Equitation : le cheval subit la crise de plein fouet

Baisse du pouvoir d'achat, hausse de la TVA équestre, nouveaux rythmes scolaires: le monde équestre est en pleine déprime, de plus en plus de chevaux sont abandonnés et les clubs hippiques enregistrent une baisse de fréquentation, pour la première fois depuis 30 ans.

Début octobre à Toulouse, un cheval maltraité et affamé est découvert "en train d'errer" sur la voie publique dans un quartier proche de zones industrielles.

"Depuis le début de l'année, on a déjà accueilli 62 chevaux, contre 89 l'an dernier, alors qu'on n'est qu'à mi-parcours", s'inquiète Adeline Maatouk, chargée de mission à la Fondation Brigitte-Bardot.

Même constat de la Fondation 30 millions d'amis qui est actuellement en pourparler pour acheter une ferme de 100 hectares près de Bourges pour installer plus de 200 chevaux abandonnés en 3 ans.

"Un cheval que l'on récupère et que l'on place nous coûte près de 200 euros par mois. Je préfère acheter une ferme", confie Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d'amis qui travaille en partenariat avec le Centre d'hébergement et de protection des équidés maltraités (CHEM) pour la prise en charge des chevaux.

"Pour l'équarrissage, il faut compter près de 280 euros et les gens préfèrent abandonner leur bête que de les euthanasier", constate-t-elle rappelant que "l'entretien d'un cheval est onéreux: nourriture, frais vétérinaires, maréchalerie...."

- Saisies chez les éleveurs -

Laetitia Bos, présidente du CHEM, récupère, elle, des troupeaux entiers de chevaux "affamés" saisis chez des professionnels.

"C'est un phénomène nouveau de saisir des chevaux chez des éleveurs et des centres équestres", s'inquiète-t-elle. Ces trois dernières années, le CHEM a récupéré près de 450 équidés.

L'Institut français du cheval et de l'équitation enregistre, pour sa part, une baisse des naissances.

En 2014,’.673 juments "chevaux de selle" ont été saillies contre 20.322 en 2013 (-3 %). Pour les poneys, la baisse s’accentue en 2014 (-13%).

Le commerce de chevaux accuse également une baisse globale des transactions. Le prix moyen d'un cheval de sport ou de loisir est de 5.000 euros. Les importations de poneys ont baissé de -7% et celles des chevaux de selle de -6 %.

Au 1er janvier 2014, le gouvernement a augmenté la TVA équestre de 7 à 20 % afin de mettre la France en conformité avec la directive européenne. Et ce, malgré les nombreuses manifestations de la filière équestre dès décembre 2013.

Aujourd'hui, après avoir connu une constante augmentation du nombre de ses licenciés depuis’84 (+ 374 %), la Fédération française d'équitation note une légère baisse du nombre de ses adhérents qui passe sous la barre des 700.000, une première depuis 30 ans.

- 18.000 emplois directs -

"L'équitation est victime de la crise économique et avec les nouveaux rythmes scolaires les enfants sont à l'école le mercredi matin et doivent se coucher tôt le mardi soir", explique Jean-Marie Laurent, délégué national du Groupement hippique national (GHN).

De plus, "en période de crise, les gens recherchent les loisirs les moins coûteux. Une heure de monte à cheval ou à poney, revient entre 15 et 18 euros, alors que certains sports, qui bénéficient de l'aide des finances publiques, coûtent une centaine d'euros à l'année", note-t-il.

"Les cavaliers continuent de monter à cheval, une fois par semaine, mais participent de moins en moins aux stages", constate M. Laurent qui dirige un club hippique en Auvergne.

La France compte près de 6.000 centres équestres qui génèrent 800 millions d'euros de chiffre d'affaires et représentent 18.000 emplois directs, soit quelque 24.000 actifs avec les dirigeants d'entreprise.

Ces établissements "entrent dans une phase d'attentisme économique. Ils freinent les embauches et les investissements", affirme Jean-Marie Laurent.

Moins de cavaliers et des chevaux qui partent au couteau. Selon l'Interprofession de la viande et du bétail (Interbev), 20.000 équidés ont été abattus en France l'an dernier et déjà 11.250 de janvier 2014 à août.

