L,eau, ça se cultive. Le miscanthus produit en plus de la chaleur renouvelable et stockable.

Rappel du premier message :

Nous sommes quelques uns à regarder du côté de cette plante pérenne. Il faut maintenant en travailler les multiples débouchés.

A l'heure ou l'on rentre dans une crise majeure qui étaient prévisible, je rappelle que

Les paysans sont capables de faire de l'EnR thermique renouvelable facilement stockable sans engrais, sans désherbant sur des terres en dehors des destinations alimentaires. Les énergéticiens et "la profession" n'en veulent pas.


Pensez donc, les zones non cultivées qui sont capables de produire 6 - 7 000 L/Ha d’équivalent fuel en thermique stockable et renouvelable.

téo 62 a écrit:Comment est-il reconnu avec la nouvelle Pac?

C’est compter comme une culture pérenne et ce ne sera plus comptabilisé en SIE

titou887 a écrit:

téo 62 a écrit:Comment est-il reconnu avec la nouvelle Pac?

C’est compter comme une culture pérenne et ce ne sera plus comptabilisé en SIE

C'est quand même fantastique, ce que sont capable de faire nos "pondeurs de normes". ( c'est pas de la poule au sol, ça fait longtemps qu'ils ne sont pas descendu de leur perchoir ).

C'est du bestiaux d'élevage intensif.



Tu leur file du blé, tu as vu la gueule de ce qu'ils pondent. 

Cette culture n'a pas d'intérêt écologique.

Il faut oser.

Les paysans et les chasseurs

Chez nous le fréquentation est un peu compliquée.

Des sangliers dans un champs de maïs, on préfère pas. La batteuse a un peu de soucis avec les bauge et dans le blé qui suis, les trous pour trouver les épis, ça fait des champs de mines.

Sans cette culture, nos cochons noirs trouvent refuge, font des passages mais n'entravent guère la récolte dans son déroulement et son rendement.

C'est la raison qui fait que certaines fédérations de chasse aident à la culture de cette plante.

Chez nous, on dispose d'énormes surfaces de peupliers.

Nous allons donc voir la possibilité de plantation entre les lignes.

Si on se résume, avec cette plante on prend la chaleur et le soleil de l'été qui l'ont fait pousser.





pour l'utiliser dans les maisons l'hiver.

Les bûches de miscanthus dans le Calvados

https://www.miscanthusnormandie.com/miscanthus-en-bches

Une carte des producteurs et des installations en France :

Formation dans la Marne

https://marne.chambre-agriculture.fr/actualites/detail-de-lactualite/actualites/cultiver-le-miscanthus-en-champagne/

Le 16 juin 2023
De 9h30 à 12h00


http://efisend.efidem.com/web/mirroir.aspx?IDC=&msg=FXI02u74IW0RrE3md1NiACxlRrpeDXRmHZRfo0+RGLDt036Cj6uGlh9kPJzls8sLZnlTwdItvu4HxTY476SiFIjWS0mYo6oArKZrKfbdtoI=

y'en avais plein avant sur la n6 avant montereau 77 , le hangar était souvent remplis et je sais pas si il en a encore dans les champs.

Livraison de plaquettes forestières à Lyon.

Du miscanthus compressé peut passer aussi par ce tuyau.

GL a écrit:Livraison de plaquettes forestières à Lyon.

Du miscanthus compressé peut passer aussi par ce tuyau.

t'es sur que ce ne serait pas plutôt des granulés ?

Les grands marchands d'énergie se tournent du côté du renouvelables.

IDEX cherche des surface de miscanthus en Bretagne.

Si vous vous débrouillez bien, ils vous payerons la plantation. 

IDEX est dirigé depuis le 05-03-2020 M Benjamin FREMAUX



IDEX c'est :



Si vous avez de la place pour produire de la matière première, IDEX est preneur.

https://www.idex.fr/nos-realisations

Même BASF s'y met, on est sauvé :






https://www.idex.fr/

Une barrière aux coulées boueuses, 10 Ha - 60 000 L/Fuel = 60 000 € / 10 Ha = 6 000 €/Ha



https://www.canalzoom.be/actu/utiliser-les-proprietes-du-miscanthus-gembloux/8348




Un passage d'ensileuse en Mars.

Évolution du prix du gaz

Séchoir sur roue.

Quand on a fini les maïs, on peut chauffer autre chose.





C'est quoi les caractéristiques NRJ

- Puissance
- consommation
- fourchette de prix

Des pistes pour mieux valoriser ses ZNT : Des pistes pour mieux valoriser ses ZNT riverains
Plusieurs options sont envisageables pour tenter de concilier l’exigence de protection des populations et la rentabilité technico-économique des exploitations.

