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BIOGAZ: La règlementation
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BIOGAZ: La règlementation
Par Etienne CH4
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Date d'inscription : 09/09/2009
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au bout de la baie de Somme
Re: BIOGAZ: La règlementation
Merci Pato, en espérant être utile,PatogaZ a écrit:Par Etienne CH4
Etienne
EtienneCH4- + membre techno +
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Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
Les anciennes installations ont intérêt à être amorties avant 15 ans, sinon gare à la chute,
ça vient de sortir, à partir de la 16ème année les contrats seront réduits:
JORF n°0049 du 26 février 2017 texte n° 9
Arrêté du 24 février 2017 modifiant la durée des contrats d'achat de l'électricité produite par les installations qui valorisent le biogaz
NOR: DEVR1638403A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/2/24/DEVR1638403A/jo/texte
La ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat et le ministre de l'économie et des finances,
Vu le code de l'énergie ;
Vu l'arrêté du 10 juillet 2006 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations qui valorisent le biogaz ;
Vu l'arrêté du 19 mai 2011 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations qui valorisent le biogaz ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 30 août 2016 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 8 juillet 2016,
Arrêtent :
Article 1
Peut bénéficier d'un avenant contractuel toute installation bénéficiant d'un contrat d'achat en application de l'arrêté du 19 mai 2011 susvisé ou de l'arrêté du 10 juillet 2006 susvisé.
L'avenant porte sur la durée du contrat mentionnée à l'article 5 de l'arrêté du 19 mai 2011 susvisé et à l'article 4 de l'arrêté du 10 juillet 2006 susvisé.
La durée du contrat est portée à 20 ans.
A cet effet, l'acheteur adresse avant le 30 avril 2017 au producteur concerné un avenant à son contrat d'achat, ou au plus tard deux mois après l'entrée en vigueur du contrat d'achat.
L'avenant doit être adressé par voie postale, la charge de la preuve de l'envoi reposant sur l'acheteur en cas de litige. S'il le souhaite, le producteur renvoie, dans un délai de trois mois à compter de la date d'envoi de l'avenant par l'acheteur, l'avenant contractuel signé à l'acheteur. L'avenant signé doit être adressé par voie postale, la charge de la preuve de l'envoi reposant sur le producteur.
Le présent article ne s'applique pas aux installations de stockage de déchets non dangereux.
Article 2
Les sommes versées au producteur dans le cadre du contrat sont plafonnées à un nombre d'heures de fonctionnement en équivalent pleine puissance à partir de la seizième année d'effet du contrat.
Ce nombre heures est fixé à :
7 500 heures par an pour une installation dont la puissance électrique est inférieure ou égale à 250 kW ;
6 500 heures par an pour une installation dont la puissance électrique est comprise entre 250 kW et 500 kW ;
5 500 heures par an pour une installation dont la puissance électrique est supérieure ou égale à 500 kW.
La rémunération est versée au producteur selon les modalités définies par le contrat d'achat.
Article 3
Les autres conditions du contrat sont inchangées.
Article 4
La directrice de l'énergie est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 24 février 2017.
La ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat,
Ségolène Royal
Le ministre de l'économie et des finances,
Michel Sapin
ça vient de sortir, à partir de la 16ème année les contrats seront réduits:
JORF n°0049 du 26 février 2017 texte n° 9
Arrêté du 24 février 2017 modifiant la durée des contrats d'achat de l'électricité produite par les installations qui valorisent le biogaz
NOR: DEVR1638403A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/2/24/DEVR1638403A/jo/texte
La ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat et le ministre de l'économie et des finances,
Vu le code de l'énergie ;
Vu l'arrêté du 10 juillet 2006 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations qui valorisent le biogaz ;
Vu l'arrêté du 19 mai 2011 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations qui valorisent le biogaz ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 30 août 2016 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 8 juillet 2016,
Arrêtent :
Article 1
Peut bénéficier d'un avenant contractuel toute installation bénéficiant d'un contrat d'achat en application de l'arrêté du 19 mai 2011 susvisé ou de l'arrêté du 10 juillet 2006 susvisé.
L'avenant porte sur la durée du contrat mentionnée à l'article 5 de l'arrêté du 19 mai 2011 susvisé et à l'article 4 de l'arrêté du 10 juillet 2006 susvisé.
La durée du contrat est portée à 20 ans.
A cet effet, l'acheteur adresse avant le 30 avril 2017 au producteur concerné un avenant à son contrat d'achat, ou au plus tard deux mois après l'entrée en vigueur du contrat d'achat.
L'avenant doit être adressé par voie postale, la charge de la preuve de l'envoi reposant sur l'acheteur en cas de litige. S'il le souhaite, le producteur renvoie, dans un délai de trois mois à compter de la date d'envoi de l'avenant par l'acheteur, l'avenant contractuel signé à l'acheteur. L'avenant signé doit être adressé par voie postale, la charge de la preuve de l'envoi reposant sur le producteur.
Le présent article ne s'applique pas aux installations de stockage de déchets non dangereux.
Article 2
Les sommes versées au producteur dans le cadre du contrat sont plafonnées à un nombre d'heures de fonctionnement en équivalent pleine puissance à partir de la seizième année d'effet du contrat.
Ce nombre heures est fixé à :
7 500 heures par an pour une installation dont la puissance électrique est inférieure ou égale à 250 kW ;
6 500 heures par an pour une installation dont la puissance électrique est comprise entre 250 kW et 500 kW ;
5 500 heures par an pour une installation dont la puissance électrique est supérieure ou égale à 500 kW.
La rémunération est versée au producteur selon les modalités définies par le contrat d'achat.
Article 3
Les autres conditions du contrat sont inchangées.
Article 4
La directrice de l'énergie est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 24 février 2017.
La ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat,
Ségolène Royal
Le ministre de l'économie et des finances,
Michel Sapin
EtienneCH4- + membre techno +
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Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
trouvé sur terre-net, c'est un assez bon résumé qui peut servir pour conduire une réflexion de projet, bonne lecture,
<<
D’ici à 2030, d’après la loi de transition énergétique, 10 % de notre consommation de gaz et 40 % de notre électricité doivent provenir d’énergies renouvelables.
Et c’est là tout l’intérêt de la méthanisation :
le biogaz issu de fermentations anaérobies peut être injecté directement dans le réseau d’approvisionnement, comme brûlé en cogénération pour produire électricité et chaleur. Pour satisfaire ces ambitions, l’objectif est de 1 000 méthaniseurs en 2020. Pourtant, cette nouvelle filière a eu du mal à décoller. A fin 2016, il n’y avait que 270 unités en fonctionnement et seulement 24 en injection de gaz épuré dans le réseau. Bien peu, surtout si l’on se compare à nos voisins d’Outre-Rhin, où plus de 7 000 méthaniseurs sont en production.
« La méthanisation démarre plus lentement qu’on le souhaitait, reconnait Gilles Petitjean, directeur de l’Ademe Bretagne, lors de la 6e édition du salon Biogaz. Pourtant c’est une filière qui a un intérêt à la fois énergétique et environnemental, tout en diversifiant les activités agricoles ». Le coup de pouce des nouveaux tarifs pourrait lui apporter une bouffée d’oxygène. Annoncés en décembre 2016, ces tarifs ont été établis en intégrant les coûts de fonctionnement des premières unités. « Ils sont plus en phase avec les réalités économiques », apprécient les acteurs de la filière.
Pour les installations d’une puissance électrique maximale inférieure ou égale à 80 kW, le tarif est de 175 €/ Mwh ; pour celles d’une puissance électrique entre 80 kW et 500 kW, il est de 155 €/ Mwh. Au-delà de 500 kW, on rentre dans une procédure d’appel d’offres.
Pour accélérer la mise en route des unités, ces tarifs baisseront régulièrement de 0,5 % par trimestre à partir de 2018.
note perso: j'ai en mémoire tous les 6 mois, je dois vérifier
Au-delà de 300 kW, l’injection semble plus porteuse et GRDF affiche un accompagnement pour trouver des solutions de raccordement quand le réseau est trop éloigné.
Fin de l’obligation de valoriser la chaleur
La prime aux effluents d’élevage a aussi été réévaluée, y compris pour les unités déjà en fonctionnement. Quand les effluents d’élevage représentent plus de 60 % des intrants, la prime sur le kWh d’électricité vendu est augmentée de 5 centimes.
Dernier changement, il n’y a plus d’obligation liée à la valorisation de la chaleur dans les projets en co-génération pour obtenir le meilleur tarif de rachat de l’électricité. Mais cette obligation demeure pour accéder aux aides (Ademe, collectivités locales). Enfin, la contractualisation est passée de 15 à 20 ans, avec un plafond à 140 000 heures, soit « 17 ou 18 ans pour une unité qui fonctionne bien ».
