l'homme aux mille bras

Paru ds le courrier des lecteurs de la vnd ce matin

Je suis allée faire mes courses en grande surface. Je suis de tout cœur avec les producteurs français, mais il faut m’expliquer pourquoi les tomates cerises d’Espagne sont à 0,99 € alors que celles produites en France sont à 2,99 € pour 250 grammes. Mettez-vous à la place des consommateurs, que font-ils ? Et c’est en général la même chose avec tous les produits fabriqués en France.
A. D.
Les paradoxes
de la FNSEA
L’homme aux mille bras. Dimanche, La Voix du Nord ouvrait ses colonnes à Xavier Beulin, l’omniprésent président de la FNSEA. Une rapide biographie rappelait qu’il est également président du groupe agroalimentaire Avril (8 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros en 2013).
La place a sans doute manqué pour énumérer ses autres responsabilités : président du Grand Port maritime de La Rochelle, président du conseil économique et social Centre - Val de Loire, président de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), président de l’Alliance européenne des oléo-protéagineux et vice-président de la COPA-COGECA (comités agricoles européens).
Lorsqu’il ne court pas les plateaux télé, Monsieur Beulin trouve encore le temps de gérer son exploitation de 500 hectares, avec trois membres de sa famille, et un élevage laitier fournissant 150 000 litres par an. Comme on le voit, tout le portrait d’un homme sensibilisé à chaque instant aux difficultés de fin de mois des paysans de base.
D. L. – Calonne-sur-la-Lys

Défense du modèle dominant. Xavier Beulin, président de la FNSEA et agro-industriel, apparaît beaucoup plus préoccupé par les discussions ministérielles, les quantités produites par la France et par son rang dans l’agriculture mondialisée que par le sort individuel des agriculteurs.
Ce qu’il semble défendre, c’est le modèle agricole dominant, celui qui pourtant empêche les agriculteurs de vivre de leur travail. En principe, les « indépendants » déterminent leurs prix en fonction de leurs coûts de production, de leurs charges, de leurs compétences et de la rémunération qu’ils souhaitent. Un agriculteur, lui, ne le peut pas. Le système conventionnel ne lui laisse aucune marge de manœuvre et, en plus, il lui impose de coûteuses mises aux normes et modernisations.
J’ai l’impression que la FNSEA ne s’intéresse pas aux « petits » de l’agriculture mais aux gros et à ceux qui arrivent à suivre le rythme infernal du libéralisme.
B. K. – Prisches
Langue pica

un élevage laitier fournissant 150 000 litres par an    

spontus a écrit:un élevage laitier fournissant 150 000 litres par an    

il est venu dans le nord pres de chez moi !

30 personnes de la fnsea .......

http://www.lavoixdunord.fr/region/carol-bulcke-producteur-de-lait-le-vrai-probleme-ce-ia16b12139n2989968


http://www.lavoixdunord.fr/region/le-president-de-la-fnsea-prend-le-pouls-du-monde-rural-a-somain-ia16b12139n2989827

la roue tourne ...

Attaquer un homme pour défendre des valeurs soi disant humaines et collectives, ça me laisse pantois .

pas l homme l image qu il représente !

image qui plait ou qui a plu d ailleurs à certains agris ....

l homme on s en fout il démissionne et un autre prend sa place pour dix ans

vu de la conf :

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/crise-agricole-confederation-paysanne-tacle-fnsea-16-08-2015-222865

KROKUS :the retour

Tout est dit au sujet de ce syndicat censé nous représenter. Avec des gens comme ça les responsables politiques et les industriels n'ont aucun souci à se faire mais ça sent mauvais pour une très grosse majorité d'entre nous car ce n'est pas ces candidats au pouvoir qui vont nous défendre.

pourquoi en 2009 la fnsea a critiqué sévèrement les épandages de lait ?

  pourquoi la fnsea n'est pas partante pour aller faire un tour a bruxelles le 7 -09 ?

 pourquoi  lorsqu'il y a un mouvement des autres syndicats , il faut qu'ils dénigrent systématiquement ?

ce sont eux qui ont la science infuse ?

