L'impasse économique

En situation de "crise" économique, il est une arme que les politiciens aiment utiliser pour "relancer" la croissance: Baisser les taux d'intérêts.
L'objectif est qu'ainsi:
- il coûte moins cher d'investir puisqu'on peut s'endetter en profitant de taux très bas.
- Le déficit de l'Etat est plus supportable pour les finances publiques qui n'a que des intérêts faibles à rembourser.

L'inconvénient est évident: des taux très bas faussent l'analyse de l'investisseur. Ne risque-t-il pas d'y avoir des investissements trop hasardeux ?
Et puisque le coût de la dette est moins élevé, l'Etat (François Hollande) en profite pour... augmenter la dette et payer sa clientèle d'obligés: fonctionnaires, lobbies et financer sa politique de redistribution sociale.

Bien entendu, cela laisse un délai supplémentaire pour mettre à profit les réformes pour s'adapter à une mondialisation sans cesse grandissante.

Bref, le jack-pot ou la cagnotte... pour le moment.

Mais tout le monde, françois Hollande compris, sent bien que des intérêts négatifs enfreignent la logique élémentaire. Qui voudrait payer pour prêter ?
Et bien il se trouve que des banques y sont prêtent. Déjà en Belgique, pour exemple, il y a des prêts à taux négatifs pour l'immobilier. Mais n'est-ce pas la pilule à avaler en échange du sauvetage des banques dont tout le monde a découvert, ébahis, leur fragilité en 2008.

Nous sommes donc entrés depuis quelques années dans un univers bien étrange. En ce qui concerne la zone euro, une construction politique, il est évident que pour la France un euro fort sape sa compétitivité... mais cet euro, moins élevé que ne le serait le mark, favorise les exportations allemandes.

Sans l'euro, les Grecs n'auraient jamais roulé en Mercedes et les Français en BMW.

En résumé, les eurozonards dépensent de l'argent qu'ils n'ont pas gagné. Pourvu que ça dure...
Sauf que ça ne dure jamais. Les taux bas entraînent irrémédiablement une baisse de la productivité et in fine une baisse du pouvoir d'achat.
On le vérifie très bien en France: le niveau de vie y stagne depuis environ 5-10 ans.

Pour le moment, la croissance mondiale (les Brics, etc) ont pu pallier à l'affaissement de la demande. La croissance est à deux chiffres dans certains pays d'Asie, par exemple. Mais il arrivera bien un jour où ils sauront fabriquer les automobiles et les biens qu'ils nous achètent actuellement.
Ils pourront même nous les vendre comme les américains nous vendent aujourd'hui la technologie informatique. Qui n'a jamais surfé sur Google ou Amazon et jeté son Minitel à la poubelle ?

A ce moment-là il faudra espérer que le gouvernement franchouille nous ait laissé un peu de nos économies pour investir dans les pays créateurs des richesses futures et assurer nos retraites. Ce serait déjà ça. La suite on s'en fout, on est mort. Mais il n'en prend pas le chemin.
On pourra toujours se consoler, comme Merkel, avec les migrants pour relancer la consommation et l'investissement... intra-muros.
Déjà, en Europe, en trois ans, il y a autant de Palestiniens qui sont rentrés que de Juifs qui sont sortis. Ils se comptent par centaine de milliers.

Sachant que le Juif fait office du canari dans la mine...

C'est-à-dire que dans l'Histoire, les Juifs ont toujours été présent là où les économies étaient prospères... puisqu'ils sont souvent des financiers, des entrepreneurs...
Et quand ils quittaient, ça n'était jamais un très bon signe.





L'opinion d'un économiste (libéral classique)
De l’imbécilité foudroyante du Keynésianisme

Par Charles Gave

http://institutdeslibertes.org/de-limbecilite-foudroyante-du-keynesianisme/

propos très bien enroulé
et qui laisse perplexe

L'Angleterre au bord de la faillite est bien repartie en son temps après les réformes de Mme TATCHER, l'Allemagne aussi après les réformes d'un socialiste audacieux et courageux qui tenait la route, alors qu'elle a absorbé un pays en faillite. Tout le monde connait les réformes à engager d'urgence, même les glands qui nous gouvernent, mais ils sont prisonniers de leur idéologie du passé

mais ça marche plus, les taux bas, si ça marchait si bien, l'immobilier serait reparti, l'automobile se porterait mieux, même si c'est pas si mal que ça pour eux, mais quid de qui fait les marges, la france ou l'etranger?

j adore le coup du canari

«Quand les lampions de la fête mensongère auront fini de s’éteindre, une formidable colère secouera la France»

INFOCLEM a écrit:L'Angleterre au bord de la faillite est bien repartie en son temps après les réformes de Mme TATCHER, l'Allemagne aussi après les réformes d'un socialiste audacieux et courageux qui tenait la route, alors qu'elle a absorbé un pays en faillite. Tout le monde connait les réformes à engager d'urgence, même les glands qui nous gouvernent, mais ils sont prisonniers de leur idéologie du passé

exact
et surtout ,personne n'ose affronter la rue
ou tenter la moindre réforme ,sous peine de la noircir d'anti tout
la loi travail très peu de gens en conaisse le contenu
moi le premier
mais tout le monde est contre

on a laissé trop faire c'est tout

tout à fait
et quand celui qui osera revenir en arrière sera né,appelez moi....

c'est tout un ensemble de facteurs qu'on en arrive là 

la vie n'est faite que de droits et devoirs 

le problème c'est qu'on a oublié le devoir

hermine 22 a écrit:propos très bien enroulé
et qui laisse perplexe

C'est ma façon préférée de réfléchir, en usant de l'écrit je vois mieux les points les plus faibles.
En tous cas, vaste sujet: Je ne sais pas si l'analyse en est bonne.