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    mes derniers épisodes la vie d'un paysan. Empty mes derniers épisodes la vie d'un paysan.

    Message par L'Eventé Dim 31 Mar - 19:59

    Septième épisode…
    La déclaration de guerre arrive en 1940, j’ai 11 ans les restrictions alimentaires ce sont vite fait sentir, il se trouve qu’un village a un 1 bon km s’appelle Baslines où est d’ailleurs enterré mon petit frère, au pont , il y a une superbe propriété avec tennis ou habitaient Mr et Mme Letias, ils avaient une usine de fabrication de boites en fer pour la pharmacie ( le plastic n’existait pas), ils avaient 120 ouvriers : Mr et Mme Letias avaient 2 servantes et 2 jardiniers, plus une voisine du Breuil qui allait faire la lessive à la rivière et il se trouve qu’il sont venus à la maison pour savoir si ils pouvaient avoir du lait du beurre des œufs toutes les semaines . Mme Letias n’avait pas d’enfant elle m’a pris en amitié et à partir de ce jour-là j’ai appris à connaître le monde mondain dans la simplicité ça a duré 4 ans : Une servante venait me chercher à pied et je mangeais avec eux : On passait au petit salon prendre l’apéritif, moi j’avais un jus de fruit, ensuite on passait à la salle à manger Mme avait une sonnette sous son pieds pour appeler une servante pour débarrasser la table, quand le repas était terminé on passait au grand salon pour prendre le café, et on retournait au petit salon pour jouer aux cartes, elle avait un neveu un peu plus âgé que moi qui habitait Paris… il venait aussi à Balines et nous sommes devenus des amis C’est là que j’ai appris à jouer aux cartes et au tennis, ça va durer 3 ans et demi ensuite ils ont vendu leurs propriété et on ne s’est jamais revu.

    On arrive à la fin de la guerre et j’aimais la chasse…. qui m’a suivie jusqu'à maintenant, 1944 fut ma première ouverture… qui s’est passée à Matanvilliers prés de Brézolles, chez un ami de mon père qui avait une exploitation en location, là je me souviens encore, vers 14 heures de l’après-midi, assez loin du rendez-vous de chasse, dans un grand champs de carottes sauvages j’ai tué un très gros lièvre que j’ai mis dans ma gibecière… que j’ai traînés pendant plusieurs heures… j’ai eu l’épaule violette, mais quand vous avez 15 ans, et que vous tuez le premier lièvre de votre vie3…. vous ne pouvez pas dire : je le laisse par terre.

    En 1945 notre boulanger où je mangeais le midi quand j’allai à l’école, il m’a fait cadeau d’un ou deux couples de pigeons voyageurs et j’en ai fait un petit élevage puis j’ai commencé à faire des concours et je suis venu président du cercle colombophile à Verneuil sur Avre en 1948 . Quand on avait un pigeonnier avec des voyageurs ce devait-être déclaré en gendarmerie, c’était Mademoiselle Lepect à Paris qui nous calculait la distance entre « notre colombier et Bordeaux par exemple »,pour chaque colombophile, le samedi matin ou l’après midi selon la distance on emmenait les pigeons à la gare après les avoir bagués avec une bague en caoutchouc, lorsque le pigeon rentrait le jour suivant pour l’enregistrer dans un constateur plombé, le lendemain après midi on se retrouvait pour vérifier l’heure d’arrivée des pigeons de chaque colombophile et moi, le soir, j’étais chargé de chercher celui qui avait été le plus rapide, pour m’aider j’avais un bouquin épais comme l’annuaire des pages jaunes, qui me servait à calculer la vitesse d’un pigeon de l’heure du départ à l’heure d’arrivée avec la distance de son colombier et de chaque colombophile qui était de distance différentes .

    Vers 17-18 ans j’allais au cinéma tous les jeudis pendant un certain temps en vélo avec des (pneus), ensuite j’ai eu une mobylette avec un moteur poulain. Après une guerre de 4 ans, les jeunes ne connaissaient pas les grands bals « maintenant c’est aller en boite » donc tous les garages de Verneuil, chacun leur tour, organisait un bal : il y avait les garages : Citroën, Peugeot, Renault, Simca, plus les 2 salles de cinéma que je me souviens, on allait au bal en vélo et retour le lendemain matin… après ce fut la voiture . C’était beaucoup « plus mieux » ! . Aussi entre 1945 et les 3 premiers mois de 1949 j’ai fait du tennis de table en compétition en 2ième division, très-très souvent j’allais à l’entraînement à Verneuil, le lundi, mercredi, vendredi, le soir, puis en compétition, le samedi ou le dimanche : on allait rencontrer les joueurs de : Mortagne, l’Aigle, Evreux, Dreux, Chartres, Houdan, le plus loin ce fut au studio de la radio diffusion Françaises à Paris, etc .

