la chute

Dimanche soir sur arte un film est passé:

http://pigredorou.free.fr/DVD/affiches/068.jpg

j'avoue que ce film m'a travaillé l'esprit, c'est un film poignant et plutot réussi sur les derniers jour de Hitler et de ses proches collaborateurs.....La soufrance du peuple Allemands apres toutes les Soufrances qu'il a pu faire endurrer aus autres peuples...

Une scene m'a particuliérement ému et choqué: la femme de Goebbels, Magda assassinant tous ces enfants avec un poison mortel dans le bunker d'hitler pour ne pas admetre la défaite allemande et la chute de 3iem reich ava,nt de se suicider elle et son mari.
Comment une mere de famille peut en arriver la ?

Papa de deux jeunes garcons, je ne peux m'imaginer la douleur d'un tel geste....

Un pensée pour notre jeune roumain qui ne sait sous doute pas ce que cela veut dire la maternité....

Tu sais que Hitler avait une photo de Henry FORD dans son bureau.

Les liens entre les Etats Unis et Hitler furent loin d'être très nettes.

je me pose souvent la question comment les parents en arrive là , idem pour moi papa de deux filles y a pas de mots

GL a écrit:Tu sais que Hitler avait une photo de Henry FORD dans son bureau.

Les liens entre les Etats Unis et Hitler furent loin d'être très nettes.

Si tu tire de ce fait, des relations entre etats tu va peut être un peu vite.

Cependant, les rapports entre états sont toujours plus ou moins troubles...
Entre ce qu'on dit au bon peuple et la réalité des choses il y a tout un monde plutot glauque.
Qui peut croire que les gouvernements anglais, americains, français, etc ne connaissaient pas les camps de concentrations ? qu'ils ignoraitent tout et qu'ils ont découvert ça en 1945 ?
Qui peut imaginer qu'un Schindler ai envoyé des juifs a l'etranger ou ce suedois dont le nom m'echappe sans que personne ne sache ce qui se passait dans les camps.

Je veux bien faire credit que tous les details n'etaient pas connus du genre Mengélé et autres carrières de la mort, mais bon pour le gros de l'histoire il n'est pas imaginable que les gouvernements ne savaient rien.

lolo13430 a écrit:je me pose souvent la question comment les parents en arrive là , idem pour moi papa de deux filles y a pas de mots

Oui lolo on se pose toujours cette question, mais cela arrive plus souvent qu'on ne pense.
J'ai connu un gars en instance de divorce qui pendant que sa femme est aller faire les course a pendu ses deux enfants et le chien avant d'en faire autant.

moi,j'arrive pas à comprendre pourquoi vous voulez vous identifier à cette bande de malades...

laurent53 a écrit:moi,j'arrive pas à comprendre pourquoi vous voulez vous identifier à cette bande de malades...

moi pas comprendre toi ! toi dire moi quoi tu parle ? qui s'identifie a quoi?

laurent53 a écrit:moi,j'arrive pas à comprendre pourquoi vous voulez vous identifier à cette bande de malades...

Non, tu n'y es pas du tout, il ne s'agit pas de s'identifier a cette bande de malade comme tu dits, mais d'essayer de comprendre leur jusqueboutisme qui les a entrainés a ces extrémités.
En réalité, si on y réflichis, ils n'avaient pas beaucoup de porte de sortie non plus....

Le film m'a fait pensé à un condanné à mort dans le couloir de la mort....Sauf que là, ils étaient leur propre bourreau.
Ils étaient bel et bien entérrés vivant attendant leur fin avec un petit espoir d'en réchapper.

charli a écrit:Dimanche soir sur arte un film est passé:

http://pigredorou.free.fr/DVD/affiches/068.jpg

j'avoue que ce film m'a travaillé l'esprit, c'est un film poignant et plutot réussi sur les derniers jour de Hitler et de ses proches collaborateurs.....La soufrance du peuple Allemands apres toutes les Soufrances qu'il a pu faire endurrer aus autres peuples...

Une scene m'a particuliérement ému et choqué: la femme de Goebbels, Magda assassinant tous ces enfants avec un poison mortel dans le bunker d'hitler pour ne pas admetre la défaite allemande et la chute de 3iem reich ava,nt de se suicider elle et son mari.
Comment une mere de famille peut en arriver la ?

Papa de deux jeunes garcons, je ne peux m'imaginer la douleur d'un tel geste....

Un pensée pour notre jeune roumain qui ne sait sous doute pas ce que cela veut dire la maternité....

Je connais ce film, il nous fait entrer dans le Bunker, monde à part, fermé, dans la folie destructrice et le fanatisme d'un homme et de ceux qui sont "embrigadés", le mot est presque trop faible, d'ailleurs.
Au cours du visionnage, il est évident que les scènes de suicides raisonnent chez nous, d'abord parce qu'elles sont mises en scène, justement, par le film et qu'il s'agit d'enfants et d'un univers fermé, etouffant, même.
Même le fanatisme ne parviendrait pas à exclure l'amour des siens et la souffrance, c'est probable et porteur d'espoir.

