Plusieurs propositions pour arrêter la crise du lait

Bonjour, nous venons de publier un article qui reprend plusieurs idées visant à arrêter la crise laitière. Bonne lecture.

http://www.wikiagri.fr/articles/et-si-il-existait-des-solutions-alternatives-face-aux-crises-du-lait-ou-de-la-viande-/10423

il y a un truc qui devrait peut être fonctionner c est une régulation de la production  au niveau des op ou des coops
mais il n y a pas grand monde qui en veut , on préfére voir tomber son voisin et ramasser sa mise
les pseudos assurances , ou fonds de soutiens du blabla qui consistera à prélever à la source une cvo en premier lieu
les experts qui ont des idées sur tout avec des solutions révolutionnaires ça me donne la nausée

" Le fonds "anti-crise" mis en place par la distribution

Nous changeons à nouveau d'interlocuteur pour écouter ce que propose un des acteurs de grande distribution, Lidl. Lidl vient en effet de collecter pas moins de 4 millions d'euros en l'espace de 6 mois (du 1er mars au 31 août), simplement en mettant de côté 3 centimes d'euro par bouteille de lait vendue pendant cette période, afin d'alimenter un fonds à destination des éleveurs. En l'occurrence, il s'agit d'une action de solidarité, pour montrer que l'enseigne est aux côtés des éleveurs. Oui, je sais, beaucoup parmi sont méfiants vis-à-vis de la grande distribution, souvent avec de bonnes raisons. Mais justement, pour une fois qu'une enseigne développe un concept qui peut aider à endiguer des zones de crise, écoutons la, à travers la voix de Nicolas Calo, du service presse de Lidl : "Cette opération était ponctuelle. Les 4 millions doivent désormais être redistribués aux éleveurs les plus touchés par la crise, sous la forme de 2000 enveloppes de 2000 euros, avec arbitrage de la Msa pour déterminer les destinataires, cela avec l'accord des syndicats agricoles. En l'occurrence, les 3 centimes prélevés par bouteille de lait étaient ponctionnés sur nos marges, Lidl offre 2000 € aux 2000 éleveurs les plus touchés par le crise, soit 4 millions d'euros. Mais on peut effectivement imaginer un tel procédé de constitution de fonds à rétrocéder à la production, à plus grande échelle. Lidl représente presque 5 % de parts de marché en France, si toute la distribution avait fait pareil, nous aurions récolté non pas 4, mais quasiment 100 millions d'euros en 6 mois. 3 centimes d'euros à la vente sur un seul produit, le plus vendu, la bouteille de lait, et l'on peut déjà constituer un fonds conséquent..." Et pourquoi pas, donc, un fonds "anti-crise" en accord avec la distribution ?

Par ailleurs, le même Nicolas Calo avance sur une autre piste : les accords tripartites (producteur, industriel, distribution) qui "ont donné d'excellents résultats, avec des producteurs satisfaits". Même si l'on sait que ce n'est pas toujours le cas, ça peut valoir le coup d'essayer."

Chapeau à lidl parce que pour une enseigne réputée hard discount à la base il y a eu dernièrement des changements encourageants; comme les produits terroirs, la reconnaissance de l'agriculture qu'ils affichent et tentent d'aider.

lapin désenchanté a écrit:Chapeau à lidl parce que pour une enseigne réputée hard discount à la base il y a eu dernièrement des changements encourageants; comme les produits terroirs, la reconnaissance de l'agriculture qu'ils affichent et tentent d'aider.

Ça a au moins le mérite d'être tenté et souligné.
Mais pour autant, les laitiers vont-ils en profiter pour aller faire leurs courses chez lidl histoire de renvoyer un peu l'ascenseur ?

Je suis client lidl depuis deux mois.

C'est un autre style de GMS, mais je m'y plait!

Meme si c'est lidl France on y trouve, il faut le dire, aussi des produits allemands.

