Le moteur de recherche TradeMachines arrive en France

D’origine allemande, TradeMachines est un site internet de recherches de machines d’occasion. Sa version française est désormais en ligne.


Réunir sur une seule plateforme toutes les offres pour un même type de matériel : tel est le but des concepteurs de TradeMachines. L’objectif est d’éviter ainsi de jongler sur une multitude de sites. Dans ses grandes lignes, le moteur fonctionne un peu comme Google et redirige les acheteurs potentiels vers les sites de vente qui les intéressent. Le site web www.trademachines.fr se rémunère au coût par clic comme un moteur de recherche classique : les vendeurs paient en moyenne 0,30 € quand un potentiel acheteur est redirigé vers leur site de vente.


L’éventail des machines proposées est large : de la tronçonneuse aux moissonneuses-batteuses, en passant par les cultivateurs. Outre le type de machine, son pays de provenance, sa marque, son type de vente (achat simple ou enchère) ou encore son vendeur est sélectionné. Une barre de recherche libre est aussi proposée. Les résultats peuvent être classés par prix. D’autres catégories que l’agricole sont proposées, comme les matériels forestiers ou d’atelier.


« Nos objectifs pour 2016 sont de réussir à nous implanter durablement en France », explique Heico Koch, le président et fondateur de TradeMachines. « Un des facteurs clés de réussite est le nombre de machines disponible dans chaque pays. Aujourd’hui, il ne cesse de grandir en France, mais reste actuellement encore inférieur à 10 000. Ça va vite changer, comme le montre notre développement en Allemagne. Plus de 400 000 machines y sont disponibles et notre mission est donc de réussir à convaincre le plus de personnes que notre plateforme est viable et durable aussi ailleurs – et surtout en France. »


TradeMachines a été créé en Allemagne en 2013. En 2015, son chiffre d’affaires s’élevait à 750 000 €. L’entreprise espère le faire grimper à 1,6 million d’euros d’ici à la fin de 2016, notamment grâce au lancement des plateformes françaises, italiennes et russes

Les recherches semblent moins simples que sur agriaffaires.