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Charbon pas mort
+4
mic mac
GL
hermine 22
EtienneCH4
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Charbon pas mort
Comment les écolos européens et notre équipe de bras cassés vont intégrer cette surproduction de CO2 fossile dans leurs projets d'énergie soft,
et les polonais sont pas les seuls à revenir au charbon,
coucou la hulotte, comment ça va sur le nuage ??
<<
AFP parue le 04 avr. 2018 à 19h58
Un consortium formé de GE Power et Alstom (*) a été choisi mercredi pour la construction d'une centrale à charbon sur le site d'Ostroleka en Pologne, pour un coût de plus de 6 milliards de zlotys (1,4 milliard d'euros), a annoncé le groupe Energa, copropriétaire d'Ostroleka.
(info perso : GE Power = ex Alstom France spécialisé en chaudière à charbon, Alstom = ce qui reste de Alstom spécialisé en turbines vapeur)
La signature d'un accord formel sur la construction de cette centrale de 1 000 MW est subordonnée à l'aval des instances statutaires des investisseurs, selon un communiqué publié sur le site d'Energa.
La construction de cette centrale à Ostroleka, une ville du nord-est de la Pologne, située aux portes de la région des lacs et forêts de Mazurie, est un projet commun des groupes énergétiques Enea et Energa, contrôlés par le Trésor d'Etat polonais. Selon des annonces antérieures, la centrale utilisera 3 millions de tonnes de charbon par an provenant des mines de Silésie (sud).
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
et les polonais sont pas les seuls à revenir au charbon,
coucou la hulotte, comment ça va sur le nuage ??
<<
AFP parue le 04 avr. 2018 à 19h58
Un consortium formé de GE Power et Alstom (*) a été choisi mercredi pour la construction d'une centrale à charbon sur le site d'Ostroleka en Pologne, pour un coût de plus de 6 milliards de zlotys (1,4 milliard d'euros), a annoncé le groupe Energa, copropriétaire d'Ostroleka.
(info perso : GE Power = ex Alstom France spécialisé en chaudière à charbon, Alstom = ce qui reste de Alstom spécialisé en turbines vapeur)
La signature d'un accord formel sur la construction de cette centrale de 1 000 MW est subordonnée à l'aval des instances statutaires des investisseurs, selon un communiqué publié sur le site d'Energa.
La construction de cette centrale à Ostroleka, une ville du nord-est de la Pologne, située aux portes de la région des lacs et forêts de Mazurie, est un projet commun des groupes énergétiques Enea et Energa, contrôlés par le Trésor d'Etat polonais. Selon des annonces antérieures, la centrale utilisera 3 millions de tonnes de charbon par an provenant des mines de Silésie (sud).
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EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: Charbon pas mort
c'est grace au charbon qu'est extrait l'uranium au niger
et que google, fb et cie tourne du feu de dieu aux us
et que google, fb et cie tourne du feu de dieu aux us
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: Charbon pas mort
hermine 22 a écrit:c'est grace au charbon qu'est extrait l'uranium au niger
et que google, fb et cie tourne du feu de dieu aux us
Et quand j'envoie un message Facebook à mon voisin, il traverse deux fois l'Atlantique avant d'arriver chez lui.
L'énergie qu'il faut pour pousser ces informations est considérable pourtant les profits engranger par ces nouveaux riches évitent de se poser des questions sur une autre organisation de système.
La fonction "traced" dans la barre de commande donne l'itinéraire de vos communications.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Charbon pas mort
pendant que les homos européens se masturbent ensemble sur le réchauffemen tclimatique, le reste du monde continue à avancer,
info du 12 mai,
Une hausse de 2,9% de la consommation mondiale, un mix énergétique à 85% « fossile »
La consommation mondiale d’énergie primaire a augmenté de 2,9% en 2018 (avoisinant 13 865 Mtep l’an dernier), soit quasiment le double de la croissance annuelle moyenne de la demande au cours de la dernière décennie (+ 1,5%/an). Aux États-Unis, la consommation énergétique a même connu sa plus forte croissance des trente dernières années (+ 3,5%). Cette hausse est entre autres liée à la progression du PIB mondial mais aussi à « un nombre inhabituellement élevé de jours chauds et froids dans les principales zones de consommation » (en particulier aux États-Unis, en Chine et en Russie), augmentant ainsi les besoins de refroidissement et de chauffage.
