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De Rugy aux dents longues
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique politicienne
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De Rugy aux dents longues
on va bientot avoir toute l'ancienne équipe de Ayrault au gouvernement,
une reprise en main de Hollande ?? pas impossible !!!
<<
Retour aux sources. François de Rugy a été nommé ministre de la transition écologique, mardi 4 septembre, en remplacement de Nicolas Hulot. Le président de l’Assemblée nationale faisait partie des favoris pour occuper le poste laissé vacant après la démission inattendue de l’ex-animateur d’Ushuaïa, en raison de son engagement de longue date pour la défense de l’environnement. Après plus de vingt-cinq ans de militantisme chez les Verts puis à Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sa connaissance de cette thématique semble avoir été un facteur décisif dans le choix de l’exécutif.
Au-delà de son expertise sur des sujets parfois techniques, le député de Loire-Atlantique et ex-coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée a disposé d’un autre atout majeur : depuis son ralliement à la macronie, début 2017, puis son élection aux législatives sous les couleurs de La République en marche (LRM), il demeure le seul écologiste de poids dans la majorité – avec sa collègue Barbara Pompili, elle aussi issue d’EELV et elle aussi convertie au macronisme.
Lire aussi : Nicolas Hulot, un ministre perdant de nombreux arbitrages
Son expérience politique a également constitué un gage de solidité aux yeux d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, qui tranche avec l’image de fragilité de Nicolas Hulot. « Il ne fallait pas recommencer ce qu’on a connu avec Hulot avec un type incontrôlable qui peut claquer la porte au bout de trois mois », résume un député LRM, proche de l’Elysée.
Même s’il affirmait officiellement n’être « candidat à rien », François de Rugy s’était positionné pour remplacer Nicolas Hulot ces derniers jours, en se présentant comme un gage de stabilité sur le long terme. « Je sais d’expérience (…) que c’est sans doute l’un des postes ministériels les plus difficiles », a-t-il écrit sur son compte Facebook le 28 août. Avant de poursuivre : « Il faut faire preuve de détermination, d’engagement mais aussi de persévérance dans le temps. » Comme s’il avait souhaité dresser son autoportrait. Et donner des gages à l’exécutif.
Plus de souplesse, moins de popularité
Mais M. Rugy a aussi donné l’impression de poser ses conditions à l’exécutif, en soulignant sa volonté de s’inscrire dans le temps à ce ministère. Juste après la démission de M. Hulot, il a écrit : « Celui ou celle qui lui succédera à cette difficile responsabilité devra justement avoir pour lui la possibilité d’agir dans la durée. »
En nommant François de Rugy au ministère de l’écologie, l’exécutif fait le choix d’un homme qui devrait se montrer plus souple et davantage enclin à accepter la discipline gouvernementale que son prédécesseur, connu pour son intransigeance dans la défense des enjeux environnementaux. D’autant que l’actuel détenteur du perchoir à l’Assemblée se veut pragmatique et non dogmatique dans ce domaine. « L’écologie, cela ne peut pas être que des grands discours d’analyse, de dénonciation ou même de propositions mais bien de l’action, encore de l’action et toujours de l’action », a souligné le 28 août celui qui se définit comme un « écologiste réformiste ». Il avait d’ailleurs quitté EELV en août 2015, en dénonçant la « dérive gauchiste » de ses camarades.
En revanche, cet élu de 44 ans pâtit d’une principale faiblesse : il ne dispose pas de la même notoriété que Nicolas Hulot. Vu le niveau de popularité de ce dernier, il sera compliqué pour son successeur d’incarner de manière aussi visible la politique écologiste de M. Macron et l’éventuelle volonté de l’exécutif d’ériger les enjeux environnementaux comme une priorité.
Cela n’empêche pas le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire d’avoir des convictions bien ancrées. François de Rugy étant un antinucléaire de longue date. Lors de la campagne de la primaire à gauche, début 2017, il défendait une sortie progressive du nucléaire. Depuis son arrivée à la présidence de l’Assemblée, il n’a pas ménagé ses critiques contre EDF et ses dirigeants. En novembre, lorsque Nicolas Hulot annonce que le gouvernement ne tiendra pas l’objectif de 2025 pour réduire la part du nucléaire, François de Rugy dénonce le conservatisme d’EDF.
Aversion pour le modèle actuel d’EDF
Dans les derniers mois, ses critiques se sont faites plus claires : « Ce n’est plus EDF qui fait la politique de l’énergie, répétait-il encore en juillet. Si le patron d’EDF [Jean-Bernard Lévy] veut faire la loi à la place des députés, qu’il se présente aux élections législatives et ensuite on verra ce qu’il en est. » En privé, François de Rugy ne cache pas son aversion pour le modèle actuel de l’entreprise public, dont il devient le ministre de tutelle.
Le ministre devra également gérer le dossier de la fermeture des centrales à charbon, un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. La plus grande de France est d’ailleurs située à proximité de sa circonscription, à Cordemais (Loire-Atlantique) et est opérée par EDF.
François De Rugy a toujours revendiqué une approche pragmatique. Le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, incontournable pour un élu nantais, a démontré ses capacités d’adaptation. Historiquement opposé à ce projet, mais peu attiré (et peu apprécié) par les zadistes, il avait tempéré sa position après le résultat du scrutin local organisé à la demande de François Hollande en juin 2016. Alors que le oui au transfert de l’aéroport de Nantes l’emportait avec plus de 55 % des voix, et qu’il avait appelé à voter non, François de Rugy déclarait qu’il fallait « avoir le courage de reconnaître ce résultat : une majorité s’est prononcée ».
