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Les merdias
Rappel du premier message :
Les médias évoquent...
Le prix du lait quand il baisse...
Le prix du blé quand il monte.
Les médias évoquent...
Le prix du lait quand il baisse...
Le prix du blé quand il monte.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Advienne que pourra !
Le programme télé de ce dimanche est prometteur : François Bayrou à l’apéritif du midi : il connaît les problèmes mais a les mêmes solutions que François Barouin qui se veut rassurant. DSK (notre héros) à la grand’messe de Tf1. La fête de l’Humanité en direct live pour entendre les dernières blagues de Mélanchon, admirer le tailleur rouge vif de Ségolène, l’écharpe d’Aubry et le complet veston de Montebourg pendant que Hollande se remet -en pyjamas- de sa quinzaine surmenée. Chavez, lui, se repose à Cuba. Un p’tit coup de manif’ d’indignés : ils partirent cinq cent, et arrivèrent autant à Bruxelles. Ca fait tout de même moins de monde que pour un match de foot entre Palaiseau et Coulommiers, mais plus d’audience grâce à la télé.
Après une semaine d’abstinence, j’allume donc la télévision afin d’être un électeur averti et non un vacancier ignorant des « informations » : Combien de dizaines de milliers d’euros devrais-je rembourser à mon retour pour combler les déficits ? Aucune idée. Quelle est la prochaine guerre de libération pour laquelle nos troupes vont devoir s’engager ? Aucune idée. Combien d’immigrés clandestins auront franchis nos frontières la semaine passée ? Deux ? Trois mille ? Combien seront naturalisés ? Deux ? Trois mille ? Va savoir. Combien de milliards les syndicats auront encaissés cette année, pour organiser leurs grèves ? La question n’intéresse pas. De combien les impôts vont augmenter l’année prochaine ? On verra après les élections.
Alors c’est décidé : puisque tout suit son cours, je repars en vacances… et advienne que pourra !
Le programme télé de ce dimanche est prometteur : François Bayrou à l’apéritif du midi : il connaît les problèmes mais a les mêmes solutions que François Barouin qui se veut rassurant. DSK (notre héros) à la grand’messe de Tf1. La fête de l’Humanité en direct live pour entendre les dernières blagues de Mélanchon, admirer le tailleur rouge vif de Ségolène, l’écharpe d’Aubry et le complet veston de Montebourg pendant que Hollande se remet -en pyjamas- de sa quinzaine surmenée. Chavez, lui, se repose à Cuba. Un p’tit coup de manif’ d’indignés : ils partirent cinq cent, et arrivèrent autant à Bruxelles. Ca fait tout de même moins de monde que pour un match de foot entre Palaiseau et Coulommiers, mais plus d’audience grâce à la télé.
Après une semaine d’abstinence, j’allume donc la télévision afin d’être un électeur averti et non un vacancier ignorant des « informations » : Combien de dizaines de milliers d’euros devrais-je rembourser à mon retour pour combler les déficits ? Aucune idée. Quelle est la prochaine guerre de libération pour laquelle nos troupes vont devoir s’engager ? Aucune idée. Combien d’immigrés clandestins auront franchis nos frontières la semaine passée ? Deux ? Trois mille ? Combien seront naturalisés ? Deux ? Trois mille ? Va savoir. Combien de milliards les syndicats auront encaissés cette année, pour organiser leurs grèves ? La question n’intéresse pas. De combien les impôts vont augmenter l’année prochaine ? On verra après les élections.
Alors c’est décidé : puisque tout suit son cours, je repars en vacances… et advienne que pourra !
Invité- Invité
Re: Les merdias
Vraiment non il ne s'est rien passé, tu peux repartir en vacances! T'en as de la chance!et non un vacancier ignorant des « informations »
Camille- + membre techno +
- Messages : 7252
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 63
Au pays du fromage mou qui pue
Re: Les merdias
Sans culottes et sans papiers.
Six pauvres types viennent de brûler vif dans l’incendie d’un squatt en banlieue parisienne, à deux pas du consulat de Tunisie, pays dont ils sont originaires.
La voix de France Culture indique que ces « héros de la révolution, réfugiés dans ce squatt de la mairie (sic), fuyaient les évènements de Tunisie, d’Egypte et de Libye ».
Aussitôt j’ai eu une pensée émue pour un héros de la Révolution française, arrêté à Varennes durant la nuit du 20 juin 1791 avant d’être exécuté, lui et sa femme dénommée Marie-Antoinette, une fameuse révolutionnaire elle aussi.
Six pauvres types viennent de brûler vif dans l’incendie d’un squatt en banlieue parisienne, à deux pas du consulat de Tunisie, pays dont ils sont originaires.
La voix de France Culture indique que ces « héros de la révolution, réfugiés dans ce squatt de la mairie (sic), fuyaient les évènements de Tunisie, d’Egypte et de Libye ».
Aussitôt j’ai eu une pensée émue pour un héros de la Révolution française, arrêté à Varennes durant la nuit du 20 juin 1791 avant d’être exécuté, lui et sa femme dénommée Marie-Antoinette, une fameuse révolutionnaire elle aussi.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Depuis des mois que les acteurs du PS squattent les infos télévisées, on ferait mieux d'envoyer les 123 € de la taxe audiovisuelle directement rue de Solferino au siège du parti socialiste.
Invité- Invité
Re: Les merdias
le probleme il est la personne ne se demarque quand il ya un scoop
c est le meme partout du rabachage!
c est le meme partout du rabachage!
Invité- Invité
Re: Les merdias
après l'affaire dsk maintenant les primaires ils nous cassent tous les bonbons que je n'ai pas
les politiciens tous les même
les politiciens tous les même
cycyne- + membre techno +
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Date d'inscription : 15/09/2011
Age : 67
brie champenoise pays de la rose
Re: Les merdias
Du miel pour les journalistes
Savez-vous où se trouve le paradis des abeilles ? A Paris, c’est-à-dire non loin des locaux de France-culture. Remarquez, je m’en doutais un peu pour avoir vécu pas mal d’années, bercé du matin au soir par le chant des oiseaux, dans ce havre de verdure et d’air pur qu’est devenu aujourd’hui la Delanopolis, la sérénité du lieu seulement perturbée par le bruissement d’abeilles en extase et quelques coups de klaxon, voire un ou deux tirs de kalachnikovs, puisque toutes activités autres que tertiaires y ont désormais totalement disparues. Confirmation des dires de la journaliste enquêteuse, par la qualité – et la quantité – du miel produites par des sauvageonnes élevées pour la plupart sur les toits des administrations, endroit rêvé pour rayonner en toute tranquillité, l’intensité du bruit généré par l’activité des travailleurs syndiqués étant quasi-indécelable pour un pavillon normalement constitué et astiqué avec le plus grand soin.
Où Maya et ses sœurs trouvent-elles leur nourriture ? Dans les cimetières. L’hécatombe de Parisiens fait donc des heureuses et notre journaliste ne cache pas sa stupéfaction en se mettant à roucouler un bref instant. Ainsi les pots de fleurs fournis quotidiennement par les survivants constitueraient la principale manne nourricière de la gente ailée, devant les jardins publics, une alimentation d’une diversité sans pareille garantissant un goût unique et comparable seulement au nectar des dieux de l’Olympe. Peut-être à cause de mon inculture et contrairement à cette journaliste, j’ai toujours supposé en ce qui me concerne que le paradis se trouvait au cimetière et nulle part ailleurs. Après le cimetière vient le sephora, un arbre exotique acclimaté dans les avenues de la capitale et produisant suffisamment de pollens pour subvenir aux besoins de la totalité des colonies d’abeilles sauvages hébergées gracieusement intra-muros par les apiculteurs locaux, sous les bons auspices de la Mairie de Paname. D’ailleurs la journaliste omet de s’interroger sur le coût, notoirement rédhibitoire, du kilo de miel parisien alors que le couvert assuré par les ressources locales est pléthorique et gratuit. Un mystère qui devrait trouver sa solution en faisant sortir de son profond sommeil Sir Conan Doyle, mais celui-ci ne repose pas au Père-Lachaise, comme c’est dommage.
Quand aux bruits de la circulation ils n’ont strictement aucun effet négatif sur les abeilles, ce qui n’en finit pas non plus d’étonner la commissaire Bourrel de la radio publique. Moi ça ne m’étonne pas, n’ayant jamais croisé d'Hyménoptères de la superfamille des Apoidea dans les artères de Paris, que j’ai pourtant arpenté en long, en large et en travers au point d’avoir foulé pratiquement toutes les rues, ruelles, passages, avenues et places de la Ville, impasses comprises, sans croiser rien d’autres que des mouches et des postillons. Le seul effet apparent du tapage automobile intervient sur le système nerveux des autochtones mais là vous pouvez toujours écouter au casque du rap de banlieue si vous tenez à ce point à votre intégrité mentale et physique.
Maintenant que la visite du paradis est achevée, où se niche l’enfer pour nos amies les abeilles ? Bon sang, mais c’est bien sûr... à la campagne !
Savez-vous où se trouve le paradis des abeilles ? A Paris, c’est-à-dire non loin des locaux de France-culture. Remarquez, je m’en doutais un peu pour avoir vécu pas mal d’années, bercé du matin au soir par le chant des oiseaux, dans ce havre de verdure et d’air pur qu’est devenu aujourd’hui la Delanopolis, la sérénité du lieu seulement perturbée par le bruissement d’abeilles en extase et quelques coups de klaxon, voire un ou deux tirs de kalachnikovs, puisque toutes activités autres que tertiaires y ont désormais totalement disparues. Confirmation des dires de la journaliste enquêteuse, par la qualité – et la quantité – du miel produites par des sauvageonnes élevées pour la plupart sur les toits des administrations, endroit rêvé pour rayonner en toute tranquillité, l’intensité du bruit généré par l’activité des travailleurs syndiqués étant quasi-indécelable pour un pavillon normalement constitué et astiqué avec le plus grand soin.