Si ces nouveaux tarifs vont faire du bien, les projets en place sont loin d’être dans l’euphorie économique. D’abord parce que les premiers ont essuyé les plâtres d’une filière naissante. « Même avec une nouvelle tarification plus favorable, cela reste difficile d’analyser la rentabilité de la filière, prévient Armelle Damiano spécialiste méthanisation à l’association Aile. Les projets sont variés et encore peu nombreux pour arriver à établir des typologies d’exploitation ». De plus, la rentabilité n’est pas linéaire, au gré des changements d’intrants, du renouvellement de matériel.
S’assurer de la rentabilité de son projet
Nombreux sont les facteurs qui jouent sur la rentabilité. Il y a évidemment la quantité d’énergie produite, sa valorisation, celle de la chaleur en cogénération, la proximité d’un réseau en cas d’injection. Il y a aussi le besoin de trouver des gisements de matières organiques suffisamment méthanogènes et assurer la sécurité de ces approvisionnements, leur coût de collecte et de stockage ; la gestion du digestat (épandu sur l’exploitation ou devant être exporté). En cogénération, la valorisation de la chaleur est nécessaire mais difficile. Face à la quantité de chaleur dégagée, il faut souvent créer un autre atelier (serre, séchage en grange), ce qui augmente les investissements et la charge de travail.
La méthanisation est un nouveau métier à maîtriser. Arriver à optimiser le fonctionnement du digesteur compte pour beaucoup dans la rentabilité : l’hétérogénéité des intrants demande un suivi précis pour, d’une part éviter les arrêts par exemple avec des fumiers trop pailleux qui bouchent, d’autre part optimiser la production de biogaz.
Attention, les « gros » projets ne sont pas forcément les plus rentables. Car s’il y a des économies d’échelle, il y a aussi plus de contraintes : le digestat doit être traité pour être exporté, les volumes d’intrants à trouver sont importants. « Depuis 2014, les projets sont mieux construits, note Lionel Tricot, de la société Elanor, qui a analysé les résultats économiques des unités bretonnes. Il n’y a plus que 5 % d’écarts entre le projet et les factures, alors qu’avant on était souvent à 15 % ». Lionel Tricot avance un coût d’investissement entre 8 à 11.000 euros d’investissement par kW.
Jouer collectif
Pour ceux que l’aventure méthanisation tente, la première étape est, sur son territoire, de superposer les besoins de chaleur (projets agricoles, réseaux de collectivités) et les gisements de ressources (effluents d’élevage, IAA). « Deux créneaux se développent, remarque Armelle Damiano : les gros projets collectifs à plusieurs exploitations en injection pour jouer sur les économies d’échelle et la micro-méthanisation à partir des effluents d’une exploitation pour avoir une relative autonomie sur les approvisionnements. Les gros projets doivent lever le frein de leur acceptabilité, les plus petits doivent penser à la surcharge de travail ».
Entre ces deux modèles, le « petit collectif » à quelques exploitations permet de partager risques et compétences. « Comme tout projet collectif, sa réussite repose sur le bon fonctionnement du groupe ».
Quel que soit le modèle choisi, il faut se préparer à un projet long et lourd : de quatre à six ans entre l’idée et la mise en route.
Tous droits de reproduction réservés - Contactez Terre-net
<<
D’ici à 2030, d’après la loi de transition énergétique, 10 % de notre consommation de gaz et 40 % de notre électricité doivent provenir d’énergies renouvelables.
Et c’est là tout l’intérêt de la méthanisation :
le biogaz issu de fermentations anaérobies peut être injecté directement dans le réseau d’approvisionnement, comme brûlé en cogénération pour produire électricité et chaleur. Pour satisfaire ces ambitions, l’objectif est de 1 000 méthaniseurs en 2020. Pourtant, cette nouvelle filière a eu du mal à décoller. A fin 2016, il n’y avait que 270 unités en fonctionnement et seulement 24 en injection de gaz épuré dans le réseau. Bien peu, surtout si l’on se compare à nos voisins d’Outre-Rhin, où plus de 7 000 méthaniseurs sont en production.
« La méthanisation démarre plus lentement qu’on le souhaitait, reconnait Gilles Petitjean, directeur de l’Ademe Bretagne, lors de la 6e édition du salon Biogaz. Pourtant c’est une filière qui a un intérêt à la fois énergétique et environnemental, tout en diversifiant les activités agricoles ». Le coup de pouce des nouveaux tarifs pourrait lui apporter une bouffée d’oxygène. Annoncés en décembre 2016, ces tarifs ont été établis en intégrant les coûts de fonctionnement des premières unités. « Ils sont plus en phase avec les réalités économiques », apprécient les acteurs de la filière.
Pour les installations d’une puissance électrique maximale inférieure ou égale à 80 kW, le tarif est de 175 €/ Mwh ; pour celles d’une puissance électrique entre 80 kW et 500 kW, il est de 155 €/ Mwh. Au-delà de 500 kW, on rentre dans une procédure d’appel d’offres.
Pour accélérer la mise en route des unités, ces tarifs baisseront régulièrement de 0,5 % par trimestre à partir de 2018.
note perso: j'ai en mémoire tous les 6 mois, je dois vérifier
Au-delà de 300 kW, l’injection semble plus porteuse et GRDF affiche un accompagnement pour trouver des solutions de raccordement quand le réseau est trop éloigné.
Fin de l’obligation de valoriser la chaleur
La prime aux effluents d’élevage a aussi été réévaluée, y compris pour les unités déjà en fonctionnement. Quand les effluents d’élevage représentent plus de 60 % des intrants, la prime sur le kWh d’électricité vendu est augmentée de 5 centimes.
Dernier changement, il n’y a plus d’obligation liée à la valorisation de la chaleur dans les projets en co-génération pour obtenir le meilleur tarif de rachat de l’électricité. Mais cette obligation demeure pour accéder aux aides (Ademe, collectivités locales). Enfin, la contractualisation est passée de 15 à 20 ans, avec un plafond à 140 000 heures, soit « 17 ou 18 ans pour une unité qui fonctionne bien ».
Si ces nouveaux tarifs vont faire du bien, les projets en place sont loin d’être dans l’euphorie économique. D’abord parce que les premiers ont essuyé les plâtres d’une filière naissante. « Même avec une nouvelle tarification plus favorable, cela reste difficile d’analyser la rentabilité de la filière, prévient Armelle Damiano spécialiste méthanisation à l’association Aile. Les projets sont variés et encore peu nombreux pour arriver à établir des typologies d’exploitation ». De plus, la rentabilité n’est pas linéaire, au gré des changements d’intrants, du renouvellement de matériel.
S’assurer de la rentabilité de son projet
Nombreux sont les facteurs qui jouent sur la rentabilité. Il y a évidemment la quantité d’énergie produite, sa valorisation, celle de la chaleur en cogénération, la proximité d’un réseau en cas d’injection. Il y a aussi le besoin de trouver des gisements de matières organiques suffisamment méthanogènes et assurer la sécurité de ces approvisionnements, leur coût de collecte et de stockage ; la gestion du digestat (épandu sur l’exploitation ou devant être exporté). En cogénération, la valorisation de la chaleur est nécessaire mais difficile. Face à la quantité de chaleur dégagée, il faut souvent créer un autre atelier (serre, séchage en grange), ce qui augmente les investissements et la charge de travail.
La méthanisation est un nouveau métier à maîtriser. Arriver à optimiser le fonctionnement du digesteur compte pour beaucoup dans la rentabilité : l’hétérogénéité des intrants demande un suivi précis pour, d’une part éviter les arrêts par exemple avec des fumiers trop pailleux qui bouchent, d’autre part optimiser la production de biogaz.
Attention, les « gros » projets ne sont pas forcément les plus rentables. Car s’il y a des économies d’échelle, il y a aussi plus de contraintes : le digestat doit être traité pour être exporté, les volumes d’intrants à trouver sont importants. « Depuis 2014, les projets sont mieux construits, note Lionel Tricot, de la société Elanor, qui a analysé les résultats économiques des unités bretonnes. Il n’y a plus que 5 % d’écarts entre le projet et les factures, alors qu’avant on était souvent à 15 % ». Lionel Tricot avance un coût d’investissement entre 8 à 11.000 euros d’investissement par kW.
Jouer collectif
Pour ceux que l’aventure méthanisation tente, la première étape est, sur son territoire, de superposer les besoins de chaleur (projets agricoles, réseaux de collectivités) et les gisements de ressources (effluents d’élevage, IAA). « Deux créneaux se développent, remarque Armelle Damiano : les gros projets collectifs à plusieurs exploitations en injection pour jouer sur les économies d’échelle et la micro-méthanisation à partir des effluents d’une exploitation pour avoir une relative autonomie sur les approvisionnements. Les gros projets doivent lever le frein de leur acceptabilité, les plus petits doivent penser à la surcharge de travail ».
Entre ces deux modèles, le « petit collectif » à quelques exploitations permet de partager risques et compétences. « Comme tout projet collectif, sa réussite repose sur le bon fonctionnement du groupe ».
Quel que soit le modèle choisi, il faut se préparer à un projet long et lourd : de quatre à six ans entre l’idée et la mise en route.
