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Bové avait raison !!!
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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Bové avait raison !!!
Rappel du premier message :
il avait dit "il y avait la vache à lait et la vache à viande , bientôt il y aura la vache à merde "
force est de constater que le modèle allemand lait viande méthane sera le seul moyen de s' en sortir
à l' époque j' avais gueulé , mais comme je sais reconnaitre quand j' ai tort et que l' autre a raison , ce sera chose faite après ce point .
il avait dit "il y avait la vache à lait et la vache à viande , bientôt il y aura la vache à merde "
force est de constater que le modèle allemand lait viande méthane sera le seul moyen de s' en sortir
à l' époque j' avais gueulé , mais comme je sais reconnaitre quand j' ai tort et que l' autre a raison , ce sera chose faite après ce point .
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96289
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: Bové avait raison !!!
hermine 22 a écrit:ce n'est pas si simple d'etre a l'affut de ce qui va etre porteur d'avenir et de rentablité pour l'agriculteur de demain
l'alimentaire est entre les mains des centrales d'achats avec la bénédiction de l'état
l'énergie renouvelable peut aussi etre sous contrôle des fournisseurs du moment et toujours sous contrôle d'état
il va falloir etre un sacré visionnaire pour éviter de se faire aspirer les bénéfices
les requins ont l'oeil
trop tard
http://www.veolia.com/fr/groupe/medias/actualites/la-fnsea-et-veolia-signent-un-accord-pour-une-agriculture-plus-competitive
carlo s- + membre techno +
- Messages : 38999
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 56
sud de l'ile
Re: Bové avait raison !!!
Re,
Les requins sont déja en place !!!
Ci après un article parmi plusieurs centaines, faites "cobiogaz" avec un moteur de recherche, vous aurez un tas d'infos.
Le concept est bon, j'y travaille, mais le trusty organisé par la SEMAEB et TRISKALIA vise à capter le biogaz des petites unités à petit prix, et en plus à utiliser les capacités d'emprunt et de subvention des agris pour compléter le financement d'un monopole.
Si quelqu'un connait un agri du 22 impliqué dans le projet, ce serait intéressant de savoir à quel prix COBIOGAZ envisage d'acheter le biogaz brut de ferme.
à suivre, Etienne.
<< Méthanisation. Cobiogaz entre dans la course 6 février 2016
Cobiogaz regroupe quatre actionnaires (Triskalia, la Caisse des dépôts, Direct énergie et la Semaeb) convaincus par les vertus de la méthanisation. Les effluents d'élevage seront-ils bientôt l'un des piliers d'une transition énergétique bretonne plus propre ? C'est l'ambitieux défi que relève la société Cobiogaz, fraîchement créée (octobre 2015) dans le but de généraliser les unités de méthanisation dans les fermes et la valorisation de leur digestat (fertilisant organique) dans un circuit d'approvisionnement de chaleur et d'électricité. Représentant 90 % du gisement régional de déchets organiques (36,4 millions de tonnes en 2007), l'élevage offre un formidable potentiel qui n'a pas échappé à l'attention de Triskalia, la Caisse des dépôts, Direct énergie et la Semaeb, les quatre actionnaires de Cobiogaz. Hier après-midi, au siège landernéen de la coopérative, leurs représentants ont exposé les enjeux d'un projet devant participer à l'objectif de la loi de transition énergétique fixant à 10 % la part du renouvelable dans le gaz en 2030. Réaliste, selon Dominique Ramard, conseiller régional délégué à l'énergie et vice-président de l'Ademe-Bretagne. À condition de lever plusieurs freins.
D'ordre technique tout d'abord : « Cela suppose d'innover dans le système de compression du biogaz et d'organiser des collectes dans les fermes », explique Pascal Blanchard, intervenant de Triskalia sur le projet. À ce titre, l'expérimentation envisagée cette année sur un site agricole de Caulnes (22) suscite de grands espoirs. De la réussite de cette installation pilote découlera la demande d'autorisation administrative de développement sur plusieurs sites pour une mise en service en 2018. Ce qui devrait donner un sacré coup de jus à l'objectif de construction de 500 unités de méthanisation en Bretagne. Pour l'heure, leur nombre stagne à 54 exemplaires...
