La vie d'autrefois dans les fermes

Certaines images dates de 1895 et 1905









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j'ai jamais compris pourquoi ils ne se faisait pas un siège à l’arrière du matériel, pour ne pas avoir à marcher sur la terre, mais je dois être trop con de ne pas savoir pourquoi 

En 1905,il y avait le début de la motorisation

il fallait le diriger,d'ou surement l'absence de siège !

y'a les chevaux pour ça, hors mis la charrue, je parle pour semoir, herse...

enlève tes stabilisateurs de relevage avec n'importe quel outil,tu crois qu'il va suivre impeccablement ton tracteur sans naviguer de gauche à droite ?

traine une herse ou un semoir, t'as pas besoin de stabilisateur, y'a que la charrue ou une bineuse qu'il fallait dirigé, mais t'as raison je dois être trop con pour rien piger

au moins le soir pas besoin d'aller à la salle de sport

sport gratis, transpiration assurée!!!

c'est pour ça qu'il y avait tellement d'enfants dans les familles

Moins vieux années 60 ,mon père sur le D35, grand père maternel sur le D30, oncle et grand père paternel sur les chars, ma mère qui amène à boire avec le chapeau. Je suis encore entre les cuisses de mon père

comme disait un gars de ma commune, lors des grosses journées de taf, il faut surement une mariée hyper motivée arriver le moment de se coucher!!!

Tu sais dge y avait toujours un brin de chiens dent a ramasser, peut être un caillou 
Mon père a connu passer la herse avec des bassines sur les compartiments pour ramasser les cailloux

et alors, je parle pas d'un fauteuil, juste un coin de ferraille pour y poser son cul et poser les pieds sur l'engin

dgé a écrit:et alors, je parle pas d'un fauteuil, juste un coin de ferraille pour y poser son cul et poser les pieds sur l'engin

Ouais suffisait de souder un siège   rien qu' un siège c était trois heure de forge pour tout faire

suffisait d'en piquer un sur un D22

En 1960 quand la machine à traire est arrivé à la gare...... les anglais (gascoine)  sont arrivé avec tout le matos dans des caisses en bois
Logé sur la ferme pendant 2jours avec la barrière de la langue 
Ou a la même époque le rouleau en fonte fergu balancé dans le fumier pour pas l abîmer

fergie62 a écrit:

dgé a écrit:et alors, je parle pas d'un fauteuil, juste un coin de ferraille pour y poser son cul et poser les pieds sur l'engin

Ouais suffisait de souder un siège   rien qu' un siège c était trois heure de forge pour tout faire

sauf que les postes a souder ne devait pas courir les rues non plus ,le premier que j'ai vu c’était chez le maréchal ferrant 
(pas le gougnafier qu'il y a a l’assemblée national actuellement)    

moi je me rappelle de la livraison du Renault  D30 ,me rappelle du Renault avec les roues en fer mais autour de ça c'est très flou

mon beau pere en algérie dans un atelier de fabrique de semelles fabriquées avec de vieux pneus ( tricot de corps blanc debout devant la porte)

https://www.zupimages.net/viewer.php?id=19/02/olw1.jpg

les femmes avaient le sourire et mignonnes, y'a même un gars accroupi qui rie avec un ou son chien, ils avaient l'air tranquille à l’époque

dgé a écrit:les femmes avaient le sourire et mignonnes, y'a même un gars accroupi qui rie avec un ou son chien, ils avaient l'air tranquille à l’époque

oui pieds noirs et arabes s'entendaient bien et travaillaient ensemble..mais hélas... à noter la présence de kabyles sur la photo dont les traits physiques sont proches des européens . celui qui est debout pres de mon beau pere est kabyle et il ressemble à Raimu...surtout pas leur dire qu'ils sont arabes...

le moustachu ? que faisait ton beau père la bas?

dgé a écrit:le moustachu ? que faisait ton beau père la bas?

oui ! mon beau père  depuis tout gosse travaillait dans l'atelier de son pere fabricant de semelles. Mon beau pere tout gosse avait envie d'aller jouer avec ses copains et s'échappait. alors sa mere lui attachait un pied à la chaise.... il fallait gagner sa croute... ses arrieres grands parents avaient fui l'andalousie à cause de la sécheresse ( déjà) on les appelait "caracoles " escargots en espagnol car ils sont arrivée pour défricher l'algérie avec le baluchon sur l'épaule comme la coquille de l'escargot...

d'ou la haine du général de Gaulle qui les a abandonné alors qu'ils étaient français

Titi a écrit:Moins vieux années 60 ,mon père sur le D35, grand père maternel sur le D30, oncle et grand père paternel sur les chars, ma mère qui amène à boire avec le chapeau. Je suis encore entre les cuisses de mon père

Bonjour TITI. Sur la photo. Ce n'est pas une presse botteleuse Class ou Rivière Casalis ???

ok honoré

rivière casalis , j'ai la même en 3 roues

PAPA faut qu'on aille chercher la planteuse à pomme de terre deering de la première photo depuis le temps....