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EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
résultats de la réunion du 26 mars 2018,
pour l'instant c'est du bavardage, il faut attendre la sortie des nouvelles réglementations , en particulier pour l' ICPE,
pour le financement je vois pas trop ce qu'ils vont proposer, du taux Zéro ?? ou du prêt sans caution perso ??
hier l' ADEME a baissé son aide, de 30-40 % elle passe à 15 % sous prétexte que si un projet est bien conçu ça peut gagner des sous,
<<
AFP parue le 26 mars 2018 à 18h41
Le ministère de la Transition écologique a annoncé lundi une série de mesures visant à accélérer le développement de la filière de la méthanisation. Ces 15 propositions sont issues d'un groupe de travail créé en février et piloté par le secrétaire d'Etat, Sébastien Lecornu.
La méthanisation permet de produire du gaz - à partir de la fermentation de résidus de l'agriculture ou de déchets ménagers notamment - qui peut être ensuite injecté dans le réseau gazier ou être brûlé pour produire de l'électricité.
"La méthanisation est un des outils qui permet de verdir le gaz", a souligné M. Lecornu lors d'une conférence de presse, alors que la loi de transition énergétique fixe l'objectif que 10% du gaz soit d'origine renouvelable en 2030. "C'est un objectif qui nous semble atteignable, il peut même être dépassé, à la seule condition qu'on prenne le problème par le bon bout", a-t-il affirmé.
Les mesures proposées doivent notamment permettre de simplifier les démarches administratives afin d'accélérer la mise en place de projets de méthanisation. Le gouvernement souhaite ainsi réduire les délais d'instruction des projets de un an à six mois et relever le seuil applicable à la déclaration des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) à 100 tonnes par jour, au lieu de 60.
Ces installations classées, en raison des nuisances ou des risques qu'elles présentent, sont soumises à de nombreuses réglementations et autorisations. Le gouvernement prévoit également de créer un "guichet unique" pour l'instruction des dossiers réglementaires.
Des mesures visent plus spécifiquement les agriculteurs, pour qui la méthanisation peut représenter des "revenus supplémentaires", a souligné M. Lecornu. Le gouvernement souhaite ainsi faciliter l'accès au crédit pour la méthanisation agricole et mettre en place un complément de rémunération pour les petites installations.
Des formations doivent également être mises en place, en particulier destinées au monde agricole, souligne le ministère dans un communiqué. Les mesures doivent permettre de structurer et de professionnaliser la filière, alors qu'il existe environ 400 installations de méthanisation en France, dont la moitié dans des fermes, contre "10.000" en Allemagne.
Les propositions doivent également nourrir les travaux de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui tracera la feuille de route de la transition énergétique pour la période 2019-2023.
Le syndicat agricole FNSEA s'est "réjoui du cap que se donne l'Etat en matière de développement de la méthanisation agricole", lundi dans un communiqué. Concernant la proposition visant à rendre possible les mélanges d'intrants comme les boues de stations d'épuration et les biodéchets, la FNSEA émet cependant "de fortes réserves et participera activement au groupe de travail qui sera lancé sur le sujet. En effet, nous restons attachés à une réglementation ferme qui garantit un épandage fiable, gage d'une production alimentaire de qualité".
La FNSEA estime également "indispensable de permettre aux producteurs de biométhane de fixer annuellement leur capacité maximale de production, et non plus mensuellement, et de leur donner la possibilité d'avoir plus de visibilité en contractualisant l'achat de biogaz sur 20 ans, contre 15 ans aujourd'hui".
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
pour l'instant c'est du bavardage, il faut attendre la sortie des nouvelles réglementations , en particulier pour l' ICPE,
pour le financement je vois pas trop ce qu'ils vont proposer, du taux Zéro ?? ou du prêt sans caution perso ??
hier l' ADEME a baissé son aide, de 30-40 % elle passe à 15 % sous prétexte que si un projet est bien conçu ça peut gagner des sous,
<<
AFP parue le 26 mars 2018 à 18h41
Le ministère de la Transition écologique a annoncé lundi une série de mesures visant à accélérer le développement de la filière de la méthanisation. Ces 15 propositions sont issues d'un groupe de travail créé en février et piloté par le secrétaire d'Etat, Sébastien Lecornu.
La méthanisation permet de produire du gaz - à partir de la fermentation de résidus de l'agriculture ou de déchets ménagers notamment - qui peut être ensuite injecté dans le réseau gazier ou être brûlé pour produire de l'électricité.
"La méthanisation est un des outils qui permet de verdir le gaz", a souligné M. Lecornu lors d'une conférence de presse, alors que la loi de transition énergétique fixe l'objectif que 10% du gaz soit d'origine renouvelable en 2030. "C'est un objectif qui nous semble atteignable, il peut même être dépassé, à la seule condition qu'on prenne le problème par le bon bout", a-t-il affirmé.
Les mesures proposées doivent notamment permettre de simplifier les démarches administratives afin d'accélérer la mise en place de projets de méthanisation. Le gouvernement souhaite ainsi réduire les délais d'instruction des projets de un an à six mois et relever le seuil applicable à la déclaration des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) à 100 tonnes par jour, au lieu de 60.
Ces installations classées, en raison des nuisances ou des risques qu'elles présentent, sont soumises à de nombreuses réglementations et autorisations. Le gouvernement prévoit également de créer un "guichet unique" pour l'instruction des dossiers réglementaires.
Des mesures visent plus spécifiquement les agriculteurs, pour qui la méthanisation peut représenter des "revenus supplémentaires", a souligné M. Lecornu. Le gouvernement souhaite ainsi faciliter l'accès au crédit pour la méthanisation agricole et mettre en place un complément de rémunération pour les petites installations.
Des formations doivent également être mises en place, en particulier destinées au monde agricole, souligne le ministère dans un communiqué. Les mesures doivent permettre de structurer et de professionnaliser la filière, alors qu'il existe environ 400 installations de méthanisation en France, dont la moitié dans des fermes, contre "10.000" en Allemagne.
Les propositions doivent également nourrir les travaux de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui tracera la feuille de route de la transition énergétique pour la période 2019-2023.
Le syndicat agricole FNSEA s'est "réjoui du cap que se donne l'Etat en matière de développement de la méthanisation agricole", lundi dans un communiqué. Concernant la proposition visant à rendre possible les mélanges d'intrants comme les boues de stations d'épuration et les biodéchets, la FNSEA émet cependant "de fortes réserves et participera activement au groupe de travail qui sera lancé sur le sujet. En effet, nous restons attachés à une réglementation ferme qui garantit un épandage fiable, gage d'une production alimentaire de qualité".
La FNSEA estime également "indispensable de permettre aux producteurs de biométhane de fixer annuellement leur capacité maximale de production, et non plus mensuellement, et de leur donner la possibilité d'avoir plus de visibilité en contractualisant l'achat de biogaz sur 20 ans, contre 15 ans aujourd'hui".
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
ATTENTION, DANGER
en Bretagne une asso de vétérants écolo est en train de remettre en cause tous les sites de métha, et il y en a un paquet,
de toute façon, c'est normal, ce sont des vieux systèmes allemands en béton, trop grands et trop visibles
peut-être devrais-je aller les aider, ils on besoin de conseils !!!!
Jean-Marc Onno est éleveur porcin à Moustoir-Remungol (Morbihan). Depuis neuf ans, en plus de son activité, il utilise aussi les déjections de ses cochons. "Nous avons une porcherie avec un système de raclage qui pousse toutes les deux heures les effluents dans une fosse à l'extérieur", explique l'éleveur.
La méthanisation n'est pas comprise par certains riverains. Pour eux, c'est une forme de pollution en pleine campagne. Ils dénoncent des odeurs suspectes et ont saisi les autorités locales.
en Bretagne une asso de vétérants écolo est en train de remettre en cause tous les sites de métha, et il y en a un paquet,
de toute façon, c'est normal, ce sont des vieux systèmes allemands en béton, trop grands et trop visibles
peut-être devrais-je aller les aider, ils on besoin de conseils !!!!
Jean-Marc Onno est éleveur porcin à Moustoir-Remungol (Morbihan). Depuis neuf ans, en plus de son activité, il utilise aussi les déjections de ses cochons. "Nous avons une porcherie avec un système de raclage qui pousse toutes les deux heures les effluents dans une fosse à l'extérieur", explique l'éleveur.
Une forme de pollution dénoncée par certains
Tout cela lui permet d'alimenter sa station de production d'énergie. Il ajoute des graisses alimentaires industrielles, des cultures dédiées et des déchets végétaux d'autres exploitations. "On obtient un biogaz qui contient 60% de méthane", dévoile Jean-Marc Onno. Une partie est transformée en électricité vendue à EDF. Tout cela représente 1/3 du chiffre d'affaires de l'éleveur.La méthanisation n'est pas comprise par certains riverains. Pour eux, c'est une forme de pollution en pleine campagne. Ils dénoncent des odeurs suspectes et ont saisi les autorités locales.