Plus tard, rallié alors au macronisme, alors qu’Emmanuel Macron installait une nouvelle commission du dialogue sur l’épineux dossier, François de Rugy, rappelait son opposition « depuis plus de vingt ans » et déclarait, en novembre 2017, quelques semaines avant l’abandon définitif du projet de nouvel aéroport qu’il y avait « encore plus d’arguments qu’hier pour ne pas le faire ».
En entrant au gouvernement, cet ambitieux gravit une nouvelle marche dans son parcours politique, après avoir été adjoint au maire à 27 ans, député à 33 ans, et président de l’Assemblée dix ans plus tard. Une nomination qu’il attendait de longue date.
Après avoir une première fois espéré que l’ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault, dont il a été l’adjoint à la mairie de Nantes, ne l’appelle en 2012, il avait vu ses compagnons de route écologistes Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili rejoindre le gouvernement en 2016, sans lui. Le Nantais avait pourtant donné des gages de loyauté à François Hollande en s’affichant comme le premier à quitter EELV en 2015, pour créer le Parti écologiste. Cette fois, son ralliement à Emmanuel Macron lui aura permis de franchir un nouveau cap.
une reprise en main de Hollande ?? pas impossible !!!
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Retour aux sources. François de Rugy a été nommé ministre de la transition écologique, mardi 4 septembre, en remplacement de Nicolas Hulot. Le président de l’Assemblée nationale faisait partie des favoris pour occuper le poste laissé vacant après la démission inattendue de l’ex-animateur d’Ushuaïa, en raison de son engagement de longue date pour la défense de l’environnement. Après plus de vingt-cinq ans de militantisme chez les Verts puis à Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sa connaissance de cette thématique semble avoir été un facteur décisif dans le choix de l’exécutif.
Au-delà de son expertise sur des sujets parfois techniques, le député de Loire-Atlantique et ex-coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée a disposé d’un autre atout majeur : depuis son ralliement à la macronie, début 2017, puis son élection aux législatives sous les couleurs de La République en marche (LRM), il demeure le seul écologiste de poids dans la majorité – avec sa collègue Barbara Pompili, elle aussi issue d’EELV et elle aussi convertie au macronisme.
Lire aussi : Nicolas Hulot, un ministre perdant de nombreux arbitrages
Son expérience politique a également constitué un gage de solidité aux yeux d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, qui tranche avec l’image de fragilité de Nicolas Hulot. « Il ne fallait pas recommencer ce qu’on a connu avec Hulot avec un type incontrôlable qui peut claquer la porte au bout de trois mois », résume un député LRM, proche de l’Elysée.
Même s’il affirmait officiellement n’être « candidat à rien », François de Rugy s’était positionné pour remplacer Nicolas Hulot ces derniers jours, en se présentant comme un gage de stabilité sur le long terme. « Je sais d’expérience (…) que c’est sans doute l’un des postes ministériels les plus difficiles », a-t-il écrit sur son compte Facebook le 28 août. Avant de poursuivre : « Il faut faire preuve de détermination, d’engagement mais aussi de persévérance dans le temps. » Comme s’il avait souhaité dresser son autoportrait. Et donner des gages à l’exécutif.
Plus de souplesse, moins de popularité
Mais M. Rugy a aussi donné l’impression de poser ses conditions à l’exécutif, en soulignant sa volonté de s’inscrire dans le temps à ce ministère. Juste après la démission de M. Hulot, il a écrit : « Celui ou celle qui lui succédera à cette difficile responsabilité devra justement avoir pour lui la possibilité d’agir dans la durée. »
En nommant François de Rugy au ministère de l’écologie, l’exécutif fait le choix d’un homme qui devrait se montrer plus souple et davantage enclin à accepter la discipline gouvernementale que son prédécesseur, connu pour son intransigeance dans la défense des enjeux environnementaux. D’autant que l’actuel détenteur du perchoir à l’Assemblée se veut pragmatique et non dogmatique dans ce domaine. « L’écologie, cela ne peut pas être que des grands discours d’analyse, de dénonciation ou même de propositions mais bien de l’action, encore de l’action et toujours de l’action », a souligné le 28 août celui qui se définit comme un « écologiste réformiste ». Il avait d’ailleurs quitté EELV en août 2015, en dénonçant la « dérive gauchiste » de ses camarades.
En revanche, cet élu de 44 ans pâtit d’une principale faiblesse : il ne dispose pas de la même notoriété que Nicolas Hulot. Vu le niveau de popularité de ce dernier, il sera compliqué pour son successeur d’incarner de manière aussi visible la politique écologiste de M. Macron et l’éventuelle volonté de l’exécutif d’ériger les enjeux environnementaux comme une priorité.
Cela n’empêche pas le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire d’avoir des convictions bien ancrées. François de Rugy étant un antinucléaire de longue date. Lors de la campagne de la primaire à gauche, début 2017, il défendait une sortie progressive du nucléaire. Depuis son arrivée à la présidence de l’Assemblée, il n’a pas ménagé ses critiques contre EDF et ses dirigeants. En novembre, lorsque Nicolas Hulot annonce que le gouvernement ne tiendra pas l’objectif de 2025 pour réduire la part du nucléaire, François de Rugy dénonce le conservatisme d’EDF.
Aversion pour le modèle actuel d’EDF
Dans les derniers mois, ses critiques se sont faites plus claires : « Ce n’est plus EDF qui fait la politique de l’énergie, répétait-il encore en juillet. Si le patron d’EDF [Jean-Bernard Lévy] veut faire la loi à la place des députés, qu’il se présente aux élections législatives et ensuite on verra ce qu’il en est. » En privé, François de Rugy ne cache pas son aversion pour le modèle actuel de l’entreprise public, dont il devient le ministre de tutelle.
Le ministre devra également gérer le dossier de la fermeture des centrales à charbon, un engagement de campagne d’Emmanuel Macron. La plus grande de France est d’ailleurs située à proximité de sa circonscription, à Cordemais (Loire-Atlantique) et est opérée par EDF.