Et, aujourd'hui sur internet on trouve des annonces pour adopter des chiens, des chats mais aussi désormais des chevaux

La France compte près de 6.000 centres équestres

Ce qui fait 60 par départements !

Fallait pas interdire de les foutre dans les lasagnes ...

C'est normal car l'entretien d'un cheval coute assez cher et lorsqu'on voit des gens qui n'ont pas assez pour nourrir un mouton et qui ont un cheval, on peut comprendre qu'ils n'arrivent plus à payer. Avec la baisse des revenus, ce phénomène va encore prendre de l'ampleur et ce n'est pas simplement à cause de la nouvelle tva.

t'as toujours pas changé ta roue avant ratus...

"Un cheval que l'on récupère et que l'on place nous coûte près de 200 euros par mois."
tant que ça?

c'est cher les benevoles ...

laurent53 a écrit:"Un cheval que l'on récupère et que l'on place nous coûte près de 200 euros par mois."
tant que ça?

Ce n'est pas la crise pour tout le monde.

Si tu te mets pension d'accueil, tu récupères les chevaux qui sont saisi et placé d'office chez toi, les frais à la charge de l'ancien proprio. Si on veut que le système continue, il faut que les centres d'accueil soient intéressant économiquement. Quant à l'ancien proprio, on commence par le faire passer pour un salop grâce à la presse et comme au niveau justice, les seuls qui sont experts en bien être animal sont les assos dites de "protecton animale", ledit ancien proprio est certain d'entrée de la décision judiciaire qui l'attend, le juge n'allant pas prendre le risque d'aller contre l'avis de l'expert qui le couvre.

Il y a des fermes qui vivent très bien de ce buziness et le filon n'est pas près de se tarir.
La méthode est valable aussi pour d'autres espèces animales

hem,j'ai trouvé un moyen de valoriser les prairies(bon ok y'a des frais véto,mais une vingtaine de chevaux à 120 ou 150€ ça fait des sous)

c'est calme en pension chevaux depuis quelques mois
les roros manquent partout..

nonord a écrit:c'est calme en pension chevaux depuis quelques mois
les roros manquent partout..

Oui mais si tu prends des vieux machins en étant sponsorisé par 30 millions d'amis,c'est pas mal(c'est un peu comme le logement social en immobilier,la source ne se tari pas)

Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

----------------------------------------------------------------------------------------------
J'ai pratiquement toujours vu les choses un peu comme cela.
Ayant commencer en tant q'ouvrier de ferme a travailler avec les chevaux j'aurais bien aimé que ce soit les chevaux de trait qui soient aimés et conservés en grands nombres ,aidés même par les gouvernements en place.De voir que les chevaux hypiques ou de simple loisir ont été plus glamour avec les populations cela m'a toujour déçu.Ce glamour est un peu a l'image que celui qui produit un travail est moins reconnu que celui qui fait amuser le monde.Vive les chevaux de trait,domage pour les autres .Qui vivra verra.

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

et donc?? ils te doivent des sous ou t'y va pour l'autre service??

marindodouce29 a écrit:

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

et donc?? ils te doivent des sous ou t'y va pour l'autre service??

aucune AFFAIRE avec eux(pourtant c'est à 50m )(1° 4 femmes à la maison= pas de 5 ième 2° ma femme travaille dans un cabinet d'avocats,alors les divorces...)

4 femmes t'es polygames alors

laurent53 a écrit:

nonord a écrit:c'est calme en pension chevaux depuis quelques mois
les roros manquent partout..

Oui mais si tu prends des vieux machins en étant sponsorisé par 30 millions d'amis,c'est pas mal(c'est un peu comme le logement social en immobilier,la source ne se tari pas)

ça Laurent ,tu ne sais pas ,si la crise s'intensifie !

je ne pense pas qu'il s'agisse d'abord d'une crise, mais davantage d'un retour à l'équilibre !
un yearling vient d'être vendu 16.000.000 de dollars...

