Stéphane Travert, nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation

Rappel du premier message :

Les premiers renseignements que j'ai pu récolter sur lui :

http://www.wikiagri.fr/articles/stephane-travert-ministre-de-lagriculture-et-de-lalimentation-grand-connaisseur-des-dossiers-agricoles/14506

Antoine Jeandey WikiAgri a écrit:Pour info, ma vision sur cet épisode "néonicotinoides" :

http://www.wikiagri.fr/articles/pesticides-et-abeilles-un-sujet-polemique-mais-de-quoi-parle-t-on-au-juste-/14554

bon article !

Oui bel article, dommage qu'on ait pas ce genre d' informations sur BFM, en même temps pas un seul agri sur les plateaux de télé pour soutenir notre pauvre ministre de l'agriculture (pour une fois qu'il parlait dans le bon sens)alors qu'on est les premiers concernés par ces mesures!

Bel article.
Juste une précision concernant les traitements aériens.
Il est écrit qu'un traitement aérien est 10 à 20x plus rapide qu'un traitement au sol.
C'est peut-être le cas en viti ou arbo, mais je connais les chiffres en pyrale.
Un hélico fait 350-450 ha/jour .
Avec un bon pulvé, en parcellaire identique, il est possible d'en faire la moitié.
Donc , on est seulement à 2x plus.

pour les merdias , les premiers concernés sont les consommateurs !! principe de précaution !

par pur principe de precaution, est ce que les molecules pour les animaux de compagnie sont concernés???

michael62 a écrit:Oui bel article, dommage qu'on ait pas ce genre d' informations sur BFM, en même temps pas un seul agri sur les plateaux de télé pour soutenir notre pauvre ministre de l'agriculture (pour une fois qu'il parlait dans le bon sens)alors qu'on est les premiers concernés par ces mesures!

+1 avec macron on nous a promis du pragmatisme et bien finalement c est toujours la même chose l idéologie avant tout

Syngenta qui annonce 100 millions d'euros de pertes de productions par quintaux, ça fait combien de perte de chiffre d'affaire pour lui... le plus grand perdant dans l'affaire est-il vraiment le paysan

Vaut-il mieux utiliser du cruiser ou de l'imprimo pour assurer une protection insecticide pour les betteraves sucrières ou effectuer deux traitements aériens? NB: je n'ai pas encore vu d'abeilles butiner sur des betteraves sucrières...

LE MIEUX c'est d'arrêter les betteraves c'est mieux pour tes sols ,mieux pour les insectes ,mieux pour la planète bref a 26 euros tonnes vaut mieux limiter les pertes

il me semble qu'il vient de subir sa première gifle, Hulot refuse le retour à la norme européenne pour le glypho, (restons français pour laver plus blanc que blanc), et le 1er sinistre aurait dit amen.

bill45 a écrit:LE MIEUX c'est d'arrêter les betteraves c'est mieux pour tes sols ,mieux pour les insectes ,mieux pour la planète bref a 26 euros tonnes vaut mieux limiter les pertes

bientot la betterave ce sera minimum 1000 Ha haut rendement, pour faire le methanol / ethanol carburant,
le bon prix sera 15 € / t pour être concurrentiel avec le pétrole, la pulpe sera valorisée biogaz avant séchage pour alimentation, rien de perdu mais investissement lourd, pas pour les petits agris.
Retour sur investissement environ 10 ans, idem une carrière ou une société de TP, à noter qu'une forge ou une fonderie il fallait 20 ans.

L'avenir nous dira si nous avons enfin un bon ministre!

Le Rebelle a écrit:L'avenir nous dira si nous avons enfin un bon ministre!

miterrand y avait placé sa petite amie
ce n'est pas le cas avec le dernier nommé
c'est déja rassurant

P‌etit récapitulatif pour communiquer simplement
le big data , l'algorythme arrive ,avec tout cela, la robotisation. Qui va financer? ,car les agriculteurs sont à sec et donc incapables de suivre une évolution qui de toute façon se fera .Tout ceci sont de nouvelles charges pour nos exploitations ."ils " ne savent plus comment se débarraser de nous ? Les déclarations faites que le foncier agricole est à tout le monde et que l'agriculteur travaille dessus qu'une partie de sa vie, sont dangereuse et je reproche à la conf ce genre de position. Doucement la restructuration agricole se fait en dépouillants ses acteurs de leurs biens...... .nous avons en Europe, pourtant les moyens de réorganiser nos productions .Importer 15 millions de t de maïs a l'ukraine et produire du blé bêtement en dessous du coût prodution pour exporter aux pays tiers n'est plus tenable Et de plus, c'est le prix de ces exports qui fabriquent le court du blé pour l'utilisation en France Importer du soja, de l'huile de palme , etc..;Mais pourquoi bons sang favoriser des exportateurs qui gagnent sur les deux tableaux .c'est la dessus que les politiques doivent se pencher........La France représente 22% de la productions de céréales principalement du blé vendu en dessous du coût de production.Les autres Pays d'Europe sont un peu mieux organisé que nous sur ce point..........cette à L'Europe de gérer, elle a été créé pour cela ! C'est sur ces sujets que les protecteurs de l'environnement devraient s'investires ....