Mais il me semble qu'il faut faire la différence entre les suicides (qui pour moi s'apparentent plus aux suicides mis en scène dans les sectes) dans ce contexte de la guerre et du nazisme et l'infanticide qui relève de la maladie mentale grave comme la psychose que je côtoie dans mon travail.
Sans bien sûr excuser l'infanticide, ce n'est évidemment pas mon intention.
Il y a aussi le désespoir de familles dont les situations sociales et parfois familiales ne laissent pas d'issues, c'est le geste impulsif, la pulsion et le passage à l'acte.
Les patients que nous voyons dans les suites de tentatives de suicides donc qui se sont râtés disent " je ne pouvais pas réfléchir, penser à autre chose que çà, mourir me semblait la seule issue pour ne plus souffrir".
Souffrance, le mot est dit et tout est là.

Il s'agit aussi d'appels au secours mais ce n'est jamais banal de vouloir se tuer, même si les moyens mis en oeuvre semblent dérisoires.


Et ce n'est jamais banal de poser des mots pour faire mal... Mr le Roumain.
Sortez vous de là avec des mots plus sinçères si vous le voulez.

Une scene m'a particuliérement ému et choqué: la femme de Goebbels, Magda assassinant tous ces enfants avec un poison mortel dans le bunker d'hitler pour ne pas admetre la défaite allemande et la chute de 3iem reich ava,nt de se suicider elle et son mari.
Comment une mere de famille peut en arriver la ?


tout dépend du point de vue selon lequel on se place ; dans son esprit , avait-elle vraiment le choix? Qu'auriez vous fait à sa place?
Sans en être directement responsable , elle a adhéré inconditionnellement au nazisme et au cortège d'horreurs y associées .
Aurait-elle agit de la sorte si , plutôt que les soviétiques (que les nazis haïssaient par dessus tout), berlin était menacée d'être prise par les alliés de l'ouest ? Quel sort leurs auraient réservé les soviets (à elles et ses enfants ) s'ils avaient été pris vivant compte tenu de la rancoeur et de l'esprit de vengeance de ceux ci suite aux horreurs commises ?
Est il impossible d'imaginer qu'elle ait considéré son geste comme un ultime acte d'amour ? leur épargnant un avenir un avenir bien sombre et un passé bien lourd à porter .
N' oublions pas non plus que des milliers de civils japonais se sont également suicidés à l'arrivée des troupes américaines dans les îles du pacifique , persuadés de la barbarie de leurs adversaires
Même causes , mêmes effets .

A propos de nazisme et de fachisme: quelqu'un a-t-il regardé le stupefiant reportage dans l'emission "les infiltrés" sur F2 hier soir vers 23 heures...

Le Mecreant a écrit:

laurent53 a écrit:moi,j'arrive pas à comprendre pourquoi vous voulez vous identifier à cette bande de malades...

moi pas comprendre toi ! toi dire moi quoi tu parle ? qui s'identifie a quoi?

C'est pourtant clair il me semble:Comment se mettre dans la peau d'un nazi acculé dans ses derniers retranchements ?

Personne ne peut comprendre. Pas plus qu'on peut comprendre les adeptes de Ben Laden et tous les trodus de la terre.

regardez bien ces emissons, et films de la seconde guerre mondiales, n'avez vous pas remarquez que depuis 2-3 ans, les emmissions ont étées multipliées, pensez vous que ce soit par hasard

je crois juste qu'on va revoir ou revivre la même scene adaptée à "2010"

je pense globalement comme dgé, le + grave est que c'est le moral qui commence à être atteint.
Donc pour moi pédale douce, plaisirs simples et à chaque jour suffit sa peine.
Objectif : je donne un coup de quand je peux où je peux aux gens qui m'entourent, que chacun dans sa petite bulle médite cela !

J'ai aussi une radio qui parle de la choa tous les jours.

La guerre de religion couve de partout. C'est la raison de la montée en pression des intégristes islamistes.

Heureusement que ce ne sont pas ces pays qui nous fournissent le pétrole.

buycycool a écrit:je pense globalement comme dgé, le + grave est que c'est le moral qui commence à être atteint.
Donc pour moi pédale douce, plaisirs simples et à chaque jour suffit sa peine.
Objectif : je donne un coup de quand je peux où je peux aux gens qui m'entourent, que chacun dans sa petite bulle médite cela !

oui , le moral , c' est 80 % de la réussite , quand il n' y a plus de moral , c'est foutu !!!!

c' est pourquoi ACE va devenir un catalyseur de moral !!!

ayons une vie simple , profitons des choses qui sont à notre portée !!

fred03 a écrit:A propos de nazisme et de fachisme: quelqu'un a-t-il regardé le stupefiant reportage dans l'emission "les infiltrés" sur F2 hier soir vers 23 heures...

