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29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
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hermine 22
flo45320
Florent70
yaya
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: temps libre , loisirs culture :: Voitures et autres automoteurs de loisirs :: Aéro, spécial yaya et palmito.
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29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
Ce soir du 29 octobre 1949, à l’aéroport d’orly, le lookeed constellation F-BAZN d’air France va embarquer 37 passagers pour un vol transatlantique vers les Etats unis.
A son bord , des passagers cosmopolites, plutôt riches , les billets d’avion coute une fortune à cette époque.
Parmi ces 37 passagers, l'un va retrouver la femme qu’il aime , c’est Marcel Cerdan.
Il devait aller defendre son titre de champion du monde de boxe poids moyen en bateau , comme ça se faisait à l’époque, mais Edith l’avait bassiné pour qu’il prenne l’avion afin d’etre plus vite aupres d’elle, aux states.
L’avion des stars, comme on surnomme le Constellation, n’usurpe pas son titre ce soir.
En plus de Marcel, il y a Ginette.
Ginette Neveu , qui elle aussi part à la conquête de l’Amérique avec son frère Jean , son pianiste.
Ginette est une star europeene . Elle ne chante pas. Elle joue du violon et, rudement bien a ce qu’il parait.
Ginette n’est pas seule : elle a amené avec elle ses deux violons , un Stradivarius et un Guadagnini…
Les deux vedettes bavardent au pied de l’avion, s’invitent mutuellement : Marcel au concert et Ginette dans une salle de boxe.
Les onze membres d’équipages prennent place et les 4 moteurs Wright Cyclone sont démarrés un par un.
11 membres d’équipages pour 37 passagers…plus l’essence..on comprend le prix du billet !
Aux commandes ,un pilote français qui a fait le baroud durant la guerre qui n’est pas si loin.
Son nom : Jean de la Noüe.
Pilote de ligne dans la jeune compagnie Air France d’ avant-guerre, Jeannot rejoint les Forces Françaises Libres en 1943, puis transporte des soldats en Dakota (DC3) sur le front africain puis méditerranéen.
Pour le seconder, deux ex pilotes de chasse, Charles Wolfer et Camille Fidency.
Ils avaient tous les trois le même Age : 29 ans.
La route normale pour se rendre aux State , c’est de faire escale à Shannon en Irlande pour refaire un peu d’essence avant le grand saut au-dessus de la patouille.
Le constel de l’époque est court en autonomie.
Mais ce soir, il y a un avis de gros temps sur la Manche et l’Atlantique Nord.
Le ravitaillement s’effectuera donc sur l’aérodrome de Santa Maria, petite ile de l’archipel des Acores.
Jean décide de prendre la route sud.
Les hélices Curtiss vrombissent en cadence au point d’arrêt. Dernière check list de decollage .
Les freins sont lâchés à 20h 06. Le bel oiseau prend son envol.
Ce sera le dernier.
Dans 6 heures , Santa Maria, puis Terre Neuve, et enfin New York demain matin.
Le bel oiseau vole à 400 km / heure , à 4000 m d’altitude.
On est loin des parametres actuels de vol des avions de ligne !
Le Constellation trace sa diagonale vers Santa Maria qu’il devrait atteindre à 2.30 h du matin. Les opérations Air France de Paris confirment une mauvaise visibilité sur le terrain des Acores.
A 1 heure du matin, le contact est établit avec le contrôle de Santa Maria.
Le F-BAZN est à 300 km des installations.
Lors des premiers échanges radio , la tour de Santa Maria demande au Constellation de régler son émetteur, la note étant impure.
Le guidage par radiophares le long de la ligne des Acores confirme la bonne position de l’avion.
Les conditions météo sont bonnes sur la piste.
A 2 heures du matin, le personnel de bord commence à réveiller les passagers dans les couchettes pour qu’ils puissent s’attacher en vue de l’atterrissage prévu dans trois quart d’heure.
Quelques minutes plus tard, le radio transmet à l’aéroport l’heure estimé d’arrivée : 02 h 45.
La tour de contrôle portugaise donne l’autorisation d’amorcer la descente.
Jean stabilise l’appareil à 2700 metres au dessus de l’océan. Ce n’est que la troisieme fois que Jean se pose aux Acores. La route principale passe par l’Irlande.
Trente minutes avant l’arrivée, le radio du F-BAZN signale à la tour de contrôle un retard de dix minute sur l’horaire indiqué et demande l’autorisation de poursuivre sa lente descente à 1500 m d’altitude .
L’autorisation de poursuivre la descente est donné en même temps que la meteo : ciel dégagé, visibilité parfaite.
A 2h 50 , le F-BAZN confirme l’horaire d’arrivée .
Dans 5 minutes , l’avion des stars caressera le sol de l’ile de Santa Maria.
Les informations d’atterrissage sont données au Constellation, numéro de piste, vent, température.
2 h 51 . Le commandant annonce : « I have the field in sight.”
Le terrain en approche est plongé dans un épais brouillard. Des lumières transpercent le voile. L’équipage s’étonne : la tour avait annoncé un temps idéal avec une visibilité parfaite.
Le navigateur vérifie les coordonnées transmises par les balises au sol.
Le train d’atterrissage s’extirpe du ventre du bel oiseau, les volets augmentent la courbure de l’aile. Le F-BAZN plonge sur l’aérodrome de Santa Maria.
A 2h 52, le dernier message de la tour de contrôle reste sans réponse……
la suite tout a l'heure
j'ai faim !
A son bord , des passagers cosmopolites, plutôt riches , les billets d’avion coute une fortune à cette époque.
Parmi ces 37 passagers, l'un va retrouver la femme qu’il aime , c’est Marcel Cerdan.
Il devait aller defendre son titre de champion du monde de boxe poids moyen en bateau , comme ça se faisait à l’époque, mais Edith l’avait bassiné pour qu’il prenne l’avion afin d’etre plus vite aupres d’elle, aux states.
L’avion des stars, comme on surnomme le Constellation, n’usurpe pas son titre ce soir.
En plus de Marcel, il y a Ginette.
Ginette Neveu , qui elle aussi part à la conquête de l’Amérique avec son frère Jean , son pianiste.
Ginette est une star europeene . Elle ne chante pas. Elle joue du violon et, rudement bien a ce qu’il parait.
Ginette n’est pas seule : elle a amené avec elle ses deux violons , un Stradivarius et un Guadagnini…
Les deux vedettes bavardent au pied de l’avion, s’invitent mutuellement : Marcel au concert et Ginette dans une salle de boxe.
Les onze membres d’équipages prennent place et les 4 moteurs Wright Cyclone sont démarrés un par un.
11 membres d’équipages pour 37 passagers…plus l’essence..on comprend le prix du billet !
Aux commandes ,un pilote français qui a fait le baroud durant la guerre qui n’est pas si loin.
