yveslouis

Rappel du premier message :

Ancien officier, ancien consultant en Développement durable et agricole pour des instututionnels pendant 15 ans (afrique, maghreb, moyen orient, asie du sud est), je suis président d'une fédération d'unions associatives agricoles 1901 à but non lucratif, permettant à toutes et tous d'avoir une activité dans le domaine agricole.
Exploitant agricole en Normandie, sous label AB en permaculture sur 7 ha. Correspondant Graine de Troc BN, pépinière Grainesdetroc.fr, semencier sélectionneur en Semences Paysannes (demande pour co-créer Semences Paysannes en Normandie), agroforestier avec 1.000 ml par ha (membre de l'AFAC, lauréat de la Fondation Yves-Rocher...), arboriculteur en Sureau pour refonder un produit local de terroir la limonade de fleurs de sureaux avec déjà plus de 3.000 pieds implantés, conservateur de volailles anciennes françaises en voie de disparition visant leurs réintroductions en production paysanne (Poules de Crévecoeur, Poules de Caumont, oies de Bavent, Dindons noirs de Normandie,... avec une demande d'afficiliation à l'URLAF, FFV...), travaillant sur un accouvoir naturel visant la création un cahier des charges dédié sous label AB, en cours d'implantation des normes ISO 9001, 14001, 26000 et 22000 sur l'exploitation, demande en cours pour avoir les labels brésiliens, américains, japonais et chinois pour exporter le meilleur de notre production... et quelques autres petits trucs quand j'en prends le temps.
A oui, militant de la CR, respectueux de toutes les modes du culture, même si j'avoue que, même si je comprends les contraintes économiques, j'ai du mal à comprendre la maltraitance animale et les successeurs du napalm dnas nos champs.

imanol a écrit:

On en fait quoi ?.on met en avant ses competences , nos AOC, nos produits de terroir etc. une mine d'or que beaucoup nous envie, mais la encore, on est tellement mauvais qu'on ne saura meme pas en tirer partie

Un double marché en quelque sorte.

Le soucis, c'est du lait ou du cochon fait avec les mêmes aliments et dans les mêmes conditions, çà ne fait pas une différence de produit au bout.

De plus cette production de niche est particulièrement adapter à de la vente en circuit court. Il faudra que tu m'explique comment on passe 400 - 500 000 l de lait dans ce genre de commerce.

Je suis dans une région qui a particulièrement bien réussi à conserver cette notion de terroir, c'est le champagne. Je ne crois pas que ce modèle soit reproductible à l'ensemble de la production agricole.

J'ai un exemple en matière de blé. Ma coop a besoin de blé à au moins 11 de protéines. Il arrive du blé allemand à Corbeilles à 13 % peine plus cher que celui de chez nous.

@ Camille

Il est bien ton canard
Article du 14-08-2015
Suit 2 jours + tard...
traduction incluse
+ en passant...

Pour le 2) j'attendrai l'avis d'imanol...[/quote]

août 2015 est parfaitement représentatif du marché laitier mondial 2015. Un exemple parfait pour la non-viabilité quand il n'y pas de prix en face. Même en low cost.

En lait comme sur les autres matières premières agricoles, c'est la production en marge qui fait le prix.
Les rapaces de la finances s'en donne à cœur joie.

On l'a vu en 2008. Avec des stocks de report faible, vous stocker pour amplifier le rebond et dingo, vous ramasser la mise, le doublement du prix.

A cette époque, pendant que les céréaliers se lamentaient sur les cours, çà spéculait à tout va.

La casse, ce n'est pas leur problème. On le voit bien en lait, c'est tout le tissus de production qu'on déchire.

Mais le pire au quel je pense, c'est à la casse humaine.

Combien d'homme, de familles, de peuples faut'il mettre dans la "misère" pour satisfaire ces spéculateurs ?.

C'était en Tunisie, le début des révoltes au Maghreb.