Sujets similaires
Statistiques
Nous avons 4382 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est jerome74
Nos membres ont posté un total de 3170094 messages dans 88293 sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
on y arrive , lentement mais surement
+12
eleveur50
massey8210
charlot50
Le Mecreant
philaubers
centkght
carlo s
François02
sibalo
CAMZ61
bingo
PatogaZ
16 participants
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
on y arrive , lentement mais surement
Rappel du premier message :
Les baisses d'aides fortement sous-estimées dans les simulations du ministère (AGPB)
Pour l'AGPB, les baisses d'aides directes entre 2010 et 2019 qui apparaissent dans les simulations ne prennent en compte ni la baisse de l'enveloppe totale des paiements directs, ni les prélèvements supplémentaires sur cette enveloppe au titre des aides couplées et JA. © Nossant
Pour l'AGPB, les baisses d'aides directes entre 2010 et 2019 qui apparaissent dans les simulations ne prennent en compte ni la baisse de l'enveloppe totale des paiements directs, ni les prélèvements supplémentaires sur cette enveloppe au titre des aides couplées et JA. © Nossant
Suite à la présentation par le ministère des scénarios en vue de la répartition des paiements par hectare en 2015, l'AGPB (association générale des producteurs de blé) a publié ses revendications lundi dans un document.
« Il faut impérativement éviter que la redistribution des aides de la Pac expose les producteurs de grains français à de lourdes distorsions par rapport à leurs homologues européens », insiste l'AGPB. Selon le syndicat, « les intentions des autorités allemandes, en particulier, sont maintenant connues. Elles ne mettront pratiquement en œuvre aucune redistribution alors que leur niveau d'aides céréalières est déjà un peu supérieur au nôtre ».
Pour l'AGPB, les baisses d'aides directes entre 2010 et 2019 qui apparaissent dans les simulations sont, comme le reconnaît le ministère, fortement sous-estimées. En effet, « elles ne prennent pas en compte ni la baisse de l'enveloppe totale des paiements directs, ni les prélèvements supplémentaires sur cette enveloppe au titre des aides couplées et JA ».
Par exemple dans le scénario 2 (pas de paiements redistributifs, convergence à 60 % en 2019), le ministère indique - 6 % pour les aides moyennes en grandes cultures, les simulations effectuées par l'AGPB aboutissent à :
• -20% pour une exploitation correspondant à la moyenne statistique (120 ha, 295 €/ha au départ),
• -11% pour une exploitation de 250 ha en zone à faible potentiel avec 250 € de paiement/ha au départ
• -27% pour une exploitation de 150 ha en zone productive avec 350 € de paiement ha au départ.
Dans le scénario 3 (30% de paiements redistributifs, convergence à 100%), là où le ministère indique -14% pour les aides moyennes en grandes cultures, la différence est encore plus flagrante avec les simulations de l'AGPB, qui aboutissent à :
• -29% pour l'exploitation moyenne comme pour l'exploitation en zone à faible potentiel,
• -44% pour l'exploitation en zone productive.
Ainsi « avec un paiement redistributif tel qu'envisagé dans le scénario 3, l'écart des paiements directs entre céréaliers français et allemands pourrait représenter l'équivalent de 15 à 20 €/tonne de blé au détriment des premiers, chiffre l'AGPB. Nos voisins seraient ainsi excellemment armés dans des phases de dépression des marchés des grains pour s'adapter et pour approvisionner à moindres prix les marchés des grains. Ils tireraient également avantage de cet écart de paiements directs sur les marchés de la viande blanche (60 % des porcs produits en Allemagne proviennent des exploitations céréalières). Au-delà des exploitations de grandes cultures françaises, bien des filières qui leur vendent, qui leur achètent, qui utilisent leurs productions souffriraient également de pareille distorsion. »
Pour l'AGPB, il est aussi nécessaire de prendre en compte « la situation des exploitations des zones à faible potentiel, plutôt grandes par la taille mais à plus faibles rendements et références historiques de DPU. Les ponctions opérées sur l'enveloppe globale ne doivent pas conduire à une baisse insupportable de leurs paiements.»
source : France Agricole
Les baisses d'aides fortement sous-estimées dans les simulations du ministère (AGPB)
Pour l'AGPB, les baisses d'aides directes entre 2010 et 2019 qui apparaissent dans les simulations ne prennent en compte ni la baisse de l'enveloppe totale des paiements directs, ni les prélèvements supplémentaires sur cette enveloppe au titre des aides couplées et JA. © Nossant
Pour l'AGPB, les baisses d'aides directes entre 2010 et 2019 qui apparaissent dans les simulations ne prennent en compte ni la baisse de l'enveloppe totale des paiements directs, ni les prélèvements supplémentaires sur cette enveloppe au titre des aides couplées et JA. © Nossant
Suite à la présentation par le ministère des scénarios en vue de la répartition des paiements par hectare en 2015, l'AGPB (association générale des producteurs de blé) a publié ses revendications lundi dans un document.