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
normal puisque le méthane est un gaz a effet de serre !
méthanisation = méthane = pollution
méthanisation = méthane = pollution
Dernière édition par marie70 le Mer 6 Mar 2019 - 12:52, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: BIOGAZ: La règlementation
si c'est pour faire de l'injection avec Engie, sans demande de subvention, pas de problème,102 eme d infanterie a écrit:bruit de plaine : projet sur le 41 pour y mettre du blé ?
Engie vient de racheter la branche méthane de VOL-V energie, pour garantir ses certificast d'origine, la guerre est commencée,
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
source et date de cet articleEtienneCH4 a écrit:ATTENTION, DANGER
en Bretagne une asso de vétérants écolo est en train de remettre en cause tous les sites de métha, et il y en a un paquet,
de toute façon, c'est normal, ce sont des vieux systèmes allemands en béton, trop grands et trop visibles
peut-être devrais-je aller les aider, ils on besoin de conseils !!!!
Jean-Marc Onno est éleveur porcin à Moustoir-Remungol (Morbihan). Depuis neuf ans, en plus de son activité, il utilise aussi les déjections de ses cochons. "Nous avons une porcherie avec un système de raclage qui pousse toutes les deux heures les effluents dans une fosse à l'extérieur", explique l'éleveur.Une forme de pollution dénoncée par certains
Tout cela lui permet d'alimenter sa station de production d'énergie. Il ajoute des graisses alimentaires industrielles, des cultures dédiées et des déchets végétaux d'autres exploitations. "On obtient un biogaz qui contient 60% de méthane", dévoile Jean-Marc Onno. Une partie est transformée en électricité vendue à EDF. Tout cela représente 1/3 du chiffre d'affaires de l'éleveur.
La méthanisation n'est pas comprise par certains riverains. Pour eux, c'est une forme de pollution en pleine campagne. Ils dénoncent des odeurs suspectes et ont saisi les autorités locales.
les doryphores font la vie dures aux moulins jaunes
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Re: BIOGAZ: La règlementation
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EtienneCH4- + membre techno +
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Re: BIOGAZ: La règlementation
Ils en ont parler aux infos du 20h lundi soir sur la 1ou 2
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Re: BIOGAZ: La règlementation
Le maïs présente le meilleur pouvoir méthanogène des espèces cultivées. A cela s’ajoute un excellent rendement en matière fraîche/ha, ce qui en fait la culture la plus productive en biogaz par hectare. Cette productivité couplée à un coût de production faible, présente le maïs comme la culture ayant le meilleur ratio économique pour produire du méthane.102 eme d infanterie a écrit:bruit de plaine : projet sur le 41 pour y mettre du blé ?
T.N.
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Re: BIOGAZ: La règlementation
quand tu dis maïs tu parles de quelle partie????sevi a écrit:Le maïs présente le meilleur pouvoir méthanogène des espèces cultivées. A cela s’ajoute un excellent rendement en matière fraîche/ha, ce qui en fait la culture la plus productive en biogaz par hectare. Cette productivité couplée à un coût de production faible, présente le maïs comme la culture ayant le meilleur ratio économique pour produire du méthane.102 eme d infanterie a écrit:bruit de plaine : projet sur le 41 pour y mettre du blé ?
T.N.
la tige verte avec les feuille, ce qu'on ensile ??
l' épi immature récolté au stade pateux,
le grain sec écrasé type nourriture cochons,
la farine
ou l'amidon,
tu vois le champ est vaste,
il faut arrêter de parler comme les bétonniers
et dire exactement avec quoi on travaille
ensuite je pourrai répondre
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
+1 les rendements méthanogènes de ce qui est utilisés en metha agricole ne sont pas fameux !
a la place du mais , c est plutot du trefle ou de la luzerne fraiche qu il faudrait mettre ?
a la place du mais , c est plutot du trefle ou de la luzerne fraiche qu il faudrait mettre ?
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Re: BIOGAZ: La règlementation
102 eme d infanterie a écrit:bruit de plaine : projet sur le 41 pour y mettre du blé ?
Pendant ce temps ici les pionniers se retrouvent en difficulté. Mauvaise alliance ?
https://www.letelegramme.fr/economie/methanisation-geotaxia-en-difficulte-04-03-2019-12223174.php
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Re: BIOGAZ: La règlementation
dans l ancienne rda ( 70 kms sud de magdebourg ) les années 2008 il ensilaient du seigle et du maïs
Invité- Invité
Re: BIOGAZ: La règlementation
Un dossier pour Etiennesamb22 a écrit:102 eme d infanterie a écrit:bruit de plaine : projet sur le 41 pour y mettre du blé ?
Pendant ce temps ici les pionniers se retrouvent en difficulté. Mauvaise alliance ?
https://www.letelegramme.fr/economie/methanisation-geotaxia-en-difficulte-04-03-2019-12223174.php
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Re: BIOGAZ: La règlementation
et le photovoltaïque ? c'est quand qu'il le dézingue? y a pas de raison qu'ils ne ruine pas tous les secteurs , ils ne savent faire que ça .
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Re: BIOGAZ: La règlementation
Et l'eolien ? rien que depuis chez moi , j'en compte plus de 100 éoliennes a l'horizon , ça commence a faire moche.Alan.fr a écrit:et le photovoltaïque ? c'est quand qu'il le dézingue? y a pas de raison qu'ils ne ruine pas tous les secteurs , ils ne savent faire que ça .
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oise
Re: BIOGAZ: La règlementation
dans le résumé, il est dit:102 eme d infanterie a écrit:groupement d agris 20 ha chacun .
ERREUR DE CONCEPTION,
donc ils se retournent vers le concepteur
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
En tout, ce sont plus de 635 installations de biogaz qui étaient raccordées en France au 31 décembre 2018, pour une production de 456 MW. Le parc augmente de 14 % et la production de 4 % par rapport au quatrième trimestre de 2017. En tout, la France compte 95 installations supplémentaires en 2018.
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plus compliqué qu'un écolo tu meurs
ça vient de sortir,
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué,
et ça donne du boulot aux avocats spécialisés
<<
JORF n°0103 du 3 mai 2019
texte n° 1
Décret n° 2019-398 du 30 avril 2019 relatif à l'adaptation du dispositif d'obligation d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel pour les installations de production de biométhane livrant à un point d'injection mutualisé après un transport routier
NOR: TRER1904636D
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/4/30/TRER1904636D/jo/texte
Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/4/30/2019-398/jo/texte
Publics concernés : producteurs de biométhane, fournisseurs de gaz naturel.
Objet : conditions auxquelles les installations de production de biométhane livrant à un point d'injection mutualisé après un transport routier peuvent bénéficier d'un dispositif de soutien.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret définit les conditions auxquelles les installations de production de biométhane livrant à un point d'injection mutualisé après un transport routier peuvent bénéficier d'un tarif d'achat dont le caractère dégressif est calculé sur la base de la production du site de production. Ce tarif d'achat est associé à un dispositif de comptage situé sur le site de production.
Références : le code de l'énergie modifié par le présent décret peut être consulté dans sa version issue de cette modification sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
Vu le code de l'énergie, notamment ses articles L. 446-4 et D. 446-3 à D. 446-20 ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 25 juillet 2018 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 4 octobre 2018,
Décrète :
Article 1
Le chapitre VI du titre IV du livre IV du code de l'énergie est ainsi modifié :
1° L'article D. 446-3 est ainsi modifié :
a) Après le neuvième alinéa, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« 9° L'adresse du site d'injection si celui-ci est distinct du site de production.
« Pour bénéficier des conditions d'achat du biométhane prévues à l'article R. 446-2, un site de production ne peut être associé qu'à un seul site d'injection.