Un million d'euros
L'autre grand enjeu du projet est financier. Si Cobiogaz s'est bâtie sur un capital de 100.000 €, elle espère réunir 15 M€ pour couvrir les investissements.
L'agriculteur devra lui aussi mettre la main à la poche pour s'équiper. Sur le million d'euros du coût d'une unité, il lui restera la charge du digesteur, autour de 600.000 €, toutefois compressible par des achats groupés.
Cet investissement est présenté par ses promoteurs comme une garantie de revenus pour l'agriculteur, à travers la vente de l'énergie produite :
« Je l'espère car aujourd'hui, les agriculteurs en ont besoin », a bien conscience Georges Galardon, le président de Triskalia.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/methanisation-cobiogaz-entre-dans-la-course-06-02-2016- >>
SEMAEB
Cobiogaz, innover pour la méthanisation à la ferme
L'agriculture, une énergie d'avenir.
Le 5 février 2016, la Caisse des Dépôts, Direct Énergie, la Semaeb et Triskalia ont créé Cobiogaz, une société de projet innovante pour développer la méthanisation à la ferme en Bretagne.
La nouvelle société Cobiogaz se donne pour objectif de concevoir puis mettre en oeuvre une solution performante sur les plans économiques et techniques pour l'injection de biométhane agricole dans le réseau gaz.
La méthanisation agricole participe au développement d’une économie verte et circulaire. Elle valorise en particulier les effluents d’élevage et produit une énergie renouvelable non tributaire des aléas climatiques. De plus, elle limite le rejet dans l’atmosphère des gaz à effet de serre des effluents. Enfin, elle permet d’apporter un complément de revenu aux exploitations agricoles.
Cependant, un des freins à son développement est la valorisation du biogaz produit. Afin de lever ce frein, un partenariat a été initié en 2013 entre la Semaeb, Direct Énergie et Triskalia. Le but est de développer, sur le territoire breton, des mini‐unités de méthanisation agricoles en étudiant un système de collecte du biogaz autour d’un point d’injection unique dans le réseau.
Une pré‐étude a été menée sur 6 exploitations agricoles du secteur de Caulnes (22) et a montré la faisabilité d’un tel système. Les partenaires, rejoints par la Caisse des Dépôts, ont alors décidé de poursuivre le développement au sein d’une société de projet : Cobiogaz.
Lancement de Cobiogaz le 5 février 2016. De gauche à droite : Gilles Petitjean (Ademe), Georges Galardon (Triskalia), Dominique Ramard (conseiller régional), Marcos Perez‐Diaz (Direct Énergie), Régis de Valence (Semaeb), Pascal Blanchard (Triskalia) et Loïc Rolland (Caisse des Dépôts).
Un projet innovant
Le principe est de comprimer le biogaz au niveau des sites de méthanisation, puis de le collecter et le transporter vers un site unique de stockage, d’épuration et d’injection. Cette solution apporte une réponse à la dispersion des sites de méthanisation par rapport à la localisation des canalisations de gaz, ainsi qu’au débit minimal d’injection demandé. L’énergie de la méthanisation est valorisée sous forme de biométhane et non d’électricité. Le rendement est meilleur et il n’y a pas de perte en chaleur. De plus, contrairement à une unité collective de méthanisation, le schéma Cobiogaz permet une valorisation locale des effluents d’élevage, sans nécessiter leur transport routier. L’installation de traitement et d’injection du biométhane reste compacte.
La force de la société de projet Cobiogaz est de réunir quatre actionnaires complémentaires, épaulés par cinq partenaires : l’Ademe, Avoxa, GRTgaz, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel‐Arkea. Ils partagent un même objectif : proposer un nouveau modèle de méthanisation à la ferme, performant techniquement et soutenable économiquement. Les études se poursuivront sur 2016 et 2017, l’objectif étant une mise en service à l’horizon 2018‐2019.
Chiffres clés
Cobiogaz, société de projet
● 4 actionnaires : la Caisse des Dépôts, Direct Énergie, la Semaeb et Triskalia
● 5 partenaires : l’Ademe, Avoxa, GRTgaz, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel‐Arkea
● Un budget de 420 K€ d'études, recherche et développement
● Une étude sur le secteur de Caulnes (22)
Le Progrès
La société Cobiogaz est officiellement créée
L'objectif de la société est d'instaurer la méthanisation à la ferme comme une solution performante et rentable.
11/02/2016 à 18:09 par Julien Saliou
Les représentants de la Caisse des Dépôts, Direct Énergie, Semaeb, et Triskalia, fondateurs de la société Cobiogaz.
J. Sellin
Après deux bonnes années de travaux et 600 000 euros d’études, la société Cobiogaz est officiellement créée. La Caisse des Dépôts, Direct Énergie, la Semaeb et Triskalia sont à l’origine de l’instauration de la méthanisation à la ferme. Pourquoi ? Cobiogaz veut être une solution performante, d’un point de vue technique et économique, en utilisant l’énergie produite par ce procédé (appelée Biogaz ou Biométhane) à des fins électriques et thermiques. De facto, au profit des agriculteurs, des citoyens bretons et surtout de l’environnement.
Depuis 2011, la France veut valoriser le Biogaz, gaz rejeté par les effluents d’élevage (lisier, résidus de culture…). « C’est un virage important pour l’avenir agricole », souligne Georges Galardon, président de Triskalia. En Bretagne, les effluents sont estimés à 36 millions de tonnes, dont 91 % viennent de l’élevage. Grâce à la méthanisation, l’équipe de Cobiogaz estime que la Bretagne serait à 13 % d’autonomie électrique d’ici 2 020.
Transition énergétique risquée
Cobiogaz se base sur plusieurs enjeux d’ordres environnemental et économique. La société veut développer les énergies renouvelables, réduire les émulsions de gaz à effet de serre, de « 18 % grâce à la production agricole », estime Pascal Blanchard, responsable en agrosolution à Triskalia. Et conforter l’élevage breton pour améliorer le revenu de ses adhérents. En utilisant la méthanisation, le groupe souhaite répondre à la transition énergétique, considérée comme « rémunératrice », et « au cœur des préoccupations sociétal, et donc local », précise le groupe. Ainsi, Cobiogaz compte réduire l’impact carbone et économiser de l’énergie. « Soit de 20 méga watt en 2015 à 120 méga watt en 2020 », évalue Pascal Blanchard. Or, c’est un investissement où le risque de production et de rentabilité reste indéterminé.
Soutenir l’agriculture
Grâce à cette technique, Cobiogaz aspire à soutenir le monde agricole en favorisant l’emploi régional et en pérennisant l’élevage breton. Pour faciliter l’adaptation des agriculteurs, la société compte s’investir : au niveau du transport, en passant dans chaque exploitation adhérente pour collecter et transférer dans un point unique dit “point d’injection”, le Biogaz, situé à Caulnes (22). À long terme, l’intégration de « point d’injection » pour chaque exploitation reste en cours d’évaluation. « C’est un coût logistique à intégrer et à évaluer selon les exploitations et leurs rendements en méthane », souligne un des fondateurs. Pour l’heure, Cobiogaz réfléchit à un équipement commun sur les 15 méthaniseurs en projet, pour fournir une maintenance commune avant de déléguer aux agriculteurs. Selon Georges Galardon, Cobiogaz débutera en 2018. >>
Les requins sont déja en place !!!
Ci après un article parmi plusieurs centaines, faites "cobiogaz" avec un moteur de recherche, vous aurez un tas d'infos.
Le concept est bon, j'y travaille, mais le trusty organisé par la SEMAEB et TRISKALIA vise à capter le biogaz des petites unités à petit prix, et en plus à utiliser les capacités d'emprunt et de subvention des agris pour compléter le financement d'un monopole.
Si quelqu'un connait un agri du 22 impliqué dans le projet, ce serait intéressant de savoir à quel prix COBIOGAZ envisage d'acheter le biogaz brut de ferme.
à suivre, Etienne.
<< Méthanisation. Cobiogaz entre dans la course 6 février 2016
Cobiogaz regroupe quatre actionnaires (Triskalia, la Caisse des dépôts, Direct énergie et la Semaeb) convaincus par les vertus de la méthanisation. Les effluents d'élevage seront-ils bientôt l'un des piliers d'une transition énergétique bretonne plus propre ? C'est l'ambitieux défi que relève la société Cobiogaz, fraîchement créée (octobre 2015) dans le but de généraliser les unités de méthanisation dans les fermes et la valorisation de leur digestat (fertilisant organique) dans un circuit d'approvisionnement de chaleur et d'électricité. Représentant 90 % du gisement régional de déchets organiques (36,4 millions de tonnes en 2007), l'élevage offre un formidable potentiel qui n'a pas échappé à l'attention de Triskalia, la Caisse des dépôts, Direct énergie et la Semaeb, les quatre actionnaires de Cobiogaz. Hier après-midi, au siège landernéen de la coopérative, leurs représentants ont exposé les enjeux d'un projet devant participer à l'objectif de la loi de transition énergétique fixant à 10 % la part du renouvelable dans le gaz en 2030. Réaliste, selon Dominique Ramard, conseiller régional délégué à l'énergie et vice-président de l'Ademe-Bretagne. À condition de lever plusieurs freins.
D'ordre technique tout d'abord : « Cela suppose d'innover dans le système de compression du biogaz et d'organiser des collectes dans les fermes », explique Pascal Blanchard, intervenant de Triskalia sur le projet. À ce titre, l'expérimentation envisagée cette année sur un site agricole de Caulnes (22) suscite de grands espoirs. De la réussite de cette installation pilote découlera la demande d'autorisation administrative de développement sur plusieurs sites pour une mise en service en 2018. Ce qui devrait donner un sacré coup de jus à l'objectif de construction de 500 unités de méthanisation en Bretagne. Pour l'heure, leur nombre stagne à 54 exemplaires...
Un million d'euros
L'autre grand enjeu du projet est financier. Si Cobiogaz s'est bâtie sur un capital de 100.000 €, elle espère réunir 15 M€ pour couvrir les investissements.
L'agriculteur devra lui aussi mettre la main à la poche pour s'équiper. Sur le million d'euros du coût d'une unité, il lui restera la charge du digesteur, autour de 600.000 €, toutefois compressible par des achats groupés.
Cet investissement est présenté par ses promoteurs comme une garantie de revenus pour l'agriculteur, à travers la vente de l'énergie produite :
« Je l'espère car aujourd'hui, les agriculteurs en ont besoin », a bien conscience Georges Galardon, le président de Triskalia.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/methanisation-cobiogaz-entre-dans-la-course-06-02-2016- >>
SEMAEB
Cobiogaz, innover pour la méthanisation à la ferme
L'agriculture, une énergie d'avenir.
Le 5 février 2016, la Caisse des Dépôts, Direct Énergie, la Semaeb et Triskalia ont créé Cobiogaz, une société de projet innovante pour développer la méthanisation à la ferme en Bretagne.
La nouvelle société Cobiogaz se donne pour objectif de concevoir puis mettre en oeuvre une solution performante sur les plans économiques et techniques pour l'injection de biométhane agricole dans le réseau gaz.
La méthanisation agricole participe au développement d’une économie verte et circulaire. Elle valorise en particulier les effluents d’élevage et produit une énergie renouvelable non tributaire des aléas climatiques. De plus, elle limite le rejet dans l’atmosphère des gaz à effet de serre des effluents. Enfin, elle permet d’apporter un complément de revenu aux exploitations agricoles.
Cependant, un des freins à son développement est la valorisation du biogaz produit. Afin de lever ce frein, un partenariat a été initié en 2013 entre la Semaeb, Direct Énergie et Triskalia. Le but est de développer, sur le territoire breton, des mini‐unités de méthanisation agricoles en étudiant un système de collecte du biogaz autour d’un point d’injection unique dans le réseau.
Une pré‐étude a été menée sur 6 exploitations agricoles du secteur de Caulnes (22) et a montré la faisabilité d’un tel système. Les partenaires, rejoints par la Caisse des Dépôts, ont alors décidé de poursuivre le développement au sein d’une société de projet : Cobiogaz.
Lancement de Cobiogaz le 5 février 2016. De gauche à droite : Gilles Petitjean (Ademe), Georges Galardon (Triskalia), Dominique Ramard (conseiller régional), Marcos Perez‐Diaz (Direct Énergie), Régis de Valence (Semaeb), Pascal Blanchard (Triskalia) et Loïc Rolland (Caisse des Dépôts).
Un projet innovant
Le principe est de comprimer le biogaz au niveau des sites de méthanisation, puis de le collecter et le transporter vers un site unique de stockage, d’épuration et d’injection. Cette solution apporte une réponse à la dispersion des sites de méthanisation par rapport à la localisation des canalisations de gaz, ainsi qu’au débit minimal d’injection demandé. L’énergie de la méthanisation est valorisée sous forme de biométhane et non d’électricité. Le rendement est meilleur et il n’y a pas de perte en chaleur. De plus, contrairement à une unité collective de méthanisation, le schéma Cobiogaz permet une valorisation locale des effluents d’élevage, sans nécessiter leur transport routier. L’installation de traitement et d’injection du biométhane reste compacte.
La force de la société de projet Cobiogaz est de réunir quatre actionnaires complémentaires, épaulés par cinq partenaires : l’Ademe, Avoxa, GRTgaz, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel‐Arkea. Ils partagent un même objectif : proposer un nouveau modèle de méthanisation à la ferme, performant techniquement et soutenable économiquement. Les études se poursuivront sur 2016 et 2017, l’objectif étant une mise en service à l’horizon 2018‐2019.
Chiffres clés
Cobiogaz, société de projet
● 4 actionnaires : la Caisse des Dépôts, Direct Énergie, la Semaeb et Triskalia
● 5 partenaires : l’Ademe, Avoxa, GRTgaz, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel‐Arkea
● Un budget de 420 K€ d'études, recherche et développement
● Une étude sur le secteur de Caulnes (22)
Le Progrès
La société Cobiogaz est officiellement créée
L'objectif de la société est d'instaurer la méthanisation à la ferme comme une solution performante et rentable.
11/02/2016 à 18:09 par Julien Saliou
Les représentants de la Caisse des Dépôts, Direct Énergie, Semaeb, et Triskalia, fondateurs de la société Cobiogaz.
J. Sellin
Après deux bonnes années de travaux et 600 000 euros d’études, la société Cobiogaz est officiellement créée. La Caisse des Dépôts, Direct Énergie, la Semaeb et Triskalia sont à l’origine de l’instauration de la méthanisation à la ferme. Pourquoi ? Cobiogaz veut être une solution performante, d’un point de vue technique et économique, en utilisant l’énergie produite par ce procédé (appelée Biogaz ou Biométhane) à des fins électriques et thermiques. De facto, au profit des agriculteurs, des citoyens bretons et surtout de l’environnement.
Depuis 2011, la France veut valoriser le Biogaz, gaz rejeté par les effluents d’élevage (lisier, résidus de culture…). « C’est un virage important pour l’avenir agricole », souligne Georges Galardon, président de Triskalia. En Bretagne, les effluents sont estimés à 36 millions de tonnes, dont 91 % viennent de l’élevage. Grâce à la méthanisation, l’équipe de Cobiogaz estime que la Bretagne serait à 13 % d’autonomie électrique d’ici 2 020.