Son nom : Jean de la Noüe.
Pilote de ligne dans la jeune compagnie Air France d’ avant-guerre, Jeannot rejoint les Forces Françaises Libres en 1943, puis transporte des soldats en Dakota (DC3) sur le front africain puis méditerranéen.
Pour le seconder, deux ex pilotes de chasse, Charles Wolfer et Camille Fidency.
Ils avaient tous les trois le même Age : 29 ans.
La route normale pour se rendre aux State , c’est de faire escale à Shannon en Irlande pour refaire un peu d’essence avant le grand saut au-dessus de la patouille.
Le constel de l’époque est court en autonomie.
Mais ce soir, il y a un avis de gros temps sur la Manche et l’Atlantique Nord.
Le ravitaillement s’effectuera donc sur l’aérodrome de Santa Maria, petite ile de l’archipel des Acores.
Jean décide de prendre la route sud.
Les hélices Curtiss vrombissent en cadence au point d’arrêt. Dernière check list de decollage .
Les freins sont lâchés à 20h 06. Le bel oiseau prend son envol.
Ce sera le dernier.
Dans 6 heures , Santa Maria, puis Terre Neuve, et enfin New York demain matin.
Le bel oiseau vole à 400 km / heure , à 4000 m d’altitude.
On est loin des parametres actuels de vol des avions de ligne !
Le Constellation trace sa diagonale vers Santa Maria qu’il devrait atteindre à 2.30 h du matin. Les opérations Air France de Paris confirment une mauvaise visibilité sur le terrain des Acores.
A 1 heure du matin, le contact est établit avec le contrôle de Santa Maria.
Le F-BAZN est à 300 km des installations.
Lors des premiers échanges radio , la tour de Santa Maria demande au Constellation de régler son émetteur, la note étant impure.
Le guidage par radiophares le long de la ligne des Acores confirme la bonne position de l’avion.
Les conditions météo sont bonnes sur la piste.
A 2 heures du matin, le personnel de bord commence à réveiller les passagers dans les couchettes pour qu’ils puissent s’attacher en vue de l’atterrissage prévu dans trois quart d’heure.
Quelques minutes plus tard, le radio transmet à l’aéroport l’heure estimé d’arrivée : 02 h 45.
La tour de contrôle portugaise donne l’autorisation d’amorcer la descente.
Jean stabilise l’appareil à 2700 metres au dessus de l’océan. Ce n’est que la troisieme fois que Jean se pose aux Acores. La route principale passe par l’Irlande.
Trente minutes avant l’arrivée, le radio du F-BAZN signale à la tour de contrôle un retard de dix minute sur l’horaire indiqué et demande l’autorisation de poursuivre sa lente descente à 1500 m d’altitude .
L’autorisation de poursuivre la descente est donné en même temps que la meteo : ciel dégagé, visibilité parfaite.
A 2h 50 , le F-BAZN confirme l’horaire d’arrivée .
Dans 5 minutes , l’avion des stars caressera le sol de l’ile de Santa Maria.
Les informations d’atterrissage sont données au Constellation, numéro de piste, vent, température.
2 h 51 . Le commandant annonce : « I have the field in sight.”
Le terrain en approche est plongé dans un épais brouillard. Des lumières transpercent le voile. L’équipage s’étonne : la tour avait annoncé un temps idéal avec une visibilité parfaite.
Le navigateur vérifie les coordonnées transmises par les balises au sol.
Le train d’atterrissage s’extirpe du ventre du bel oiseau, les volets augmentent la courbure de l’aile. Le F-BAZN plonge sur l’aérodrome de Santa Maria.
A 2h 52, le dernier message de la tour de contrôle reste sans réponse……
la suite tout a l'heure
j'ai faim !
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
j'attend la suite avec impatience
Florent70- + membre techno +
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Senoncourt 70
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
moi aussiFlorent70 a écrit:j'attend la suite avec impatience
flo45320- + membre techno +
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Est du Loiret
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
yaya c'est un banquet ?
tu as abusé de la limonade ?
tu as abusé de la limonade ?
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
je connaissait cet accident
mais pas du tout les conditions qui l'avait provoqué
du grand yaya une fois de plus
mais pas du tout les conditions qui l'avait provoqué
du grand yaya une fois de plus
Dernière édition par hermine 22 le Mer 29 Oct 2014 - 22:39, édité 1 fois
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
bon tant pis je vais me coucher
Florent70- + membre techno +
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Senoncourt 70
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
le repas devait être copieux
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
tellement copieux qu'il c'est endormi le nez dans son assiette ! aurait-il piqué du nez
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
comme les series tv : mercredi prochain pour la saison 2
Invité- Invité
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
la suite !!! ou on casse tout !!!
lothar- + membre techno +
- Messages : 3587
Date d'inscription : 10/09/2009
vallée de meuse
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
DONC, disais-je, à 2h51 le dernier message de la tour de contrôle à destination du constellation reste sans réponse.
Les minutes s’écoulent depuis ce dernier message.
L’operateur tour répète et répète encore :
Zoulou Novembre position ? vous me recevez ?
L’inquiétude grandit dans la tour de contrôle.
Les grands yeux de la nuit que sont les puissants phares d’atterrissage sont invisibles et les contrôleurs cherchent sur la pente que représente la descente en finale sur l’axe de la piste un indice, un signe qui permettrait à leur cœur de ralentir la cadence.
Rien. rien de rien. ( mouhai, pas terrible celle-là mais c’est Marcel Cerdan !)
Rien ne trouble le néant du bout de la piste éclairée comme un sapin de noel.
2h53 : l’avion devrait maintenant être sur la piste de l’aéroport de Santa Maria.
Aucun bruit, aucune lueur, aucune explosion ne déchire l’air calme de l’ile.
Le F-BAZN d’Air France s’est tout bonnement volatilisé.
L’alerte est déclenchée à 2h 53, heure de Paris, soit 23h 53 sur l’ile.
D’emblée, les recherches se concentrent sur l’étendu marine qui encercle l’archipel des Acores.
Le constellation s’est abimé en mer, c’est l’hypothèse la plus plausible.
Les bateaux de l’ile prennent la mer à la recherche de l’épave et des survivants.
Un constellation peut flotter quelques temps sur l’eau, si les vagues ne sont pas trop fortes.
Nulle trace du F-BAZN, débris, valises , odeur d’essence, corps, cris de détresse…
ce que l’on retrouve après un crash en mer…
normalement.
Sous la voute céleste parsemées de constellations, des hommes cherchent un avion éponyme et 48 personnes portées disparues (il fallait la faire celle la !)
Le jour se lève enfin sur l’ile de Santa Maria.
Huit avions décollent de le piste de Santa Maria à la recherche du F-BAZN.
Ils survolent l’ile, font des ronds, des lignes droites, dessinent des carrés dans le ciel, a la recherche du moindre indice,
mais le constellation reste introuvable.
Volatilisé dans le triangle des Acores….
Un pilote de l’équipe de recherche, Paulo Gomes, s’éloigne de la zone définie par les autorités portugaises, et s’aventure plus au large, en direction des iles de Sào Miguel et Terceira.
Une intuition.
A mi distance de Santa maria et Sao Miguel, le pilote aperçoit un nuage de fumée noire sur le mont Redondo.
Paulo poursuit son vol en direction du volute lointain de fumée et survole bientôt le mont Redondo à 1200 mètre d’altitude, tourne autour du pic et découvre la carcasse disloquée du quadrimoteur embrasée à flanc de colline.
Les ailes arrachées sont en contre bas. Les derniers litres d’essence se consument dans un réservoir éventré.
Autour de l’épave de l’avion, des silhouette qui semblent être des survivants s’agitent….
L’espoir refait surface.
Le pilote informe le centre de contrôle de Santa Maria qui télégraphie aussitôt à Lisbonne le message suivant : AVION F-BAZN RETROUVE –STOP- PRESENCE DE SURVIVANTS SELON LE PILOTE- STOP -SE REND SUR PLACE –STOP-
Le message est capté par le centre opérations de Air France à Paris.
La compagnie décide d’envoyer sa propre mission de sauvetage. Monsieur Didier Daurat, chef d’exploitation , prend la tète de l’expédition.
Didier Daurat….. ce nom ne vous dit rien ? l’Aéropostale, Saint Ex, Mermoz, Guillaumet…..ce que j’ai fait , je vous le jure, aucune bete ne l’aurait fait ….. Juste une parenthèse, Guillaumet était de Bouy…dans la Marne. Hum hum…bref….ses parents avaient une entreprise de battage juste a coté de chez moi…re bref….
Revenons à nos secours
La première équipe qui débarque au port de la petite ile est portugaise.
L’épave est rejointe en début d’après midi, après huit cent mètres à gravir dans la caillasse.
Le F-BAZN brule encore.
Il n’est plus que duralumin dispersé.
La fumée de l’incendie se mêle au brouillard , formant une chape irrespirable.
Aucune trace des survivants….
Les silhouettes aperçues autour de l’épave n’étaient que des pillards du village le plus proche.
La cargaison et les bagages des passagers avaient été dévalisés dans la matinée.
Le Constellation est venu frapper de plein fouet la crête montagneuse, à pleine vitesse.
Il s’est encastré dans la montagne, puis les débris ont dévalés le long des pentes.
Désintégrés dans la carlingue ou éjectés, les passagers ne sont plus que des corps noirs disloqués.
Il y a une suite évidement….
Mais j’ai faim !
Les minutes s’écoulent depuis ce dernier message.
L’operateur tour répète et répète encore :
Zoulou Novembre position ? vous me recevez ?
L’inquiétude grandit dans la tour de contrôle.
Les grands yeux de la nuit que sont les puissants phares d’atterrissage sont invisibles et les contrôleurs cherchent sur la pente que représente la descente en finale sur l’axe de la piste un indice, un signe qui permettrait à leur cœur de ralentir la cadence.
Rien. rien de rien. ( mouhai, pas terrible celle-là mais c’est Marcel Cerdan !)
Rien ne trouble le néant du bout de la piste éclairée comme un sapin de noel.
2h53 : l’avion devrait maintenant être sur la piste de l’aéroport de Santa Maria.
Aucun bruit, aucune lueur, aucune explosion ne déchire l’air calme de l’ile.
Le F-BAZN d’Air France s’est tout bonnement volatilisé.
L’alerte est déclenchée à 2h 53, heure de Paris, soit 23h 53 sur l’ile.
D’emblée, les recherches se concentrent sur l’étendu marine qui encercle l’archipel des Acores.
Le constellation s’est abimé en mer, c’est l’hypothèse la plus plausible.
Les bateaux de l’ile prennent la mer à la recherche de l’épave et des survivants.
Un constellation peut flotter quelques temps sur l’eau, si les vagues ne sont pas trop fortes.
Nulle trace du F-BAZN, débris, valises , odeur d’essence, corps, cris de détresse…
ce que l’on retrouve après un crash en mer…
normalement.
Sous la voute céleste parsemées de constellations, des hommes cherchent un avion éponyme et 48 personnes portées disparues (il fallait la faire celle la !)
Le jour se lève enfin sur l’ile de Santa Maria.
Huit avions décollent de le piste de Santa Maria à la recherche du F-BAZN.
Ils survolent l’ile, font des ronds, des lignes droites, dessinent des carrés dans le ciel, a la recherche du moindre indice,
mais le constellation reste introuvable.
Volatilisé dans le triangle des Acores….
Un pilote de l’équipe de recherche, Paulo Gomes, s’éloigne de la zone définie par les autorités portugaises, et s’aventure plus au large, en direction des iles de Sào Miguel et Terceira.
Une intuition.
A mi distance de Santa maria et Sao Miguel, le pilote aperçoit un nuage de fumée noire sur le mont Redondo.
Paulo poursuit son vol en direction du volute lointain de fumée et survole bientôt le mont Redondo à 1200 mètre d’altitude, tourne autour du pic et découvre la carcasse disloquée du quadrimoteur embrasée à flanc de colline.
Les ailes arrachées sont en contre bas. Les derniers litres d’essence se consument dans un réservoir éventré.
Autour de l’épave de l’avion, des silhouette qui semblent être des survivants s’agitent….
L’espoir refait surface.
Le pilote informe le centre de contrôle de Santa Maria qui télégraphie aussitôt à Lisbonne le message suivant : AVION F-BAZN RETROUVE –STOP- PRESENCE DE SURVIVANTS SELON LE PILOTE- STOP -SE REND SUR PLACE –STOP-
Le message est capté par le centre opérations de Air France à Paris.
La compagnie décide d’envoyer sa propre mission de sauvetage. Monsieur Didier Daurat, chef d’exploitation , prend la tète de l’expédition.
Didier Daurat….. ce nom ne vous dit rien ? l’Aéropostale, Saint Ex, Mermoz, Guillaumet…..ce que j’ai fait , je vous le jure, aucune bete ne l’aurait fait ….. Juste une parenthèse, Guillaumet était de Bouy…dans la Marne. Hum hum…bref….ses parents avaient une entreprise de battage juste a coté de chez moi…re bref….
Revenons à nos secours
La première équipe qui débarque au port de la petite ile est portugaise.
L’épave est rejointe en début d’après midi, après huit cent mètres à gravir dans la caillasse.
Le F-BAZN brule encore.
Il n’est plus que duralumin dispersé.
La fumée de l’incendie se mêle au brouillard , formant une chape irrespirable.
