Pesticides dans l'air «La connaissance nous libère de la peur»

Entre 2002 et 2017 la qualité de l’air s’est nettement améliorée

Agacée par les données publiées sur la pollution atmosphérique par les pesticides, Annette Lexa, toxicologue réglementaire, cherche à remettre du bon sens sur l’appréciation des risques chimiques vis-à-vis de l’homme.
« Il faut arrêter le catastrophisme. Les données diffusées par Générations futures sur la qualité de l’air ne doivent pas être lues de façon orientée et anxiogène, précise Annette Lexa. Ces études montrent qu’entre 2002 et 2017 la qualité de l’air s’est nettement améliorée. Nous devons communiquer de façon positive et optimiste. »
Nous ne sommes pas tous égaux face aux risques
Il n’existe pas de valeurs toxicologiques de référence pour les pesticides présents dans l’air. « La qualité de l’air s’améliore et pourtant la communication sur le sujet reste anxiogène. Pour relativiser, j’ai établi un scénario d’exposition du pire cas, totalement maximisant et irréaliste. En admettant qu’un individu respire chaque minute de sa vie l’air extérieur, celui-ci aura respiré une quantité de produit phytopharmaceutique 20000 fois inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Dans la réalité, ce scénario est irréaliste puisque nous passons 90% de notre temps en intérieur ! Comme la technique s’est améliorée et a évolué au fil des années, il est désormais possible de détecter des taux extrêmement faibles. Les chiffres se mesurent en centièmes de nanogrammes, largement en dessous de la DJA. Alors pourquoi créer une sinistrose sur le sujet ? », s’exaspère la toxicologue.

Annette Lexa est docteur en toxicologie, membre du réseau Eurotox, réseau européen des toxicologues. Elle est gérante de RCMA Expert, bureau d’études spécialisé en expertise toxicologique (évaluation du risque chimique santé et environnement) et toxicologie réglementaire.

La toxicologue ne comprend pas qu’on oppose substances chimiques de synthèse dangereuses et substances naturelles sûres. « Une substance naturelle comme le cuivre est persistante, bioaccumulable et toxique. Si les pratiques n’évoluent pas, nous risquons de dépasser un certain seuil dans les sols.

On conduit une étude comme on veut et on lui fait dire ce que l'on veut ! Tout dépend du protocole, puis de son interprétation.

Chaource a écrit:On conduit une étude comme on veut et on lui fait dire ce que l'on veut ! Tout dépend du protocole, puis de son interprétation.

D'où l'intérêt de connaitre complétement le protocole pour pouvoir juger de la valeur des résultats.
Il est vrai qu'aujourd'hui compte tenu de l'évolution des techniques d'analyses on est capable de détecter le miliardième du milliardième, on trouve de tout dans tout.

@sevi tu parles du cuivre toxique.    Le zinc est dans le covid un produit nature sauveur.
Je suis en BIO, je ne sais même pas si le zinc est utilisable en BIO. Mon papounet en conventionnel a brasser du zinc   manebe  durant 55 ans sans masque pour gérer le mildiou.    Il est partie à 93 ans.
Le cuivre est toxique (je veux bien l'entendre)! La carence de zinc dans la population n'existe plus depuis ?   Pourquoi le manebe a été considéré comme toxique?

@  servi en patate vigne  tu as pour le mildiou  le cuivre en rouge quand tu as tous perdu.  Le zinc, le maganese.   2 oligo élément que l'homme a besoin.  En BIO les 2 derniers sont interdit en BIO.    A qui la faute ?   Est ce à cause des BIO?  Un produit trop simple est toujours toxique. 
J'ai jamais vu une interdiction de produit à 50euros par ha.

Dans l’étude d’ATMO France, le lindane, insecticide interdit d’utilisation en France depuis 1998, se retrouve dans les analyses de l’air

sevi a écrit:Dans l’étude d’ATMO France, le lindane, insecticide interdit d’utilisation en France depuis 1998, se retrouve dans les analyses de l’air

C'est normal, il y a quelques années (31/12/2008) il était encore utilisé en produit vétérinaire pour la lutte contre la gale... très efficace et peu cher.

il y avait du lindane dans les bombes a poux

Le lindane a beaucoup été utilisé dans le traitement des charpentes.
On peut supposer qu'il s'en dégage dans l'air à l'occasion de travaux de rénovation ou bien dans des bâtiments qui se dégradent peu à peu.

https://polludoc.ch/fr/materiel/produits-de-conservation-du-bois-pcp-lindane-etc

et les produits importés hors Union européenne comme le bois exotique ....

Medard86 a écrit:Le lindane a beaucoup été utilisé dans le traitement des charpentes.
On peut supposer qu'il s'en dégage dans l'air à l'occasion de travaux de rénovation ou bien dans des bâtiments qui se dégradent peu à peu.

https://polludoc.ch/fr/materiel/produits-de-conservation-du-bois-pcp-lindane-etc

Et les personnes qui font brûler les vieilles charpentes ?

jojogo a écrit:

Medard86 a écrit:Le lindane a beaucoup été utilisé dans le traitement des charpentes.
On peut supposer qu'il s'en dégage dans l'air à l'occasion de travaux de rénovation ou bien dans des bâtiments qui se dégradent peu à peu.

https://polludoc.ch/fr/materiel/produits-de-conservation-du-bois-pcp-lindane-etc

Et les personnes qui font brûler les vieilles charpentes ?

Notre-Dame...

daniel89 a écrit:

Chaource a écrit:On conduit une étude comme on veut et on lui fait dire ce que l'on veut ! Tout dépend du protocole, puis de son interprétation.

D'où l'intérêt de connaitre complétement le protocole pour pouvoir juger de la valeur des résultats.
Il est vrai qu'aujourd'hui compte tenu de l'évolution des techniques d'analyses on est capable de détecter le miliardième du milliardième, on trouve de tout dans tout.

oui les analyses sont trop sophistiquées et les experts trop imbus de leur personne je parle des protocoles en général ce qui provoque des obstacles inutiles à la bonne marche des choses. mm les experts ne sont pas d'accords entre-eux car ils ne voient parfois (de plus en plus souvent) pas la mm chose alors pour l'interprétation il faut un gourou bardé de diplomes et d'expérience et encore pour les départager mais on ne sait parfois pas mieux ce qu'on vise à 100%.

il vont bientôt retrouver des particules de pets humains et nous imposer une taxe carbone...quid de savoir en fonction de quels critères 

escrito17 a écrit:il vont bientôt retrouver des particules de pets humains et nous imposer une taxe carbone...quid de savoir en fonction de quels critères 

Comme on dit,vaut mieux péter en compagnie que crever tout seul
Actuellement,c'est plutôt la deuxième option qui se profile...

Medard86 a écrit:

jojogo a écrit:

Medard86 a écrit:Le lindane a beaucoup été utilisé dans le traitement des charpentes.
On peut supposer qu'il s'en dégage dans l'air à l'occasion de travaux de rénovation ou bien dans des bâtiments qui se dégradent peu à peu.

https://polludoc.ch/fr/materiel/produits-de-conservation-du-bois-pcp-lindane-etc

Et les personnes qui font brûler les vieilles charpentes ?

Notre-Dame...

En 1270 le lindane n'existait pas.

Je pensais aux charpentes de bâtiments qui auraient moins de 150 ans, aux traverses de chemin de fer, aux poteaux téléphoniques (ces derniers étaient à priori traités à l'arsenic).