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France: la fête est finie
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France: la fête est finie
Rappel du premier message :
Les réactions de nos dirigeants à la nouvelle étape de la crise, étape qui a débuté fin 2009 avec les doutes sur la solvabilité de la Grèce, sont absolument semblables aux réactions que peut avoir un petit enfant après avoir subi un choc ou fait une bêtise.
Au lieu d’affronter la réalité et de chercher une solution, l’enfant va :
1: Chercher un responsable autre que lui.
2: Se réfugier dans un monde imaginaire.
3: Occulter le problème en essayant de gagner un peu de temps pour que le problème disparaisse miraculeusement.
Le problème actuel de l’Europe (qui est aussi celui des USA) est le suivant, il a été expliqué à de nombreuses reprises ici :
- Nous avons vécu à crédit pendant des décennies au dessus de nos moyens, et notre niveau de vie artificiellement élevé est sans rapport avec celui qui devrait correspondre à notre niveau de production de richesses réelles.
- Le maintien de ce niveau de vie ne dépend à terme que du bon vouloir des générations futures et de nos créanciers étrangers, qui financent nos déficits.
- Nos créanciers étrangers étant également nos fournisseurs en énergie, matières premières et biens de consommation indispensables pour nous, nous sommes totalement dépendants de l’appréciation qu’ils se feront de notre solvabilité, appréciation qui fixera à terme la valeur de notre monnaie dans les échanges internationaux.
Quand on est débiteur de quelqu'un et en même temps dépendant de lui pour ses approvisionnements, le rapport de force n'est évidemment pas en faveur du débiteur, surtout si le créancier perd tout espoir de recouvrer sa créance.
Beaucoup semblent ignorer cette évidence.
Dans ce contexte, la seule solution valable à long terme consiste :
- A liquider l’excès de dette de façon ordonnée, ce qui suppose dans certains cas d’accepter des faillites encadrées (négociations avec les créanciers d’une réduction du montant de la créance en échange de toute garantie de remboursement de la part d'un état).
- A réduire de façon drastique le train de vie de nos états pour restaurer les équilibres budgétaires indispensables au maintien de la part de nos créanciers et fournisseurs d’un niveau de confiance suffisant dans notre monnaie.
- A réorienter nos économies vers la production de richesses réelles, en restaurant notre compétitivité via des mesures comme le revenu d’existence, associé à un marché du travail beaucoup plus flexible, qui abaisserait fortement le coût du travail, sans perte de revenu (hors conséquences directes de la crise) pour les salariés.
Mais bien entendu, au lieu d’affronter le problème en face, nos dirigeants préfèrent :
1: Rechercher des boucs émissaires.
Les boucs émissaires désignés sont ici :
- Les « spéculateurs » ou même les « marchés »
- Les agences de notation
- Les USA
- Les pays exportateurs
Il est tellement agréable d’essayer de se persuader et de faire croire à l’opinion que la crise actuelle est due à ces boucs émissaires : Il suffirait ainsi de supprimer les spéculateurs ou les agences de notation (pour les USA ce sera quand même plus difficile), pour tout arranger miraculeusement !
Le vrai problème (bulle de crédit et économie en survie artificielle dépendante du bon vouloirs de nos créanciers) sera toujours là, mais rêver est plus facile qu’agir.
2: Se réfugier dans un monde imaginaire.
Certaines solutions proposées ces derniers temps sont franchement amusantes par leur naïveté.
Nous pouvons relever ces perles par exemple :
A: Créer une agence de notation européenne (idée de Michel Barnier, reprise par des dirigeants de divers pays européens).
La note des certaines agences déplaît aux gouvernements notés ? Faisons donc en sorte que les gouvernements se notent eux-mêmes !
Allons jusqu’au bout de la logique, et fabriquons une agence contrôlée par l’état chargée de noter la qualité de la dette de l’état. Ainsi nous serons certains que la France gardera sa note AAA quoi qu’il arrive (on pourrait même inventer une notation AAAA ou AAAAA pour prouver au monde extérieur l'exceptionnelle solidité des finances de notre état).
Ensuite, on pourrait proposer aux candidats du baccalauréat de fixer eux-mêmes leur note.