A vous lire, prendre des chevaux en pension serait l'affaire du siècle ! Parlez-en à ceux qui ont livré de la paille et du foin et qui n'ont jamais vu une trace du paiement. Les clubs hippiques, manèges etc.... changent souvent de gérant ou de propriétaire et si on te doit de l'argent tu peux te débrouiller et ce n'est pas 30 millions d'amis ou autre association qui vont t'aider. Attention, je ne dis pas que toutes sont pareilles, il y a de bons payeurs, il faut juste les dénicher.

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

et de magouille immobilière !

carlo s a écrit:

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

et de magouille immobilière !

beaucoup de choses autour de Lille sont un peu de ce tonneau non

Le problème c'est que malheureusement n'importe qui, je dis bien n'importe qui peut acheter un cheval comme on achèterait une peluche sauf que le coût d'entretien n'est pas le même et comme la plupart des gens qui achètent des chevaux pour presque rien n'ont en plus aucun sens des responsabilités, ils déchantent!
c'est malheureux à dire (pour les chevaux) mais ça fait le ménage s'il y a moins de chevaux à l'avenir! les professionnels (sérieux) qui sont dans le rouge orangé voir jusqu'au violet attendent cette régulation du retour à la normal depuis plus de 5 années qu'ils se serrent la ceinture. Ils attendent que les prix des chevaux et des pensions soient fixés à leur juste niveau au lieu d'avoir affaire à des rats crevés qui attendent que les éleveurs soient à genoux pour faire acquérir des montures pour moins de 5000 euros. Sachant que si des propriétaires n'ont pas les moyens d'acheter un cheval dont le coût de revient s'élève comptablement autour de 7000 euros dans un élevage sérieux, comment voulez vous qu'ils puissent payer une pension digne de ce nom et déclarée, le maréchal, le véto, les vermifuges, les vaccins, les couvertures...?

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

pour voir beaucoup de sarcelles à hauts talons , deux professions : fleuriste et manège hippique

https://www.youtube.com/watch?v=VKpB_2FK0J8

Il est plus rentable d'avoir un âne

PatogaZ a écrit:

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

pour voir beaucoup de sarcelles à hauts talons , deux professions  :  fleuriste  et manège hippique

évidemment si ne côtoie que les VIP...

Ratus a écrit:https://www.youtube.com/watch?v=VKpB_2FK0J8

Il est plus rentable d'avoir un âne

j'en ai déjà eu 1:très rentable,ça ne bouffe rien,ça ne salit pas le box=> super plan

Avec mes trois filles, ça me fait trois chevaux en pension, deux qui font du cso, et un en retraite à la ferme .
L'écurie où les trois premiers sont en pension ne s'en sort que parce-qu'on a un échange orge/avoine contre cours et encadrement par le propriétaire.
Il rame depuis des années avec des clients qui ne paient que les premiers mois, pensnat que l'hiver les chevaux hibernent et comme ici l'hiver débute en novembre et se fini fin avril ....

PatogaZ a écrit:

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

pour voir beaucoup de sarcelles à hauts talons , deux professions  :  fleuriste  et manège hippique

quel calibre pour chasser ça

pinocio a écrit:Avec mes trois filles, ça me fait trois chevaux en pension, deux qui font du cso, et un en retraite à la ferme .
L'écurie où les trois premiers sont en pension ne s'en sort que parce-qu'on a un échange orge/avoine contre cours et encadrement par le propriétaire.
Il rame depuis des années avec des clients qui ne paient que les premiers mois, pensnat que l'hiver les chevaux hibernent et comme ici l'hiver débute en novembre et se fini fin avril ....

tout à fait!
dans ce secteur d'activité, à côté, il y a ceux qu'on voit par exemple sur le bord des grands axes routiers et/ou proches des habitations (facile d'accès) qui sucent les pierres entassés de 15 à 20 dans 1ha ou 2 en quasi-permanence. Vu comme ça, ce système pas cher est rentable car ça ne coûte rien en effet. là je dis STOP!
il y en a un paquet de "centres" comme ça et personnellement je pense qu'ils peuvent fermer car on ne peut pas tricher et feindre la réalité des coûts de production et du service en utilisant l'ignorance humaine! tout est toujours trop cher mais au risque d'être "cru" lorsque ça en devient la référence qu'on nous fout dans les pattes alors que d'autres se cassent le cul pour faire du bon boulot, je trouve qu'il y a des limites qui ont été franchies depuis trop longtemps!

La concurrence, oui, mais avec un niveau de qualité minimum (sans pour autant mettre des nœuds roses sur la tête) qui ne se confine pas à la double médiocrité des propriétaires irresponsables et des centres qui hébergent, le tout bien sûr au détriment de l'animal qui demande quand même au minimum de manger à sa faim, d'être soigné et entretenu intelligemment ie correctement (de manière au moins à peu près équilibrée) même sans carottes ni caresses débilitantes si le reste y est !

tout à fait!
dans ce secteur d'activité, à côté, il y a ceux qu'on voit par exemple sur le bord des grands axes routiers et/ou proches des habitations (facile d'accès) qui sucent les pierres entassés de 15 à 20 dans 1ha ou 2 en quasi-permanence. Vu comme ça, ce système pas cher est rentable car ça ne coûte rien en effet. là je dis STOP!
il y en a un paquet de "centres" comme ça et personnellement je pense qu'ils peuvent fermer car on ne peut pas tricher et feindre la réalité des coûts de production et du service en utilisant l'ignorance humaine! tout est toujours trop cher mais au risque d'être "cru" lorsque ça en devient la référence qu'on nous fout dans les pattes alors que d'autres se cassent le cul pour faire du bon boulot, je trouve qu'il y a des limites qui ont été franchies depuis trop longtemps!

La concurrence, oui, mais avec un niveau de qualité minimum (sans pour autant mettre des nœuds roses sur la tête) qui ne se confine pas à la double médiocrité des propriétaires irresponsables et des centres qui hébergent, le tout bien sûr au détriment de l'animal qui demande quand même au minimum de manger à sa faim, d'être soigné et entretenu intelligemment ie correctement (de manière au moins à peu près équilibrée) même sans carottes ni caresses débilitantes si le reste y est !

+100000000000000000000

D'ailleurs bons nombres d'associations eccrolo et du bien être animal devraient s'en inspirer !

nonord a écrit:

PatogaZ a écrit:

nonord a écrit:

le gaumais a écrit:Il est clair que ce n' est pas un business pour des situations économiques comme celle que nous vivons.
De toutes façons, beaucoup de manèges , pensions et centres équestres sont des affaires " borderline" par avance.
Je retiens l' expression d' un marchand d' aliments qui avait du mal à y avoir son argent: " Tu sais, les manèges, c' est des histoires de cul et des histoire de sous."

ton marchand est dans le mille ,le manège près de chez moi c'est tout à fait ça

pour voir beaucoup de sarcelles à hauts talons , deux professions  :  fleuriste  et manège hippique

quel calibre pour chasser ça  

Surtout être en état long !

Mes filles ont fait de l'équitation depuis l'age de 5 ans.j'ai toujours refusé d'avoir un cheval,c'est trop de contraintes.
Je respecte aussi les gens pour qui la passion est si forte qu'ils sont près à sacrifier leur confort pour vivre avec des chevaux(mais je ne pense pas que ceux là maltraitent leurs animaux)

[quote="laurent53"]Mes filles ont fait de l'équitation depuis l'age de 5 ans.j'ai toujours refusé d'avoir un cheval,c'est trop de contraintes.


entièrement d'accord avec toi !
je préfère leurs payer une heure par semaine plutôt que de m'occuper du cheval toute l'année

Etant jeune j'ai travaillé dans un centre équestre huppé des Hauts de Seine. Que des gens friqués, très attentionnés envers leurs montures, c'est aussi une question de standing. Un baltringue se faisait vite remarqué... et snobé. La démocratisation des sports équestres, si elle a aussi du bon, fait qu'il y a un tas de zozos qui veulent se la jouer. Cabane en parpaing, BMW de 500.000 km au compteur garée de travers, un canasson pour la mère, un autre pour chacune des filles et deux ou trois clébards.

Le jour où le chef de la meute se retrouve au chômage où que la meuf quitte le foyer conjugal, c'est le canasson qui est revendu en premier sur le bon coin.

j'ai connu ça aussi du côté de la cité d'Henri IV ... pathétique