Oups de la quatrième photo 
Dans le même registre... à part qu'elles n'ont pas le même âge 

sacré voie le tracteur pour l'epoque, fiable et bon tracteur

je me souviens de Louis au village .Il avait un "pompom" un jour un collectionneur est venu lui demander si il pouvait lui vendre. Colere de Louis( qui n'etait pas du genre commode, il valait mieux être copain avec lui) hein! le vendre! et avec quoi je vais travailler moi !  ben oui il bossait encore avec..

Un allgaier ... On en avait encore un pour aller chercher les chariots de paille vers les années 70 ! 

Il etait orange, mais la couleur naturelle est le vert . Agrimarne en a un et il connait l'histoire des couleurs

yaya a écrit:Un allgaier ... On en avait encore un pour aller chercher les chariots de paille vers les années 70 ! 

Il etait orange, mais la couleur naturelle est le vert . Agrimarne en a un et il connait l'histoire des couleurs

ils étaient tous vert à la base , mais un concessionnaire de la marne a demandé à goetzmann (importateur ) de les peindre en orange ,car l'eau très calcaire de la marne laissait de sacrés traces de blanc tenaces sur la peinture verte , la peinture orange supportait mieux les traces apparemment

porsche 133 a écrit:rivière casalis , j'ai la même en 3 roues

Chez moi nous avions une class HD à ficelle. Cette presse ma gonflé on la gardée environ 10 ans. Un jour l'écroue d'un boulon et tomber dans la roue dentée qui à exploser. = ferraille. Ensuite j'ai acheté une presse Someca à fil de fer (le bonheur). A ma retraite elle est partie en Tunisie.

le belge junior a écrit:Oups de la quatrième photo 
Dans le même registre... à part qu'elles n'ont pas le même âge 

J'ai travaillé sur un poumpoum il fallait pas oubliée l'arrosoir d'eau. 

porsche 133 a écrit:

yaya a écrit:Un allgaier ... On en avait encore un pour aller chercher les chariots de paille vers les années 70 ! 

Il etait orange, mais la couleur naturelle est le vert . Agrimarne en a un et il connait l'histoire des couleurs

ils étaient tous vert à la base , mais un concessionnaire de la marne a demandé à goetzmann (importateur ) de les peindre en orange ,car l'eau très calcaire de la marne laissait de sacrés traces de blanc tenaces sur la peinture verte , la peinture orange supportait mieux les traces apparemment

précision pour ceux  qui ne connaissent pas les allgaier :  les traces de tartre  issues  du système de refroidissement (bouillotte ) par évaporation de l'eau

Une époque que je n'ai pas connu mais que j'aurai bien aimé connaître, tout avait l'air si joyeux, pourtant ils n'avaient pas le confort d'aujourd'hui. Il y avait aussi un vrai esprit d'équipe, tout le monde s'entraidait 

La Rivière Casalis de Titi, il y a encore la même qui fait quelques bottes par ici tous les ans (faut dire que l'usine Rivière Casalis était à quelques kilomètres d'ici, à Fleury les Aubrais).

J'ai encore de vagues souvenirs de la saignée du cochon chez les grands parents, avec le boudin et toute la charcuterie qui allait avec (et le goût était bien meilleur que celui d'aujourd'hui, pourtant l'hygiène était pas si pointilleuse, ils faisaient ça dans la cour sous un auvent).

Et les vieux outils qui étaient tirés par les chevaux, j'en ai encore tout un tas dans un hangar (ils vont peut-être revenir à la mode avec l'écologie qu'on veut nous imposer!). Un oncle s'en servait encore derrière un âne dans les années 1990. D'ailleurs j'utilise toujours une remorque qui était une ancienne charrette: les roues en bois ont été remplacées par des pneumatiques, et ça suit le tracteur pour débarder le bois...

j'ai commence le métier avec une basse densité Garnier 836 tirée par un t40 avto .. 