« Pour bénéficier des conditions d'achat du biométhane prévues à l'article R. 446-2, une installation de production de biométhane doit respecter une distance minimale de 500 mètres avec toute autre installation de production mise en service dans les deux ans qui précèdent la date de dépôt de la demande complète mentionnée au premier alinéa et avec tout projet d'installation de production disposant d'une attestation valable et non encore mis en service. Par dérogation, la règle de distance minimale ne s'applique pas lorsque les sociétés qui portent les projets d'installation de production sont totalement indépendantes l'une de l'autre. La distance entre deux installations de production est la plus petite distance séparant les éléments principaux nécessaires à la production, l'épuration et le stockage du biogaz des deux installations de production. » ;
b) Le onzième alinéa est ainsi modifié :
- les mots : « et 5° » sont remplacés par les mots : « , 5° et 9° » ;
- la dernière phrase est remplacée par deux phrases ainsi rédigées :
« Pour une demande portant sur une installation de production de biométhane raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel, l'attestation est valable jusqu'au terme du document mentionné au 7° du présent article. Pour une demande portant sur une installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel, l'attestation est valable 3 ans à compter de sa délivrance. » ;
c) Au quatorzième alinéa, les mots : « ou 7° » sont remplacés par les mots : « , 7° ou 9° » ;
2° A l'article D. 446-4, après les mots : « à l'article D. 446-8 une installation » sont insérés les mots : « de production » ;
3° Aux articles D. 446-5 et D. 446-6, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production » ;
4° Au premier alinéa de l'article D. 446-7, les mots : « et 5° » sont remplacés par les mots : « , 5° et 9° » ;
5° Au dernier alinéa de l'article D. 446-8, après le mot : « site », sont insérés les mots : « de production » et les mots : « et 5° » sont remplacés par les mots : « 5° et 9° » ;
6° L'article D. 446-9 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « de l'installation », sont remplacés par les mots : « du site de production, ou du site d'injection si celui-ci est distinct du site de production, » ;
b) Au second alinéa, les mots : « de son raccordement au réseau de gaz naturel » sont remplacés par les mots : « du raccordement mentionné au premier alinéa » ;
7° L'article D. 446-10 est ainsi modifié :
a) Le deuxième alinéa est supprimé ;
b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L'énergie éventuellement livrée au cocontractant, avant la prise d'effet du contrat d'achat, notamment dans le cadre d'essais d'injection préalables à la mise en service, peut être rémunérée sans ouvrir droit ni à la rémunération, ni à la compensation propres à ce contrat. » ;
8° L'article D. 446-13 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, la référence : « R. 121-50 » est remplacée par la référence : « R. 121-7 » et le mot : « presciptions » est remplacé par le mot : « prescriptions » ;
b) Au deuxième alinéa, après les mots : « production de biométhane » sont insérés les mots : « raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel » ;
c) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Toute installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est équipée d'un dispositif de comptage du biométhane produit. Un arrêté du ministre chargé de l'énergie précise les caractéristiques de ce dispositif de comptage. Le site d'injection associé à l'installation de production de biométhane est équipé d'un dispositif de comptage du biométhane injecté dans le réseau. » ;
d) Le troisième alinéa est ainsi rédigé :
« Sont conclus entre le gestionnaire du réseau et le producteur de biométhane, si le site de production est raccordé par canalisation à un réseau de gaz naturel, ou le gestionnaire du site d'injection dans le cas contraire : » ;
e) Au 1°, les mots : « raccorder le producteur » sont remplacés par les mots : « raccorder le site de production ou le site d'injection » et les mots : « est à la seule charge du producteur et » sont supprimés ;
f) Au dernier alinéa, après le mot : « producteur », sont insérés les mots : « ou le gestionnaire du site d'injection » ;
9° Au premier alinéa de l'article D. 446-18, après les mots : « producteur de biométhane », sont insérés les mots : « ou le gestionnaire du site d'injection » ;
10° Le 4° de l'article D. 446-19 est complété par les mots : « de production » ;
11° Au premier alinéa de l'article D. 446-20, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production ».
Article 2
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, et le ministre de l'économie et des finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 avril 2019.
Edouard Philippe
Par le Premier ministre :
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
François de Rugy
Le ministre de l'économie et des finances,
Bruno Le Maire
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué,
et ça donne du boulot aux avocats spécialisés
<<
JORF n°0103 du 3 mai 2019
texte n° 1
Décret n° 2019-398 du 30 avril 2019 relatif à l'adaptation du dispositif d'obligation d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel pour les installations de production de biométhane livrant à un point d'injection mutualisé après un transport routier
NOR: TRER1904636D
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/4/30/TRER1904636D/jo/texte
Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/4/30/2019-398/jo/texte
Publics concernés : producteurs de biométhane, fournisseurs de gaz naturel.
Objet : conditions auxquelles les installations de production de biométhane livrant à un point d'injection mutualisé après un transport routier peuvent bénéficier d'un dispositif de soutien.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret définit les conditions auxquelles les installations de production de biométhane livrant à un point d'injection mutualisé après un transport routier peuvent bénéficier d'un tarif d'achat dont le caractère dégressif est calculé sur la base de la production du site de production. Ce tarif d'achat est associé à un dispositif de comptage situé sur le site de production.
Références : le code de l'énergie modifié par le présent décret peut être consulté dans sa version issue de cette modification sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
Vu le code de l'énergie, notamment ses articles L. 446-4 et D. 446-3 à D. 446-20 ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 25 juillet 2018 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 4 octobre 2018,
Décrète :
Article 1
Le chapitre VI du titre IV du livre IV du code de l'énergie est ainsi modifié :
1° L'article D. 446-3 est ainsi modifié :
a) Après le neuvième alinéa, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« 9° L'adresse du site d'injection si celui-ci est distinct du site de production.
« Pour bénéficier des conditions d'achat du biométhane prévues à l'article R. 446-2, un site de production ne peut être associé qu'à un seul site d'injection.
« Pour bénéficier des conditions d'achat du biométhane prévues à l'article R. 446-2, une installation de production de biométhane doit respecter une distance minimale de 500 mètres avec toute autre installation de production mise en service dans les deux ans qui précèdent la date de dépôt de la demande complète mentionnée au premier alinéa et avec tout projet d'installation de production disposant d'une attestation valable et non encore mis en service. Par dérogation, la règle de distance minimale ne s'applique pas lorsque les sociétés qui portent les projets d'installation de production sont totalement indépendantes l'une de l'autre. La distance entre deux installations de production est la plus petite distance séparant les éléments principaux nécessaires à la production, l'épuration et le stockage du biogaz des deux installations de production. » ;
b) Le onzième alinéa est ainsi modifié :
- les mots : « et 5° » sont remplacés par les mots : « , 5° et 9° » ;
- la dernière phrase est remplacée par deux phrases ainsi rédigées :
« Pour une demande portant sur une installation de production de biométhane raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel, l'attestation est valable jusqu'au terme du document mentionné au 7° du présent article. Pour une demande portant sur une installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel, l'attestation est valable 3 ans à compter de sa délivrance. » ;
c) Au quatorzième alinéa, les mots : « ou 7° » sont remplacés par les mots : « , 7° ou 9° » ;
2° A l'article D. 446-4, après les mots : « à l'article D. 446-8 une installation » sont insérés les mots : « de production » ;
3° Aux articles D. 446-5 et D. 446-6, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production » ;
4° Au premier alinéa de l'article D. 446-7, les mots : « et 5° » sont remplacés par les mots : « , 5° et 9° » ;
5° Au dernier alinéa de l'article D. 446-8, après le mot : « site », sont insérés les mots : « de production » et les mots : « et 5° » sont remplacés par les mots : « 5° et 9° » ;
6° L'article D. 446-9 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « de l'installation », sont remplacés par les mots : « du site de production, ou du site d'injection si celui-ci est distinct du site de production, » ;
b) Au second alinéa, les mots : « de son raccordement au réseau de gaz naturel » sont remplacés par les mots : « du raccordement mentionné au premier alinéa » ;
7° L'article D. 446-10 est ainsi modifié :
a) Le deuxième alinéa est supprimé ;
b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L'énergie éventuellement livrée au cocontractant, avant la prise d'effet du contrat d'achat, notamment dans le cadre d'essais d'injection préalables à la mise en service, peut être rémunérée sans ouvrir droit ni à la rémunération, ni à la compensation propres à ce contrat. » ;
8° L'article D. 446-13 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, la référence : « R. 121-50 » est remplacée par la référence : « R. 121-7 » et le mot : « presciptions » est remplacé par le mot : « prescriptions » ;
b) Au deuxième alinéa, après les mots : « production de biométhane » sont insérés les mots : « raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel » ;
c) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Toute installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est équipée d'un dispositif de comptage du biométhane produit. Un arrêté du ministre chargé de l'énergie précise les caractéristiques de ce dispositif de comptage. Le site d'injection associé à l'installation de production de biométhane est équipé d'un dispositif de comptage du biométhane injecté dans le réseau. » ;
d) Le troisième alinéa est ainsi rédigé :
« Sont conclus entre le gestionnaire du réseau et le producteur de biométhane, si le site de production est raccordé par canalisation à un réseau de gaz naturel, ou le gestionnaire du site d'injection dans le cas contraire : » ;
e) Au 1°, les mots : « raccorder le producteur » sont remplacés par les mots : « raccorder le site de production ou le site d'injection » et les mots : « est à la seule charge du producteur et » sont supprimés ;
f) Au dernier alinéa, après le mot : « producteur », sont insérés les mots : « ou le gestionnaire du site d'injection » ;
9° Au premier alinéa de l'article D. 446-18, après les mots : « producteur de biométhane », sont insérés les mots : « ou le gestionnaire du site d'injection » ;
10° Le 4° de l'article D. 446-19 est complété par les mots : « de production » ;
11° Au premier alinéa de l'article D. 446-20, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production ».
Article 2
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, et le ministre de l'économie et des finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 avril 2019.
