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Brebis enfermées et loups...au pâturage
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Brebis enfermées et loups...au pâturage
Article signé Lucia MORELLI (psychosociologue et psychothérapeute), paru dans le journal "Il corriere del Tufo"
Lucia Morelli
J'ai participé, pour des mises à jour de propositions, aux congrès de Manciano et de Scansano centrés sur le problème de la présence de loups, d’hybrides et de chiens sur notre territoire.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, la gravité des faits qui se déroulent, pour nous retomber dessus dans les années à venir, reste inconnue pour la majeure partie de la population, ou fait l'objet d'une évaluation distraite.
Alors qu’au contraire ça nous concerne tous. Alors que les principaux intéressés souffrent atrocement : hommes et animaux, brebis et loups, délaissés, y compris du reste des habitants du territoire. Je crois fermement qu'il serait opportun pour tout le monde de comprendre que le pastoralisme est un facteur constitutif essentiel de notre identité locale, parce que c'est l'activité archaïque, le moteur de l’économie de ces territoires, essentiel au maintien du système hydrogéologique, du paysage, des activités agro-touristiques. De la beauté poétique de nos pâturages, panachés par le blanc des troupeaux.
Souhaitons-nous tous être sourds et aveugles au point de pas nous rendre compte de l'importance des élevages dans notre région, et pour le comprendre devons-nous attendre que les retombées irréversibles de leur disparition soient devenues évidentes même aux plus sots ? Quelles seraient les conséquences ?
Essayez de les identifier dans leur complexité systémique ! Engagez des discussions avec des amis et des collègues, en mettant en relation les différents systèmes de production et ceux des services d'entretien de l'environnement, avec la présence ou non des élevages de moutons.
Je résume les données de l'histoire : La directive Habitats n° 43 de 1992 de l’Union Européenne avait inscrit les loups « purs » parmi les espèces à protéger car en danger d'extinction. Elle a cru les protéger - je pense en toute bonne foi - en interdisant, par des sanctions pénales, de nous occuper, avec nos pratiques traditionnelles un temps « récompensées » par la gratitude des habitants, de leur élimination de nos pâturages.
Il en résulte que :
1) le loup et ses hybrides, issus de croisements avec des chiens errants, ont vécu et vivent en faisant des massacres dans nos troupeaux ;
2) que l'objectif de maintien du loup dans sa pureté est un échec retentissant ;
3) que nos élevages, grands et petits, sont toujours plus nombreux à cesser leur activité, n’arrivant plus à survivre aux dommages économiques et émotionnels résultant de la tuerie de leurs animaux ;
4) que nous sommes en train de perdre des emplois dans le pastoralisme et la production de fromages ;
5) que notre industrie laitière, voit son activité compromise par manque de lait ... toscan, en tant que produit prisé de brebis vivant au pâturage, aujourd’hui remplacé en partie par du lait moins aromatique de brebis enfermées dans des abris nocturnes et mangeant du foin. Et là où les loups et les canidés arrivent à pénétrer dans les abris - et tôt ou tard, ils y arrivent - on assiste au massacre atroce de 50/60 bêtes à la fois.
Conclusion : on a créé un système contre nature et contre tout bon sens : les brebis sont à l’intérieur et les loups ... au pâturage. L’objectif de cet article est notre nécessité de faire comprendre, à tous ceux qui par véritable manque d'informations n’en sont pas encore conscients, que l'élevage de moutons est constitutif de l’identité particulière de ce territoire. Que la mise au point de cette identité spécifique se fait en fonction de la possibilité de promouvoir le marché de ses produits et de ses services (tourisme) et que, par conséquent, sa préservation ne dépend pas que de ses représentants politiques, mais c’est la responsabilité de toutes les catégories de citoyens parce que les «bergers» de notre territoire, c’est nous tous !
SOURCE : http://ww7.fr/e0pc
Et un autre article de Lucia Morelli paru dans "LaSpia"
Lucia Morelli
J'ai participé, pour des mises à jour de propositions, aux congrès de Manciano et de Scansano centrés sur le problème de la présence de loups, d’hybrides et de chiens sur notre territoire.
Aussi incroyable que ça puisse paraître, la gravité des faits qui se déroulent, pour nous retomber dessus dans les années à venir, reste inconnue pour la majeure partie de la population, ou fait l'objet d'une évaluation distraite.