Olivdu45 a écrit:Une époque que je n'ai pas connu mais que j'aurai bien aimé connaître, tout avait l'air si joyeux, pourtant ils n'avaient pas le confort d'aujourd'hui. Il y avait aussi un vrai esprit d'équipe, tout le monde s'entraidait 

La Rivière Casalis de Titi, il y a encore la même qui fait quelques bottes par ici tous les ans (faut dire que l'usine Rivière Casalis était à quelques kilomètres d'ici, à Fleury les Aubrais).

J'ai encore de vagues souvenirs de la saignée du cochon chez les grands parents, avec le boudin et toute la charcuterie qui allait avec (et le goût était bien meilleur que celui d'aujourd'hui, pourtant l'hygiène était pas si pointilleuse, ils faisaient ça dans la cour sous un auvent).

Et les vieux outils qui étaient tirés par les chevaux, j'en ai encore tout un tas dans un hangar (ils vont peut-être revenir à la mode avec l'écologie qu'on veut nous imposer!). Un oncle s'en servait encore derrière un âne dans les années 1990. D'ailleurs j'utilise toujours une remorque qui était une ancienne charrette: les roues en bois ont été remplacées par des pneumatiques, et ça suit le tracteur pour débarder le bois...

aujourd'hui aussi la vie parait joyeuse mais il y a des drames cachés 
autrefois c'était sans doute pareil 
ne soyons pas nostalgique du passé

pig a écrit:

Olivdu45 a écrit:Une époque que je n'ai pas connu mais que j'aurai bien aimé connaître, tout avait l'air si joyeux, pourtant ils n'avaient pas le confort d'aujourd'hui. Il y avait aussi un vrai esprit d'équipe, tout le monde s'entraidait 

La Rivière Casalis de Titi, il y a encore la même qui fait quelques bottes par ici tous les ans (faut dire que l'usine Rivière Casalis était à quelques kilomètres d'ici, à Fleury les Aubrais).

J'ai encore de vagues souvenirs de la saignée du cochon chez les grands parents, avec le boudin et toute la charcuterie qui allait avec (et le goût était bien meilleur que celui d'aujourd'hui, pourtant l'hygiène était pas si pointilleuse, ils faisaient ça dans la cour sous un auvent).

Et les vieux outils qui étaient tirés par les chevaux, j'en ai encore tout un tas dans un hangar (ils vont peut-être revenir à la mode avec l'écologie qu'on veut nous imposer!). Un oncle s'en servait encore derrière un âne dans les années 1990. D'ailleurs j'utilise toujours une remorque qui était une ancienne charrette: les roues en bois ont été remplacées par des pneumatiques, et ça suit le tracteur pour débarder le bois...

aujourd'hui aussi la vie parait joyeuse mais il y a des drames cachés 
autrefois c'était sans doute pareil 
ne soyons pas nostalgique du passé

Non, le passé n'était  pas aussi joyeux et sans soucis qu'on l'imagine aujourd'hui. Il y avait, certes beaucoup plus de libertés sur le plan professionnel qu'aujourd'hui où chacun de vos gestes est épié et doit être répertoté, explique, consigné.
Mais le plaisir de se lever à 5 heures du matin pour curer les vaches, les traire, à la main, les affourager à la fourche, le pansage et l'affouragement des chevaux avant de prendre son petit déjeuner et partir pour des heures  labour derrière la charrue un soc 10 pouces, croyez moi, il est de courte durée. Sans compter les corvées d'eau au puits et celle de bois et le plaisir d'enfiler le matin ses vêtements gelés dans la chambre froide.
Alors oui l'arrivée de l'eau courante, du Renault D22,de la Mac  Cormick 2 fers 12 pouces, du semoir à engrais, et plus tard du pulvérisateur a été un immense progrès et un soulagement (physique) incomparable.

daniel89 a écrit:

pig a écrit:

Olivdu45 a écrit:Une époque que je n'ai pas connu mais que j'aurai bien aimé connaître, tout avait l'air si joyeux, pourtant ils n'avaient pas le confort d'aujourd'hui. Il y avait aussi un vrai esprit d'équipe, tout le monde s'entraidait 

La Rivière Casalis de Titi, il y a encore la même qui fait quelques bottes par ici tous les ans (faut dire que l'usine Rivière Casalis était à quelques kilomètres d'ici, à Fleury les Aubrais).

J'ai encore de vagues souvenirs de la saignée du cochon chez les grands parents, avec le boudin et toute la charcuterie qui allait avec (et le goût était bien meilleur que celui d'aujourd'hui, pourtant l'hygiène était pas si pointilleuse, ils faisaient ça dans la cour sous un auvent).