Les consommations de « toutes les sources d’énergie ont augmenté plus vite que leur croissance moyenne des 10 dernières années, à l’exception des énergies renouvelables », précise BP. En 2018, le monde a en particulier consommé 5,3% de plus de gaz naturel qu’en 2017 (et 1,4% de plus de charbon dont la combustion s'accompagne de très fortes émissions de CO2).
Au total, les énergies fossiles ont compté pour 84,7% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2018 selon les dernières données de BP (contre 85,2% en 2017 et 85,5% en 2016). Le pétrole reste la principale source d’énergie du mix énergétique mondial (33,6%), devant le charbon (27,2%) et le gaz naturel (23,9%). Les émissions mondiales de CO2 liées à la consommation d’énergie ont pour leur part augmenté de 2% en 2018 (après avoir déjà augmenté de 1,6% en 2017), en totale contradiction avec les objectifs annoncés lors de la COP21 fin 2015.
info du 12 mai,
Une hausse de 2,9% de la consommation mondiale, un mix énergétique à 85% « fossile »
La consommation mondiale d’énergie primaire a augmenté de 2,9% en 2018 (avoisinant 13 865 Mtep l’an dernier), soit quasiment le double de la croissance annuelle moyenne de la demande au cours de la dernière décennie (+ 1,5%/an). Aux États-Unis, la consommation énergétique a même connu sa plus forte croissance des trente dernières années (+ 3,5%). Cette hausse est entre autres liée à la progression du PIB mondial mais aussi à « un nombre inhabituellement élevé de jours chauds et froids dans les principales zones de consommation » (en particulier aux États-Unis, en Chine et en Russie), augmentant ainsi les besoins de refroidissement et de chauffage.
Les consommations de « toutes les sources d’énergie ont augmenté plus vite que leur croissance moyenne des 10 dernières années, à l’exception des énergies renouvelables », précise BP. En 2018, le monde a en particulier consommé 5,3% de plus de gaz naturel qu’en 2017 (et 1,4% de plus de charbon dont la combustion s'accompagne de très fortes émissions de CO2).
Au total, les énergies fossiles ont compté pour 84,7% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2018 selon les dernières données de BP (contre 85,2% en 2017 et 85,5% en 2016). Le pétrole reste la principale source d’énergie du mix énergétique mondial (33,6%), devant le charbon (27,2%) et le gaz naturel (23,9%). Les émissions mondiales de CO2 liées à la consommation d’énergie ont pour leur part augmenté de 2% en 2018 (après avoir déjà augmenté de 1,6% en 2017), en totale contradiction avec les objectifs annoncés lors de la COP21 fin 2015.
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: Charbon pas mort
on va planter des arbres pour compenser
mic mac- + membre techno +
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flandre
Re: Charbon pas mort
Quand on lit le message précédant le tien, on touche du doigt la masturbation ambiante concernant le changement climatique et pourtant c'est signé par un paysan qui devrait avoir les pieds sur terre ............................. théoriquement .EtienneCH4 a écrit:pendant que les homos européens se masturbent ensemble sur le réchauffemen tclimatique, le reste du monde continue à avancer,
info du 12 mai,
- Spoiler:
Une hausse de 2,9% de la consommation mondiale, un mix énergétique à 85% « fossile »
La consommation mondiale d’énergie primaire a augmenté de 2,9% en 2018 (avoisinant 13 865 Mtep l’an dernier), soit quasiment le double de la croissance annuelle moyenne de la demande au cours de la dernière décennie (+ 1,5%/an). Aux États-Unis, la consommation énergétique a même connu sa plus forte croissance des trente dernières années (+ 3,5%). Cette hausse est entre autres liée à la progression du PIB mondial mais aussi à « un nombre inhabituellement élevé de jours chauds et froids dans les principales zones de consommation » (en particulier aux États-Unis, en Chine et en Russie), augmentant ainsi les besoins de refroidissement et de chauffage.
Les consommations de « toutes les sources d’énergie ont augmenté plus vite que leur croissance moyenne des 10 dernières années, à l’exception des énergies renouvelables », précise BP. En 2018, le monde a en particulier consommé 5,3% de plus de gaz naturel qu’en 2017 (et 1,4% de plus de charbon dont la combustion s'accompagne de très fortes émissions de CO2).
Au total, les énergies fossiles ont compté pour 84,7% de la consommation mondiale d’énergie primaire en 2018 selon les dernières données de BP (contre 85,2% en 2017 et 85,5% en 2016). Le pétrole reste la principale source d’énergie du mix énergétique mondial (33,6%), devant le charbon (27,2%) et le gaz naturel (23,9%). Les émissions mondiales de CO2 liées à la consommation d’énergie ont pour leur part augmenté de 2% en 2018 (après avoir déjà augmenté de 1,6% en 2017), en totale contradiction avec les objectifs annoncés lors de la COP21 fin 2015.
Invité- Invité
Re: Charbon pas mort
dernieres nouvelles :
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2018 a « encore été une bonne année pour l’industrie du charbon », la consommation mondiale de ce combustible ayant augmenté de 0,7% l’an dernier. Bien que montré du doigt en raison des émissions très élevées de gaz à effet de serre associées à sa combustion, le charbon compte encore pour 26% de la consommation d’énergie primaire dans le monde (ce qui en fait la 2e source d’énergie après le pétrole) et pour 38% de la production globale d’électricité (ce qui en fait la 1re source d’électricité).
Dans cette étude en anglais publiée le 27 juin par le Centre Énergie de l’Ifri, Sylvie Cornot-Gandolphe(1) présente les différentes dynamiques des marchés mondiaux du charbon : Chine, Inde, États-Unis, Europe, Japon et Corée du Sud, Asie du Sud-Est, etc. Si un « morne avenir » est promis à cette énergie fossile, Sylvie Cornot-Gandolphe rappelle qu’il existe « deux mondes » aux visions bien différentes vis-à-vis de ce combustible.
Pour les économies asiatiques (mais aussi en Afrique), le charbon « bon marché » est encore vu comme « une solution économique et sûre » pour assurer un développement économique et social (la consommation en Inde a augmenté de 8% en 2018, ce pays étant le 2e consommateur mondial après la Chine). Au total, l’Asie compte actuellement pour les trois quarts de la demande mondiale de charbon (contre 47% en 2000).
En Europe, le charbon connaît en revanche un « déclin structurel » (avec toutefois de fortes résistances dans certains pays, Pologne en tête). Aux États-Unis, la production de charbon a chuté de 2,7% en 2018 (arrêt de 13 GW de centrales à charbon l’an dernier) et la demande « continue de reculer » malgré les efforts de Donald Trump pour soutenir la filière : retrait de l’accord de Paris, suppression du Clean Power Plan auquel se substitue un Affordable Clean Energy Plan qui permet de soutenir le parc de centrales à charbon en service (en améliorant leur efficacité énergétique), etc.
À court terme, la demande de charbon pourrait ainsi rester « stable » selon les analyses actuelles (notamment de l’AIE), la forte croissance en Inde et en Asie du Sud-Est étant compensée par les déclins en Europe et en Amérique du Nord. Pour rappel, les centrales à charbon comptent pourtant pour près de 30% des émissions mondiales de CO2 (avec des émissions ayant dépassé 10 Gt pour la première fois en 2018) et sont à ce titre « la cible principale des politiques climatiques ».