Alors qu’au contraire ça nous concerne tous. Alors que les principaux intéressés souffrent atrocement : hommes et animaux, brebis et loups, délaissés, y compris du reste des habitants du territoire. Je crois fermement qu'il serait opportun pour tout le monde de comprendre que le pastoralisme est un facteur constitutif essentiel de notre identité locale, parce que c'est l'activité archaïque, le moteur de l’économie de ces territoires, essentiel au maintien du système hydrogéologique, du paysage, des activités agro-touristiques. De la beauté poétique de nos pâturages, panachés par le blanc des troupeaux.
Souhaitons-nous tous être sourds et aveugles au point de pas nous rendre compte de l'importance des élevages dans notre région, et pour le comprendre devons-nous attendre que les retombées irréversibles de leur disparition soient devenues évidentes même aux plus sots ? Quelles seraient les conséquences ?
Essayez de les identifier dans leur complexité systémique ! Engagez des discussions avec des amis et des collègues, en mettant en relation les différents systèmes de production et ceux des services d'entretien de l'environnement, avec la présence ou non des élevages de moutons.
Je résume les données de l'histoire : La directive Habitats n° 43 de 1992 de l’Union Européenne avait inscrit les loups « purs » parmi les espèces à protéger car en danger d'extinction. Elle a cru les protéger - je pense en toute bonne foi - en interdisant, par des sanctions pénales, de nous occuper, avec nos pratiques traditionnelles un temps « récompensées » par la gratitude des habitants, de leur élimination de nos pâturages.
Il en résulte que :
1) le loup et ses hybrides, issus de croisements avec des chiens errants, ont vécu et vivent en faisant des massacres dans nos troupeaux ;
2) que l'objectif de maintien du loup dans sa pureté est un échec retentissant ;
3) que nos élevages, grands et petits, sont toujours plus nombreux à cesser leur activité, n’arrivant plus à survivre aux dommages économiques et émotionnels résultant de la tuerie de leurs animaux ;
4) que nous sommes en train de perdre des emplois dans le pastoralisme et la production de fromages ;
5) que notre industrie laitière, voit son activité compromise par manque de lait ... toscan, en tant que produit prisé de brebis vivant au pâturage, aujourd’hui remplacé en partie par du lait moins aromatique de brebis enfermées dans des abris nocturnes et mangeant du foin. Et là où les loups et les canidés arrivent à pénétrer dans les abris - et tôt ou tard, ils y arrivent - on assiste au massacre atroce de 50/60 bêtes à la fois.
Conclusion : on a créé un système contre nature et contre tout bon sens : les brebis sont à l’intérieur et les loups ... au pâturage. L’objectif de cet article est notre nécessité de faire comprendre, à tous ceux qui par véritable manque d'informations n’en sont pas encore conscients, que l'élevage de moutons est constitutif de l’identité particulière de ce territoire. Que la mise au point de cette identité spécifique se fait en fonction de la possibilité de promouvoir le marché de ses produits et de ses services (tourisme) et que, par conséquent, sa préservation ne dépend pas que de ses représentants politiques, mais c’est la responsabilité de toutes les catégories de citoyens parce que les «bergers» de notre territoire, c’est nous tous !
SOURCE : http://ww7.fr/e0pc
Et un autre article de Lucia Morelli paru dans "LaSpia"
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Deimos- + membre techno +
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Sud du nord
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
Je m’inspire d’un commentaire un poil ironique sur le blog du Monde qui dit à peu près ceci :
Que les moyens de protections actuels s’ils s’avèrent inefficaces ne sont pas forcément dus à une perte des connaissances face aux loups mais à une évolution des mœurs.
Parce qu’il fut un temps les enfants en âge d’être à l’école étaient à garder les bêtes plutôt que de regarder la TV ou de jouer, que les femmes plutôt que d’aller travailler à l’extérieur aidaient leur mari sur la ferme et gardaient aussi les troupeaux.
A peu près toute la famille était mise à contribution ; mères, enfants, gendres, brus étaient envoyés dans la cambrousse à garder les bêtes, les troupeaux étaient constamment sous surveillance et tout ce petit monde était présent pour les grands travaux.
Et s’il s’avérait qu’une bête soit repérée tous les hommes du village organisaient une battue et montaient la garde avec des armes aussi longtemps que nécessaire pour qu’elle soit abattue.
