la renouée du japon!!!

il parait qu'elle est meme arrivée en bzh
un garde peche me disait recemment qu'elle envahissait lentement mais surement les cours d'eau
je ne vois pas ce que c'est mais surement que sur ace !!!!
sinon cette saloperie au depart a servi de plantes d'ornement dans les aquariums et au moment du nettoyage ,allez hop ,dehors!!!
je verrai bien une petite taxe pour les utilisateurs et jardinerie pour atteinte a l'environnement

Je t'ai trouvé ça...cliklà

Anestel a écrit:Je t'ai trouvé ça...cliklà

je viens de lire ton lien
avec des racines qui penetre a plus de 10 m de profondeur ,ca promet
maintenant je sais a quoi ca ressemble

la renouée du japon est très présente en picardie où on l' appelle "herbe des hulants"
en effet , elle serait apparue en 1970 avec la guerre contre les prussiens qui s' en servaient de fourrage pour leurs chevaux

si quelqu'un en veut , je peux lui en fournir , mais attention , quand on en a , on ne s' en défait pas

par chez nous aussi c'est une vrai plaie, c'est hyper envahissant et ça tue toute la végétation autour.
Savez-vous si le garlon ou autre du même style serait efficace?

Un paysagiste avec qui je bosse a coupé 30 a 40 tiges de renouée et mis du gliphos pur dans la canne!
Resultat,rien du tout,meme pas un jaunisement!
Moi qui fait pas mal de d'epareuse,je vois que la ou il y a des orties urticantes il ni a pas de renouée.
Sa fait trois ans que je fait un cour d'eau et pour le moment,la renoué na pas avancé vers les orties!
Solution ou pas je n'en sais rien,s'est juste un constat.

ouaa, un sujet pour moi (c'est rare)
bon: (Fallopia japonica) on trouve une deuxieme varieté en europe mais moins preocupante...
la renouée du Japon est une plante terrestre, herbacée mais pérenne

reproduction: rhizome, fragments de rhizomes et boutures de tige (presque la totale, manque le semis naturel)
durée de vie des rhizomes : 10ans

lutte:
fauchage ou broyage: probleme, le moindre morceau doit etre ramasé ET detruit (sinon: bouturage, etc) par contre un fauchage regulier reduit la capacité de la plante a envahir, mais ne la detruit pas

arrachage des rhizomes: quasiment impossible (deux metres et plus de profondeur, de plus tout sectionnement de rhizome est l'equivalent d'une multipliquation botanique) autrement dit dans les zones a renouée il faut eviter le travail du sol (oui , je sais...)

paturage: une des methodes valable sur les jeunes pousses et qui provoque le ralentissement de l'envahissement, mais peut degrader les berges et fonds humides

lutte chimique : glyphosate! mais bon on est forcement en bord de cours d'eau ou en terrain humide (traitement au stade floral et tiges d'au moins un metre) avec un traitement sur deux a trois ans....!
tous les dechets doivent etre brulés
garlon=0 c'est clair

changement de destination des terres: vraisemblablement une plantation de ligneux associés a un broyage des tiges de renouées serait favorable a la limitation de l'envahissement (mais ca reste une direction, a mon avis les essais ne sont pas terminés)

le probleme est que cette s....rie colonise le bord des cours d'eaux donc au point de vue chimique vous serez toujours embetés meme si jamais on trouvait LE truc chimique, ce qui n'est pas le cas actuellement..

donc vous vous faites comment ? meme si ici on a pas le probleme ce peut etre interessant pour tout le monde....

bon courage



ps: merci de ne pas taper sur les pépinieristes et autres pros: la vente et la multiplication a eté pendant longtemps autorisé...
tiens ca me faire penser aux sensitives, elles aussi autorisées a la vente et reproduction actuellement... futur probleme si cette saleté s'adapte aux climats europeens

j'en ai dans une parcelle bordant la nationale , on peut la contenir avec la lutte chimique , cette année en blé j'ai fait iso + allié en sbv et plus de trace de renouée

Et pourquoi pas bruler carrément la plante, quand c'est possible?
Genre souvent on a des gros tas de broussailles coupées qu'on fait bruler l'hiver: si on fait le tas sur les renouées et qu'on fait cramer, ça devrait les calmer, non?
Bon forcément, faut que l'emplacement s'y prête!

(nous on fait ça pour les ronciers isolés et les orties, ça marche très bien, faut juste ressemer derrière

Je remonte un ancien post qui est parallèle avec un idem actuel,
il est évident que Pinoc me dira que tout le monde connait et que c'est niveau CM2, mais je pense que ceux qui sont seulement niveau CM1 pourraient être intéressés par les causes du développement de cette plante devenue invasive.

Caractères indicateurs

La renouée du Japon est un bioindicateur. L'envahissement par la renouée du Japon et ses hybrides indique qu'une pollution des sols en métaux, surtout l'aluminium, a peut-être eu lieu ou est en cours. Par conséquent, la plante en elle-même est moins inquiétante pour la pérennité des écosystèmes locaux que la pollution qu'elle indique, dans la mesure où il est question d'une dégradation possiblement irréversible des sols. Dans les zones ainsi touchées, la renouée retrouve des conditions de toxicité édaphique similaires à celles de son aire de répartition. Il en va de même pour ses sous-espèces et la renouée des îles Sakhalines. Toutes sont capables de coloniser les coulées de lave récentes. Jusqu'à l'ère industrielle, l'activité volcanique était la seule source massive de dépôts d'éléments-traces métalliques et d'éléments acidifiants. Ce sont des conditions pour lesquelles les renouées sont déjà fortement adaptées contrairement à la flore native de nos régions. Dans leur nouvel habitat, toutes ces renouées colonisent couramment les accotements, les talus des autoroutes et des voies ferrées, les anciennes décharges, les rives des cours d'eau pollués aux métaux. Les transports de terre auxquelles ces zones sont sujettes, notamment le façonnage régulier et possiblement mal conduit des berges et des cours d'eau, finissent de disperser sur tout le territoire les graines, les racines et les tiges à partir desquelles la renouée peut se multiplier. Le caractère de plus en plus invasif des renouées indique une pollution des sols en métaux de plus en plus forte et généralisée. Autrement dit, la décrépitude des biotopes hôtes favorise l'extension de la renouée4.

L'exemple illustré ci-dessous est typique : une locomotive, près d'anciennes voies ferrées, où l'abrasion continuelle des rails et des pièces d'usure, l'accumulation des résidus de combustion et de lubrifiants, l'usage excessif d'herbicides et bien sûr la contamination par la dégradation des structures et des machines elles-mêmes, ont déposé quantité de particules métalliques et autres polluants dans le sol. De tels endroits sont très susceptibles d'être envahis par la renouée.

Les renouées pouvant produire quelques milliers de graines par an et par tige, elles pourraient avoir un fort potentiel de dispersion par voie de reproduction sexuée. Dans la réalité, leur importance dans la dispersion de la plante n'a jamais pu encore être démontrée au contraire de la dispersion végétative. Les akènes ailés peuvent être dispersés par le vent et l'eau. Les graines ne vivraient que peu d'années dans le sol.

il y en a aux bords des routes chez nous et cela depuis qu'elle a était refaite