Le parc mondial de centrales à charbon « pourrait décliner à partir de 2022 » Il est toutefois rappelé que la moitié de ce parc actuel a été construit au cours des 13 dernières années et que la plupart des centrales récentes pourraient encore être en service en 2050 en l’absence de changement de politiques énergétiques. Pour rappel, le scénario Sustainable Development de l’AIE - jugé compatible avec les objectifs de l’accord de Paris - prévoit une baisse de 80% de la production électrique à partir du charbon d’ici à 2040 (ce combustible compterait pour 5% du mix électrique mondial à cet horizon, la majorité des centrales alors encore en service seraient équipées de systèmes de capture, d’utilisation et de stockage du CO2).
La consommation mondiale de charbon a atteint 3 778 Mtep en 2018. Elle avait atteint un pic de 3 927 Mtep en 2014 (Connaissance des Énergies, d'après AIE).
<<
- Source : Ifri
- 02 juillet 2019
2018 a « encore été une bonne année pour l’industrie du charbon », la consommation mondiale de ce combustible ayant augmenté de 0,7% l’an dernier. Bien que montré du doigt en raison des émissions très élevées de gaz à effet de serre associées à sa combustion, le charbon compte encore pour 26% de la consommation d’énergie primaire dans le monde (ce qui en fait la 2e source d’énergie après le pétrole) et pour 38% de la production globale d’électricité (ce qui en fait la 1re source d’électricité).
Dans cette étude en anglais publiée le 27 juin par le Centre Énergie de l’Ifri, Sylvie Cornot-Gandolphe(1) présente les différentes dynamiques des marchés mondiaux du charbon : Chine, Inde, États-Unis, Europe, Japon et Corée du Sud, Asie du Sud-Est, etc. Si un « morne avenir » est promis à cette énergie fossile, Sylvie Cornot-Gandolphe rappelle qu’il existe « deux mondes » aux visions bien différentes vis-à-vis de ce combustible.
Pour les économies asiatiques (mais aussi en Afrique), le charbon « bon marché » est encore vu comme « une solution économique et sûre » pour assurer un développement économique et social (la consommation en Inde a augmenté de 8% en 2018, ce pays étant le 2e consommateur mondial après la Chine). Au total, l’Asie compte actuellement pour les trois quarts de la demande mondiale de charbon (contre 47% en 2000).
En Europe, le charbon connaît en revanche un « déclin structurel » (avec toutefois de fortes résistances dans certains pays, Pologne en tête). Aux États-Unis, la production de charbon a chuté de 2,7% en 2018 (arrêt de 13 GW de centrales à charbon l’an dernier) et la demande « continue de reculer » malgré les efforts de Donald Trump pour soutenir la filière : retrait de l’accord de Paris, suppression du Clean Power Plan auquel se substitue un Affordable Clean Energy Plan qui permet de soutenir le parc de centrales à charbon en service (en améliorant leur efficacité énergétique), etc.
À court terme, la demande de charbon pourrait ainsi rester « stable » selon les analyses actuelles (notamment de l’AIE), la forte croissance en Inde et en Asie du Sud-Est étant compensée par les déclins en Europe et en Amérique du Nord. Pour rappel, les centrales à charbon comptent pourtant pour près de 30% des émissions mondiales de CO2 (avec des émissions ayant dépassé 10 Gt pour la première fois en 2018) et sont à ce titre « la cible principale des politiques climatiques ».
Le parc mondial de centrales à charbon « pourrait décliner à partir de 2022 » Il est toutefois rappelé que la moitié de ce parc actuel a été construit au cours des 13 dernières années et que la plupart des centrales récentes pourraient encore être en service en 2050 en l’absence de changement de politiques énergétiques. Pour rappel, le scénario Sustainable Development de l’AIE - jugé compatible avec les objectifs de l’accord de Paris - prévoit une baisse de 80% de la production électrique à partir du charbon d’ici à 2040 (ce combustible compterait pour 5% du mix électrique mondial à cet horizon, la majorité des centrales alors encore en service seraient équipées de systèmes de capture, d’utilisation et de stockage du CO2).