Aucune trace des survivants….
Les silhouettes aperçues autour de l’épave n’étaient que des pillards du village le plus proche.
La cargaison et les bagages des passagers avaient été dévalisés dans la matinée.
Le Constellation est venu frapper de plein fouet la crête montagneuse, à pleine vitesse.
Il s’est encastré dans la montagne, puis les débris ont dévalés le long des pentes.
Désintégrés dans la carlingue ou éjectés, les passagers ne sont plus que des corps noirs disloqués.
Il y a une suite évidement….
Mais j’ai faim !
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
encore !!!!!!!
tu ne penses qu'a manger ....
tu ne penses qu'a manger ....
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
Encore un coup d'Obama peut être ?
Bonne appétit yaya
Bonne appétit yaya
snif- + membre techno +
- département : Barrois du 52
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Rhin-CHAMPAGNE
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
y cause bien le yaya , plus fort que pierre bellmare !!!!! très intérréssant à quand la suite !!!!!! sûrement demain soir !
Papy 26- + membre techno +
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26120
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
Y va pas passer la nuit à table, non .
Et puis qu'est ce qu'il a à manger ?
Y a de l'abus tout de même
Et puis qu'est ce qu'il a à manger ?
Y a de l'abus tout de même
snif- + membre techno +
- département : Barrois du 52
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Date d'inscription : 19/09/2009
Age : 62
Rhin-CHAMPAGNE
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
c'est mort on n'aura pas le suite aujourd'hui....
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
encore a table ! mais tu va finir par grossir
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
oops
tellement mangé hier soir qu'il fait grève tout le week-end
tellement mangé hier soir qu'il fait grève tout le week-end
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
bon alors on attend des nouvelles du Stradivarius de Ginette.
vulpin- + membre techno +
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oise
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
le petit Yaya qui s'est volatilisé est prié de se rendre de toute urgence sur le post de Marcel Cerdan
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
on va finir par le vexé !
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
il réfléchi comment l'annoncer a Edith
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
guy37 a écrit:il réfléchi comment l'annoncer a Edith
ouais ,Marcel a du serrer les dents au moment du crash
vulpin- + membre techno +
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Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 59
oise
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
« Prend l’avion ! le bateau, c’est trop long ! » avait supplié Edith la veille au téléphone.
Marcel revenait d’un combat exhibition à Troyes et devait embarquer quelques jours plus tard sur un transatlantique pour massacrer ce tricheur de LaMotta et récupérer son titre de champion du monde, au Madison Square Garden
Mais la petite avait appelé de New York.
Son Marcel lui manquait tant.
Le manager de Marcel, Jo Longman, arracha trois billets sur le vol Paris Newyork pourtant complet.
3 passagers en colère ont du ainsi rester à Paris pour laisser la place à la Star française….
Dans la nuit qui tombe sur les pentes du mont Redondo,
une montre attachée au poignet d’un cadavre indique l’identité de son infortuné propriétaire :
un M et un C gravés sur le verso de cette Boucheron.
Un cadeau porte bonheur d’Edith.
L’équipe de sauvetage française arrivée sur les lieux du crash, découvre une scène cauchemardesque dans un univers de brouillard et d’odeurs de brulé .
L’avion ne ressemble plus à un avion, mais à une carcasse éventrée , arrachée, tordue, noircie par le feu.
Une partie de la carlingue est ouverte par le toit, une autre est enfoncée en terre, le cockpit s’est détaché et est venue s’encastrer dans un rocher.
A l’intérieur , on devine des restes de pilotes.
Quelques passagers sont encore attachés à leur siège, mais la grande majorité d’entre eux est dispersé,, les corps démembrés.
L’identification des corps va être une tâche difficile pour certains.
On retrouve, près du corps d’une jeune femme brulée, un étui à violon ouvert contenant un archet brisé….
De l’avion éventré se sont aussi échappé des billets de banque, des bijoux, des valises ….
Les bagages, corps mous, résistent toujours mieux que leurs propriétaires à un crash aérien …..
Les corps, ou plutôt les morceaux de corps humains, sont redescendu dans le village le plus proche, Algarvia.
C’est dans la petite église que l’identification se poursuit.
Les corps identifiés sont placés dans un cercueil blanc plombé, et les villageois défilent devant cet alignement funèbre.
L’équipe française veut au plus vite faire la chasse aux pillards.
Au petit matin, ils inspectent les maisons l’Algavia et récupèrent des colliers de perles, des bracelets, des alliances, des dollars.
Ils croisent dans la rue une femme emmitouflée dans un manteau de fourrure.
D’une cabane s’échappe les pleurs d’un violon…un Viel homme ouvre , un violon dans une main et un archet serti d’or et d’écaille de tortue dans une autre.
Les français confisquent l’archet , mais laisse le violon car il semble bien vieux….
Les enquêteurs français étaient très certainement en présence du Stradivarius de Ginette….le violon semblait trop vieux à leurs yeux.....!!!
On trouve ce que l'on cherche....
Ce violon ne sera jamais retrouvé.
33 cercueils sont embarqués à bord d’un Liberator LB – 30 de la compagnie française SATI.
Le Liberator, , avion de transport de troupes US reconverti en corbillard civil, fait un détour par Casablanca pour déposer le corps de Marcel Cerdan, avant de rejoindre Orly.
Le Liberator funèbre piloté par Roger Loubry se pose sur la piste 4 d’Orly avant de rejoindre un hangar de la compagnie SATI.
Loin des regards, portes closes, les cercueils sont débarqués et chargés dans autant de corbillards escortés par les motards de la police.
Ginette Neveu devait etre enterrée le 9 novembre au Père Lachaise.
Pourtant , l’inhumation a été annulée.
Marie Jeanne Ronze Neveu refuse de reconnaitre le corps de sa fille.
Ce corps de jeune femme au visage calciné et en robe verte qu’on lui présente n’est pas sa fille. Elle en est sure et certaine.
Les ongles sont bien trop long pour jouer du violon, la robe n’est pas celle de sa fille, la médaille égyptienne autour du cou , elle ne l’a jamais vu.
Et la carrure de cette fille, fine et longiligne, n’est pas la carrure de la violoniste.
Apres quelques hoquets des officiels, le corps est ramené à l’institut légal pour un examen dentaire : ce corps n’est pas celui de Ginette Neveu.
Une erreur est possible avance l’Administration, désireuse de clore l’affaire au plus vite.
Le beau-frère de Ginette mène l’enquête à partir de la médaille égyptienne.
Il contacte chaque famille des filles pouvant ressembler à Ginette et présentes à bord du F-BAZN.
Parmi ces malheureuses filles, il y a Amélie.
Son père reconnait immédiatement le pendentif et annonce au beau frère de Ginette, effondré, qu’elle a été inhumé le 11 novembre au cimetière de Bantzenheim.
