Sujets similaires
Statistiques
Nous avons 4382 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est jerome74
Nos membres ont posté un total de 3169973 messages dans 88290 sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
4 participants
Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
(AFP - 23/04/10)
Paul François, céréalier charentais, en procédure judiciaire contre le groupe chimique Monsanto après avoir été gravement intoxiqué par un herbicide en 2004, est devenu « malgré lui » le porte-drapeau des victimes des pesticides. Les pesticides, en termes de santé publique, « ça va être l'équivalent de l'amiante », estime-t-il.
La vie de Paul François, 46 ans, qui exploite avec un associé 390 hectares de terres autour de Bernac, dans le nord de la Charente, a basculé le 27 avril 2004. Ce jour-là, en voulant vérifier la cuve d'une machine à pulvériser, il inhale des vapeurs d'un herbicide, le Lasso, produit par Monsanto. Après un malaise, une première hospitalisation puis quelques semaines de repos, le céréalier reprend son activité mais reste sujet à des problèmes de bégaiement, de vertiges et d'« absences ». A l'automne suivant, pris de « violents » maux de tête, il est hospitalisé dans différents services, à Poitiers, Angoulême puis Paris, et doit cesser son activité pendant plusieurs mois. Ce n'est qu'en mai 2005, plus d'un an après l'accident, que les médecins identifient la cause de ses pertes de connaissance: la présence dans son corps de monochlorobenzène, un solvant entrant dans la composition du Lasso. Traité, il reprend son activité à l'été 2005 mais affirme encore souffrir, six ans après, de « dégâts collatéraux » au niveau du cerveau et des reins.
Au combat médical a succédé le combat juridique de Paul François pour faire reconnaître sa rechute comme une maladie professionnelle. Il a obtenu en janvier 2010 une décision en ce sens de la cour d'appel de Bordeaux qui a condamné l'assurance accidents des exploitants agricoles à l'indemniser. Monsanto, fabriquant du Lasso, constitue la deuxième étape de sa croisade judiciaire. Le céréalier estime que le groupe américain connaissait la toxicité de l'herbicide et souligne que ce produit, interdit en France en 2007, l'était depuis « le milieu des années 90 » aux Etats-Unis et « depuis 1992 en Angleterre ». « Ce qui compte, c'est que tout le monde prenne sa part de responsabilité. (...) Nous, agriculteurs, avons participé à cette pollution, c'est clair, mais ce n'est pas nous qui avons fabriqué les produits. Nous avons employé des produits homologués en respectant les doses préconisées », explique-t-il.
L'élu de Bernac, qui reçoit désormais des témoignages de toute la France, évalue à « des centaines » le nombre de victimes des pesticides. Installé à son compte depuis 1987, Paul François a lui-même utilisé les pesticides sans se poser de questions pendant de nombreuses années, voyant progresser la surface de son exploitation, ses rendements et ses revenus. Comme son père, un Vendéen venu s'installer en Charente, avant lui. Son regard a évidemment changé et le céréalier s'inscrit désormais dans « une démarche de développement durable ». Tout en refusant un passage au « bio »: « Si tout le monde passait au bio, on aurait un problème d'approvisionnement en France. Mais si les exploitations baissaient de 30 à 40% l'utilisation de produits phytosanitaires - nous sommes l'exemple vivant que ça fonctionne - ce serait déjà un grand pas. »
Pour ma part, un certain nombre de produit contiennent le même solvants qui me "dérange".
Dans ces produits, il y a
- un désherbant céréales antigraminées
- un fongicide betterave
- un désherbant colza post semis
(AFP - 23/04/10)
Paul François, céréalier charentais, en procédure judiciaire contre le groupe chimique Monsanto après avoir été gravement intoxiqué par un herbicide en 2004, est devenu « malgré lui » le porte-drapeau des victimes des pesticides. Les pesticides, en termes de santé publique, « ça va être l'équivalent de l'amiante », estime-t-il.