Où Maya et ses sœurs trouvent-elles leur nourriture ? Dans les cimetières. L’hécatombe de Parisiens fait donc des heureuses et notre journaliste ne cache pas sa stupéfaction en se mettant à roucouler un bref instant. Ainsi les pots de fleurs fournis quotidiennement par les survivants constitueraient la principale manne nourricière de la gente ailée, devant les jardins publics, une alimentation d’une diversité sans pareille garantissant un goût unique et comparable seulement au nectar des dieux de l’Olympe. Peut-être à cause de mon inculture et contrairement à cette journaliste, j’ai toujours supposé en ce qui me concerne que le paradis se trouvait au cimetière et nulle part ailleurs. Après le cimetière vient le sephora, un arbre exotique acclimaté dans les avenues de la capitale et produisant suffisamment de pollens pour subvenir aux besoins de la totalité des colonies d’abeilles sauvages hébergées gracieusement intra-muros par les apiculteurs locaux, sous les bons auspices de la Mairie de Paname. D’ailleurs la journaliste omet de s’interroger sur le coût, notoirement rédhibitoire, du kilo de miel parisien alors que le couvert assuré par les ressources locales est pléthorique et gratuit. Un mystère qui devrait trouver sa solution en faisant sortir de son profond sommeil Sir Conan Doyle, mais celui-ci ne repose pas au Père-Lachaise, comme c’est dommage.
Quand aux bruits de la circulation ils n’ont strictement aucun effet négatif sur les abeilles, ce qui n’en finit pas non plus d’étonner la commissaire Bourrel de la radio publique. Moi ça ne m’étonne pas, n’ayant jamais croisé d'Hyménoptères de la superfamille des Apoidea dans les artères de Paris, que j’ai pourtant arpenté en long, en large et en travers au point d’avoir foulé pratiquement toutes les rues, ruelles, passages, avenues et places de la Ville, impasses comprises, sans croiser rien d’autres que des mouches et des postillons. Le seul effet apparent du tapage automobile intervient sur le système nerveux des autochtones mais là vous pouvez toujours écouter au casque du rap de banlieue si vous tenez à ce point à votre intégrité mentale et physique.
Maintenant que la visite du paradis est achevée, où se niche l’enfer pour nos amies les abeilles ? Bon sang, mais c’est bien sûr... à la campagne !
Invité- Invité
Re: Les merdias
Delanopolis! Très bon!
Ces élus sont nos Bouvart & Pécuchet du 21ème!
Ce qui est étonnant c'est que le supposé problème des ondes n'en est plus un d'un coup... Ca doit être le prix du miel qui fait écran...
Ces élus sont nos Bouvart & Pécuchet du 21ème!
Ce qui est étonnant c'est que le supposé problème des ondes n'en est plus un d'un coup... Ca doit être le prix du miel qui fait écran...
Camille- + membre techno +
- Messages : 7252
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 63
Au pays du fromage mou qui pue
Re: Les merdias
www.Delanopolis.frCamille a écrit:Delanopolis! Très bon!
La suite de l’enquête de la commissaire Bourrel.Camille a écrit:Ces élus sont nos Bouvart & Pécuchet du 21ème!
Ce qui est étonnant c'est que le supposé problème des ondes n'en est plus un d'un coup... Ca doit être le prix du miel qui fait écran...
La visite du paradis est achevée, où se niche l’enfer pour nos amies les abeilles ? Mais c’est… bien sûr… à la campagne !
Un responsable technique du Jardin des Plantes à Paris explique la situation catastrophique des abeilles dans les régions de grandes cultures. Au moment où j’allume la radio, il décrit les méfaits des insecticides de la famille des (néo)-nicotinoïdes. Son argument est que là où ils ont été supprimé, prenant l’exemple d’une région d’Italie, les abeilles se portent de nouveau très bien. Mais, ajoute-il, il existe des endroits où ces insecticides sont employés sans que les abeilles aient de problème. Quelles conclusions en tirez-vous ? demande l’inspectrice Bourrel. Que les abeilles se portent toujours très bien là où les pesticides ne sont pas employés, répond le professeur Tournesol.
Saisissez-vous le raccourci ? Alors j’en ferai un moi aussi : le miel, ça ne rend nécessairement pas intelligent.
En effet, tirons la substantifique mœlle de cet échange : Les pesticides sont l’ennemi numéro un des abeilles. Deux, les abeilles vivent sans problèmes avec l’utilisation des pesticides « dans certaines régions ». Trois : il faut interdire les pesticides pour sauver les abeilles.
Remarquons au passage que sans pesticides, nos beaux parleurs n’auraient rien non plus à se mettre sous la dent. Vous me rétorquerez que ce n’est pas un problème puisqu’ils peuvent toujours bouffer le miel du Jardin des Plantes.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Drucker tapine pour le PS
Michel Drucker ira voter ce dimanche pour la primaire PS ! Il l’a annoncé dans Salut les terriens ! samedi soir sur Canal +. Sans préciser pour qui : « Oui, je vais aller voter dimanche ».
Bon, pour ceux qui n'auraient pas compris, ce genre d'individu est pour les élections qui ne servent à rien. Les primaires, en reléguant les partis politiques au second rôle puisque toulemondipeuvoté, participent de la FIN de la politique et de la "pipolisation" d'un système verrouillé désormais.
Tiens, puisqu’on parle des primates socialistes, une scène d’intérêt national ce midi sur I-télé : Arnaud Montebourg dans l’isoloir, avec une grappe de journalistes et de caméras autour. L’intérêt de la chose ne m’a pas semblé évident, encore moins la question de la journaliste : « Vous avez voté pour qui ? », alors qu’on a eu la réponse cette semaine sur Idiot-télé, même que c’est passé cinquante fois par jour, en boucle.
Ca valait le coup d’attendre cinq minutes en direct que le vieux couple (180 ans à eux deux) précédant Nono dans l’isoloir ne dégage. Mériteraient une place au zapping de canal ces deux-là.
A la fin de son show, l’ex-candidat a sorti la petite phrase habituelle pour ses groupies – toujours la même – en quittant la salle de classe réquisitionnée par le Parti pour l’occasion : « Bon, on va boire un coup, maintenant ? », histoire de remercier les glandus qu’ont fait le poireau toute la matinée afin qu’il se sente un peu moins seul devant les caméras. Cette phrase, toujours identique, étant bien entendu sémantiquement calibrée pour faire peuple.
Michel Drucker ira voter ce dimanche pour la primaire PS ! Il l’a annoncé dans Salut les terriens ! samedi soir sur Canal +. Sans préciser pour qui : « Oui, je vais aller voter dimanche ».
Bon, pour ceux qui n'auraient pas compris, ce genre d'individu est pour les élections qui ne servent à rien. Les primaires, en reléguant les partis politiques au second rôle puisque toulemondipeuvoté, participent de la FIN de la politique et de la "pipolisation" d'un système verrouillé désormais.
Tiens, puisqu’on parle des primates socialistes, une scène d’intérêt national ce midi sur I-télé : Arnaud Montebourg dans l’isoloir, avec une grappe de journalistes et de caméras autour. L’intérêt de la chose ne m’a pas semblé évident, encore moins la question de la journaliste : « Vous avez voté pour qui ? », alors qu’on a eu la réponse cette semaine sur Idiot-télé, même que c’est passé cinquante fois par jour, en boucle.
Ca valait le coup d’attendre cinq minutes en direct que le vieux couple (180 ans à eux deux) précédant Nono dans l’isoloir ne dégage. Mériteraient une place au zapping de canal ces deux-là.
A la fin de son show, l’ex-candidat a sorti la petite phrase habituelle pour ses groupies – toujours la même – en quittant la salle de classe réquisitionnée par le Parti pour l’occasion : « Bon, on va boire un coup, maintenant ? », histoire de remercier les glandus qu’ont fait le poireau toute la matinée afin qu’il se sente un peu moins seul devant les caméras. Cette phrase, toujours identique, étant bien entendu sémantiquement calibrée pour faire peuple.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Rien n’est bon dans le cochon
Un sophiste de ceux qui font l’opinion dans la presse, voit dans l’explosion du marché des produits halal une preuve de l’intégration des populations musulmanes dans notre pays :
« Le rayon alimentaire halal ne s’est jamais aussi bien porté en Alsace et en France, mais contrairement à ce que soutiennent les tenants de la thèse de l’islamisation du pays, c’est une preuve d’intégration au modèle alimentaire français. » L’ALSACE 9-08-2011.
Cette phrase est passionnante à plusieurs points de vue, sortons les ciseaux :
En partant d’une simple constatation, la progression du halal, un esprit prudent ne pourra en déduire qu’une chose à coup sûr : la segmentation de l’offre alimentaire progresse pour des motifs religieux. Sachant que les musulmans doivent absorber autant de calories par personne qu’avant c’est que le nombre de pratiquants progresse, ce qui ne plaide en aucun cas contre la thèse de l’islamisation du pays comme le prétend un peu vite l’auteur. Ou bien que le halal augmente parce que les musulmans reviennent à des principes religieux ou des modes de consommation identitaires qu’ils avaient abandonné auparavant, ce qui peut apparaître aux yeux de certains comme un phénomène neutre mais jamais considéré comme une preuve d’intégration, à moins d’estimer que :
- Les soixante-deux mosquées de Marseille sont une preuve d’intégration à la société française.
- Le ramadan respecté par 70% des musulmans est une preuve d’intégration.
- Les cantines scolaires halal sont une preuve d’intégration.
Non, la seule chose que l’on puisse dire si on est un journaliste neutre, c’est que le halal, les mosquées, le ramadan existent parce que la société française laïque est plus tolérante qu’autrefois et/ou la présence musulmane plus forte.
Deuxièmement, avant de fréquenter les rayons halal des supermarchés, les musulmans devaient bien s’y rendre déjà pour acheter la lessive par exemple. Ils étaient donc déjà intégrés aux mêmes filières de consommation que les autres, fréquentaient les mêmes magasins et marchés, donc étaient de ce point de vue déjà « intégrés » sans consommer du halal.
Ces constats étant posés, on voit très bien ce qu’il reste au journal l’Alsace pour faire la démonstration de l’intégration des musulmans « au modèle alimentaire français » : Voyez c’est formidable, les musulmans peuvent acheter des produits halal même chez Carrefour et plus chez un importateur spécialisé, depuis qu’ils se rendent chez Leclerc ils n’ont plus besoin d’égorger le mouton dans la cour d’immeuble et ne sont plus contraints à ne fréquenter que des restaurants « arabes ». On peut se réjouir de cette situation avec l’Alsace, en aucun cas on ne peut y voir la preuve que notre pays ne s’islamise pas, à moins de considérer du haut de sa chaire de journaliste que l’islam c’est le mouton dans la baignoire, ce qui est un tantinet insultant pour l’islam. De plus et j’en finirais là, je vois assez mal dans le refus d’un musulman de partager mon repas parce que ma table et ses mets sont impurs, le signe fort d’une intégration « au modèle alimentaire français », tout au plus la coexistence de deux mondes qui s’ignorent du fait d’une des deux parties.
