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le paysan;
+2
daniel89
bzh centre
6 participants
le paysan;
et oui le paysan est une espèce très spéciale;
il doit étre là pour déneiger les routes en étant bénévole
sortir les voitures du fossé.
dégager les routes après une tempête.
aider les pompiers pour les gros incendies
pourtant sa vocation primaire est de nourrir le peuple.
il ne doit pas manifester pour sa piètre rémunération .
paysan travail et tais toi.
il doit étre là pour déneiger les routes en étant bénévole
sortir les voitures du fossé.
dégager les routes après une tempête.
aider les pompiers pour les gros incendies
pourtant sa vocation primaire est de nourrir le peuple.
il ne doit pas manifester pour sa piètre rémunération .
paysan travail et tais toi.
les doryphores font la vie dures aux moulins jaunes
bzh centre- + Admin Crevette du forum +
- Messages : 29932
Date d'inscription : 10/09/2009
56
Pierre89, dgé, sevi, moulinos, fc56, gc29, mugeaud et aiment ce message
Re: le paysan;
Le pire est qu'aujourd'hui, nos élites, surtout les "financières" considèrent que l'exploitations familiales comme les industries, les commerces etc.. familiaux sont un frein aux rendements financiers et doivent disparaitre et faire place à des exploitations gigantesques à même de cracher toujours plus de fric.
daniel89- + membre techno +
- Messages : 4212
Date d'inscription : 23/01/2010
Age : 84
Côte d'Or nord
dgé et fc56 aiment ce message
Re: le paysan;
a côté de ça il freine les travailleurs détachés et font tout pour dégouter les jeunes a venir bosser en campagne.daniel89 a écrit:Le pire est qu'aujourd'hui, nos élites, surtout les "financières" considèrent que l'exploitations familiales comme les industries, les commerces etc.. familiaux sont un frein aux rendements financiers et doivent disparaitre et faire place à des exploitations gigantesques à même de cracher toujours plus de fric.
les robots ne font pas tout
gc29- + membre techno +
- Messages : 2074
Date d'inscription : 28/02/2022
Age : 47
56110
dgé aime ce message
Re: le paysan;
Je rajouterais une ligne bzh:
Si il gagne de l'argent et investi, c'est le gros paysan pollueur qui vit sur le dos des autres, il n'y a que l'industrie qui a le droit d'est moderne et performante.
Si il gagne de l'argent et investi, c'est le gros paysan pollueur qui vit sur le dos des autres, il n'y a que l'industrie qui a le droit d'est moderne et performante.
Mick040- + membre techno +
- Messages : 1021
Date d'inscription : 22/12/2022
Age : 37
alsace
iris, dgé, erwin, fc56, gc29 et nl80 aiment ce message
il y a encore de l'espoir
tout n'est pas mort, il reste encore des lueurs d'espoir,
un C C de boulevard voltaire:
Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
4 minutes de lecture
Le bon sens paysan n’est pas mort, il revient en force. Sur son tracteur, un agriculteur a écrit en toutes lettres : « N’importons pas ce qu’on interdit en France ». Un autre a accroché à l’avant un mot similaire : « N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas ». Un autre revendique simplement : « Agriculteur, je veux vivre de mon métier ». Mention spéciale pour cette adresse aux mondialistes fanatiques : « De leur rêve, on en crève ».
Ils sont le visage de la France, les héritiers de ceux qui travaillent nos terres depuis des siècles, les vigies du « labourage » et du « pâturage » que chérissait le grand Sully, plus lucide que nos gouvernants. Pour un fils d’agriculteur-éleveur, comme celui qui signe ces lignes, l’étranglement de cette profession d’hommes libres a un sens particulier. Car ces derniers incarnent la France du « non », la France qui résiste aux aberrations des réglementations imposées par l’Europe, aux traités signés par l’UE dans lesquels l’agriculture – l’élevage en particulier - joue systématiquement la variable d’ajustement, du non aux quotas imposés par les fonctionnaires européens, aux importations massives qu’ils permettent.