François De Rugy a toujours revendiqué une approche pragmatique. Le dossier de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, incontournable pour un élu nantais, a démontré ses capacités d’adaptation. Historiquement opposé à ce projet, mais peu attiré (et peu apprécié) par les zadistes, il avait tempéré sa position après le résultat du scrutin local organisé à la demande de François Hollande en juin 2016. Alors que le oui au transfert de l’aéroport de Nantes l’emportait avec plus de 55 % des voix, et qu’il avait appelé à voter non, François de Rugy déclarait qu’il fallait « avoir le courage de reconnaître ce résultat : une majorité s’est prononcée ».
Plus tard, rallié alors au macronisme, alors qu’Emmanuel Macron installait une nouvelle commission du dialogue sur l’épineux dossier, François de Rugy, rappelait son opposition « depuis plus de vingt ans » et déclarait, en novembre 2017, quelques semaines avant l’abandon définitif du projet de nouvel aéroport qu’il y avait « encore plus d’arguments qu’hier pour ne pas le faire ».
En entrant au gouvernement, cet ambitieux gravit une nouvelle marche dans son parcours politique, après avoir été adjoint au maire à 27 ans, député à 33 ans, et président de l’Assemblée dix ans plus tard. Une nomination qu’il attendait de longue date.
Après avoir une première fois espéré que l’ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault, dont il a été l’adjoint à la mairie de Nantes, ne l’appelle en 2012, il avait vu ses compagnons de route écologistes Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili rejoindre le gouvernement en 2016, sans lui. Le Nantais avait pourtant donné des gages de loyauté à François Hollande en s’affichant comme le premier à quitter EELV en 2015, pour créer le Parti écologiste. Cette fois, son ralliement à Emmanuel Macron lui aura permis de franchir un nouveau cap.
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: De Rugy aux dents longues
Ce lui, c'est un cas. ( j'utilise ce mot, j'en avais un autre en tête ).
GL- + membre techno +
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Assis
Re: De Rugy aux dents longues
un opportuniste en résumé , encore un .
macron n avait pas grand choix je pense
macron n avait pas grand choix je pense
Invité- Invité
Re: De Rugy aux dents longues
+1, un mec qui voudrait faire carrière en politique et qui attendrait sagement qu'on lui propose un post serait au mieux un idiot.Béret vert a écrit:Opportuniste ? c'est la définition du politicien.
Invité- Invité
Re: De Rugy aux dents longues
De rugy parle de Macron
https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-emmanuel-macron-ne-parle-pas-d-ecologie-quand-francois-de-rugy-critiquait-le-programme-du-candidat-d-en-marche_2924923.html
https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-emmanuel-macron-ne-parle-pas-d-ecologie-quand-francois-de-rugy-critiquait-le-programme-du-candidat-d-en-marche_2924923.html
cas.soc- + membre techno +
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Sur les montagnes
Re: De Rugy aux dents longues
y a un truc qui me chifone , quand on cherche un ministre pour l'écologie, il faut OBLIGATOIREMENT que ce soit un verdatre gooochiste ayant au moins pris ses premiers biberons sur les barricade de 68. quand on cherche un ministre pour le sport , on cherche une grande championne olympique , alors pourquoi au ministére de l'agriculture on a des gus qui ne sauraient pas faire pousser un poireaux , au ministére de l'intérieur , on à un vieux sénile avec des problémes intestinaux qui serra bientôt juste bon à sucrer les fraises , au ministére des armées une femme qui n'a jamais tenu un gros calibre de sa vie si ce n'est peut être celui de son mari .....etc ...
Dernière édition par Alan.fr le Mer 05 Sep 2018, 07:57, édité 1 fois
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gaillac Tarn
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Re: De Rugy aux dents longues
de rugy et le fur sont copains comme cochons pour ramener le 44 en bzh
comment seront les relations sur les dossiers agricoles ???
ce ne sera pas pire qu'avec toutes les cruches qui ont squatté le temple de l'environnement jusqu'e la
sinon ,je suis surpris qu'aucun journaleux n'a encore infiltré ce ministère pour tenter de voir qui fait quoi
j'ai lu hier ce qui se passait a solferino aux heures de gloire
c'était énorme
comment seront les relations sur les dossiers agricoles ???
ce ne sera pas pire qu'avec toutes les cruches qui ont squatté le temple de l'environnement jusqu'e la
sinon ,je suis surpris qu'aucun journaleux n'a encore infiltré ce ministère pour tenter de voir qui fait quoi
j'ai lu hier ce qui se passait a solferino aux heures de gloire
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hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: De Rugy aux dents longues
Quand on voit la réussite de professionnels quand ils sont aux commandes "politiques", il vaut certainement mieux choisir des gens hors profession .Alan.fr a écrit:y a un truc qui me chifone , quand on cherche un ministre pour l'écologie, il faut OBLIGATOIREMENT que ce soit un verdatre gooochiste ayant au moins pris ses premiers biberons sur les barricade de 68. quand on cherche un ministre pour le sport , on cherche une grande championne olympique , alors pourquoi au ministére de l'agriculture on a des gus qui ne sauraient pas faire pousser un poireaux , au ministére de l'intérieur , on à un vieux sénile avec des problémes intestinaux qui serra bientôt juste bon à sucrer les fraises , au ministére des armées une femme qui n'a jamais tenu un gros calibre de sa vie si ce n'est peut être celui de son mari .....etc ...
Invité- Invité
Re: De Rugy aux dents longues
T as pas un lien pour soliferinohermine 22 a écrit:de rugy et le fur sont copains comme cochons pour ramener le 44 en bzh
comment seront les relations sur les dossiers agricoles ???
ce ne sera pas pire qu'avec toutes les cruches qui ont squatté le temple de l'environnement jusqu'e la
sinon ,je suis surpris qu'aucun journaleux n'a encore infiltré ce ministère pour tenter de voir qui fait quoi
j'ai lu hier ce qui se passait a solferino aux heures de gloire
c'était énorme
fergie62- + membre techno +
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Artesië
Re: De Rugy aux dents longues
Lâcher le perchoir de l'assemblée pour le ministère le plus pourri
Inévitablement il va s'en prendre plein la tronche
Qu'à bien pu lui promettre Jupiter ?
Inévitablement il va s'en prendre plein la tronche
Qu'à bien pu lui promettre Jupiter ?
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Re: De Rugy aux dents longues
un copain à lannes ?
https://www.coordinationrurale.fr/francois-de-rugy-nouveau-ministre-de-la-transition-ecologique/
https://www.coordinationrurale.fr/francois-de-rugy-nouveau-ministre-de-la-transition-ecologique/
ddditsch59- + membre techno +
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Re: De Rugy aux dents longues
ddditsch59 a écrit:un copain à lannes ?
https://www.coordinationrurale.fr/francois-de-rugy-nouveau-ministre-de-la-transition-ecologique/
<<
ci après une bonne info générale, pet-être un bon cheval pour relancer l'agri !!
il sait faire l"ane pour avoir du son !!!
Le député En Marche de Nantes lâche la présidence de l’Assemblée nationale pour remplacer Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique. Contrairement à son prédécesseur, François de Rugy est un politicien aguerri, résilient, un vrai pro qui avance sans craindre de prendre des risques et des coups.
En nommant François de Rugy à la place de Nicolas Hulot, le Premier ministre et le président de la République ne risquent pas de cruelle déconvenue, type lâchage en direct sur France inter , avec sanglots dans la voix et émouvantes envolées sur le devoir de sauver la planète. Hulot représentait la plus belle prise de guerre du Président En Marche, la star à choyer pour verdir son image droitière.
De Rugy doit à Macron sa vertigineuse ascension d’obscur candidat aux primaires socialistes (3,82 %) jusqu’au poste de 4e personnage de l’État, au perchoir de l’Assemblée nationale. Hulot était jugé « inquiet » par la Macronie, idéaliste, peu résistant aux frustrations du jeu politique. De Rugy, à l’inverse, est méthodique, pragmatique, résilient et politicien aguerri.
Suivez notre direct sur cette journée particulière pour l'exécutif
Pourtant, le député de Nantes, 44 ans, peut lui aussi se targuer d’un réel engagement écologique, et de longue date.
À la fin des années 1980, alors que Nicolas Hulot s’imposait comme l’un des présentateurs vedette de TF1 , l’adolescent de Rugy tenait crânement sa première conférence de presse pour défendre la place du vélo dans sa ville natale. Et déjà « personne d’autre n’arrivait à en placer une », nous racontait l’une de ses proches.
Il n’a pas changé. Quelle que soit la question, l’élu nantais délivre, de sa voix de nez, une réponse sérieuse, argumentée, pesée. Et longue, si longue… Qu’il faut le couper. Il ne s’en offusque pas. Il est habitué depuis le temps qu’il bat les estrades politiques, affronte les micros.
Adhérent des Verts
À 24 ans, il prend son premier gadin aux législatives à Nantes-Saint-Herblain, face au « boss » de la ville, Jean-Marc Ayrault. Mais le jeune adhérent des Verts remonte vite en selle. « C’est vraiment un passionné de politique, depuis toujours. C’est dans son ADN », se souvient son ex-ami des Verts, le sénateur Ronan Dantec. En 2001, les deux sont promus adjoints de Nantes par Ayrault. « De Rugy, c’était le lobby vélo ; moi, le lobby piéton », dit Dantec.
C’est aussi à cette époque que le projet du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes reprend son envol. La majorité socialiste locale le soutient vigoureusement. Le jeune De Rugy s’y oppose, sans céder. Et sa position n’a pas varié depuis, jusqu’à l’abandon du projet par Édouard Philippe, en janvier 2017. En fin politique, De Rugy a eu le triomphe modeste dans sa ville natale, toujours profondément divisée sur le sujet.
D’ailleurs, dans le passé, son opposition à NDDL ne l’a pas empêché de trouver des consensus sur d’autres dossiers pour travailler avec les socialistes. Grâce à leur appui, il a été élu député de Nantes-Orvault à 33 ans, en 2007. Réélu en 2012. Puis presque plébiscité le 18 juin 2017, avec 66,14 % des voix. Là encore, les socialistes n’ont osé lui opposer personne. Même si sa trajectoire leur a donné le vertige.
« Parcours tortueux »
Depuis 2015, François De Rugy a successivement : quitté les Verts pour rester l’allié de Hollande ; fondé son microparti écologiste ; candidaté à la primaire de la gauche ; puis rompu son engagement de soutenir le vainqueur, avant d’embarquer, en février 2017, dans le navire En marche… « Au fil de son tortueux parcours, la légitime certitude de son propre talent et la croyance en son destin tiennent lieu de cohérence », écrivait alors, vachard, le 1er adjoint nantais, Pascal Bolo.
La droite nantaise bastonne sur le thème de « De Rugy la girouette » . Surnom qui l’a poursuivi à l’Assemblée. Notamment par des députés lui reprochant de ne pas vouloir remettre en jeu sa place au perchoir, à mi-mandat, comme c’était initialement prévu. L’intéressé, comme toujours, garde son calme et avance, en évitant les petites phrases assassines qui construisent des célébrités éphémères et les rancunes tenaces.