Et les vieux outils qui étaient tirés par les chevaux, j'en ai encore tout un tas dans un hangar (ils vont peut-être revenir à la mode avec l'écologie qu'on veut nous imposer!). Un oncle s'en servait encore derrière un âne dans les années 1990. D'ailleurs j'utilise toujours une remorque qui était une ancienne charrette: les roues en bois ont été remplacées par des pneumatiques, et ça suit le tracteur pour débarder le bois...

aujourd'hui aussi la vie parait joyeuse mais il y a des drames cachés 
autrefois c'était sans doute pareil 
ne soyons pas nostalgique du passé

Non, le passé n'était  pas aussi joyeux et sans soucis qu'on l'imagine aujourd'hui. Il y avait, certes beaucoup plus de libertés sur le plan professionnel qu'aujourd'hui où chacun de vos gestes est épié et doit être répertoté, explique, consigné.
Mais le plaisir de se lever à 5 heures du matin pour curer les vaches, les traire, à la main, les affourager à la fourche, le pansage et l'affouragement des chevaux avant de prendre son petit déjeuner et partir pour des heures  labour derrière la charrue un soc 10 pouces, croyez moi, il est de courte durée. Sans compter les corvées d'eau au puits et celle de bois et le plaisir d'enfiler le matin ses vêtements gelés dans la chambre froide.
Alors oui l'arrivée de l'eau courante, du Renault D22,de la Mac  Cormick 2 fers 12 pouces, du semoir à engrais, et plus tard du pulvérisateur a été un immense progrès et un soulagement (physique) incomparable.

C'est assez drôle de lire la nostalgie du passé vue et décrite par les jeunes dans leurs lignes et celles de ceux qui ont connu ce passé où tout se passait en circuit fermé et où le confort de tous les jours en était encore à ses premiers balbutiements.
A titre perso, pour les souvenirs que j'en ai, je ne suis pas certain de vouloir revenir en arrière.

Perso aucune envie de retourner dans le passé, mon papy ne voulait pas trop en parler, je crois qu'il préférait oublier tellement c'était dur dans les fermes.

pinocio a écrit:

daniel89 a écrit:

pig a écrit:

Olivdu45 a écrit:Une époque que je n'ai pas connu mais que j'aurai bien aimé connaître, tout avait l'air si joyeux, pourtant ils n'avaient pas le confort d'aujourd'hui. Il y avait aussi un vrai esprit d'équipe, tout le monde s'entraidait 

La Rivière Casalis de Titi, il y a encore la même qui fait quelques bottes par ici tous les ans (faut dire que l'usine Rivière Casalis était à quelques kilomètres d'ici, à Fleury les Aubrais).

J'ai encore de vagues souvenirs de la saignée du cochon chez les grands parents, avec le boudin et toute la charcuterie qui allait avec (et le goût était bien meilleur que celui d'aujourd'hui, pourtant l'hygiène était pas si pointilleuse, ils faisaient ça dans la cour sous un auvent).

Et les vieux outils qui étaient tirés par les chevaux, j'en ai encore tout un tas dans un hangar (ils vont peut-être revenir à la mode avec l'écologie qu'on veut nous imposer!). Un oncle s'en servait encore derrière un âne dans les années 1990. D'ailleurs j'utilise toujours une remorque qui était une ancienne charrette: les roues en bois ont été remplacées par des pneumatiques, et ça suit le tracteur pour débarder le bois...

aujourd'hui aussi la vie parait joyeuse mais il y a des drames cachés 
autrefois c'était sans doute pareil 
ne soyons pas nostalgique du passé

Non, le passé n'était  pas aussi joyeux et sans soucis qu'on l'imagine aujourd'hui. Il y avait, certes beaucoup plus de libertés sur le plan professionnel qu'aujourd'hui où chacun de vos gestes est épié et doit être répertoté, explique, consigné.
Mais le plaisir de se lever à 5 heures du matin pour curer les vaches, les traire, à la main, les affourager à la fourche, le pansage et l'affouragement des chevaux avant de prendre son petit déjeuner et partir pour des heures  labour derrière la charrue un soc 10 pouces, croyez moi, il est de courte durée. Sans compter les corvées d'eau au puits et celle de bois et le plaisir d'enfiler le matin ses vêtements gelés dans la chambre froide.
Alors oui l'arrivée de l'eau courante, du Renault D22,de la Mac  Cormick 2 fers 12 pouces, du semoir à engrais, et plus tard du pulvérisateur a été un immense progrès et un soulagement (physique) incomparable.