La consommation mondiale de charbon a atteint 3 778 Mtep en 2018. Elle avait atteint un pic de 3 927 Mtep en 2014 (Connaissance des Énergies, d'après AIE).
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: Charbon pas mort
bin voila, après avoir supporté 3 ans de crise et la fermeture d'un tas d'ateliers à cause de la réduction de l'énergie charbon,
les chinois claquent la porte des petits cons européeens et s’occupent de leurs affaires, idem Trump,
en lisant, vous comprendrez que ce n'est pas le gouvernement central de Pekin, mais les gouverneurs de province qui relancent chacun leur système économique, idem que nos départements,
je vois bien le préfet du 59 ou du 62 ré ouvrir les mines et relancer la construction des centrales à charbon, idem la Pologne, c'est beau d'avoir encore la possibilité de rêver en France, !!!
les chinois claquent la porte des petits cons européeens et s’occupent de leurs affaires, idem Trump,
en lisant, vous comprendrez que ce n'est pas le gouvernement central de Pekin, mais les gouverneurs de province qui relancent chacun leur système économique, idem que nos départements,
je vois bien le préfet du 59 ou du 62 ré ouvrir les mines et relancer la construction des centrales à charbon, idem la Pologne, c'est beau d'avoir encore la possibilité de rêver en France, !!!
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: Charbon pas mort
ça y est, on y arrive, retour a la case départ,
« On déterre un cadavre » : en Moselle, la centrale à charbon de Saint-Avold prépare son redémarrage
AFP
Dans un des gigantesques broyeurs de la centrale électrique de Saint-Avold (Moselle), un ouvrier est en plein travaux de soudure, quand dehors des camions déchargent leurs cargaisons de charbon: l'activité bat son plein avant le redémarrage début octobre d'une des dernières centrales à charbon de France.
Le silence et la fraîcheur règnent encore au milieu de la lourde machinerie inaugurée en 1981. Seul résonne le bruit des travaux de réparation qui ont débuté cet été et se termineront fin septembre. Coût de l'opération: 10 millions d'euros. Quelque 200 salariés d'entreprises sous-traitantes ont été embauchés pour l'occasion, précise Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie, propriétaire de la centrale.
"Une grande révision" des machines est indispensable pour "redémarrer en toute sécurité" et éviter tout incident technique cet hiver, explique Sylvain Mergen, chef de quart de 55 ans, depuis la salle des commandes.
Lui devait partir à la retraite cette année et a accepté de revenir, comme 67 autres salariés "contents d'être là", selon cet ancien mineur employé de la centrale depuis 1997. Au total, 68 salariés sur les 69 que comptaient le site le 31 mars dernier sont revenus.
A la retraite depuis ses 54 ans, Denis Maury, 60 ans, avait lui déjà accepté de reprendre son poste de rondier l'hiver dernier. De retour depuis fin août, il effectue des rondes régulières pour vérifier que la machine fonctionne sans problème.
Main à la poche
S'il se sentait en capacité de reprendre son travail "après six ans de vacances". Il ne le cache pas, la généreuse prime de 5.800 euros bruts par mois proposée aux salariés pour l'hiver 2022/2023 a aussi pesé dans la balance.
"Pour inciter les gens à revenir, il faut mettre la main à la poche", confirme Camille Jaffrelo. "Nous avons augmenté les salaires et donné un certain nombre de primes qui doublent la rémunération de nos salariés."
"C'est un partage du gâteau qui nous paraît équitable", salue Jean-Pierre Damm, élu au CSE de GazelEnergie et délégué syndical Force Ouvrière (FO). Selon le syndicaliste, les six prochains mois de fonctionnement de la centrale vont rapporter entre 150 et 200 millions d'euros à l'entreprise.