La vie de Paul François, 46 ans, qui exploite avec un associé 390 hectares de terres autour de Bernac, dans le nord de la Charente, a basculé le 27 avril 2004. Ce jour-là, en voulant vérifier la cuve d'une machine à pulvériser, il inhale des vapeurs d'un herbicide, le Lasso, produit par Monsanto. Après un malaise, une première hospitalisation puis quelques semaines de repos, le céréalier reprend son activité mais reste sujet à des problèmes de bégaiement, de vertiges et d'« absences ». A l'automne suivant, pris de « violents » maux de tête, il est hospitalisé dans différents services, à Poitiers, Angoulême puis Paris, et doit cesser son activité pendant plusieurs mois. Ce n'est qu'en mai 2005, plus d'un an après l'accident, que les médecins identifient la cause de ses pertes de connaissance: la présence dans son corps de monochlorobenzène, un solvant entrant dans la composition du Lasso. Traité, il reprend son activité à l'été 2005 mais affirme encore souffrir, six ans après, de « dégâts collatéraux » au niveau du cerveau et des reins.
Au combat médical a succédé le combat juridique de Paul François pour faire reconnaître sa rechute comme une maladie professionnelle. Il a obtenu en janvier 2010 une décision en ce sens de la cour d'appel de Bordeaux qui a condamné l'assurance accidents des exploitants agricoles à l'indemniser. Monsanto, fabriquant du Lasso, constitue la deuxième étape de sa croisade judiciaire. Le céréalier estime que le groupe américain connaissait la toxicité de l'herbicide et souligne que ce produit, interdit en France en 2007, l'était depuis « le milieu des années 90 » aux Etats-Unis et « depuis 1992 en Angleterre ». « Ce qui compte, c'est que tout le monde prenne sa part de responsabilité. (...) Nous, agriculteurs, avons participé à cette pollution, c'est clair, mais ce n'est pas nous qui avons fabriqué les produits. Nous avons employé des produits homologués en respectant les doses préconisées », explique-t-il.
L'élu de Bernac, qui reçoit désormais des témoignages de toute la France, évalue à « des centaines » le nombre de victimes des pesticides. Installé à son compte depuis 1987, Paul François a lui-même utilisé les pesticides sans se poser de questions pendant de nombreuses années, voyant progresser la surface de son exploitation, ses rendements et ses revenus. Comme son père, un Vendéen venu s'installer en Charente, avant lui. Son regard a évidemment changé et le céréalier s'inscrit désormais dans « une démarche de développement durable ». Tout en refusant un passage au « bio »: « Si tout le monde passait au bio, on aurait un problème d'approvisionnement en France. Mais si les exploitations baissaient de 30 à 40% l'utilisation de produits phytosanitaires - nous sommes l'exemple vivant que ça fonctionne - ce serait déjà un grand pas. »
Pour ma part, un certain nombre de produit contiennent le même solvants qui me "dérange".
Dans ces produits, il y a
- un désherbant céréales antigraminées
- un fongicide betterave
- un désherbant colza post semis
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
GL a écrit:
Pour ma part, un certain nombre de produit contiennent le même solvants qui me "dérange".
Dans ces produits, il y a
- un désherbant céréales antigraminées
- un fongicide betterave
- un désherbant colza post semis
Quels sont ces produits ?
Seb 77- + membre techno +
- Messages : 10783
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 49
Centre Seine et Marne (Brie)
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
1°: il peut mettre un masque lorsqu'il met la tete dans la cuve...
2°: C'est à l'état qu'il doit se plaindre, car c'est l'état qui décide si oui ou non un produit doit être retiré.
2°: C'est à l'état qu'il doit se plaindre, car c'est l'état qui décide si oui ou non un produit doit être retiré.
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Célio
Armure
Colzor trio
Je pense que le solvant est le même.
Un jour un client me disait: "pour certain produit, rien que de regarder le bidon, je suis mal à l'aise".
La liaison entre l'image du packaging et l'effet rejet hépatique est certaine fois avérée.
Autre exemple: je viens de passer sous le vent de l'usine de bio diesel, l'odeur d'œuf pourri me cause grand soucis. Elle me rappelle que les agriculteurs produisent du carburant avec leurs colzas qu'ils ne peuvent pas acheter.
Je n'ai pas vu beaucoup de responsables de cet état de fait à la manifestations parisiennes de cette semaine, ils étaient ou ?
Armure
Colzor trio
Je pense que le solvant est le même.
Un jour un client me disait: "pour certain produit, rien que de regarder le bidon, je suis mal à l'aise".
La liaison entre l'image du packaging et l'effet rejet hépatique est certaine fois avérée.