C’était un temps où les bergers (consciencieux forcément) en alpage dormaient à la belle étoile par tous les temps, et pas dans un lit comme aujourd'hui où certaines bergeries ont même l’électricité et l’eau courante !
De nos jours les bergers sont des mauviettes qui dorment dans un lit, qui laissent leur femme quitter la maison pour aller travailler, qui ne mettent plus leurs gosses au boulot et souvent ne sont même plus armés !
C’était le temps où les ouvriers bossaient 10 heures par jour, où on giflait les mômes pour les faire taire où on n’avait pas toutes ces lois idiotes sur la sécurité et l’hygiène au travail, où on pouvait licencier un tire-au-flanc sans avoir à lui verser d’indemnités.
Ce qui est frappant, c’est que ce sont souvent les mêmes qui hurleraient si on voulait les faire travailler dans les conditions du début du siècle et qui voudraient y renvoyer les éleveurs.
Ce sont aussi les mêmes qui aiment à se revendiquer une origine rurale, les vacances chez les grands-parents sont légions, et s’autorisent à donner des leçons sur la gestion actuelle des agriculteurs de leur patrimoine et de leur outil de travail.
Les ouvriers, les secrétaires ne font plus 50 heures par semaine (normalement), les agriculteurs travaillent en moyenne 59 heures par semaine (source INSEE pour 2007), pour une moyenne nationale de 41 pour les actifs à temps plein, 38 heures en comptant les temps partiels.
Pour les éleveurs, le chiffre se situe plutôt dans les 60 heures, pour un revenu souvent inférieur au SMIC.
Je vais conclure avec cette affaire qui me fout hors de moi, à lire sur l’Indep, le témoignage hallucinant de la fille d’un éleveur qui depuis un an subit des attaques sur ses bêtes, étant persuadé que c’est un loup et que personne n’a voulu croire ni daigné bouger le petit doigt.
C’est dans l’Aude, à une cinquantaine de bornes de chez moi. Personne n’en a rien su jusqu’à maintenant, ce qui témoigne d’une volonté clandestine par certains acteurs vérolés de réhabiliter une population en douce comme cela s’est opéré pour le Mercantour, c’est tout simplement insupportable !
http://www.lindependant.fr/2014/03/14/le-loup-decime-les-troupeaux-de-mon-pere-depuis-un-an,1859010.php
Que les moyens de protections actuels s’ils s’avèrent inefficaces ne sont pas forcément dus à une perte des connaissances face aux loups mais à une évolution des mœurs.
Parce qu’il fut un temps les enfants en âge d’être à l’école étaient à garder les bêtes plutôt que de regarder la TV ou de jouer, que les femmes plutôt que d’aller travailler à l’extérieur aidaient leur mari sur la ferme et gardaient aussi les troupeaux.
A peu près toute la famille était mise à contribution ; mères, enfants, gendres, brus étaient envoyés dans la cambrousse à garder les bêtes, les troupeaux étaient constamment sous surveillance et tout ce petit monde était présent pour les grands travaux.
Et s’il s’avérait qu’une bête soit repérée tous les hommes du village organisaient une battue et montaient la garde avec des armes aussi longtemps que nécessaire pour qu’elle soit abattue.
C’était un temps où les bergers (consciencieux forcément) en alpage dormaient à la belle étoile par tous les temps, et pas dans un lit comme aujourd'hui où certaines bergeries ont même l’électricité et l’eau courante !
De nos jours les bergers sont des mauviettes qui dorment dans un lit, qui laissent leur femme quitter la maison pour aller travailler, qui ne mettent plus leurs gosses au boulot et souvent ne sont même plus armés !
C’était le temps où les ouvriers bossaient 10 heures par jour, où on giflait les mômes pour les faire taire où on n’avait pas toutes ces lois idiotes sur la sécurité et l’hygiène au travail, où on pouvait licencier un tire-au-flanc sans avoir à lui verser d’indemnités.
Ce qui est frappant, c’est que ce sont souvent les mêmes qui hurleraient si on voulait les faire travailler dans les conditions du début du siècle et qui voudraient y renvoyer les éleveurs.
Ce sont aussi les mêmes qui aiment à se revendiquer une origine rurale, les vacances chez les grands-parents sont légions, et s’autorisent à donner des leçons sur la gestion actuelle des agriculteurs de leur patrimoine et de leur outil de travail.