Très émettrice de CO2, la centrale Emile-Huchet devait fermer ses portes définitivement fin mars. Mais le gouvernement en a décidé autrement cet été pour sécuriser l'approvisionnement du pays en électricité, compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d'EDF.
Il n'y a qu'une seule autre centrale au charbon, à Cordemais (ouest), encore ouverte en France. Dans l'Hexagons plus de 67% de l'électricité produite est d'origine nucléaire, la part des combustibles fossiles étant en 2020 de 7,5% dont 0,3% de charbon et 6,9% de gaz.
Dans la loi pour le pouvoir d'achat votée début août, le gouvernement a inclus une mesure permettant à GazelEnergie de réembaucher les salariés cet hiver. Plus de la moitié devaient partir à la retraite, et les plus jeunes devaient être reclassés au sein des nouveaux projets de l'entreprise. GazelEnergie prévoit entre autre de construire une chaudière biomasse à la place de la centrale à charbon.
"On sait qu'on pollue"
Sylvain Krebs, 46 ans dont 22 ans passés à gérer le charbon à Emile-Huchet, doit rejoindre l'équipe qui travaillera pour cette future chaudière biomasse. Le charbon, or noir qui a fait vivre la Lorraine pendant près de deux siècles, il en a "fait le deuil".
S'il se dit toutefois "content" de voir les hautes cheminées se rallumer une dernière fois, "on a déterré un cadavre", regrette-t-il.
"On sait qu'on pollue", dit-il en montrant les 210.000 tonnes de charbon stockées sur le site. Derrière lui, le ballet de camions venus livrer ne s'arrête pas et le monticule atteint déjà une quinzaine de mètres de haut, tâche noire au milieu de ce site industriel entouré d'éoliennes plantées à quelques kilomètres.
Au total, il faudra plus de 500 000 tonnes de charbon pour faire tourner le site d'octobre à fin mars.
A cause de la guerre en Ukraine et des réacteurs nucléaires à l'arrêt, Sylvain Krebs en est convaincu, la centrale a encore "deux années de fonctionnement" devant elle. Car lorsqu'elle tourne à pleine capacité, elle peut produire jusqu'à 600 Megawattheure, et est en mesure d'alimenter un tiers des foyers de la région Grand Est.
« On déterre un cadavre » : en Moselle, la centrale à charbon de Saint-Avold prépare son redémarrage
AFP
- parue le 13 sept. 2022 - 15h20
Dans un des gigantesques broyeurs de la centrale électrique de Saint-Avold (Moselle), un ouvrier est en plein travaux de soudure, quand dehors des camions déchargent leurs cargaisons de charbon: l'activité bat son plein avant le redémarrage début octobre d'une des dernières centrales à charbon de France.
Le silence et la fraîcheur règnent encore au milieu de la lourde machinerie inaugurée en 1981. Seul résonne le bruit des travaux de réparation qui ont débuté cet été et se termineront fin septembre. Coût de l'opération: 10 millions d'euros. Quelque 200 salariés d'entreprises sous-traitantes ont été embauchés pour l'occasion, précise Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie, propriétaire de la centrale.
"Une grande révision" des machines est indispensable pour "redémarrer en toute sécurité" et éviter tout incident technique cet hiver, explique Sylvain Mergen, chef de quart de 55 ans, depuis la salle des commandes.
Lui devait partir à la retraite cette année et a accepté de revenir, comme 67 autres salariés "contents d'être là", selon cet ancien mineur employé de la centrale depuis 1997. Au total, 68 salariés sur les 69 que comptaient le site le 31 mars dernier sont revenus.
A la retraite depuis ses 54 ans, Denis Maury, 60 ans, avait lui déjà accepté de reprendre son poste de rondier l'hiver dernier. De retour depuis fin août, il effectue des rondes régulières pour vérifier que la machine fonctionne sans problème.