Un sophiste de ceux qui font l’opinion dans la presse, voit dans l’explosion du marché des produits halal une preuve de l’intégration des populations musulmanes dans notre pays :
« Le rayon alimentaire halal ne s’est jamais aussi bien porté en Alsace et en France, mais contrairement à ce que soutiennent les tenants de la thèse de l’islamisation du pays, c’est une preuve d’intégration au modèle alimentaire français. » L’ALSACE 9-08-2011.
Cette phrase est passionnante à plusieurs points de vue, sortons les ciseaux :
En partant d’une simple constatation, la progression du halal, un esprit prudent ne pourra en déduire qu’une chose à coup sûr : la segmentation de l’offre alimentaire progresse pour des motifs religieux. Sachant que les musulmans doivent absorber autant de calories par personne qu’avant c’est que le nombre de pratiquants progresse, ce qui ne plaide en aucun cas contre la thèse de l’islamisation du pays comme le prétend un peu vite l’auteur. Ou bien que le halal augmente parce que les musulmans reviennent à des principes religieux ou des modes de consommation identitaires qu’ils avaient abandonné auparavant, ce qui peut apparaître aux yeux de certains comme un phénomène neutre mais jamais considéré comme une preuve d’intégration, à moins d’estimer que :
- Les soixante-deux mosquées de Marseille sont une preuve d’intégration à la société française.
- Le ramadan respecté par 70% des musulmans est une preuve d’intégration.
- Les cantines scolaires halal sont une preuve d’intégration.
Non, la seule chose que l’on puisse dire si on est un journaliste neutre, c’est que le halal, les mosquées, le ramadan existent parce que la société française laïque est plus tolérante qu’autrefois et/ou la présence musulmane plus forte.
Deuxièmement, avant de fréquenter les rayons halal des supermarchés, les musulmans devaient bien s’y rendre déjà pour acheter la lessive par exemple. Ils étaient donc déjà intégrés aux mêmes filières de consommation que les autres, fréquentaient les mêmes magasins et marchés, donc étaient de ce point de vue déjà « intégrés » sans consommer du halal.
Ces constats étant posés, on voit très bien ce qu’il reste au journal l’Alsace pour faire la démonstration de l’intégration des musulmans « au modèle alimentaire français » : Voyez c’est formidable, les musulmans peuvent acheter des produits halal même chez Carrefour et plus chez un importateur spécialisé, depuis qu’ils se rendent chez Leclerc ils n’ont plus besoin d’égorger le mouton dans la cour d’immeuble et ne sont plus contraints à ne fréquenter que des restaurants « arabes ». On peut se réjouir de cette situation avec l’Alsace, en aucun cas on ne peut y voir la preuve que notre pays ne s’islamise pas, à moins de considérer du haut de sa chaire de journaliste que l’islam c’est le mouton dans la baignoire, ce qui est un tantinet insultant pour l’islam. De plus et j’en finirais là, je vois assez mal dans le refus d’un musulman de partager mon repas parce que ma table et ses mets sont impurs, le signe fort d’une intégration « au modèle alimentaire français », tout au plus la coexistence de deux mondes qui s’ignorent du fait d’une des deux parties.
Invité- Invité
Re: Les merdias
« Illusions perdues » d’Honoré de Balzac
Dédicace :
A monsieur Victor Hugo
Vous qui, par le privilège des Raphaël et des Pitt, étiez déjà grand poète à l’âge où les hommes sont encore si petits, vous avez, comme Chateaubriand, comme tous les vrais talents, lutté contre les envieux embusqués derrière les colonnes, ou tapis dans les souterrains du Journal. Aussi désiré-je que votre nom victorieux aide à la victoire de cette œuvre que je vous dédie, et qui, selon certaines personnes, serait un acte de courage autant qu’une histoire pleine de vérité. Les journalistes n’eussent-ils donc pas appartenu, comme les marquis, les financiers, les médecins et les procureurs, à Molière et à son Théâtre ? Pourquoi donc la Comédie Humaine, qui castigat ridendo mores, excepterait-elle une puissance, quand la Presse parisienne n’en excepte aucune ?
Je suis heureux, monsieur, de pouvoir me dire ainsi
Votre sincère admirateur et ami,
De Balzac
Invité- Invité
Re: Les merdias
La CGT est « déterminée à faire échouer »
D’après Le MONDE du 8-11-2011
Les salariés du journal France-Soir, dont le propriétaire veut arrêter l'édition papier, en appellent désormais au gouvernement, et souhaitent que le ministre de la communication « en personne » s'engage à faciliter une reprise du titre, selon un communiqué diffusé mardi 8 novembre par plusieurs syndicats. « Les salariés de France-Soir sont toujours déterminés à faire échouer le projet néfaste et destructeur de M. Pougatchev car le journal a un avenir », estiment-ils. Un avenir d’autant plus radieux que le gouvernement mettrait la main à la poche pour renflouer France-Soir si sauver les cotisants CGT était sa priorité du moment. Or il se trouve que ce n’est pas celle du propriétaire, comme on le comprend, ni celle du gouvernement qui trouve chez France-soir un quotidien pas vraiment à sa botte !
Alors que le quotidien, endetté, est sous protection de la justice (clause de sauvegarde), son propriétaire, Alexandre Pougatchev, a annoncé en octobre qu'il envisageait l'arrêt de l'édition papier pour faire un journal gratuit sur Internet, en supprimant 89 emplois sur 127. L'oligarque russe a investi en moins de deux ans plus de 70 millions d'euros pour relancer en vain le titre.
Les salariés de France-Soir « souhaitent favoriser tout projet de reprise qui conserverait journal et emplois. Dans ce cadre, un projet est déjà à l'étude », selon leur texte. Christiane Vulvert, ancienne directrice-générale du journal, a proposé une reprise du titre, moyennant un apurement des dettes et du passif ainsi qu'une participation du vendeur aux pertes qui accompagneraient cette reprise la première année.
Alexandre Pougatchev s'est déclaré prêt à étudier les offres de reprise « sérieuses », considérant à ce stade que celle de Christiane Vulvert ne l'était pas. Une manifestation devant le ministère de la culture était prévue jeudi 10 novembre à l'appel de plusieurs syndicats.
D’après Le MONDE du 8-11-2011
Les salariés du journal France-Soir, dont le propriétaire veut arrêter l'édition papier, en appellent désormais au gouvernement, et souhaitent que le ministre de la communication « en personne » s'engage à faciliter une reprise du titre, selon un communiqué diffusé mardi 8 novembre par plusieurs syndicats. « Les salariés de France-Soir sont toujours déterminés à faire échouer le projet néfaste et destructeur de M. Pougatchev car le journal a un avenir », estiment-ils. Un avenir d’autant plus radieux que le gouvernement mettrait la main à la poche pour renflouer France-Soir si sauver les cotisants CGT était sa priorité du moment. Or il se trouve que ce n’est pas celle du propriétaire, comme on le comprend, ni celle du gouvernement qui trouve chez France-soir un quotidien pas vraiment à sa botte !
Alors que le quotidien, endetté, est sous protection de la justice (clause de sauvegarde), son propriétaire, Alexandre Pougatchev, a annoncé en octobre qu'il envisageait l'arrêt de l'édition papier pour faire un journal gratuit sur Internet, en supprimant 89 emplois sur 127. L'oligarque russe a investi en moins de deux ans plus de 70 millions d'euros pour relancer en vain le titre.
Les salariés de France-Soir « souhaitent favoriser tout projet de reprise qui conserverait journal et emplois. Dans ce cadre, un projet est déjà à l'étude », selon leur texte. Christiane Vulvert, ancienne directrice-générale du journal, a proposé une reprise du titre, moyennant un apurement des dettes et du passif ainsi qu'une participation du vendeur aux pertes qui accompagneraient cette reprise la première année.
Alexandre Pougatchev s'est déclaré prêt à étudier les offres de reprise « sérieuses », considérant à ce stade que celle de Christiane Vulvert ne l'était pas. Une manifestation devant le ministère de la culture était prévue jeudi 10 novembre à l'appel de plusieurs syndicats.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Les laboratoires Holland & Holland lancent l’antidote au FN
En avant-première, quelques cachets de toutes les couleurs se trouvaient déjà à disposition du public dans la pharmacie de France 2, avec un documentaire sur l’ascension de Hitler. Colorisé pour faire plus contemporain. La semaine suivante, un film sur la république de Weimar.
Le mercredi soir sur Arte, une piqûre de rappel avec un documentaire totalement inédit, une surprise totale sur un sujet absolument nouveau : « Le gaz Zyklon B, arme de guerre du 3ème Reich ».
Cette semaine, sur France 3, Nuremberg, le procès des dignitaires du IIIe Reich… comme un air de déjà bu. Sur France-culture, du lundi 14 au vendredi 18, série docu en ampoules buvables sur les dangers actuels de l’extrême-droite et du racisme.
Jusque-là ce n’est que routine : dés novembre le service public proposera, sous forme de suppositoires à prendre avant de se coucher, « Les gourous de l'Elysée » consacré aux stratèges du marketing politique du « palais » présidentiel, avec Sarko dans le rôle de Dracula et Guéant dans celui de Frankenstein; ensuite pour se remettre de ses émotions, « Le Diable et la République » en prime time, dédié au parti de Marine Le Pen suivi par « La saga des écolos », qui mettra en lumière l'émergence de l'écologie dans la sphère politique. Le Pen-diable, écologie-lumière.
Par contre, pas de « Saga Marine Le Pen », le titre eût été trop partisan, ni « Les diaboliques » à propos du duo féminin Cécile & Eva, les apprenties sorcières bien-aimées de la décroissance.