Les ouvriers, les secrétaires ne font plus 50 heures par semaine (normalement), les agriculteurs travaillent en moyenne 59 heures par semaine (source INSEE pour 2007), pour une moyenne nationale de 41 pour les actifs à temps plein, 38 heures en comptant les temps partiels.
Pour les éleveurs, le chiffre se situe plutôt dans les 60 heures, pour un revenu souvent inférieur au SMIC.
Je vais conclure avec cette affaire qui me fout hors de moi, à lire sur l’Indep, le témoignage hallucinant de la fille d’un éleveur qui depuis un an subit des attaques sur ses bêtes, étant persuadé que c’est un loup et que personne n’a voulu croire ni daigné bouger le petit doigt.
C’est dans l’Aude, à une cinquantaine de bornes de chez moi. Personne n’en a rien su jusqu’à maintenant, ce qui témoigne d’une volonté clandestine par certains acteurs vérolés de réhabiliter une population en douce comme cela s’est opéré pour le Mercantour, c’est tout simplement insupportable !
http://www.lindependant.fr/2014/03/14/le-loup-decime-les-troupeaux-de-mon-pere-depuis-un-an,1859010.php
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
est oui tout va bien
lolo13430- + membre techno +
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tout a fait en bas au bord de la mer ,enfin presque
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
Dans les mont d'arrée aussi il y a eu des loups pendant un vingtaine d'année et il n'on jamais fait de dégat sur les troupeaux, comme quoi on peut très bien associer loup et elevage.
J'écrie au conditionnel car l'enclos des loups n'était plus au norme(pas assez grand) .
Oui chez nous jusqu'a présent c'est les loups qui était enfermé mais pour combien de temps encore?
J'écrie au conditionnel car l'enclos des loups n'était plus au norme(pas assez grand) .
Oui chez nous jusqu'a présent c'est les loups qui était enfermé mais pour combien de temps encore?
Invité- Invité
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
dans deux mois on recommence le calvaire
lolo13430- + membre techno +
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tout a fait en bas au bord de la mer ,enfin presque
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
j'ai un eleveur a 15 bornes qui envisage de ne plus les sortir....
il faut dire qu'il a payé un lourd tribut l'an passé
et tout le préjudice subit n'est pas monayable ,qu'ils se fourrent ca bien dans le crane,ces bobos nazes.....
du coup quid des prairies non mécanisables ???????
il faut dire qu'il a payé un lourd tribut l'an passé
et tout le préjudice subit n'est pas monayable ,qu'ils se fourrent ca bien dans le crane,ces bobos nazes.....
du coup quid des prairies non mécanisables ???????
Invité- Invité
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
grabouille a écrit:
et tout le préjudice subit n'est pas monayable ,qu'ils se fourrent ca bien dans le crane,ces bobos nazes.....
du coup quid des prairies non mécanisables ???????
le mouton c'est le dernier rempart,aprés cest la friche !!!!!
Invité- Invité
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
+100000didi 58 a écrit:grabouille a écrit:
et tout le préjudice subit n'est pas monayable ,qu'ils se fourrent ca bien dans le crane,ces bobos nazes.....
du coup quid des prairies non mécanisables ???????
le mouton c'est le dernier rempart,aprés cest la friche !!!!!
c'est ce qui va arriver ici
des gars ont quelques moutons pour entreteni quelques cracottes par ci par la
comme il y a encore eu 2 attaques semaine passée,une dans un élevage ,l'autre chez un bricoleur...
Invité- Invité
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
Des nouvelles d'un autre front puisque son extension est inéluctable surtout avec l'aide de quelques complices assermentés...
Ce témoignage qui m'a émue autant qu'il me fout la haine, je hais les écolos !
"Il criait au loup depuis janvier 2013, mais personne ne l'a cru." Edgar Juin a perdu une centaine de bêtes, avant que la présence du loup ne soit enfin avérée. Sa fille témoigne.
"On a subi 23 attaques depuis janvier 2013 !" Le témoignage de Sandrine Juin est hallucinant. Cette femme de 35 ans n'est pas éleveuse, mais elle a pourtant pris la suite de son père sur l'exploitation de Fenouillet-du-Razès. "Il est anéanti par les pertes successives de son troupeau, explique Sandrine. Et comme j'étais disponible, j'ai décidé de les remplacer pendant un mois, afin qu'il se repose". Au milieu d'une difficile journée de travail, elle prend quelques minutes pour nous répondre.
Combien de bêtes a perdu votre père ?