Autre exemple: je viens de passer sous le vent de l'usine de bio diesel, l'odeur d'œuf pourri me cause grand soucis. Elle me rappelle que les agriculteurs produisent du carburant avec leurs colzas qu'ils ne peuvent pas acheter.
Je n'ai pas vu beaucoup de responsables de cet état de fait à la manifestations parisiennes de cette semaine, ils étaient ou ?
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Le responsable n'est pas Monsanto qui persistait à vendre son produit autorisé en France, mais les autorités sanitaires du pays. le cas est identique avec l'amiante, interdit au Canada depuis fort longtemps, qu'ils exportaient en France malgré ça.GL a écrit:Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
(AFP - 23/04/10)
Paul François, céréalier charentais, en procédure judiciaire contre le groupe chimique Monsanto après avoir été gravement intoxiqué par un herbicide en 2004, est devenu « malgré lui » le porte-drapeau des victimes des pesticides. Les pesticides, en termes de santé publique, « ça va être l'équivalent de l'amiante », estime-t-il.
La vie de Paul François, 46 ans, qui exploite avec un associé 390 hectares de terres autour de Bernac, dans le nord de la Charente, a basculé le 27 avril 2004. Ce jour-là, en voulant vérifier la cuve d'une machine à pulvériser, il inhale des vapeurs d'un herbicide, le Lasso, produit par Monsanto. [...] Le céréalier estime que le groupe américain connaissait la toxicité de l'herbicide et souligne que ce produit, interdit en France en 2007, l'était depuis « le milieu des années 90 » aux Etats-Unis et « depuis 1992 en Angleterre ».
Sinon, dés qu'un produit est interdit dans un pays, automatiquement son fabriquant devrait arrêter sa commercialisation partout dans le monde ? Irréaliste et contre-productif.
Justement, " en vérifiant sa cuve à pulvériser" le céréalier est tombé malade. Mais c'est quoi, "vérifier" ? Sniffer dans sa cuve pendant un quart d'heure ?« Ce qui compte, c'est que tout le monde prenne sa part de responsabilité. (...) Nous, agriculteurs, avons participé à cette pollution, c'est clair, mais ce n'est pas nous qui avons fabriqué les produits. Nous avons employé des produits homologués en respectant les doses préconisées », explique-t-il. [le céréalier]
C'est donc lui le premier responsable. D'autres se sont posé des questions, il y en a même qui font du bio.L'élu de Bernac, qui reçoit désormais des témoignages de toute la France, évalue à « des centaines » le nombre de victimes des pesticides. Installé à son compte depuis 1987, Paul François a lui-même utilisé les pesticides sans se poser de questions pendant de nombreuses années,
Il fallait bien que l'article de presse finisse par un petit pet bien pensant.Son regard a évidemment changé et le céréalier s'inscrit désormais dans « une démarche de développement durable ».
Invité- Invité
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à trouver ca chiant des attaques dans tous les sens aux industriels...
il y a un autre truc qui me choque dans l'article, c'est la fin de cette phrase:
Monsanto, fabriquant du Lasso, constitue la deuxième étape de sa croisade judiciaire
Ce n'est qu'une croisade son truc? ca veux bien dire sque ca veux dire....
il y a un autre truc qui me choque dans l'article, c'est la fin de cette phrase:
Monsanto, fabriquant du Lasso, constitue la deuxième étape de sa croisade judiciaire
Ce n'est qu'une croisade son truc? ca veux bien dire sque ca veux dire....
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
En effet le journaliste parle d'étandard, "Paul François, céréalier charentais, en procédure judiciaire contre le groupe chimique Monsanto après avoir été gravement intoxiqué par un herbicide en 2004, est devenu « malgré lui » le porte-drapeau des victimes des pesticides". De plus, le journaliste fait appel à l'esprit de la Resistance, le " malgré lui " me fait irrémédiablement pensé aux " malgré nous " des années 40, partis travailler pour l'Allemagne nazie au titre de la collaboration. Bref, le message subliminal que l'on veut faire passer est : Monsanto = Hitler, et nous les pauv' victim'. Mais des victimes qui vont résister... une fois que le danger est passé come la dernière fois, le solvant étant désormais interdit, et que Monsanto a un genou à terre ou une image de marque très détériorée aujourd'hui du fait d'un comportement de bulldozer capitaliste, ou de panzer allemand déferlant à la frontière des vosges...