Ces documentaires, qui présentent les hommes politiques sous un jour différent, auront-ils une influence sur les votes ? « Non », soutient le réalisateur Serge Moati, « mais on votera en connaissance de cause ». (JDD)
En avant-première, quelques cachets de toutes les couleurs se trouvaient déjà à disposition du public dans la pharmacie de France 2, avec un documentaire sur l’ascension de Hitler. Colorisé pour faire plus contemporain. La semaine suivante, un film sur la république de Weimar.
Le mercredi soir sur Arte, une piqûre de rappel avec un documentaire totalement inédit, une surprise totale sur un sujet absolument nouveau : « Le gaz Zyklon B, arme de guerre du 3ème Reich ».
Cette semaine, sur France 3, Nuremberg, le procès des dignitaires du IIIe Reich… comme un air de déjà bu. Sur France-culture, du lundi 14 au vendredi 18, série docu en ampoules buvables sur les dangers actuels de l’extrême-droite et du racisme.
Jusque-là ce n’est que routine : dés novembre le service public proposera, sous forme de suppositoires à prendre avant de se coucher, « Les gourous de l'Elysée » consacré aux stratèges du marketing politique du « palais » présidentiel, avec Sarko dans le rôle de Dracula et Guéant dans celui de Frankenstein; ensuite pour se remettre de ses émotions, « Le Diable et la République » en prime time, dédié au parti de Marine Le Pen suivi par « La saga des écolos », qui mettra en lumière l'émergence de l'écologie dans la sphère politique. Le Pen-diable, écologie-lumière.
Par contre, pas de « Saga Marine Le Pen », le titre eût été trop partisan, ni « Les diaboliques » à propos du duo féminin Cécile & Eva, les apprenties sorcières bien-aimées de la décroissance.
Ces documentaires, qui présentent les hommes politiques sous un jour différent, auront-ils une influence sur les votes ? « Non », soutient le réalisateur Serge Moati, « mais on votera en connaissance de cause ». (JDD)
Invité- Invité
Re: Les merdias
Pas vu à la télé : La guerre Israël-Iran a bel et bien commencé !
Pour les forumeurs qui s’intéressent à la stratégie, je poste cet article très éclairant sur la guerre moderne. Ce journaliste revient sur « l’explosion » survenue le 12 novembre à quelques kilomètres de Téhéran.
A 37 kilomètres de Téhéran
Par Jean Tsadik, mercredi 16 novembre 2011
L’article de Stéph Juffa de dimanche dernier « Explosion en Iran : merci le hasard » participe de ce que l’on peut faire de mieux en matière de recoupement d’informations et de synthèse ; d’heure en heure, les détails additionnels sont venus confirmer les projections livrées dans ce papier. Ce matin (mercredi) un responsable iranien reconnaissait qu’il s’était agi d’une opération de sabotage et non d’un accident.
En fait, nous avons été gratifiés d’une analyse exceptionnelle de précision, qui devrait être enseignée dans toutes les écoles de stratégie et de journalisme. L’avenir fait un peu moins peur quand on sait qu’il existe des analystes de cette qualité pour le décortiquer et pour nous ouvrir les yeux.
Explosion en Iran : merci le hasard !
Par Stéphane Juffa, dimanche, 13 novembre 2011
Le hasard fait souvent bien les choses, certes, mais à la condition que l’on se garde d’exagérer dans ce qu’on lui demande de faire. C’est, en substance, ma réaction, après une après-midi et une nuit de travail de notre petite équipe, à enquêter sur l’explosion survenue hier à l’ouest de Téhéran.
L’erreur principale des apprentis sorciers de la presse ou des sites, ceux qui minimisent abusivement l’information autant que ceux qui en exagèrent la portée, consiste à ne pas passer assez de temps sur les faits vérifiables qu’il est possible de recueillir.
Si on dispose de la patience nécessaire, ainsi que des clés de lecture, il est alors possible de savoir assez précisément ce qu’il s’est passé, hier, à 13 heures locales et à 37 km de Téhéran, à l’intérieur d’une base de missiles balistiques appelée Modarres, ou, parfois, Sajad, à l’état-major de l’armée perse.
Cette base est située sur le territoire du village de Bigdeneh, non loin des bourgades de Shahryar et de Malard. Elle est exclusivement desservie par la branche du corps d’élite des Gardiens de la Révolution Islamique, chargée de la logistique et des tirs des missiles balistiques de moyenne portée Shihab 3 et Shihab 4 (pouvant atteindre Israël et la moitié de l’Europe).
Des sources dignes d’intérêt affirment que la base de Modarres serait également en charge du maniement des engins sol-sol Zilzal, mais nous ne possédons aucune évidence absolue quant à cette dernière hypothèse.
A ce point de notre moisson d’informations, il est nécessaire de livrer un élément de compréhension d’ordre stratégique : si Israël et/ou d’autres nations s’en prenaient à l’infrastructure nucléaire de la "République" Islamique, elles choisiraient les cibles à frapper selon un ordre de priorité évident.
D’abord elles détruiraient précisément les capacités de lancement des Shihab, afin de priver les ayatollahs de la possibilité de riposter sur Tel-Aviv, les camps US en Irak et dans le Golfe, ainsi que sur les villes du sud de l’Europe et de pays arabes.
Ensuite, ces armées tenteraient de neutraliser les moyens de protection antiaériens disposés autour des usines et laboratoires qu’elles comptent neutraliser. Ce, afin que leurs avions et leurs pilotes ne soient pas gênés dans leur travail.
En troisième, ces "agresseurs" détruiraient les infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires qui permettraient à l’ennemi de dépêcher des renforts vers les sites ciblés par les "envahisseurs" ou contre leurs lignes arrières et d’approvisionnement. Les Israéliens et/ou d’autres nations neutraliseraient, dans la même phase, les forces militaires ennemies les plus susceptibles de leur livrer bataille.
Et c’est ensuite uniquement que la destruction des sites de l’industrie nucléaire iranienne commencerait, depuis les airs, et, si nécessaire, grâce à l’intervention ponctuelle de commandos au sol.
Cette quatrième phase n’interviendrait que lorsque les populations civiles des Etats de la coalition et de leurs alliés auraient été mises à l’abri, et que la junte théocratique de Téhéran se verrait pratiquement privée de tout moyen d’intervenir contre l’attaque de ses installations survenant sur son territoire, et serait condamnée à observer les dégâts qu’on lui infligerait, en spectatrice forcée.
Ce, à moins, bien sûr, que les "assaillants" n’entendent agir également sur le plan politique, en vue d’aider l’opposition à prendre le pouvoir, auquel cas, ils soumettraient aussi les dirigeants du régime à des bombardements en règle. En fait, une opération comprenant un volet politique dépend largement de la participation de l’Amérique à l’entreprise : si les Hébreux sont amenés à agir seuls, ou avec un ou deux alliés mineurs, ils se contenteront d’éliminer le risque atomique, sans chercher, systématiquement, à neutraliser Khamenei, Ahmadinejad et leurs complices.
Reste que, dans tous les cas de figures envisagés, une opération en Iran commencerait par la neutralisation des pas de tir des Shihab, des unités qui les manient et de leurs officiers supérieurs. Et, dans cette dialectique, le premier site à détruire – ou à mettre hors d’usage – serait celui, - mais vous l’avez deviné ! – de Modarres, celui qui a été touché hier en début d’après-midi.
Et le hasard faisant si bien les choses, dans cette explosion, le général Tehrani-Moqadam, l’homme à la tête du Bureau de l’autosuffisance chez les Pasdaran, autrement dit du commandement stratégique, en charge des missiles et du transport des armes non-conventionnelles de destruction massive sur leurs objectifs, a perdu la vie. Que faisait un officier de cette importance sur le lieu d’un simple transfert de munitions ? Cette hypothèse paraît, elle aussi, totalement aberrante.
De même que toutes les victimes étaient des soldats d’élite appartenant à cette unité. Décidément, le hasard sait choisir le lieu et le moment idéaux pour attraper le plus d’oiseaux de proie dans ses filets.
Il n’y a, par ailleurs, aucun intérêt à s’arrêter sur le nombre exact des victimes. Le bilan fourni par Razan Sharif, change d’heure en heure... à la baisse. Sharif aurait été trompé par des caractères illisibles inscrits sur le premier fax qu’il aurait reçu, et… répété sans les comprendre et sans soulever son téléphone avant d’annoncer le décès de 27 Pasdaran.
Ce qui est sûr, dans cette affaire, c’est que la déflagration a été si puissante, qu’elle a brisé des vitres dans les quartiers ouest de la capitale, et qu’elle a fait craindre un "tremblement de terre" jusqu’au centre de Téhéran.
De tels effets, à une cinquantaine de kilomètres de l’explosion, voilà qui suffit à la plupart des physiciens, pour définir précisément une fourchette assez étroite de puissance. Nous avons reçu une évaluation de ce genre, qui nous permet d’affirmer que la déflagration a été… très puissante. Terriblement puissante.
Cette information, mise bout à bout avec les témoignages indiquant, que plus de cinq heures après l’incident, l’incendie ravageait encore la base des Gardiens de la Révolution, et que les flammes et la colonne de fumée étaient toujours visibles depuis Téhéran, permettent une première graduation de l’étendue des dégâts.
Il pourrait y avoir des centaines de morts et de blessés, et, suivant ce qui a sauté, on peut aussi envisager que la base en question ne soit plus à même de lancer des missiles, pendant… un certain temps.
Il se pourrait ainsi que l’assaut principal contre l’infrastructure nucléaire de la "République" Islamique d’Iran ait débuté hier, c’est même assez probable, bien que cela n’oblige pas les responsables de cette attaque à poursuivre l’offensive.
Personne de bien informé ne s’imaginait que les "agresseurs" utiliseraient des moyens conventionnels afin de surprendre la vigilance des Iraniens. Ceux qui rêvaient à des vagues de bombardiers déferlant sur les usines, à l’instar des images de la Seconde Guerre Mondiale, vont être déçus. Aujourd’hui, tous les moyens sont bons, avec une préférence marquée pour les plus inattendus.
L’un des avantages évidents d’une opération de sabotage du type de celle d’hier, réside en cela que les Perses ne sont pas en situation légitime de répliquer militairement. Ce, car l’on considère qu’il leur appartient de sécuriser leurs bases, et qu’ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils se laissent berner.
