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Apres la ruine...
4 participants
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
Page 1 sur 1
Apres la ruine...
Je lisais le compte rendu de l'AG d'une asso de proprietaire ruraux.
Un sujet ressort nettement: la diminution du foncier agricole.
Curieusement c'est le president du syndicat qui reconnait qu'environ un quart de cette disparition est due... au fait que les propriétaires ne veulent plus louer en raison principalement du statut des baux ruraux.
Mais le plus interessant ce n'est pas cela. Les différent intervenants ( a part le president de la CA qui pour qui tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes) rien que du beau linge du niveau national, mettent en évidence un point qui en dit très long sur la connaissance de la situation des agriculteurs dans les hautes sphere.
Pour resumer, il est acté qu'a l'avenir les exploitants ne pourront plus être proprietaires de leurs terres, ils n'en auront pas les moyens.
On recherche donc des solutions "institutionelles" pour porter le foncier agricole.
Ceci rejoint un autre poste qui évoque la depossession que l'on subit via les reglementations environnementales et touristiques qui font déjà de nos exploitation "un territoire que nous entretenons" au titre du paysage collectif.
Je commence a me demander si Lenine n'aura pas finalement le dernier mot avec des terres collectivisées, ( puis privatisées? ) et qui produiront des produits insipides pour une consommation de masse a faible coût.
En tout cas dans les regions a bonne productivité parce que pour les autres c'est le desert qui s'avance.
Un sujet ressort nettement: la diminution du foncier agricole.
Curieusement c'est le president du syndicat qui reconnait qu'environ un quart de cette disparition est due... au fait que les propriétaires ne veulent plus louer en raison principalement du statut des baux ruraux.
Mais le plus interessant ce n'est pas cela. Les différent intervenants ( a part le president de la CA qui pour qui tout est pour le mieux dans le meilleurs des mondes) rien que du beau linge du niveau national, mettent en évidence un point qui en dit très long sur la connaissance de la situation des agriculteurs dans les hautes sphere.
Pour resumer, il est acté qu'a l'avenir les exploitants ne pourront plus être proprietaires de leurs terres, ils n'en auront pas les moyens.
On recherche donc des solutions "institutionelles" pour porter le foncier agricole.
Ceci rejoint un autre poste qui évoque la depossession que l'on subit via les reglementations environnementales et touristiques qui font déjà de nos exploitation "un territoire que nous entretenons" au titre du paysage collectif.
Je commence a me demander si Lenine n'aura pas finalement le dernier mot avec des terres collectivisées, ( puis privatisées? ) et qui produiront des produits insipides pour une consommation de masse a faible coût.
En tout cas dans les regions a bonne productivité parce que pour les autres c'est le desert qui s'avance.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: Apres la ruine...
beaucoup des gens interrogés déclarent vouloir manger bio , mais la petite souris les a suivi dans leurs courses : il achètent chez les hard discounters
cherchez l' erreur !!!! pourquoi la pratique s' écarte t elle autant de l' idéologie ????
cherchez l' erreur !!!! pourquoi la pratique s' écarte t elle autant de l' idéologie ????
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96289
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
carlo s aime ce message
Re: Apres la ruine...
l'idéologie passe aprés le pognon !
salicapi- + membre techno +
- Messages : 3309
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 68
54 Grand Estois
Les fonds du foncier
On recherche donc des solutions "institutionelles" pour porter le foncier agricole.
Éviter aux J.A. d'avoir à acheter la terre a toujours été un motif de réflexions fumeuses...
Il y a 30 ans, certains voulaient créer des offices fonciers cantonaux, d'autres, en réponse, voulaient créer des "GFA investisseurs". Flop.
Je commence a me demander si Lenine n'aura pas finalement le dernier mot avec des terres collectivisées, ( puis privatisées? )
Le marché a le dernier mot.l'idéologie passe aprés le pognon !
Invité- Invité
Re: Apres la ruine...
Les investisseurs s'interesseront au foncier agricole le jour ou la rentabilité sera au rendez-vous au même titre que les autres investissements.