La plus Française des GMS reste à mon avis systèmeU.

lucette a écrit:il y a un truc qui devrait peut être fonctionner c est une régulation de la production  au niveau des op ou des coops
mais il n y a pas grand monde qui en veut , on préfére voir tomber son voisin et ramasser sa mise
les pseudos assurances , ou fonds de soutiens du blabla qui consistera à prélever à la source une cvo en premier lieu
les experts qui ont des idées sur tout avec des solutions révolutionnaires ça me donne la nausée

pendant a peu pres 30 ans on a vecu sous le regime des quotas et ça marchait pas si mal ,
on entendait pas parler du prix mondial ; alors pourquoi pas y revenir au stade Europe , il faut peut etre l'ameliorer

lucette a écrit:il y a un truc qui devrait peut être fonctionner c est une régulation de la production  au niveau des op ou des coops
mais il n y a pas grand monde qui en veut , on préfére voir tomber son voisin et ramasser sa mise
les pseudos assurances , ou fonds de soutiens du blabla qui consistera à prélever à la source une cvo en premier lieu
les experts qui ont des idées sur tout avec des solutions révolutionnaires ça me donne la nausée

il y a des choses qui tourne pas rond : je suis producteur de legumes industrie et pas deux op dans la mm exploitation pour la mm production . pourtant en lait on parle de deux  acheteurs differents ( installateur ), et on le retrouve aussi dans les journaux . si on se retrouve avec deux tank , ce sera la foire dans les ramassages  ect 

Le tunnel de prix ,la proposition de l'EMC , ne peuvent pas etre autorisees dans l'Europe actuelle

Le marché à terme, appliqué au lait, doublé d'une assurance fourrages ,une belle arnaque contre les agris

Redonner de la trésorerie aux exploitations laitières de la FNLP=un peu plus d'endettement pour les sur-endettes

Le fonds "anti-crise" mis en place par la distribution ,peut etre une bonne idee à condition de beaucoup plus remplir le fonds pour pouvoir aider beaucoup plus les eleveurs

L'assurance de marge =>peut etre la meilleure idée mais quel cout pour les eleveurs les bonnes années ? (car l'Europe n'autorisera aucune participation de l'etat pour alimenter le fonds)

Et mon idee issu de"Le marché à terme, appliqué au lait"
Que chaque mois l'eleveur negocie le prix de base de son lait produit 6 mois plus tard et annonce ses intentions de comportement au vu du prix (delai à ajuster lors d'une reunion laiteries-eleveurs)) ,ainsi chaque mois ,il aura une visibilité de 6 mois pour s'adapter aux cours (tarissement precoce ,allongement de lactation des IVV longs,gestion des concentrés...)
en avril ,il fixe son prix d'octobre 2017 ,en mai celui de novembre=>en avril il connait le prix de 4-5-6-7-8-9-10 et peut s'adapter
Et de l'autre coté le ramasseur de lait sait que si il baisse le prix ,il risque la penurie à 6 mois=>ça le tient et nivellera surement les prix

Connaitre 6 mois a l'avance que le prix payé ne couvre pas le cout de production ?
Négocier le prix avec la laiterie (pot de fer contre pot de terre).

Pas le connaitre et le decouvrir un mois apres livraison comme actuellement ,est ce mieux
La veille de la livraison ou une fois parti ,tu ne peux pas discuter du prix comme actuellement
Mais 6 mois avant ,le laitier t'annonce un prix ,tu lui demande un peu mieux ,sinon tu menaces de changer ou reduire ,arreter . Le laitier accepte ou refuse .Si refus ,tu avises et prévois en fonction de tes autres possibilités ,mais au moins tu sais 6 mois avant
En allaitant des agris donnent leurs bovins au marchand ,qui ensuite les payent un peu ce qu'il veut
et d'autres les vendent à un prix fixé 8j ou bien plus à l'avance (à des puissants comme bigard ou des grosses coops pour certains eleveurs )
=>Pourquoi pas faire de meme en lait

Mais c'est sur que si le prix du lait est plus bas que le cout de prod ,ça ne le fera pas ,mais là il ne reste que 2 solutions:arreter le lait ou baisser le cout de prod ou mettre en place un gouvernement système Russie ou l'etat decide de tout

lapin désenchanté a écrit:Chapeau à lidl parce que pour une enseigne réputée hard discount à la base il y a eu dernièrement des changements encourageants; comme les produits terroirs, la reconnaissance de l'agriculture qu'ils affichent et tentent d'aider.

déjà depuis l'année dernière après la pression mise sur leur base de Guingamp.