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Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
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Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Rappel du premier message :
Par ces quelques lignes, je souhaite remettre en perspective les conséquences de l'énergie sur nos vies.
D'abord
Le feu, l'homme et la nourriture
La maîtrise du feu a eu plusieurs conséquences sur l'alimentation.
Pour les végétaux, la cuisson a permis de rendre digeste les féculents. Les amidons qui sont des glucides complexes deviennent assimilables après cuisson. Le feu a donc permis de modifier le régime alimentaire.
Les céréales sont des aliments qui se conservent, c'est dans leur cycle végétatif. La cuisson a donc permis de cueillir d'abord puis de cultiver des nourritures pour passer les périodes de frugalité.
Ensuite, elle a permis de cuire la viande. Cela a permis de la séparer plus facilement des os mais aussi de la rendre plus goutteuse et plus assimilable également.
Le feu a donc été lié à la naissance de l'agriculture et de l'élevage.
Avec l'agriculture arrive la sédentarisation, une révolution en marche.
Par ces quelques lignes, je souhaite remettre en perspective les conséquences de l'énergie sur nos vies.
D'abord
Le feu, l'homme et la nourriture
La maîtrise du feu a eu plusieurs conséquences sur l'alimentation.
Pour les végétaux, la cuisson a permis de rendre digeste les féculents. Les amidons qui sont des glucides complexes deviennent assimilables après cuisson. Le feu a donc permis de modifier le régime alimentaire.
Les céréales sont des aliments qui se conservent, c'est dans leur cycle végétatif. La cuisson a donc permis de cueillir d'abord puis de cultiver des nourritures pour passer les périodes de frugalité.
Ensuite, elle a permis de cuire la viande. Cela a permis de la séparer plus facilement des os mais aussi de la rendre plus goutteuse et plus assimilable également.
Le feu a donc été lié à la naissance de l'agriculture et de l'élevage.
Avec l'agriculture arrive la sédentarisation, une révolution en marche.
Dernière édition par GL le Dim 22 Jan 2017, 07:57, édité 34 fois
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
c'est interressant ton post GL, mais ça m'étonne que l'on ai pas encore vu les phytosanitaires. Pas de pétrole pas de phyto!
Même si c'est pas la belle image de nos jours, il faut reconnaitre tout comme la mécanisation, qu'ils ont permis à ce qu'est l'agriculture aujourd'hui
Même si c'est pas la belle image de nos jours, il faut reconnaitre tout comme la mécanisation, qu'ils ont permis à ce qu'est l'agriculture aujourd'hui
Invité- Invité
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
laurent53 a écrit:le topic (fort interessant ) ne serait pas en train de dévier un peu ?
ça tombe bien GL va parler des lubrifiants(quand ça glisse , ça dévie) ...
Invité- Invité
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
varadero a écrit:c'est interressant ton post GL, mais ça m'étonne que l'on ai pas encore vu les phytosanitaires. Pas de pétrole pas de phyto!
Même si c'est pas la belle image de nos jours, il faut reconnaitre tout comme la mécanisation, qu'ils ont permis à ce qu'est l'agriculture aujourd'hui
intéressant oui car ça permet de se rendre compte de la dépendance quasi totale au précieux or noir .
Invité- Invité
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
on peut "cuire" certains aliments avec une acidité ou une salinité sauf que ça n a pas du tout le meme gout
les cornichons et les poissons en salaison
les cornichons et les poissons en salaison
fergie62- + membre techno +
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Age : 41
Artesië
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
varadero a écrit:c'est interressant ton post GL, mais ça m'étonne que l'on ai pas encore vu les phytosanitaires. Pas de pétrole pas de phyto!
Même si c'est pas la belle image de nos jours, il faut reconnaitre tout comme la mécanisation, qu'ils ont permis à ce qu'est l'agriculture aujourd'hui
Je vais d'abord passer par les carburants après demain.
Demain, c'est les autres usage du pétrole, les plastiques and Co..
Si vous avez des éléments, je suis preneur en MP.
GL- + membre techno +
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Age : 110
Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
promis ,jurélaurent53 a écrit:le topic (fort interessant ) ne serait pas en train de dévier un peu ?
je me recentre
mais c'est aussi du au succès du sujet
pas possible non plus de créer un sujet pour une précision ,hors sujet précisément:lol:
hermine 22- + membre techno +
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Age : 74
bretagne
Le pétrole amène le plastique dans nos fermes
On ne peut pas parler du pétrole sans faire un détour par le plastique.
Je me cantonnerais ici au usages agricoles.
Avec le vapocraquage du pétrole on obtiens de l'éthylène et du propylène. Ces deux éléments vont donner une infinité de matière.
Leurs avantages sont d'être
souple
imputrescible
résistant à l'eau
thermoformable
injectable
isolant
Avec l'extrudation, il devient la coque de la plupart des objets qui nous entourent. Il remplace le fer et le bois.
En drainage on va passer de la terre cuite :
au plastique
Cela va permettent d'abaisser les coût de cette opération lourde et de rendre cultivable des milliers d'Ha qui ne l'était pas.
En électricité, on va passer des fils isolés avec du tissus et de l'aluminium au polimère. On progrès considérable quand on sait le nombre d'endroit inflammable que traverse notre réseau électrique.
En électricité, c'est aussi la porcelaine qui est remplacer par du PVC.
Ici c'est la sécurité des biens mais surtout des hommes qui est en jeu.
C'est aussi l'arrivée du PVC en canalisation. Il va remplacer le plomb, le fer et rendre les installations plus simple à monter sans outils spécifique.
Il y a l'arrivée du tuyau toilé dans la ferme et sur les pulvérisateurs qui va remplacer le tuyau caoutchouc qui vieillissait mal.
Il y a la ficelle, la corde qui ne pourrissent plus, ces ficelles bleues que l'on voit partout. Le polyéthylène à remplacer le sisal, le chanvre.
Il faut parler aussi des bidons de toutes formes, de toutes contenances qui jusque là étaient en tôle ou en aluminium.
.
Dans tous ces domaines, le pétrole est devenu un partenaire incontournable.
Pourtant d'autres voies se font jours. Des matériaux sur des bases végétales sont en train de sortir. Ils sont trop chers aujourd'hui par rapport à des bases fossiles mais offrent des performances très encourageantes quelque fois supérieures à leurs concurrents pétroliers .
Mais ne rêvez pas, à part sur des créneaux tout à fait spécifiques, nous ne serons pas les rois du pétrole demain. Comme toujours, la marge se fera ailleurs.
J'ai passer des tas d'usage tant ils étaient multiples et divers.
Toutefois, pour produire ces matériaux il faudra des agriculteurs et des bons, de ceux qui sont capable d’innover comme on l'a toujours fait.
Demain le pétrole carburant.
Je me cantonnerais ici au usages agricoles.
Avec le vapocraquage du pétrole on obtiens de l'éthylène et du propylène. Ces deux éléments vont donner une infinité de matière.