La valse des étiquettes politiques ne l’effraie pas. Mais est-il si versatile, idéologiquement ? Le maire centriste d’Orvault, Joseph Parpaillon, ne le pense pas : « Oh, même quand il bataillait contre moi, je sentais bien que ce garçon n’avait pas de position tranchée. Il a toujours contesté les tendances radicales de son mouvement Les Verts. » Dantec, l’EELV, confirme : « François a toujours eu une approche plus libérale de l’économie. Et très anti-marxiste. »
« Moraliser la vie politique »
Sous Hollande, De Rugy rêvait tout haut d’un ministère. Il y arrive enfin. Après avoir assuré la moitié du job au Palais Bourbon, un peu seul sur son perchoir au milieu de ce grand bal des ego. Il voulait y « moraliser la vie politique », accélérer la fabrication de la loi, réduire le nombre des députés et limiter leur fonction à trois mandats successifs. Pour ces derniers points, il faudra attendre une réforme constitutionnelle qui est loin d’être gagnée.
Mais de Rugy aura au moins réussi à instaurer plus de contrôles sur les dépenses des députés. Ça lui a valu quelques retours de bâton. On lui a notamment reproché l’achat d’un vélo elliptique à 760 €. Et ses trois chauffeurs de fonction. Pas de quoi écorner sérieusement son image anti bling-bling. Ce fils d’enseignants, descendant de vieille noblesse, Breton amoureux de Ouessant, court après le pouvoir, pas après l’argent.
En assumant aussi des choix de vie perso. En janvier 2018, après son mariage avec la journaliste de Gala Séverine Servat, il a annoncé qu’il renonçait à briguer la mairie de Nantes, à la surprise générale au niveau local. « Je passe aujourd’hui plus de temps à Paris, et ma situation personnelle a changé . Ma vie est là-bas, même si j’ai encore mes parents et mes enfants à Nantes », a-t-il expliqué à Ouest-France . Une vie de ministre, donc. Jusqu’au prochain rebond.
(Portrait publié le 28 juin 2017, réactualisé ce 4 septembre 2018)
François de Rugy en quelques dates
1973 Naissance à Nantes de François Goullet de Rugy.
1991 Milite pour le vélo en ville, adhère à Génération écologie.
1995 Diplômé de Science-Po Paris.
1997 Rejoint les Verts et échoue à la députation à Nantes-Saint-Herblain, face à Jean-Marc Ayrault.
2001 Adjoint au maire de Nantes (Ayrault, encore…).
2007 Élu député à Nantes-Orvault.
2008 Échoue à conquérir la mairie d’Orvault.
2012 Réélu député EELV.
2015 Quitte les Verts.
2016 Vice-président de l’Assemblée, sous Hollande.
2017 3,82 % à la primaire de la gauche, le 22 janvier. Se rallie à Macron en février. Réélu député de Nantes-Orvault sous l’étiquette En Marche. Devient président de l’Assemblée nationale.
4 septembre 2018. Devient ministre de la Transition écologique.
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: De Rugy aux dents longues
Robust a écrit:Lâcher le perchoir de l'assemblée pour le ministère le plus pourri
Inévitablement il va s'en prendre plein la tronche
Qu'à bien pu lui promettre Jupiter ?
le nouveau royaume de Bretagne !!!!
la mairie de Nantes pour emmerder AYrault copain de Hollande,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: De Rugy aux dents longues
je pense qu' on peut se préparer à ramasser mélechon comme président en 2022 vu que sarko a lessivé la droite la plus con de la planète et que hollande a fait de même avec les socialos !!!
on aura donc un second tour mélanchon contre le candidat national et c' est certain on aura la merluche
on aura donc un second tour mélanchon contre le candidat national et c' est certain on aura la merluche
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Re: De Rugy aux dents longues
PatogaZ a écrit:je pense qu' on peut se préparer à ramasser mélechon comme président en 2022 vu que sarko a lessivé la droite la plus con de la planète et que hollande a fait de même avec les socialos !!!
on aura donc un second tour mélanchon contre le candidat national et c' est certain on aura la merluche
La FNSEA très politisée, invitera à voter pour qui ?
Robust- + membre techno +
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Re: De Rugy aux dents longues
Robust a écrit:PatogaZ a écrit:je pense qu' on peut se préparer à ramasser mélechon comme président en 2022 vu que sarko a lessivé la droite la plus con de la planète et que hollande a fait de même avec les socialos !!!
on aura donc un second tour mélanchon contre le candidat national et c' est certain on aura la merluche
La FNSEA très politisée, invitera à voter pour qui ?
ils sont dans l' errance , denis , la fédé a toujours éte un satellite de la droite modérée , udf du temps de debatisse , puis modem , puis rpr , puis ump , puis LR , mais au risque de me répéter , le rémi bricka homme orchestre qui a voulu tout faire à lui tout seul , le grenelle qui était un déjeuner avec le diable , la France multiculturelle qui nous vaut de nous faire égorger dans la rue , au cinéma , au bataclan , lui le nain hyperactif a tué la droite laissant orpheline la fédé qui a tenu son ministère de l' agriculture , comme tous les autres avant , comme une courroie de transmission qui aurait perdu son moteur
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Date d'inscription : 09/09/2009
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au bout de la baie de Somme
Re: De Rugy aux dents longues
quelques avis de l'intérieur du système,
<<<
Transition écologique : l'énigme "de Rugy"
Le nouveau ministre pourra-t-il mener à bien une véritable transition écologique ? Les réactions à sa nomination révèlent des interrogations. Quelques dossiers clés vont servir de test : la programmation énergétique et la loi agriculture sont de ceux là.
Gouvernance | 05 septembre 2018 | Laurent Radisson
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Transition écologique : l'énigme "de Rugy"
Laurent Radisson François de Rugy lors de la passation de pouvoir le 4 septembre 2018
Dans un appel relayé par le magazine Alternatives économiques, plus de 130 personnalités demandent au nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, ainsi qu'au président de la République de lancer "un grand plan d'investissement public en faveur de la transition écologique dont le montant serait isolé du déficit budgétaire".