A 8 heures du matin, les employés de pompes funèbres procèdent à l’exhumation du cercueil.
La robe rouge à manches beiges est bien celle de Ginette.
Un corbillard rapatrie le corps à Paris ou il sera inhumé au Père Lachaise, 11eme division, à quelques tombes de Fréderic Chopin.
Quant à Amélie, elle sera inhumée dans une autre tombe au cimetière de Bantzenheim, la première tombe qui a accueilli Ginette Neveu restant désormais vide.
On n’a jamais retrouvé les restes du pianiste de Ginette, Jean, pianiste discret qui était aussi son frère.
Petite respiration….
L’histoire n’est pas finie !
Marcel revenait d’un combat exhibition à Troyes et devait embarquer quelques jours plus tard sur un transatlantique pour massacrer ce tricheur de LaMotta et récupérer son titre de champion du monde, au Madison Square Garden
Mais la petite avait appelé de New York.
Son Marcel lui manquait tant.
Le manager de Marcel, Jo Longman, arracha trois billets sur le vol Paris Newyork pourtant complet.
3 passagers en colère ont du ainsi rester à Paris pour laisser la place à la Star française….
Dans la nuit qui tombe sur les pentes du mont Redondo,
une montre attachée au poignet d’un cadavre indique l’identité de son infortuné propriétaire :
un M et un C gravés sur le verso de cette Boucheron.
Un cadeau porte bonheur d’Edith.
L’équipe de sauvetage française arrivée sur les lieux du crash, découvre une scène cauchemardesque dans un univers de brouillard et d’odeurs de brulé .
L’avion ne ressemble plus à un avion, mais à une carcasse éventrée , arrachée, tordue, noircie par le feu.
Une partie de la carlingue est ouverte par le toit, une autre est enfoncée en terre, le cockpit s’est détaché et est venue s’encastrer dans un rocher.
A l’intérieur , on devine des restes de pilotes.
Quelques passagers sont encore attachés à leur siège, mais la grande majorité d’entre eux est dispersé,, les corps démembrés.
L’identification des corps va être une tâche difficile pour certains.
On retrouve, près du corps d’une jeune femme brulée, un étui à violon ouvert contenant un archet brisé….
De l’avion éventré se sont aussi échappé des billets de banque, des bijoux, des valises ….
Les bagages, corps mous, résistent toujours mieux que leurs propriétaires à un crash aérien …..
Les corps, ou plutôt les morceaux de corps humains, sont redescendu dans le village le plus proche, Algarvia.
C’est dans la petite église que l’identification se poursuit.
Les corps identifiés sont placés dans un cercueil blanc plombé, et les villageois défilent devant cet alignement funèbre.
L’équipe française veut au plus vite faire la chasse aux pillards.
Au petit matin, ils inspectent les maisons l’Algavia et récupèrent des colliers de perles, des bracelets, des alliances, des dollars.
Ils croisent dans la rue une femme emmitouflée dans un manteau de fourrure.
D’une cabane s’échappe les pleurs d’un violon…un Viel homme ouvre , un violon dans une main et un archet serti d’or et d’écaille de tortue dans une autre.
Les français confisquent l’archet , mais laisse le violon car il semble bien vieux….
Les enquêteurs français étaient très certainement en présence du Stradivarius de Ginette….le violon semblait trop vieux à leurs yeux.....!!!
On trouve ce que l'on cherche....
Ce violon ne sera jamais retrouvé.
33 cercueils sont embarqués à bord d’un Liberator LB – 30 de la compagnie française SATI.
Le Liberator, , avion de transport de troupes US reconverti en corbillard civil, fait un détour par Casablanca pour déposer le corps de Marcel Cerdan, avant de rejoindre Orly.
Le Liberator funèbre piloté par Roger Loubry se pose sur la piste 4 d’Orly avant de rejoindre un hangar de la compagnie SATI.
Loin des regards, portes closes, les cercueils sont débarqués et chargés dans autant de corbillards escortés par les motards de la police.
Ginette Neveu devait etre enterrée le 9 novembre au Père Lachaise.
Pourtant , l’inhumation a été annulée.
Marie Jeanne Ronze Neveu refuse de reconnaitre le corps de sa fille.
Ce corps de jeune femme au visage calciné et en robe verte qu’on lui présente n’est pas sa fille. Elle en est sure et certaine.
Les ongles sont bien trop long pour jouer du violon, la robe n’est pas celle de sa fille, la médaille égyptienne autour du cou , elle ne l’a jamais vu.
Et la carrure de cette fille, fine et longiligne, n’est pas la carrure de la violoniste.
Apres quelques hoquets des officiels, le corps est ramené à l’institut légal pour un examen dentaire : ce corps n’est pas celui de Ginette Neveu.
Une erreur est possible avance l’Administration, désireuse de clore l’affaire au plus vite.
Le beau-frère de Ginette mène l’enquête à partir de la médaille égyptienne.
Il contacte chaque famille des filles pouvant ressembler à Ginette et présentes à bord du F-BAZN.
Parmi ces malheureuses filles, il y a Amélie.
Son père reconnait immédiatement le pendentif et annonce au beau frère de Ginette, effondré, qu’elle a été inhumé le 11 novembre au cimetière de Bantzenheim.
A 8 heures du matin, les employés de pompes funèbres procèdent à l’exhumation du cercueil.
La robe rouge à manches beiges est bien celle de Ginette.
Un corbillard rapatrie le corps à Paris ou il sera inhumé au Père Lachaise, 11eme division, à quelques tombes de Fréderic Chopin.
Quant à Amélie, elle sera inhumée dans une autre tombe au cimetière de Bantzenheim, la première tombe qui a accueilli Ginette Neveu restant désormais vide.
On n’a jamais retrouvé les restes du pianiste de Ginette, Jean, pianiste discret qui était aussi son frère.
Petite respiration….
L’histoire n’est pas finie !
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
petite respiration ou grosse collation
on attend la suite avec impatiente
on attend la suite avec impatiente
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
la dernière respiration a duré 4 jours
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
Pourvu qu'il ne mange pas avarié
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Rhin-CHAMPAGNE
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
yaya tu aurais quelque chose sur rené fonck
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
102 eme d infanterie a écrit:yaya tu aurais quelque chose sur rené fonck
l'as des as : http://rene.fonck.free.fr/spip/index.php
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oise
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
Revenons aux causes de l’accident.
En 1949, les avions de ligne ne sont pas équipés de boites noires.
Il existe bien un embryon de boite noire, appelé l’hussenographe , enregistreur photographique inventé par François Hussenot.
mais celui du F-BAZN ne fonctionnait pas cette nuit-là , ou bien il ‘était pas à bord tout simplement.
L’enquête sur place menée par l’équipe française et par une équipe du constructeur Lockheed a mis hors de cause l’appareil qui était en parfait etat de marche au moment de la collision avec la planète.
L’enquête n’a pas permis non plus, d’expliquer pourquoi l’avion a dérivé sur l’ile voisine de Sao Miguel et pourquoi celui-ci s’est fracassé sur la montagne.
L’examen des enregistrements des échanges entre la tour de contrôle et l’équipage n’apporte rien.
Enfin si …Le pilote déclare, dans son dernier message, avoir la piste en vue….
Sans boite noire, on ne peut pas vérifier si il y a eu une erreur de pilotage, une erreur humaine.
Alors, on va abattre la dernière carte pour tenter de comprendre.
On va refaire le vol, exactement.
Avec le même appareil, le même chargement, la même route.
Jean Dabry sera le pilote de la reconstitution. Des ingénieurs mecaniciens, des ingenieurs radio, des météo, des représentant du constructeur Loockeed prennent place, attentifs au déroulement du vol.
On refait le match
L’avion témoin, le F-BAZO , décolle le 7 décembre 1949 à 16 hrs de la piste d’Orly.
Sa mission principale : vérifier, en empruntant scrupuleusement la route de F-BAZN, le bon fonctionnement des balises de radio navigation et radio phares tout au long de cette ligne droite qui relie Orly à Santa Maria aux Acores.
Radio phare….What else ?
Un radio phare est un émetteur d’ondes situé à un point précis à terre.
L’avion capte ses émissions qui se reconnaissent par leur modulation. Chaque radiophare à sa propre chanson.
Un appareil à bord, appelé goniomètre, détermine un axe qui relie l’avion à l’émetteur.
Pour connaitre sa position, le navigateur doit capter deux radio balises et tracer sur une carte les vecteurs indiqués.
Le croisement des deux droites tracées sur la carte donne la position exacte de l’appareil.
Ce signal trace aussi une sorte de route imaginaire entre l’émetteur et l’appareil en vol.
L’avion se dirige vers la balise comme un marin se dirige vers un phare la nuit pour rejoindre le port.
Si le pilote s’écarte de sa route, il est averti par un signal sonore qui le remet dans le droit chemin (il entend des « traits » s’il se déporte à gauche, et des « points « sil se déporte à droite)
Quand l’avion est sur la bonne trajectoire, les traits et les points se confondent dans un signal sonore continu.
Bon...
Je pense que je viens de perdre la moitié des lecteurs……
Au large de Lisbonne, l’équipage du F-BAZO commence l’étude au radio compas manuel.
Tout est passé en revue : Ils veulent comprendre les raison d’une telle derive du Constellation F-BAZN, une dérive de près de 90 kilomètres.
Ce n’est pas rien en matière de navigation aérienne !
En mer, à quelques centaines de km des cotes du Portugal, premier incident : l’avion ne peut capter le signal BB7 de l’aérodrome de Santa Anna.
Il y a un brouillage entre deux signaux : le radio phare des Acores est couvert par l’emission du radiophare de Seville en Espagne, pourtant bien plus loin.
C’est le contraire qui aurait du se produire : le radio phare le plus proche devrait couvrir le plus lointain.
Et cette incohérence perdure durant tout le reste du vol.
Le croisement des ondes perturbe l’orientation exacte du vol de plusieurs dizaines de km au nord ….comme le vol tragique du 27 octobre
.
Quant à l’émission du radiophare de l’aérodrome de San Miquel, il est reçu faiblement puis disparait au moment ou le F-BAZO survole le lieu du crash.
Les enqueteurs pensent avoir mis le doigt sur une raison de la derive du F-BAZN.
La non fiabilité des émetteurs des Acores associé à l’interférence de l’émetteur de Séville qui crache trop fort .
Voila pour le plan technique.
Mais il reste une question : pourquoi le commandant déclare t-il à la radio qu’il est en vue la piste d’atterrissage de Santa Maria, alors qu’il est en réalité à 90 km au nord e cette piste ?
« I have the field in sight ! »
Quel terrain a t il en vue?
Au contraire de celles des iles de Santa Maria, les conditions météo la nuit du 27 octobre sur l’ile de San Miguel étaient mauvaises.
Ce qui a d’ailleurs surprit les pilotes, troublés de ne pas trouver les conditions idéales décrites par la tour de contrôle.
Le pilote, Jean, absorbé par son plan de descente , apres avoir traversé une couche de nuage, aurait confondu les lumières du village de Povoaçao récemment équipé en électricité avec les lumières de l’aéroport.
Le pilote aurait ainsi pris les halos de lumiere de ce village, reflété par les nuages au-dessus du pic, pour celles de la piste, et se serait jeté contre la paroi comme un insecte se jette sur l’ampoule allumée.
La faute à pas de chance a été très efficace se soir la puisque l’altitude du Constellation au moment de la collision était d’une dizaine de mètre plus basse que le sommet du pic.
Un petit retard dans le début de la mise en descente de l’appareil aurait permis à celui-ci de raser le pic, en passant, donnant une belle chaleur aux pilote au passage.
Et Marcel Cerdan aurait été à nouveau champion du monde.
J’ai faim ….et c’est pas fini…..
En 1949, les avions de ligne ne sont pas équipés de boites noires.
Il existe bien un embryon de boite noire, appelé l’hussenographe , enregistreur photographique inventé par François Hussenot.
mais celui du F-BAZN ne fonctionnait pas cette nuit-là , ou bien il ‘était pas à bord tout simplement.
L’enquête sur place menée par l’équipe française et par une équipe du constructeur Lockheed a mis hors de cause l’appareil qui était en parfait etat de marche au moment de la collision avec la planète.
L’enquête n’a pas permis non plus, d’expliquer pourquoi l’avion a dérivé sur l’ile voisine de Sao Miguel et pourquoi celui-ci s’est fracassé sur la montagne.
L’examen des enregistrements des échanges entre la tour de contrôle et l’équipage n’apporte rien.
Enfin si …Le pilote déclare, dans son dernier message, avoir la piste en vue….
Sans boite noire, on ne peut pas vérifier si il y a eu une erreur de pilotage, une erreur humaine.
Alors, on va abattre la dernière carte pour tenter de comprendre.
On va refaire le vol, exactement.
Avec le même appareil, le même chargement, la même route.
Jean Dabry sera le pilote de la reconstitution. Des ingénieurs mecaniciens, des ingenieurs radio, des météo, des représentant du constructeur Loockeed prennent place, attentifs au déroulement du vol.
On refait le match
L’avion témoin, le F-BAZO , décolle le 7 décembre 1949 à 16 hrs de la piste d’Orly.
Sa mission principale : vérifier, en empruntant scrupuleusement la route de F-BAZN, le bon fonctionnement des balises de radio navigation et radio phares tout au long de cette ligne droite qui relie Orly à Santa Maria aux Acores.
Radio phare….What else ?
Un radio phare est un émetteur d’ondes situé à un point précis à terre.
L’avion capte ses émissions qui se reconnaissent par leur modulation. Chaque radiophare à sa propre chanson.
Un appareil à bord, appelé goniomètre, détermine un axe qui relie l’avion à l’émetteur.
Pour connaitre sa position, le navigateur doit capter deux radio balises et tracer sur une carte les vecteurs indiqués.
Le croisement des deux droites tracées sur la carte donne la position exacte de l’appareil.
Ce signal trace aussi une sorte de route imaginaire entre l’émetteur et l’appareil en vol.
L’avion se dirige vers la balise comme un marin se dirige vers un phare la nuit pour rejoindre le port.
Si le pilote s’écarte de sa route, il est averti par un signal sonore qui le remet dans le droit chemin (il entend des « traits » s’il se déporte à gauche, et des « points « sil se déporte à droite)
Quand l’avion est sur la bonne trajectoire, les traits et les points se confondent dans un signal sonore continu.
Bon...
Je pense que je viens de perdre la moitié des lecteurs……
Au large de Lisbonne, l’équipage du F-BAZO commence l’étude au radio compas manuel.
Tout est passé en revue : Ils veulent comprendre les raison d’une telle derive du Constellation F-BAZN, une dérive de près de 90 kilomètres.
Ce n’est pas rien en matière de navigation aérienne !
En mer, à quelques centaines de km des cotes du Portugal, premier incident : l’avion ne peut capter le signal BB7 de l’aérodrome de Santa Anna.
Il y a un brouillage entre deux signaux : le radio phare des Acores est couvert par l’emission du radiophare de Seville en Espagne, pourtant bien plus loin.
C’est le contraire qui aurait du se produire : le radio phare le plus proche devrait couvrir le plus lointain.
Et cette incohérence perdure durant tout le reste du vol.
Le croisement des ondes perturbe l’orientation exacte du vol de plusieurs dizaines de km au nord ….comme le vol tragique du 27 octobre
.
Quant à l’émission du radiophare de l’aérodrome de San Miquel, il est reçu faiblement puis disparait au moment ou le F-BAZO survole le lieu du crash.
Les enqueteurs pensent avoir mis le doigt sur une raison de la derive du F-BAZN.
La non fiabilité des émetteurs des Acores associé à l’interférence de l’émetteur de Séville qui crache trop fort .
Voila pour le plan technique.
Mais il reste une question : pourquoi le commandant déclare t-il à la radio qu’il est en vue la piste d’atterrissage de Santa Maria, alors qu’il est en réalité à 90 km au nord e cette piste ?
« I have the field in sight ! »
Quel terrain a t il en vue?
Au contraire de celles des iles de Santa Maria, les conditions météo la nuit du 27 octobre sur l’ile de San Miguel étaient mauvaises.
Ce qui a d’ailleurs surprit les pilotes, troublés de ne pas trouver les conditions idéales décrites par la tour de contrôle.
Le pilote, Jean, absorbé par son plan de descente , apres avoir traversé une couche de nuage, aurait confondu les lumières du village de Povoaçao récemment équipé en électricité avec les lumières de l’aéroport.
Le pilote aurait ainsi pris les halos de lumiere de ce village, reflété par les nuages au-dessus du pic, pour celles de la piste, et se serait jeté contre la paroi comme un insecte se jette sur l’ampoule allumée.
La faute à pas de chance a été très efficace se soir la puisque l’altitude du Constellation au moment de la collision était d’une dizaine de mètre plus basse que le sommet du pic.
Un petit retard dans le début de la mise en descente de l’appareil aurait permis à celui-ci de raser le pic, en passant, donnant une belle chaleur aux pilote au passage.
Et Marcel Cerdan aurait été à nouveau champion du monde.
J’ai faim ….et c’est pas fini…..
Dernière édition par yaya le Mar 4 Nov 2014 - 8:26, édité 1 fois
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Ostland
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
La commission d’enquete remet son rapport le 26 juillet 1950.
Voici ses conclusions :
"Sans pouvoir rejeter avec certitude absolue la possibilité d’une erreur d’interprétation, la commission est d’avis que l’erreur de navigation du F-BAZN est due à une défaillance subite en fin de parcours et insoupçonnée par l’équipage de certains éléments de radio goniométrie.
Cette cause est combinée avec l’excès de confiance due aux bonnes conditions climatiques régnant sur l’arrivée, qui n’ont pas incité le commandant de bord à vérifier ses points radio comme il aurait du le faire en conditions atmosphériques dégradées.
Une confusion visuelle dans l'obscurité s’en est finalement résulté."
Comme d’habitude, les pilotes morts ont toujours tord ….
Et le Guadagnigni,
le deuxième violon de Ginette Neveu ?
Qu’est il devenu ?
Et bien, l’histoire est intéressante.
Le consul de France a trouvé, le lendemain de la catastrophe, dans les mains d’un pecheur, une volute de violon.
Le consul a montré cette volute à un pianiste ami de Ginette Neveu, qui a reconnu le volute du Guadagnigni.
Ce pianiste, c’est Bernard Ringeissen.
Et un soir, dans l’émission de Jacques Chancel, Bernard a donné le volute à Etienne Vatelot, le luthier de Ginette Neveu qui s’occupait du violon disparu.
Ce luthier aurait dû accompagner Ginette Neveu dans ce voyage aux Etats Unis, muni de sa mallette de secours pour parer à toute éventualité.
Les billets etaient pris pour le vol quand le 22 octobre, Ginette passe à l’atelier pour lui demander de venir la rejoindre un peu plus tard…..
Destinée.....
Etienne a reconnu instantanément le volute du Guadagnigni.
Et les larmes ont coulé sur ses vieilles joues de luthier.
Voici ses conclusions :
"Sans pouvoir rejeter avec certitude absolue la possibilité d’une erreur d’interprétation, la commission est d’avis que l’erreur de navigation du F-BAZN est due à une défaillance subite en fin de parcours et insoupçonnée par l’équipage de certains éléments de radio goniométrie.
Cette cause est combinée avec l’excès de confiance due aux bonnes conditions climatiques régnant sur l’arrivée, qui n’ont pas incité le commandant de bord à vérifier ses points radio comme il aurait du le faire en conditions atmosphériques dégradées.
Une confusion visuelle dans l'obscurité s’en est finalement résulté."
Comme d’habitude, les pilotes morts ont toujours tord ….
Et le Guadagnigni,
le deuxième violon de Ginette Neveu ?
Qu’est il devenu ?
Et bien, l’histoire est intéressante.
Le consul de France a trouvé, le lendemain de la catastrophe, dans les mains d’un pecheur, une volute de violon.