Leurs avantages sont d'être
souple
imputrescible
résistant à l'eau
thermoformable
injectable
isolant
Avec l'extrudation, il devient la coque de la plupart des objets qui nous entourent. Il remplace le fer et le bois.
En drainage on va passer de la terre cuite :
au plastique
Cela va permettent d'abaisser les coût de cette opération lourde et de rendre cultivable des milliers d'Ha qui ne l'était pas.
En électricité, on va passer des fils isolés avec du tissus et de l'aluminium au polimère. On progrès considérable quand on sait le nombre d'endroit inflammable que traverse notre réseau électrique.
En électricité, c'est aussi la porcelaine qui est remplacer par du PVC.
Ici c'est la sécurité des biens mais surtout des hommes qui est en jeu.
C'est aussi l'arrivée du PVC en canalisation. Il va remplacer le plomb, le fer et rendre les installations plus simple à monter sans outils spécifique.
Il y a l'arrivée du tuyau toilé dans la ferme et sur les pulvérisateurs qui va remplacer le tuyau caoutchouc qui vieillissait mal.
Il y a la ficelle, la corde qui ne pourrissent plus, ces ficelles bleues que l'on voit partout. Le polyéthylène à remplacer le sisal, le chanvre.
Il faut parler aussi des bidons de toutes formes, de toutes contenances qui jusque là étaient en tôle ou en aluminium.
.
Dans tous ces domaines, le pétrole est devenu un partenaire incontournable.
Pourtant d'autres voies se font jours. Des matériaux sur des bases végétales sont en train de sortir. Ils sont trop chers aujourd'hui par rapport à des bases fossiles mais offrent des performances très encourageantes quelque fois supérieures à leurs concurrents pétroliers .
Mais ne rêvez pas, à part sur des créneaux tout à fait spécifiques, nous ne serons pas les rois du pétrole demain. Comme toujours, la marge se fera ailleurs.
J'ai passer des tas d'usage tant ils étaient multiples et divers.
Toutefois, pour produire ces matériaux il faudra des agriculteurs et des bons, de ceux qui sont capable d’innover comme on l'a toujours fait.
Demain le pétrole carburant.
GL- + membre techno +
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Age : 110
Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Le charbon est un précurseur
Il chauffe il a mi en mouvement une création humaine qui assurait son transport d’énergie en plus du transport d'une marchandise
Il a provoqué l'émigration pour son exploitation et une autre aujourd'hui pour sa pollution
Il a tuer mais a sauvé des vies
Il chauffe il a mi en mouvement une création humaine qui assurait son transport d’énergie en plus du transport d'une marchandise
Il a provoqué l'émigration pour son exploitation et une autre aujourd'hui pour sa pollution
Il a tuer mais a sauvé des vies
electron- + membre techno +
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Creusois region Cheneraille
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
electron a écrit:Le charbon est un précurseur
Il chauffe il a mi en mouvement une création humaine .
Il a tuer mais a sauvé des vies
pareil pour le pétrole , il continue de tuer et de sauver des vies .
tout progrès a son revers .
la suite GL
Invité- Invité
Le pétrole, la productivité des hommes, le défit de l'après guerre
Le pétrole, la productivité des hommes, le défit de l'après guerre
Au sortir de la guerre le pays était à reconstruire.
On a donc lancer un défit aux paysans.
Du pain sur les tables, des bras pour le chantiers et les ateliers.
Alors on s'y est atteler. La tâche était noble et le défi de taille pour ceux qu'on appelait des pecnot.
Il faut dire que le monde agricole offrait une main d’œuvre de choix
jusque là mal payer
sans retraite
dur à la tâche
habituer aux travaux manuels lourds
Ces hommes et ces femmes faisait donc tout à fait l'affaire
Revenons au défit. Nous sommes au sortir de la deuxième guerre, un pays à reconstruire.
Un autre point va pousser à la mise en route du plan de productivité. Avec la construction du mur entre l'Est et l'Ouest de l'Europe, une partie de nos ressources en céréales deviennent inaccessibles. Les blés de Pologne et d'Ukraine n'arrive plus dans nos boulangerie.
On demande donc aux paysans ce double effort. Dans nos fermes des changements de fond arrivent.
le remembrement pour pouvoir travailler avec des tracteurs
on arrache les arbres aux milieu des parcelles qui gênent et sous lesquels rien ne pousse. On arrache les haies beaucoup trop nombreuses et mal placées
C'est l'arrivée des engrais mais surtout de l'azote sur lequel je reviendrais
on voit arrivée le statut du fermage qui permet de faire des investissement dans le temps, le drainage dans les partie humides et l'irrigation dans d'autres.
c'est la diffusion technique avec les GEDA, la diffusion culturelle s’appuiera sur la JAC, le paysan deviens exploitant agricole.
c'est l'aide au départ des anciens avec l'IVD (indemnité viagère de départ)
mais aussi, mais surtout on écarte l'encadrement en place trop agé pour faire monter les jeunes, du sang neuf, de l'envie d'en découdre, de changer sa place dans la société, de prendre des vacances, c'est le début de la cogestion.
Les mauvaises langues racontent qu'il fallait aussi vider les campagnes. Après l'hécatombe de la guerre de 14 en France et en Allemagne qui avait fauché toutes une génération rurale, des gens qui étaient auto suffisants, çà n'était pas du goût de tout le monde.
C'est ici que le pétrole dans les tracteur prend sa place. Jusque là, avec la traction animale, un homme, c'était 2 CV.
Ici on en a 190
Arrive les tracteurs, les premiers balbutiements sont lourds, peu manœuvrable.
En France ensuite, on voit apparaître des outils plus légères sur moteur de voiture.
Nous en étions encore au Som 40
Avant l'arrivée du relevage, nous étions à l'embrayage à « ergots » sur les outils qui n'est pas très commode d'emploi surtout en fourrières.
Les premières pompes hydrauliques sont latérale, entraînée par chaîne pour la fourche avant et une assistance par vérin sur la direction.
A ce moment arrive des USA une fois encore, avec leur grand sens de l'efficacité un progrès de taille.
C'est à la fois, le relevage, l'hydraulique intégré, la direction assistée
Il faut dire que le plan Marchall donne au américain des capacité industrielle que n'ont pas nos petit constructeur européens. La guerre, c'est aussi de l'économie.
Il faut que je revienne un peu sur la motorisation et ses conséquences.
Au sortir de la guerre le pays était à reconstruire.
On a donc lancer un défit aux paysans.
Du pain sur les tables, des bras pour le chantiers et les ateliers.
Alors on s'y est atteler. La tâche était noble et le défi de taille pour ceux qu'on appelait des pecnot.
Il faut dire que le monde agricole offrait une main d’œuvre de choix
jusque là mal payer
sans retraite
dur à la tâche
habituer aux travaux manuels lourds
Ces hommes et ces femmes faisait donc tout à fait l'affaire
Revenons au défit. Nous sommes au sortir de la deuxième guerre, un pays à reconstruire.
Un autre point va pousser à la mise en route du plan de productivité. Avec la construction du mur entre l'Est et l'Ouest de l'Europe, une partie de nos ressources en céréales deviennent inaccessibles. Les blés de Pologne et d'Ukraine n'arrive plus dans nos boulangerie.
