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La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
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bibi43
Pierre89
gilles
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Gestion de l'entreprise :: Safer et portage Foncier
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La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
Projet rejeté et petition à signer pour les aider
Voici le texte de la petition pour soutenir 11 agriculteurs qui se sont mis d'accord pour reprendre les 150 ha de l'INRA
"La SAFER Auvergne a mis en vente le domaine du Roc à Orcival (Puy de Dôme) appartenant à l'INRA comprenant 150 Ha dont 30 en Agriculture Biologique, 2 bâtiments d'élevage et 4 maisons d'habitation pour un montant total de 1.4 millions d'euros hors frais.
La candidature devait porter sur la totalité, d'où notre volonté de créer un GFA (Groupement Foncier Agricole) qui regroupe 11 agriculteurs de la commune dont 4 jeunes en cours d'installation.
Suite aux diverses commissions d'attribution, la SAFER Auvergne préfère l'attribuer à une grosse exploitation déjà existante (170 ha) dont les associés possèdent déjà plusieurs sociétés, au lieu de remplir son rôle qui est de favoriser l'installation des jeunes et la transmission des exploitations.
En conclusion, les jeunes de la commune d'Orcival ne s'installeront pas et l'avenir de certaines exploitations remis en cause, au détriment d'un investisseur.
Le GFA souhaite contester la décision de la SAFER, et engager un recours devant la justice.
En signant cette pétition, nous demandons à Monsieur le Préfet de la région Auvergne qui a le pouvoir sur la décision finale, de revoir la position de la SAFER."
.
Voici le projet
Domaine du Roc : au-delà du projet collectif une complémentarité de projets humains
La genèse.
L’INRA, institut publique, en cours de restructuration depuis le milieu des années 2000, se sépare d’une partie de ses unités expérimentales. Après le domaine de Redon c’est celui du Roc, sur la commune d’Orcival qui est offert à la reprise. Outre les bâtiments d’élevage, les maisons d’habitation, l’INRA du Roc c’est aussi 140 Ha sur les 2 780 de la commune.
La localisation.
Au coeur du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, la commune d’Orcival est réputée pour sa basilique. Elle se caractérise aussi par ses paysages de montagne valorisés par des hommes et des femmes qui ont fait le choix de rester au pays et de faire perdurer l’agriculture de montagne.
La proximité de la commune avec l’agglomération clermontoise et la forte densité d’exploitations rendent l’accès au foncier difficile ; le foncier devient un moyen de production en raréfaction.
Notre volonté : faire de la libération du domaine du Roc une opportunité !
Et créer et consolider des exploitations, améliorer la valeur ajoutée, créer des emplois, faire vivre notre territoire.
Notre mode opératoire.
Après avoir pris connaissance des volontés de chacun des exploitants de la commune ou de ceux aux exploitations adjacentes au Roc et afin de répondre au désir des vendeurs de ne pas démembrer le domaine, il a fallu trouver un consensus pour partager ces 140 Ha et le bâti.
Afin de répondre aux exigences des vendeurs et de satisfaire nos besoins individuels nous nous organiserions en GFA (Groupement Foncier Agricole) dont les associés seraient les exploitants de demain.
Pour amener de la crédibilité à notre candidature, aujourd’hui nous avons tous eu un accord bancaire de principe pour financer notre participation au sein du GFA, dont le capital social se rapprocherait des 700 000 €.
Qui sommes-nous et qu’est ce qui nous motive ?
Au-delà d’être un groupe d’une petite quinzaine de personnes, agriculteurs confirmés ou paysans en herbe porteurs de projet, nous sommes avant tout des hommes et des femmes qui veulent marquer et enrichir leur espace de vie.
Ce qui nous encourage à passer du stade de « projet » à la « concrétisation »
François xxx : agriculteur sur la commune d’Orcival ma structure compte 65Ha mis en valeur par des ovins et des vaches laitières. Mes 2 fils, Rémi et Victor, en cours d’installation, souhaitent s’associer avec moi. Ma structure ne me permet pas de les accueillir et de développer leur projet dans de bonnes conditions. Nous envisageons, via le GFA, la reprise d’une trentaine d’hectares. A titre personnel, nous prévoyons la reprise du bâtiment d’élevage ainsi que des 3 maisons d’habitations. Deux d’entre elles seraient réservées à mes futurs associés. Cette opportunité nous permettrait de développer la production laitière mais également de mettre en place un atelier de transformation fromagère et profiter de l’AOP Saint Nectaire pour à terme faire vivre 3 familles.