B: Demander aux pays qui font des excédents commerciaux de revoir leur politique.
La Chine, l’Allemagne, le Japon et de nombreux autres pays réalisent des excédents commerciaux en échangeant des biens avec nous. Toute personne normalement constituée se dirait « il serait temps de nous remettre en cause pour retrouver une compétitivité suffisante face à eux ».
Mais non, pour le boomer-cigale de base, il suffirait de demander à ces pays de cesser de faire des excédents commerciaux.
Certains habitants de « l’île aux enfants » proposent même des dispositifs monétaires type « bancor » visant à pénaliser les pays « trop » exportateurs et ne semblent même pas douter un seul instant que les pays exportateurs les accepteront avec enthousiasme !
Le boomer ne doute en fait absolument de rien, il est convaincu d’être au centre de l’univers et persuadé que tout lui est dû. Il lui semble donc tout à fait naturel de demander aux pays exportateurs, qui produisent des richesses réelles, épargnent et travaillent, non seulement de financer gentiment son train de vie à crédit, mais aussi de faire en sorte que ces pays corrigent ensuite encore plus gentiment les déséquilibres provoqués par cette vie à crédit.
Nous attendrons la réaction amusée des pays exportateurs…
Par contre penser un seul instant que des pays exportateurs puissent accepter d'être pénalisés par une sorte d'"autorité monétaire mondiale" pour avoir "trop" exporté est d'une naïveté tout à fait stupéfiante.
C: Faire acheter la dette des états par la BCE.
Voilà une solution qui pourrait être expérimentée prochainement. C’est tellement simple : Un état dépense trop et ne trouve plus de prêteurs pour financer son train de vie ?
Qu’à cela ne tienne, il va demander à la BCE d’acheter ses dettes à un prix (taux) cadeau en lui fournissant tous les euros nécessaires et il n’y a plus de problème !
Et comme nous vivons sur une planète enchantée où tout le monde est beau, gentil et solidaire envers les boomers, les pays qui nous fournissent en pétrole, uranium, matières premières et biens de consommation divers vont continuer gentiment à nous donner indéfiniment tout ce dont nous avons besoin pour notre confort de consommateur en échange des euros imprimés en masse par la BCE.
Et des pays comme l’Allemagne seront enthousiastes à l’idée d’imprimer des euros pour les donner aux pays les plus dépensiers et les plus irresponsables et ne s’inquièteront pas un seul instant d’un risque d’effondrement de la valeur de l’euro.
Le monde de Casimir est merveilleux et si facile à vivre !
3: Occulter le problème en gagnant un peu de temps.
- Le fonds d’aide européen.
Ce dispositif « novateur » est financé entièrement par des emprunts des pays membres de l’Union Européenne, qui sont presque tous très endettés et en situation de déficit public très élevé. Donc les états dépensiers empruntent pour permettre aux états encore plus dépensiers d’emprunter plus.
En clair, il s’agit de creuser un trou pour en reboucher un autre (tout en creusant en même temps d’autres trous pour financer les innombrables déficits publics existants en parallèle). Cela s’appelle un « mécanisme de stabilisation de la zone euro » ...Vous avez bien lu !
Nous pourrions peut-être essayer cela sur les fondations des immeubles, en creusant de multiples trous pour stabiliser les grands édifices...
Ce fonds d'aide a quelques variantes : Budget et emprunt européen proposé par Jacques Attali par exemple...Comme si le fait d'associer un ensemble d'états surendettés allait donner à ce groupe d'état une solvabilité meilleure et une nouvelle capacité d'emprunt (sans compter qu'en période de crise, les forces sont centrifuges, et personne n'a envie de payer pour les autres) !
- La réduction des déficits sans rigueur
Dans notre monde enchanté, les déficits se réduiront tout seuls dans les années à venir, et sans effort important. Un débat surréaliste agite ainsi la classe politique française en ce moment :
L’état Grec est en quasi-faillite, d’autres états (Portugal, Irlande, Espagne et même Italie) inquiètent de plus en plus les marchés (en attendant le tour de l’Angleterre et de la France), et nous avons un gouvernement qui affiche l’objectif de régler le problème du déficit en 2020…
Et aussi un Président qui affirme que la rigueur est contre-productive (sans doute que la faillite d’un état serait plus « productive » ?), alors que l’opposition fait encore plus fort en accusant le gouvernement d’en faire trop en matière de rigueur !