On demande donc aux paysans ce double effort. Dans nos fermes des changements de fond arrivent.
le remembrement pour pouvoir travailler avec des tracteurs
on arrache les arbres aux milieu des parcelles qui gênent et sous lesquels rien ne pousse. On arrache les haies beaucoup trop nombreuses et mal placées
C'est l'arrivée des engrais mais surtout de l'azote sur lequel je reviendrais
on voit arrivée le statut du fermage qui permet de faire des investissement dans le temps, le drainage dans les partie humides et l'irrigation dans d'autres.
c'est la diffusion technique avec les GEDA, la diffusion culturelle s’appuiera sur la JAC, le paysan deviens exploitant agricole.
c'est l'aide au départ des anciens avec l'IVD (indemnité viagère de départ)
mais aussi, mais surtout on écarte l'encadrement en place trop agé pour faire monter les jeunes, du sang neuf, de l'envie d'en découdre, de changer sa place dans la société, de prendre des vacances, c'est le début de la cogestion.
Les mauvaises langues racontent qu'il fallait aussi vider les campagnes. Après l'hécatombe de la guerre de 14 en France et en Allemagne qui avait fauché toutes une génération rurale, des gens qui étaient auto suffisants, çà n'était pas du goût de tout le monde.
C'est ici que le pétrole dans les tracteur prend sa place. Jusque là, avec la traction animale, un homme, c'était 2 CV.
Ici on en a 190
Arrive les tracteurs, les premiers balbutiements sont lourds, peu manœuvrable.
En France ensuite, on voit apparaître des outils plus légères sur moteur de voiture.
Nous en étions encore au Som 40
Avant l'arrivée du relevage, nous étions à l'embrayage à « ergots » sur les outils qui n'est pas très commode d'emploi surtout en fourrières.
Les premières pompes hydrauliques sont latérale, entraînée par chaîne pour la fourche avant et une assistance par vérin sur la direction.
A ce moment arrive des USA une fois encore, avec leur grand sens de l'efficacité un progrès de taille.
C'est à la fois, le relevage, l'hydraulique intégré, la direction assistée
Il faut dire que le plan Marchall donne au américain des capacité industrielle que n'ont pas nos petit constructeur européens. La guerre, c'est aussi de l'économie.
Il faut que je revienne un peu sur la motorisation et ses conséquences.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
tjrs aussi sympa de lire des choses auxquelles on n'aurait pas pensé .
(blé de Pologne et d'Ukraine qui n'arrivait plus et restait du côté Russe )
(blé de Pologne et d'Ukraine qui n'arrivait plus et restait du côté Russe )
Invité- Invité
La puissance des hommes
Il faut que je revienne un peu sur la motorisation et ses conséquences.
Les agriculteurs et leurs tracteurs, voilà tout un roman.
Après les chevaux, les tracteurs sont conçu pour tirer.
C'est les roues des outils qui permettent de les relever. Ce n'est pas très facile d'emploi. L'arrivé du relevage arrière marque un progrès notable. Cela va permettre de faire une manœuvre en bout de parcelle.
La généralisation des ponts avant moteur va accompagner la monter en puissance des motorisation. On voit arriver les outils animés, la rotative semoir demande de la force à la prise de force et des relevages qui ne soit pas fainéants.
Les outils animés vont permettre une qualité de lit de semis, une précision dans ce moment si délicat de la culture qu'on ne connaissait pas jusque là. Là encore la qualité du travail permet d'utiliser des semences plus performantes, donc plus chères.
Je reviendrais sur l’aventure des semences et de ceux qui les ont mis en œuvre.
C'est aussi les outils avant qui remplace les masses et les tasses avant.
Un autre endroit ou la motorisation change les chose, c'est le battage. Pendant longtemps, cette opération se faisait dans la cour en poste fixe. Elle avait besoin de beaucoup d'homme. On était donc contraint de travailler avec ses voisins.
Les moteur plus léger vont permettre de battre les céréales dans le champs. On a plus besoin de ses voisins.
Là encore le progrès va être spectaculaire.
Il n'y a que 50 ans d'écart entre ces 2 images. Pourtant, si les hommes ne sont pas les mêmes, il s'en faut de peu.
Ils n'ont pas suivi de certi phyto, de brevet de cariste, de Fimo ou quelques autres formation à la mode. Ils ont appris avec l'évolution de leurs machines.
La taille des machines amène des faiblesses. Le parcellaire des premiers remembrement est un frein à la bonne marche de ces outils. « L'effet de bordure », le nivellement en bord de champs pose soucis à des coupes très larges. Sur nos petites routes de campagne, on ne croise pas facilement nos convoi agricole. Il leur faut une voiture pilote. Dans les silos, les débits de chantiers de récolte saturent très rapidement les élévateur et les séchoirs a tel point que l'automne dernier, on a bloquer la récolte du maïs le vendredi pour ne pas avoir trop de stocks à la veille du week-end .
Le modèle importé des états unis ou des grandes fermes dans le monde butte donc sur les structures actuelle en France.
Pourtant, il est probable que l'on est un examen un jour ou l'autre. Les ensembles agricoles à plus de 40 km/H pour des charges égale à des poids lourds ne restera pas sans réglementation.
L'hydraulique
Que de chemin parcouru depuis l'arrivée de relevages poussifs jusque notre profusion de vérin asservi et programmable qui manœuvre une charrue en bout de champs par exemple. L'augmentation des débit d’huile a permis de motoriser des moteurs à distance sans transmission par cardans.
Le pneumatique
Contrairement aux poids lourds, il est peu répandu en agriculture. Son usage principal est le freinage. Sur ce poste, il devrait se répandre.
Je vais revenir demain sur l'arrivée de l'électronique, des boites continues, des inverseurs
Cette phase de développement ne connaîtra plus l’extension qu'elle a connu.
Il nous faut d'autre piste à explorer demain, de quoi reprendre la main sur l'avenir.
Les agriculteurs et leurs tracteurs, voilà tout un roman.
Après les chevaux, les tracteurs sont conçu pour tirer.
C'est les roues des outils qui permettent de les relever. Ce n'est pas très facile d'emploi. L'arrivé du relevage arrière marque un progrès notable. Cela va permettre de faire une manœuvre en bout de parcelle.
La généralisation des ponts avant moteur va accompagner la monter en puissance des motorisation. On voit arriver les outils animés, la rotative semoir demande de la force à la prise de force et des relevages qui ne soit pas fainéants.
Les outils animés vont permettre une qualité de lit de semis, une précision dans ce moment si délicat de la culture qu'on ne connaissait pas jusque là. Là encore la qualité du travail permet d'utiliser des semences plus performantes, donc plus chères.
Je reviendrais sur l’aventure des semences et de ceux qui les ont mis en œuvre.
C'est aussi les outils avant qui remplace les masses et les tasses avant.
Un autre endroit ou la motorisation change les chose, c'est le battage. Pendant longtemps, cette opération se faisait dans la cour en poste fixe. Elle avait besoin de beaucoup d'homme. On était donc contraint de travailler avec ses voisins.
Les moteur plus léger vont permettre de battre les céréales dans le champs. On a plus besoin de ses voisins.
Là encore le progrès va être spectaculaire.
Il n'y a que 50 ans d'écart entre ces 2 images. Pourtant, si les hommes ne sont pas les mêmes, il s'en faut de peu.
Ils n'ont pas suivi de certi phyto, de brevet de cariste, de Fimo ou quelques autres formation à la mode. Ils ont appris avec l'évolution de leurs machines.
La taille des machines amène des faiblesses. Le parcellaire des premiers remembrement est un frein à la bonne marche de ces outils. « L'effet de bordure », le nivellement en bord de champs pose soucis à des coupes très larges. Sur nos petites routes de campagne, on ne croise pas facilement nos convoi agricole. Il leur faut une voiture pilote. Dans les silos, les débits de chantiers de récolte saturent très rapidement les élévateur et les séchoirs a tel point que l'automne dernier, on a bloquer la récolte du maïs le vendredi pour ne pas avoir trop de stocks à la veille du week-end .
Le modèle importé des états unis ou des grandes fermes dans le monde butte donc sur les structures actuelle en France.
Pourtant, il est probable que l'on est un examen un jour ou l'autre. Les ensembles agricoles à plus de 40 km/H pour des charges égale à des poids lourds ne restera pas sans réglementation.
L'hydraulique
Que de chemin parcouru depuis l'arrivée de relevages poussifs jusque notre profusion de vérin asservi et programmable qui manœuvre une charrue en bout de champs par exemple. L'augmentation des débit d’huile a permis de motoriser des moteurs à distance sans transmission par cardans.
Le pneumatique
Contrairement aux poids lourds, il est peu répandu en agriculture. Son usage principal est le freinage. Sur ce poste, il devrait se répandre.
Je vais revenir demain sur l'arrivée de l'électronique, des boites continues, des inverseurs
Cette phase de développement ne connaîtra plus l’extension qu'elle a connu.
Il nous faut d'autre piste à explorer demain, de quoi reprendre la main sur l'avenir.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Les films documentaires de Raymond Depardon sont vraiment bien fait.GL a écrit:
Tourne-toi vers le soleil, l’ombre sera derrière toi.
(proverbe Maori)
alain- +Admin fromager+
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Haute-Savoie
De la déprise à la méprise
Il a monter "des gueules" avec un grand talent. C'est aussi "les paysans 60 ans de révolution" de Karine Bonjour qui m'a inspirer
Regarde celui là, il a de l'allure le papy.
C'est en regardant Depardon que j'ai vu des pans entiers de notre pays qui vont retourner à la broussaille.
Une pâture sans fauche et sans vache il faut peu de temps pour que la friche revienne.
Les maisons qu'il a filmé
Faire gambader des vaches pour amuser des touristes, çà a marcher en Autriche, chez nous j'en doute.
En 50 ans nous sommes passer de la déprise à la méprise. On a relevé le défi et on nous méprise aujourd'hui pour cela.
Regarde celui là, il a de l'allure le papy.
C'est en regardant Depardon que j'ai vu des pans entiers de notre pays qui vont retourner à la broussaille.
Une pâture sans fauche et sans vache il faut peu de temps pour que la friche revienne.
Les maisons qu'il a filmé
Faire gambader des vaches pour amuser des touristes, çà a marcher en Autriche, chez nous j'en doute.
En 50 ans nous sommes passer de la déprise à la méprise. On a relevé le défi et on nous méprise aujourd'hui pour cela.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
En 50 ans nous sommes passer de la déprise rurale à la méprise des acteurs. On a relevé le défi et on nous méprise aujourd'hui pour cela.
Même le Zébulon de Neuilly va y revenir, élection oblige après que l'autre pays du fromage soit venu faire la traite.
Dans 8 jours, les allées seront nettoyer de tout ce cirque. Les politiciens, leurs courtisans, les journalistes qui les suivent seront partis se faire filmer ailleurs.
Le salon de l'agriculture en marque le divorce.
Ce n'est pas que le salon de l'agriculture pour les parisiens en famille et le SIMA pour les agriculteurs.
Le plus grand salon de France, c'est aussi le divorce entre le rêve des visiteurs, des bébétes qui courent dans l'herbe verte
et leurs porte monnaie quand il faut le payer leur nourriture.
Dans ce lait, on a retirer la crème, les protéines et on nous l'achète le prix que vaut l'eau minérale.
Les prix d'achat de nos produits agricoles ne permettent pas les contraintes qu'on nous imposent.
La colère est mauvaise conseillère, elle m'a emener trop loin de mon sujet pour que m'y appesantisse.
Même le Zébulon de Neuilly va y revenir, élection oblige après que l'autre pays du fromage soit venu faire la traite.
Dans 8 jours, les allées seront nettoyer de tout ce cirque. Les politiciens, leurs courtisans, les journalistes qui les suivent seront partis se faire filmer ailleurs.
Le salon de l'agriculture en marque le divorce.
Ce n'est pas que le salon de l'agriculture pour les parisiens en famille et le SIMA pour les agriculteurs.
Le plus grand salon de France, c'est aussi le divorce entre le rêve des visiteurs, des bébétes qui courent dans l'herbe verte
et leurs porte monnaie quand il faut le payer leur nourriture.
Dans ce lait, on a retirer la crème, les protéines et on nous l'achète le prix que vaut l'eau minérale.
Les prix d'achat de nos produits agricoles ne permettent pas les contraintes qu'on nous imposent.
La colère est mauvaise conseillère, elle m'a emener trop loin de mon sujet pour que m'y appesantisse.
Dernière édition par GL le Dim 22 Fév 2015, 08:32, édité 1 fois
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
ça aller beaucoup moins vite pour les 50 prochaines années
sevi- + membre techno +
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basse normandie
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
sevi a écrit:ça aller beaucoup moins vite pour les 50 prochaines années
Je ne suis pas sûr.
Je vais y venir. Mes propos visent à démontrer (à mon modeste niveau) que pendant que nous relevions ce défi, nous avons acquis une culture, des moyens, des connaissances, des capacités financières mais surtout l'envie de ne pas se faire marcher sur la tête avec laquelle il va falloir compter dans cette période de bouleversement.
Par contre, changement de rôle, c'est certain. Nous en avons les outils et les hommes. Certes, çà n'amuse pas nos cadres, on fera sans eux.
GL- + membre techno +
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
j'imagine même pas le retour sur terre de nos défunts de seulement 20 ou 30 d'années,ils seraient effarés par cette évolution .
sevi- + membre techno +
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basse normandie
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
sevi a écrit:j'imagine même pas le retour sur terre de nos défunts de seulement 20 ou 30 d'années,ils seraient effarés par cette évolution .
Effarés du mépris dans lequel on tient le défi qu'ils ont relevé.
Pourtant, on ne fait pas beaucoup chômeur chez les enfants d'agriculteurs, ils en est même beaucoup qu'on retrouve bien placer dans l'échelle sociale.
On en a même un à la tête de l'UMP à l'assemblée. Celui là doit sa place au baiser de Judas en 1992.
Il a fait passer les agriculteurs pour des assister avec la PAC alors qu'il nous vendait aux marchands.
On n'est jamais aussi bien trahit que par les sien.
Je m'énerve, je m'énerve ce n'est pas bon à mon âge.
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
il y en a beaucoup qui airait aimer s'énerver a ton age
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
bravo gl !
et maintenant les logos sur la nourriture ....
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
sevi a écrit:ça aller beaucoup moins vite pour les 50 prochaines années
Comme gl je n'y croit pas un instant plutôt l'inverse même ;certain pays on évoluer bien plus vite que le notre (pologne par exemple) .
Mais évoluer dans quel sens et vers quel sorte d'agriculture et avec quel rentabilité mais plus la rentabilité sera faible et plus ça évoluera.
.*escuse pour le petit hs.
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
L'apparition de nouveaux produits alimentaire va encore modifier l'agriculture
Les biotechnologies, les produits de synthèse ,les insectes les krill et autres micro bestioles nous apporteront notre ration alimentaire
Les médiats vont être chargés de nous les faire avaler
Les biotechnologies, les produits de synthèse ,les insectes les krill et autres micro bestioles nous apporteront notre ration alimentaire
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
faudra compter avec la pyramide des âges et le fait que les jeunes n'ont pas la même vision que les quinquas sur le boulot .
la place de la femme (épouse) qui a déjà considérablement changé ménera a des fermes types holdings ou travail à façon par des ETA .
la place de la femme (épouse) qui a déjà considérablement changé ménera a des fermes types holdings ou travail à façon par des ETA .
Invité- Invité
C'est les nerfs docteur, c'est les nerfs.
Il y a des images qui ne me réussissent pas
Et puis celle là.
Ils sont juste là pour faire beau dans le poste au 20 H.
Mes chers collègues, on vaut mieux que çà, on vaut mieux que ce mépris.
Je retourne prendre mes gouttes et vous prépare le feuilleton de demain. 2 - 3 H de boulot, on devrait y arriver.
Et puis celle là.
Ils sont juste là pour faire beau dans le poste au 20 H.
Mes chers collègues, on vaut mieux que çà, on vaut mieux que ce mépris.
Je retourne prendre mes gouttes et vous prépare le feuilleton de demain. 2 - 3 H de boulot, on devrait y arriver.
Dernière édition par GL le Dim 22 Fév 2015, 16:04, édité 1 fois
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Entre pineau et muscadet
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
Merci encore GL!
Merci encore GL!
Sparthakus- + membre techno +
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le pays des fossoyeurs de l'agriculture
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
On n'est jamais trahi par ses propres descendants car l'avenir leur appartient et c'est à eux de le construire comme bon leur semblera.Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
Merci encore GL!
Nous, la génération précédente n'avons qu'à regarder les jeunes faire leur vie tout en jetant un regard en arrière et donner notre avis...au cas où on nous le demande.
Il y a assez de la politique où ce sont de vieux crustacés s'accrochant à leur rocher qui prennent des décisions dont ils ne verront pas l'aboutissement ......pour cause date de validité dépassée.
Invité- Invité
Le mépri
En un siècle,
Nous avons fourni les hommes pour les maîtres des forges. Beaucoup de nos grands parents l'ont payer de leurs vies ou l'on eu marquer dans leur chaire.
La loterie nationale avait été créer pour leur verser une indemnité, c'est devenue la française des jeux...
Nous avons fourni les bras pour le villes. Elle les rejette aujourd'hui en les mettant au chômage à la charge de tous.
Nous avons éloigner les risque de famine, les magasins débordent, dégoulinent de bouffe. Ils jettent 25 % de la nourriture. Certaines communes achètent à leurs habitants des poules pour bouffer les restes. Je n'ose pas imaginer si la nourriture vie des des resto du cœur.
Nous maîtrisons aujourd'hui des capitaux, des technologie très pointues, des plans de fumure, des rations alimentaires individualisées.
Et pour tout ces efforts, pour un siècle de ces services voila qu'on nous traine plus bas que tout. Il y a plus de risque financier à se tromper de surface sur sa déclaration PAC, a avoir un plan de fumure mal fait qu'a bricoler avec du cannabis.
Je me répète, mes chers collègues, on vaut mieux que çà, on vaut mieux que ce mépris dans lequel on veut nous enfermer.
Nous avons fourni les hommes pour les maîtres des forges. Beaucoup de nos grands parents l'ont payer de leurs vies ou l'on eu marquer dans leur chaire.
La loterie nationale avait été créer pour leur verser une indemnité, c'est devenue la française des jeux...
Nous avons fourni les bras pour le villes. Elle les rejette aujourd'hui en les mettant au chômage à la charge de tous.
Nous avons éloigner les risque de famine, les magasins débordent, dégoulinent de bouffe. Ils jettent 25 % de la nourriture. Certaines communes achètent à leurs habitants des poules pour bouffer les restes. Je n'ose pas imaginer si la nourriture vie des des resto du cœur.
Nous maîtrisons aujourd'hui des capitaux, des technologie très pointues, des plans de fumure, des rations alimentaires individualisées.
Et pour tout ces efforts, pour un siècle de ces services voila qu'on nous traine plus bas que tout. Il y a plus de risque financier à se tromper de surface sur sa déclaration PAC, a avoir un plan de fumure mal fait qu'a bricoler avec du cannabis.
Je me répète, mes chers collègues, on vaut mieux que çà, on vaut mieux que ce mépris dans lequel on veut nous enfermer.
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Assis
Les agriculteurs et la puissance
Après ce coup de gueule, j'ai pris mes médicaments et je reviens à mon sujet.
La maîtrise de la motorisation a permis de mettre de plus en plus de puissance au bout de le main du conducteur, sous la pédale de l'accélérateur.
Il n'y a pas qu'un siècle entre ces images, il y a un monde.
Cela a permis d'abaisser le prix de nos matières premières à l'entrée des usines. On a déplacer les marges vers les transformations et la distribution.
Avec l'entrée plus forte des boursiers sur nos marchés fini la dérégulation de la profession. Les vautours sentent leurs proie facile. 0,05 % des lots de blé échangés finissent en physique.
Au passage de stocks de report entre campagne faible, d'une sécheresse au USA, les spéculateurs organisent la pénurie en stockant de grandes quantités de céréales. Les prix flambent. Par contre pour les pays du Sud où la nourriture représente 50 % du revenu, c'est la faim, elle donnera les émeutes de la faim.
Ces événements seront le déclencheurs de la révolte arabes. Dans cette région déjà très instable, on avait pas besoin de çà.
La baisse des marges
Pourtant, et on ne l'avait pas vu au début pris dans l’euphorie de l’expansion, cette baisse a augmenter notre vulnérabilité. C'est à la banque qu'appartient nos outils, pas le droit à l'erreur.
Si les plus performants continuent à sortir leurs épingles du jeu, autour d'eux le vide se fait. On a baisser la ligne de flottaison.
C'est encore plus vrai entre les régions de plaines et les zones périphériques. Pour les pentes, les petites terres, les terres à cailloux, les pays de bocages non seulement l'avenir est bien sombre mais on y mettra pas de jeunes.
Il est un point sur lequel je voudrais attirer votre attention.
Les années 1950 à 1967 marqueront dans l'histoire, un moment qu'on ne reverra jamais. Le pétrole était abondant, bon marché, à profusion. Cette période s'arrête en Mai 1967 avec la guerre des 6 jours. On s’aperçoit alors que notre approvisionnement passe dans une zone de grande tension. C'est en effet par le Canal de Suez, entre les arabes et les juifs, que passe le pétrole de l'Arabie Saoudite, l'un de nos gros fournisseur. Le canal sera fermer jusqu'en 1975 obligeant les pétroliers à construire de super tanker qui feront le tour de l'Afrique.
La canal voit passer 40 000 bateaux par an. Avec un tirant d'eau de 22 m, les super tankers vident une partie de leurs cargaison à l'entrée pour la recharger à la sortie. Le transport de cette partie en trop se fait par oléoduc.
Pétrole et religion
Quand vous verrez montez en puissance une religion chez nous, rappelez vous la dépendance qu'on a de l'or noir.
« Quand on est pas trop copain avec son voisin, on lui dit bonjour dans la rue mais on lui laisse pas les clés de sa maison »
Retour à la technique
L'hydraulique
Après la direction, le relevage et les fonctions extérieurs, la force hydraulique est rentrer dans les boites de vitesse. D'abord le doubleurs de vitesse, le high low est arrivé, il fût suivi par l'inverseur, une révolution sur les manœuvres en bout de champs mais surtout incontournables sur les chargeurs.
La suite est arriver avec la variation continue, la boite choisissant le meilleur rapport pour l'effort et la consommation du moment.
La motorisation hydrostatique, plus gourmande en puissance se cantonne à des besoins spécifique.
Le pneumatique
Pour l'instant, c'est surtout sur le freinage que l'on trouve son application
En poids lourds, c'est l'inverse. Comme les circuits pneumatiques étaient en place, ils asservirent la boite de vitesse.
L'électronique fera le post de demain. Je verrais ensuite les engrais.
La maîtrise de la motorisation a permis de mettre de plus en plus de puissance au bout de le main du conducteur, sous la pédale de l'accélérateur.
Il n'y a pas qu'un siècle entre ces images, il y a un monde.
Cela a permis d'abaisser le prix de nos matières premières à l'entrée des usines. On a déplacer les marges vers les transformations et la distribution.
Avec l'entrée plus forte des boursiers sur nos marchés fini la dérégulation de la profession. Les vautours sentent leurs proie facile. 0,05 % des lots de blé échangés finissent en physique.
Au passage de stocks de report entre campagne faible, d'une sécheresse au USA, les spéculateurs organisent la pénurie en stockant de grandes quantités de céréales. Les prix flambent. Par contre pour les pays du Sud où la nourriture représente 50 % du revenu, c'est la faim, elle donnera les émeutes de la faim.
Ces événements seront le déclencheurs de la révolte arabes. Dans cette région déjà très instable, on avait pas besoin de çà.
La baisse des marges
Pourtant, et on ne l'avait pas vu au début pris dans l’euphorie de l’expansion, cette baisse a augmenter notre vulnérabilité. C'est à la banque qu'appartient nos outils, pas le droit à l'erreur.
Si les plus performants continuent à sortir leurs épingles du jeu, autour d'eux le vide se fait. On a baisser la ligne de flottaison.
C'est encore plus vrai entre les régions de plaines et les zones périphériques. Pour les pentes, les petites terres, les terres à cailloux, les pays de bocages non seulement l'avenir est bien sombre mais on y mettra pas de jeunes.
Il est un point sur lequel je voudrais attirer votre attention.
Les années 1950 à 1967 marqueront dans l'histoire, un moment qu'on ne reverra jamais. Le pétrole était abondant, bon marché, à profusion. Cette période s'arrête en Mai 1967 avec la guerre des 6 jours. On s’aperçoit alors que notre approvisionnement passe dans une zone de grande tension. C'est en effet par le Canal de Suez, entre les arabes et les juifs, que passe le pétrole de l'Arabie Saoudite, l'un de nos gros fournisseur. Le canal sera fermer jusqu'en 1975 obligeant les pétroliers à construire de super tanker qui feront le tour de l'Afrique.
La canal voit passer 40 000 bateaux par an. Avec un tirant d'eau de 22 m, les super tankers vident une partie de leurs cargaison à l'entrée pour la recharger à la sortie. Le transport de cette partie en trop se fait par oléoduc.
Pétrole et religion
Quand vous verrez montez en puissance une religion chez nous, rappelez vous la dépendance qu'on a de l'or noir.
« Quand on est pas trop copain avec son voisin, on lui dit bonjour dans la rue mais on lui laisse pas les clés de sa maison »
Retour à la technique
L'hydraulique
Après la direction, le relevage et les fonctions extérieurs, la force hydraulique est rentrer dans les boites de vitesse. D'abord le doubleurs de vitesse, le high low est arrivé, il fût suivi par l'inverseur, une révolution sur les manœuvres en bout de champs mais surtout incontournables sur les chargeurs.
La suite est arriver avec la variation continue, la boite choisissant le meilleur rapport pour l'effort et la consommation du moment.
La motorisation hydrostatique, plus gourmande en puissance se cantonne à des besoins spécifique.
Le pneumatique
Pour l'instant, c'est surtout sur le freinage que l'on trouve son application
En poids lourds, c'est l'inverse. Comme les circuits pneumatiques étaient en place, ils asservirent la boite de vitesse.
L'électronique fera le post de demain. Je verrais ensuite les engrais.
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
Merci encore GL!
ma plus jeune boit du lait de soja bio .
j'ai dû louper un truc dans son éducation
Invité- Invité
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
jacquou le croquant a écrit:Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
Merci encore GL!
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j'ai dû louper un truc dans son éducation
Comment on trait du soja???
Invité- Invité
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Elle est allergique au lait de vaches ou est-ce par mode? Parce que le soja a aussi ses inconvénients... Préférer le lait d'avoine ou de rizjacquou le croquant a écrit:Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
Merci encore GL!
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Camille- + membre techno +
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Camille a écrit:Elle est allergique au lait de vaches ou est-ce par mode? Parce que le soja a aussi ses inconvénients... Préférer le lait d'avoine ou de rizjacquou le croquant a écrit:Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
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c'est les copines qui lui bourrent le crâne .
allez vas y balance sur le soja:86: : vais lui faire peur mouaa
ps: à 16 ans ça lui passera mais comme on dit chez moi : un baudet qui fait à sa mode c'est la moitié de sa nourriture . (en patois ça le fait mieux)
Invité- Invité
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
jacquou le croquant a écrit:Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
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j'ai dû louper un truc dans son éducation
ouais , c' est malbar , là !!!! à mon avis il y a trou dans la défense !!!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
et tu payes ça combien mon jacquou ??
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
GL ,tu vas être obligé d'écrire un livre
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
sevi a écrit:GL ,tu vas être obligé d'écrire un livre
Pour cela, il faudrait que je trouve par ou on va sortir de ce mépris, pour l'instant, je cherche.
Comme vous sans doute,
notre prochain défi,
notre prochain challenge.
Il faut qu'on sorte de cette m... on en a les outils et les hommes.
Vite, mes gouttes, çà me reprend.
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
PatogaZ a écrit:jacquou le croquant a écrit:Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
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ouais , c' est malbar , là !!!! à mon avis il y a trou dans la défense !!!!
t'as déjà éssayé de raisonner une gonzesse quand il s'agit de sa ligne toi ?
autant s'attaquer à un AMX 30 avec un couteau de cuisine .
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
je te signale que j' étais militaire chez les "chasseurs de chars à l' ouvre-boite"
alors tu crois pas si bien dire
alors tu crois pas si bien dire
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Pour faire simple comme dans toutes les légumineuses tu as des proteines allergènes et, particulièrement dans le soja, des phytoestrogènes (isoflavones), donc à consommer avec modération si en + du lait elle se tape du tofu, du miso ou d'autres dérivés culinaires du soja (déjà présent dans de nombreux produits ; lécithine).jacquou le croquant a écrit:
- Spoiler:
Camille a écrit:Elle est allergique au lait de vaches ou est-ce par mode? Parce que le soja a aussi ses inconvénients... Préférer le lait d'avoine ou de rizjacquou le croquant a écrit:Sparthakus a écrit:le pire serait d'être trahi aussi... par nos propres enfants qui sont biberonnés au lait écrémé, aseptisé, empacté, marketisé..., formés (formatés) à l'écologie, l'environnement... de manière trop idéologique à mon sens!
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c'est les copines qui lui bourrent le crâne .
allez vas y balance sur le soja : vais lui faire peur mouaa
ps: à 16 ans ça lui passera mais comme on dit chez moi : un baudet qui fait à sa mode c'est la moitié de sa nourriture . (en patois ça le fait mieux)
A éviter chez les femmes enceintes et les tous petits (risques allergènes). C'est moins "vendeur" que le tapage sur le Bisphénol A comme perturbateur endocrinien, mais n'en reste pas moins très actif.
J'ai eu aussi cet épisode avec ma grande mais comme elle était seule à en consommer, elle en a vite eu assez de ses briks au frigo qui se conservaient assez mal...
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Les agriculture et l’électronique
Comme toujours, les innovations arrivent par la périphérie des outils. On voit arriver des outils de contrôles d'abord, la pesée des charges, le contrôles de la pulvérisation
Ensuite on la voit arriver dans la commande, elles pilotent les régulations, les fonctions. Les calculateurs entrent sur nos machines. Elle régule les points d'injection des moteurs. Aujourd'hui c'est l'ensemble régime moteur boite qui sont piloter ainsi.
Pourtant le milieu est hostile pour des composants électroniques.
On a du froid, de la chaleur, de la poussière qui perturbent les détecteurs optiques, des vibrations à large fréquences, des solvants qui sont capables de passer les étanchéités, des produits acides qui oxydent le cuivre.
On voit arriver les liaisons bus, c'est à dire que seulement deux fils collectent plusieurs lieux d'information, ces signaux électriques sont ensuite décodés par le computer.
Ces calculateurs nous ont retirer la maîtrise de nos outils. Il faut une valise pour régler un moteur. Le mécanicien avec lequel vous travaillez jusque là ne peut plus rien quand votre tracteur vous fait des misères. Le soir, les porteurs de valises sont plus rares pour dépanner les machines au milieu des champs.
Pourtant, on ne reviens pas en arrière. La précision, la qualités des contrôles sont un pas en avant. Il faudra reprendre la main sur cette technologie, avoir les hommes pour rentrer dans ces logiciels.
La géolocalisation
Maintenant arrive la géolocalisation. Il y là des applications multiples, diverses et variées. Elles ouvrent la porte à de vastes possibilités. Elles sont si nombreuses que je n'en ferais pas la liste ici.
Les nivaux de précisions ne cesse de s'améliorer avec des antennes relais au sol.
Ici encore, la très grande diffusion de ce type de technologie les en a rendu accessible en matière de prix et de fiabilité.
J'arrête ici car mes connaissance technique ne sont pas suffisante dans le domaine.
Cette fois, je vais parler des engrais.
Comme toujours, les innovations arrivent par la périphérie des outils. On voit arriver des outils de contrôles d'abord, la pesée des charges, le contrôles de la pulvérisation
Ensuite on la voit arriver dans la commande, elles pilotent les régulations, les fonctions. Les calculateurs entrent sur nos machines. Elle régule les points d'injection des moteurs. Aujourd'hui c'est l'ensemble régime moteur boite qui sont piloter ainsi.
Pourtant le milieu est hostile pour des composants électroniques.
On a du froid, de la chaleur, de la poussière qui perturbent les détecteurs optiques, des vibrations à large fréquences, des solvants qui sont capables de passer les étanchéités, des produits acides qui oxydent le cuivre.
On voit arriver les liaisons bus, c'est à dire que seulement deux fils collectent plusieurs lieux d'information, ces signaux électriques sont ensuite décodés par le computer.
Ces calculateurs nous ont retirer la maîtrise de nos outils. Il faut une valise pour régler un moteur. Le mécanicien avec lequel vous travaillez jusque là ne peut plus rien quand votre tracteur vous fait des misères. Le soir, les porteurs de valises sont plus rares pour dépanner les machines au milieu des champs.
Pourtant, on ne reviens pas en arrière. La précision, la qualités des contrôles sont un pas en avant. Il faudra reprendre la main sur cette technologie, avoir les hommes pour rentrer dans ces logiciels.
La géolocalisation
Maintenant arrive la géolocalisation. Il y là des applications multiples, diverses et variées. Elles ouvrent la porte à de vastes possibilités. Elles sont si nombreuses que je n'en ferais pas la liste ici.
Les nivaux de précisions ne cesse de s'améliorer avec des antennes relais au sol.
Ici encore, la très grande diffusion de ce type de technologie les en a rendu accessible en matière de prix et de fiabilité.
J'arrête ici car mes connaissance technique ne sont pas suffisante dans le domaine.
Cette fois, je vais parler des engrais.
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Bravo GL , continue
ps : pense a racheter des gouttes
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Les engrais
L'âge d'or l'agriculture, les engrais
D'abord un peu d'histoire
Pour la première guerre, le fabrication de poudre utilisait du chlore comme comburant. Comme notre plus grand fournisseur était l'Allemagne, il fallu d'urgence trouver d'autres sources.
C'est à l'industrie chimique naissante que s'adressa la société des poudre et explosifs. Kulmann et Dupont de Nemours, des noms que l'on retrouvera plus tard prirent un grand essor à cette occasion.