Invité- Invité
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Tout les produits sont dangereux , mème les produits utilisables en bio , j'utilise souvent des cupriques et je suis content d'avoir une cabine au tracteur maintenant , quand je passais un cuprique sans protection , la peau me tirait pendant une semaine !
A part le soufre , et encore , il faut voir comme les yeux piquent après , je ne connais aucun produits anodin .
A part le soufre , et encore , il faut voir comme les yeux piquent après , je ne connais aucun produits anodin .
Invité- Invité
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Merci GL, c'est vrai que l'odeur du Célio est très désagréable, comme le Lasso.
Tu ne vas quand même pas plaindre Monsanto.
Aujourd'hui les protections phytos sont banalisées mais ça ne fait pas si longtemps. Il y a eu un manque de prévention évident de la part des firmes.
pierraug a écrit:Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à trouver ca chiant des attaques dans tous les sens aux industriels...
Tu ne vas quand même pas plaindre Monsanto.
Aujourd'hui les protections phytos sont banalisées mais ça ne fait pas si longtemps. Il y a eu un manque de prévention évident de la part des firmes.
Seb 77- + membre techno +
- Messages : 10783
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 49
Centre Seine et Marne (Brie)
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Béret vert a écrit:En effet le journaliste parle d'étandard, "Paul François, céréalier charentais, en procédure judiciaire contre le groupe chimique Monsanto après avoir été gravement intoxiqué par un herbicide en 2004, est devenu « malgré lui » le porte-drapeau des victimes des pesticides". De plus, le journaliste fait appel à l'esprit de la Resistance, le " malgré lui " me fait irrémédiablement pensé aux " malgré nous " des années 40, partis travailler pour l'Allemagne nazie au titre de la collaboration. Bref, le message subliminal que l'on veut faire passer est : Monsanto = Hitler, et nous les pauv' victim'. Mais des victimes qui vont résister... une fois que le danger est passé come la dernière fois, le solvant étant désormais interdit, et que Monsanto a un genou à terre ou une image de marque très détériorée aujourd'hui du fait d'un comportement de bulldozer capitaliste, ou de panzer allemand déferlant à la frontière des vosges...
si vous dites A a un journaliste il est tres probable qu'il va dire B dans son article ou meme C
BREF entre ce que l'on dit et ce qu'il en sort il y a un monde
le mieux c'est de demander directement a ce gas la son avis ......
michel- + membre techno +
- département : 85
Messages : 5048
Date d'inscription : 19/09/2009
Age : 57
vendee
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Je ne plainds personne, je dis juste qu'il faut arreter de taper tout le temps sur les mêmes...
Sur le manque de communication par rapport aux risques pour la santé des utilisateurs, je suis d'accord avec toi, ils auraient du en parler plus tot, mais bon, c'est comme ca et on ne peut pas revenir en arrière, alors maintenant, on se protege, et si on a pas envie d'enrichir Monsanto, on arrete d'utiliser leur produits, ainsi que 90% des glypho banalisé qui sont fabriqués (en partie, certaines matières premières) par Monsanto.
Sur le manque de communication par rapport aux risques pour la santé des utilisateurs, je suis d'accord avec toi, ils auraient du en parler plus tot, mais bon, c'est comme ca et on ne peut pas revenir en arrière, alors maintenant, on se protege, et si on a pas envie d'enrichir Monsanto, on arrete d'utiliser leur produits, ainsi que 90% des glypho banalisé qui sont fabriqués (en partie, certaines matières premières) par Monsanto.
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Et la MSA qui va sortir une enquête épidémiologique qui démontre que les phytos utilisés depuis 60 ans ne sont pas dangereux, que les agriculteurs qui les ont utiliser sans précautions particulières vivent plus vieux que le reste de la population.
Prendre des risques fait parti de la vie, faut il encore que l'on en reçoive quelques intérêt, ce n'est plus le cas.
Imaginez que vous faite charger un camion de taurillons Salers par un fonctionnaire, il trouverait le risque trop important, pourtant les éleveurs le font.
Prendre des risques fait parti de la vie, faut il encore que l'on en reçoive quelques intérêt, ce n'est plus le cas.
Imaginez que vous faite charger un camion de taurillons Salers par un fonctionnaire, il trouverait le risque trop important, pourtant les éleveurs le font.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Comment ils peuvent voir ca ces cons la?
