Négociations commerciales « Les agriculteurs vont maintenir la pression sur les distributeurs »

À Angers comme au Puy-en-Velay, des agriculteurs se sont donné rendez-vous mardi 9 février 2021 devant des grandes surfaces pour réclamer la fin de la guerre des prix qui tire leurs revenus vers le bas. Certains ont pu rencontrer Bruno Le Maire et nous racontent.

Deux villes, plusieurs manifestations, mais un objectif commun : mettre fin à la guerre des prix menée par la grande distribution et revaloriser les revenus des agriculteurs. Mardi 9 février 2021, à l’appel des syndicats locaux FDSEA et JA, ils étaient une centaine de manifestants à Angers dans le Maine-et-Loire, et environ 150 à Puy-en-Velay, en Haute-Loire.

Au programme, blocage de grandes surfaces, distribution de tracts, déversement de bennes de journaux, de fumier, de terre ou de paille. Avec en prime, une rencontre avec le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Les éleveurs d’Angers bloquent un Carrefour

Rendez-vous était donné vers 10 heures ce mardi. Du haut de leurs tracteurs, une centaine de manifestants, essentiellement des éleveurs, ont manifesté devant Carrefour Saint-Serge à Angers.

« On manifeste pour une meilleure rémunération des producteurs », explique Damien Boussiron, directeur adjoint de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Maine-et-Loire (FDSEA 49). « L’objectif est de toucher au chiffre d’affaires de Carrefour, parce que c’est là que ça fait mal. On sait que la grande distribution a été la grande gagnante de la crise sanitaire et malgré cela, aujourd’hui, elle mène toujours une guerre des prix sur le dos des producteurs. »

Le pb est bien là, quand le rapport de force penche du mauvais coté : pour 3 centrales d'achat représentant 90 % des volumes de viande ou de fruits et légumes commercialisés, combien de fournisseurs de l'autre ? Et bien ça se chiffre en milliers et dans le nombre, il y en aura toujours pour baisser leur froc pour mieux passer devant les autres .
Alors les Leclerc, Carrefour, Auchan et autres auraient vraiment tord de s'en priver .

Gtama a écrit:Le pb est bien là, quand le rapport de force penche du mauvais coté : pour 3 centrales d'achat représentant 90 % des volumes de viande ou de fruits et légumes commercialisés, combien de fournisseurs de l'autre ? Et bien ça se chiffre en milliers et dans le nombre, il y en aura toujours pour baisser leur froc pour mieux passer devant les autres .
Alors les Leclerc, Carrefour, Auchan et autres auraient vraiment tord de s'en priver .

et de temps en temps ils achètent direct producteur 
un copain en vent comme cela sur vitry 
leclerc et match
la leclerc prend plus c bête (limousine) le bouché (un nouveau) ne veut pas en découper il aime pas   (c qui le bosse)           
et il me raconté que les carcasses doivent faire un certain poids si pas dedans au kg prés déclassement total

Et le prix de la ferraille personne ne dit rien ...

Vous faites vos courses ?    On peut acheter des briques de lait avec 45 cts  pour le producteur garantie.
Un magasin plein de produit label rouge. 
LIDL    vous en avez pour y aller  le féliciter ?

Carrefour c'est la pire des GMS. Un Allemand a encore une parole.  Une boite Allemande paye a 15 ou 30 jours contre 90 ++++  ou vous envoyez vos femmes faire les courses.

Les paysans vous feriez bien d'ouvrir la porte des magasins.

A Marseille,  chez Carrefour, on a trouver 11 fournisseurs de patates.     Chez LIDL vous en avez 1 ou 2.