Et ce jours la, les paysans ne seront pas plus idiots que les autres, ils achèterons leurs terres.
C'est pourquoi on continuera a affamer le paysan pour le spolier.
Mais en fait le raisonnement ne s'arrete pas a l'agriculture, le systeme mis en place vise a ce que les "vieux" bouffent ce qu'ils ont gagné pendant leur vie sans le transmettre a leurs enfants. Ainsi en plus de la retraite par repartition, les anciens auront aussi fait de la capitalisation qu'ils auront hypothéqué aupres des banques pour assurer leurs vieux jours.
Et pour en revenir a notre metier et au foncier agricole, il reste une inconnue, c'est que l'attachement a la terre ne relève souvent pas de la froide analyse de rentabilité mais aussi de l'affectif familial ou du besoin fondamental d'avoir "son" territoire.
Ce qui est grave dans tout ça c'est qu'au final, ce qui se passe est mauvais pour tout le monde, proprietaires, exploitants, la société dans son ensemble.
Et ce jours la, les paysans ne seront pas plus idiots que les autres, ils achèterons leurs terres.
C'est pourquoi on continuera a affamer le paysan pour le spolier.
Mais en fait le raisonnement ne s'arrete pas a l'agriculture, le systeme mis en place vise a ce que les "vieux" bouffent ce qu'ils ont gagné pendant leur vie sans le transmettre a leurs enfants. Ainsi en plus de la retraite par repartition, les anciens auront aussi fait de la capitalisation qu'ils auront hypothéqué aupres des banques pour assurer leurs vieux jours.
Et pour en revenir a notre metier et au foncier agricole, il reste une inconnue, c'est que l'attachement a la terre ne relève souvent pas de la froide analyse de rentabilité mais aussi de l'affectif familial ou du besoin fondamental d'avoir "son" territoire.
Ce qui est grave dans tout ça c'est qu'au final, ce qui se passe est mauvais pour tout le monde, proprietaires, exploitants, la société dans son ensemble.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: Apres la ruine...
Je ne sais pas chez vous, mais par ici, des agriculteurs investisseurs n'hésitent pas! La rentabilité doit être au rendez-vous!Le Mecreant a écrit:Les investisseurs s'interesseront au foncier agricole le jour ou la rentabilité sera au rendez-vous au même titre que les autres investissements.
Certes, il n'y a pas que la rentabilité. quand j'écris "le marché a le dernier mot", je sais que l'équation comporte de nombreuses inconnues: la rentabilité agricole, la concurrence due à la dynamique locale (installation, filières spécialisées...), le marché du logement et de l'immobilier de loisirs, etc. et aussi, comme vous dites, l'attachement à la terre...
Quel est le lien de cause à effet?Et ce jours la, les paysans ne seront pas plus idiots que les autres, ils achèterons leurs terres.
C'est pourquoi on continuera a affamer le paysan pour le spolier.
Invité- Invité
Re: Apres la ruine...
Cultilandes a écrit:Je ne sais pas chez vous, mais par ici, des agriculteurs investisseurs n'hésitent pas! La rentabilité doit être au rendez-vous!Le Mecreant a écrit:Les investisseurs s'interesseront au foncier agricole le jour ou la rentabilité sera au rendez-vous au même titre que les autres investissements.
Certes, il n'y a pas que la rentabilité. quand j'écris "le marché a le dernier mot", je sais que l'équation comporte de nombreuses inconnues: la rentabilité agricole, la concurrence due à la dynamique locale (installation, filières spécialisées...), le marché du logement et de l'immobilier de loisirs, etc. et aussi, comme vous dites, l'attachement à la terre...Quel est le lien de cause à effet?Et ce jours la, les paysans ne seront pas plus idiots que les autres, ils achèterons leurs terres.
C'est pourquoi on continuera a affamer le paysan pour le spolier.
Désolé, mais en tant que telle, la terre n'est pas un bon investissement en terme de rentabilité / liquidité actuellement.
J'entend sur une reflexion en tant qu'investisseur, c'est a dire j'ai un capital a placer, il me rapporte combien, je le recupère comment et quand ?
Avantage de la terre: a priori peu de risque de perte en capital, mais rentabiltée inférieure a la caisse d'epargne et imposition sur le revenu et impots divers en plus ( c'est a dire en moins).
b/ la spoliation consiste a faire en sorte que ceux qui ont la terre la vende a vil prix au profit d'autres qui en tireront avantage. Exemple les anciens obligé de vendre pour compenser le faible niveau de retraite.
Le Mecreant- + membre techno +
- Messages : 12001
Date d'inscription : 28/01/2010
Age : 68
56 Bignan
Re: Apres la ruine...
Le seul avantage de la terre c'est qu'elle reste dans presque tous les cas (guerre,hyperinflation bouée de sauvetage en cas de manque de nouriture)sinon comme placement c'est minable et risqué
electron- + membre techno +
- Messages : 2317
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 69
Creusois region Cheneraille
Re: Apres la ruine...
Un bon placement , c'est celui dont on peut disposer à tout moment, retrouver sa mise de départ, la rentabilité vient en seconde place .Le Mecreant a écrit:Cultilandes a écrit:Je ne sais pas chez vous, mais par ici, des agriculteurs investisseurs n'hésitent pas! La rentabilité doit être au rendez-vous!Le Mecreant a écrit:Les investisseurs s'interesseront au foncier agricole le jour ou la rentabilité sera au rendez-vous au même titre que les autres investissements.
Certes, il n'y a pas que la rentabilité. quand j'écris "le marché a le dernier mot", je sais que l'équation comporte de nombreuses inconnues: la rentabilité agricole, la concurrence due à la dynamique locale (installation, filières spécialisées...), le marché du logement et de l'immobilier de loisirs, etc. et aussi, comme vous dites, l'attachement à la terre...Quel est le lien de cause à effet?Et ce jours la, les paysans ne seront pas plus idiots que les autres, ils achèterons leurs terres.
C'est pourquoi on continuera a affamer le paysan pour le spolier.
Désolé, mais en tant que telle, la terre n'est pas un bon investissement en terme de rentabilité / liquidité actuellement.
J'entend sur une reflexion en tant qu'investisseur, c'est a dire j'ai un capital a placer, il me rapporte combien, je le recupère comment et quand ?
Avantage de la terre: a priori peu de risque de perte en capital, mais rentabiltée inférieure a la caisse d'epargne et imposition sur le revenu et impots divers en plus ( c'est a dire en moins).
b/ la spoliation consiste a faire en sorte que ceux qui ont la terre la vende a vil prix au profit d'autres qui en tireront avantage. Exemple les anciens obligé de vendre pour compenser le faible niveau de retraite.
Invité- Invité
Re: Apres la ruine...
pinocio a écrit:
Un bon placement , c'est celui dont on peut disposer à tout moment, retrouver sa mise de départ, la rentabilité vient en seconde place .
FAUX! un bon placement est celui qui correspond a un objectif précis dans un contexte donné. Le problème est que le contexte changeant le bon placement peut être une catastrophe.
Exemple, on ne fait pas le même placement a 30 ans avec une famille a charge, a 50 quand on est seul dans la vie, ou a 70 quand on a des petits enfants.
D'autre part, le "bon placement" prevu pour le long terme peut être tres mauvais a court terme, si on est obligé de vendre prematurement.
D'autre part, la liquidité n'est pas le problème si l'objectif est de degagé de la rente regulière.
De toute manière il y a un principe: le placement qui rapporte beaucoup, sans risque et sans impots c'est toujours une escroquerie.
Ensuite chacun fait selon ses moyens et affinités.
Ce que je dit pour la terre agricole c'est qu'aujourd'hui pour un investisseur qui cherche du revenu, c'est un plan pourri, idem pour la liquidité.
Mais a très long terme (plusieurs générations peut être) pourquoi pas.
Et je parle bien d'investisseur pas d'exploitant, dans le contexte de porter les exploitations pour les exploitants.
Le Mecreant- + membre techno +
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Age : 68
56 Bignan
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