Edouard Philippe
Par le Premier ministre :
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
François de Rugy
Le ministre de l'économie et des finances,
Bruno Le Maire
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
attention, prevoir mise en conformité
ça continue,
fallait pas croire que les fonctionnaires de l'écolo systeme étaient en vacances,
voir vers la fin, faudra acheter du matériel,
<<
JORF n°0103 du 3 mai 2019
texte n° 2
Arrêté du 30 avril 2019 modifiant l'arrêté du 23 novembre 2011 fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel
NOR: TRER1904649A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/4/30/TRER1904649A/jo/texte
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, et le ministre de l'économie et des finances,
Vu le code de l'énergie, notamment son article L. 446-4 ;
Vu le décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 modifié relatif au contrôle des instruments de mesure ;
Vu l'arrêté du 23 novembre 2011 modifié fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 25 juillet 2018 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 4 octobre 2018,
Arrêtent :
Article 1
L'article 2 de l'arrêté du 23 novembre 2011 susvisé est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, après les mots : « une installation » sont ajoutés les mots : « de production de biométhane » ;
2° Au dernier alinéa, les mots : « au I de l'annexe » sont remplacés par les mots : « en annexe ».
Article 2 En savoir plus sur cet article...
L'annexe du même arrêté est ainsi modifiée :
1° Le II est ainsi modifié :
a) Aux premier et deuxième alinéas, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production » ;
b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« A compter du 1er janvier 2021, l'énergie du biométhane produit par une installation non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel et injecté dans les réseaux de gaz naturel est facturée à l'acheteur sur la base des tarifs de référence définis ci-dessous en fonction de la somme des capacités maximales de production de biométhane des installations de production associées au site d'injection. » ;
c) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le respect de la capacité maximale de production d'une installation de production raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est vérifié à l'aide du dispositif de comptage du biométhane injecté dans le réseau mentionné au deuxième alinéa de l'article D. 446-13. Le respect de la capacité maximale de production d'une installation de production non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est vérifié à l'aide du dispositif de comptage du biométhane produit mentionné au troisième alinéa de l'article D. 446-13 du code de l'énergie et dont les caractéristiques sont précisées au V de la présente annexe. » ;
d) Aux a et b du 1°, après les mots : « les installations » sont insérés les mots : « de production » ;
e) Au premier tiret du b du 1°, après les mots : « de l'installation » sont insérés les mots : « de production » ;
f) Au douzième alinéa, après les mots : « de l'installation » sont insérés les mots : « de production » ;
2° Le III est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est complété par les mots : « de production de biométhane » ;
b) Le deuxième alinéa est ainsi modifié :
- la première phrase est complétée par les mots : « de production » ;
- à la deuxième phrase, après le mot : « rapport », sont insérés les mots : « transmis avant le 31 mars » et après le mot : « annexe, » sont ajoutés les mots : « ainsi que le respect de la capacité maximale de production de biométhane » ;
3° Elle est complétée par un V ainsi rédigé :
« V. - Caractéristiques du dispositif de comptage mentionné au troisième alinéa de l'article D. 446-13 du code de l'énergie
« Toute installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de réseau de gaz naturel est équipée est équipée d'un dispositif de comptage du biométhane produit, qui respecte les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure.
« L'exploitant tient à la disposition du préfet et de la Commission de régulation de l'énergie les données en énergie du gaz produit, exprimées en kilowatt-heure (kWh) ou mégajoules (MJ). Cette quantité d'énergie est déterminée sur la base de la quantité (volume ou masse) de gaz produit déterminée par un instrument de mesure légal respectant les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 et convertie en énergie en utilisant le pouvoir calorifique supérieur de ce gaz (PCS). Ce PCS sera déterminé au moins une fois par jour avec un instrument respectant les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001. »
Article 3
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 avril 2019.
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
François de Rugy
Le ministre de l'économie et des finances,
fallait pas croire que les fonctionnaires de l'écolo systeme étaient en vacances,
voir vers la fin, faudra acheter du matériel,
<<
JORF n°0103 du 3 mai 2019
texte n° 2
Arrêté du 30 avril 2019 modifiant l'arrêté du 23 novembre 2011 fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel
NOR: TRER1904649A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/4/30/TRER1904649A/jo/texte
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, et le ministre de l'économie et des finances,
Vu le code de l'énergie, notamment son article L. 446-4 ;
Vu le décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 modifié relatif au contrôle des instruments de mesure ;
Vu l'arrêté du 23 novembre 2011 modifié fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 25 juillet 2018 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 4 octobre 2018,
Arrêtent :
Article 1
L'article 2 de l'arrêté du 23 novembre 2011 susvisé est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, après les mots : « une installation » sont ajoutés les mots : « de production de biométhane » ;
2° Au dernier alinéa, les mots : « au I de l'annexe » sont remplacés par les mots : « en annexe ».
Article 2 En savoir plus sur cet article...
L'annexe du même arrêté est ainsi modifiée :
1° Le II est ainsi modifié :
a) Aux premier et deuxième alinéas, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production » ;
b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« A compter du 1er janvier 2021, l'énergie du biométhane produit par une installation non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel et injecté dans les réseaux de gaz naturel est facturée à l'acheteur sur la base des tarifs de référence définis ci-dessous en fonction de la somme des capacités maximales de production de biométhane des installations de production associées au site d'injection. » ;
c) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le respect de la capacité maximale de production d'une installation de production raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est vérifié à l'aide du dispositif de comptage du biométhane injecté dans le réseau mentionné au deuxième alinéa de l'article D. 446-13. Le respect de la capacité maximale de production d'une installation de production non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est vérifié à l'aide du dispositif de comptage du biométhane produit mentionné au troisième alinéa de l'article D. 446-13 du code de l'énergie et dont les caractéristiques sont précisées au V de la présente annexe. » ;
d) Aux a et b du 1°, après les mots : « les installations » sont insérés les mots : « de production » ;
e) Au premier tiret du b du 1°, après les mots : « de l'installation » sont insérés les mots : « de production » ;
f) Au douzième alinéa, après les mots : « de l'installation » sont insérés les mots : « de production » ;
2° Le III est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est complété par les mots : « de production de biométhane » ;
b) Le deuxième alinéa est ainsi modifié :
- la première phrase est complétée par les mots : « de production » ;
- à la deuxième phrase, après le mot : « rapport », sont insérés les mots : « transmis avant le 31 mars » et après le mot : « annexe, » sont ajoutés les mots : « ainsi que le respect de la capacité maximale de production de biométhane » ;
3° Elle est complétée par un V ainsi rédigé :
« V. - Caractéristiques du dispositif de comptage mentionné au troisième alinéa de l'article D. 446-13 du code de l'énergie
« Toute installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de réseau de gaz naturel est équipée est équipée d'un dispositif de comptage du biométhane produit, qui respecte les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure.
« L'exploitant tient à la disposition du préfet et de la Commission de régulation de l'énergie les données en énergie du gaz produit, exprimées en kilowatt-heure (kWh) ou mégajoules (MJ). Cette quantité d'énergie est déterminée sur la base de la quantité (volume ou masse) de gaz produit déterminée par un instrument de mesure légal respectant les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 et convertie en énergie en utilisant le pouvoir calorifique supérieur de ce gaz (PCS). Ce PCS sera déterminé au moins une fois par jour avec un instrument respectant les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001. »
Article 3
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 avril 2019.
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
François de Rugy
Le ministre de l'économie et des finances,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
Ma vision de l escroquerie!!!
Si vous voulez valoriser votre fumier et produire de l énergie !!!!
Une dalle bien isolée avec un réseau a fleur de suface récupérant la chaleur pour chauffer votre logement et aussi votre piscine le trop de chaleur vous le revendez au voisin
Investissement minimum, morpions qui vivent a nos dépend zéro!!!
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fergie62- + membre techno +
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Artesië
Re: BIOGAZ: La règlementation
oui mais tu ne fais pas travailler les banques et tout les parasites avec !fergie62 a écrit:Ma vision de l escroquerie!!!
Si vous voulez valoriser votre fumier et produire de l énergie !!!!
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pense un peu à la filière !
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somme
Re: BIOGAZ: La règlementation
c'est pas parce que tu es breton que tu as le droit de faire n'importe quoi !!!!
Le préfet du Finistère va suspendre l'activité d'un méthaniseur à l'origine d'une pollution qui a privé d'eau potable 180 000 personnes la semaine dernière, a indiqué la préfecture lundi.
L'arrêté préfectoral doit entrer en vigueur mardi, a précisé la même source à l'AFP, confirmant une information de la presse locale. "Il sera levé quand toutes les conditions seront remplies. C'est pour la protection de tout le monde", a déclaré le préfet Philippe Mahé, cité par le quotidien régional Le Télégramme.
L'association de défense des consommateurs CLCV a par ailleurs annoncé dans un communiqué avoir "porté plainte contre X auprès du procureur de la République en application des articles L 216-6 et L 432-2 du code de l'environnement" qui répriment le déversement de substances nuisibles. La CLCV estime "que les consommateurs ne comprendraient pas que les coupables de cette pollution ne soient pas poursuivis et lourdement sanctionnés". Elle "demande que des mesures draconiennes soient prises par l'exploitant pour garantir la sécurité absolue de l'eau potable, alors que le réchauffement climatique fragilise dangereusement la ressource en eau", selon le communiqué.
