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reproducteurs dans les fermes, la fin???
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Elevages en tout genre :: Bovins :: Génétique (dédié à rivarol)
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reproducteurs dans les fermes, la fin???
En langage clair la loi interdira les mâles reproducteurs dans les fermes.
pour voir le sujet rendez vous sur :
cyberaction N° 514 : Certification des éleveurs
si quelqu'un peut mettre le lien car je n'ai pas encore le droit!
pour voir le sujet rendez vous sur :
cyberaction N° 514 : Certification des éleveurs
si quelqu'un peut mettre le lien car je n'ai pas encore le droit!
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
C'est de ça que tu parle ??? http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/certification-eleveurs-556.html
Pourquoi tu duppliques les post à ce sujet 1 ça suffit non ???
Pourquoi tu duppliques les post à ce sujet 1 ça suffit non ???
vivanden- + membre techno +
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Somme
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
j'ai effacé les autres sujets, pas besoin d'en mettre 10 identiques
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
david24 a écrit:j'ai effacé les autres sujets, pas besoin d'en mettre 10 identiques
désolé,
c'était pour informer chaque catégorie d'élevage
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
j'ai bien compris, mais tout le monde peut lire en regardant la rubrique "nouveaux messages"
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
L'histoire remonte à 2005. Yves Simon, alors député UMP de l'Allier, propose d'obliger les éleveurs à n'acheter que des mâles "certifiés". Un moyen, selon lui, d'assurer un financement au progrès génétique, de valoriser le métier de sélectionneur encore trop éclaté et d'améliorer la qualité du cheptel.
je pense que l'on peut dire un grand merci à l'UMP qui pense beaucoup à nous taxer et qui espère peut être que ceux qui voudraient "toucher le pactole" grâce à cette mesure inique penseront à elle quand il faudra financer une campagne politique...
je pense que l'on peut dire un grand merci à l'UMP qui pense beaucoup à nous taxer et qui espère peut être que ceux qui voudraient "toucher le pactole" grâce à cette mesure inique penseront à elle quand il faudra financer une campagne politique...
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
J'ai supprimé aussi celui qui traînait encore.
Chantou- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Ouragan , je relance ton post parce commence a en remettre partout avec la réponse du ministre fofoll: http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130204658.html
C'est un amendement de 2006, pour moi qui est inapplicable et incontrôlable !!! Je serais étonné que ça ne tombe pas à l'eau
C'est un amendement de 2006, pour moi qui est inapplicable et incontrôlable !!! Je serais étonné que ça ne tombe pas à l'eau
vivanden- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
vivanden a écrit:Ouragan , je relance ton post parce commence a en remettre partout avec la réponse du ministre fofoll:
C'est un amendement de 2006, pour moi qui est inapplicable et incontrôlable !!! Je serais étonné que ça ne tombe pas à l'eau
MONSANTO (qui serait bien capable de s'aproprier la biogénétique animale aprés la bio genetique vegetale)a de beaux jours devant lui, les graines des végétaux ont déjà subit cette sélection, et a part kokopelli qui se met souvent hors la loi, personne ne peut plus commercialiser de semences non inscrite au catalogue. Les semences des variétés anciennes entre autre
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
vivanden a écrit:Ouragan , je relance ton post parce commence a en remettre partout avec la réponse du ministre fofoll: http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130204658.html
C'est un amendement de 2006, pour moi qui est inapplicable et incontrôlable !!! Je serais étonné que ça ne tombe pas à l'eau
ben pour l'autorisation de monte publique, ça je connais, on le fait pour les estives collectives, c'est juste un formulaire à envoyer à la DSV avec la photocopie du dab du taureau et le résultat de la prise de sang mais monte privé ? jamais entendu parlé
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
faut demander une autorisation pour une monte "publique" ?
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
david24 a écrit:faut demander une autorisation pour une monte "publique" ?
t'es sérieux david ?
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
il ne manquerait plus que ça
seguim- + membre techno +
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entre la boulette d'avesnes et le maroilles
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
C'est un texte qui est en projet depuis longtemps, il est sur un projet de code rural, pas sur le définitif. Quand à la certification, personne n'est capable de dire en quoi elle consisterait.
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
S'il mettent ça en place, ce qui ne serait pas une innovation tant en chevaux la monte ne pouvait se faire que par un etalon approuvé ou un etalon national. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui.
Mais ce qu'on a jamais réussi a mettre en place, c'est l'interdiction d'avoir un étalon chez soi pour son propre usage.
Apres, il arrivait que l'étalon du voisin vienne accidentellement courtiser la jument de mon oncle.
Ah il pourrait quand même réparer ses clotures !!!!
Pour ce que je connais, en races ovines qui ont été grace a la tremblante le laboratoire grandeur nature de ce projet, et le support du nouveau texte, la mise en place de ce projet a achoppé sur une réalité: dans 2 ou 3 races a fort effectif, les males correspondant au crière ARR-ARR n'existent pas. Il est donc impossible d'appliquer le projet. (d'imposer que TOUS les males d'elevages soit double ARR.
Toutefois, le projet enterré et sorti par la porte revient par la fenêtre. On nous a demandé cette année le génotypage de nos beliers avec l'inventaire génétyque.
Il est clair que le décrêt projeté va tomber un jours ou l'autre, ce qui conduira les eleveurs amateurs de bizarreries a rentrer dans le rang.
En réalité cela risque fort de devenir une enorme pompe a fric car pour pouvoir vendre du repro, il faudra casquer au contôle de perf.
plus de 1200 euros par an pour un troupeau comme le mien et ne pas arriver a vendre les repro plus cher qu'a la viande parce que les acheteurs préfèrent acheter une brêle a pas cher que d'investir dans un belier qualifié.
Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, je vais me mettre a "fabriquer" des mâles de repro dès la saison prochaine pour être prêt a innonder le marché le moment venu.
Mais ce qu'on a jamais réussi a mettre en place, c'est l'interdiction d'avoir un étalon chez soi pour son propre usage.
Apres, il arrivait que l'étalon du voisin vienne accidentellement courtiser la jument de mon oncle.
Ah il pourrait quand même réparer ses clotures !!!!
Pour ce que je connais, en races ovines qui ont été grace a la tremblante le laboratoire grandeur nature de ce projet, et le support du nouveau texte, la mise en place de ce projet a achoppé sur une réalité: dans 2 ou 3 races a fort effectif, les males correspondant au crière ARR-ARR n'existent pas. Il est donc impossible d'appliquer le projet. (d'imposer que TOUS les males d'elevages soit double ARR.
Toutefois, le projet enterré et sorti par la porte revient par la fenêtre. On nous a demandé cette année le génotypage de nos beliers avec l'inventaire génétyque.
Il est clair que le décrêt projeté va tomber un jours ou l'autre, ce qui conduira les eleveurs amateurs de bizarreries a rentrer dans le rang.
En réalité cela risque fort de devenir une enorme pompe a fric car pour pouvoir vendre du repro, il faudra casquer au contôle de perf.
plus de 1200 euros par an pour un troupeau comme le mien et ne pas arriver a vendre les repro plus cher qu'a la viande parce que les acheteurs préfèrent acheter une brêle a pas cher que d'investir dans un belier qualifié.
Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, je vais me mettre a "fabriquer" des mâles de repro dès la saison prochaine pour être prêt a innonder le marché le moment venu.
Le Mecreant- + membre techno +
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56 Bignan
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Démonstration par l'absurde! Que vient foutre Monsanto et Kokopeli dans cette histoire, à part marquer les esprits?ouragan 26 a écrit:vivanden a écrit:Ouragan , je relance ton post parce commence a en remettre partout avec la réponse du ministre fofoll:
C'est un amendement de 2006, pour moi qui est inapplicable et incontrôlable !!! Je serais étonné que ça ne tombe pas à l'eau
MONSANTO (qui serait bien capable de s'aproprier la biogénétique animale aprés la bio genetique vegetale)a de beaux jours devant lui, les graines des végétaux ont déjà subit cette sélection, et a part kokopelli qui se met souvent hors la loi, personne ne peut plus commercialiser de semences non inscrite au catalogue. Les semences des variétés anciennes entre autre
[HS] Faut te réveiller Koko mais ça date de 1932, cette création, et à la demande des agriculteurs, du catalogue français, la loi interdit de commercialiser les variétés non inscrites a ce catalogue. Celui-ci répertorie les variétés, ce qui permet d’éviter que des variétés différentes soient vendues sous le même nom, ou qu’une même variété ait des appellations différentes. Les acheteurs de semences sont ainsi protégés d’une mauvaises surprise lors de la récolte . La loi oblige que les variétés soient inscrites avant toutes commercialisation. Pour être inscrite par le ministère de l’agriculture, la nouvelle variété doit satisfaire un certain nombre d’épreuves, et prouver qu’elle est distincte des variétés existantes. Les variétés agricoles doivent en plus apporter un progrès agronomique et/ou technologique.
Koko un usurpateur de première! La direction de la concurrence à constaté 3.645 infractions!
De l'appropriation de variétés états-uniennes existantes depuis les années 60 ou + récentes moins de 20 ans à des variétés italiennes du plus gros sélectionneurs de semences potagères!
Alors qu'il existe depuis 97 une liste de semences anciennes avec des critères d'inscription plus souples défendue par les semenciers professionnels et des associations de conservation pour permettre leur pérennité et en + c'est gratuit!
[Fin du HS]
Je plussoie!Le Mecreant a écrit:S'il mettent ça en place, ce qui ne serait pas une innovation tant en chevaux la monte ne pouvait se faire que par un etalon approuvé ou un etalon national. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui.
Mais ce qu'on a jamais réussi a mettre en place, c'est l'interdiction d'avoir un étalon chez soi pour son propre usage.
Apres, il arrivait que l'étalon du voisin vienne accidentellement courtiser la jument de mon oncle.
Ah il pourrait quand même réparer ses clotures !!!!
Pour ce que je connais, en races ovines qui ont été grace a la tremblante le laboratoire grandeur nature de ce projet, et le support du nouveau texte, la mise en place de ce projet a achoppé sur une réalité: dans 2 ou 3 races a fort effectif, les males correspondant au crière ARR-ARR n'existent pas. Il est donc impossible d'appliquer le projet. (d'imposer que TOUS les males d'elevages soit double ARR.
Toutefois, le projet enterré et sorti par la porte revient par la fenêtre. On nous a demandé cette année le génotypage de nos beliers avec l'inventaire génétyque.
Il est clair que le décrêt projeté va tomber un jours ou l'autre, ce qui conduira les eleveurs amateurs de bizarreries a rentrer dans le rang.
En réalité cela risque fort de devenir une enorme pompe a fric car pour pouvoir vendre du repro, il faudra casquer au contôle de perf.
plus de 1200 euros par an pour un troupeau comme le mien et ne pas arriver a vendre les repro plus cher qu'a la viande parce que les acheteurs préfèrent acheter une brêle a pas cher que d'investir dans un belier qualifié.
Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, je vais me mettre a "fabriquer" des mâles de repro dès la saison prochaine pour être prêt a innonder le marché le moment venu.
Je ne sais pas dans vos régions mais à une époque ici (sous gouvernance de Droite...) il y avait des aides génétiques incitatives pour ceux qui optaient à se fournir auprès des UPRA. La Gauche au pouvoir avait prétexté à un "saupoudrage" inutile, or ce pognon servait au final à revaloriser les bestiaux aux sélectionneurs!
J'ignore si ce sera une grosse affaire de fric, j'y vois une réglementation non négligeable pour tout ce qui est sanitaire, et pas seulement sur le critère résistant tremblante!
Pour les races à faible effectif qui bénéficient déjà d'aides, rien ne les empêche d'être inscrites et de bénéficier d'un socle d'éleveurs reconnus, sinon c'est encore de l'arnaque comme chez Koko!
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
aura t ' on le droit de mettre ses poules à couver ??
de faire ses semences de poireau ??
plus çà va ...plus les droits s'envolent ..
au profit de qui ????? devinez ...
de faire ses semences de poireau ??
plus çà va ...plus les droits s'envolent ..
au profit de qui ????? devinez ...
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Camille a écrit: Je plussoie!
Je ne sais pas dans vos régions mais à une époque ici (sous gouvernance de Droite...) il y avait des aides génétiques incitatives pour ceux qui optaient à se fournir auprès des UPRA. La Gauche au pouvoir avait prétexté à un "saupoudrage" inutile, or ce pognon servait au final à revaloriser les bestiaux aux sélectionneurs!
J'ignore si ce sera une grosse affaire de fric, j'y vois une réglementation non négligeable pour tout ce qui est sanitaire, et pas seulement sur le critère résistant tremblante!
Pour les races à faible effectif qui bénéficient déjà d'aides, rien ne les empêche d'être inscrites et de bénéficier d'un socle d'éleveurs reconnus, sinon c'est encore de l'arnaque comme chez Koko!
Les aides "a la genetique" ont disparues sous un gouvernement de droite, remplacée par une usine a gaz qui vise a financer les groupements de producteurs et des machins comme Geode .
En gros, le groupement achete N beliers a Geode qui touche une aide qu'elle doit retrocédée au groupement qui lui vend ses reproducteurs a moindre cout a l'eleveur.
En tout cas, ni le selectionneur ni l'eleveur ne voient passer un kopeck.
Il existe dans beaucoup de region une "prise en charge" des couts de certification chez le selectionneur, ce n'est pas le cas en bretagne, raison pour laquelle quasiment tous les selectionneurs ovins ont arrété. Depuis cette année il sont en train de tenter de relancer l'affaire par une prise en charge partielle, perso je n'ai pas adhéré au systeme. Je reste donc en formule 8 avec uniquement une indexation sur la prolificité, pas envie de payer 1100 euros pour faire peser mes agneaux 3 fois a 21 jours d'intervalle.
Je ne dit pas que je n'y reviendrais pas, mais il faudra qu'il y ai une serieuse prise en charge et que le prix du repro soit a la hauteur du travail et du prix de revient.
Pour info, je fais les pesées a titre personnel sauf cette année ou j'avais d'autres preoccupations .
Le Mecreant- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
En picardie, on avait une subvention de la région pour l'achat de bélier inscrit mais c'est fini depuis l'année dernière je crois!!! On était remboursé d'une partie des achat via un groupement.
vivanden- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
vivanden a écrit: On était remboursé d'une partie des achat via un groupement.
c'est,toujours pareil:"via le groupement" pour bien tenir tout le monde,mais nous,on s'en fout du groupement,on vend nos produits sans lui et ce n'est pas un connard de l'UMP qui va nous obliger à acheter les repros là où on on ne veut pas..........non mais des fois,même les chleus n'y sont pas arrivés,alors l'UMP y peut se rabiller.......
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
michel2 a écrit:vivanden a écrit: On était remboursé d'une partie des achat via un groupement.
c'est,toujours pareil:"via le groupement" pour bien tenir tout le monde,mais nous,on s'en fout du groupement,on vend nos produits sans lui et ce n'est pas un connard de l'UMP qui va nous obliger à acheter les repros là où on on ne veut pas..........non mais des fois,même les chleus n'y sont pas arrivés,alors l'UMP y peut se rabiller.......
Je suis d'accord, ça supprime d'une partie de nos libertés.J'en ai profité car j'ai encore le choix de bon sélectionneur. Et pour aller plus large, Je me dit que l'on devrait interdire le brevetage génétique.
vivanden- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
On parle de commercialisation, tes trocs de plants ou semences avec ton voisin, excuses moi mais c'est complètement HS!langevin a écrit:aura t ' on le droit de mettre ses poules à couver ??
de faire ses semences de poireau ??
plus çà va ...plus les droits s'envolent ..
au profit de qui ????? devinez ...
Mon exemple était dans le cadre d'un (nième) contrat de Plan-Etat/Région et pour connaître des éleveurs repros, cette rupture de contrat n'a pas eu l'air de les chagriner comme nous sauf que à part les béliers achetés, les agnelles, on s'est remis à se les faire!Le Mecreant a écrit:Camille a écrit: Je plussoie!
Je ne sais pas dans vos régions mais à une époque ici (sous gouvernance de Droite...) il y avait des aides génétiques incitatives pour ceux qui optaient à se fournir auprès des UPRA. La Gauche au pouvoir avait prétexté à un "saupoudrage" inutile, or ce pognon servait au final à revaloriser les bestiaux aux sélectionneurs!
J'ignore si ce sera une grosse affaire de fric, j'y vois une réglementation non négligeable pour tout ce qui est sanitaire, et pas seulement sur le critère résistant tremblante!
Pour les races à faible effectif qui bénéficient déjà d'aides, rien ne les empêche d'être inscrites et de bénéficier d'un socle d'éleveurs reconnus, sinon c'est encore de l'arnaque comme chez Koko!
Les aides "a la genetique" ont disparues sous un gouvernement de droite, remplacée par une usine a gaz qui vise a financer les groupements de producteurs et des machins comme Geode .
En gros, le groupement achete N beliers a Geode qui touche une aide qu'elle doit retrocédée au groupement qui lui vend ses reproducteurs a moindre cout a l'eleveur.
En tout cas, ni le selectionneur ni l'eleveur ne voient passer un kopeck.
Il existe dans beaucoup de region une "prise en charge" des couts de certification chez le selectionneur, ce n'est pas le cas en bretagne, raison pour laquelle quasiment tous les selectionneurs ovins ont arrété. Depuis cette année il sont en train de tenter de relancer l'affaire par une prise en charge partielle, perso je n'ai pas adhéré au systeme. Je reste donc en formule 8 avec uniquement une indexation sur la prolificité, pas envie de payer 1100 euros pour faire peser mes agneaux 3 fois a 21 jours d'intervalle.
Je ne dit pas que je n'y reviendrais pas, mais il faudra qu'il y ai une serieuse prise en charge et que le prix du repro soit a la hauteur du travail et du prix de revient.
Pour info, je fais les pesées a titre personnel sauf cette année ou j'avais d'autres preoccupations .
Entre temps la Région a décidé d'aider directement ses UPRA; en LR => seule l'UPRA BMC, c'est donc une sacrée économie!
Par contre avec Midi-Py une aide est bien allouée, comme tu l'expose, aux Gpt, je ne sais pas si c'est une usine à gaz, mais cette aide génétique est octroyée par rapport à leurs exigences; 401 et lacaune pour les femelles et uniquement celles-ci, après les améliorateurs boucherie en béliers limités aux berrichons, rouge de l'O et lacaunes.
Un choix un peu restrictif au grand dam des éleveurs repro comme limousin ou autres petites races locales mais il s'agit aussi de rechercher des éleveurs qui produisent, un peu logique pour un gpt...
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
La VD ça te regarde! J'aimerai voir ta tronche si tout le monde se mettait à faire pareil!!!michel2 a écrit:vivanden a écrit: On était remboursé d'une partie des achat via un groupement.
c'est,toujours pareil:"via le groupement" pour bien tenir tout le monde,mais nous,on s'en fout du groupement,on vend nos produits sans lui et ce n'est pas un connard de l'UMP qui va nous obliger à acheter les repros là où on on ne veut pas..........non mais des fois,même les chleus n'y sont pas arrivés,alors l'UMP y peut se rabiller.......
Ben voyons! Je suppose que tu ne travailles pas qu'avec des croisées porte & fenêtres! C'est bien grâce au travail de sélection que des races sont suffisamment stables avec leurs caractères propres, c'est quand même fort de leur reprocher qu'elles se protègent de la falsification!vivanden a écrit:Je suis d'accord, ça supprime d'une partie de nos libertés.J'en ai profité car j'ai encore le choix de bon sélectionneur. Et pour aller plus large, Je me dit que l'on devrait interdire le brevetage génétique.
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
ha oui, et qui vas pouvoir garder des reproducteurs chez soi, alors que pour le purin d'orties il a été interdit d’en vendre dans le commerce. et de diffuser sa recette entre jardinier amateur?. Et ce, depuis la loi d’orientation agricole n° 2006-11 du 5 janvier 2006. Aujourd'hui machine arrière a été faite bien que cela n'a pas fait beaucoup de bruit!
ou en est on au fait?
ou en est on au fait?
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Je n'ai pas lu ce fameux texte de futur décret sur les repros, j'imagine que ce soit la vente qui soit interdite hors des circuits officiels de sélection, pas seulement pour avoir la main mise sur le cheptel mais pour limiter aussi les problèmes sanitaires. Les mêmes ne se plaignent-ils pas de devoir encore faire la prophylaxieouragan 26 a écrit:ha oui, et qui vas pouvoir garder des reproducteurs chez soi, alors que pour le purin d'orties il a été interdit d’en vendre dans le commerce. et de diffuser sa recette entre jardinier amateur?. Et ce, depuis la loi d’orientation agricole n° 2006-11 du 5 janvier 2006. Aujourd'hui machine arrière a été faite bien que cela n'a pas fait beaucoup de bruit!
ou en est on au fait?
Pour le purin d'ortie (HS ici!) défendu par les mêmes, on peut s'interroger sur le fait qu'il ait été abandonné dans nos campagnes depuis belle-lurette.
Qu'il revienne comme un produit salvateur et que les méchantes grosses firmes le voit d'un mauvais œil c'est encore le délire paranoïaque de quelque uns!
Ceux-là même qui demandent un empilement d'études toxicologique sur à peu près tout et les refusent pour leur produit miracle!
A partir du moment où un produit aussi anodin qu'il soit (et encore pour le purin on n'en sait rien...) a une action biocide il doit être contrôlé... Mais je suppose qu'une réglementation a due être adoptée puisque qu'on en trouve dans les jardineries...
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Je vais pas vous dire comment, en tout pas pas encore, mais en ovin le scenario est écrit depuis longtemps, et le truc est machiavélique, les éleveurs n'auront même pas le choix d'y adhérer ou non il n'y aura même pas besoin de decrêt.
Il y aura le decrêt quand même, rassurez vous.
Il y aura le decrêt quand même, rassurez vous.
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56 Bignan
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Camille a écrit: La VD ça te regarde! J'aimerai voir ta tronche si tout le monde se mettait à faire pareil!!!
mais bien sur que la VD ça nous regarde,et d'ailleurs ça regarde de plus en plus de monde,mais,nous,on ne cherche ni à abolir ni à exclure de toute aide les groupements de producteurs,ils ont leur place comme nous avons la notre,c'est un peu comme les allumés qui veulent interdire le mariage gay,chaque fois que une nouvelle aide est pondue,systématiquement ils essaient de nous en exclure,c'est agaçant à la fin ces gens qui se veulent plus égaux que les autres.
si il y a une aide aux veaux de boucherie,aux boeufs ou aux JB,pourquoi essayer de la réserver systématiquement aux gros (avec des minimums de 50 animaux primés par exemple) ou aux groupements de producteurs,y a "des" syndicats qui nous discriminent d'office et en plus si on suit tes sous entendus,ce serait de notre faute,un peu comme pour les homos,vous nous supporteriez que à la condition que on se taise,on serait des sous agriculteurs qui ne devraient pas recevoir d'aides selon vous...
et bien moi,je revendique l'égalité devant les aides et si je ne participe pas aux groupements de producteurs,je les respecte et ne souhaite pas leur fin,mais je revendique le droit à recevoir les mêmes aides que leurs adhérents
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
A partir du moment où un produit aussi anodin qu'il soit (et encore pour le purin on n'en sait rien...) a une action biocide il doit être contrôlé... Mais je suppose qu'une réglementation a due être adoptée puisque qu'on en trouve dans les jardineries..
Quand je pisse c'est aussi biocide, tu crois qu'il vont me contrôler. Tout doit être contrôlé, je vais dénoncer ma voisine de 95 ans qui se soigne par les plantes et qui refuse de voir le toubib, mes chats qui bouffent de l'herbe pour se purger sans aller chez le véto, et aussi mes chevaux qui bouffent de l'ail et de la lavande en très petite quantité certainement pour se purger sans payer.......
Quand je pisse c'est aussi biocide, tu crois qu'il vont me contrôler. Tout doit être contrôlé, je vais dénoncer ma voisine de 95 ans qui se soigne par les plantes et qui refuse de voir le toubib, mes chats qui bouffent de l'herbe pour se purger sans aller chez le véto, et aussi mes chevaux qui bouffent de l'ail et de la lavande en très petite quantité certainement pour se purger sans payer.......
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Faudrait arrêter tes comparatifs à la mord-moi-l'noeud, c'est une véritable obsession chez toi!michel2 a écrit:Camille a écrit: La VD ça te regarde! J'aimerai voir ta tronche si tout le monde se mettait à faire pareil!!!
mais bien sur que la VD ça nous regarde,et d'ailleurs ça regarde de plus en plus de monde,mais,nous,on ne cherche ni à abolir ni à exclure de toute aide les groupements de producteurs,ils ont leur place comme nous avons la notre,c'est un peu comme les allumés qui veulent interdire le mariage gay,chaque fois que une nouvelle aide est pondue,systématiquement ils essaient de nous en exclure,c'est agaçant à la fin ces gens qui se veulent plus égaux que les autres.
si il y a une aide aux veaux de boucherie,aux boeufs ou aux JB,pourquoi essayer de la réserver systématiquement aux gros (avec des minimums de 50 animaux primés par exemple) ou aux groupements de producteurs,y a "des" syndicats qui nous discriminent d'office et en plus si on suit tes sous entendus,ce serait de notre faute,un peu comme pour les homos,vous nous supporteriez que à la condition que on se taise,on serait des sous agriculteurs qui ne devraient pas recevoir d'aides selon vous...
et bien moi,je revendique l'égalité devant les aides et si je ne participe pas aux groupements de producteurs,je les respecte et ne souhaite pas leur fin,mais je revendique le droit à recevoir les mêmes aides que leurs adhérents
Pour en revenir aux gpt vs VD, à partir du moment où tu choisis de jouer solo, il faut assumer. Ou bien vous associer/organiser en fédération et faire valoir pour vous aussi à ces opportunités?
Sinon comment tu perçois que des gonzs vendent le meilleur aux particuliers et le moins top aux gpt? C'est arrivé, ça doit arriver encore, faut juste à partir de son choix, l'assumer...
Tout n'est pas aussi simple, je n'ai pas fait éleveur pour vendre de la viande, je le laisse à des professionnels, le commerce c'est pas mon truc.
Même en faisant au mieux de bons agx, je sais qu'il y a du moins bon, je l'annonce comment à mon client que je dois du reste relancer régulièrement pour lui rappeler à mon bon souvenir?
[Tu permet, je me remet les quotes]ouragan 26 a écrit:Camille a écrit:A partir du moment où un produit aussi anodin qu'il soit (et encore pour le purin on n'en sait rien...) a une action biocide il doit être contrôlé... Mais je suppose qu'une réglementation a due être adoptée puisque qu'on en trouve dans les jardineries..
Quand je pisse c'est aussi biocide, tu crois qu'il vont me contrôler. Tout doit être contrôlé, je vais dénoncer ma voisine de 95 ans qui se soigne par les plantes et qui refuse de voir le toubib, mes chats qui bouffent de l'herbe pour se purger sans aller chez le véto, et aussi mes chevaux qui bouffent de l'ail et de la lavande en très petite quantité certainement pour se purger sans payer.......
Bien sûr sauf que je ne pense pas que ça intéresse grand monde de t'acheter ta pisse! Et tout le reste c'est encore des amalgames complètement HS!
Trouve autre chose...
Camille- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
langevin a écrit:aura t ' on le droit de mettre ses poules à couver ??
de faire ses semences de poireau ??
comment tu ne pourra plus faire de semence avec ton poireau
plus çà va ...plus les droits s'envolent ..
au profit de qui ????? devinez ...
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Camille a écrit:
Pour en revenir aux gpt vs VD, à partir du moment où tu choisis de jouer solo, il faut assumer.
hé bien voila une nouvelle fois que l'on n'est pas d'accord,toi,tu considères que ceux qui vendent seuls doivent être sanctionnés par une suppression des aides,c'est tout simplement de la discrimination et de la distorsion de concurrence,enfin bref que certains sont plus égaux que les autres,ça me fait un peu penser aux libéraux (en général gros) qui aiment bien la PAC
et moi,je considère que les aides doivent être égales pour tous,voire plafonnées pour faire des économies et ne pas créer de trusts gigantesques
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Continue à déformer à ta guise ce que j'écris ça me plait!michel2 a écrit:Camille a écrit:
Pour en revenir aux gpt vs VD, à partir du moment où tu choisis de jouer solo, il faut assumer.
hé bien voila une nouvelle fois que l'on n'est pas d'accord,toi,tu considères que ceux qui vendent seuls doivent être sanctionnés par une suppression des aides,c'est tout simplement de la discrimination et de la distorsion de concurrence,enfin bref que certains sont plus égaux que les autres,ça me fait un peu penser aux libéraux (en général gros) qui aiment bien la PAC
et moi,je considère que les aides doivent être égales pour tous,voire plafonnées pour faire des économies et ne pas créer de trusts gigantesques
Quelle distorsion de concurrence!?! Est-ce que en VD tu planifie tes livraisons et fixe tes prix selon la saison et les fluctuations du marché?
Dans l'affirmative ce serait surprenant!
Est-ce que tu tiens compte de l'état d'engraissement de tes bestiaux pour fixer ton prix?
Bien que le terme "libéraux" me soit un compliment, l'emploi que tu en fait est désespérément con!
Quoi de plus collectif qu'un gpt! AG, CA, concertations, décisions communes, planification des apports, incitations à produire aux périodes optimales ou à engager des éleveurs à labelliser leur production, etc.
Gpt généralement associé à un groupe coopératif qui soutien aussi ces filières animales (merci les céréaliers! ), cotisations des adhérents, bref, toute cette organisation est coordonnée et fait poids, c'est le système même d'une filière qui est là pour adapter offre et demande et améliorer les conditions de travail de ses producteurs par le biais d'aides (sous conditions, hein!) pour l'amélioration du matos, bâtiment, génétique, etc..
Il me semble que le développement de votre système direct n'est pas oublié par les Chambres et les départements, les opérations "fermes à fermes", les plaquettes de pub, les fichiers à l'attention du tourisme, etc.
Alors je te le redis puisque tu escamotes à ta convenance ce que j'écris, fédérez-vous!!!
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Camille a écrit:Continue à déformer à ta guise ce que j'écris ça me plait!michel2 a écrit:Camille a écrit:
Pour en revenir aux gpt vs VD, à partir du moment où tu choisis de jouer solo, il faut assumer.
hé bien voila une nouvelle fois que l'on n'est pas d'accord,toi,tu considères que ceux qui vendent seuls doivent être sanctionnés par une suppression des aides,c'est tout simplement de la discrimination et de la distorsion de concurrence,enfin bref que certains sont plus égaux que les autres,ça me fait un peu penser aux libéraux (en général gros) qui aiment bien la PAC
et moi,je considère que les aides doivent être égales pour tous,voire plafonnées pour faire des économies et ne pas créer de trusts gigantesques
Quelle distorsion de concurrence!?! Est-ce que en VD tu planifie tes livraisons et fixe tes prix selon la saison et les fluctuations du marché?
Dans l'affirmative ce serait surprenant!