Le monde du textile, puis celui de l’acier, puis désormais celui de l’automobile, entre autres…, ont cédé sous les coups de boutoir de la mondialisation forcée. Les paysans, eux, tiennent tête. Ils font la course contre un univers entier affamé de parts de marché en France, mais quand leurs concurrents courent en short, les nôtres participent au 100 mètres… en bottes de ferme ! Des bottes emplies des lourdes tracasseries que produit à jets continus notre administration dans une concurrence morbide et sans fin avec l’administration européenne : main d’œuvre, normes, taxes, faux frais, coûts des intrants, tout est plus cher qu’ailleurs. Résultat, sur les étals, les Français boudent les produits de leur terroir pour préférer ceux qui viennent d’autres pays, question de pouvoir d'achat. Comment les blâmer ?
Du deuxième au sixième rang
Cet univers agricole paralysé, ce monde dur au mal et amoureux de son indépendance, on le maintient artificiellement, on le subventionne, contre son gré. « Les subventions d’exploitation versées en 2021 représentent en moyenne 38 % de l’EBE (Excedent brut d’exploitation) pour les bénéficiaires, [url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7728847?sommaire=7728903#:~:text=En 2021%2C sur le champ,%C3%A9l%C3%A8ve %C3%A0 67 130 euros.]explique benoîtement l’INSEE[/url]. Sans subvention, 18 % des exploitations auraient un EBE négatif ».
Pas un paysan ne se satisfait de ce système : tous demandent des prix honnêtes, à la hauteur de la qualité fournie. Le résultat des technocrates mondialistes et européistes qui « pensent » l’agriculture est brillant. Alors que la Suisse entretient une agriculture plutôt prospère, la France tombe. En l’an 2000, l’Hexagone était encore au deuxième rang des pays exportateurs de produits agricoles dans le monde, avec près de 8 % de parts de marché. Le pays de Sully n’est plus qu’au sixième rang en 2023, avec 4,5 % de parts de marché. [url=https://www.actu-transport-logistique.fr/lantenne/matieres-premieres/les-exportations-de-produits-agroalimentaires-ont-progresse-a-un-rythme-ralenti-en-2023-892741.php#:~:text=En 2022%2C la France %C3%A9tait,%2C la Chine%2C selon FranceAgriMer.]Selon les douanes françaises[/url], « le solde agricole reste excédentaire, mais à un niveau près de quatre fois moindre qu'en 2022 (1,2 milliard d'euros contre 4,8 milliards en 2022) ».
L’agriculture meurt parce que ceux qui nous gouvernent au sommet de l’État et au sommet de l’Europe la considèrent comme une branche négligeable de l’économie. L’agriculture, combien d’emplois ? Sauf que l’agriculture, c’est plus de [url=https://agriculture.gouv.fr/quelle-part-du-territoire-francais-est-occupee-par-lagriculture#:~:text=Sur les 55 millions d,occup%C3%A9s par des activit%C3%A9s agricoles.]la moitié de la superficie de la France[/url] (28 millions d’hectares sur 55 millions), c'est la survie de villes et de villages, l’emploi de dizaines de professions connexes (maçons, couvreurs, vendeurs d’aliments, de matériel agricole, etc.) et, accessoirement, un enjeu évident et majeur de souveraineté. Il faut donc poser la question. Qui a acculé nos agriculteurs à se battre pour leur survie financière ? Qui a fait de la ferme France, enviée comme l’étaient nos centrales nucléaires, ce radeau de la Méduse étranglé par une mondialisation qui fera la peau du dernier des paysans français ?
« Le sentiment du patrimoine »
Les politiques doivent prendre leur part, notamment ceux qui, soigneusement installés dans les bureaux chauffés de la Commission européenne, à l’abri de salaires confortables, ont transformé un métier de liberté farouche en cet enfer administratif, chargé de misère financière et morale. Au passage, ces technocrates étouffent l’âme de la France, car le paysan n'est pas un travailleur interchangeable comme les autres.
« Cette idée d’un bien à sauver et à transmettre est à la base du code d’honneur paysan, écrivait le philosophe paysan Gustave Thibon dans Paysages du Vivarais. Elle s’oppose à toutes les tentations de l’individualisme : l’homme, anneau dans une chaîne, sent obscurément qu’il doit résister jusqu’au bout pour que la chaîne ne se brise pas. C’est cet instinct de continuité qui courbe jusqu’à la mort le vieux paysan sur la terre et lui inspire cette horreur quasi physique de tomber à la charge de ses enfants ou de ses proches. Et c’est de lui que procède aussi ce savoir-vivre dont la délicatesse et la profondeur débordent à l’infini le savoir-faire. Tout dans la conduite de l’existence, depuis le menu quotidien jusqu’au choix d’une épouse, est dominé par ce sentiment du patrimoine qui, comme le flambeau ambulant des coureurs antiques, lie l’individu à son rang et le transporte au-delà de lui-même. » Mais l'honneur paysan, sa délicatesse, sa profondeur, ce sentiment du patrimoine, tout cela a dû échapper à Emmanuel Macron, Pascal Canfin et Ursula von der Leyen.