    On va repartir de 1950 à 1956, comme par hasard la maison de Mr et Mme Letias fut rachetée par Mr et Mme Boucher,( toutes ses personnes sont décédés) aussi industriels qui fabriquait des joints pour l’automobile et un jour Mr et Mme Boucher sont venus me voir : si je pouvait leur livrer des joints à Paris rue de la Goutte D’or à coté du boulevard Barbes et Mr ou Mme m’accompagnait . Je faisais 6 voyages par an environ . Mr était malade, il est décédé vers 1953 – 1954, vers 1956 Mme est aussi décédée .
    C’est pour moi en gros la fin de ma jeunesse passée à Verneuil sur Avre ville de 6000 habitants et non de 8000 comme j’ai écrit précédemment .

    Dans la Marne, a part la chasse et les réunions de famille rien de particulier Fin du septième épisode…
    Huitième épisode…
    On va reprendre du service à Sérifontaine, la chasse a pris beaucoup d’importance dans mes loisirs, personnelle ça coûtait beaucoup moins cher que d’aller aux sports d’hiver, ou au bord de la mer, de toute façons on n’en avait pas les moyens, nous étions trois exploitations sur le plateau, on s’invitait mutuellement plus : 7 à 8 jours de chasse en forêt, en hiver destructions des lapins entre le mois de décembre et le mois de février . On chassait le mardi et le vendredi, nous étions 8-9 chasseurs on tuait environ 80 lapins chaque jour de chasse sur 16 à 20 jours, le midi on mangeait sur place, je reconnais à la fin on en avait un peu mare . Pour en terminer avec la chasse, j’ai vu le premier sanglier vivant à l’âge d’une trentaine d’année, entre 1965 et aujourd’hui, là je sors mon carnet de chasse : 126 sangliers, 78 chevreuils et 11 cervidés tués a mon actif .
    J’étai aussi pécheur à la ligne .
    Cela va rajeunir notre ami PATOGAZ vers 1977-1979 un jour pendant la moisson un chauffeur de la coopérative de Gisors nous dépose une benne dans le champ, je suis descendu de la mois-batt, pour le saluer a un moment donné il prend un micro et il demande à la coopérative à l’endroit ou il devait repartir, moi ignare je lui demande c’est drôlement pratique votre truc et là j’ai eu le coup de foudre, je me suis dit un poste à la maison, un dans le tracteur, ce sera formidable, pour pouvoir communiquer, décision prise, de chez nous la boutique qui vendait ces postes se trouvait juste avant Evreux, il me demande ce que je désire, 2 postes de cibi et une antenne, que voulez-vous comme antenne ? Ah une petite pour mettre sur le toit de la maison, pour que l’on puisse se correspondre, jusqu'à 5 kms environ, alors là… ! j’ai vu une personne ébahit, il me dit mais tout le monde me demande des antennes pour correspondre au bout du monde et c’est ce jour que j’ai compris une fois mon antenne installée, les possibilités de correspondre avec le monde entier . Ce fut pour moi une découverte exceptionnelle « exemple » une fois j’ai contacté une dame du prénom de Nadine qui était à Gao au Mali et j’avais en même temps son mari en camion qui partait à Bamako et ces personnes avaient de la famille à Franconville, un jour qu’ils venaient en vacance en France, ils sont venus nous faire une visite .

    Grâce à la cibi dit radio , un club d’aéromodélisme a été créé, je vous raconte :
    Un soir, nous étions entrain de parler à la radio comme presque tous les soirs, à un moment donné on entend breck cela voulait dire une personne veut rentrer dans la conversation et à un moment donné à toi le breck, il se présente sans donner son adresse bien sur, voilà je viens de construire une maison dans la région j’ai mis mon antenne piquée sur un tas de terre et nous avons parlé, parlé, chacun notre tour, ensuite les salutations d’usage et peut-être à demain, un soir en parlant, il a bloqué son micro et en parlant on entendait un bruit de ponçage, quand il a relâché son bouton je lui demande que fait-u, je ponce une aile d’avion je fais du modélisme, moi : attiré par ce genre de loisir, on s’est vu, on s’est revu, on ne sait jamais perdu de vu et un jour il me dit si tu veux, je te fais un avion, ce fut dit, ce fut fait, etcetera ensuite a deux, vol sur un bout de terrain, un avion de 1 m 30 d’envergure, ça fait du bruit, évidemment des curieux nous rendent visite, un dit moi j’ai fait du modélisme, un autre est venu, vous devriez faire un club ce qui fut fait : inscription à la préfecture de l’Oise : association régie sous la loi 1901 et j’ai été élu président pendant une vingtaine d’année en plus pendant 9 ans nous avons fait des meetings de petits gros appareils faisant 3 mètres d’envergure, nous avons eu jusqu'à 70 avions, avec des Allemands et Belges comme participants, sentant la fatigue venir j’ai laissé ma place et le club existe toujours .

    Mon histoire personnelle se termine… bien souvent on dit allez encore une ….ah ! je vais quand même vous la raconter par ce quelle est exceptionnelle et je n’ai jamais connu l’énigme de cette fin d’histoire .
    En 1940 les allemands envahissent Verneuil , quand vous venez de Paris par la N 12 , avant Verneuil il y avait un pont de chemin de fer qui traversait cette N12 et juste avant, il y avait à droite un herbage qui faisait environ 8 hectares qui appartenait à un boucher rue du canon, route juste en face d’un café-tabac « où un jour j’ai vu Jean Gabin venir acheter un paquet de cigarettes ». Dans cet herbage les allemands ont créé un camp de prisonniers Français, il y en avait 1000-2000-3000 voir plus, peu importe : j’avais 11 ans je faisais beaucoup de vélo, cette N12 je la prenais tous les jours pour me promener, nous n’avons pas eu d’école pendant un certain temps, donc un jour je passe devant ce camp de prisonnier, tous les 30 mètres environ il y avait une sentinelle allemande avec fusils plus baïonnette, je m’arrête a 3-4 mètres des prisonniers, a un moment donné 4-5 prisonniers me jette chacun leur musette militaire avec son matricule…. ? je les ramasses et un me dit ramène nous un peu a manger et je suis parti avec ces 4-5 musettes, je me suis arrêté et dans les musettes il y avait de l’argent, comme je connaissais bien la charcutière Mme Mangin, puisque mon père lui vendait des porcs, comme le boulanger Mr Prévost qui passait nous vendre du pain à la maison, il n’y avait pas encore de crise alimentaire, on a mis dans mes musettes l’équivalant de la somme en marchandises, il restait même de la monnaie et je suis reparti au camp au moins 4 kms aller et retour, j’ai redonné à chacun sa musette, ils me montraient leurs poignets pour vérifier leurs numéros d’immatriculations, après je suis rentré à la maison et raconté ça à mes parents .
    Fin du huitième épisode ….
    Neuvième et dernier épisode…
    Peut être le lendemain j’y suis retourné avec un camarade de classe qui était le fils du maréchal ferrant de mon père, on avait le même âge, alors là nous sommes repartis du camps avec 8 musettes chacun, refaire le même circuit et dans une de ces musettes j’avais mon énigme ??…de retour au camp redistribution des musettes et je tombe sur un soldat Français mais algérien, il me fait cadeau d’une montre, toujours devant les sentinelles allemandes à quelques mètres de nous, totalement impassible, la j’ai un petit trou de mémoire je ne me souviens pas combien de temps a existé ce camp, peu importe : un jour mon algérien est arrivé avec une sentinelle allemande pour me voir à la maison, « qu’es-ce qui s’est passé…. ? » a 11 ans on est encore qu’un gamin, pour venir du camp de prisonnier à la maison, aller et retour cela faisait bien 6 kms . Qui était ce personnage... ? pour pouvoir se permettre de venir à la maison, accompagné en faîte d’un ennemi… ? Ce sera mon énigme de ma vie . Après la guerre nous avons reçu un courrier d’Algérie avec la photo d’une superbe propriété d’Oran qui était certainement la sienne, il avait écrit derrière « quoi » ? . Tiens j’y pense, je regarderai dans le courrier de ma mère si jamais je retrouvais cette carte ? . Pour en finir avec mes anecdotes il m’en reste 2 , un jour j’arrivais au camp, une sentinelle allemande me dit « ra oust » alors j’ai continué ma route sans m’arrêter direction Verneuil et j’ai de suite compris la raison, j’ai croisé à 3 mètres de moi une voiture militaire entourée de 4 motos…, dans la voiture il y avait je pense 4 militaires dont un bardé de médailles, ce devait être un général mais qui…. ? ma dernière aventure : a la maison mon père faisait le pain, puis un jour le pain avait des courroies comme on disait à cette époque, soit il a mal levé ou pas assez cuit, peu importe, vas donc porter ça aux prisonniers, j’ai connu la faim, quand je fus fait prisonnier en 1914
    Donc j’ai pris mes 2 boules de pain de chacune 4 livres et en route pour le camp, arrivé la-bas une sentinelle allemande m’a regardé s’est avancé vers moi, m’a pris une boule de pain sans un mot bien sur, a pris sa baïonnette a coupé les tartines et les a lancées aux prisonniers, la deuxième boule pareil, ce fut la bousculade dans le camp, pour attraper une tartine, « en ce moment ou j’écris ces quelques mots j’ai 11 ans dans ma tête» ayons une pensée pour ceux qui meurent de faim dans le monde ou nous pouvons pratiquement rien faire . De toute façon la vie c’est pour mourir un jour…. ?

    Une petite suite de cette histoire ce camp de prisonnier était pas tellement loin de la maison et tous les soirs très tard arrivaient 2-3 prisonniers, échappés du camp, mes parents leur donnaient à manger et ils demandaient surtout où ils se trouvaient et la route pour pouvoir rentrer chez eux . J’ai oublié de dire… au faîte, mon énigme comment a t’il pu faire, pour venir à la maison, je ne me rappelle pas lui avoir donné mon adresse et j’en suis presque sûr …. ?

    Remarquez que mon histoire professionnelle je l’ai commencée par le début de ma vie et mon histoire autre que l’agriculture j’ai fini par le début c’est peut-être pour me rajeunir de mes souvenirs .
    Vous avez certainement remarqué aussi que « j’ai » employé » les mots : je et j’ai très souvent pourquoi, par ce que s’est ma vie personnelle, mon épouse connaît mon histoire et à partir de 1958 elle les a partagés avec moi et on aura 55 ans de vie commune le 21 avril 2013 .


    2 remarques : ma mère a été secrétaire aux Invalide en 1914-1918 voir 1919, j’ai fait mon service militaire en 1949 soit 30 ans après aux Invalide, les soldats qui mon fait rentrer aux Invalide qui venait de Wittlich en Allemagne, mon fils aîné a fait son service militaire a wittlich en Allemagne en 1979, soit 30 ans après, étonnant non… !

    J’ai fini de vous écrire mon grand livre, il me reste quelques pages blanches, combien…. ? je sais qu’il est écris sur la dernière page « on peut fermer ton livre ta vie elle est finie » . Notre 2 ième garçon quand il est venu au monde il a pas eu de chance, il avait aussi son grand livre mais il n’avait que la dernière page…… ?

    Vous connaissez l’histoire du petit chaperon rouge avec le loup :
    J’ai des oreilles c’est pour mieux t’entendre mon enfant .
    J’ai un nez c’est pour mieux te sentir mon enfant .
    J’ai des yeux c’est pour mieux te voir mon enfant .
    J’ai une bouche c’est pour mieux te manger mon enfant .
    Le loup avait oublié de dire les yeux c’est fait aussi pour pleurer, pour apaiser sa souffrance et sa peine .

    Dernier épisode de L’Eventé .

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    Message par carlo s Dim 31 Mar - 20:11

    bravo
    ça ne sera pas le dernier : victoire
    tu va peut etre encore devoir ramener du pain .....
    carlo s
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    Message par Mac Bernick17 Dim 31 Mar - 22:05

    Un seul mot: RESPECT.
    Mac Bernick17
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    mes derniers épisodes la vie d'un paysan. Empty Re: mes derniers épisodes la vie d'un paysan.

    Message par Invité Lun 1 Avr - 0:03

    J’ai lu avec passion ton histoire et les précédentes
    J’ai le même Age que ton fils ainé et ma maman quelque mois de plus que toi et il y a beaucoup de chose en commun avec ce qu’elle m’a raconté et ce que j’ai vécu mais bon ça fait 1 ans que sa mémoire qui jusque-là était intact, lui fait défaut.
    Juste une question : a tu travailler avec des chevaux ?

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    mes derniers épisodes la vie d'un paysan. Empty oui j'ai conduit les chevaux pendant 8 à 10 ans

    Message par L'Eventé Lun 1 Avr - 11:12

    pickland1 a écrit:J’ai lu avec passion ton histoire et les précédentes
    J’ai le même Age que ton fils ainé et ma maman quelque mois de plus que toi et il y a beaucoup de chose en commun avec ce qu’elle m’a raconté et ce que j’ai vécu mais bon ça fait 1 ans que sa mémoire qui jusque-là était intact, lui fait défaut.
    Juste une question : a tu travailler avec des chevaux ?

    Bien sur j'ai conduit les chevaux, quand je labourais avec 2 juments, elles avaient l'habitude, une fois arrivées au bout du champ, faire demi tour aussitôt, fallait vite déclencher la charrue pour lui faire le demi tour, quand j’allais livrer le grain au silo c’était avec un cheval et je faisais le grand tour par la N12 pour éviter les côtes où ç’a m’énervais le plus c’était le binage des betteraves avec une bineuse à 1 rang quand le cheval marchait sur ces dites betteraves…. !! etcetera !.



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