La pollution est due au débordement d'une cuve de digestat de la centrale biogaz de Kastellin, à la suite d'un incident technique. Entre 300 et 400 m3 de digestat ont débordé de la cuve, selon le gérant de la centrale. La centrale biogaz est située à environ 1 km de l'Aulne, un fleuve côtier, et en amont d'une usine d'eau potable. L'écoulement du digestat dans l'Aulne a provoqué un pic d'ammoniaque, rendant l'eau impropre à la consommation.
Inaugurée en 2018 par Sébastien Lecornu, alors secrétaire d'État à la Transition écologique, la centrale biogaz de Kastellin injecte dans le réseau gazier du méthane produit à partir de fumier, de lisier ou de déchets de l'industrie agro-alimentaire. Le digestat, matière organique issue du processus de méthanisation, sert ensuite de fertilisant épandu sur les terres agricoles.
Parmi les communes concernées par la pollution, figuraient notamment Châteaulin (5 774 habitants), une grande partie de Quimper (63 000 habitants) et la très touristique presqu'île de Crozon.
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- AFP
- parue le 24 août 2020 - 18h53
Le préfet du Finistère va suspendre l'activité d'un méthaniseur à l'origine d'une pollution qui a privé d'eau potable 180 000 personnes la semaine dernière, a indiqué la préfecture lundi.
L'arrêté préfectoral doit entrer en vigueur mardi, a précisé la même source à l'AFP, confirmant une information de la presse locale. "Il sera levé quand toutes les conditions seront remplies. C'est pour la protection de tout le monde", a déclaré le préfet Philippe Mahé, cité par le quotidien régional Le Télégramme.
L'association de défense des consommateurs CLCV a par ailleurs annoncé dans un communiqué avoir "porté plainte contre X auprès du procureur de la République en application des articles L 216-6 et L 432-2 du code de l'environnement" qui répriment le déversement de substances nuisibles. La CLCV estime "que les consommateurs ne comprendraient pas que les coupables de cette pollution ne soient pas poursuivis et lourdement sanctionnés". Elle "demande que des mesures draconiennes soient prises par l'exploitant pour garantir la sécurité absolue de l'eau potable, alors que le réchauffement climatique fragilise dangereusement la ressource en eau", selon le communiqué.
La pollution est due au débordement d'une cuve de digestat de la centrale biogaz de Kastellin, à la suite d'un incident technique. Entre 300 et 400 m3 de digestat ont débordé de la cuve, selon le gérant de la centrale. La centrale biogaz est située à environ 1 km de l'Aulne, un fleuve côtier, et en amont d'une usine d'eau potable. L'écoulement du digestat dans l'Aulne a provoqué un pic d'ammoniaque, rendant l'eau impropre à la consommation.
Inaugurée en 2018 par Sébastien Lecornu, alors secrétaire d'État à la Transition écologique, la centrale biogaz de Kastellin injecte dans le réseau gazier du méthane produit à partir de fumier, de lisier ou de déchets de l'industrie agro-alimentaire. Le digestat, matière organique issue du processus de méthanisation, sert ensuite de fertilisant épandu sur les terres agricoles.
Parmi les communes concernées par la pollution, figuraient notamment Châteaulin (5 774 habitants), une grande partie de Quimper (63 000 habitants) et la très touristique presqu'île de Crozon.
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BIENTOT LE GRAND BORDEL
ça ne sent pas bon pour les petits méthaniseurs !!!!!
Promue pour valoriser les déchets organiques et lutter contre le réchauffement climatique, la méthanisation suscite aujourd'hui des interrogations, notamment en Bretagne, première région dans de nombreux secteurs de l'élevage, qui recensait 130 unités de méthanisation au 1er janvier 2020, avec plusieurs dizaines d'autres en projet, selon l'association Aile.
Le 22 septembre, la députée socialiste d'Ille-et-Vilaine Claudia Rouaux interpellait le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur les "dérives" de cette technique encouragée par l'État, notamment via des tarifs de rachat d'énergie garantis. Accaparement des terres agricoles au profit de cultures à vocation énergétique, spéculation foncière, interrogations sur le bilan carbone réel, nuisances liées au transport, risques de pollution ou encore disparition de productions laitières insuffisamment rémunératrices étaient entre autres pointés du doigt.
En réponse, le ministre a estimé qu'il fallait "établir des garde-fous vis-à-vis de la méthanisation". "Je défends la méthanisation et je ne voudrais pas qu'ici et là des dérives viennent jeter l'opprobre sur la méthanisation", a-t-il poursuivi. Une concertation avec la filière biogaz doit s'ouvrir d'ici quelques semaines pour discuter mécanismes de soutien et tarifs de rachat.
En Bretagne, le plan biogazier signé fin 2019 prévoit de multiplier par six la production de gaz renouvelable d'ici 2030. Mais sur le terrain, les oppositions se multiplient, comme le reconnaît le directeur de l'Ademe Bretagne, Jean-Noël Guerre, pour qui "on assiste à la montée d'une inquiétude légitime chez les riverains".
À l'échelle nationale, le Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée (CSNM) recense également une "opposition croissante aux projets de méthanisation avec 172 associations luttant sur 168 sites". "Il y a une défiance grandissante de la population qui porte d'abord sur les effets sanitaires, les pollutions et les nuisances", estime Daniel Chateigner, (prof à l'ISM Caen spécialiste en nanosciences, ne connait rien en métha mais a quand même été rapporteur de l'asso devant le Sénat il y a 4 mois, membre du CSNM, qui comptabilise "environ un accident tous les 15 jours sur les méthaniseurs installés en France, ce depuis quatre ans".
Cette opposition semble aller de pair avec un agrandissement des structures. "On assiste depuis deux ou trois ans à un engouement avec une amplification des projets de méthanisation, principalement en biométhane. Ce n'est plus seulement un revenu complémentaire mais c'est devenu un vrai métier", note Pierre Quido, conseiller technique à la chambre d'agriculture.
Dans un courrier envoyé le 18 septembre à la préfecture, le porte-parole de la Confédération paysanne de Bretagne Jean-Marc Thomas réclame un moratoire sur les installations. "Force est de constater que le développement de la méthanisation agricole en Bretagne se fait exclusivement sous la forme de grosses unités et de projets individuels. (...) Comment protéger l'eau, les sols, l'air, les voisins de nouveaux accidents polluants ?", interroge le syndicat agricole, qui préconise un "audit du parc en service" avant toute nouvelle installation.
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Jean BLIN
29 sept. 2020 - 20:51
après les "fermes" ou "champs" d'éoliennes qui ne sont que des zones industrielles ICPE (une exploitation agricole a t-elle besoin d'être classée Installation Classée Protection de l'Environnement ?), les fermes "photovoltaïques" (comme les 1.981 ha du projet de panneaux photovoltaïque dans le Lot-et-Garonne) sur les domaines agricoles des propriétaires, les "remises", "granges" et autres "hangars" agricoles aux vastes toitures couvertes de panneaux photovoltaïque, hangars vides et qui n'abritent jamais un tracteur ou une charrue, et les "serres" à toitures photovoltaïques sous lesquels rien n'est planté, les fermes équipées en "méthanisation" et " power to gas" on voit que ces agriculteurs qui on été convaincus par les commerciaux des EnR comptent plus sur le revenu "électrique" que sur le revenu des productions agricoles au plus grand bénéfice des installateurs-exploitants (sociétés d'éoliens et de solaires installent mais ne fabriquent pas, elles importent de Chine et d'ailleurs, il n'y a pas de filière industrielle des énergies renouvelables à l'exception des barrages par EdF) que sont Neoen, Abo Wind, Engie Green et tous les profiteurs des divers subventionnement des 2 seules énergies renouvelables subventionnées, l'éolien et le photovoltaïque industriels au détriment de toutes les autres renouvelables que l'ADEME, Négawatt et la CRE ignorent superbement.
Stéphane François
30 sept. 2020 - 07:55
J'aimerais bien comprendre votre propos selon lequel négaWatt (et Solagro, associé fortement à la démarche du scénario via Afterre 2050) négligent les autres renouvelables dans leur vision valorisant tant les productions électriques que la biomasse, le biogaz, le solaire thermique (dans la mesure du possible avec l'état actuel de mort clinique de la filière en France) et autres chaleurs environnementales (et fatales)...
Promue pour valoriser les déchets organiques et lutter contre le réchauffement climatique, la méthanisation suscite aujourd'hui des interrogations, notamment en Bretagne, première région dans de nombreux secteurs de l'élevage, qui recensait 130 unités de méthanisation au 1er janvier 2020, avec plusieurs dizaines d'autres en projet, selon l'association Aile.