Transition énergétique risquée
Cobiogaz se base sur plusieurs enjeux d’ordres environnemental et économique. La société veut développer les énergies renouvelables, réduire les émulsions de gaz à effet de serre, de « 18 % grâce à la production agricole », estime Pascal Blanchard, responsable en agrosolution à Triskalia. Et conforter l’élevage breton pour améliorer le revenu de ses adhérents. En utilisant la méthanisation, le groupe souhaite répondre à la transition énergétique, considérée comme « rémunératrice », et « au cœur des préoccupations sociétal, et donc local », précise le groupe. Ainsi, Cobiogaz compte réduire l’impact carbone et économiser de l’énergie. « Soit de 20 méga watt en 2015 à 120 méga watt en 2020 », évalue Pascal Blanchard. Or, c’est un investissement où le risque de production et de rentabilité reste indéterminé.
Soutenir l’agriculture
Grâce à cette technique, Cobiogaz aspire à soutenir le monde agricole en favorisant l’emploi régional et en pérennisant l’élevage breton. Pour faciliter l’adaptation des agriculteurs, la société compte s’investir : au niveau du transport, en passant dans chaque exploitation adhérente pour collecter et transférer dans un point unique dit “point d’injection”, le Biogaz, situé à Caulnes (22). À long terme, l’intégration de « point d’injection » pour chaque exploitation reste en cours d’évaluation. « C’est un coût logistique à intégrer et à évaluer selon les exploitations et leurs rendements en méthane », souligne un des fondateurs. Pour l’heure, Cobiogaz réfléchit à un équipement commun sur les 15 méthaniseurs en projet, pour fournir une maintenance commune avant de déléguer aux agriculteurs. Selon Georges Galardon, Cobiogaz débutera en 2018. >>
EtienneCH4- + membre techno +
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Date d'inscription : 09/09/2015
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Lapenty et Wuhan
Re: Bové avait raison !!!
Il est là.PatogaZ a écrit:il déserte pas , il est à l' assiette au beurre européen !!! maintenant il a un revenu stable et conséquent , forcément , il faut savoir se taire avec la bouche pleine
http://www.blog-agri.com/beretvert/634-on-Une_niche_a_Bruxelles
Invité- Invité
Re: Bové avait raison !!!
le commentaire.
Tourne-toi vers le soleil, l’ombre sera derrière toi.
(proverbe Maori)
alain- +Admin fromager+
- Messages : 23887
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 62
Haute-Savoie
Re: Bové avait raison !!!
ddrs a écrit:BOVE ne va pas au salon il joue le politard il prend le train en marche
il aussi fauxcul que les autres
rassures moi il y serait aller , tu aurais critiqué aussi
cdric22- + membre techno +
- département : 45
Messages : 656
Date d'inscription : 10/03/2012
Age : 43
Montargis
Re: Bové avait raison !!!
prend peut etre le train en marche , mais les politiques français , surtout ceux issus du monde agricole , restent sur le quaiddrs a écrit:BOVE ne va pas au salon il joue le politard il prend le train en marche
il aussi fauxcul que les autres
papy48- + membre techno +
- Messages : 5827
Date d'inscription : 09/10/2013
Age : 76
nord picardie
Re: Bové avait raison !!!
il en reste du meme tonneau qui ne manque pas de selalain a écrit: le commentaire.
hermine 22- + membre techno +
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Messages : 37831
Date d'inscription : 23/10/2009
Age : 74
bretagne
Re: Bové avait raison !!!
http://www.europarl.europa.eu/ep-live/fr/committees/video?event=20160307-2100-COMMITTEE-AGRI
en direct il fait lever les deputés pour 1 min de silence pour les agri suicidés en France
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