Afin d'atteindre les objectifs climatiques de la France, ils réclament entre 45 et 75 milliards d'euros (Mds) d'investissements, publics et privés, par an, alors que ce montant ne s'élève pour l'instant qu'à 31 Mds€. Pour "boucler l'équation", les signataires demandent une mobilisation de l'épargne des ménages et des entreprises, impulsée par "un surcroît d'investissement public". Et désignent la rénovation énergétique des logements comme une priorité.
Parmi les signataires figurent des politiques comme Daniel Cohn-Bendit, Olivier Faure, Yannick Jadot, Benoît Hamon, Corinne Lepage ou Delphine Batho, mais aussi des experts comme Alain Grandjean, Jean Jouzel ou Thomas Piketty, ainsi que des représentants du monde de l'entreprise, des responsables d'ONG et la totalité des leaders de syndicats de salariés.
Gagner des arbitrages sur la PPE
Derrière cet appel général à booster "l'investissement vert", la question énergétique apparaît primordiale. Le nouveau ministre "sera jugé sur ses actes et en particulier sur l'application de la loi de transition énergétique" qui prévoit "la baisse de la part du nucléaire à l'horizon 2025", réagit ainsi Ségolène Royal dans les colonnes du Parisien. Autre ancienne ministre de l'Environnement, Corinne Lepage indique à Actu-Environnement que François de Rugy doit "apporter la preuve de sa crédibilité". Ce qui passe par la nécessité de gagner des arbitrages, en premier lieu sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Greenpeace France s'accorde aussi à dire qu'il s'agit de l'un des premiers tests. "Emmanuel Macron va-t-il s'engager sur un calendrier précis de la fermeture effective de réacteurs dès maintenant et favoriser le développement des EnR, en résistant au lobby pro-nucléaire ?", interroge l'ONG.
La PPE est bien sûr au cœur des préoccupations des professionnels des énergies renouvelables. "Nous sommes confiants et pensons que le nouveau ministre s'inscrira dans la ligne tracée par Nicolas Hulot, qui a rappelé que l'urgence climatique nous oblige à changer d'échelle dans le développement des énergies renouvelables", réagit Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
Soucieux de donner des gages en la matière, le nouveau ministre a d'ores et déjà annoncé que la PPE serait présentée fin octobre. "Nous ferons ce qui n'a jamais été fait auparavant", a-t-il avancé sur l'antenne de France Inter, précisant qu'EDF devait mettre en œuvre la politique votée par le Parlement. Des engagements auxquels ne croient pas Attac. "Emmanuel Macron nomme un ministre qui affirme préférer passer des compromis avec les lobbies plutôt que de s'opposer frontalement à eux", réagit le représentant de l'ONG Maxime Combes.
La FNSEA pour la poursuite d'un dialogue apaisé
Tandis que Corinne Lepage estime que "Nicolas Hulot a été humilié dans [la] loi Egalim", il est intéressant de découvrir les réactions des principales organisations agricoles à la nomination de son successeur. La FNSEA, qui se dit "consciente des nouvelles exigences sociétales et environnementales", appelle à "la poursuite d'un dialogue ouvert, pragmatique et apaisé" et demande à ce que "les nécessaires transitions" soient inscrites dans "un calendrier compatible avec la réalité sociale et économique". Du côté de la Coordination rurale, son président Bernard Lannes voit en François de Rugy "un homme ouvert" dont il espère "qu'il saura lier l'écologie à une agriculture durable et productive". En revanche, la Confédération paysanne se contente de prendre acte de cette nomination, sans omettre de rappeler les dossiers urgents à régler : la gestion de la prédation et les dégâts de gibiers.
"Je ne rentrerai pas dans un combat avec le ministère de l'Agriculture", a d'ores et déjà annoncé le nouveau locataire de l'hôtel de Roquelaure, précisant qu'il ferait une proposition avec le ministre de l'Agriculture sur la façon d'organiser le travail des deux ministères sur la PAC, actuellement en cours de révision.
Les chasseurs saluent la nomination d'un pragmatique
Alors que l'arbitrage du président de la République sur la réforme de la chasse a achevé de convaincre Nicolas Hulot de mettre le holà à son expérience gouvernementale, la Fédération nationale des chasseurs salue avec François de Rugy "la nomination d'un pragmatique". La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui dénonce la campagne publicitaire menée actuellement par les chasseurs, souhaite aussi la bienvenue au nouveau ministre. "A la veille des élections européennes de 2019, la LPO sera particulièrement vigilante pour dénoncer tous les cadeaux électoralistes faits sur pressions des lobbies, notamment agricoles et cynégétiques. Les derniers signes donnés dans ce sens sont inquiétants", prévient toutefois son président Allain Bougrain-Dubourg.
"Nulle personnalité, seule et sans action collective déterminée, n'obtiendra une inflexion efficace de toutes les politiques publiques, seule susceptible de répondre aux enjeux déterminants qui sont devant nous", estime de son côté Michel Dubromel, président de France Nature Environnement (FNE). Le gouvernement est-il prêt pour le sursaut écologique réclamé par Nicolas Hulot ? "On peut en douter quand on voit qu'en l'espace d'une semaine, il a lancé l'autorisation de travaux pour le grand contournement Ouest de Strasbourg, accordé de nouveaux permis d'extraction d'or en Guyane et permis le redémarrage en catimini d'une usine Sanofi (...) dont la pollution chronique avait fait grand bruit au début de l'été", s'indigne la fédération d'associations de protection de la nature.