De plus, s’ils admettaient publiquement avoir été victimes d’une opération de commando, dans la banlieue de Téhéran, ils reconnaîtraient implicitement que des agents étrangers sont présents en force sur leur sol, et qu’ils y font à peu près ce que bon leur semble. Cela équivaudrait, pour les ayatollahs, à admettre une défaite, en plus de constater la perméabilité de leur système de défense. Une authentique catastrophe pour un régime dictatorial.
A ce propos, Razan Sharif, le porte-parole des Pasdaran, parle d’un incident lors d’une activité de transfert de munitions et d’équipement. A l’en croire, ce serait un entrepôt qui aurait explosé, non une base de missiles.
Version que dément catégoriquement l’une des principales organisations d’opposition armée au régime, les Moudjahidin–e Khalk, souvent nommés par leur diminutif MEK. D’autres organisations d’Iraniens en exil, fiables, confirment, elles aussi, que l’explosion a effectivement sévi dans la base de Shihab.
Le pouvoir perse multiplie les accusations indiquant que les MEK, ainsi que d’autres mouvements de résistance à la théocratie islamique, épauleraient le Mossad dans la perpétration d’opérations commando sur le territoire de la "République Islamique".
A la Ména (Agence de presse), on s’est aussi étonné du contenu des communiqués de l’agence semi-officielle Mehr, et de l’agence de presse du régime, Fars. A en croire ces sources, il n’y aurait eu que trois ambulances dépêchées sur les lieux de l’explosion. Trois ambulances, pour 17 ou 27 morts et des dizaines de blessés ?
Menapress
Pour les forumeurs qui s’intéressent à la stratégie, je poste cet article très éclairant sur la guerre moderne. Ce journaliste revient sur « l’explosion » survenue le 12 novembre à quelques kilomètres de Téhéran.
A 37 kilomètres de Téhéran
Par Jean Tsadik, mercredi 16 novembre 2011
L’article de Stéph Juffa de dimanche dernier « Explosion en Iran : merci le hasard » participe de ce que l’on peut faire de mieux en matière de recoupement d’informations et de synthèse ; d’heure en heure, les détails additionnels sont venus confirmer les projections livrées dans ce papier. Ce matin (mercredi) un responsable iranien reconnaissait qu’il s’était agi d’une opération de sabotage et non d’un accident.
En fait, nous avons été gratifiés d’une analyse exceptionnelle de précision, qui devrait être enseignée dans toutes les écoles de stratégie et de journalisme. L’avenir fait un peu moins peur quand on sait qu’il existe des analystes de cette qualité pour le décortiquer et pour nous ouvrir les yeux.
Explosion en Iran : merci le hasard !
Par Stéphane Juffa, dimanche, 13 novembre 2011
Le hasard fait souvent bien les choses, certes, mais à la condition que l’on se garde d’exagérer dans ce qu’on lui demande de faire. C’est, en substance, ma réaction, après une après-midi et une nuit de travail de notre petite équipe, à enquêter sur l’explosion survenue hier à l’ouest de Téhéran.
L’erreur principale des apprentis sorciers de la presse ou des sites, ceux qui minimisent abusivement l’information autant que ceux qui en exagèrent la portée, consiste à ne pas passer assez de temps sur les faits vérifiables qu’il est possible de recueillir.
Si on dispose de la patience nécessaire, ainsi que des clés de lecture, il est alors possible de savoir assez précisément ce qu’il s’est passé, hier, à 13 heures locales et à 37 km de Téhéran, à l’intérieur d’une base de missiles balistiques appelée Modarres, ou, parfois, Sajad, à l’état-major de l’armée perse.
Cette base est située sur le territoire du village de Bigdeneh, non loin des bourgades de Shahryar et de Malard. Elle est exclusivement desservie par la branche du corps d’élite des Gardiens de la Révolution Islamique, chargée de la logistique et des tirs des missiles balistiques de moyenne portée Shihab 3 et Shihab 4 (pouvant atteindre Israël et la moitié de l’Europe).
Des sources dignes d’intérêt affirment que la base de Modarres serait également en charge du maniement des engins sol-sol Zilzal, mais nous ne possédons aucune évidence absolue quant à cette dernière hypothèse.
A ce point de notre moisson d’informations, il est nécessaire de livrer un élément de compréhension d’ordre stratégique : si Israël et/ou d’autres nations s’en prenaient à l’infrastructure nucléaire de la "République" Islamique, elles choisiraient les cibles à frapper selon un ordre de priorité évident.
D’abord elles détruiraient précisément les capacités de lancement des Shihab, afin de priver les ayatollahs de la possibilité de riposter sur Tel-Aviv, les camps US en Irak et dans le Golfe, ainsi que sur les villes du sud de l’Europe et de pays arabes.
Ensuite, ces armées tenteraient de neutraliser les moyens de protection antiaériens disposés autour des usines et laboratoires qu’elles comptent neutraliser. Ce, afin que leurs avions et leurs pilotes ne soient pas gênés dans leur travail.
En troisième, ces "agresseurs" détruiraient les infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires qui permettraient à l’ennemi de dépêcher des renforts vers les sites ciblés par les "envahisseurs" ou contre leurs lignes arrières et d’approvisionnement. Les Israéliens et/ou d’autres nations neutraliseraient, dans la même phase, les forces militaires ennemies les plus susceptibles de leur livrer bataille.
Et c’est ensuite uniquement que la destruction des sites de l’industrie nucléaire iranienne commencerait, depuis les airs, et, si nécessaire, grâce à l’intervention ponctuelle de commandos au sol.
Cette quatrième phase n’interviendrait que lorsque les populations civiles des Etats de la coalition et de leurs alliés auraient été mises à l’abri, et que la junte théocratique de Téhéran se verrait pratiquement privée de tout moyen d’intervenir contre l’attaque de ses installations survenant sur son territoire, et serait condamnée à observer les dégâts qu’on lui infligerait, en spectatrice forcée.
Ce, à moins, bien sûr, que les "assaillants" n’entendent agir également sur le plan politique, en vue d’aider l’opposition à prendre le pouvoir, auquel cas, ils soumettraient aussi les dirigeants du régime à des bombardements en règle. En fait, une opération comprenant un volet politique dépend largement de la participation de l’Amérique à l’entreprise : si les Hébreux sont amenés à agir seuls, ou avec un ou deux alliés mineurs, ils se contenteront d’éliminer le risque atomique, sans chercher, systématiquement, à neutraliser Khamenei, Ahmadinejad et leurs complices.
Reste que, dans tous les cas de figures envisagés, une opération en Iran commencerait par la neutralisation des pas de tir des Shihab, des unités qui les manient et de leurs officiers supérieurs. Et, dans cette dialectique, le premier site à détruire – ou à mettre hors d’usage – serait celui, - mais vous l’avez deviné ! – de Modarres, celui qui a été touché hier en début d’après-midi.
Et le hasard faisant si bien les choses, dans cette explosion, le général Tehrani-Moqadam, l’homme à la tête du Bureau de l’autosuffisance chez les Pasdaran, autrement dit du commandement stratégique, en charge des missiles et du transport des armes non-conventionnelles de destruction massive sur leurs objectifs, a perdu la vie. Que faisait un officier de cette importance sur le lieu d’un simple transfert de munitions ? Cette hypothèse paraît, elle aussi, totalement aberrante.
De même que toutes les victimes étaient des soldats d’élite appartenant à cette unité. Décidément, le hasard sait choisir le lieu et le moment idéaux pour attraper le plus d’oiseaux de proie dans ses filets.
Il n’y a, par ailleurs, aucun intérêt à s’arrêter sur le nombre exact des victimes. Le bilan fourni par Razan Sharif, change d’heure en heure... à la baisse. Sharif aurait été trompé par des caractères illisibles inscrits sur le premier fax qu’il aurait reçu, et… répété sans les comprendre et sans soulever son téléphone avant d’annoncer le décès de 27 Pasdaran.
Ce qui est sûr, dans cette affaire, c’est que la déflagration a été si puissante, qu’elle a brisé des vitres dans les quartiers ouest de la capitale, et qu’elle a fait craindre un "tremblement de terre" jusqu’au centre de Téhéran.
De tels effets, à une cinquantaine de kilomètres de l’explosion, voilà qui suffit à la plupart des physiciens, pour définir précisément une fourchette assez étroite de puissance. Nous avons reçu une évaluation de ce genre, qui nous permet d’affirmer que la déflagration a été… très puissante. Terriblement puissante.
Cette information, mise bout à bout avec les témoignages indiquant, que plus de cinq heures après l’incident, l’incendie ravageait encore la base des Gardiens de la Révolution, et que les flammes et la colonne de fumée étaient toujours visibles depuis Téhéran, permettent une première graduation de l’étendue des dégâts.
Il pourrait y avoir des centaines de morts et de blessés, et, suivant ce qui a sauté, on peut aussi envisager que la base en question ne soit plus à même de lancer des missiles, pendant… un certain temps.
Il se pourrait ainsi que l’assaut principal contre l’infrastructure nucléaire de la "République" Islamique d’Iran ait débuté hier, c’est même assez probable, bien que cela n’oblige pas les responsables de cette attaque à poursuivre l’offensive.
Personne de bien informé ne s’imaginait que les "agresseurs" utiliseraient des moyens conventionnels afin de surprendre la vigilance des Iraniens. Ceux qui rêvaient à des vagues de bombardiers déferlant sur les usines, à l’instar des images de la Seconde Guerre Mondiale, vont être déçus. Aujourd’hui, tous les moyens sont bons, avec une préférence marquée pour les plus inattendus.
L’un des avantages évidents d’une opération de sabotage du type de celle d’hier, réside en cela que les Perses ne sont pas en situation légitime de répliquer militairement. Ce, car l’on considère qu’il leur appartient de sécuriser leurs bases, et qu’ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils se laissent berner.
De plus, s’ils admettaient publiquement avoir été victimes d’une opération de commando, dans la banlieue de Téhéran, ils reconnaîtraient implicitement que des agents étrangers sont présents en force sur leur sol, et qu’ils y font à peu près ce que bon leur semble. Cela équivaudrait, pour les ayatollahs, à admettre une défaite, en plus de constater la perméabilité de leur système de défense. Une authentique catastrophe pour un régime dictatorial.
A ce propos, Razan Sharif, le porte-parole des Pasdaran, parle d’un incident lors d’une activité de transfert de munitions et d’équipement. A l’en croire, ce serait un entrepôt qui aurait explosé, non une base de missiles.