Catherine xxxx : Porteuse de projet âgée de 32 ans, forte d’une expérience professionnelle de dix années comme bergère (saisons en estive dans les Alpes et les Pyrénées) et comme ouvrière agricole sur différentes exploitations en brebis viande, troupeaux transhumant (Alpes de Haute Provence, Bouches du Rhône) et en brebis laitières (Aveyron et Puy de Dôme), je me sens prête aujourd’hui à élever et à mener mon propre troupeau. Je souhaite concrétiser mon projet d’installation en brebis laitières avec transformation fromagère. Il s’agit d’un projet hors cadre familial. Je prévois de produire des produits fermiers de qualité et de les commercialiser localement, en direct, avec une certification en agriculture biologique. Je joins ma candidature à celle du GFA d’Orcival, je prévois de m’associer à celui-ci pour toutes les parties communes (bois, chemin et château d’eau). Ma candidature porte sur la reprise du Mini Roc via un investissement personnel sur la maison d’habitation et un appel à Terres de Liens pour toute la partie agricole, notamment les 19 Ha et le bâtiment d’élevage. Ces surfaces sont déjà valorisées par le troupeau ovin de l’INRA, et en partie expérimentées en agriculture biologique, le site du Mini Roc correspond à mon projet d’installation.
Maryline xxxx: issue d’une famille non agricole, j’avais depuis longtemps cette envie de m’installer. Il m’a fallu 9 ans pour trouver la structure qui me permettrait de mettre en oeuvre mon projet de vie. C’est à Orcival que j’ai eu cette opportunité. Je me suis donc installée en novembre 2013 avec la reprise d’une structure de 3Ha sur lesquels j’ai développé mon élevage de chèvres laitières. J’assure aussi la transformation et la vente de mes fromages. Si aujourd’hui je m’associe au GFA c’est afin de pouvoir exploiter 4 ha supplémentaires nécessaires à l’autonomie et à la pérennité de mon exploitation. Achetant tout mon fourrage à l’extérieur j’ai conscience que la dépendance de mon exploitation est un point de vulnérabilité. Au-delà de sécuriser mon système cette acquisition me permettrait également de maîtriser tout mon cycle et d’améliorer ma communication en affichant sereinement l’origine de mes produits : « de mes prairies à vos plateaux de fromages »
Sébastien xxxxx : installé en élevage bovins laitiers depuis novembre 2000 sur la commune voisine de Rochefort-Montagne, j’exploite 70 Ha adjacents au Domaine du Roc. Mon association au sein du GFA me permettrait de reprendre 6.80 Ha de pacage. A mon sens, la valeur de cet agrandissement ne se justifie pas par le potentiel agronomique, mais par le souffle d’air procuré à ma structure. En effet, en reprenant ces pâtures à proximité de mes bâtiments pour mes vaches laitières, je libère de la surface à la fauche et ainsi gagne en autonomie fourragère, n’ayant plus à acheter du fourrage à l’extérieur.
Eric xxxx : en GAEC avec mon épouse nous exploitons 75 Ha orientés en production d’herbe à destination de nos vaches laitières. Notre engagement dans le GFA nous permettrait d’exploiter 6 Ha « à notre porte ». Nous ne sommes pas dans un objectif d’agrandissement mais d’amélioration de nos conditions de travail et de la rentabilité de notre exploitation. Nous libèrerions donc 4Ha sur Romagnat, surfaces en dehors de la zone AOP Saint-Nectaire.
Dominique xxxx : en GAEC avec ma mère, nous exploitons 120 Ha et conduisons un troupeau de 68 vaches allaitantes et leur suite. Notre association au sein du GFA nous permettrait d’accéder à 25 Ha en fond de vallée, destinés à la pâture. Autonome au niveau fourrage, nous souhaitons avant tout restructurer notre exploitation afin d’améliorer le confort de travail. Aussi, nous libérerions environ 15 ha plus éloignés et sur des communes agricoles qui pourront sécuriser les exploitations déjà en place.