un C C de boulevard voltaire:
Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
- Marc Baudriller
- 18 novembre 2024
- Articles, EDITORIAL DU JOUR
- Agriculteurs, Mercosur
4 minutes de lecture
Le bon sens paysan n’est pas mort, il revient en force. Sur son tracteur, un agriculteur a écrit en toutes lettres : « N’importons pas ce qu’on interdit en France ». Un autre a accroché à l’avant un mot similaire : « N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas ». Un autre revendique simplement : « Agriculteur, je veux vivre de mon métier ». Mention spéciale pour cette adresse aux mondialistes fanatiques : « De leur rêve, on en crève ».
Ils sont le visage de la France, les héritiers de ceux qui travaillent nos terres depuis des siècles, les vigies du « labourage » et du « pâturage » que chérissait le grand Sully, plus lucide que nos gouvernants. Pour un fils d’agriculteur-éleveur, comme celui qui signe ces lignes, l’étranglement de cette profession d’hommes libres a un sens particulier. Car ces derniers incarnent la France du « non », la France qui résiste aux aberrations des réglementations imposées par l’Europe, aux traités signés par l’UE dans lesquels l’agriculture – l’élevage en particulier - joue systématiquement la variable d’ajustement, du non aux quotas imposés par les fonctionnaires européens, aux importations massives qu’ils permettent.
Le monde du textile, puis celui de l’acier, puis désormais celui de l’automobile, entre autres…, ont cédé sous les coups de boutoir de la mondialisation forcée. Les paysans, eux, tiennent tête. Ils font la course contre un univers entier affamé de parts de marché en France, mais quand leurs concurrents courent en short, les nôtres participent au 100 mètres… en bottes de ferme ! Des bottes emplies des lourdes tracasseries que produit à jets continus notre administration dans une concurrence morbide et sans fin avec l’administration européenne : main d’œuvre, normes, taxes, faux frais, coûts des intrants, tout est plus cher qu’ailleurs. Résultat, sur les étals, les Français boudent les produits de leur terroir pour préférer ceux qui viennent d’autres pays, question de pouvoir d'achat. Comment les blâmer ?
Du deuxième au sixième rang
Cet univers agricole paralysé, ce monde dur au mal et amoureux de son indépendance, on le maintient artificiellement, on le subventionne, contre son gré. « Les subventions d’exploitation versées en 2021 représentent en moyenne 38 % de l’EBE (Excedent brut d’exploitation) pour les bénéficiaires, [url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7728847?sommaire=7728903#:~:text=En 2021%2C sur le champ,%C3%A9l%C3%A8ve %C3%A0 67 130 euros.]explique benoîtement l’INSEE[/url]. Sans subvention, 18 % des exploitations auraient un EBE négatif ».
Pas un paysan ne se satisfait de ce système : tous demandent des prix honnêtes, à la hauteur de la qualité fournie. Le résultat des technocrates mondialistes et européistes qui « pensent » l’agriculture est brillant. Alors que la Suisse entretient une agriculture plutôt prospère, la France tombe. En l’an 2000, l’Hexagone était encore au deuxième rang des pays exportateurs de produits agricoles dans le monde, avec près de 8 % de parts de marché. Le pays de Sully n’est plus qu’au sixième rang en 2023, avec 4,5 % de parts de marché. [url=https://www.actu-transport-logistique.fr/lantenne/matieres-premieres/les-exportations-de-produits-agroalimentaires-ont-progresse-a-un-rythme-ralenti-en-2023-892741.php#:~:text=En 2022%2C la France %C3%A9tait,%2C la Chine%2C selon FranceAgriMer.]Selon les douanes françaises[/url], « le solde agricole reste excédentaire, mais à un niveau près de quatre fois moindre qu'en 2022 (1,2 milliard d'euros contre 4,8 milliards en 2022) ».
L’agriculture meurt parce que ceux qui nous gouvernent au sommet de l’État et au sommet de l’Europe la considèrent comme une branche négligeable de l’économie. L’agriculture, combien d’emplois ? Sauf que l’agriculture, c’est plus de [url=https://agriculture.gouv.fr/quelle-part-du-territoire-francais-est-occupee-par-lagriculture#:~:text=Sur les 55 millions d,occup%C3%A9s par des activit%C3%A9s agricoles.]la moitié de la superficie de la France[/url] (28 millions d’hectares sur 55 millions), c'est la survie de villes et de villages, l’emploi de dizaines de professions connexes (maçons, couvreurs, vendeurs d’aliments, de matériel agricole, etc.) et, accessoirement, un enjeu évident et majeur de souveraineté. Il faut donc poser la question. Qui a acculé nos agriculteurs à se battre pour leur survie financière ? Qui a fait de la ferme France, enviée comme l’étaient nos centrales nucléaires, ce radeau de la Méduse étranglé par une mondialisation qui fera la peau du dernier des paysans français ?
« Le sentiment du patrimoine »
Les politiques doivent prendre leur part, notamment ceux qui, soigneusement installés dans les bureaux chauffés de la Commission européenne, à l’abri de salaires confortables, ont transformé un métier de liberté farouche en cet enfer administratif, chargé de misère financière et morale. Au passage, ces technocrates étouffent l’âme de la France, car le paysan n'est pas un travailleur interchangeable comme les autres.
« Cette idée d’un bien à sauver et à transmettre est à la base du code d’honneur paysan, écrivait le philosophe paysan Gustave Thibon dans Paysages du Vivarais. Elle s’oppose à toutes les tentations de l’individualisme : l’homme, anneau dans une chaîne, sent obscurément qu’il doit résister jusqu’au bout pour que la chaîne ne se brise pas. C’est cet instinct de continuité qui courbe jusqu’à la mort le vieux paysan sur la terre et lui inspire cette horreur quasi physique de tomber à la charge de ses enfants ou de ses proches. Et c’est de lui que procède aussi ce savoir-vivre dont la délicatesse et la profondeur débordent à l’infini le savoir-faire. Tout dans la conduite de l’existence, depuis le menu quotidien jusqu’au choix d’une épouse, est dominé par ce sentiment du patrimoine qui, comme le flambeau ambulant des coureurs antiques, lie l’individu à son rang et le transporte au-delà de lui-même. » Mais l'honneur paysan, sa délicatesse, sa profondeur, ce sentiment du patrimoine, tout cela a dû échapper à Emmanuel Macron, Pascal Canfin et Ursula von der Leyen.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
iris, dgé, noulane et evergreen aiment ce message
Re: le paysan;
Le travail du paysan, ça fonction va changer pour une partie d'entre nous.
La la révolution des années 60 tenait en deux points
Produire de la nourriture pas cher
Fournir des bras pour les villes.
Le mot d'ordre était alors
Vous nous fournissez du du pain sur la table et des bras pour les chantiers les bureaux et les usines et nous vous protégerons.
Cette époque est terminée. Il y a 3 centime de blé dans une baguette de pain, il y a un centime d'orge dans un lit de bière.
L'enjeu pour demain et de servir de racine à des citadins qui n'en ont plus. Il faut pour cela trouver toutes les sources de valorisation possible.
Par exemple un collègue fait jouer des pièces de théâtre aux enfants avec des animaux. Je peux vous dire que la chèvre de Monsieur Seguin ils l'aprennent.
Je vous rappelle également qu'on vient de connaître la plus grande jacquerie de l'histoire. Elle fut mondiale et l'on voit bien que la braise couve encore sous la cendre.
La la révolution des années 60 tenait en deux points
Produire de la nourriture pas cher
Fournir des bras pour les villes.
Le mot d'ordre était alors
Vous nous fournissez du du pain sur la table et des bras pour les chantiers les bureaux et les usines et nous vous protégerons.
Cette époque est terminée. Il y a 3 centime de blé dans une baguette de pain, il y a un centime d'orge dans un lit de bière.
L'enjeu pour demain et de servir de racine à des citadins qui n'en ont plus. Il faut pour cela trouver toutes les sources de valorisation possible.
Par exemple un collègue fait jouer des pièces de théâtre aux enfants avec des animaux. Je peux vous dire que la chèvre de Monsieur Seguin ils l'aprennent.
Je vous rappelle également qu'on vient de connaître la plus grande jacquerie de l'histoire. Elle fut mondiale et l'on voit bien que la braise couve encore sous la cendre.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
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