La betterave c'est comme le reste. Le mirage betteravier ...on fait investire les agriculteurs ,une fois endettés il continuent de produire à perte pour faire face aux charges.Pour cela on organisent une surproduction de sucre avec des batiments pour stocker et effondrer le court qui implique que les betteraves ne seront plus payées à leurs justes prix.C'est pourtant simple !!!

laurent 45 a écrit:La betterave c'est comme le reste. Le mirage betteravier ...on fait investire les agriculteurs ,une fois endettés il continuent de produire à perte pour faire face aux charges.Pour cela on organisent une surproduction de sucre avec des batiments pour stocker et effondrer le court qui implique que les betteraves ne seront plus payées à leurs justes prix.C'est pourtant simple !!!

franchement ils seraient bien bete de ne pas en profiter et de ne pas reproduire les modeles qui ont fait la fortune de desormais grands groupes , ca marche en agriculture depuis des decennies

J'ai trouvé ça, entre pilier I et pilier II j'ai pas tout compris.
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Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a tranché. « Impasse financière » oblige, la répartition des aides agricoles issues de la politique agricole commune est très loin de ce qui était attendu.
Le ministère de l’Agriculture a confirmé, hier, un changement de répartition des aides européennes de la Politique agricole commune (Pac) : 4,2 % des montants des crédits du « pilier I » (principalement les céréaliers) sont transférés vers le « pilier II ».
Malgré ce geste envers les petites exploitations, l’installation des jeunes agriculteurs et le développement du bio reste néanmoins très en dessous de ce qui était espéré, jusqu’à 15 %, comme l’Union européenne l’autorise. Notamment par les agriculteurs bios (Fnab) qui réclamaient un « vrai choix » en faveur de la transition agricole et environnementale.
Trahison gouvernementale
Le ministre Stéphane Travert a indiqué s’être retrouvé devant « une impasse financière de 853 millions d’euros ». Ces besoins résultent d’une conjonction de facteurs a expliqué, hier, le ministère, qui évoque « l’extension du périmètre des bénéficiaires de l’indemnité compensatoire de handicap naturel », ainsi que la « montée en puissance » du bio.
De plus, le ministère a annoncé le maintien à 10 % du « paiement redistributif ». Beaucoup réclamaient que cette majoration (actuellement de 50 €/ha) passe à 75 €, voire à 100 €, bénéficiant ainsi aux plus petites exploitations. Ce maintien au montant actuel peut être interprété comme un geste à l’égard des céréaliers, vent debout contre cette réforme, de même que la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (Fnsea).
Du côté du bio, qui craint de se voir « sacrifié », la déception est « vive ». À la Confédération paysanne, on parle même de « trahison gouvernementale ». Le gouvernement a fait le choix « de léser » la grande majorité des paysans au bénéfice d’une minorité : « Les promesses de campagne » sont « enterrées par les lobbies ».
Voilà qui augure assez mal des États généraux de l’alimentation, reportés à fin août.

pilier I = premier pilier = DPB
pilier II = second pilier = bio, MAEC et surprime aux 52 premiers ha

On prend bien soin d'éviter de préciser l'impact de ce transfert pilier I==> pilier II sur la convergence des DPB. La dégringolade serait elle plus rapide que prévue?

Les ateliers laitiers moyens "intensifs" (qui ont eu des DPB élevés à l'ha du fait de leur petite surface et de la présence d'un atelier d'engraissement de bovins males) vont se faire rogner un peu plus leur DPB, sans en voir une compensation (ou très partielle) avec la surprime des 52 1ers ha.

je me demandais comment est geré ce pays?
tu fais des budgets ou dans la realité rien n'est financé

vu le montant des prelevements , ou passe le pognon ?
combien coute la gestion administrative de l'agriculture ? on simplifierait avec bon sens ont trouverait une source de financeement

Bulbi a écrit:pilier I = premier pilier = DPB
pilier II = second pilier = bio, MAEC et surprime aux 52 premiers ha

On prend bien soin d'éviter de préciser l'impact de ce transfert pilier I==> pilier II sur la convergence des DPB. La dégringolade serait elle plus rapide que prévue?

Les ateliers laitiers moyens "intensifs" (qui ont eu des DPB élevés à l'ha du fait de leur petite surface et de la présence d'un atelier d'engraissement de bovins males) vont se faire rogner un peu plus leur DPB, sans en voir une compensation (ou très partielle) avec la surprime des 52 1ers ha.

un peu plus ???

c'est pas un peu plus c'est totalement !!!!

en moins de 10ans chez moi

-30% de PAC au total

pour +30% de surface exploitée ....

je vous laisse faire le calcul a périmetre constant ce que ca donne .... en gros 40% de perdu