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L'ADN du troupeau dans un verre de lait
Grâce à la carte du génome, l'éleveur connaîtra bientôt la qualité du lait de chaque vache à l'aide
d'un seul prélèvement dans le tank.
samedi 7 octobre 2017
Édition(s) : Ancenis, La Baule - Guérande, Redon, Fougères, Pontivy…
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AGRICULTURE-MARINE
Basé à Saint-Berthevin
(Mayenne), le groupe de conseil
en élevage, Seenergi, s'apprête à révolutionner
l'analyse de la qualité du
lait à la ferme.
Jusqu'à présent, dans la majorité des
élevages, il faut prélever du lait sur
chaque vache, une fois par mois, afin
de vérifier le taux de cellules (globules
blancs produits par l'animal en
cas d'infection de la mamelle). Quand
le taux cellulaire est trop élevé, la
vache doit être soignée et le lait n'est
pas collecté par la laiterie.
À partir de janvier 2018, les taux cellulaires
individuels pourront être déterminés
à partir d'un unique échantillon
de 30 cl de lait, prélevé dans
le tank. «Nous analysons l'ADN des
cellules contenues dans le lait, et
nous le mettons en relation avec
l'ADN des vaches du troupeau, afin
de déterminer la contribution de
chaque vache», explique Jean-Bernard
Davière, responsable de la recherche
et développement de Seenergi.
Au préalable, la carte génétique des
animaux est réalisée à l'aide d'un
prélèvement de cartilage dans
l'oreille. Cette opération, autrefois
très coûteuse, devient accessible
grâce au progrès technologique (40
EUR par animal). Dorénavant, les
producteurs laitiers échantillonneront
eux-mêmes le lait au tank, pour
repérer plus vite une « vache à cellules
» et la soigner plus tôt, en évitant
parfois les antibiotiques.
Les échantillons seront analysés dans
le laboratoire Seenergi, à Saint-Berthevin.
«Les généticiens de l'Université
de Liège en Belgique ont
déposé un brevet dont Seenergi a
l'exclusivité internationale pendant
quinzeans», indique le directeur,
Philippe Royer. Dans un premier
temps, le groupe Seenergi réservera
cette exclusivité en priorité à ses
15 000 éleveurs adhérents, principalement
en Normandie et Pays de la
Loire. ■
par Nathalie Tiers

de la couille en barre!!!

deutéronome 19 :

Tu ne reculeras point les bornes de ton prochain, posées par tes ancêtres, dans l'héritage que tu auras au pays dont l'Eternel, ton Dieu, te donne la possession.

Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.
Albert Einstein

avec un percept comme celui là, nous ne serions encore que des protozoaires

c'est un fléau mondial pour l'éleveur!
Ils sont toujours à la recherche d'un maximum de pigeons pour faire avancer leurs recherches via l'élevage.
Le progrès c'est bien( encore que...) mais si il faut payer 40 euros par animal alors qu'en faisant des prélèvements individuels tu t'en tires pour une bouchée de pain