Sandrine Juin : Environ 110 depuis 14 mois. Surtout des brebis pleines et des agneaux. Les brebis qui vont mettre bas sont plus vulnérables, et le loup est attiré par l'odeur du sang...
Votre père savait que c'était un loup ?
Oui, bien sûr, dès les premières attaques en janvier 2013 ! Les bêtes étaient traînées sur trois mètres, éventrées, dévorées. Jamais un chien errant n'aurait fait cela, et jamais un chien errant ne s'en est pris à nos troupeaux. C'est pourtant ce qu'on nous disait... Vous avez vu le loup ? Oui, on l'a même pris en photo, de nuit. Il était de profil. On l'a montré à toutes les personnes concernées, à l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) mais on nous a répondu que la photo ne prouvait rien.
Vous aviez l'impression de déranger avec votre histoire de loup ?
Oui, ça fait un an qu'on nous demande de ne pas trop en parler...
Quand s'est produite la dernière attaque ?
Mardi. Une brebis avait mis bas, et on a retrouvé ses deux agneaux égorgés. L'un était mort et on a dû tuer l'autre. Mais le pire, c'était au printemps dernier, on avait eu une vingtaine de bêtes tuées.
Comment votre père a-t-il vécu cela ?
C'était terrible pour lui d'assister à ces massacres, de voir ses animaux disparaître sans pouvoir rien faire. Le métier est déjà très dur, mais quand il faut en plus reconstituer le cheptel en permanence pour toucher les primes. Mon père savait que c'était le loup, mais on ne voulait pas le croire. Il a commencé à déprimer. Je lui ai dit de prendre du recul avant qu'il ne soit trop tard. Je n'avais pas envie de perdre mon père à cause d'une histoire de loups.
La présence du loup vient enfin d'être avérée...
Oui, mais ça n'enlèvera pas tout ce qu'a vécu mon père. Il a été le premier et le principal éleveur touché. Il a fallu que le loup s'attaque à d'autres élevages pour qu'on admette enfin sa présence.
Quel a été le préjudice ?
Énorme à tous points de vue. Moralement, ça a été l'enfer. Et financièrement, toutes les pertes ont été très lourdes, puisqu'on n'était pas dédommagés.
Combien de bêtes ont été indemnisées ?
2 sur 110 ! J'espère que la découverte du loup va permettre à mes parents d'obtenir justice. J'espère aussi que mon père se remettra vite et qu'il pourra reprendre son métier comme avant.
Pris en photo
C'est grâce à plusieurs photos prises le 7 mars par l'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) que la présence du loup a enfin été avérée dans le Razès. Pendant un an, l'animal a déjoué les battues, piégeages et systèmes de surveillance vidéo.
À Ribouisse, Plavilla et Fenouillet-du-Razès, ces villages situés dans le massif du Razès, la présence du loup était pourtant un secret de polichinelle. Il ne manquait que la preuve pour authentifier sa présence.
Maintenant qu'elle existe, les choses devraient enfin avancer. Une réunion est prévue ce soir en préfecture afin d'étudier les suites à donner à ce dossier. Les éleveurs sont à cran, et le loup est un animal protégé... Des mesures devraient aussi être prises pour indemniser au mieux les éleveurs victimes de l'animal."
http://www.lindependant.fr/2014/03/14/le-loup-decime-les-troupeaux-de-mon-pere-depuis-un-an,1859010.php
"Maintenant que sa présence est authentifiée, les choses vont enfin pouvoir avancer" comme dit le journaleux, avancer d'un massif à l'autre... Pour s'établir toujours un peu plus sur le territoire sous les sarcasmes des bobos-écolos, je les hais !
Ce témoignage qui m'a émue autant qu'il me fout la haine, je hais les écolos !
"Il criait au loup depuis janvier 2013, mais personne ne l'a cru." Edgar Juin a perdu une centaine de bêtes, avant que la présence du loup ne soit enfin avérée. Sa fille témoigne.
"On a subi 23 attaques depuis janvier 2013 !" Le témoignage de Sandrine Juin est hallucinant. Cette femme de 35 ans n'est pas éleveuse, mais elle a pourtant pris la suite de son père sur l'exploitation de Fenouillet-du-Razès. "Il est anéanti par les pertes successives de son troupeau, explique Sandrine. Et comme j'étais disponible, j'ai décidé de les remplacer pendant un mois, afin qu'il se repose". Au milieu d'une difficile journée de travail, elle prend quelques minutes pour nous répondre.