France Agricole le 02 mars 2022


Essayer de s’adapter en recherchant les produits phyto qui contiennent les ZNT les plus faibles s’avère compliqué, selon les types d’exploitations et leurs filières respectives. Même pour des gammes bien pourvues, il est difficile d’imaginer l’utilisation de produits différents sur une même parcelle. « Quant aux produits de biocontrôle, ils sont exemptés de ZNT riverains, précise Benjamin Perriot, d’Arvalis. Mais pour les usages herbicides par exemple, nous sommes toujours sans solution », ajoute-t-il.
Bien qu’à ce jour, les ZNT riverains soient majoritairement non valorisées, des réflexions sont en cours selon les territoires. « Dans l’attente des dernières précisions concernant les distances (3 m ? 5 m ? 10 m ?) et la classification de certaines matières actives (CMR2 ?), il y aura quand même, au bout du compte, des bandes non traitées à respecter aux abords des riverains et donc un impact pour les agriculteurs », indique Aurélien Dubos, référent technique à la chambre d’agriculture de Normandie. Il s’agit « d’essayer, non pas de gagner de l’argent, mais d’en perdre le moins possible », ajoute-t-il.

Des points pour la Pac ?

Continuer de semer sa culture jusqu’en limite de propriété présente l’avantage de ne pas modifier son assolement, mais avec la contrepartie d’un risque accru de salissement, de développement de maladies ou d’attaques de ravageurs. « Outre le manque à gagner que cela peut occasionner, ces situations génèrent parfois du conflit avec les riverains là où il n’y avait pas lieu d’être », avertit le conseiller. Ainsi, les prairies, les jachères et les cultures à bas niveau d’intrants constituent des solutions de remplacement possibles, sans être exhaustives. Dans tous les cas, elles seront à adapter à chaque situation, selon le type d’exploitation et les surfaces concernées par des ZNT. La mise en place de ces nouvelles cultures ou couverts peut également exiger un jonglage avec d’autres enjeux, tels que les règles d’entretien sur les jachères. À l’inverse, ces changements d’assolement peuvent faciliter l’accès au paiement vert, avec notamment les surfaces d’intérêt écologique. « Ils pourraient aussi aider les agriculteurs à obtenir les points nécessaires à la diversité des cultures pour la future Pac de 2023 », précise Aurélien Dubos.
Concernant plus particulièrement les cultures à bas niveau d’intrants, il sera indispensable de se questionner en amont sur le débouché et la capacité à faire sans produit phytosanitaire.

Rentabilité possible

Sans être la solution miracle, le miscanthus et les taillis à très courte rotation de saules peuvent être intéressants pour les ZNT, puisqu’ils nécessitent peu d’entretien en dehors des récoltes. « Les premières années peuvent être délicates en termes de désherbage, mais l’intervention reste réalisable mécaniquement, avec du matériel plus ou moins spécifique selon la culture », indique Bastien Langlois, conseiller biomasse à la chambre d’agriculture de Normandie. L’autre avantage réside dans leur rentabilité possible : « En Seine-Maritime, nous sommes sur des filières locales pour le miscanthus (paillage horticole, litière animale…), tandis que le saule est sous contrat avec un intermédiaire pour la vente en chaufferies », précise-t-il.


L’année dernière, entre 20 et 30 % des plantations en bandes du département ont été faites spécifiquement sur des ZNT riverains. Si une dynamique semble être enclenchée, ce n’est pas pour les ZNT qu’elle trouve son origine. « Nous avons lancé le projet en 2010 pour lutter contre l’érosion et le ruissellement. Les agriculteurs ont ensuite commencé à planter pour le petit gibier et favoriser la biodiversité. Puis par la force des choses­, c’est arrivé sur les ZNT », précise le conseiller.

Acceptabilité sociale

Ces plantations ne sont pas pour autant exemptées de risques de conflit avec les riverains, en raison de leur gêne visuelle et, pour le miscanthus, des feuilles qui peuvent se retrouver dans les propriétés en hiver. L’acceptabilité sociale de ces cultures en bandes fait partie des axes de travail d’un GIEE, dont la chambre d’agriculture de Normandie porte l’animation (lire le témoignage ci-dessous). D’une manière générale, l’enjeu de la communication sera de taille. Car outre la complexité de la réglementation, les possibilités d’adaptation sont multiples, sans que cela soit forcément identifiable visuellement par les riverains. Pour l’Office français de la biodiversité, dans un contexte de tensions sur la question des phytos, ces ZNT peuvent aussi être vues comme un moyen de montrer les efforts réalisés.

Dommage que le miscanthus soit interdit sur les bandes tampons pour protéger les cours d'eau sa ferai pourtant une bonne protection

La chaudière Heizomat



Les contraintes du miscanthus sont d'avoir :
- des températures d combustion plus élevées que le bois
- des températures de fusion de cendres plus basses ( formation de mâchefer ). envisager des mélanges peut simplifier ces difficultés.

Note :

Vous remarquerez la filtration électro-statiques des fumées pour éviter l'émission de particules fines.

Aurel01 a écrit:Dommage que le miscanthus soit interdit sur les bandes tampons pour protéger les cours d'eau sa ferai pourtant une bonne protection

Relis ce fil de communication, c'est autorisé.

Mais l'important, c'est de travailler l'usage.

C'est pourtant pas se que ma répondu la DDT, je voulais en mettre sur mes bandes tampon mais il mon dit que c'était pas toléré comme couvert pour les bandes tampon .

Aurel01 a écrit:C'est pourtant pas se que ma répondu la DDT, je voulais en mettre sur mes bandes tampon mais il mon dit que c'était pas toléré comme couvert pour les bandes tampon .

Source : ddt-pac@marne.gouv.fr

La ZNT ou zone de non traitement au voisinage des points d’eau et de distance de sécurité au voisinage des zones d’habitation peut être une zone cultivée mais qui ne doit pas être traitée.

Donc on peut cultiver mais pas traiter. Certes tenir la parcelle propre la première année va devoir faire appel à "des moyens mécaniques".

Ensuite, c'est la chute des feuilles qui fait un masque à l'herbe et un apport de carbone. L'Ademe chiffre c'est capture à 300 kg/Ha/an.

Je crois que ça mérite que tu les rappelle. Demande leur de te citer leurs références. Je t'ai cité les miennes.

La meilleurs parties de tes parcelles, celle le long d'un court d'eau vaut peut être qu'on y fasse mieux que de l'herbe.

t'as pas l'impression de faire un quasi monologue??

et si c'est si rentable pourquoi tu n'en met pas chez toi

bruno du 89 a écrit:et si c'est si rentable pourquoi tu n'en met pas chez toi

Il faut d'abord que je la fasse tourner toutes l'année sur différents usages. De plus je ne maitrise pas la compression du mélange dans les bûches.

Synthèse miscanthus par Novabiom

file:///C:/Users/Moi/Downloads/Catalogue-miscanthus-2023%20web.pdf

Cette année, " Un Dimanche à la campagne " se tiendra chez nous le 21 Avril. Je prépare une présentation sur le miscanthus malgré que nous serons en pleine époque de plantation.

L'an passé, c'était ça :

https://www.terres-et-vignes.org/wp-content/uploads/2023/03/Brochure-2023.pdf

Qui as dit que les paysans ne communiquaient pas ?.

Le courrier Novabiom

https://www.novabiom.com/

https://youtu.be/z1PDLmCIpmc

La culture se développe en France :

• Au printemps 2023, nous avons planté plus de 1000 ha,
  

• Des chaudières voient le jour, avec des installations et des projets d’installations dans de nombreuses collectivités ou acteurs économiques.
  

• Le modèle de développement d’écosystèmes cultivés prend de plus en plus de sens.
  

GL a écrit:Le courrier Novabiom

https://www.novabiom.com/

https://youtu.be/z1PDLmCIpmc

La culture se développe en France :

• Au printemps 2023, nous avons planté plus de 1000 ha,
  

• Des chaudières voient le jour, avec des installations et des projets d’installations dans de nombreuses collectivités ou acteurs économiques.
  

• Le modèle de développement d’écosystèmes cultivés prend de plus en plus de sens.
  

quelle est l 'espérance de vie des chaudiere car il est dit que le miscanthus produit des acides comme le blé et ça ronge les chaudieres

On a effectivement dégagement de chlore et d'azote.

Je vais aller chercher des information chez les constructeurs.

Est-ce qu'il ya des fabriquants de poêle qui font le miscanthus?

titou887 a écrit:Est-ce qu'il ya des fabriquants de poêle qui font le miscanthus?

oui c'est un appareil de chauffage polycombustible

En bûche, ça passe dans un poêle à bois.

Quid de l'acidité des fumées de chlore.

La ferme de la Grâce à Montmitail

https://www.copeaux-miscanthus.fr/

Le roseau à la coopérative Luzéal à Pauvres ( 08 )

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/chalons-en-champagne/chalons-filiere-miscanthus-c-est-du-beton-1322151.html

En 2 022, ils ont fait 11 T/Ha de moyenne payé 100 €/T, 1 100 €/Ha.

Ma voisine vend le big de 100 Kg 60 € et elle n'a pas assez de produit.

Luzeal l'an passé a mis ses machines en route en Février. Le roseau n'était pas sec. Il aurait suffit d'attendre Avril, la période de sénescence pour voir du produit sec. Pire, ils ont remis les fours de déshydratation en route pour sécher une plante, un matériaux qui n'en n'avait aucun besoin 2 mois plus tard.

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage et on en prend les moyens.

Novabiom sera :


En 2024 :

• Sival du 16 au 18 janvier à Angers
  
• Bio360 du 24 au 25 janvier à Nantes
  
• Salon de la chasse du 22 au 25 mars à Mantes la jolie
  

Dites leur bonjour de ma part.

Un voisin qui a une très belle structure pour la région, qui faisait pdt, oignons, betteraves, céréales et élevage laitier, le tout avec irrigation et bâtiments de stockage. Producteur conditionneur, il a tout bazardé son matèriel, loué ses batiments et emblavé 100% de sa surface en miscanthus sur 2 année. Il faut oser! Pour l'instant, comme il dit: c'est une nouvelle vie!

varadero a écrit:Un voisin qui a une très belle structure pour la région, qui faisait pdt, oignons, betteraves, céréales et élevage laitier, le tout avec irrigation et bâtiments de stockage. Producteur conditionneur, il a tout bazardé son matèriel, loué ses batiments et emblavé 100% de sa surface en miscanthus sur 2 année. Il faut oser! Pour l'instant, comme il dit: c'est une nouvelle vie!

Il a osé

Le miscanthus dans les vignes :

Prime d'implantation de ce roseau dans les zones de captage :

https://marne.chambre-agriculture.fr/actualites/detail-de-lactualite/actualites/le-paillage-de-miscanthus-a-lessai-dans-le-vignoble-de-champagne/

ca m interesse

Les paysans, même pour faire du chauffage, le carbone ils le captent :

Une instalation dans l'Eure, l'autre dans le Haut Rhin

BANDES TAMPONS LE LONG DES COURS D’EAU

Quel est l’objectif ?

Les bandes tampons contribuent à améliorer la qualité de l’eau en réduisant les risques de pollutions
diffuses lors de l’application des produits phytosanitaires et des fertilisants, en limitant leur
ruissellement vers les cours d’eau et les canaux et fossés.
Lorsqu’elles sont enherbées, elles permettent également de réduire l’érosion des sols et donc
d’éviter la dégradation de la qualité de l’eau liée aux matières en suspension. Par ailleurs, en
préservant les habitats de la faune et de la flore qui s’y développent, les bandes tampons favorisent
le développement des auxiliaires de cultures et de façon générale la biodiversité.
Qui est concerné ?
Tous les agriculteurs demandeurs d’aides soumises à la conditionnalité1 qui disposent de terres
agricoles localisées à moins de 5 mètres :
- D’un cours d’eau figurant sur les cartes des cours d’eau BCAE 2023 mentionnées à l’article 2
de l’arrêté du 14 mars 2023 relatif aux règles de bonnes conditions agricoles et
environnementales (BCAE), et consultable sur le site du Géoportail sous le lien
www.geoportail.gouv.fr/donnees/cours-eau-bcae-2023 ;
- De canaux d’irrigation et/ou fossés collecteurs de drainage cartographiés comme
écoulement permanent qu’ils soient représentés en trait plein continu des cartes IGN au
1/25 000ème ou qu’ils figurent sur un référentiel local définissant les tronçons
hydrographiques soumis à la réglementation relative aux Zones Non Traitées. Ces canaux et
fossés ne figurent pas sur les cartes des « cours d’eau » mentionnées ci-dessus.
Que vérifie-t-on ?
Il est vérifié sur l’exploitation contrôlée, qu’il existe une bande tampon d’une largeur minimale de 5
mètres minimum sans traitement phytopharmaceutique, ni fertilisation implantée le long des cours
d’eau, des canaux et des fossés décrits supra. Cette bande tampon doit être enherbée le long des
cours d’eau.

Une chaudière à Omiécourt dans la Somme

https://www.novabiom.com/une-chaudiere-au-miscanthus-pour-ses-chambres-dhotes-omiecourt-80/

Berrwiller à quelques Km de Mulhouse





Le KwH est à 0.077 €.

https://www.youtube.com/watch?v=gicw0sUpcGk

La récolte en paille

https://www.youtube.com/watch?v=1bgkZLN8Xos

Il y en a encore qui tourne de ces broyeurs Kuhn?
Pour récolter en ballot, la meilleure solution reste la fauché par ensileuse de la plus grande largeur possible (mini 10 rangs) et ensuite pressage, tu auras la meilleure efficacité du travail, la meilleure densité des ballots et la meilleure qualité de miscanthus ( moins de terre/cailloux)