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Tout à fait. Bon, moi aussi j'en rajoute un peu quelquefois...pour le style!michel a écrit:Béret vert a écrit:En effet le journaliste parle d'étandard, "Paul François, céréalier charentais, en procédure judiciaire contre le groupe chimique Monsanto après avoir été gravement intoxiqué par un herbicide en 2004, est devenu « malgré lui » le porte-drapeau des victimes des pesticides". De plus, le journaliste fait appel à l'esprit de la Resistance, le " malgré lui " me fait irrémédiablement pensé aux " malgré nous " des années 40, partis travailler pour l'Allemagne nazie au titre de la collaboration. Bref, le message subliminal que l'on veut faire passer est : Monsanto = Hitler, et nous les pauv' victim'. Mais des victimes qui vont résister... une fois que le danger est passé come la dernière fois, le solvant étant désormais interdit, et que Monsanto a un genou à terre ou une image de marque très détériorée aujourd'hui du fait d'un comportement de bulldozer capitaliste, ou de panzer allemand déferlant à la frontière des vosges...
si vous dites A a un journaliste il est tres probable qu'il va dire B dans son article ou meme C
BREF entre ce que l'on dit et ce qu'il en sort il y a un monde
le mieux c'est de demander directement a ce gas la son avis ......
Invité- Invité
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Je peux te passer les coordonnées du médecin qui fait cette enquête, je l'ai eu au téléphone il y a un mois.
Les 100 000 agriculteurs suivis (cela s'appèle une cohorte) a été choisi dans des départements qui ont un registre du cancer.
D'après les premiers éléments les cancers du système respiratoire sont plus rare chez les agriculteurs. On ne parle pas des cancers des voies digestives.
Les 100 000 agriculteurs suivis (cela s'appèle une cohorte) a été choisi dans des départements qui ont un registre du cancer.
D'après les premiers éléments les cancers du système respiratoire sont plus rare chez les agriculteurs. On ne parle pas des cancers des voies digestives.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
C'est vrai que le gars à quand même été malade après avoir mis la tête dans le pulvé.....
Invité- Invité
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
Chamb a écrit:C'est vrai que le gars à quand même été malade après avoir mis la tête dans le pulvé.....
Ca, on en sais rien...
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
GL a écrit:Je peux te passer les coordonnées du médecin qui fait cette enquête, je l'ai eu au téléphone il y a un mois.
Les 100 000 agriculteurs suivis (cela s'appèle une cohorte) a été choisi dans des départements qui ont un registre du cancer.
D'après les premiers éléments les cancers du système respiratoire sont plus rare chez les agriculteurs. On ne parle pas des cancers des voies digestives.
Merci pour les renseignements!!!
pierraug- + membre techno +
- département : 85
Messages : 3787
Date d'inscription : 19/10/2009
Age : 38
à l'est de l'ouest
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
pierraug a écrit:Chamb a écrit:C'est vrai que le gars à quand même été malade après avoir mis la tête dans le pulvé.....
Ca, on en sais rien...
si ca c'est tres clair , c'est vrai que c'est un geste stupide mais qui ne fait pas de geste stupide dans sa vie
michel- + membre techno +
- département : 85
Messages : 5048
Date d'inscription : 19/09/2009
Age : 57
vendee
Re: Un céréalier charentais en procédure contre Monsanto
GL a écrit:Et la MSA qui va sortir une enquête épidémiologique qui démontre que les phytos utilisés depuis 60 ans ne sont pas dangereux, que les agriculteurs qui les ont utiliser sans précautions particulières vivent plus vieux que le reste de la population.
Prendre des risques fait parti de la vie, faut il encore que l'on en reçoive quelques intérêt, ce n'est plus le cas.
Imaginez que vous faite charger un camion de taurillons Salers par un fonctionnaire, il trouverait le risque trop important, pourtant les éleveurs le font.
oui c'est ce qu'on apelle "le salers de la peur "
michel- + membre techno +
- département : 85
Messages : 5048
Date d'inscription : 19/09/2009
Age : 57
vendee
Sujets similaires
» manif contre Monsanto
» il se défend contre son agresseur… qui tente de déposer plainte contre lui!
» un nouveau charentais
» il se défend contre son agresseur… qui tente de déposer plainte contre lui!
» un nouveau charentais
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum