Phytos Royal remet l’indépendance du conseil sur le tapis

La ministre de l’Environnement annonce le lancement d’une expérimentation pour comparer le conseil sur les phytos fourni aux agriculteurs par les distributeurs à celui de conseillers indépendants. Quatre coopératives se sont portées volontaires.


À quelques mois de la fin de son mandat, Ségolène Royal a tenu une conférence de presse, ce 14 février 2017, sur le sujet du « Zéro pesticide  ». L’occasion de rappeler toutes les actions mises en œuvre sous sa houlette au ministère de l’Environnement, de l’interdiction des produits phytos en zones non agricoles, aux néonicotinoïdes, en passant par la révision de l’arrêté de 2006 sur l’épandage des phytosanitaires.


Avec une nouveauté, sur un sujet récurrent, celui de la séparation entre le conseil sur les produits et la vente. La ministre propose de mettre en place en 2017 une expérimentation à petite échelle pour comparer les deux, dont les modalités ne sont pas encore complètement calées. Car pour elle, quand vendeurs et conseillers sont les mêmes, « pas évident de ne pas pousser à la consommation  ».

4 coopératives, 32 agriculteurs

En pratique, quatre coopératives, dont les noms ne sont pas encore connus, vont se prêter au jeu. Chacune constituera deux panels de quatre agriculteurs, soit huit par coopérative. Quatre agriculteurs constitueront l’échantillon témoin : ils recevront uniquement un conseil de la part de leur coopérative. Les quatre autres auront recours à un conseiller indépendant.


Une série d’indicateurs permettra de comparer les situations, par exemple l’IFT (indice de fréquence de traitement), les coûts associés aux produits achetés et au conseil, le rendement, la marge de l’exploitation, le temps de travail de l’agriculteur, ou encore l’évolution des pratiques. Chaque agriculteur sera ensuite appelé à témoigner de son expérience.


Les trente-deux agriculteurs des quatre coopératives seront d’orientation principale différente (grandes cultures, viticulture, cultures spécialisées), et de régions différentes (Ouest, Paca, Centre et Hauts de France).

une bonne idée si l’expérience n'est pas faussé

Les coops qui acceptent un conseil indépendant.
Les dés sont pipés des le départ.
Et demain les gms vont redistribuer leurs marges aux agri et vivre d'amour et d'eau fraiche.

Je suis plus que favorable au conseil indépendant, mais pas chaperoné par les coops.

le conseil independant , qui c est qui va le payer ?

faut vraiment que nos élites soient naïves pour gober les conseils des coops !!!

Robust a écrit:Les coops qui acceptent un conseil indépendant.
Les dés sont pipés des le départ.
Et demain les gms vont redistribuer leurs marges aux agri et vivre d'amour et d'eau fraiche.

Je suis plus que favorable au conseil indépendant,  mais pas chaperoné par les coops.

bien sur que si les coops chapeaute le l'expérience ça va pas aller on les connait 30%de plus de produit 25%de plus de prix avec des résultats pas meilleur

M 201 a écrit:faut vraiment que nos élites soient naïves pour gober les conseils des coops !!!

tu sais aussi bien que moi qui fait du lobie à paris coop de France et sont syndicat suceur de revenu agricole la fnsea

Sego veut surtout faire passer le message des ONG : Objectif 0 pesticide
http://alerte-environnement.fr/2017/02/13/pesticides-les-questions-auxquelles-ne-repondra-pas-segolene-royal/
Qu'elle commence par expliquer comment faire du bio sans pesticides.

On voit bien le résultat concernant la recherche. On ne peut plus parler d'indépendance car le côté financier est trop lié. Je serais curieux de savoir le nombre de politiques "écolos" qui possèdent des actions dans des sociétés phytos ou autres.

Je ne vois pas l'intérêt de rendre le conseil indépendant obligatoire non plus. Tu veux un conseil indépendant tu le prends, non ?

ça me rappelle , COTISATION VOLONTAIRE" OBLIGATOIRE "

Faudrait aussi que les agri commencent a se prendre par la mains. Le technicien n'est par leur pote ca c'est une base. Ensuite je vois pas ou c'est compliqué de batir sont programme phyto. Aller je veux bien que le désherbage soit un peu plus tendu mais le reste c'est pas dur.

On va très vite se retrouver avec un conseiller unique (tel un médecin traiteur) et l'on ne pourra plus aller chercher les "médocs des plantes" sans ordonnance...bonjour la réactivité ! Enfin... ça donnera du boulot aux agroécologues qui sont en formation dans les lycées actuellement.

Normalement ce devrait déjà être le cas car théoriquement les conseillers des chambres ne sont pas des vendeurs mais sur le terrain c'est comment ?

Et pourquoi on ne fait pas une enquetes sur 60 millions de francais dont 5 qui sont tjr fourrés chez le toubib dès qu'ils ont un pet de travers ?

hier coop de France à rendu sa copie au gouvernement comme quoi il accepte la séparation du conseil de la vente

Un pas de plus vers l'assistanat payant.
Les agris n'ont jamais été aussi formés, il leur faut encore demander l'autorisation pour déclencher un traitement.
"Pas de contraintes supplémentaires" qu'il avait dit.....
Bon, ça ne m'étonne guère de la part des coops. Faut une clientelle captive.

tx66 a écrit:hier coop de France à rendu sa copie au gouvernement comme quoi il accepte la séparation du conseil de la vente

comme pour les produits véto coop de france va crée une usine à gaze pour détourné se quel à accepté une nouvel façon de détruire les privés

d'une certaine manière, si avec la possession d'un certiphyto, les individus ne savent toujours pas se poser les bonnes questions, c'est qu'il y a un serieux souci quelque part!!!

pascal a écrit:d'une certaine manière, si avec la possession d'un certiphyto, les individus ne savent toujours pas se poser les bonnes questions, c'est qu'il y a un serieux souci quelque part!!!

j'appelle cela "aller prendre" les sous dans la poche du paysan

BE68 a écrit:Un pas de plus vers l'assistanat payant.
Les agris n'ont jamais été aussi formés, il leur faut encore demander l'autorisation pour déclencher un traitement.
"Pas de contraintes supplémentaires" qu'il avait dit.....
Bon, ça ne m'étonne guère de la part des coops. Faut une clientelle captive.

Je suis 100% coop je vois le technico juste pour les commandes et à des réunions
Par contre sur mon secteur c est un jeune qui est arriver et il s est fait prendre au jeu pour être sympa de suivre quelques exploitations résultats certains attendent qu' ils passent pour atteler le pulvérisateur
Ne jeter pas toute les pierres sur les coop car du côté des exploitants vous pouvez en jeter aussi.....

bzh je preferais que tu utilises le terme "agriculteur"!!!

pascal a écrit:bzh je preferais que tu utilises le terme "agriculteur"!!!

Pourquoi ?

depuis des decennies, le coté dit "pejoratif" de paysan reste collé aux facies de l'individu!!!

et oui, on est les seul à ne pas etre mis en valeur, comme agent d'entretien pour cantonnier, technicien de surface pour femme de ménages et j'en passe et des meilleurs ...

ceci n'est pas une regle absolue,c'est surtout ceux qui se chargent de la communication notament lié aux medias, au travers du langage et leur formulation qui ternissent l'image "du monde agricole"!!!

fergie62 a écrit:

BE68 a écrit:Un pas de plus vers l'assistanat payant.
Les agris n'ont jamais été aussi formés, il leur faut encore demander l'autorisation pour déclencher un traitement.
"Pas de contraintes supplémentaires" qu'il avait dit.....
Bon, ça ne m'étonne guère de la part des coops. Faut une clientelle captive.

Je suis 100% coop je vois le technico juste pour les commandes et à des réunions
Par contre sur mon secteur c est un jeune qui est arriver et il s est fait prendre au jeu pour être sympa de suivre quelques exploitations résultats certains attendent qu' ils passent pour atteler le pulvérisateur
Ne jeter pas toute les pierres sur les coop car du côté des exploitants vous pouvez en jeter aussi.....

Fergie, c'est bien coop de France qui est d'accord, pas le syndicat des négoces qui a retoqué le système des CEPP.
J'appelle ça de la collaboration.

BE68 a écrit:Sego veut surtout faire passer le message des ONG : Objectif 0 pesticide
http://alerte-environnement.fr/2017/02/13/pesticides-les-questions-auxquelles-ne-repondra-pas-segolene-royal/
Qu'elle commence par expliquer comment faire du bio sans pesticides.

ségolène est une dinde qui surfe sur ce qui intéresse les médias (encore que le cerveau est plutôt celui d' une huître)

Je vais dire qq chose qui fache.... qdjetais technico, lepire dupire cetait les eleveurs laitiers . Alors les mecs il y connaisent rien en phytos mais qd je dis riencest rien. Traitement fait nimporte comment , les stades jamais respectes ...

Dernierement un eleveur voulais que je lui dasse un traitement sur son colza . Je lui dis tu fais quoi comme teaitement : il me dit du calcium ! Jarrive avec le pulve il me dit non cest un truc pour pas quil pousse vite. Moi : un regulateur : lui oui cest ca !!!
Ok il amene les bidons : du pearl protech !!!!

BE68 a écrit:Un pas de plus vers l'assistanat payant.
Les agris n'ont jamais été aussi formés, il leur faut encore demander l'autorisation pour déclencher un traitement.
"Pas de contraintes supplémentaires" qu'il avait dit.....
Bon, ça ne m'étonne guère de la part des coops. Faut une clientelle captive.

dans les négoces aussi ils aiment les clients captifs !

La question n'est pas d'aider ceux qui en ont besoin.
Le sujet est bel et bien d'obliger ceux qui n'ont pas besoin d'avoir un conseil, d'être obligé d'en avoir un écrit ( et bien sûr payant car indépendant de l'achat ) pour aller traiter.

Be68 on est toujours nicker d un côté ou de l autre

le prix des phytos va baisser puisqu'ils intégraient le conseil dans leur prix !

Et il va se passer quoi si on traite sans avoir eu le "conseil indépendant" ou si ce "conseil indépendant" ne préconise que des produits introuvables auprès de nos fournisseurs, qu'ils soient peu cher ou vendus à prix d'or ?

Franchement je ne vois pas en quoi ça va apporter quoi que ce soit hormis le fait de se faire contrôler davantage encore !

Pilou71 a écrit:Et il va se passer quoi si on traite sans avoir eu le "conseil indépendant" ou si ce "conseil indépendant" ne préconise que des produits introuvables auprès de nos fournisseurs, qu'ils soient peu cher ou vendus à prix d'or ?

Franchement je ne vois pas en quoi ça va apporter quoi que ce soit hormis le fait de se faire contrôler davantage encore !

si tu as pas l'ordonnance , tu sera pas remboursé par la Msa

Ça va juste changer que sans ordonnance, tu seras hors la loi.
C'est pas plus difficile.
C'est le fait que coop de france soit d'accord qui me fout en boule.

fergie62 a écrit:

BE68 a écrit:Un pas de plus vers l'assistanat payant.
Les agris n'ont jamais été aussi formés, il leur faut encore demander l'autorisation pour déclencher un traitement.
"Pas de contraintes supplémentaires" qu'il avait dit.....
Bon, ça ne m'étonne guère de la part des coops. Faut une clientelle captive.

Je suis 100% coop je vois le technico juste pour les commandes et à des réunions
Par contre sur mon secteur c est un jeune qui est arriver et il s est fait prendre au jeu pour être sympa de suivre quelques exploitations résultats certains attendent qu' ils passent pour atteler le pulvérisateur
Ne jeter pas toute les pierres sur les coop car du côté des exploitants vous pouvez en jeter aussi.....

Tu as bien raison, je ne suis pas un défenseur des coop. Mais faut reconnaitre que beaucoup d'agri n'ont plus la technicité. Ils prennent le technico pour un copain également

pathfinder a écrit:le prix des phytos va baisser puisqu'ils intégraient le conseil dans leur prix !

Tu y crois ? Attends voir comment ils vont nous faire avaler ca.
Je connais des petits malins qui vont prendre les produits et qui diront non le conseil je prend pas trop cher... Puis en saison ils vont appeler le technico  car ils ne seront pas comment faire. Bien sur ils ne voudront pas payer pour un petit conseil par téléphone... Ca va être du beau