Krokus a écrit:

Paru ds le courrier des lecteurs de la vnd ce matin    

Je suis allée faire mes courses en grande surface. Je suis de tout cœur avec les producteurs français, mais il faut m’expliquer pourquoi les tomates cerises d’Espagne sont à 0,99 € alors que celles produites en France sont à 2,99 € pour 250 grammes. Mettez-vous à la place des consommateurs, que font-ils ? Et c’est en général la même chose avec tous les produits fabriqués en France.
A. D.
Les paradoxes
de la FNSEA
L’homme aux mille bras. Dimanche, La Voix du Nord ouvrait ses colonnes à Xavier Beulin, l’omniprésent président de la FNSEA. Une rapide biographie rappelait qu’il est également président du groupe agroalimentaire Avril (8 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros en 2013).
La place a sans doute manqué pour énumérer ses autres responsabilités : président du Grand Port maritime de La Rochelle, président du conseil économique et social Centre - Val de Loire, président de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), président de l’Alliance européenne des oléo-protéagineux et vice-président de la COPA-COGECA (comités agricoles européens).
Lorsqu’il ne court pas les plateaux télé, Monsieur Beulin trouve encore le temps de gérer son exploitation de 500 hectares, avec trois membres de sa famille, et un élevage laitier fournissant 150 000 litres par an. Comme on le voit, tout le portrait d’un homme sensibilisé à chaque instant aux difficultés de fin de mois des paysans de base.
D. L. – Calonne-sur-la-Lys

Défense du modèle dominant. Xavier Beulin, président de la FNSEA et agro-industriel, apparaît beaucoup plus préoccupé par les discussions ministérielles, les quantités produites par la France et par son rang dans l’agriculture mondialisée que par le sort individuel des agriculteurs.
Ce qu’il semble défendre, c’est le modèle agricole dominant, celui qui pourtant empêche les agriculteurs de vivre de leur travail. En principe, les « indépendants » déterminent leurs prix en fonction de leurs coûts de production, de leurs charges, de leurs compétences et de la rémunération qu’ils souhaitent. Un agriculteur, lui, ne le peut pas. Le système conventionnel ne lui laisse aucune marge de manœuvre et, en plus, il lui impose de coûteuses mises aux normes et modernisations.
J’ai l’impression que la FNSEA ne s’intéresse pas aux « petits » de l’agriculture mais aux gros et à ceux qui arrivent à suivre le rythme infernal du libéralisme.
B. K. – Prisches
Langue pica

oui voilà ce qui arrive lorsqu'une masse d'agriculteurs de bidochons ne comprends rien et a toujours besoin tantôt d'un roi pour recevoir l’aumône au lieu de se prendre en charge et tantôt de faire la révolution car elle n'a pas obtenu assez de miettes!

on peut se demander si le responsable de l'élection du bourreau de l'agriculture traditionnelle ce ne sont pas d'abord les (ces) agriculteurs eux-m^mes?

au milieu de tout cela il y a des agriculteurs "normaux" qui se trouvent prix entre le fer et l'enclume et qui n'ont que les inconvénients du libéralisme et des traités, la somme des avantages revenant à qq agents stratèges qui avancent sans contrainte comme dans du beurre grâce au système auquel a adhéré la majorité des agriculteurs.

demain selon le modèle cautionné par la fnsea à ce rythme, on pourra tendre vers un prix par ex de la tomate proche de zéro dans le monde mais.... personnellement sans parler de bio ni de vente directe, etc. manger de la tomate sans goût, je me demande si ne préfère pas mieux manger du carton! mais pour cela encore faudrait il encore que le client soit capable de ne pas se mentir à lui m^me déjà rien que sur la notion de qualité gustative donc.

quant au poulet français le moins cher, il est encore trop cher par rapport à sa qualité. il sera difficile de le faire plus mauvais avec ce goût qui donne souvent envie de vomir en le préparant et en le mangeant. Dans ce domaine il sera difficile de tomber plus bas mais si on doit encore "tirer" sur la qualité médiocrité pour abaisser le prix (compétitivité), je me demande s'il ne vaudrait pas mieux devenir végétarien?

il est encore temps pour le consommateur de se ressaisir. cepdt je ne me fait aucune illusion. Dans moins de dix ans, ils mangeront de la merde et je pense que ça leur conviendra car les signes extérieurs de (leur) richesse (qu'il situe ailleurs que ds le goût et paradoxalement ds la santé) seront plus fort que le goût de leur palais comme celui de leurs goûts (superficiels) en général!!

Assez!!!?