Main à la poche
S'il se sentait en capacité de reprendre son travail "après six ans de vacances". Il ne le cache pas, la généreuse prime de 5.800 euros bruts par mois proposée aux salariés pour l'hiver 2022/2023 a aussi pesé dans la balance.
"Pour inciter les gens à revenir, il faut mettre la main à la poche", confirme Camille Jaffrelo. "Nous avons augmenté les salaires et donné un certain nombre de primes qui doublent la rémunération de nos salariés."
"C'est un partage du gâteau qui nous paraît équitable", salue Jean-Pierre Damm, élu au CSE de GazelEnergie et délégué syndical Force Ouvrière (FO). Selon le syndicaliste, les six prochains mois de fonctionnement de la centrale vont rapporter entre 150 et 200 millions d'euros à l'entreprise.
Très émettrice de CO2, la centrale Emile-Huchet devait fermer ses portes définitivement fin mars. Mais le gouvernement en a décidé autrement cet été pour sécuriser l'approvisionnement du pays en électricité, compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d'EDF.
Il n'y a qu'une seule autre centrale au charbon, à Cordemais (ouest), encore ouverte en France. Dans l'Hexagons plus de 67% de l'électricité produite est d'origine nucléaire, la part des combustibles fossiles étant en 2020 de 7,5% dont 0,3% de charbon et 6,9% de gaz.
Dans la loi pour le pouvoir d'achat votée début août, le gouvernement a inclus une mesure permettant à GazelEnergie de réembaucher les salariés cet hiver. Plus de la moitié devaient partir à la retraite, et les plus jeunes devaient être reclassés au sein des nouveaux projets de l'entreprise. GazelEnergie prévoit entre autre de construire une chaudière biomasse à la place de la centrale à charbon.
"On sait qu'on pollue"
Sylvain Krebs, 46 ans dont 22 ans passés à gérer le charbon à Emile-Huchet, doit rejoindre l'équipe qui travaillera pour cette future chaudière biomasse. Le charbon, or noir qui a fait vivre la Lorraine pendant près de deux siècles, il en a "fait le deuil".
S'il se dit toutefois "content" de voir les hautes cheminées se rallumer une dernière fois, "on a déterré un cadavre", regrette-t-il.
"On sait qu'on pollue", dit-il en montrant les 210.000 tonnes de charbon stockées sur le site. Derrière lui, le ballet de camions venus livrer ne s'arrête pas et le monticule atteint déjà une quinzaine de mètres de haut, tâche noire au milieu de ce site industriel entouré d'éoliennes plantées à quelques kilomètres.
Au total, il faudra plus de 500 000 tonnes de charbon pour faire tourner le site d'octobre à fin mars.
A cause de la guerre en Ukraine et des réacteurs nucléaires à l'arrêt, Sylvain Krebs en est convaincu, la centrale a encore "deux années de fonctionnement" devant elle. Car lorsqu'elle tourne à pleine capacité, elle peut produire jusqu'à 600 Megawattheure, et est en mesure d'alimenter un tiers des foyers de la région Grand Est.
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: Charbon pas mort
Le tout avec du charbon qui vient de Pologne et d'Afrique du sud.
Bilan carbone ?
Et on emmerde les Français avec des normes à la con sur le diesel et autres contraintes environnementales
Bilan carbone ?
Et on emmerde les Français avec des normes à la con sur le diesel et autres contraintes environnementales
Invité- Invité
Re: Charbon pas mort
sa sent la panique chez la clique a macron , ils gouvernent au doigt mouillé .
B1 bis- + membre techno +
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Date d'inscription : 30/09/2020
Age : 66
DUNOIS
la cigogne, fergie62, evergreen et EtienneCH4 aiment ce message
Re: Charbon pas mort
valtra a écrit:Le tout avec du charbon qui vient de Pologne et d'Afrique du sud.
Bilan carbone ?
Et on emmerde les Français avec des normes à la con sur le diesel et autres contraintes environnementales
Ils vont peut-être réouvrir les mines de charbon.
Robust- + membre techno +
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Date d'inscription : 12/09/2009
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Sud Ouest de l'Oise (Vexin)
Re: Charbon pas mort
ça va recruter dans ch'nordRobust a écrit:valtra a écrit:Le tout avec du charbon qui vient de Pologne et d'Afrique du sud.
Bilan carbone ?
Et on emmerde les Français avec des normes à la con sur le diesel et autres contraintes environnementales
Ils vont peut-être réouvrir les mines de charbon.
nonord- + membre techno +
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Date d'inscription : 11/09/2009
dunkerque est
Re: Charbon pas mort
ceux qui ont cru a l'abandon des énergies fossiles ce sont mis le doigts dans l oeil
l humain utilisera toutes les énergies existante jusqu a la dernière goutte !
l humain utilisera toutes les énergies existante jusqu a la dernière goutte !
Invité- Invité
Re: Charbon pas mort
Tu as raison Marie, l'humain est un toxico de l'énergie. Ma femme a commencé sa carrière d’instit à Montceau , on voyait la cheminée depuis sa classe, ça servait de girouette au Monceliens.
Celle de Montceau il y a 5 ans...
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/montceau-mines-quel-avenir-ancienne-centrale-charbon-lucy-iii-1308541.html
https://www.leparisien.fr/environnement/a-montceau-les-mines-fini-le-charbon-bonjour-le-soleil-28-06-2021-KHK6IFKS25ARZLTBL43I3OAMHY.php
Je sais pas ou en est le démantèlement maintenant.
https://www.lejsl.com/economie/2021/09/06/centrale-de-lucy-fin-du-demantelement-en-2024
Il va en falloir des panneaux solaire pour faire 250 MW, et a midi OK, mais à minuit...
L'idéale pour nos campagnes ça va être la micro cogéné gaz métha ou bois.
https://www.stroomop.be/fr/blog/2016-05-03-okofen-pellematic-e-max-primeur-mondial/
Celle de Montceau il y a 5 ans...
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/montceau-mines-quel-avenir-ancienne-centrale-charbon-lucy-iii-1308541.html
https://www.leparisien.fr/environnement/a-montceau-les-mines-fini-le-charbon-bonjour-le-soleil-28-06-2021-KHK6IFKS25ARZLTBL43I3OAMHY.php
Je sais pas ou en est le démantèlement maintenant.
https://www.lejsl.com/economie/2021/09/06/centrale-de-lucy-fin-du-demantelement-en-2024
Il va en falloir des panneaux solaire pour faire 250 MW, et a midi OK, mais à minuit...
L'idéale pour nos campagnes ça va être la micro cogéné gaz métha ou bois.
https://www.stroomop.be/fr/blog/2016-05-03-okofen-pellematic-e-max-primeur-mondial/
Titi- + membre techno +
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Re: Charbon pas mort
Titi a écrit:Tu as raison Marie, l'humain est un toxico de l'énergie. Ma femme a commencé sa carrière d’instit à Montceau , on voyait la cheminée depuis sa classe, ça servait de girouette au Monceliens.
Celle de Montceau il y a 5 ans...
C'est autour du 2 ° conflit mondial que les choses ont mal tourné.
Les Américains ont voulu essayé leur jouet, "Petit garçon", "Little boy" .
Ils ont voulu "faire des essais grandeurs nature. Il n'avait aucun intérêt stratégique. 100 000 morts carbonisés et 30 000 irradiés, c'est pas mal non. C'étaient des Japonais, on était en guerre, l'occasion ne se représenterait pas.
Cela a permis Outre Atlantique de régner sur le monde pendant 70 ans. Mais le règne se fini.
Est ensuite arrivé le pétrole. Le plus spectaculaire est le pilote d'un Antonov An-225 Mriya qui en tirant le manche arrache du sol 250 T d'avion et 650 T de fret pour aller les poser des milliers de Km plus loin.
Le force st en toi, qu'il disait dans le film et comment.
GL- + membre techno +
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