la triste vie des agriculteurs

par **tine2** Mar 7 Déc 2010 - 21:28

http://les-coulisses-de-l-agriculture.over-blog.com/article-y-a-t-il-pas-lieu-a-avoir-de-drole-d-idee-en-tete-le-suicide-49382131.html

par **Franki** Mar 7 Déc 2010 - 22:20

J'ai l'impression que tout ça ne choque pas grand monde, peut-être parce que; inconsciemment (ou pas); pour une grande partie des gens, le monde paysan devrait être le bas de l'échelle sociale, et que pour le citoyen moyen, il est normal qu'un agriculteur soit pauvre.

(PS : c'est le Loir-et-Cher et non pas le Loire-et-Cher : rale

, ne pas confondre le Loir, affluent du Maine, lui même affluent de la Loire, et la Loire)

par **pierraug** Mar 7 Déc 2010 - 22:54

tout de suite je regarde sur youtube: "le desespoir est dans le pré" c'est en 6 parties.

par Invité Mer 8 Déc 2010 - 0:21

pauvre France et ce n'est peut être que le début

par **Le Mecreant** Mer 8 Déc 2010 - 9:25

papou89 a écrit:pauvre France et ce n'est peut être que le début

Moi je crois que c'est plutot la fin d'un systeme a bout de souffle... Ce ne sont peut être pas les paysans qui vont souffrir le plus dans l'avenir.

par Invité Mer 8 Déc 2010 - 9:34

Le Mecreant a écrit:
papou89 a écrit:pauvre France et ce n'est peut être que le début

Moi je crois que c'est plutot la fin d'un systeme a bout de souffle... Ce ne sont peut être pas les paysans qui vont souffrir le plus dans l'avenir.

Il est certain que c'est la fin d'un système et d'une génération de profiteurs.
Le monde paysan est certainement une des classes sociale qui a le plus de mal à admettre et à s'adapter à cette société de consommation où l'on demande tout sans avoir l'impression qu'il faut apporter quelque-chose en échange (travail, produit ...etc).
Mais pour moi, il y a une lueur d'espoir pour cette classe paysanne: c'est un monde courageux et qui ne baisse jamais totalement les bras, ce monde là sait rebondir, il n'y a qu'à voir les deux après guerre passés.
Un paysan dans l'adversité, va courber l'échine, mais saura très bien s'adapter pour passer le cap et nourrir sa famille, comment ferons les citadins quand les prix des denrées de base auront explosés (certainement suite à une dévaluation) ?

par **jeff 0000** Mer 8 Déc 2010 - 9:48

pinocio a écrit:
Un paysan dans l'adversité, va courber l'échine, mais saura très bien s'adapter pour passer le cap et nourrir sa famille, comment ferons les citadins quand les prix des denrées de base auront explosés (certainement suite à une dévaluation) ?

ce jour là , ils viendront prendre ce qui les interesse directement dans les champs et les étables .

par **Titi** Mer 8 Déc 2010 - 10:07

C'est pas gagné pour eux Jeff,il y a pas grand monde qui sait encore tuer une poule ou un lapin. Faite vous offrir des cartouches pour noël au cas ou : ha

par **laurent** Mer 8 Déc 2010 - 10:21

pinocio a écrit:
Le Mecreant a écrit:
papou89 a écrit:pauvre France et ce n'est peut être que le début

Moi je crois que c'est plutot la fin d'un systeme a bout de souffle... Ce ne sont peut être pas les paysans qui vont souffrir le plus dans l'avenir.
Il est certain que c'est la fin d'un système et d'une génération de profiteurs.
Le monde paysan est certainement une des classes sociale qui a le plus de mal à admettre et à s'adapter à cette société de consommation où l'on demande tout sans avoir l'impression qu'il faut apporter quelque-chose en échange (travail, produit ...etc).
Mais pour moi, il y a une lueur d'espoir pour cette classe paysanne: c'est un monde courageux et qui ne baisse jamais totalement les bras, ce monde là sait rebondir, il n'y a qu'à voir les deux après guerre passés.
Un paysan dans l'adversité, va courber l'échine, mais saura très bien s'adapter pour passer le cap et nourrir sa famille, comment ferons les citadins quand les prix des denrées de base auront explosés (certainement suite à une dévaluation) ?

Les mentalités ont changées depuis l'aprés guerre,si les produits de base explosent nous aurons interet de surveiller 24/24 nos produits car j'ai bien peur qu'ils viendront se servir sans demander. D'un autre coté nous serons "maitre" chez nous,mais jusqu'à quel point??
Nous sommes une des rares proffession qui essaye de s'en sortir en faisant toujours plus de travail,trouver des solutions pour s'en sortir,au prix de nuits blanches,d'angoisse,toujours ce remettre en question sur un point ou un autre.A force de garder les bras en l'air ont finis par s'epuiser avec le "toujours+++".Nous passerons le cap certainement et nos famille mangeront a leurs fain mais a quel prix?
Combien d'exploitations en moins?Combien choisiront malheureusement la solution fatale? Tout ça passé sous silence.
Ca me fout les boules cette situation :pale: triste

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