Est-ce que tu tiens compte de l'état d'engraissement de tes bestiaux pour fixer ton prix?
mais ce n'est pas le problème,je commercialise comme je veux avec mes contraintes qui ne sont pas les mêmes que les votres,moi,je ne souhaite pas votre perte,je vous respecte,je dis simplement que je n'accepte pas que certains magouillent pour que tout le monde ne touche pas les mêmes aides et cela c'est inacceptable et c'est discriminatoire
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
A partir du moment où tu gère de A à Z ta production, tes contraintes te sont propres, je suis même admirative de voir gérer élevage et commercial...michel2 a écrit:Camille a écrit:Continue à déformer à ta guise ce que j'écris ça me plait!michel2 a écrit:Camille a écrit:
Pour en revenir aux gpt vs VD, à partir du moment où tu choisis de jouer solo, il faut assumer.
hé bien voila une nouvelle fois que l'on n'est pas d'accord,toi,tu considères que ceux qui vendent seuls doivent être sanctionnés par une suppression des aides,c'est tout simplement de la discrimination et de la distorsion de concurrence,enfin bref que certains sont plus égaux que les autres,ça me fait un peu penser aux libéraux (en général gros) qui aiment bien la PAC
et moi,je considère que les aides doivent être égales pour tous,voire plafonnées pour faire des économies et ne pas créer de trusts gigantesques
Quelle distorsion de concurrence!?! Est-ce que en VD tu planifie tes livraisons et fixe tes prix selon la saison et les fluctuations du marché?
Dans l'affirmative ce serait surprenant!
Est-ce que tu tiens compte de l'état d'engraissement de tes bestiaux pour fixer ton prix?
mais ce n'est pas le problème,je commercialise comme je veux avec mes contraintes qui ne sont pas les mêmes que les votres,moi,je ne souhaite pas votre perte,je vous respecte,je dis simplement que je n'accepte pas que certains magouillent pour que tout le monde ne touche pas les mêmes aides et cela c'est inacceptable et c'est discriminatoire
Mais tu ne répond pas à mes questions, celles qui justement en travaillant en gpt y sont inhérentes; état d'engraissement avec un classement carcasse qui ne fait pas de cadeaux comme des périodes favorables à cibler au + juste pour rentabiliser son affaire...
Tu en as certainement d'autres mais c'est quand même toi ton propre juge face à ta clientèle.
Maintenant que vous ne pouviez bénéficier de ces aides ce n'est pas ma faute!
Camille- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Je n'ai pas lu ce fameux texte de futur décret sur les repros, j'imagine que ce soit la vente qui soit interdite hors des circuits officiels de sélection, pas seulement pour avoir la main mise sur le cheptel mais pour limiter aussi les problèmes sanitaires. Les mêmes ne se plaignent-ils pas de devoir encore faire la prophylaxieCamille a écrit:
[/quote]
heu tu veux dire que tu n'as pas vu ça?
http://legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006584881&idSectionTA=LEGISCTA000006168037&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20130401
notamment: http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006584892&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20130401&oldAction=rechCodeArticle
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Ouais ben ça va pas m'empêcher de dormir!ouragan 26 a écrit:Camille a écrit: Je n'ai pas lu ce fameux texte de futur décret sur les repros, j'imagine que ce soit la vente qui soit interdite hors des circuits officiels de sélection, pas seulement pour avoir la main mise sur le cheptel mais pour limiter aussi les problèmes sanitaires. Les mêmes ne se plaignent-ils pas de devoir encore faire la prophylaxietuberculosebrucellose ? Sans parler des + récentes comme visnae ou border et les + récurrentes car abortives comme chlamydiae et fièvre Q
heu tu veux dire que tu n'as pas vu ça?
http://legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006584881&idSectionTA=LEGISCTA000006168037&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20130401
notamment: http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006584892&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20130401&oldAction=rechCodeArticle
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
même pour finir en steak on aurait plus le droit d'utiliser un mâle sans papier?
(HS)-> tout de même paradoxal qu'on ne retienne que le critère de la prolificité chez les humains (allocations) sans s'occuper de savoir si on fabrique des assistés ou non, alors qu'on veuille introduire un critère qualitatif chez les animaux qui vont aller à la boucherie.
ne serait-ce finalement pas le même critère commun de dépendance (et non de protection) aux deux qui vise à fabriquer du contributeur pour faire vivre, en dehors de la recherche lorsqu'elle est justifiée, de petits potentats qui s'engraissent plus à regarder les autres travailler.
on n'en n'a pas mare de vivre avec des contrôleurs de la qualité?
une autre
ne vaut il pas mieux tous mourir un jour, dignement en ayant fait son temps que de vivre, voire de survivre le plus longtemps possible dans la dépendance économique, la hantise psychologique et la tyrannie bureaucratique?
(HS)-> tout de même paradoxal qu'on ne retienne que le critère de la prolificité chez les humains (allocations) sans s'occuper de savoir si on fabrique des assistés ou non, alors qu'on veuille introduire un critère qualitatif chez les animaux qui vont aller à la boucherie.
ne serait-ce finalement pas le même critère commun de dépendance (et non de protection) aux deux qui vise à fabriquer du contributeur pour faire vivre, en dehors de la recherche lorsqu'elle est justifiée, de petits potentats qui s'engraissent plus à regarder les autres travailler.
on n'en n'a pas mare de vivre avec des contrôleurs de la qualité?
une autre
ne vaut il pas mieux tous mourir un jour, dignement en ayant fait son temps que de vivre, voire de survivre le plus longtemps possible dans la dépendance économique, la hantise psychologique et la tyrannie bureaucratique?
Sparthakus- + membre techno +
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le pays des fossoyeurs de l'agriculture
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Sparthakus a écrit:même pour finir en steak on aurait plus le droit d'utiliser un mâle sans papier?
on n'en n'a pas mare de vivre avec des contrôleurs de la qualité?
une autre
ne vaut il pas mieux tous mourir un jour, dignement en ayant fait son temps que de vivre, voire de survivre le plus longtemps possible dans la dépendance économique, la hantise psychologique et la tyrannie bureaucratique?
Avec en plus la hantise de voir anéantir son travail pour satisfaire la lubie dévastatrice des intègristes Pros-loups
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
C'est inouï, Monsanto & Co. ne lâchent pas l'affaire. Ces entreprises biotech âpres au gain ont trouvé le moyen de prendre le contrôle exclusif de la source de toute vie -- la source de notre alimentation! Ils essayent de breveter plusieurs variétés de nos fruits et légumes de tous les jours comme les concombres, les brocolis et les melons, ce qui revient potentiellement à forcer les agriculteurs à payer pour les graines ou les exposer au risque d'être poursuivis en justice.
Mais nous pouvons les empêcher d'acheter Mère Nature. Les firmes comme Monsanto profitent des lacunes de la loi européenne pour obtenir des droits exclusifs sur des variétés classiques de graines. Il suffit donc de combler ces lacunes avant qu'elles ne créent un dangereux précédent au niveau mondial. A ces fins, nous avons besoin que des pays clés comme l'Allemagne, la France et les Pays-Bas -- où la contestation monte déjà -- appellent à un vote pour stopper les desseins de Monsanto. La communauté d'Avaaz a déjà renversé des votes, et nous pouvons à nouveau y parvenir.
De nombreux agriculteurs et politiciens s'y opposent déjà -- ne reste que le pouvoir citoyen pour obtenir de ces pays qu'ils empêchent Monsanto de faire main basse sur notre nourriture. Signez et faites signer vos proches pour lancer le plus grand appel de défense de l'alimentation de l'Histoire:
http://www.avaaz.org/fr/monsanto_contre_mere_nature_rb/?bRuNmbb&v=24021
Une fois que le brevet existe dans un pays, les accords commerciaux et les négociations respectent aussi ce brevet. Cela explique comment ces brevets changent totalement la façon dont notre chaîne alimentaire fonctionne: pendant des milliers d'années, les agriculteurs pouvaient choisir leurs semences sans se soucier d’être poursuivis pour atteinte aux droits de propriété intellectuelle. Mais désormais, les entreprises obtiennent des brevets sur nos fruits et légumes de tous les jours, forçant les agriculteurs à leur verser des redevances exorbitantes. Et les agriculteurs ne peuvent même pas replanter les graines brevetées, Monsanto a poursuivi des centaines d'entre eux pour avoir utilisé la technique traditionnelle de re semer leurs semences. Monsanto & Co. prétendent que les brevets favorisent l'innovation – alors qu’en fait ils sont en train de monopoliser notre alimentation.
Par chance, le Bureau européen des brevets est contrôlé par 38 États membres qui, avec leur voix, peuvent faire capoter ces brevets nocifs. Même le Parlement européen s’est opposé publiquement à ces types de brevets. Aujourd’hui, un énorme tollé citoyen pourrait faire interdire le brevetage de notre nourriture… pour de bon.