Nous avons donc une maison qui commence à brûler, une équipe de pompiers qui affirme qu’il serait « contre-productif » d’ouvrir la lance à eau pour éteindre le feu (mais qu'il faudra quand même y penser dans dix ans si tout se passe bien), et une autre équipe concurrente qui accuse la première équipe d’utiliser en catimini cette lance à eau !
Il n’y a visiblement plus d’adultes à la tête de l’Europe, et tous nos dirigeants vivent pour l'instant dans le monde merveilleux de Casimir.
Loïc Abadie
Les réactions de nos dirigeants à la nouvelle étape de la crise, étape qui a débuté fin 2009 avec les doutes sur la solvabilité de la Grèce, sont absolument semblables aux réactions que peut avoir un petit enfant après avoir subi un choc ou fait une bêtise.
Au lieu d’affronter la réalité et de chercher une solution, l’enfant va :
1: Chercher un responsable autre que lui.
2: Se réfugier dans un monde imaginaire.
3: Occulter le problème en essayant de gagner un peu de temps pour que le problème disparaisse miraculeusement.
Le problème actuel de l’Europe (qui est aussi celui des USA) est le suivant, il a été expliqué à de nombreuses reprises ici :
- Nous avons vécu à crédit pendant des décennies au dessus de nos moyens, et notre niveau de vie artificiellement élevé est sans rapport avec celui qui devrait correspondre à notre niveau de production de richesses réelles.
- Le maintien de ce niveau de vie ne dépend à terme que du bon vouloir des générations futures et de nos créanciers étrangers, qui financent nos déficits.
- Nos créanciers étrangers étant également nos fournisseurs en énergie, matières premières et biens de consommation indispensables pour nous, nous sommes totalement dépendants de l’appréciation qu’ils se feront de notre solvabilité, appréciation qui fixera à terme la valeur de notre monnaie dans les échanges internationaux.
Quand on est débiteur de quelqu'un et en même temps dépendant de lui pour ses approvisionnements, le rapport de force n'est évidemment pas en faveur du débiteur, surtout si le créancier perd tout espoir de recouvrer sa créance.
Beaucoup semblent ignorer cette évidence.
Dans ce contexte, la seule solution valable à long terme consiste :
- A liquider l’excès de dette de façon ordonnée, ce qui suppose dans certains cas d’accepter des faillites encadrées (négociations avec les créanciers d’une réduction du montant de la créance en échange de toute garantie de remboursement de la part d'un état).
- A réduire de façon drastique le train de vie de nos états pour restaurer les équilibres budgétaires indispensables au maintien de la part de nos créanciers et fournisseurs d’un niveau de confiance suffisant dans notre monnaie.
- A réorienter nos économies vers la production de richesses réelles, en restaurant notre compétitivité via des mesures comme le revenu d’existence, associé à un marché du travail beaucoup plus flexible, qui abaisserait fortement le coût du travail, sans perte de revenu (hors conséquences directes de la crise) pour les salariés.
Mais bien entendu, au lieu d’affronter le problème en face, nos dirigeants préfèrent :
1: Rechercher des boucs émissaires.
Les boucs émissaires désignés sont ici :
- Les « spéculateurs » ou même les « marchés »
- Les agences de notation
- Les USA
- Les pays exportateurs
Il est tellement agréable d’essayer de se persuader et de faire croire à l’opinion que la crise actuelle est due à ces boucs émissaires : Il suffirait ainsi de supprimer les spéculateurs ou les agences de notation (pour les USA ce sera quand même plus difficile), pour tout arranger miraculeusement !
Le vrai problème (bulle de crédit et économie en survie artificielle dépendante du bon vouloirs de nos créanciers) sera toujours là, mais rêver est plus facile qu’agir.
2: Se réfugier dans un monde imaginaire.
Certaines solutions proposées ces derniers temps sont franchement amusantes par leur naïveté.