Version que dément catégoriquement l’une des principales organisations d’opposition armée au régime, les Moudjahidin–e Khalk, souvent nommés par leur diminutif MEK. D’autres organisations d’Iraniens en exil, fiables, confirment, elles aussi, que l’explosion a effectivement sévi dans la base de Shihab.
Le pouvoir perse multiplie les accusations indiquant que les MEK, ainsi que d’autres mouvements de résistance à la théocratie islamique, épauleraient le Mossad dans la perpétration d’opérations commando sur le territoire de la "République Islamique".
A la Ména (Agence de presse), on s’est aussi étonné du contenu des communiqués de l’agence semi-officielle Mehr, et de l’agence de presse du régime, Fars. A en croire ces sources, il n’y aurait eu que trois ambulances dépêchées sur les lieux de l’explosion. Trois ambulances, pour 17 ou 27 morts et des dizaines de blessés ?
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Re: Les merdias
Israel ou USA?
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Re: Les merdias
Bonne question ... A mon sens, les hauts dirigeants des USA étaient informés, mais vous vous doutez que très-très peu de gens étaient dans la confidence... donc j'imagine que ce sont les Israëliens qui ont fait le coup...coublucq a écrit:Israel ou USA?
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Re: Les merdias
Crimes et balbutiements
Les grands merdias ont fait leurs choux gras du meurtre dans des conditions abjectes d’Agnès, une lycéenne de 13 ans, par un détraqué d’à peine dix-huit. Il serait difficile de les blâmer tant l’émotion du public fut grande, encore qu’il ne m’a pas semblé, après quelques recherches effectuées sur Internet et notamment dans les forums, que ce crime ait fait couler autant d’encre.
Donc, on peut se poser la question : pourquoi remplir un journal télévisé avec cette seule nouvelle, alors que d’autres crimes, pas plus reluisants, sont commis durant la semaine sans que les télévisions, pour ne citer qu’elles, n’y fassent dans le meilleur des cas qu’une vague allusion ?
- Marseille : blessé par balles, il décède.
- Besançon : il donne 99 coups de couteau à sa victime, le meurtrier franco-camerounais écroué.
- Calais : une adolescente poignardée dans son lycée.
- Fosses : une femme tuée dans un cimetière.
- Villemoisson : le corps poignardé d’une jeune femme retrouvé dans un parc.
- Aubervilliers : un homme abattu dans un café.
- Lyon : décès d’un jeune de 25 ans poignardé.
- Paris : le gérant d’un café grièvement blessé par balles.
- Pantin : un mort et un blessé dans une fusillade.
- Savoie : une dame âgée tuée lors d’un cambriolage.
- Lesparre : meurtre et viol d’une sexagénaire.
Invité- Invité
Re: Les merdias
De Charybde en Scylla:
Complètement à la masse, les programmes de France 2…
En début de soirée, Série « RANI »
« Johanne s’adapte tant bien que mal à sa nouvelle vie. Elle se fait des amies parmi les autres prostituées de la maison close, et surtout, elle réussit à avoir pour client… » etc, etc. A déguster en famille.
A la Chambre des députés, les autres fous ont voté une résolution à la quasi-unanimité pour interdire la prostitution...
Complètement à la masse, les programmes de France 2…
En début de soirée, Série « RANI »
« Johanne s’adapte tant bien que mal à sa nouvelle vie. Elle se fait des amies parmi les autres prostituées de la maison close, et surtout, elle réussit à avoir pour client… » etc, etc. A déguster en famille.
A la Chambre des députés, les autres fous ont voté une résolution à la quasi-unanimité pour interdire la prostitution...
Invité- Invité
Re: Les merdias
« Nous aurions pu décider d’occulter cette image dont le contenu fait inévitablement le jeu des extrêmes. Nous la diffusons parce que l’occultation, en ce domaine, a montré ses limites. »
Marianne2
C’est beau comme déclaration de la part d’un journaliste...
Invité- Invité
Re: Les merdias
tiens les adorateurs de la republique commence a reagir ( il est temps )Béret vert a écrit:
« Nous aurions pu décider d’occulter cette image dont le contenu fait inévitablement le jeu des extrêmes. Nous la diffusons parce que l’occultation, en ce domaine, a montré ses limites. »
Marianne2
C’est beau comme déclaration de la part d’un journaliste...
Invité- Invité
Re: Les merdias
« La France est entrée dans une brève période de récession »
Figaro 28 novembre 2011
Figaro 28 novembre 2011
Invité- Invité
Re: Les merdias
Le journalisme merde in France
La trouvaille de RTL et Rue 89 (11/11/2011)
RTL.fr : « Dans ses discours, Marine le Pen prône le made in France. Mais dans la réalité, c'est autre chose. La présidente du Front National a été trahie par les banderoles de son parti. Elles sont fabriquées ... en Chine »
Il faut vraiment que Marine Le Pen soit bien haut dans les sondages et les journalistes bien bas du front pour aller jusqu’à contrôler les étiquettes cousues dans les plis des banderoles du FN…
Il y avait déjà eu un précédent avec « l’affaire » de la voiture allemande de Bayrou qui fit un tour complet sur la TNT, celle d’un de ses potes en fait.
Dans le même genre cette semaine, I-Télé a contrôlé la marque, italienne, du complet veston d’Arnaud Montebourg. Le tout dans une émission « sérieuse ». Complètement tarés ces journalistes.
La trouvaille de RTL et Rue 89 (11/11/2011)
RTL.fr : « Dans ses discours, Marine le Pen prône le made in France. Mais dans la réalité, c'est autre chose. La présidente du Front National a été trahie par les banderoles de son parti. Elles sont fabriquées ... en Chine »
Il faut vraiment que Marine Le Pen soit bien haut dans les sondages et les journalistes bien bas du front pour aller jusqu’à contrôler les étiquettes cousues dans les plis des banderoles du FN…
Il y avait déjà eu un précédent avec « l’affaire » de la voiture allemande de Bayrou qui fit un tour complet sur la TNT, celle d’un de ses potes en fait.
Dans le même genre cette semaine, I-Télé a contrôlé la marque, italienne, du complet veston d’Arnaud Montebourg. Le tout dans une émission « sérieuse ». Complètement tarés ces journalistes.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Complètement tarés ces journalistes.
Mais non, mais non mon cher BV ce sont des commerçants comme les autres ils proposent ce qui se vend.
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Côte d'Or nord
Re: Les merdias
Les petites phrases urgentes
Les chaînes d’un faux continu, BFM, I-Télé font défiler sur l’écran du spectateur de courtes informations, généralement résumées en une ou deux phrases faute de place, soit dans l’attente d’être décortiquées dans un prochain journal, soit qu’on leurs accorde une importance moindre.
Défilent alors tout un tas d’informations de « Chevènement renonce à la présidentielle » à « Paris : - 6 ° ». Jusque là tout va bien, à part qu’il fait froid.
Où ça devient carrément de la manipulation, c’est quand sont abordées ces petites phrases politiques qui font l’exclusivité du journaliste franchouille, jamais plus heureux qu’en semant la merde partout où il passe. Ainsi extrait-il une phrase de son contexte, si possible en provenance d’un méchant, pour la faire défiler au moins sur un jour ou deux, n’hésitant pas à publier la répartie - qui ne manque jamais d’intervenir - d’un opposant, généralement le gentil de service.
Ainsi de la phrase de Guéant sur « les civilisations qui ne se valent pas toutes ». Retirée de son contexte, son intervention réduite à quelques mots assénés en boucle du matin au soir, la riposte ne se fait pas attendre en provenance du gentil Harlem désir, le premier à déguainer, qui en rajoute trois couches pour bien montrer que Guéant c’est pire que qui vous savez et que je ne nommerai pas pour ne pas me chopper un point godwin un dimanche.
Les chaînes d’un faux continu, BFM, I-Télé font défiler sur l’écran du spectateur de courtes informations, généralement résumées en une ou deux phrases faute de place, soit dans l’attente d’être décortiquées dans un prochain journal, soit qu’on leurs accorde une importance moindre.
Défilent alors tout un tas d’informations de « Chevènement renonce à la présidentielle » à « Paris : - 6 ° ». Jusque là tout va bien, à part qu’il fait froid.
Où ça devient carrément de la manipulation, c’est quand sont abordées ces petites phrases politiques qui font l’exclusivité du journaliste franchouille, jamais plus heureux qu’en semant la merde partout où il passe. Ainsi extrait-il une phrase de son contexte, si possible en provenance d’un méchant, pour la faire défiler au moins sur un jour ou deux, n’hésitant pas à publier la répartie - qui ne manque jamais d’intervenir - d’un opposant, généralement le gentil de service.
Ainsi de la phrase de Guéant sur « les civilisations qui ne se valent pas toutes ». Retirée de son contexte, son intervention réduite à quelques mots assénés en boucle du matin au soir, la riposte ne se fait pas attendre en provenance du gentil Harlem désir, le premier à déguainer, qui en rajoute trois couches pour bien montrer que Guéant c’est pire que qui vous savez et que je ne nommerai pas pour ne pas me chopper un point godwin un dimanche.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Quand « engagé » veut dire « de gauche »
(…) Dans un ordre d’idées voisin, on complimentera l’audiovisuel de service public, en particulier la troisième chaîne de télévision nationale, pour sa programmation du « Choix d’Adèle » ce mardi 20. La présentation qui est faite de cette fiction par l’hebdomadaire Télé Cable est illustrative : « Miou-Miou incarne une institutrice confrontée à la détresse d’une famille albanaise sans-papiers. Une fiction qui colle aux engagements bien réels de la comédienne, fortement investie dans cette cause. » Plus loin, l’actrice présentée comme « engagée » en faveur des sans-papiers, prend soin de préciser qu’elle signait des pétitions en leur faveur, qu’elle était à la Bastille quand certains ont été délogés et en lien avec RESF (réseau éducation sans frontières).