Le consul a montré cette volute à un pianiste ami de Ginette Neveu, qui a reconnu le volute du Guadagnigni.
Ce pianiste, c’est Bernard Ringeissen.
Et un soir, dans l’émission de Jacques Chancel, Bernard a donné le volute à Etienne Vatelot, le luthier de Ginette Neveu qui s’occupait du violon disparu.
Ce luthier aurait dû accompagner Ginette Neveu dans ce voyage aux Etats Unis, muni de sa mallette de secours pour parer à toute éventualité.
Les billets etaient pris pour le vol quand le 22 octobre, Ginette passe à l’atelier pour lui demander de venir la rejoindre un peu plus tard…..
Destinée.....
Etienne a reconnu instantanément le volute du Guadagnigni.
Et les larmes ont coulé sur ses vieilles joues de luthier.
Dernière édition par yaya le Mar 4 Nov 2014 - 8:29, édité 1 fois
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
yaya a écrit:Revenons aux causes de l’accident.
En 1949, les avions de ligne ne sont pas équipés de boites noires.
Il existe bien un embryon de boite noire, appelé l’hussenographe , enregistreur photographique inventé par François Hussenot.
mais celui du F-BAZN ne fonctionnait pas cette nuit-là , ou bien il ‘était pas à bord tout simplement.
L’enquête sur place menée par l’équipe française et par une équipe du constructeur Lockheed a mis hors de cause l’appareil qui était en parfait etat de marche au moment de la collision avec la planète.
L’enquête n’a pas permis non plus, d’expliquer pourquoi l’avion a dérivé sur l’ile voisine de Sao Miguel et pourquoi celui-ci s’est fracassé sur la montagne.
L’examen des enregistrements des échanges entre la tour de contrôle et l’équipage n’apporte rien.
Enfin si …Le pilote déclare, dans son dernier message, avoir la piste en vue….
Sans boite noire, on ne peut pas vérifier si il y a eu une erreur de pilotage, une erreur humaine.
Alors, on va abattre la dernière carte pour tenter de comprendre.
On va refaire le vol, exactement.
Avec le même appareil, le même chargement, la même route.
Jean Dabry sera le pilote de la reconstitution. Des ingénieurs mecaniciens, des ingenieurs radio, des météo, des représentant du constructeur Loockeed prennent place, attentifs au déroulement du vol.
On refait le match
L’avion témoin, le F-BAZO , décolle le 7 décembre 1949 à 16 hrs de la piste d’Orly.
Sa mission principale : vérifier, en empruntant scrupuleusement la route de F-BAZN, le bon fonctionnement des balises de radio navigation et radio phares tout au long de cette ligne droite qui relie Orly à Santa Maria aux Acores.
Radio phare….What else ?
Un radio phare est un émetteur d’ondes situé à un point précis à terre.
L’avion capte ses émissions qui se reconnaissent par leur modulation. Chaque radiophare à sa propre chanson.
Un appareil à bord, appelé goniomètre, détermine un axe qui relie l’avion à l’émetteur.
Pour connaitre sa position, le navigateur doit capter deux radio balises et tracer sur une carte les vecteurs indiqués.
Le croisement des deux droites tracées sur la carte donne la position exacte de l’appareil.
Ce signal trace aussi une sorte de route imaginaire entre l’émetteur et l’appareil en vol.
L’avion se dirige vers la balise comme un marin se dirige vers un phare la nuit pour rejoindre le port.
Si le pilote s’écarte de sa route, il est averti par un signal sonore qui le remet dans le droit chemin (il entend des « traits » s’il se déporte à gauche, et des « points « sil se déporte à droite)
Quand l’avion est sur la bonne trajectoire, les traits et les points se confondent dans un signal sonore continu.
Bon...
Je pense que je viens de perdre la moitié des lecteurs……
Au large de Lisbonne, l’équipage du F-BAZO commence l’étude au radio compas manuel.
Tout est passé en revue : Ils veulent comprendre les raison d’une telle derive du Constellation F-BAZN, une dérive de près de 90 kilomètres.
Ce n’est pas rien en matière de navigation aérienne !
En mer, à quelques centaines de km des cotes du Portugal, premier incident : l’avion ne peut capter le signal BB7 de l’aérodrome de Santa Anna.
Il y a un brouillage entre deux signaux : le radio phare des Acores est couvert par l’emission du radiophare de Seville en Espagne, pourtant bien plus loin.
C’est le contraire qui aurait du se produire : le radio phare le plus proche devrait couvrir le plus lointain.
Et cette incohérence perdure durant tout le reste du vol.
Le croisement des ondes perturbe l’orientation exacte du vol de plusieurs dizaines de km au nord ….comme le vol tragique du 27 octobre
.
Quant à l’émission du radiophare de l’aérodrome de San Miquel, il est reçu faiblement puis disparait au moment ou le F-BAZO survole le lieu du crash.
Les enqueteurs pensent avoir mis le doigt sur une raison de la derive du F-BAZN.
La non fiabilité des émetteurs des Acores associé à l’interférence de l’émetteur de Séville qui crache trop fort .
Voila pour le plan technique.
Mais il reste une question : pourquoi le commandant déclare t-il à la radio qu’il est en vue la piste d’atterrissage de Santa Maria, alors qu’il est en réalité à 90 km au nord e cette piste ?
« I have the field in sight ! »
Quel terrain a t il en vue?
Au contraire de celles des iles de Santa Maria, les conditions météo la nuit du 27 octobre sur l’ile de San Miguel étaient mauvaises.
Ce qui a d’ailleurs surprit les pilotes, troublés de ne pas trouver les conditions idéales décrites par la tour de contrôle.
Le pilote, Jean, absorbé par son plan de descente , apres avoir traversé une couche de nuage, aurait confondu les lumières du village de Povoaçao récemment équipé en électricité avec les lumières de l’aéroport.
Le pilote aurait ainsi pris les halos de lumiere de ce village, reflété par les nuages au-dessus du pic, pour celles de la piste, et se serait jeté contre la paroi comme un insecte se jette sur l’ampoule allumée.
La faute à pas de chance a été très efficace se soir la puisque l’altitude du Constellation au moment de la collision était d’une dizaine de mètre plus basse que le sommet du pic.
Un petit retard dans le début de la mise en descente de l’appareil aurait permis à celui-ci de raser le pic, en passant, donnant une belle chaleur aux pilote au passage.
Et Maurice Cerdan aurait été à nouveau champion du monde.
J’ai faim ….et c’est pas fini…..
c'est le tiraillement de la faim, il a changé de prénom
encore bravo pour se récit !
Invité- Invité
Re: 29 octobre 1949. Marcel Cerdan disparait dans l'accident du F-BAZN
Ah la boulette !!!!!!!
j'edit .....
j'edit .....
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