Des émissions sur le nazisme et le fascisme sont quasi quotidienne allah télé ( Notamment Arte qui diffuse systématiquement la veille de chaque élection un dossier sur la... Shoa ), mais ce travers concerne toutes les télés franchouilles >>>

Voici l'analyse de Elisabeth Levy sur nos médias ( article du 15 avril):

" D’un côté de gentils salafistes, de l’autre de méchants discrimineurs : les hasards de la programmation télévisuelle dessinaient hier soir un édifiant portrait de la France. Sur TF1, Harry Roselmack nous présentait des fondamentalistes musulmans, certes exotiques et un rien baroques dans notre République, mais bien propres sur eux, respectueux des vieilles dames et des filles – il est vrai qu’ils se débrouillent pour n’en croiser qu’une, et sous bonne surveillance, celle qu’ils vont épouser. Avec un seul critère : la piété, parce que celle-ci dure et même croît avec l’âge, contrairement à la beauté, comme l’a expliqué un des personnages. Quant aux femmes interrogées, elles sont là pour expliquer à quel point, derrière leur voile intégral pour celles qui ont le privilège de le porter, elles sont modernes et épanouies même si les pauvrettes ne comprennent pas qu’on les regarde bizarrement dans la rue. En prime, tous ces braves gens (qui le sont vraiment) sont marseillais et fort malheureux d’être stigmatisés par leurs concitoyens. Rien à voir avec le genre islamiste au couteau entre les dents – ils évoquent plutôt des loubavitchs musulmans.

Au même moment, sur France 2, “Les Infiltrés”, l’émission de David Pujadas réalisée en caméra cachée, nous révélait la France des beaufs, des agents immobiliers et des recruteurs qui ne veulent pas de noirs, d’arabes, de femmes et de vieux et qui, heureusement, vivent maintenant sous la menace permanente de la Halde.
On me dira qu’il ne s’agissait pas là de fictions mais d’enquêtes de terrain. Et on le sait, le terrain ne ment pas. Les gentils salafistes et leurs fantomettes existent tout autant que les méchants discrimineurs. Seulement, la réalité n’est pas une somme de faits, aussi vrais soient-ils.

Pétri de bonnes intentions, Roselmack se fait balader sur la face visible de l’iceberg. Il nous montre une minorité hors-sol qui, comme le dit un des jeunes, ne deale pas, ne vole pas et se contente de vivre à l’écart du reste de la nation, tout en essayant de ramener le plus possible de brebis égarées dans le droit chemin. Mais sur les conséquences de cette conception pour le moins singulière du vivre-ensemble qui recrute un nombre croissant d’adeptes – y compris parmi les “de souche” ce qui devrait faire litière de toute lecture ethnique ou raciale -, silence radio. Que pensent ces bons garçons de ceux qui au nom d’une conception aussi littérale de l’islam que la leur, prétendent soumettre, en plus de leurs femmes, filles et sœurs, les juifs et les croisés ? On apprend simplement que lorsque le sympathique imam a traité, dans un prêche, Ben Laden d’assassin, la mosquée s’est vidée. Et quand on lui demande ce qu’il a ressenti le jour où il est devenu français, il répond : “Je suis fier d’être musulman”. Chacun pense ce qu’il veut, on est en République, non ?
En face, ces recruteurs et ces logeurs qui acceptent à mots couverts d’éliminer les candidats trop bronzés ou trop vieux ont tout des parfaits salauds. “Tu fais du business, pas du social”, lance le patron d’une agence immobilière à sa fausse stagiaire et vraie journaliste. On ne sait pas combien d’agences d’intérim l’équipe des “Infiltrés” a dû tester avant de tomber, un peu plus tard dans le reportage, sur le dérapage incontestable – le type qui accepte de ne sélectionner que des gars bien de chez nous, tout en précisant que c’est du off, il connaît les risques. On aurait surtout voulu savoir comment ces chefs d’entreprise ou ces propriétaires sont devenus des discrimineurs patentés : est-ce le fruit d’expériences malheureuses qu’ils ont assurément le tort de généraliser, de besoins spécifiques qui pourraient leur faire préférer, par exemple, un jeune à un vieux, ou d’affreux préjugés, racistes, mais aussi sexistes et âgistes, qu’ils partagent avec le reste de leurs concitoyens ? De cela, on ne nous a pas dit un mot. Trop compliqué sans doute.
On comprend au passage que toute préférence peut constituer une discrimination passible d’une amende de 100 000 € et d’une peine d’emprisonnement de cinq ans. J’aimerais bien savoir par quel miracle légal la plupart des réceptionnistes dans les grandes entreprises, sont des femmes, souvent jolies en plus. Un pur hasard certainement. Il me revient avoir déjà déclaré publiquement que je préférais travailler avec des hommes qu’avec des femmes. Je vous jure, c’était une blague. Pitié ! Pas la Halde !
Ce face-à-face involontaire et cathodique entre notre sombre passé et notre avenir radieux devrait nous rendre optimiste. Quand nos aimables fondamentalistes seront plus nombreux que nos vilains racistes, tout ira pour le mieux.