Pour ne pas qu’on fasse semblant de ne pas comprendre ce que je veux dire, je vais lourdement préciser que je ne verrais aucun inconvénient à la diffusion d’une telle fiction préconisant la désobéissance civique aux lois républicaines de régulation des flux migratoires, présentées, il est vrai depuis des lustres comme purement et simplement vichyssoises. Mais tout citoyen, doté d’un minimum d’intelligence et de bonne foi, sait pertinemment que le terme « engagé » est un euphémisme hypocrite qui signifie « de gauche » et qu’une fiction qui aurait pour thématique de célébrer le combat ingrat d’un flic pour s’opposer à une immigration clandestine présentée, à tort ou à raison, comme dangereuse ne serait pas qualifiée d’œuvre « engagée » mais de propagande haineuse.
A dire le vrai, cette fiction est inconcevable, précisément compte tenu du formatage idéologique incessant, qui a décérébré les esprits non engagés. Quant à invoquer le principe de neutralité du service public, il ferait rire le Tout-Paris.
Pour terminer sur ce registre, on remarquera que la même chaîne de télévision nationale a confié à l’excellent Serge Moati une série documentaire, à raison d’un épisode chaque premier lundi du mois, jusqu’au 7 mai 2012 pour présenter les coulisses de la campagne présidentielle. Télé Cable rappelle que ce conseiller audiovisuel de François Mitterrand est « subjectif et engagé ». Décidément, Marianne et Libé avaient raison, Sarkozy tient fermement les médias dans sa main droite.
Gilles-William Goldanel Atlantico. 3-10-2011
(…) Dans un ordre d’idées voisin, on complimentera l’audiovisuel de service public, en particulier la troisième chaîne de télévision nationale, pour sa programmation du « Choix d’Adèle » ce mardi 20. La présentation qui est faite de cette fiction par l’hebdomadaire Télé Cable est illustrative : « Miou-Miou incarne une institutrice confrontée à la détresse d’une famille albanaise sans-papiers. Une fiction qui colle aux engagements bien réels de la comédienne, fortement investie dans cette cause. » Plus loin, l’actrice présentée comme « engagée » en faveur des sans-papiers, prend soin de préciser qu’elle signait des pétitions en leur faveur, qu’elle était à la Bastille quand certains ont été délogés et en lien avec RESF (réseau éducation sans frontières).
Pour ne pas qu’on fasse semblant de ne pas comprendre ce que je veux dire, je vais lourdement préciser que je ne verrais aucun inconvénient à la diffusion d’une telle fiction préconisant la désobéissance civique aux lois républicaines de régulation des flux migratoires, présentées, il est vrai depuis des lustres comme purement et simplement vichyssoises. Mais tout citoyen, doté d’un minimum d’intelligence et de bonne foi, sait pertinemment que le terme « engagé » est un euphémisme hypocrite qui signifie « de gauche » et qu’une fiction qui aurait pour thématique de célébrer le combat ingrat d’un flic pour s’opposer à une immigration clandestine présentée, à tort ou à raison, comme dangereuse ne serait pas qualifiée d’œuvre « engagée » mais de propagande haineuse.
A dire le vrai, cette fiction est inconcevable, précisément compte tenu du formatage idéologique incessant, qui a décérébré les esprits non engagés. Quant à invoquer le principe de neutralité du service public, il ferait rire le Tout-Paris.
Pour terminer sur ce registre, on remarquera que la même chaîne de télévision nationale a confié à l’excellent Serge Moati une série documentaire, à raison d’un épisode chaque premier lundi du mois, jusqu’au 7 mai 2012 pour présenter les coulisses de la campagne présidentielle. Télé Cable rappelle que ce conseiller audiovisuel de François Mitterrand est « subjectif et engagé ». Décidément, Marianne et Libé avaient raison, Sarkozy tient fermement les médias dans sa main droite.
Gilles-William Goldanel Atlantico. 3-10-2011
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Re: Les merdias
Des criminels altermondialistes
Courrier International :
« Aux yeux du monde, les pirates somaliens ne sont que des criminels. Mais dans leur communauté, ils sont considérés comme des bienfaiteurs. Grâce à l’argent des rançons, ils distribuent de la nourriture.
Au Nigeria, les bandes armées obligent les entreprises pétrolières à financer écoles et dispensaires. Au Bénin, les contrebandiers financent des microprojets de développement. »
Courrier International :
« Aux yeux du monde, les pirates somaliens ne sont que des criminels. Mais dans leur communauté, ils sont considérés comme des bienfaiteurs. Grâce à l’argent des rançons, ils distribuent de la nourriture.
Au Nigeria, les bandes armées obligent les entreprises pétrolières à financer écoles et dispensaires. Au Bénin, les contrebandiers financent des microprojets de développement. »
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Re: Les merdias
Béret vert a écrit:
« Nous aurions pu décider d’occulter cette image dont le contenu fait inévitablement le jeu des extrêmes. Nous la diffusons parce que l’occultation, en ce domaine, a montré ses limites. »
Marianne2
C’est beau comme déclaration de la part d’un journaliste...
je note un certain réalisme du média qui en dit long sur la trouille qui règne là bas !!!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
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au bout de la baie de Somme
Re: Les merdias
Salauds de lecteurs
Il y a un journal qui va très mal et depuis longtemps, c’est le quotidien régional Paris-Normandie. Depuis qu’il s'est déclaré en redressement judiciaire, virtuellement en faillite, FR3 a enquêté pour en connaître les raisons.
Interrogée par la station régionale de FR3, le verdict est tombée de la bouche d’une sociologue : les Normands n’aiment pas leur région.
Tout s’éclaire. Le lendemain, le quotidien en sursis titrait en Une : « Une famille de Kosovars expulsée », avec une méga photo de la gentille famille.
Je ne sais pas ce qu’on en pense au bistrot du coin, cœur de la clientèle du Paris-Normandie, mais il me semble que le quotidien s’intéresse plus aux problèmes des Kosovars qu’à ces clients potentiels.
Il y a un journal qui va très mal et depuis longtemps, c’est le quotidien régional Paris-Normandie. Depuis qu’il s'est déclaré en redressement judiciaire, virtuellement en faillite, FR3 a enquêté pour en connaître les raisons.
Interrogée par la station régionale de FR3, le verdict est tombée de la bouche d’une sociologue : les Normands n’aiment pas leur région.
Tout s’éclaire. Le lendemain, le quotidien en sursis titrait en Une : « Une famille de Kosovars expulsée », avec une méga photo de la gentille famille.
Je ne sais pas ce qu’on en pense au bistrot du coin, cœur de la clientèle du Paris-Normandie, mais il me semble que le quotidien s’intéresse plus aux problèmes des Kosovars qu’à ces clients potentiels.
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Re: Les merdias
Tu t'était rendormi sur ce post Béret vert.
Mets du charbon Marcel, la pression baisse.
Mets du charbon Marcel, la pression baisse.
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Re: Les merdias
Salaud de lecteur*GL a écrit:Tu t'était rendormi sur ce post Béret vert.
Mets du charbon Marcel, la pression baisse.
(*) ceci est de l'humour, avec une référence non fortuite à mon précédent message auquel mon ami GL fait allusion.
Donc, lecteur de passage, inutile de s'énerver ce soir.
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Re: Les merdias
Béret vert a écrit:Salaud de lecteur*GL a écrit:Tu t'était rendormi sur ce post Béret vert.
Mets du charbon Marcel, la pression baisse.
(*) ceci est de l'humour, avec une référence non fortuite à mon précédent message auquel mon ami GL fait allusion.
Donc, lecteur de passage, inutile de s'énerver ce soir.
Salut BV.
On ne tirait pas le même chariot,
mais partageait t’ont le même rêve.
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Assis
Re: Les merdias
Voici l’avertissement qu’on lit à la suite d’un article sur le halal, sur le site de l’Express :
“Avertissement de modération
Bonjour, en raison de la délicatesse du sujet, nous tenons à vous avertir que tout message à caractère discriminatoire (islamophobe) ou pouvant être compris comme tel sera modéré, et son auteur est passible de bannissement. Pour la bonne tenue du débat, merci de bien vouloir faire preuve de distance et d’éviter tout propos qui pourrait être mal interprété. Si un commentaire vous paraît contrevenir à la charte, merci de le signaler plutôt que d’y répondre et d’envenimer la conversation”.
C’est logique : les Musulmans sont modérés, vos commentaires aussi.
“Avertissement de modération
Bonjour, en raison de la délicatesse du sujet, nous tenons à vous avertir que tout message à caractère discriminatoire (islamophobe) ou pouvant être compris comme tel sera modéré, et son auteur est passible de bannissement. Pour la bonne tenue du débat, merci de bien vouloir faire preuve de distance et d’éviter tout propos qui pourrait être mal interprété. Si un commentaire vous paraît contrevenir à la charte, merci de le signaler plutôt que d’y répondre et d’envenimer la conversation”.
C’est logique : les Musulmans sont modérés, vos commentaires aussi.
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Re: Les merdias
L'après-midi on fait la sieste
Cette après-midi sur France-Culture ils ont passé la même émission… deux fois.
Ils se sont aperçu de la bourde un bon quart d’heure après leurs auditeurs.
Cette après-midi sur France-Culture ils ont passé la même émission… deux fois.
Ils se sont aperçu de la bourde un bon quart d’heure après leurs auditeurs.
Invité- Invité
Re: Les merdias
Il y a quelque chose de pourri chez Bernard Guetta, chroniqueur geopolitique sur fRance Inter.
Hier matin suite à la tuerie pénible de Tlse, ce grand et perspicace journaliste a fait bien sûr état de son point de vue sur l'évènement, morceaux choisis:
"L'assassin casqué et le royaume d'Europe (c'est le titre)
Ce n’est pas une certitude.(ah suspens, quoi donc?) On peut aussi imaginer que, sous ce casque intégral, se cache un islamiste partisan de la guerre sainte, un homme qui aurait voulu s’attaquer aux « judéo-croisés » comme on dit à al Qaëda, tuer à la fois des Juifs et des soldats, qui plus est musulmans, des traitres donc, dont l’armée est engagée en Afghanistan.
C’est une possibilité mais pas du tout la plus probable car le vengeur solitaire, les cibles indistinctement noire, musulmanes et juives, la froideur dans le meurtre et l’absence de revendication, tout cela évoque plutôt ces terrifiants paranoïaques qui ont déjà frappé ailleurs, ces hommes pour lesquels l’Europe serait en état de siège, menacée dans son identité, déjà envahie et appelée à se défendre avant de succomber sous le nombre. Ils sont heureusement rares à passer à l’acte mais attention !(...) Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Europe et cela est d’autant plus inquiétant que les causes en sont profondes.(...) "
Bravo Guetta pour cette éclairage on attends la suite avec impatience!