Nous pouvons relever ces perles par exemple :
A: Créer une agence de notation européenne (idée de Michel Barnier, reprise par des dirigeants de divers pays européens).
La note des certaines agences déplaît aux gouvernements notés ? Faisons donc en sorte que les gouvernements se notent eux-mêmes !
Allons jusqu’au bout de la logique, et fabriquons une agence contrôlée par l’état chargée de noter la qualité de la dette de l’état. Ainsi nous serons certains que la France gardera sa note AAA quoi qu’il arrive (on pourrait même inventer une notation AAAA ou AAAAA pour prouver au monde extérieur l'exceptionnelle solidité des finances de notre état).
Ensuite, on pourrait proposer aux candidats du baccalauréat de fixer eux-mêmes leur note.
B: Demander aux pays qui font des excédents commerciaux de revoir leur politique.
La Chine, l’Allemagne, le Japon et de nombreux autres pays réalisent des excédents commerciaux en échangeant des biens avec nous. Toute personne normalement constituée se dirait « il serait temps de nous remettre en cause pour retrouver une compétitivité suffisante face à eux ».
Mais non, pour le boomer-cigale de base, il suffirait de demander à ces pays de cesser de faire des excédents commerciaux.
Certains habitants de « l’île aux enfants » proposent même des dispositifs monétaires type « bancor » visant à pénaliser les pays « trop » exportateurs et ne semblent même pas douter un seul instant que les pays exportateurs les accepteront avec enthousiasme !
Le boomer ne doute en fait absolument de rien, il est convaincu d’être au centre de l’univers et persuadé que tout lui est dû. Il lui semble donc tout à fait naturel de demander aux pays exportateurs, qui produisent des richesses réelles, épargnent et travaillent, non seulement de financer gentiment son train de vie à crédit, mais aussi de faire en sorte que ces pays corrigent ensuite encore plus gentiment les déséquilibres provoqués par cette vie à crédit.
Nous attendrons la réaction amusée des pays exportateurs…
Par contre penser un seul instant que des pays exportateurs puissent accepter d'être pénalisés par une sorte d'"autorité monétaire mondiale" pour avoir "trop" exporté est d'une naïveté tout à fait stupéfiante.
C: Faire acheter la dette des états par la BCE.
Voilà une solution qui pourrait être expérimentée prochainement. C’est tellement simple : Un état dépense trop et ne trouve plus de prêteurs pour financer son train de vie ?
Qu’à cela ne tienne, il va demander à la BCE d’acheter ses dettes à un prix (taux) cadeau en lui fournissant tous les euros nécessaires et il n’y a plus de problème !
Et comme nous vivons sur une planète enchantée où tout le monde est beau, gentil et solidaire envers les boomers, les pays qui nous fournissent en pétrole, uranium, matières premières et biens de consommation divers vont continuer gentiment à nous donner indéfiniment tout ce dont nous avons besoin pour notre confort de consommateur en échange des euros imprimés en masse par la BCE.
Et des pays comme l’Allemagne seront enthousiastes à l’idée d’imprimer des euros pour les donner aux pays les plus dépensiers et les plus irresponsables et ne s’inquièteront pas un seul instant d’un risque d’effondrement de la valeur de l’euro.
Le monde de Casimir est merveilleux et si facile à vivre !
3: Occulter le problème en gagnant un peu de temps.
- Le fonds d’aide européen.
Ce dispositif « novateur » est financé entièrement par des emprunts des pays membres de l’Union Européenne, qui sont presque tous très endettés et en situation de déficit public très élevé. Donc les états dépensiers empruntent pour permettre aux états encore plus dépensiers d’emprunter plus.
En clair, il s’agit de creuser un trou pour en reboucher un autre (tout en creusant en même temps d’autres trous pour financer les innombrables déficits publics existants en parallèle). Cela s’appelle un « mécanisme de stabilisation de la zone euro » ...Vous avez bien lu !
Nous pourrions peut-être essayer cela sur les fondations des immeubles, en creusant de multiples trous pour stabiliser les grands édifices...
