compléments alimentaires article ouest france

Nutrition. Nous en consommons de plus en plus. Pourtant, ils sont rarement anodins et parfois totalement contre-indiqués.

Alors que les Français se méfient de plus en plus des médicaments, notre consommation de compléments alimentaires ne cesse de croître.Comme si leur présentation médicamenteuse ou au contraire « naturelle » les exemptait de tout danger.

Ces derniers mois, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a émis plusieurs avis mettant en garde contre le mauvais usage de plusieurs d'entre eux. En août, elle alertait sur le risque d'excès d'apport d'iode lié à la consommation de compléments alimentaires à base d'algues.
En juillet, elle rappelait que les personnes allergiques aux pollens peuvent être incommodées par les compléments alimentaires « à base de produits de la ruche ». En avril, elle déconseillait l'usage de la mélatonine («l'hormone du sommeil ») à certaines populations. Et en fin d'année dernière, elle s'inquiétait franchement des conséquences pour la santé des compléments alimentaires destinés aux sportifs, censés développer la musculature ou diminuer la masse grasse.

Attention à la dose

« Ces produits sont fréquemment altérés par des médicaments qui n'ont rien à faire dans des compléments alimentaires, et qui ont de graves conséquences cardiovasculaires, constate la professeure Irène Margariti, cheffe de l'unité « évaluation des risques liés à la nutrition ».Les compléments alimentaires censés avoir des effets merveilleux sur la santé ont au mieux aucun effet, au pire des effets indésirables très graves. »

Les compléments alimentaires au thé vert, par exemple, considérés comme être « brûleurs de graisse » peuvent surtout être toxiques pour le foie. « Les risques ne sont pas forcément identifiés au moment de la mise sur le marché, indique Mme Margariti. Par exemple avec la levure de riz rouge, censée diminuer la cholestérolémie. Chez 10 % de la population, elle induit en fait une augmentation du cholestérol. »

Quelle est la différence entre un complément alimentaire et un médicament? C'est la dose, soulignent Luc Cynober et Jacques Fricker, auteurs d'un ouvrage (Tout sur les compléments alimentaires, Odile Jacob) qui recense les principaux compléments alimentaires, y compris ceux interdits en France. La DHEA, par exemple, un temps présentée comme un produit anti-âge miraculeux, est en vente libre aux États-Unis mais est considérée comme un médicament en France. Sa prise au long cours favoriserait certains cancers.

« Les compléments alimentaires peuvent être intéressants dès lors que l'approche est individuelle », souligne Mme Margariti. Mais cela suppose de faire un vrai bilan nutritionnel ou une analyse de sang, et de se faire coacher par un diététicien ou un nutritionniste. Si les carences sont rares dans la population générale (à part la vitamine D), une femme enceinte aura un besoin absolu de complémentation en vitamine B9. Et si les végétariens courent peu de risques de carence, le régime végétalien doit notamment être complémenté en vitamine B12 et en iode.

et les p'tits vieux qui prennent des petites pilules bleues afin de reprendre une certaine activité en position horyzontale... la vieillesse est un naufrage et personne n'y échappe...certes on peut retarder ses effets au niveau de la carosserie mais le moteur qui a déjà fait un tour au compteur peut couler une bielle à tout moment...

pig a écrit:Nutrition. Nous en consommons de plus en plus. Pourtant, ils sont rarement anodins et parfois totalement contre-indiqués.

Alors que les Français se méfient de plus en plus des médicaments, notre consommation de compléments alimentaires ne cesse de croître.Comme si leur présentation médicamenteuse ou au contraire « naturelle » les exemptait de tout danger.

Ces derniers mois, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a émis plusieurs avis mettant en garde contre le mauvais usage de plusieurs d'entre eux. En août, elle alertait sur le risque d'excès d'apport d'iode lié à la consommation de compléments alimentaires à base d'algues.
En juillet, elle rappelait que les personnes allergiques aux pollens peuvent être incommodées par les compléments alimentaires « à base de produits de la ruche ». En avril, elle déconseillait l'usage de la mélatonine («l'hormone du sommeil ») à certaines populations. Et en fin d'année dernière, elle s'inquiétait franchement des conséquences pour la santé des compléments alimentaires destinés aux sportifs, censés développer la musculature ou diminuer la masse grasse.

Attention à la dose

« Ces produits sont fréquemment altérés par des médicaments qui n'ont rien à faire dans des compléments alimentaires, et qui ont de graves conséquences cardiovasculaires, constate la professeure Irène Margariti, cheffe de l'unité « évaluation des risques liés à la nutrition ».Les compléments alimentaires censés avoir des effets merveilleux sur la santé ont au mieux aucun effet, au pire des effets indésirables très graves. »

Les compléments alimentaires au thé vert, par exemple, considérés comme être « brûleurs de graisse » peuvent surtout être toxiques pour le foie. « Les risques ne sont pas forcément identifiés au moment de la mise sur le marché, indique Mme Margariti. Par exemple avec la levure de riz rouge, censée diminuer la cholestérolémie. Chez 10 % de la population, elle induit en fait une augmentation du cholestérol. »

Quelle est la différence entre un complément alimentaire et un médicament? C'est la dose, soulignent Luc Cynober et Jacques Fricker, auteurs d'un ouvrage (Tout sur les compléments alimentaires, Odile Jacob) qui recense les principaux compléments alimentaires, y compris ceux interdits en France. La DHEA, par exemple, un temps présentée comme un produit anti-âge miraculeux, est en vente libre aux États-Unis mais est considérée comme un médicament en France. Sa prise au long cours favoriserait certains cancers.

« Les compléments alimentaires peuvent être intéressants dès lors que l'approche est individuelle », souligne Mme Margariti. Mais cela suppose de faire un vrai bilan nutritionnel ou une analyse de sang, et de se faire coacher par un diététicien ou un nutritionniste. Si les carences sont rares dans la population générale (à part la vitamine D), une femme enceinte aura un besoin absolu de complémentation en vitamine B9. Et si les végétariens courent peu de risques de carence, le régime végétalien doit notamment être complémenté en vitamine B12 et en iode.

Vu ton pseudo,tu aurais bien besoin d'un complément alimen..terre rapidement...