« Il faut impérativement éviter que la redistribution des aides de la Pac expose les producteurs de grains français à de lourdes distorsions par rapport à leurs homologues européens », insiste l'AGPB. Selon le syndicat, « les intentions des autorités allemandes, en particulier, sont maintenant connues. Elles ne mettront pratiquement en œuvre aucune redistribution alors que leur niveau d'aides céréalières est déjà un peu supérieur au nôtre ».
Pour l'AGPB, les baisses d'aides directes entre 2010 et 2019 qui apparaissent dans les simulations sont, comme le reconnaît le ministère, fortement sous-estimées. En effet, « elles ne prennent pas en compte ni la baisse de l'enveloppe totale des paiements directs, ni les prélèvements supplémentaires sur cette enveloppe au titre des aides couplées et JA ».
Par exemple dans le scénario 2 (pas de paiements redistributifs, convergence à 60 % en 2019), le ministère indique - 6 % pour les aides moyennes en grandes cultures, les simulations effectuées par l'AGPB aboutissent à :
• -20% pour une exploitation correspondant à la moyenne statistique (120 ha, 295 €/ha au départ),
• -11% pour une exploitation de 250 ha en zone à faible potentiel avec 250 € de paiement/ha au départ
• -27% pour une exploitation de 150 ha en zone productive avec 350 € de paiement ha au départ.
Dans le scénario 3 (30% de paiements redistributifs, convergence à 100%), là où le ministère indique -14% pour les aides moyennes en grandes cultures, la différence est encore plus flagrante avec les simulations de l'AGPB, qui aboutissent à :
• -29% pour l'exploitation moyenne comme pour l'exploitation en zone à faible potentiel,
• -44% pour l'exploitation en zone productive.
Ainsi « avec un paiement redistributif tel qu'envisagé dans le scénario 3, l'écart des paiements directs entre céréaliers français et allemands pourrait représenter l'équivalent de 15 à 20 €/tonne de blé au détriment des premiers, chiffre l'AGPB. Nos voisins seraient ainsi excellemment armés dans des phases de dépression des marchés des grains pour s'adapter et pour approvisionner à moindres prix les marchés des grains. Ils tireraient également avantage de cet écart de paiements directs sur les marchés de la viande blanche (60 % des porcs produits en Allemagne proviennent des exploitations céréalières). Au-delà des exploitations de grandes cultures françaises, bien des filières qui leur vendent, qui leur achètent, qui utilisent leurs productions souffriraient également de pareille distorsion. »
Pour l'AGPB, il est aussi nécessaire de prendre en compte « la situation des exploitations des zones à faible potentiel, plutôt grandes par la taille mais à plus faibles rendements et références historiques de DPU. Les ponctions opérées sur l'enveloppe globale ne doivent pas conduire à une baisse insupportable de leurs paiements.»
source : France Agricole
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96289
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: on y arrive , lentement mais surement
Je dits sa sérieusement en plus, ma femme est indonnesienne, j'ai passé 8 mois la bas, et il y a un potentiel énorme, et tout a faire. Meme si je deteste la vie la bas....Le Mecreant a écrit:charlot50 a écrit:Sa va arriver quand d'après toi, juste pour savoir si sa vaut le coup que j'investisse des sommes astronomiques dans l'agriculture francaise sans etre sur de gagner ma vie ou alors s'il vaut mieux que je me reserve pour d'autres contrées ou ont se sent plus libre et l'économie y est plus prospére....Le Mecreant a écrit:charlot50 a écrit:Et bien moi, si un jour je suis a l'aise financiérement, mon grand plaisir serait de refuser toutes ces saletées de subvention, et ne plus etre fliqué comme un délinquant.
Malheureusement tu aura le flicage SANS les aides, voir le projet de vals sur les boite noire dans les voitures.
Le bon coté des choses, c'est que la disparition des paysans éliminera du même coup les parasites qui s'en nourrissent.
Quand aux structures capitalo-kholkoziennes qui assureront la production... ce ne sera plus mon problème.
Je suis pret a te payer pour savoir ce que je dois faire
Franchement, Charlot, si j'avais 25 ans, je m'installerais dans un autre pays. Et je me demande même si je ne vais pas finir par le faire. En tout cas ce qui est certain c'est que je vais essayer que l'avenir de mes enfants ne soit pas uniquement en France. Je ne crois plus a ce pays, même s'il a de trés beaux atouts.
Et puis il y a l'australie ou je suis resté 2 ans et demi et c'est vraiment la bas que j'aimerais cultiver, mais trop tard pour investir.
Moi aussi j'ai beaucoup de mal a croire en la france et puis mes parents sont en retraite dans 10 ans et achetés de la terre a 12000 net de l'ha pour s'installer sa me plait pas. Alors que faire, attendre ou tenter sa chance ailleur pendant quelque temps...
charlot50- + membre techno +
- département : 50
Messages : 5367
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 36
A 2 pas du Mt St Michel.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» inéluctablement , lentement , mais surement !!!!
» on y arrive lentement , très lentement
» On est sûrement mauvais, mais il y en a qui viennent encore chez nous!!
» on y arrive lentement , très lentement
» On est sûrement mauvais, mais il y en a qui viennent encore chez nous!!
AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum