Le cartel de la farine démasqué

On se demandait comment le blé vendu 180 € se retrouvait à 900 € chez le boulanger.

Les choses s'éclairent.

http://www.francesoir.fr/actualite/economie/les-fabricants-de-farine-condamnes-a-242-millions-d-euros-d-amende-195920.html

Et apres on te parle des endiviers

sibalo a écrit:Et apres on te parle des endiviers

Tu as des détail sur les endiviers ?

Les bretons avaient du se fâcher contre les marchands, c'était un autre temps.
La demande était d'avoir des balances pour vendre leurs produits.
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4394885

A faire circuler trés largement, réseaux sociaux, mail et tout ce qui va avec...... C'est pas las moyens de communication qui nous manques

Sur les endiviers sa fait 2ans qu'on leur reclame des aides touchées il y a quelque années.
Ils ont prit un avocat, depuis la facture et divisé par deux, mais l'Etat ne lache pas.
En plus ils veulent repartir de la sorte : enveloppe globale francaise/2(grace aux avocats des endiviers) puis rediviser ca par le nombre d'endivier qui ont touché cette enveloppe.
Donc ceux qui ont touché le plus seront mieux que les endivier ayant touché le moins !

Toujours est-il que gros ou petit, le probleme n'est pas la. Il est de toute maniére mise en avant par l'Etat pour diviser la profession

Si on commence a nous faire rembourser nos aides pour entente, il va falloir se pencher sur les industriels et GMS

demain manif des endiviers à paris .... acceuil lacrimo ?

Jeudi 15 mars 2012
COMMUNIQUE
Les consommateurs et les agriculteurs roulés dans la farine !


Les principaux producteurs de farine français et allemands viennent d'être condamnés par l'Autorité française de la concurrence à une amende de 242,4 millions d'euros pour entente illicite sur les prix au détriment des consommateurs.
Cette décision vient confirmer ce que dénoncent la Coordination Rurale et l'Organisation des Producteurs de Grains depuis bien longtemps : le rôle de la minoterie dans le décrochage du prix de la matière première, le blé, avec celui du pain.
La minoterie au cœur du scandale

La CR et l'OPG alertent depuis longtemps l'opinion sur les excès d'augmentation appliqués sur la baguette de pain suite à une correction à la hausse du prix du blé, en 2007, après 15 années consécutives de baisse de prix.
Ces exagérations tarifaires ne sont dues ni à la production agricole, ni à la boulangerie mais plutôt à la minoterie.

L'Autorité de la concurrence vient de confirmer cette thèse en condamnant les meuniers. Elle estime que l'augmentation provoquée par leur entente a entraîné une hausse de 11 % du produit de consommation courante qu'est la farine, composante essentielle du pain.
Les producteurs de grains, victimes collatérales

En 2009, le prix du blé s’est à nouveau effondré en perdant 50 % de sa valeur par rapport à 2007 et, curieusement, le consommateur n’a pas observé de répercussion sur le prix des produits de la filière.

La CR et l’OPG rappellent que les coopératives agricoles détiennent aujourd’hui plus de la moitié de la meunerie française. Il est regrettable que ces structures qui échappent totalement aux contrôles des agriculteurs aient pu ainsi abuser les boulangers et les consommateurs, qui plus est, en faisant des producteurs de grains les boucs émissaires de l’inflation du prix du pain. L’image des agriculteurs a bien été salie dans cette affaire.

Cette fois c'est sur le marché du porc que les services de la concurrence mettent le nez.

02/04/12
Porcs
Le marché du porc dans le collimateur de l’Autorité de la concurrence

Après les endives, la farine, les yaourts... l'Autorité de la concurrence s’attaque au fonctionnement du marché du porc breton de Plérin, selon des informations diffusées dans le Figaro de vendredi dernier.

Selon le Figaro du vendredi 30 mars, l’Autorité de la concurrence enquêterait sur le fonctionnement du marché du porc breton (MPB) de Plérin, et plus particulièrement sur les modalités de détermination des prix par les acheteurs. Elle les soupçonne notamment d'échange d'informations sur les prix, au détriment des éleveurs.

La plainte aurait été initiée en 2008 par quatre éleveurs, qui accusent les huit principaux acheteurs (coopératives et abattoirs) « de pratiques concertées ayant conduit à une baisse artificielle des prix », selon le Figaro. Il s'agirait de Cooperl, Kermené (filiale des centres Leclerc), Socopa, Gad (filiale de la Cecab), Bernard, AIM, Bigard et Abera.

Ces échanges d'informations remonteraient au début de 2007, et auraient continué jusqu'à une période récente. L'Autorité de la concurrence a adressé une notification de griefs fin 2011 aux parties mises en cause. Sa décision est attendue d'ici à la fin de l'année.

ca me laisse un peu dans le doute ces affaires
depuis des decennies les pouvoirs publique serine a l'agro alimentaire de se grouper pour faire face aux gms !!
apres tout ce ne sera qu'un flop de plus !!