Combien de bêtes a perdu votre père ?
Sandrine Juin : Environ 110 depuis 14 mois. Surtout des brebis pleines et des agneaux. Les brebis qui vont mettre bas sont plus vulnérables, et le loup est attiré par l'odeur du sang...
Votre père savait que c'était un loup ?
Oui, bien sûr, dès les premières attaques en janvier 2013 ! Les bêtes étaient traînées sur trois mètres, éventrées, dévorées. Jamais un chien errant n'aurait fait cela, et jamais un chien errant ne s'en est pris à nos troupeaux. C'est pourtant ce qu'on nous disait... Vous avez vu le loup ? Oui, on l'a même pris en photo, de nuit. Il était de profil. On l'a montré à toutes les personnes concernées, à l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) mais on nous a répondu que la photo ne prouvait rien.
Vous aviez l'impression de déranger avec votre histoire de loup ?
Oui, ça fait un an qu'on nous demande de ne pas trop en parler...
Quand s'est produite la dernière attaque ?
Mardi. Une brebis avait mis bas, et on a retrouvé ses deux agneaux égorgés. L'un était mort et on a dû tuer l'autre. Mais le pire, c'était au printemps dernier, on avait eu une vingtaine de bêtes tuées.
Comment votre père a-t-il vécu cela ?
C'était terrible pour lui d'assister à ces massacres, de voir ses animaux disparaître sans pouvoir rien faire. Le métier est déjà très dur, mais quand il faut en plus reconstituer le cheptel en permanence pour toucher les primes. Mon père savait que c'était le loup, mais on ne voulait pas le croire. Il a commencé à déprimer. Je lui ai dit de prendre du recul avant qu'il ne soit trop tard. Je n'avais pas envie de perdre mon père à cause d'une histoire de loups.
La présence du loup vient enfin d'être avérée...
Oui, mais ça n'enlèvera pas tout ce qu'a vécu mon père. Il a été le premier et le principal éleveur touché. Il a fallu que le loup s'attaque à d'autres élevages pour qu'on admette enfin sa présence.
Quel a été le préjudice ?
Énorme à tous points de vue. Moralement, ça a été l'enfer. Et financièrement, toutes les pertes ont été très lourdes, puisqu'on n'était pas dédommagés.
Combien de bêtes ont été indemnisées ?
2 sur 110 ! J'espère que la découverte du loup va permettre à mes parents d'obtenir justice. J'espère aussi que mon père se remettra vite et qu'il pourra reprendre son métier comme avant.
Pris en photo
C'est grâce à plusieurs photos prises le 7 mars par l'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) que la présence du loup a enfin été avérée dans le Razès. Pendant un an, l'animal a déjoué les battues, piégeages et systèmes de surveillance vidéo.
À Ribouisse, Plavilla et Fenouillet-du-Razès, ces villages situés dans le massif du Razès, la présence du loup était pourtant un secret de polichinelle. Il ne manquait que la preuve pour authentifier sa présence.
Maintenant qu'elle existe, les choses devraient enfin avancer. Une réunion est prévue ce soir en préfecture afin d'étudier les suites à donner à ce dossier. Les éleveurs sont à cran, et le loup est un animal protégé... Des mesures devraient aussi être prises pour indemniser au mieux les éleveurs victimes de l'animal."
http://www.lindependant.fr/2014/03/14/le-loup-decime-les-troupeaux-de-mon-pere-depuis-un-an,1859010.php
"Maintenant que sa présence est authentifiée, les choses vont enfin pouvoir avancer" comme dit le journaleux, avancer d'un massif à l'autre... Pour s'établir toujours un peu plus sur le territoire sous les sarcasmes des bobos-écolos, je les hais !
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Brebis enfermées et loups...au pâturage
quel desastre
l'ideologie verte provoque tout simplement des drames humains et nos décideurs laissent faire
jusque quand allons nous ,nous laisser laminer ,ridiculiser ,ruiner par ces sinistres individus
l'economie ,le loup ,tout leur est bon pour prendre le pouvoir
l'ideologie verte provoque tout simplement des drames humains et nos décideurs laissent faire
jusque quand allons nous ,nous laisser laminer ,ridiculiser ,ruiner par ces sinistres individus
l'economie ,le loup ,tout leur est bon pour prendre le pouvoir
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