Frédéric xxxx : installé depuis moins d’un an au sein du GAEC familial, nous exploitons 160 Ha valorisés par des vaches laitières. Mon frère s’est installé il y a 10 ans au sein du GAEC. Afin de permettre à faire vivre nos 4 familles nous avons misé sur le développement de l’atelier laitier. Aussi en intégrant le GFA, nous espérons exploiter 10 Ha supplémentaires de surfaces de fauche. En zone d’élevage nous privilégions l’élevage extensif néanmoins entre nos objectifs et notre philosophie de travail nous avons du mal à garantir l’autonomie fourragère de notre troupeau. La reprise de ces surfaces nous permettrait de concrétiser nos projets de vie.
Sébastien xxxxx : en GAEC familial à 3 associés, nous exploitons 208 Ha dont 100 à 1 400 m d’altitude. Nous produisons du saint nectaire commercialisé en circuits courts. En intégrant le GFA, nous envisageons d’exploiter 7 Ha de fauche supplémentaires. Actuellement nous achetons 100 tonnes de fourrages à l’extérieur et nous souhaitons remédier à cette situation, notamment vis à vis de nos consommateurs et du respect du cahier des charges AOP ; nous pourrions alors mettre en oeuvre le séchage en grange que nous envisageons depuis plusieurs années. Au-delà de l’autonomie, cette reprise nous permettrait de favoriser la création d’emploi. Actuellement nous embauchons un salarié à temps partiel et nous souhaiterions le faire évoluer sur un temps complet.
Richard xxxxx : en GAEC avec mon épouse, notre exploitation compte 90 Ha. Orientée en élevage bovins (laitiers et allaitants) nous avons recours à l’achat de fourrages extérieurs (20T/an). En intégrant le GFA, nous espérons être attributaires de 11.6 Ha. Cet agrandissement nous permettrait de sécuriser notre structure mais surtout de permettre à Jean, notre fils âgé de 19 ans et en formation à la MFR de Gelles, de s’installer avec nous et de développer son projet de transformation fromagère.
Béatrice xxxxx : Eleveuse en ovin viande en Agriculture Biologique, installée en 2003, j’exploite 28 Ha sur la commune d’Orcival et 4.70 Ha en zone de plaine pour la production de céréale destiné à l’alimentation du troupeau. Je commercialise mes agneaux en vente directe. Actuellement, je monte 130 bêtes en estive, située à 25 km de l’exploitation. J’ai construit une nouvelle bergerie qui me permettrait d’accroitre mon troupeau et donc de gagner en rentabilité. En intégrant le GFA, j’espère reprendre 11,20 ha déjà en Agriculture Biologique destiné aux ovins. Cette surface me permettrai d’accroitre mon troupeau, de gagner en autonomie fourragère. Je souhaite intégrer le réseau « bienvenue à la ferme » et développer la vente directe. D’un point de vue collectif, c’est le moyen de valoriser des parcours et de faire perdurer la valeur ajoutée de la labellisation en agriculture bio d’une partie du domaine.
Philippe xxxxx : installé en mars 2012, je me bats depuis cette date afin de mettre en place mon atelier de transformation fromagère. L’origine de mes problèmes est la source qui alimentera mon atelier de transfo. Afin de garantir la sécurité sanitaire de ma source, un grand périmètre de protection a été mis en place dans lequel je ne peux faire aucun apport (organique et/ou minéral) Je n’ai que 70 Ha pour nourrir un élevage de 45 vaches laitières et leur suite, autant dire que je n’ai pas de marge de sécurité en terme d’autonomie fourragère, j’ai déjà dû supprimer l’élevage allaitant. En intégrant le GFA je compte reprendre 4Ha de surface de fauche afin de sécuriser mon système et de pouvoir enfin faire de mon projet de transformation Saint Nectaire une réalité.
Un projet cohérent et valorisant
Sur un plan économique :
o Une sécurité pour nos exploitations : en leur assurant une plus grande autonomie et répondre au mieux aux défis de demain
o Un projet créateur d’emploi : le GFA serait le support de 4 installations et de création d’emploi
o Un projet porteur de valeur ajoutée : en profitant d’être dans l’AOP Saint Nectaire et de son marché porteur pour mettre en place de nouveaux ateliers de transformation
Sur le plan environnemental :
o Maintenir la richesse : notre projet permet de maintenir la diversité des productions (bovins, ovins, caprins) adaptée à la richesse du domaine du Roc
o Faire des contraintes nos points forts : avec le maintien des zones humides. Grâce à un pacage à faible chargement nous maintiendrons la biodiversité qui nous est offerte. De plus, nous souhaitons valoriser la labellisation Agriculture Biologique en la pérennisant, voire en la développant.
Sur le plan social :
o Avec des exploitations familiales à taille humaine
o Avec le maintien du tissu social sur notre territoire en permettant à « nos jeunes de rester au pays » mais aussi en accueillant de nouvelles familles.
o Avec un projet qui concerne la quasi-totalité des exploitants de la commune
Voici le texte de la petition pour soutenir 11 agriculteurs qui se sont mis d'accord pour reprendre les 150 ha de l'INRA
"La SAFER Auvergne a mis en vente le domaine du Roc à Orcival (Puy de Dôme) appartenant à l'INRA comprenant 150 Ha dont 30 en Agriculture Biologique, 2 bâtiments d'élevage et 4 maisons d'habitation pour un montant total de 1.4 millions d'euros hors frais.
La candidature devait porter sur la totalité, d'où notre volonté de créer un GFA (Groupement Foncier Agricole) qui regroupe 11 agriculteurs de la commune dont 4 jeunes en cours d'installation.
Suite aux diverses commissions d'attribution, la SAFER Auvergne préfère l'attribuer à une grosse exploitation déjà existante (170 ha) dont les associés possèdent déjà plusieurs sociétés, au lieu de remplir son rôle qui est de favoriser l'installation des jeunes et la transmission des exploitations.
En conclusion, les jeunes de la commune d'Orcival ne s'installeront pas et l'avenir de certaines exploitations remis en cause, au détriment d'un investisseur.
Le GFA souhaite contester la décision de la SAFER, et engager un recours devant la justice.
En signant cette pétition, nous demandons à Monsieur le Préfet de la région Auvergne qui a le pouvoir sur la décision finale, de revoir la position de la SAFER."
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Voici le projet
Domaine du Roc : au-delà du projet collectif une complémentarité de projets humains
La genèse.
L’INRA, institut publique, en cours de restructuration depuis le milieu des années 2000, se sépare d’une partie de ses unités expérimentales. Après le domaine de Redon c’est celui du Roc, sur la commune d’Orcival qui est offert à la reprise. Outre les bâtiments d’élevage, les maisons d’habitation, l’INRA du Roc c’est aussi 140 Ha sur les 2 780 de la commune.
La localisation.
Au coeur du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, la commune d’Orcival est réputée pour sa basilique. Elle se caractérise aussi par ses paysages de montagne valorisés par des hommes et des femmes qui ont fait le choix de rester au pays et de faire perdurer l’agriculture de montagne.
La proximité de la commune avec l’agglomération clermontoise et la forte densité d’exploitations rendent l’accès au foncier difficile ; le foncier devient un moyen de production en raréfaction.
Notre volonté : faire de la libération du domaine du Roc une opportunité !
Et créer et consolider des exploitations, améliorer la valeur ajoutée, créer des emplois, faire vivre notre territoire.
Notre mode opératoire.
Après avoir pris connaissance des volontés de chacun des exploitants de la commune ou de ceux aux exploitations adjacentes au Roc et afin de répondre au désir des vendeurs de ne pas démembrer le domaine, il a fallu trouver un consensus pour partager ces 140 Ha et le bâti.
Afin de répondre aux exigences des vendeurs et de satisfaire nos besoins individuels nous nous organiserions en GFA (Groupement Foncier Agricole) dont les associés seraient les exploitants de demain.
Pour amener de la crédibilité à notre candidature, aujourd’hui nous avons tous eu un accord bancaire de principe pour financer notre participation au sein du GFA, dont le capital social se rapprocherait des 700 000 €.
Qui sommes-nous et qu’est ce qui nous motive ?
Au-delà d’être un groupe d’une petite quinzaine de personnes, agriculteurs confirmés ou paysans en herbe porteurs de projet, nous sommes avant tout des hommes et des femmes qui veulent marquer et enrichir leur espace de vie.
Ce qui nous encourage à passer du stade de « projet » à la « concrétisation »
François xxx : agriculteur sur la commune d’Orcival ma structure compte 65Ha mis en valeur par des ovins et des vaches laitières. Mes 2 fils, Rémi et Victor, en cours d’installation, souhaitent s’associer avec moi. Ma structure ne me permet pas de les accueillir et de développer leur projet dans de bonnes conditions. Nous envisageons, via le GFA, la reprise d’une trentaine d’hectares. A titre personnel, nous prévoyons la reprise du bâtiment d’élevage ainsi que des 3 maisons d’habitations. Deux d’entre elles seraient réservées à mes futurs associés. Cette opportunité nous permettrait de développer la production laitière mais également de mettre en place un atelier de transformation fromagère et profiter de l’AOP Saint Nectaire pour à terme faire vivre 3 familles.
Catherine xxxx : Porteuse de projet âgée de 32 ans, forte d’une expérience professionnelle de dix années comme bergère (saisons en estive dans les Alpes et les Pyrénées) et comme ouvrière agricole sur différentes exploitations en brebis viande, troupeaux transhumant (Alpes de Haute Provence, Bouches du Rhône) et en brebis laitières (Aveyron et Puy de Dôme), je me sens prête aujourd’hui à élever et à mener mon propre troupeau. Je souhaite concrétiser mon projet d’installation en brebis laitières avec transformation fromagère. Il s’agit d’un projet hors cadre familial. Je prévois de produire des produits fermiers de qualité et de les commercialiser localement, en direct, avec une certification en agriculture biologique. Je joins ma candidature à celle du GFA d’Orcival, je prévois de m’associer à celui-ci pour toutes les parties communes (bois, chemin et château d’eau). Ma candidature porte sur la reprise du Mini Roc via un investissement personnel sur la maison d’habitation et un appel à Terres de Liens pour toute la partie agricole, notamment les 19 Ha et le bâtiment d’élevage. Ces surfaces sont déjà valorisées par le troupeau ovin de l’INRA, et en partie expérimentées en agriculture biologique, le site du Mini Roc correspond à mon projet d’installation.
Maryline xxxx: issue d’une famille non agricole, j’avais depuis longtemps cette envie de m’installer. Il m’a fallu 9 ans pour trouver la structure qui me permettrait de mettre en oeuvre mon projet de vie. C’est à Orcival que j’ai eu cette opportunité. Je me suis donc installée en novembre 2013 avec la reprise d’une structure de 3Ha sur lesquels j’ai développé mon élevage de chèvres laitières. J’assure aussi la transformation et la vente de mes fromages. Si aujourd’hui je m’associe au GFA c’est afin de pouvoir exploiter 4 ha supplémentaires nécessaires à l’autonomie et à la pérennité de mon exploitation. Achetant tout mon fourrage à l’extérieur j’ai conscience que la dépendance de mon exploitation est un point de vulnérabilité. Au-delà de sécuriser mon système cette acquisition me permettrait également de maîtriser tout mon cycle et d’améliorer ma communication en affichant sereinement l’origine de mes produits : « de mes prairies à vos plateaux de fromages »
Sébastien xxxxx : installé en élevage bovins laitiers depuis novembre 2000 sur la commune voisine de Rochefort-Montagne, j’exploite 70 Ha adjacents au Domaine du Roc. Mon association au sein du GFA me permettrait de reprendre 6.80 Ha de pacage. A mon sens, la valeur de cet agrandissement ne se justifie pas par le potentiel agronomique, mais par le souffle d’air procuré à ma structure. En effet, en reprenant ces pâtures à proximité de mes bâtiments pour mes vaches laitières, je libère de la surface à la fauche et ainsi gagne en autonomie fourragère, n’ayant plus à acheter du fourrage à l’extérieur.
Eric xxxx : en GAEC avec mon épouse nous exploitons 75 Ha orientés en production d’herbe à destination de nos vaches laitières. Notre engagement dans le GFA nous permettrait d’exploiter 6 Ha « à notre porte ». Nous ne sommes pas dans un objectif d’agrandissement mais d’amélioration de nos conditions de travail et de la rentabilité de notre exploitation. Nous libèrerions donc 4Ha sur Romagnat, surfaces en dehors de la zone AOP Saint-Nectaire.
Dominique xxxx : en GAEC avec ma mère, nous exploitons 120 Ha et conduisons un troupeau de 68 vaches allaitantes et leur suite. Notre association au sein du GFA nous permettrait d’accéder à 25 Ha en fond de vallée, destinés à la pâture. Autonome au niveau fourrage, nous souhaitons avant tout restructurer notre exploitation afin d’améliorer le confort de travail. Aussi, nous libérerions environ 15 ha plus éloignés et sur des communes agricoles qui pourront sécuriser les exploitations déjà en place.