Le 22 septembre, la députée socialiste d'Ille-et-Vilaine Claudia Rouaux interpellait le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur les "dérives" de cette technique encouragée par l'État, notamment via des tarifs de rachat d'énergie garantis. Accaparement des terres agricoles au profit de cultures à vocation énergétique, spéculation foncière, interrogations sur le bilan carbone réel, nuisances liées au transport, risques de pollution ou encore disparition de productions laitières insuffisamment rémunératrices étaient entre autres pointés du doigt.
En réponse, le ministre a estimé qu'il fallait "établir des garde-fous vis-à-vis de la méthanisation". "Je défends la méthanisation et je ne voudrais pas qu'ici et là des dérives viennent jeter l'opprobre sur la méthanisation", a-t-il poursuivi. Une concertation avec la filière biogaz doit s'ouvrir d'ici quelques semaines pour discuter mécanismes de soutien et tarifs de rachat.
En Bretagne, le plan biogazier signé fin 2019 prévoit de multiplier par six la production de gaz renouvelable d'ici 2030. Mais sur le terrain, les oppositions se multiplient, comme le reconnaît le directeur de l'Ademe Bretagne, Jean-Noël Guerre, pour qui "on assiste à la montée d'une inquiétude légitime chez les riverains".
À l'échelle nationale, le Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée (CSNM) recense également une "opposition croissante aux projets de méthanisation avec 172 associations luttant sur 168 sites". "Il y a une défiance grandissante de la population qui porte d'abord sur les effets sanitaires, les pollutions et les nuisances", estime Daniel Chateigner, (prof à l'ISM Caen spécialiste en nanosciences, ne connait rien en métha mais a quand même été rapporteur de l'asso devant le Sénat il y a 4 mois, membre du CSNM, qui comptabilise "environ un accident tous les 15 jours sur les méthaniseurs installés en France, ce depuis quatre ans".
Cette opposition semble aller de pair avec un agrandissement des structures. "On assiste depuis deux ou trois ans à un engouement avec une amplification des projets de méthanisation, principalement en biométhane. Ce n'est plus seulement un revenu complémentaire mais c'est devenu un vrai métier", note Pierre Quido, conseiller technique à la chambre d'agriculture.
Dans un courrier envoyé le 18 septembre à la préfecture, le porte-parole de la Confédération paysanne de Bretagne Jean-Marc Thomas réclame un moratoire sur les installations. "Force est de constater que le développement de la méthanisation agricole en Bretagne se fait exclusivement sous la forme de grosses unités et de projets individuels. (...) Comment protéger l'eau, les sols, l'air, les voisins de nouveaux accidents polluants ?", interroge le syndicat agricole, qui préconise un "audit du parc en service" avant toute nouvelle installation.
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Commentaires
Jean BLIN
29 sept. 2020 - 20:51
après les "fermes" ou "champs" d'éoliennes qui ne sont que des zones industrielles ICPE (une exploitation agricole a t-elle besoin d'être classée Installation Classée Protection de l'Environnement ?), les fermes "photovoltaïques" (comme les 1.981 ha du projet de panneaux photovoltaïque dans le Lot-et-Garonne) sur les domaines agricoles des propriétaires, les "remises", "granges" et autres "hangars" agricoles aux vastes toitures couvertes de panneaux photovoltaïque, hangars vides et qui n'abritent jamais un tracteur ou une charrue, et les "serres" à toitures photovoltaïques sous lesquels rien n'est planté, les fermes équipées en "méthanisation" et " power to gas" on voit que ces agriculteurs qui on été convaincus par les commerciaux des EnR comptent plus sur le revenu "électrique" que sur le revenu des productions agricoles au plus grand bénéfice des installateurs-exploitants (sociétés d'éoliens et de solaires installent mais ne fabriquent pas, elles importent de Chine et d'ailleurs, il n'y a pas de filière industrielle des énergies renouvelables à l'exception des barrages par EdF) que sont Neoen, Abo Wind, Engie Green et tous les profiteurs des divers subventionnement des 2 seules énergies renouvelables subventionnées, l'éolien et le photovoltaïque industriels au détriment de toutes les autres renouvelables que l'ADEME, Négawatt et la CRE ignorent superbement.
Stéphane François
30 sept. 2020 - 07:55
J'aimerais bien comprendre votre propos selon lequel négaWatt (et Solagro, associé fortement à la démarche du scénario via Afterre 2050) négligent les autres renouvelables dans leur vision valorisant tant les productions électriques que la biomasse, le biogaz, le solaire thermique (dans la mesure du possible avec l'état actuel de mort clinique de la filière en France) et autres chaleurs environnementales (et fatales)...
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Lapenty et Wuhan
Re: BIOGAZ: La règlementation
EtienneCH4 a écrit:ça continue,
fallait pas croire que les fonctionnaires de l'écolo systeme étaient en vacances,
voir vers la fin, faudra acheter du matériel,
<<
JORF n°0103 du 3 mai 2019
texte n° 2
Arrêté du 30 avril 2019 modifiant l'arrêté du 23 novembre 2011 fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel
NOR: TRER1904649A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/4/30/TRER1904649A/jo/texte
Le ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, et le ministre de l'économie et des finances,
Vu le code de l'énergie, notamment son article L. 446-4 ;
Vu le décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 modifié relatif au contrôle des instruments de mesure ;
Vu l'arrêté du 23 novembre 2011 modifié fixant les conditions d'achat du biométhane injecté dans les réseaux de gaz naturel ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 25 juillet 2018 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 4 octobre 2018,
Arrêtent :
Article 1
L'article 2 de l'arrêté du 23 novembre 2011 susvisé est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, après les mots : « une installation » sont ajoutés les mots : « de production de biométhane » ;
2° Au dernier alinéa, les mots : « au I de l'annexe » sont remplacés par les mots : « en annexe ».
Article 2 En savoir plus sur cet article...
L'annexe du même arrêté est ainsi modifiée :
1° Le II est ainsi modifié :
a) Aux premier et deuxième alinéas, après le mot : « installation » sont insérés les mots : « de production » ;
b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« A compter du 1er janvier 2021, l'énergie du biométhane produit par une installation non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel et injecté dans les réseaux de gaz naturel est facturée à l'acheteur sur la base des tarifs de référence définis ci-dessous en fonction de la somme des capacités maximales de production de biométhane des installations de production associées au site d'injection. » ;
c) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le respect de la capacité maximale de production d'une installation de production raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est vérifié à l'aide du dispositif de comptage du biométhane injecté dans le réseau mentionné au deuxième alinéa de l'article D. 446-13. Le respect de la capacité maximale de production d'une installation de production non raccordée par canalisation à un réseau de gaz naturel est vérifié à l'aide du dispositif de comptage du biométhane produit mentionné au troisième alinéa de l'article D. 446-13 du code de l'énergie et dont les caractéristiques sont précisées au V de la présente annexe. » ;
d) Aux a et b du 1°, après les mots : « les installations » sont insérés les mots : « de production » ;
e) Au premier tiret du b du 1°, après les mots : « de l'installation » sont insérés les mots : « de production » ;
f) Au douzième alinéa, après les mots : « de l'installation » sont insérés les mots : « de production » ;
2° Le III est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est complété par les mots : « de production de biométhane » ;
b) Le deuxième alinéa est ainsi modifié :
- la première phrase est complétée par les mots : « de production » ;
- à la deuxième phrase, après le mot : « rapport », sont insérés les mots : « transmis avant le 31 mars » et après le mot : « annexe, » sont ajoutés les mots : « ainsi que le respect de la capacité maximale de production de biométhane » ;
3° Elle est complétée par un V ainsi rédigé :
« V. - Caractéristiques du dispositif de comptage mentionné au troisième alinéa de l'article D. 446-13 du code de l'énergie
« Toute installation de production de biométhane non raccordée par canalisation à un réseau de réseau de gaz naturel est équipée est équipée d'un dispositif de comptage du biométhane produit, qui respecte les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure.
« L'exploitant tient à la disposition du préfet et de la Commission de régulation de l'énergie les données en énergie du gaz produit, exprimées en kilowatt-heure (kWh) ou mégajoules (MJ). Cette quantité d'énergie est déterminée sur la base de la quantité (volume ou masse) de gaz produit déterminée par un instrument de mesure légal respectant les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001 et convertie en énergie en utilisant le pouvoir calorifique supérieur de ce gaz (PCS). Ce PCS sera déterminé au moins une fois par jour avec un instrument respectant les dispositions du décret n° 2001-387 du 3 mai 2001. »
Article 3
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 avril 2019.
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quand je vois des machins de ce genre je me dis que les sodomisateurs de diptères en plein vol n' ont pas encore été atteints par les défenseurs du bien être animal !!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
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Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
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Re: BIOGAZ: La règlementation
ici un client viens d atterrir .....
sa banque lui demande de tout hypothéquer chez lui pour une meta collective
il est calmé
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Re: BIOGAZ: La règlementation
chez nous ça pête plein gaz dans le tube !!!! https://www.lenouveleconomiste.fr/la-seine-et-marne-leader-de-la-methanisation-en-ile-de-france-78915/carlo s a écrit:ici un client viens d atterrir .....
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