Hier matin suite à la tuerie pénible de Tlse, ce grand et perspicace journaliste a fait bien sûr état de son point de vue sur l'évènement, morceaux choisis:
"L'assassin casqué et le royaume d'Europe (c'est le titre)
Ce n’est pas une certitude.(ah suspens, quoi donc?) On peut aussi imaginer que, sous ce casque intégral, se cache un islamiste partisan de la guerre sainte, un homme qui aurait voulu s’attaquer aux « judéo-croisés » comme on dit à al Qaëda, tuer à la fois des Juifs et des soldats, qui plus est musulmans, des traitres donc, dont l’armée est engagée en Afghanistan.
C’est une possibilité mais pas du tout la plus probable car le vengeur solitaire, les cibles indistinctement noire, musulmanes et juives, la froideur dans le meurtre et l’absence de revendication, tout cela évoque plutôt ces terrifiants paranoïaques qui ont déjà frappé ailleurs, ces hommes pour lesquels l’Europe serait en état de siège, menacée dans son identité, déjà envahie et appelée à se défendre avant de succomber sous le nombre. Ils sont heureusement rares à passer à l’acte mais attention !(...) Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Europe et cela est d’autant plus inquiétant que les causes en sont profondes.(...) "
Bravo Guetta pour cette éclairage on attends la suite avec impatience!
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Les merdias
Depuis que l’on sait qu’à la grande déception de nos champions olympiques des médias, le tueur des quatre écoliers juifs et des trois militaires n’est ni un blond aux yeux bleus ni un membre du FN, ce qui est désespérant à quelques semaines de l’élection présidentielle, nos experts du grand écart et du retournement de situation tentent de décrocher la médaille de l’objectivité avec ce triple-salto:
L’Humanité : « Marine Le Pen lance son opération de récupération »
Le Nouvel Obs : « Comment Marine Le Pen cherche à en profiter »
Rue89 : « Marine Le Pen : de la prudence à la récupération »
Europe 1 : « Bayrou accuse le FN d’en profiter »
Si ça, ça n'est pas de la récup. de la part de nos athlètes du verbe, je veux bien être recyclé en papier Q.
L’Humanité : « Marine Le Pen lance son opération de récupération »
Le Nouvel Obs : « Comment Marine Le Pen cherche à en profiter »
Rue89 : « Marine Le Pen : de la prudence à la récupération »
Europe 1 : « Bayrou accuse le FN d’en profiter »
Si ça, ça n'est pas de la récup. de la part de nos athlètes du verbe, je veux bien être recyclé en papier Q.
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Re: Les merdias
Comment les merdias prennent leurs désirs pour des réalités
Mélenchon a déroulé avec succès son happening place de la Bastille, « on refusait du monde » dixit les merdias, depuis lors ceux-ci nous le décrivent comme le troisième homme, l’invité surprise devançant désormais Marine Lepen dans les sondages.
Je suis donc allé vérifier cette information.
Et bien à part le CSA, tous les instituts placent Marine Lepen troisième derrière Hollande et Sarkozy : BVA, IFOP, LH2, OPINIONWAY, TNS SOFRES.
Mélenchon a déroulé avec succès son happening place de la Bastille, « on refusait du monde » dixit les merdias, depuis lors ceux-ci nous le décrivent comme le troisième homme, l’invité surprise devançant désormais Marine Lepen dans les sondages.
Je suis donc allé vérifier cette information.
Et bien à part le CSA, tous les instituts placent Marine Lepen troisième derrière Hollande et Sarkozy : BVA, IFOP, LH2, OPINIONWAY, TNS SOFRES.
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Re: Les merdias
Deux euphémismes pour le prix d'un:
« Le docteur Frémont, “66 ans dans trois mois”, n’a pas trouvé de successeur, et ce n’est pas faute d’avoir cherché. Il a déposé une annonce à l’hôpital Bichat, à Paris, où il a commencé sa carrière, dans Le Quotidien du médecin, Le Généraliste et Impact Médecin. Au total, il a reçu trois appels. L’un d’Afrique, mais la formation du candidat pouvait poser problème, un autre d’une Roumaine qui parlait peu français, et un d’un urgentiste qui proposait deux jours par semaine… En fait, l’absence d’intérêt pour son poste ne l’étonne pas. A la désaffection pour la médecine générale s’ajoute le fait que la nouvelle génération de praticiens, souvent des femmes, ne veulent plus des horaires extensibles. Et puis, il y a cette mauvaise réputation de la Seine-Saint-Denis »
[Le Monde]
« Le docteur Frémont, “66 ans dans trois mois”, n’a pas trouvé de successeur, et ce n’est pas faute d’avoir cherché. Il a déposé une annonce à l’hôpital Bichat, à Paris, où il a commencé sa carrière, dans Le Quotidien du médecin, Le Généraliste et Impact Médecin. Au total, il a reçu trois appels. L’un d’Afrique, mais la formation du candidat pouvait poser problème, un autre d’une Roumaine qui parlait peu français, et un d’un urgentiste qui proposait deux jours par semaine… En fait, l’absence d’intérêt pour son poste ne l’étonne pas. A la désaffection pour la médecine générale s’ajoute le fait que la nouvelle génération de praticiens, souvent des femmes, ne veulent plus des horaires extensibles. Et puis, il y a cette mauvaise réputation de la Seine-Saint-Denis »
[Le Monde]
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Re: Les merdias
Coup de gueule d’un ministre de Jean Rachid Cohen-Bongo contre France-Inter
Invité- Invité
Re: Les merdias
France-inter est bien gauchiste et même plus encore à gauche à partir de 15 heure avec l'émission labas si j'y suis avec Daniel Mermet!
spontus- + membre techno +
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nord- est du finistère
Re: Les merdias
Ha Mermet ! J'adore en début d'émission le " répondeur", dans lequel des auditeurs laissent des petits messages à leur gourou. Récemment il y avait une gauchiste hystérique qui avait pris son téléphone pour expliquer à la France entière que c'était une honte de nommer un vagin un "con", que c'était insultant pour toutes les femmes d'utiliser ce mot vulgaire, la preuve si besoin était que nous vivions dans une société phallocratique et patati et patata. Ce qu'elle ne sait visiblement pas, c'est que le mot con est l'ancien mot pour désigner le sexe féminin, puis par extension ce mot est passé en argot: " T'es un con... c'est con... ", pour finalement devenir une insulte si banale qu'on la retrouve dans la bouche d'un président ou d'une secrétaire: "casses-toi pauv' con !" Donc le processus est tout l'inverse de ce que cette auditrice croyait. S'il fallait suivre le raisonnement de cette gauchiste, "tête de n...d" serait alors l'insulte qui prouverait le sexisme anti-masculin de notre société. N'importe quoi.spontus a écrit:France-inter est bien gauchiste et même plus encore à gauche à partir de 15 heure avec l'émission labas si j'y suis avec Daniel Mermet!
Conclusion, certains gauchistes sont vraiment des... t de n...
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Re: Les merdias
sur ce coup la bv tu as un poil de retard
il y a deja un sujet !!nicolas da au grand journal !!!il me semble
il y a deja un sujet !!nicolas da au grand journal !!!il me semble
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bretagne
Re: Les merdias
Tant mieux: c'est bon signehermine 22 a écrit:sur ce coup la bv tu as un poil de retard
il y a deja un sujet !!nicolas da au grand journal !!!il me semble
Invité- Invité
Re: Les merdias
Audrey Pulvar : « Il n’est pas interdit de rire pourvu que le rire soit citoyen ».
http://www.valeursactuelles.com/culture/t%C3%A9l%C3%A9vision/d%C3%A9fense-de-rire20120411.html
http://www.valeursactuelles.com/culture/t%C3%A9l%C3%A9vision/d%C3%A9fense-de-rire20120411.html
Invité- Invité
Re: Les merdias
tin,elle se prend pour qui cette bobo de gauche, ça m’énerve ces gens qui vive dans une bulle et qui on un avis sur tout
vulpin- + membre techno +
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oise
Re: Les merdias
Et quel avis!!! Un truc à te saper ton sujet de philo au bac! Sans rire ça craint, quand on connait son humour...vulpin a écrit:tin,elle se prend pour qui cette bobo de gauche, ça m’énerve ces gens qui vive dans une bulle et qui on un avis sur tout
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Les merdias
le veritable rire est d'abord spontané!!!
citoyen !!
les grandes etudes font des ravages visiblement !!!
citoyen !!
les grandes etudes font des ravages visiblement !!!
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: Les merdias
Qui a peur de Sarkozy ?
Entre les deux tours, les médias réunis focalisent sur le présumé rapprochement de Sarkozy avec les thèses du FN, en ne sélectionnant et ne diffusant que des extraits d'interviews ou de meetings dans lesquels le candidat UMP s'exprime sur l’immigration, et par ricochet en évitant les autres thèmes de la campagne. Ajoutez-y les unes de l’Huma et de Libé faisant de Sarkozy le clone du maréchal Pétain relayées par les télés du matin au soir : la diabolisation de Sarko est en marche.
Entre les deux tours, les médias réunis focalisent sur le présumé rapprochement de Sarkozy avec les thèses du FN, en ne sélectionnant et ne diffusant que des extraits d'interviews ou de meetings dans lesquels le candidat UMP s'exprime sur l’immigration, et par ricochet en évitant les autres thèmes de la campagne. Ajoutez-y les unes de l’Huma et de Libé faisant de Sarkozy le clone du maréchal Pétain relayées par les télés du matin au soir : la diabolisation de Sarko est en marche.
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Re: Les merdias
qui a ete decore de la francisque par le marechal qui ?Béret vert a écrit:Qui a peur de Sarkozy ?
Entre les deux tours, les médias réunis focalisent sur le présumé rapprochement de Sarkozy avec les thèses du FN, en ne sélectionnant et ne diffusant que des extraits d'interviews ou de meetings dans lesquels le candidat UMP s'exprime sur l’immigration, et par ricochet en évitant les autres thèmes de la campagne. Ajoutez-y les unes de l’Huma et de Libé faisant de Sarkozy le clone du maréchal Pétain relayées par les télés du matin au soir : la diabolisation de Sarko est en marche.
francois mitterrand
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