C'est assez drôle de lire la nostalgie du passé vue et décrite par les jeunes dans leurs lignes et celles de ceux qui ont connu ce passé où tout se passait en circuit fermé et où le confort de tous les jours en était encore à ses premiers balbutiements.
A titre perso, pour les souvenirs que j'en ai, je ne suis pas certain de vouloir revenir en arrière.

Il est vrai qu'avoir vécu cela "pour de vrai" autorise à avoir une perception différente de la chose. Avoir passé une partie de ses jeudis l'échardonnoir à la main, s'être fait piquer les doigts par les ronces et les chardons au cours de la mise en moyettes permet d'apprécier à sa juste valeur l'arrivée du MCPA, du 2.4 D et du pulvérisateur!!! Et ça ne s'arrête pas là bien sûr.
L'évolution du confort domestique, de la mécanisation et des techniques ont permis de soulager énormément l'agriculteur et AUSSI son épouse et même ses enfants!!!!

au sortir de la guerre , c'était le premier tracteur de la commune ............un CASE , mon GP le conduisait et mon ARGP était sur la lieuse 

Je suis en train de commencer un bouquin sur lhistoire de la chimie agricole

Il y a eu qd meme de sacres drames et famines avant larrivee de la chimie
Des champs de blés ruinés par les hannetons
Des greniers a ble infestes de charancons
Le phyloxera qui a ruiné certains viticulteurs....
Les pdt bouffees au mildiou...

La vie etait differente certes .... peut etre quaujourdhui nous devenons trop exigents.... la societe de consommation qui veut ca ?

Histoire de la chimie agricole?? Vaste programme.
Le problème n°1 avant l'arrivée du "pulvé" dans une ferme de polyculture élevage c'était le  désherbage: gaillet, ronces, chardons principalement mais pas que… Mon dos se souvient encore des heures de binette pour désherber les betteraves (fourragères) Les graminées sont venues après qu'on ait éliminé les dicots. 
J'ai d'ailleurs expérimenté à leur apparition sur le marché et parfois avant le gésaran 2079 et gésaran 25 puis les autres!!

Sur céréales les taupins plus que les vers blancs (Hannetons) étaient une plaie et parfois aussi le scutigerelles et ou les nématodes pour lesquelles on était totalement désarmés. 
Déjà à cette époque (1950) il était possible de lutter contre certaines maladies des céréales comme la carie, les charbons avec l'oxychlorure de cuivre et les produits mercuriques.
Les maladies foliaires nous étaient inconnues; Et les premiers traitement dans ma région ont été réalisés en 1970.

Soufre dans les annees 60 il me semble ?
Le retour dans les programmes fongi 60 ans après.....

Pour les binages de betteraves de ce que mes aieux m'ont raconté cetait des portugais ou polonais qui venaient .
J'imagine que si c'était ca, c'est qu'il n'y avait deja pas bp de francais de motivé pour ce sale boulot.... ca me fait donc sourire qd je vois les projets de betteraves bio

Oui en effet, il est facile pour moi de dire que j'aurai bien aimé vivre en ce temps-là, sans même l'avoir vécu. Je ne doute pas un instant que c'était beaucoup plus rude qu'aujourd'hui, avec des journées à rallonge et bien peu de confort, et j'admire et respecte vraiment tous ceux qui y sont passés, et qui sont toujours avec nous aujourd'hui pour en témoigner 
 
Ma réflexion est sans doute biaisée par le fait qu'aujourd'hui, on ose à peine dire qu'on est paysan, tellement nous sommes montrés du doigt, injustement. On ne vit quasiment plus de notre métier, sans doute qu'à cette époque ils ne roulaient pas sur l'or également, mais au moins ils n'étaient pas décriés comme maintenant, la population agricole était majoritaire, et le peuple était bien conscient que sans eux, ils crèveraient de faim...

Bizarrement, mon grand-père racontait à quel point il regrettait d'avoir vendu les chevaux pour recevoir son D22 (si ma mémoire est bonne) dans les années 60: "Ca n'a pas d'âmes ces machins là, c'est que de la ferraille et on peut pas se dégourdir les pattes, c'était mieux en marchant derrière les chevaux, et on voyait mieux le travail qu'on faisait". A croire qu'il n'aimait pas ce nouveau confort!
Ou il était trop proche de ses bêtes et ne supportait pas de s'en passer...