Avenir incertain pour les tracteurs Arbos

L’usine chinoise des modèles Goldoni devrait être reprise in extremis. Deux industriels, l’un belge, l’autre chinois, sont sur les rangs.

L’avenir s’assombrit pour le tractoriste chinois Arbos. Selon les informations parues sur Vitisphère, après des résultats décevants, la firme chinoise Foton-Lovol jette l’éponge. La filiale Arbos qu’elle avait créée en reprenant Goldoni va être abandonnée.

La situation s’aggrave en février 2020

En 2015, après une première phase de grave crise financière et une première demande d’arrangement, Goldoni a été acheté par une multinationale chinoise sous la marque Lovol Arbos. Mais la situation s’est à nouveau aggravée en février 2020 lorsqu’une nouvelle crise a conduit au dépôt d’une demande d’arrangement avec les créanciers devant la Cour de Modène.

En septembre 2020, le propriétaire a déposé la demande d’accord de liquidation. Nouveau revirement en octobre dernier, avec la possibilité d’un arrangement avec les créanciers. Le 10 décembre 2020, au cours de deux réunions entre la direction de l’entreprise et les syndicats, la direction a écarté l’hypothèse de la faillite d’Arbos et a évoqué un candidat industriel intéressé pour l’acquisition de Goldoni.

Deux candidats sur les rangs

Deux repreneurs potentiels se sont fait connaître. D’un côté, une entreprise belge fabriquant des machines de travaux publics. De l’autre, un groupe industriel chinois d’état, Weichai, qui a récemment monté sa participation dans l’actionnariat d’Arbos Goldoni. Dans l’usine transalpine, on entrevoit une sortie de crise. La signature et la finalisation du rachat de Goldoni devraient avoir lieu le 1er mars 2021.

C'est malgrés tout pas très rassurant