La situation est déjà calamiteuse -- à elle seule, Monsanto détient 36% des tomates, 32% des poivrons et 49% des choux-fleurs, sur les variétés enregistrées à l'UE. Mais avec une modification simple de la réglementation, nous pourrions protéger notre nourriture, nos agriculteurs et notre planète de la prise de pouvoir des multinationales -- tout est entre nos mains:
http://www.avaaz.org/fr/monsanto_contre_mere_nature_rb/?bRuNmbb&v=24021
La communauté d’Avaaz n'a jamais eu peur de tenir tête à des multinationales puissantes, de repousser la mafia de Rupert Murdoch, où d’empêcher des fournisseurs d'accès de faire main-basse sur notre Internet. Maintenant il est temps de défendre notre chaine alimentaire contre cette prise de contrôle.
Avec espoir et détermination,
Jeremy, Michelle, Oli, Dalia, Pascal, Ricken, Diego et toute l’équipe d’Avaaz
PS - de nombreuses campagnes d'Avaaz sont lancées par des membres de notre communauté! Lancez la vôtre pour remporter des victoires sur un enjeu local, national ou mondial: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?bgMYedb&v=23917
POUR EN SAVOIR PLUS:
Les députés UE veulent exempter de brevet les végétaux et animaux issus de procédés classiques (Parlement UE)
http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20120509IPR44733/html/Conventionally-bred-plants-or-animals-should-be-exempt-from-patents-say-MEPs
Le Président de l’Office européen des brevets donne le feu vert aux brevets sur les plantes et les animaux (No Patents on Seeds)
http://www.no-patents-on-seeds.org/sites/default/files/news/1303_epo_feuvert_fr_korr.pdf
Le Monde selon Monsanto (Documentaire, ARTE)
http://tinyurl.com/cksnndx
Le Parlement européen veut réduire le nombre des brevets sur les semences (Novethic)
http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,environnement,gestion_des_ressources_naturelles,le_parlement_europeen_veut_reduire_nombre_brevets_semences.jsp
Le "Monsanto act" met les OGM au-dessus de la loi aux Etats-Unis (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/05/comment-monsanto-a-mis-les-ogm-au-dessus-de-la-loi-aux-etats-unis_3154615_3244.html
(En allemand) Strukturen und Entwicklungen des Schweizer und internationalen Marktes für Saatgut am Beispiel ausgewählter Gemüsesorten
http://www.evb.ch/cm_data/Saatgutmarkt_Juni_2012.pdf
Mais nous pouvons les empêcher d'acheter Mère Nature. Les firmes comme Monsanto profitent des lacunes de la loi européenne pour obtenir des droits exclusifs sur des variétés classiques de graines. Il suffit donc de combler ces lacunes avant qu'elles ne créent un dangereux précédent au niveau mondial. A ces fins, nous avons besoin que des pays clés comme l'Allemagne, la France et les Pays-Bas -- où la contestation monte déjà -- appellent à un vote pour stopper les desseins de Monsanto. La communauté d'Avaaz a déjà renversé des votes, et nous pouvons à nouveau y parvenir.
De nombreux agriculteurs et politiciens s'y opposent déjà -- ne reste que le pouvoir citoyen pour obtenir de ces pays qu'ils empêchent Monsanto de faire main basse sur notre nourriture. Signez et faites signer vos proches pour lancer le plus grand appel de défense de l'alimentation de l'Histoire:
http://www.avaaz.org/fr/monsanto_contre_mere_nature_rb/?bRuNmbb&v=24021
Une fois que le brevet existe dans un pays, les accords commerciaux et les négociations respectent aussi ce brevet. Cela explique comment ces brevets changent totalement la façon dont notre chaîne alimentaire fonctionne: pendant des milliers d'années, les agriculteurs pouvaient choisir leurs semences sans se soucier d’être poursuivis pour atteinte aux droits de propriété intellectuelle. Mais désormais, les entreprises obtiennent des brevets sur nos fruits et légumes de tous les jours, forçant les agriculteurs à leur verser des redevances exorbitantes. Et les agriculteurs ne peuvent même pas replanter les graines brevetées, Monsanto a poursuivi des centaines d'entre eux pour avoir utilisé la technique traditionnelle de re semer leurs semences. Monsanto & Co. prétendent que les brevets favorisent l'innovation – alors qu’en fait ils sont en train de monopoliser notre alimentation.
Par chance, le Bureau européen des brevets est contrôlé par 38 États membres qui, avec leur voix, peuvent faire capoter ces brevets nocifs. Même le Parlement européen s’est opposé publiquement à ces types de brevets. Aujourd’hui, un énorme tollé citoyen pourrait faire interdire le brevetage de notre nourriture… pour de bon.
La situation est déjà calamiteuse -- à elle seule, Monsanto détient 36% des tomates, 32% des poivrons et 49% des choux-fleurs, sur les variétés enregistrées à l'UE. Mais avec une modification simple de la réglementation, nous pourrions protéger notre nourriture, nos agriculteurs et notre planète de la prise de pouvoir des multinationales -- tout est entre nos mains:
http://www.avaaz.org/fr/monsanto_contre_mere_nature_rb/?bRuNmbb&v=24021
La communauté d’Avaaz n'a jamais eu peur de tenir tête à des multinationales puissantes, de repousser la mafia de Rupert Murdoch, où d’empêcher des fournisseurs d'accès de faire main-basse sur notre Internet. Maintenant il est temps de défendre notre chaine alimentaire contre cette prise de contrôle.
Avec espoir et détermination,
Jeremy, Michelle, Oli, Dalia, Pascal, Ricken, Diego et toute l’équipe d’Avaaz
PS - de nombreuses campagnes d'Avaaz sont lancées par des membres de notre communauté! Lancez la vôtre pour remporter des victoires sur un enjeu local, national ou mondial: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?bgMYedb&v=23917
POUR EN SAVOIR PLUS:
Les députés UE veulent exempter de brevet les végétaux et animaux issus de procédés classiques (Parlement UE)
http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20120509IPR44733/html/Conventionally-bred-plants-or-animals-should-be-exempt-from-patents-say-MEPs
Le Président de l’Office européen des brevets donne le feu vert aux brevets sur les plantes et les animaux (No Patents on Seeds)
http://www.no-patents-on-seeds.org/sites/default/files/news/1303_epo_feuvert_fr_korr.pdf
Le Monde selon Monsanto (Documentaire, ARTE)
http://tinyurl.com/cksnndx
Le Parlement européen veut réduire le nombre des brevets sur les semences (Novethic)
http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,environnement,gestion_des_ressources_naturelles,le_parlement_europeen_veut_reduire_nombre_brevets_semences.jsp
Le "Monsanto act" met les OGM au-dessus de la loi aux Etats-Unis (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/05/comment-monsanto-a-mis-les-ogm-au-dessus-de-la-loi-aux-etats-unis_3154615_3244.html
(En allemand) Strukturen und Entwicklungen des Schweizer und internationalen Marktes für Saatgut am Beispiel ausgewählter Gemüsesorten
http://www.evb.ch/cm_data/Saatgutmarkt_Juni_2012.pdf
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
tu peux résume pr les éleveurs allaitant?
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
J'ai un doc en pdf sur la taxation des semences mâles,je ne sais pas mettre içi
le chouan- + membre techno +
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Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Ouragan, il faut te tenir au courant, la commission europeenne a voté un truc il y a quelques jours (je retrouve pas le lien) pour interdire l'utilisation des semences non autorisées (donc les semence fermières) et surtout inciter très fortements les etats a contraindre les utilisateurs a payer une taxe pour utiliser des semences anciennes qu'ils auraient eventuellement reproduits chez eux.