Ce fonds d'aide a quelques variantes : Budget et emprunt européen proposé par Jacques Attali par exemple...Comme si le fait d'associer un ensemble d'états surendettés allait donner à ce groupe d'état une solvabilité meilleure et une nouvelle capacité d'emprunt (sans compter qu'en période de crise, les forces sont centrifuges, et personne n'a envie de payer pour les autres) !
- La réduction des déficits sans rigueur
Dans notre monde enchanté, les déficits se réduiront tout seuls dans les années à venir, et sans effort important. Un débat surréaliste agite ainsi la classe politique française en ce moment :
L’état Grec est en quasi-faillite, d’autres états (Portugal, Irlande, Espagne et même Italie) inquiètent de plus en plus les marchés (en attendant le tour de l’Angleterre et de la France), et nous avons un gouvernement qui affiche l’objectif de régler le problème du déficit en 2020…
Et aussi un Président qui affirme que la rigueur est contre-productive (sans doute que la faillite d’un état serait plus « productive » ?), alors que l’opposition fait encore plus fort en accusant le gouvernement d’en faire trop en matière de rigueur !
Nous avons donc une maison qui commence à brûler, une équipe de pompiers qui affirme qu’il serait « contre-productif » d’ouvrir la lance à eau pour éteindre le feu (mais qu'il faudra quand même y penser dans dix ans si tout se passe bien), et une autre équipe concurrente qui accuse la première équipe d’utiliser en catimini cette lance à eau !
Il n’y a visiblement plus d’adultes à la tête de l’Europe, et tous nos dirigeants vivent pour l'instant dans le monde merveilleux de Casimir.
Loïc Abadie
Invité- Invité
Re: France: la fête est finie
Depuis que l’Insee publie quelques séries statistiques sur la longue période, il est enfin possible de faire quelques études intéressantes, comme par exemple celle-ci sur les conséquences d’une augmentation des dépenses publiques…
Ainsi, au 2° trimestre, les dépenses de consommation et les investissements des administrations publiques ont augmenté de 4,6 % par rapport au 4° trimestre 2011… ce qui a eu pour conséquence de faire baisser les dépenses de consommation et les investissements des ménages de 0,6 % et les investissements des entreprises non financières de 2,3 %.
C’est la démonstration parfaite de l’adage libéral bien connu : plus d’argent dans les caisses publiques, c’est moins d’argent dans les poches de la population et c’est moins d’investissements pour les entreprises (donc moins d’emplois à terme), et inversement.
Depuis l’après-guerre, jamais un tel phénomène n’a pris autant d’ampleur !
http://www.jpchevallier.com/
Ainsi, au 2° trimestre, les dépenses de consommation et les investissements des administrations publiques ont augmenté de 4,6 % par rapport au 4° trimestre 2011… ce qui a eu pour conséquence de faire baisser les dépenses de consommation et les investissements des ménages de 0,6 % et les investissements des entreprises non financières de 2,3 %.
C’est la démonstration parfaite de l’adage libéral bien connu : plus d’argent dans les caisses publiques, c’est moins d’argent dans les poches de la population et c’est moins d’investissements pour les entreprises (donc moins d’emplois à terme), et inversement.
Depuis l’après-guerre, jamais un tel phénomène n’a pris autant d’ampleur !
http://www.jpchevallier.com/
Invité- Invité
Re: France: la fête est finie
beaucoup de Français de base ont toujours du mal a comprendre que l'argent du publique viens effectivement de la poche du privé
tout ceux qui réclament du gratuit pour tout et n'importe quoi pensent encore que l'argent du publique se ramassent le matin sur le bord des routes
enfin ,après 10 h pour eux
tout ceux qui réclament du gratuit pour tout et n'importe quoi pensent encore que l'argent du publique se ramassent le matin sur le bord des routes
enfin ,après 10 h pour eux
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
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bretagne
Re: France: la fête est finie
Je sais pas si la fête est fini.... en tous cas elle commence bien!!!
Tourne-toi vers le soleil, l’ombre sera derrière toi.
(proverbe Maori)
alain- +Admin fromager+
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Haute-Savoie
Re: France: la fête est finie
Comme dit l'entraineur, il ne sait pas la réaction des gens dans les milieux "très reculés" (c'est lui qui le dit). Je suppose qu'il parle un peu de la campagne.