Frédéric xxxx : installé depuis moins d’un an au sein du GAEC familial, nous exploitons 160 Ha valorisés par des vaches laitières. Mon frère s’est installé il y a 10 ans au sein du GAEC. Afin de permettre à faire vivre nos 4 familles nous avons misé sur le développement de l’atelier laitier. Aussi en intégrant le GFA, nous espérons exploiter 10 Ha supplémentaires de surfaces de fauche. En zone d’élevage nous privilégions l’élevage extensif néanmoins entre nos objectifs et notre philosophie de travail nous avons du mal à garantir l’autonomie fourragère de notre troupeau. La reprise de ces surfaces nous permettrait de concrétiser nos projets de vie.
Sébastien xxxxx : en GAEC familial à 3 associés, nous exploitons 208 Ha dont 100 à 1 400 m d’altitude. Nous produisons du saint nectaire commercialisé en circuits courts. En intégrant le GFA, nous envisageons d’exploiter 7 Ha de fauche supplémentaires. Actuellement nous achetons 100 tonnes de fourrages à l’extérieur et nous souhaitons remédier à cette situation, notamment vis à vis de nos consommateurs et du respect du cahier des charges AOP ; nous pourrions alors mettre en oeuvre le séchage en grange que nous envisageons depuis plusieurs années. Au-delà de l’autonomie, cette reprise nous permettrait de favoriser la création d’emploi. Actuellement nous embauchons un salarié à temps partiel et nous souhaiterions le faire évoluer sur un temps complet.
Richard xxxxx : en GAEC avec mon épouse, notre exploitation compte 90 Ha. Orientée en élevage bovins (laitiers et allaitants) nous avons recours à l’achat de fourrages extérieurs (20T/an). En intégrant le GFA, nous espérons être attributaires de 11.6 Ha. Cet agrandissement nous permettrait de sécuriser notre structure mais surtout de permettre à Jean, notre fils âgé de 19 ans et en formation à la MFR de Gelles, de s’installer avec nous et de développer son projet de transformation fromagère.
Béatrice xxxxx : Eleveuse en ovin viande en Agriculture Biologique, installée en 2003, j’exploite 28 Ha sur la commune d’Orcival et 4.70 Ha en zone de plaine pour la production de céréale destiné à l’alimentation du troupeau. Je commercialise mes agneaux en vente directe. Actuellement, je monte 130 bêtes en estive, située à 25 km de l’exploitation. J’ai construit une nouvelle bergerie qui me permettrait d’accroitre mon troupeau et donc de gagner en rentabilité. En intégrant le GFA, j’espère reprendre 11,20 ha déjà en Agriculture Biologique destiné aux ovins. Cette surface me permettrai d’accroitre mon troupeau, de gagner en autonomie fourragère. Je souhaite intégrer le réseau « bienvenue à la ferme » et développer la vente directe. D’un point de vue collectif, c’est le moyen de valoriser des parcours et de faire perdurer la valeur ajoutée de la labellisation en agriculture bio d’une partie du domaine.
Philippe xxxxx : installé en mars 2012, je me bats depuis cette date afin de mettre en place mon atelier de transformation fromagère. L’origine de mes problèmes est la source qui alimentera mon atelier de transfo. Afin de garantir la sécurité sanitaire de ma source, un grand périmètre de protection a été mis en place dans lequel je ne peux faire aucun apport (organique et/ou minéral) Je n’ai que 70 Ha pour nourrir un élevage de 45 vaches laitières et leur suite, autant dire que je n’ai pas de marge de sécurité en terme d’autonomie fourragère, j’ai déjà dû supprimer l’élevage allaitant. En intégrant le GFA je compte reprendre 4Ha de surface de fauche afin de sécuriser mon système et de pouvoir enfin faire de mon projet de transformation Saint Nectaire une réalité.
Un projet cohérent et valorisant
Sur un plan économique :
o Une sécurité pour nos exploitations : en leur assurant une plus grande autonomie et répondre au mieux aux défis de demain
o Un projet créateur d’emploi : le GFA serait le support de 4 installations et de création d’emploi
o Un projet porteur de valeur ajoutée : en profitant d’être dans l’AOP Saint Nectaire et de son marché porteur pour mettre en place de nouveaux ateliers de transformation
Sur le plan environnemental :
o Maintenir la richesse : notre projet permet de maintenir la diversité des productions (bovins, ovins, caprins) adaptée à la richesse du domaine du Roc
o Faire des contraintes nos points forts : avec le maintien des zones humides. Grâce à un pacage à faible chargement nous maintiendrons la biodiversité qui nous est offerte. De plus, nous souhaitons valoriser la labellisation Agriculture Biologique en la pérennisant, voire en la développant.
Sur le plan social :
o Avec des exploitations familiales à taille humaine
o Avec le maintien du tissu social sur notre territoire en permettant à « nos jeunes de rester au pays » mais aussi en accueillant de nouvelles familles.
o Avec un projet qui concerne la quasi-totalité des exploitants de la commune
Dernière édition par gilles le 2015-08-27, 12:16, édité 1 fois
gilles- + membre techno +
- Messages : 5038
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 58
puy de dome
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
La SAFER ..... on pourrait en écrire des romans !!
Je viens d'avoir à faire à eux cet été par l'intermédiaire de mon notaire............ mais ils ont été impuissants sur l'affaire pourtant ils insistaient tant qu'ils pouvaient !
C'était pour une promesse d'achat d'un ancien dépôt de terre de l'autoroute , que je déclare landes pour la PAC, 11ha40, pour lequel j'avais une occupation précaire et fait une promesse d'achat en 1998. Ce terrain nous appartenait depuis 1950 et j'en était le fermier lors de l'emprise de l'autoroute.
La SAFER voulait préempter à cause du prix pour lequel ce terrain m'est vendu donc elle ne voit que son intérêt avant celui des exploitants !!!!!!
Je viens d'avoir à faire à eux cet été par l'intermédiaire de mon notaire............ mais ils ont été impuissants sur l'affaire pourtant ils insistaient tant qu'ils pouvaient !
C'était pour une promesse d'achat d'un ancien dépôt de terre de l'autoroute , que je déclare landes pour la PAC, 11ha40, pour lequel j'avais une occupation précaire et fait une promesse d'achat en 1998. Ce terrain nous appartenait depuis 1950 et j'en était le fermier lors de l'emprise de l'autoroute.
La SAFER voulait préempter à cause du prix pour lequel ce terrain m'est vendu donc elle ne voit que son intérêt avant celui des exploitants !!!!!!
Pierre89- + membre techno +
- Messages : 7494
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 75
Nord 89 ( Yonne )
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
pr un gfa ,il faut que la région mette de l'argent
bibi43- + membre techno +
- Messages : 10892
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 52
haute loire
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/2015/06/13/domaine-du-roc-a-orcival-la-vente-de-la-propriete-de-linra-attise-les-convoitises_11478785.html
http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/blog/la-semaine-de-l-idiot-provincial/vente-de-l-unite-de-l-inra-a-orcival-l-idiot-provincial-provoque-des-crises-d-urticaire-i.html
Tu confirme le récit des médias?
Tu connaissais cette ferme, les chercheurs y étaient compétant ?
http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/blog/la-semaine-de-l-idiot-provincial/vente-de-l-unite-de-l-inra-a-orcival-l-idiot-provincial-provoque-des-crises-d-urticaire-i.html
Tu confirme le récit des médias?
Tu connaissais cette ferme, les chercheurs y étaient compétant ?
Titi- + membre techno +
- Messages : 5831
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 61
Saône et Loire
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
je vois pas trop pourquoi venir pleurer ici aujourd'hui
il y avait un projet accepté par la safer sous reserves de financements si je lis bien
aprés plusieurs mois les preuves de la capacités de financement n'étant tjrs pas sur la table
un autre projet qui lui était financé a donc pris la place
on aurait pas voulu aussi que ce soit la safer qui joue le role d'investisseur a la place du GFA ????
il y avait un projet accepté par la safer sous reserves de financements si je lis bien
aprés plusieurs mois les preuves de la capacités de financement n'étant tjrs pas sur la table
un autre projet qui lui était financé a donc pris la place
on aurait pas voulu aussi que ce soit la safer qui joue le role d'investisseur a la place du GFA ????
bingo- + membre techno +
- Messages : 15548
Date d'inscription : 07/07/2013
Age : 36
normandie
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
Pierre89 a écrit:La SAFER ..... on pourrait en écrire des romans !!
Je viens d'avoir à faire à eux cet été par l'intermédiaire de mon notaire............ mais ils ont été impuissants sur l'affaire pourtant ils insistaient tant qu'ils pouvaient !
C'était pour une promesse d'achat d'un ancien dépôt de terre de l'autoroute , que je déclare landes pour la PAC, 11ha40, pour lequel j'avais une occupation précaire et fait une promesse d'achat en 1998. Ce terrain nous appartenait depuis 1950 et j'en était le fermier lors de l'emprise de l'autoroute.
La SAFER voulait préempter à cause du prix pour lequel ce terrain m'est vendu donc elle ne voit que son intérêt avant celui des exploitants !!!!!!
la safer ne voit dans les opérations que le moyen de vous soutirer de l'argent. Bien loin d'elle la mission quelle avait à l'origine et dont elle se vente parfois.
samb22- + membre techno +
- Messages : 320
Date d'inscription : 15/03/2011
Age : 58
centre bretagne
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
la safer
Dernière édition par tervueren le 2015-08-28, 08:35, édité 1 fois
tervueren- + membre techno +
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puy de dome
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
Le recit de la montagne est la version chazalet safer car c'est un journal tres orienté fnsea pour les articles agricoles ,depuis que la CP+CR a pris la chambre ,ce journal ne va presque plus interviewer les membres de la chambreTiti a écrit:http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/2015/06/13/domaine-du-roc-a-orcival-la-vente-de-la-propriete-de-linra-attise-les-convoitises_11478785.html
http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/blog/la-semaine-de-l-idiot-provincial/vente-de-l-unite-de-l-inra-a-orcival-l-idiot-provincial-provoque-des-crises-d-urticaire-i.html
Tu confirme le récit des médias?
Tu connaissais cette ferme, les chercheurs y étaient compétant ?
L'idiot provincial critique aussi le projet car ces 11 agris n'ont pas voulu de ZAD ecolo
Il y a peut etre une valise qui a circulee pour provoquer ce revirement d'attribution mais on ne le saura pas
Apres seuls ceux voulant soutenir un bon tissu agricole dans un coin on interet à signer pour aider ces 11 agris(dont 2 que je connais)
De cette ferme je connaissais surtout l'employé qui a fait beaucoup de promotion pour le border collie (pendant ses loisirs) et c'est grace à lui que j'ai connu ces formidables chiens il y a 30 ans
Sinon trouver des chercheurs à l'inra c'est possible
mais des chercheurs qui trouvent c'est presque impossible
Ce site a contribuer à la realisation des tables d'alimentation truquées (pour faire acheter trop de proteines et de mineraux afin de faire tourner le commerce et de siphonner les trésoreries des agris
gilles- + membre techno +
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puy de dome
Re: La SAFER auvergne empeche encore des agriculteurs de s'installer ou se maintenir
Je suis a coté d'une ferme expérimental, je vois le topo (aussi aux premières loges pour voir les conneries faite sur le terrain)gilles a écrit:Le recit de la montagne est la version chazalet safer car c'est un journal tres orienté fnsea pour les articles agricoles ,depuis que la CP+CR a pris la chambre ,ce journal ne va presque plus interviewer les membres de la chambreTiti a écrit:http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/2015/06/13/domaine-du-roc-a-orcival-la-vente-de-la-propriete-de-linra-attise-les-convoitises_11478785.html
http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/blog/la-semaine-de-l-idiot-provincial/vente-de-l-unite-de-l-inra-a-orcival-l-idiot-provincial-provoque-des-crises-d-urticaire-i.html
Tu confirme le récit des médias?
Tu connaissais cette ferme, les chercheurs y étaient compétant ?
L'idiot provincial critique aussi le projet car ces 11 agris n'ont pas voulu de ZAD ecolo
Il y a peut etre une valise qui a circulee pour provoquer ce revirement d'attribution mais on ne le saura pas
Apres seuls ceux voulant soutenir un bon tissu agricole dans un coin on interet à signer pour aider ces 11 agris(dont 2 que je connais)
De cette ferme je connaissais surtout l'employé qui a fait beaucoup de promotion pour le border collie (pendant ses loisirs) et c'est grace à lui que j'ai connu ces formidables chiens il y a 30 ans
Sinon trouver des chercheurs à l'inra c'est possible
mais des chercheurs qui trouvent c'est presque impossible
Ce site a contribuer à la realisation des tables d'alimentation truquées (pour faire acheter trop de proteines et de mineraux afin de faire tourner le commerce et de siphonner les trésoreries des agris
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