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56 Bignan
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
on ne peut pas mettre de PDF, il faudrait que tu tu débrouilles pour le mettre sous format image. désolée.le chouan a écrit:J'ai un doc en pdf sur la taxation des semences mâles,je ne sais pas mettre içi
Invité- Invité
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Anestel a écrit:on ne peut pas mettre de PDF, il faudrait que tu tu débrouilles pour le mettre sous format image. désolée.le chouan a écrit:J'ai un doc en pdf sur la taxation des semences mâles,je ne sais pas mettre içi
Ok si y'en a qui veulent le doc:MP
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Entre pineau et muscadet
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
En voilà un bout« Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé », titrait Le Monde du 29 novembre 2011. Dans le meilleur des mondes, l’étape suivante serait d’interdire aux éleveurs l’échange de gamètes mâles non certifiés… Et nous vivons dans le meilleur des mondes ! Rencontre avec un éleveur ovin – premier article d’une enquête en trois volets.
Le mois dernier, CQFD vous promettait un papier sur « l’interdiction des mâles reproducteurs dans les fermes ». Entretemps, on s’est rendu compte que ce n’était pas écrit. Pas encore. Pas en ces termes. Ce qui est écrit depuis 2007 dans le Code rural et de la pêche maritime que Jean-Louis Meurot a sorti de ses archives et posé sur la table de sa cuisine, c’est ça : « Art. L. 653-6. – À compter du 1er janvier 2015, le matériel génétique support de la voie mâle acquis par les éleveurs de ruminants est soumis à obligation de certification, qu’il s’agisse de semence ou d’animaux reproducteurs. »
Jean-Louis et Danielle Meurot élèvent une centaine de brebis Lacaune à Vachères-en-Quint, un hameau en cul-de-sac à quinze kilomètres de Die, dans la Drôme. Les maisons sont regroupées au bout du chemin, ramassées les unes sur les autres comme pour se tenir chaud. Alentour, des bergeries, des prés, des collines boisées ou non qui annoncent le Vercors. Au rez-de-chaussée de la ferme se trouve la fromagerie, à l’étage l’habitation.
Ils ne sont pas venus ici pour devenir propriétaires d’une « exploitation agricole » ou « producteurs », mais bien « pour faire de l’élevage », explique Danielle. « Le fromage, c’est le moyen d’en vivre. Les forêts autour, si on les pâture pas, elles vont gagner sur le village. On se rend pas compte de ce que ça veut dire vivre ici, si on n’exploite pas. » À cette heure, ledit troupeau est au pré. Avec Jean-Louis, on va voir les bêtes restées en bergerie : quelques brebis sur le point d’agneler qu’il examine en leur soulevant la queue, une autre qui vient de mettre bas, trois béliers en service achetés dans un centre de sélection dans l’Aveyron et deux jeunes mâles, des « non conformes » aux standards de la race qu’il vient de ramener du Calvados : « Ils viennent de chez un copain. Leur père est un bélier non conforme aussi. Ils ont les onglons noirs, ce qui est un signe de rusticité. » Le cahier des charges de la race Lacaune stipule que les bêtes n’ont pas de cornes, pas de laine sur la tête, les pieds blancs, pas de taches. Les bêtes non-conformes coûtent moins cher. Elles ont aussi des résurgences de caractéristiques anciennes qui intéressent quelques éleveurs à contre-courant, comme Jean-Louis. « On tient compte des capacités d’adaptation au milieu, pour avoir des troupeaux plus rustiques et moins de recours à la médication. On verra ce qu’ils donnent : il faut les faire reproduire, puis observer le rendement de leur descendance femelle. C’est un travail au long cours. » Lorsqu’ils seront matures, il faudra les parquer avec des brebis identifiées par collier de couleur, pour s’assurer des lignées.
La rusticité n’est pas un objectif prioritaire dans les centres de sélection, qui sont pilotés par le dispositif d’amélioration génétique des animaux d’élevage, en place depuis 1966. « Ça pourrait changer, mais pour l’instant la tendance est de faire un maximum de lait avec de forts taux de protéines et de matière grasse, donc plus facilement fromageable. » Qu’est-ce qu’on peut redire à ça ? Plus de lait, moins de travail… Jean-Louis n’est pas passéiste. « Le progrès génétique dans cette race laitière permet une augmentation de la production de lait de 2 % par an. Alors des éleveurs cherchent à avoir uniquement des bêtes jeunes, car plus les bêtes sont jeunes, plus tu profites de ce gain génétique : pour une alimentation semblable, en dix ans, tu fais 20 % de lait en plus. Les éleveurs fixent un niveau de production annuelle, et celles qui sont en dessous partent. » C’est que dans ces troupeaux, « il n’y a pas l’épreuve du temps, regrette-t-il. Il y a peu ou pas de brebis de 6, 7 ou 8 ans. Une bête qui a 7 ou 8 ans, qui continue à faire des agneaux et du lait, c’est qu’elle est passée à travers le froid, la sécheresse, sans être malade, c’est une bonne brebis. Ses qualités, globalement, sont héritables. C’est comme ça qu’on progresse sur la rusticité. L’enjeu pour nous, c’est de repérer ces bonnes brebis et de garder des descendants mâles. En travaillant dans le même esprit dans plusieurs troupeaux, on peut les échanger, ce qui est nécessaire pour éviter la consanguinité. »
Cet article L.653-6 aux contours flous et sans décret d’application, Jean-Louis le sent saumâtre : « Si le ministère pond des décrets, il va définir ce qu’est un mâle certifié. Donc la sélection qui sera appliquée dans les différentes races suivra très probablement un schéma obligatoire, et de toute façon on devra se fournir en “voie male” chez des éleveurs certifiés, qui seront des éleveurs spécialistes de la sélection. » Bref, on interdira aux éleveurs de ruminants – bovin, ovins, caprins – la sélection par la voie mâle, la plus rapide : un bélier a mathématiquement plus de descendance qu’une brebis, donc les améliorations se répercuteront à plus large échelle. Leur restera la voie femelle, qui de toute façon intéresse peu les centres de sélection. « Ce qui est grave, c’est qu’on dépossède les éleveurs et les bergers de leur capacité à créer leur propre sélection et à en être les responsables. Ce que nous voulons c’est rester maîtres de notre travail et pouvoir donner les impulsions et les orientations qui conviennent à nos choix. C’est comme si on forçait les gens à acheter leurs légumes chez Casino plutôt que chez leur voisin. » La comparaison est légitime : longtemps gérée par des coopératives d’éleveurs avec un monopole de zone, la sélection animale est désormais ouverte à la concurrence et donc aux grands groupes semenciers. La certification des mâles reproducteurs n’est qu’un pas de plus dans l’industrialisation du monde agricole, en même temps que le bouclage définitif d’un cercle infernal. Pour mesurer la portée de ce point final, il faut le considérer comme un aboutissement : peu d’éleveurs percevront la disparition définitive d’un choix qui était devenu de plus en plus difficile. Pourtant, il s’agit bien d’avoir le choix.
Dans l’autre bergerie, une brebis se remet d’une blessure à la patte : elle bêle à fendre l’âme quand on arrive. « Toute seule, elle se languit. C’est grégaire, ces bestioles. Mais là, elle va mieux. » Jean-Louis lui donne du sainfoin. « Ça, c’est du gâteau, pour elle ! » Le berger stagiaire ne va pas tarder à rentrer les bêtes. On retourne à la fromagerie avec Danielle. « Tu vois les pots en verre pour les yaourts ? J’ai pas la machine pour les stériliser, ça veut dire qu’ils m’obligent à en acheter chaque fois des neufs. Quand ils arrivent en palette, ils sont pleins de poussière noire, je suis bien obligée de les laver ! Ceux que les clients me ramènent au marché sont propres, eux… » C’est la même histoire attrapée par un autre bout. Pots de yaourt. Puces RFID. Génétique. « Ce qu’ils veulent, c’est nous rendre dépendants à tous les points de vue. »
Le mois dernier, CQFD vous promettait un papier sur « l’interdiction des mâles reproducteurs dans les fermes ». Entretemps, on s’est rendu compte que ce n’était pas écrit. Pas encore. Pas en ces termes. Ce qui est écrit depuis 2007 dans le Code rural et de la pêche maritime que Jean-Louis Meurot a sorti de ses archives et posé sur la table de sa cuisine, c’est ça : « Art. L. 653-6. – À compter du 1er janvier 2015, le matériel génétique support de la voie mâle acquis par les éleveurs de ruminants est soumis à obligation de certification, qu’il s’agisse de semence ou d’animaux reproducteurs. »
Jean-Louis et Danielle Meurot élèvent une centaine de brebis Lacaune à Vachères-en-Quint, un hameau en cul-de-sac à quinze kilomètres de Die, dans la Drôme. Les maisons sont regroupées au bout du chemin, ramassées les unes sur les autres comme pour se tenir chaud. Alentour, des bergeries, des prés, des collines boisées ou non qui annoncent le Vercors. Au rez-de-chaussée de la ferme se trouve la fromagerie, à l’étage l’habitation.