Par contre, qu'il se rassure, dans les milieux citadins, où tout cela devient lentement mais surement une nouvelle voie, il n'a pas à s'inquiéter. Le français s'adapte vite.
Par contre, qu'il se rassure, dans les milieux citadins, où tout cela devient lentement mais surement une nouvelle voie, il n'a pas à s'inquiéter. Le français s'adapte vite.
Invité- Invité
Re: France: la fête est finie
les milieux reculés
pourquoi pas chez les sauvages
encore un qui sorti de sa rue piétonne se trouve complètement paumé
pourquoi pas chez les sauvages
encore un qui sorti de sa rue piétonne se trouve complètement paumé
Dernière édition par hermine 22 le Dim 7 Sep - 20:48, édité 1 fois
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: France: la fête est finie
Elles jouent au voilé , nouveau sport qui a de l'avenir !
spontus- + membre techno +
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nord- est du finistère
Re: France: la fête est finie
Perspective négative : le verdict des agences est tombé. AA- pour la France dans les notations financières. Que fait le gouvernement : emprunter toujours plus…
Comme nous sommes financièrement très mal barrés, Valls et sa bande d’éclopés qui nous gouvernent réclament donc pour l’Europe 300 milliards d’euros d’investissement publics…
Quand ont voit le gonflement de la masse monétaire versus le PIB, on n’a de quoi s’interroger sur la santé mentale de nos dirigeants.
Pour amadouer les Zallemands, les socialistes français prétendent que cela leur donnera l’oxygène nécessaire pour les réformes structurelles qu’ils doivent accomplir.
Mais plus personne ne croit Valls et Macron le Jeune quand ils annoncent une réforme de l’indemnisation chômage… dans deux ans !
Angela Merkel et Wolfgang Schäuble sont d’accord pour répondre: c’est Schwarze Null !
Ils entendent par-là qu’ils rejettent catégoriquement cette politique keynésienne stupide réclamée depuis des décennies par la gauche qui prétend qu’en augmentant les dépenses publiques il serait possible de relancer la croissance, donc les emplois.
La meilleure solution, c’est de diminuer les dépenses de l’Etat à leur optimum de façon à ne pas augmenter les dettes publiques en présentant un budget de l’Etat excédentaire et surtout à laisser faire les marchés, c’est-à-dire mener une véritable politique libérale, ce que fait l’Allemagne.
Ça sent le Sapin.
Comme nous sommes financièrement très mal barrés, Valls et sa bande d’éclopés qui nous gouvernent réclament donc pour l’Europe 300 milliards d’euros d’investissement publics…
Quand ont voit le gonflement de la masse monétaire versus le PIB, on n’a de quoi s’interroger sur la santé mentale de nos dirigeants.
Pour amadouer les Zallemands, les socialistes français prétendent que cela leur donnera l’oxygène nécessaire pour les réformes structurelles qu’ils doivent accomplir.
Mais plus personne ne croit Valls et Macron le Jeune quand ils annoncent une réforme de l’indemnisation chômage… dans deux ans !
Angela Merkel et Wolfgang Schäuble sont d’accord pour répondre: c’est Schwarze Null !
Ils entendent par-là qu’ils rejettent catégoriquement cette politique keynésienne stupide réclamée depuis des décennies par la gauche qui prétend qu’en augmentant les dépenses publiques il serait possible de relancer la croissance, donc les emplois.
La meilleure solution, c’est de diminuer les dépenses de l’Etat à leur optimum de façon à ne pas augmenter les dettes publiques en présentant un budget de l’Etat excédentaire et surtout à laisser faire les marchés, c’est-à-dire mener une véritable politique libérale, ce que fait l’Allemagne.
Ça sent le Sapin.