Concernant le projet de la Montagne d'or en Guyane, François de Rugy a indiqué qu'il fallait "remettre à plat" ce projet qui "ne pourra pas être mis en œuvre tel quel". Une déclaration qui paraîtra sans doute bien insuffisante aux yeux du collectif "Or de question" qui réclame son abandon et qui remet plus largement en question "l'extractivisme des multinationales".
Quant aux questions de santé/environnement, elles font partie des trois priorités annoncées par l'ancien candidat à la primaire de la gauche avec la PPE et le projet de loi mobilité. Cette annonce saura-t-elle rassurer le Réseau Environnement Santé (RES) qui réclame l'organisation début 2019 des assises de la santé environnementale promises par Nicolas Hulot ?
[Laurent Radisson: Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE] Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE
Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [31943] / utilisation du flux d'actualité.
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"François de Rugy va devoir apporter la preuve de sa crédibilité", Corinne Lepage (oujours à l'affut, la vieille salamandre !!)
Sui
te à la nomination de François de Rugy, Corinne Lepage ne s'attend pas à une révolution dans la politique du gouvernement. Elle espère toutefois que cet écologiste saura obtenir des arbitrages favorables dans l'énergie et la santé. - 04/09/2018
5 réactions à cet article
Ce nouveau ministre a été nommé pour n'être que la voix de son maître .Il sera aux ordres et cela n'a rien de surprenant quand on lit la longue suite de ses virements de bord politiques .
L'a -t-on entendu prononcer les mots de "protection de la nature "?Ce devrait pourtant être sa principale préoccupation ,avant de s'égarer dans l'utopie de réduire le nucléaire dans des proportions impossibles et inutiles .(Le professeur au Collège de France Marc Fontecave rappelait ce 4 septembre que la France n'émet que 1% du CO2 mondial.)
sirius | 06 septembre 2018 à 11h56
bonsoir !
<<<
Transition écologique : l'énigme "de Rugy"
Le nouveau ministre pourra-t-il mener à bien une véritable transition écologique ? Les réactions à sa nomination révèlent des interrogations. Quelques dossiers clés vont servir de test : la programmation énergétique et la loi agriculture sont de ceux là.
Gouvernance | 05 septembre 2018 | Laurent Radisson
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Transition écologique : l'énigme "de Rugy"
Laurent Radisson François de Rugy lors de la passation de pouvoir le 4 septembre 2018
Dans un appel relayé par le magazine Alternatives économiques, plus de 130 personnalités demandent au nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, ainsi qu'au président de la République de lancer "un grand plan d'investissement public en faveur de la transition écologique dont le montant serait isolé du déficit budgétaire".
Afin d'atteindre les objectifs climatiques de la France, ils réclament entre 45 et 75 milliards d'euros (Mds) d'investissements, publics et privés, par an, alors que ce montant ne s'élève pour l'instant qu'à 31 Mds€. Pour "boucler l'équation", les signataires demandent une mobilisation de l'épargne des ménages et des entreprises, impulsée par "un surcroît d'investissement public". Et désignent la rénovation énergétique des logements comme une priorité.
Parmi les signataires figurent des politiques comme Daniel Cohn-Bendit, Olivier Faure, Yannick Jadot, Benoît Hamon, Corinne Lepage ou Delphine Batho, mais aussi des experts comme Alain Grandjean, Jean Jouzel ou Thomas Piketty, ainsi que des représentants du monde de l'entreprise, des responsables d'ONG et la totalité des leaders de syndicats de salariés.
Gagner des arbitrages sur la PPE
Derrière cet appel général à booster "l'investissement vert", la question énergétique apparaît primordiale. Le nouveau ministre "sera jugé sur ses actes et en particulier sur l'application de la loi de transition énergétique" qui prévoit "la baisse de la part du nucléaire à l'horizon 2025", réagit ainsi Ségolène Royal dans les colonnes du Parisien. Autre ancienne ministre de l'Environnement, Corinne Lepage indique à Actu-Environnement que François de Rugy doit "apporter la preuve de sa crédibilité". Ce qui passe par la nécessité de gagner des arbitrages, en premier lieu sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Greenpeace France s'accorde aussi à dire qu'il s'agit de l'un des premiers tests. "Emmanuel Macron va-t-il s'engager sur un calendrier précis de la fermeture effective de réacteurs dès maintenant et favoriser le développement des EnR, en résistant au lobby pro-nucléaire ?", interroge l'ONG.
La PPE est bien sûr au cœur des préoccupations des professionnels des énergies renouvelables. "Nous sommes confiants et pensons que le nouveau ministre s'inscrira dans la ligne tracée par Nicolas Hulot, qui a rappelé que l'urgence climatique nous oblige à changer d'échelle dans le développement des énergies renouvelables", réagit Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).
Soucieux de donner des gages en la matière, le nouveau ministre a d'ores et déjà annoncé que la PPE serait présentée fin octobre. "Nous ferons ce qui n'a jamais été fait auparavant", a-t-il avancé sur l'antenne de France Inter, précisant qu'EDF devait mettre en œuvre la politique votée par le Parlement. Des engagements auxquels ne croient pas Attac. "Emmanuel Macron nomme un ministre qui affirme préférer passer des compromis avec les lobbies plutôt que de s'opposer frontalement à eux", réagit le représentant de l'ONG Maxime Combes.
La FNSEA pour la poursuite d'un dialogue apaisé
Tandis que Corinne Lepage estime que "Nicolas Hulot a été humilié dans [la] loi Egalim", il est intéressant de découvrir les réactions des principales organisations agricoles à la nomination de son successeur. La FNSEA, qui se dit "consciente des nouvelles exigences sociétales et environnementales", appelle à "la poursuite d'un dialogue ouvert, pragmatique et apaisé" et demande à ce que "les nécessaires transitions" soient inscrites dans "un calendrier compatible avec la réalité sociale et économique". Du côté de la Coordination rurale, son président Bernard Lannes voit en François de Rugy "un homme ouvert" dont il espère "qu'il saura lier l'écologie à une agriculture durable et productive". En revanche, la Confédération paysanne se contente de prendre acte de cette nomination, sans omettre de rappeler les dossiers urgents à régler : la gestion de la prédation et les dégâts de gibiers.
"Je ne rentrerai pas dans un combat avec le ministère de l'Agriculture", a d'ores et déjà annoncé le nouveau locataire de l'hôtel de Roquelaure, précisant qu'il ferait une proposition avec le ministre de l'Agriculture sur la façon d'organiser le travail des deux ministères sur la PAC, actuellement en cours de révision.
Les chasseurs saluent la nomination d'un pragmatique
Alors que l'arbitrage du président de la République sur la réforme de la chasse a achevé de convaincre Nicolas Hulot de mettre le holà à son expérience gouvernementale, la Fédération nationale des chasseurs salue avec François de Rugy "la nomination d'un pragmatique". La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui dénonce la campagne publicitaire menée actuellement par les chasseurs, souhaite aussi la bienvenue au nouveau ministre. "A la veille des élections européennes de 2019, la LPO sera particulièrement vigilante pour dénoncer tous les cadeaux électoralistes faits sur pressions des lobbies, notamment agricoles et cynégétiques. Les derniers signes donnés dans ce sens sont inquiétants", prévient toutefois son président Allain Bougrain-Dubourg.
"Nulle personnalité, seule et sans action collective déterminée, n'obtiendra une inflexion efficace de toutes les politiques publiques, seule susceptible de répondre aux enjeux déterminants qui sont devant nous", estime de son côté Michel Dubromel, président de France Nature Environnement (FNE). Le gouvernement est-il prêt pour le sursaut écologique réclamé par Nicolas Hulot ? "On peut en douter quand on voit qu'en l'espace d'une semaine, il a lancé l'autorisation de travaux pour le grand contournement Ouest de Strasbourg, accordé de nouveaux permis d'extraction d'or en Guyane et permis le redémarrage en catimini d'une usine Sanofi (...) dont la pollution chronique avait fait grand bruit au début de l'été", s'indigne la fédération d'associations de protection de la nature.
Concernant le projet de la Montagne d'or en Guyane, François de Rugy a indiqué qu'il fallait "remettre à plat" ce projet qui "ne pourra pas être mis en œuvre tel quel". Une déclaration qui paraîtra sans doute bien insuffisante aux yeux du collectif "Or de question" qui réclame son abandon et qui remet plus largement en question "l'extractivisme des multinationales".
Quant aux questions de santé/environnement, elles font partie des trois priorités annoncées par l'ancien candidat à la primaire de la gauche avec la PPE et le projet de loi mobilité. Cette annonce saura-t-elle rassurer le Réseau Environnement Santé (RES) qui réclame l'organisation début 2019 des assises de la santé environnementale promises par Nicolas Hulot ?
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"François de Rugy va devoir apporter la preuve de sa crédibilité", Corinne Lepage (oujours à l'affut, la vieille salamandre !!)
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te à la nomination de François de Rugy, Corinne Lepage ne s'attend pas à une révolution dans la politique du gouvernement. Elle espère toutefois que cet écologiste saura obtenir des arbitrages favorables dans l'énergie et la santé. - 04/09/2018
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Ce nouveau ministre a été nommé pour n'être que la voix de son maître .Il sera aux ordres et cela n'a rien de surprenant quand on lit la longue suite de ses virements de bord politiques .
L'a -t-on entendu prononcer les mots de "protection de la nature "?Ce devrait pourtant être sa principale préoccupation ,avant de s'égarer dans l'utopie de réduire le nucléaire dans des proportions impossibles et inutiles .(Le professeur au Collège de France Marc Fontecave rappelait ce 4 septembre que la France n'émet que 1% du CO2 mondial.)
sirius | 06 septembre 2018 à 11h56
bonsoir !
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Lapenty et Wuhan
Re: De Rugy aux dents longues
Je met ici ; car maintenant c'est lui qui s'occupe des plantigrades (des montagnes ) ;car l'état devrait déployer ces moyens plutôt pour surveiller les plantigrades des villes …..
https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/02/2880313-eleveur-place-garde-vue-apres-expertise-degats-ours-avait-degenere.html
https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/02/2880313-eleveur-place-garde-vue-apres-expertise-degats-ours-avait-degenere.html
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Re: De Rugy aux dents longues
De Rugy revient
https://www.liberation.fr/france/2019/08/17/malgre-les-affaires-francois-de-rugy-redevient-simple-depute_1745596?fbclid=IwAR1bG2V5U00gacTPk9zluM24x0kobAqlkHqz8g5VlfkYLxl5ZnIIlF_BCv8
https://www.liberation.fr/france/2019/08/17/malgre-les-affaires-francois-de-rugy-redevient-simple-depute_1745596?fbclid=IwAR1bG2V5U00gacTPk9zluM24x0kobAqlkHqz8g5VlfkYLxl5ZnIIlF_BCv8
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Re: De Rugy aux dents longues
peut on revenir avec uneGL a écrit:De Rugy revient
https://www.liberation.fr/france/2019/08/17/malgre-les-affaires-francois-de-rugy-redevient-simple-depute_1745596?fbclid=IwAR1bG2V5U00gacTPk9zluM24x0kobAqlkHqz8g5VlfkYLxl5ZnIIlF_BCv8
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
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Re: De Rugy aux dents longues
on peut s'étrangler avec une pince de homard .....pas avec une "affaire" ça passe tout seul
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Re: De Rugy aux dents longues
Quand ils prennent la porte, ils reviennent par la fenêtre...
La marmite est quand même bien pleine, j'attends de savoir quelle sera "la goutte de trop"...
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