Ils ne sont pas venus ici pour devenir propriétaires d’une « exploitation agricole » ou « producteurs », mais bien « pour faire de l’élevage », explique Danielle. « Le fromage, c’est le moyen d’en vivre. Les forêts autour, si on les pâture pas, elles vont gagner sur le village. On se rend pas compte de ce que ça veut dire vivre ici, si on n’exploite pas. » À cette heure, ledit troupeau est au pré. Avec Jean-Louis, on va voir les bêtes restées en bergerie : quelques brebis sur le point d’agneler qu’il examine en leur soulevant la queue, une autre qui vient de mettre bas, trois béliers en service achetés dans un centre de sélection dans l’Aveyron et deux jeunes mâles, des « non conformes » aux standards de la race qu’il vient de ramener du Calvados : « Ils viennent de chez un copain. Leur père est un bélier non conforme aussi. Ils ont les onglons noirs, ce qui est un signe de rusticité. » Le cahier des charges de la race Lacaune stipule que les bêtes n’ont pas de cornes, pas de laine sur la tête, les pieds blancs, pas de taches. Les bêtes non-conformes coûtent moins cher. Elles ont aussi des résurgences de caractéristiques anciennes qui intéressent quelques éleveurs à contre-courant, comme Jean-Louis. « On tient compte des capacités d’adaptation au milieu, pour avoir des troupeaux plus rustiques et moins de recours à la médication. On verra ce qu’ils donnent : il faut les faire reproduire, puis observer le rendement de leur descendance femelle. C’est un travail au long cours. » Lorsqu’ils seront matures, il faudra les parquer avec des brebis identifiées par collier de couleur, pour s’assurer des lignées.
La rusticité n’est pas un objectif prioritaire dans les centres de sélection, qui sont pilotés par le dispositif d’amélioration génétique des animaux d’élevage, en place depuis 1966. « Ça pourrait changer, mais pour l’instant la tendance est de faire un maximum de lait avec de forts taux de protéines et de matière grasse, donc plus facilement fromageable. » Qu’est-ce qu’on peut redire à ça ? Plus de lait, moins de travail… Jean-Louis n’est pas passéiste. « Le progrès génétique dans cette race laitière permet une augmentation de la production de lait de 2 % par an. Alors des éleveurs cherchent à avoir uniquement des bêtes jeunes, car plus les bêtes sont jeunes, plus tu profites de ce gain génétique : pour une alimentation semblable, en dix ans, tu fais 20 % de lait en plus. Les éleveurs fixent un niveau de production annuelle, et celles qui sont en dessous partent. » C’est que dans ces troupeaux, « il n’y a pas l’épreuve du temps, regrette-t-il. Il y a peu ou pas de brebis de 6, 7 ou 8 ans. Une bête qui a 7 ou 8 ans, qui continue à faire des agneaux et du lait, c’est qu’elle est passée à travers le froid, la sécheresse, sans être malade, c’est une bonne brebis. Ses qualités, globalement, sont héritables. C’est comme ça qu’on progresse sur la rusticité. L’enjeu pour nous, c’est de repérer ces bonnes brebis et de garder des descendants mâles. En travaillant dans le même esprit dans plusieurs troupeaux, on peut les échanger, ce qui est nécessaire pour éviter la consanguinité. »
Cet article L.653-6 aux contours flous et sans décret d’application, Jean-Louis le sent saumâtre : « Si le ministère pond des décrets, il va définir ce qu’est un mâle certifié. Donc la sélection qui sera appliquée dans les différentes races suivra très probablement un schéma obligatoire, et de toute façon on devra se fournir en “voie male” chez des éleveurs certifiés, qui seront des éleveurs spécialistes de la sélection. » Bref, on interdira aux éleveurs de ruminants – bovin, ovins, caprins – la sélection par la voie mâle, la plus rapide : un bélier a mathématiquement plus de descendance qu’une brebis, donc les améliorations se répercuteront à plus large échelle. Leur restera la voie femelle, qui de toute façon intéresse peu les centres de sélection. « Ce qui est grave, c’est qu’on dépossède les éleveurs et les bergers de leur capacité à créer leur propre sélection et à en être les responsables. Ce que nous voulons c’est rester maîtres de notre travail et pouvoir donner les impulsions et les orientations qui conviennent à nos choix. C’est comme si on forçait les gens à acheter leurs légumes chez Casino plutôt que chez leur voisin. » La comparaison est légitime : longtemps gérée par des coopératives d’éleveurs avec un monopole de zone, la sélection animale est désormais ouverte à la concurrence et donc aux grands groupes semenciers. La certification des mâles reproducteurs n’est qu’un pas de plus dans l’industrialisation du monde agricole, en même temps que le bouclage définitif d’un cercle infernal. Pour mesurer la portée de ce point final, il faut le considérer comme un aboutissement : peu d’éleveurs percevront la disparition définitive d’un choix qui était devenu de plus en plus difficile. Pourtant, il s’agit bien d’avoir le choix.
Dans l’autre bergerie, une brebis se remet d’une blessure à la patte : elle bêle à fendre l’âme quand on arrive. « Toute seule, elle se languit. C’est grégaire, ces bestioles. Mais là, elle va mieux. » Jean-Louis lui donne du sainfoin. « Ça, c’est du gâteau, pour elle ! » Le berger stagiaire ne va pas tarder à rentrer les bêtes. On retourne à la fromagerie avec Danielle. « Tu vois les pots en verre pour les yaourts ? J’ai pas la machine pour les stériliser, ça veut dire qu’ils m’obligent à en acheter chaque fois des neufs. Quand ils arrivent en palette, ils sont pleins de poussière noire, je suis bien obligée de les laver ! Ceux que les clients me ramènent au marché sont propres, eux… » C’est la même histoire attrapée par un autre bout. Pots de yaourt. Puces RFID. Génétique. « Ce qu’ils veulent, c’est nous rendre dépendants à tous les points de vue. »
le chouan- + membre techno +
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Entre pineau et muscadet
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
Le Mecreant a écrit:Ouragan, il faut te tenir au courant, la commission europeenne a voté un truc il y a quelques jours (je retrouve pas le lien) pour interdire l'utilisation des semences non autorisées (donc les semence fermières) et surtout inciter très fortements les etats a contraindre les utilisateurs a payer une taxe pour utiliser des semences anciennes qu'ils auraient eventuellement reproduits chez eux.
tu veux parler de ça?
Le Président de l’Office européen des brevets donne le feu vert aux brevets sur les plantes et les animaux (No Patents on Seeds)
http://www.no-patents-on-seeds.org/sites/default/files/news/1303_epo_feuvert_fr_korr.pdf
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
non c'est pas ça, c'est un texte de la comission européenne qui a été adopté.
Le Mecreant- + membre techno +
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Age : 68
56 Bignan
Re: reproducteurs dans les fermes, la fin???
rien a voir avec les reproducteurs, mais ça suit le même chemin:
L'état français recevra 17 500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5 000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses[url=L'état français recevra 17 500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5 000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses]L'état français recevra 17 500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5 000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuseshttp://www.wikistrike.com/article-kokopelli-condamnee-biodiversite-la-fin-des-illusions-117629957.html
L'état français recevra 17 500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5 000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses[url=L'état français recevra 17 500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5 000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses]L'état français recevra 17 500 € au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5 000 € seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI. Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuseshttp://www.wikistrike.com/article-kokopelli-condamnee-biodiversite-la-fin-des-illusions-117629957.html
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