Invité- Invité
Re: France: la fête est finie
ils s'en trouvent encore pour dire qu'en Allemagne
c'est pas terrible non plus
ou que l'ecotaxe la bas par exemple n'a jamais empéché les entreprises d'investir
sauf que la bas ,les caisses sociales sont pleines
et que les prélèvements obligatoire ne doivent pas etre du meme tonneau que les notres
alors chiche
on replante les machines a sous quand les caisses seront a nouveau remplie a raz bord en France
c'est pas terrible non plus
ou que l'ecotaxe la bas par exemple n'a jamais empéché les entreprises d'investir
sauf que la bas ,les caisses sociales sont pleines
et que les prélèvements obligatoire ne doivent pas etre du meme tonneau que les notres
alors chiche
on replante les machines a sous quand les caisses seront a nouveau remplie a raz bord en France
hermine 22- + membre techno +
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Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: France: la fête est finie
nos medias ne parlent même plus de la grèce, ilatlie, ou espagne, par contre les autres medias de l'europe doivent sacrement parler du 4eme pays à entrer en récession
en n'en parlant pas, nous somme désinformé, et dans la merde jusqu'au cou, et c'est peu dire
encore 2 ans 1/2
courage
en n'en parlant pas, nous somme désinformé, et dans la merde jusqu'au cou, et c'est peu dire
encore 2 ans 1/2
courage
dgé- schtroumpf grognon du forum
- Messages : 43700
Date d'inscription : 10/09/2009
000
Re: France: la fête est finie
Une collectivité, l'état encore moins, n'a pas vocation à faire du bénéfice, même si ça peut paraitre surprenant, par contre un budget équilibré avec des baisses de dépenses d'un côté et des recettes qui financent ces dépenses, ce serait plus logique.Béret vert a écrit:
- Spoiler:
Perspective négative : le verdict des agences est tombé. AA- pour la France dans les notations financières. Que fait le gouvernement : emprunter toujours plus…
Comme nous sommes financièrement très mal barrés, Valls et sa bande d’éclopés qui nous gouvernent réclament donc pour l’Europe 300 milliards d’euros d’investissement publics…
Quand ont voit le gonflement de la masse monétaire versus le PIB, on n’a de quoi s’interroger sur la santé mentale de nos dirigeants.
Pour amadouer les Zallemands, les socialistes français prétendent que cela leur donnera l’oxygène nécessaire pour les réformes structurelles qu’ils doivent accomplir.
Mais plus personne ne croit Valls et Macron le Jeune quand ils annoncent une réforme de l’indemnisation chômage… dans deux ans !
Angela Merkel et Wolfgang Schäuble sont d’accord pour répondre: c’est Schwarze Null !
Ils entendent par-là qu’ils rejettent catégoriquement cette politique keynésienne stupide réclamée depuis des décennies par la gauche qui prétend qu’en augmentant les dépenses publiques il serait possible de relancer la croissance, donc les emplois.
La meilleure solution, c’est de diminuer les dépenses de l’Etat à leur optimum de façon à ne pas augmenter les dettes publiqueset surtout à laisser faire les marchés, c’est-à-dire mener une véritable politique libérale, ce que fait l’Allemagne.en présentant un budget de l’Etat excédentaire
Ça sent le Sapin.
Invité- Invité
Re: France: la fête est finie
eh bien faut anticiper le remboursement du capital, c'est pas compliqué quand même, à si, pour un elu, impossible de revenir en positif sur un budget voté
dgé- schtroumpf grognon du forum
- Messages : 43700
Date d'inscription : 10/09/2009
000
Re: France: la fête est finie
Bercy a décidé de fermer les agences de Sécurité Sociale en Seine-Saint-Denis! "Ce nouveau "maillage territorial" (18 des 33 points d’accueil vont être fermés) décidé par la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM 93) permettra de «prendre en compte les situations les plus complexes sur rendez-vous» tout en recentrant «son offre libre-service» via Internet et des bornes automatiques ... En Seine-Saint-Denis, où travaillent 1.500 agents, les bénéficiaires (1,5 million d’assurés sociaux) sont confrontés à des files d’attente interminables et des fermetures inopinées des centres de Sécurité sociale, sans compter les problèmes de sécurité que peuvent rencontrer les agents". VOus avez apprécié leur verbiage positif pour expliquer comment les assurés auront 2 heures de files d'attente en plus!!!
Pierre Jovanovic sur son blog
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Invité- Invité
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