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Négociations commerciales . Colère dans l’œuf
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Négociations commerciales . Colère dans l’œuf
Les négociations commerciales semblent bloquées chez Carrefour et Groupe Casino du côté des œufs.
Contrairement à d’autres enseignes comme Leclerc et Lidl, Carrefour et Casino continuent à demander des baisses de prix des œufs à l’occasion des négociations commerciales en cours. Ils refusent de tenir compte de l’augmentation nette des coûts de production dont témoignent les indices de l’Itavi, a déclaré à La France Agricole Yves Marie Beaudet, administrateur de l’UGPVB (Union des groupements de producteurs de viande et d’œufs de Bretagne), lui-même producteur d’œufs.
Les coûts de production ignorés par certains enseignes
« Ces indices sont des références admises par tout le monde depuis longtemps comme représentatif des cours, insiste Yves Marie Beaudet. Contrairement à la loi Egalim, Carrefour ne veut pas l’entendre alors même que son acheteur siège à l’interprofession et qu’il ne peut donc pas les ignorer. Même si nous savons que les négociations commerciales peuvent durer jusqu’à la fin de février, les éleveurs ne vont pas attendre pour bouger face à sa demande de baisse de 2 % du prix. »« Durant le confinement, on était applaudi pour notre travail et là, c’est l’inverse, poursuit-il. Impossible de vivre avec une baisse de prix quand l’aliment pour les animaux augmente à cause des cours des matières premières au niveau mondial. » Pour ce responsable professionnel, le calcul est simple : il faut une revalorisation de 1 centime par œuf pour couvrir cette hausse, ce qui représente sur l’année 1,1 € par consommateur puisqu’en moyenne un français achète 110 œufs par an en GMS.
« Et la règle est claire, si les cours des matières premières baissent, il y a la clause de revoyure », souligne-t-il. La colère gronde donc dans les poulaillers, solidaires de leurs centres de conditionnement d’œufs. « Si ça ne bouge pas au début de février, nous n’hésiterons pas à dénoncer les centrales auprès des consommateurs en les incitant à aller se fournir dans les magasins qui jouent le jeu. Et les autres, nous pourrions bien leur apporter nous-mêmes des œufs », conclut Yves-Marie Beaudet.
sevi- + membre techno +
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Date d'inscription : 11/09/2009
basse normandie
Re: Négociations commerciales . Colère dans l’œuf
ceux qui étaient sois disant très content de la loi égalim ,sont a ce jour dans le piège des grandes surfaces .
il ne faut rien espérer des grandes surfaces pour les prix ,ils veulent toujours la baisse afin d'accroittre leurs marges .
mme lambert la loi égalim ,c'est du pipeau ,le ruissellement tel que vous l'éspériez a séché au soleil
il ne faut rien espérer des grandes surfaces pour les prix ,ils veulent toujours la baisse afin d'accroittre leurs marges .
mme lambert la loi égalim ,c'est du pipeau ,le ruissellement tel que vous l'éspériez a séché au soleil
les doryphores font la vie dures aux moulins jaunes
bzh centre- + Admin Crevette du forum +
- Messages : 29932
Date d'inscription : 10/09/2009
56
Re: Négociations commerciales . Colère dans l’œuf
Le dynamisme de la production française d’œufs ne se dément pas. Avec une hausse de 4,9 % sur un an l’an passé, l’offre hexagonale atteint 15,5 milliards d’œufs en 2020, loin devant l’Allemagne (14,4 milliards) et l’Espagne (14,2 milliards). « Cette tendance devrait se poursuivre en 2021, avec une prévision de croissance de 2,5 % d’ici à juillet », indique Maxime Chaumet, secrétaire général du Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO), lors d’un point de presse le jeudi 20 mai 2021.
En 2020, la part des élevages systèmes alternatifs a poursuivi sa croissance, pour s’établir à 64 %. Dans le détail, 23,2 % des poules sont conduites au sol, 19 % en plein air, 16 % en agriculture biologique et 5,8 % en label rouge. Les systèmes en cages aménagées concernent 26 % des élevages, contre 47 % en 2019.
En 2020, la part des élevages systèmes alternatifs a poursuivi sa croissance, pour s’établir à 64 %. Dans le détail, 23,2 % des poules sont conduites au sol, 19 % en plein air, 16 % en agriculture biologique et 5,8 % en label rouge. Les systèmes en cages aménagées concernent 26 % des élevages, contre 47 % en 2019.
sevi- + membre techno +
- département : 61
Messages : 38274
Date d'inscription : 11/09/2009
basse normandie
Re: Négociations commerciales . Colère dans l’œuf
224 œufs par an et par personne. C’est la consommation moyenne des Français en 2023. Déjà en augmentation constante depuis 20 ans, ce chiffre a bondi de 24 œufs supplémentaires durant les dix dernières années. Quant aux ventes, elles ont augmenté de 3 % sur la seule année 2023.
Pour faire face à la demande et tendre vers l’auto-approvisionnement, le CNPO veut construire 300 nouveaux bâtiments d’ici à 2030. Cet objectif prend place dans le plan de filière qu’il a présenté le 18 juin 2024.
Pour faire face à la demande et tendre vers l’auto-approvisionnement, le CNPO veut construire 300 nouveaux bâtiments d’ici à 2030. Cet objectif prend place dans le plan de filière qu’il a présenté le 18 juin 2024.
sevi- + membre techno +
- département : 61
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Date d'inscription : 11/09/2009
basse normandie
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