Pour la deuxième guerre, cette le nitrate qui pris cette place. Issue de la synthèse du pétrole ou du gaz, on le fabrique dans des réacteur dont un est tristement célèbre du côté de Toulouse.
Les toulousains ne manquent pas d'humour
Au sortir de ce conflit, il fallait garder opérationnel ces installations au cas ou... Nous étions en pleine guerre froide. Ce sont des outils, dans leurs procès, qui n'aiment pas qu'on les arrêtent. La reconversion en production d'azote agricole offrait une option de choix pour relever le défi alimentaire de ce pays qui avait faim.
Après le nitrate du Chili, l'azote de synthèse sous toutes ses formes, granulé, liquide, gazeux offrait des disponibilité plus facile et plus large.
La potasse des mines d'Alsace fût un autre pilier de la fertilité surtout dans nos petites terres de champagne.
L'acide phosphorique venait compléter ce trépied.
Il faut dire que le rendement suivait, çà répondait.
On a donc connu une époque béni en agriculture,
une demande sociale,
des prix garanti,
une mécanisation qui décuple la production par personne,
un parcellaire qu'on adapte aux tracteur
des engrais qui permettent de faire bondir les rendements
Tout y était pour cette révolution de l'après guerre.
Cette époque est fini, nous ne retrouverons pas de d'opportunités dans cette voie. Il va falloir en inventer d'autre pour mobiliser le meilleurs de ce qu'on est capable de faire, trouver un nouveau défi.
On ne peut pas rester comme cela,
mépriser par ceux qu'on nourri,
rabaisser au rang de producteur de matière première pour des usines qu'on a construite,
représenter par des gens qui défendent plus leurs usines que leurs adhérents. Par exemple, m'obliger à acheter chez un pétrolier du diester qui pousse dans mon champs de colza, ils l'ont fait.
fliquer par des nuées de contrôles et de contrôleurs,
servant de faire valoir à des politiciens accrochés à leurs fauteuils, à leur pouvoir de pacotille qui ne représente plus qu'eux même
et cette fois, cerise sur le gâteau soumis aux financiers qui nous amène une volatilité des cours incompatible avec l’activé agricole à cycle long.
D'abord un peu d'histoire
Pour la première guerre, le fabrication de poudre utilisait du chlore comme comburant. Comme notre plus grand fournisseur était l'Allemagne, il fallu d'urgence trouver d'autres sources.
C'est à l'industrie chimique naissante que s'adressa la société des poudre et explosifs. Kulmann et Dupont de Nemours, des noms que l'on retrouvera plus tard prirent un grand essor à cette occasion.
Pour la deuxième guerre, cette le nitrate qui pris cette place. Issue de la synthèse du pétrole ou du gaz, on le fabrique dans des réacteur dont un est tristement célèbre du côté de Toulouse.
Les toulousains ne manquent pas d'humour
Au sortir de ce conflit, il fallait garder opérationnel ces installations au cas ou... Nous étions en pleine guerre froide. Ce sont des outils, dans leurs procès, qui n'aiment pas qu'on les arrêtent. La reconversion en production d'azote agricole offrait une option de choix pour relever le défi alimentaire de ce pays qui avait faim.
Après le nitrate du Chili, l'azote de synthèse sous toutes ses formes, granulé, liquide, gazeux offrait des disponibilité plus facile et plus large.
La potasse des mines d'Alsace fût un autre pilier de la fertilité surtout dans nos petites terres de champagne.
L'acide phosphorique venait compléter ce trépied.
Il faut dire que le rendement suivait, çà répondait.
On a donc connu une époque béni en agriculture,
une demande sociale,
des prix garanti,
une mécanisation qui décuple la production par personne,
un parcellaire qu'on adapte aux tracteur
des engrais qui permettent de faire bondir les rendements
Tout y était pour cette révolution de l'après guerre.
Cette époque est fini, nous ne retrouverons pas de d'opportunités dans cette voie. Il va falloir en inventer d'autre pour mobiliser le meilleurs de ce qu'on est capable de faire, trouver un nouveau défi.
On ne peut pas rester comme cela,
mépriser par ceux qu'on nourri,
rabaisser au rang de producteur de matière première pour des usines qu'on a construite,
représenter par des gens qui défendent plus leurs usines que leurs adhérents. Par exemple, m'obliger à acheter chez un pétrolier du diester qui pousse dans mon champs de colza, ils l'ont fait.
fliquer par des nuées de contrôles et de contrôleurs,
servant de faire valoir à des politiciens accrochés à leurs fauteuils, à leur pouvoir de pacotille qui ne représente plus qu'eux même
et cette fois, cerise sur le gâteau soumis aux financiers qui nous amène une volatilité des cours incompatible avec l’activé agricole à cycle long.
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Assis
L'agriculture découvre les désherbants
C'est encore une fois les militaires qui ont développer ces technologie. Pour les désherbants, c'est des jungles de l’Indochine, le couvert végétale offrait aux combattants un camouflage de choix.
L'idée de détruire les feuilles était donc séduisante. Monsanto et Dow Chemical développèrent le gaz orange. C'est un mélange d'hormones de croissance. Pulvérisée sur les plantes, elles provoquent une croissance incontrôlée de celle ci puis leur destruction. Il est un mélange 2,4-D et de 2,4,5-T.
Les américains en firent un usage massif.
C'est les problèmes de santé leurs soldats de retour du Vietnam qui permis de prendre en compte la toxicité de la dioxine.
Sa stabilité lui confère un effet durable sur les populations avec des malformations à la naissance et des cancers.
En agriculture, a des doses très faible, cette famille de produit a permis d'éliminer les dicotylédones qui faisaient concurrence aux céréales et en limitait le rendement.
Si les coquelicots et les bleuets sont font la joie des écologistes, de jolie peinture mais ils ne font pas l’affaire ma trésorerie. Si ces images leurs rappelle une campagne champêtre de leur enfance, j'ai des contraintes qui ne cantonnent pas à de jolie parcelles rouges au mois de Juin.
Mon banquier et mes fournisseurs on un sens de la poésie très limité.
On voit réapparaître ces deux plantes dans les champs de colza à cause d'un trou dans notre spectre du désherbage. C'est net, là ou il y des coquelicots, il n'y a pas de colza.
On a vu réapparaître des champs d’œillette autour de chez avec des contrats pour produire des graines de pavot pour la boulangerie et la pharmacie. Cela donne des images magnifiques mais il faut des contrats tant le rendement est faible et la culture réglementée.
Cette famille de produit à permis de limiter à faible coût la concurrence avec les mauvaises herbes qui entravait les cultures de production.
On a mis en place des limitation d'usage pour rester dans des usages limités de ces produits.
Ici, il est un point sur lequel, je désire attirer votre attention.
Les moyens d'analyses ont fait des progrès considérables. Il est possible de trouver une goutte de glyphosate dans une marre. Hors on trouve ce que l'on l'on cherche.
Comme on a envie de démontrer que l'agriculture pollue, on cherche les produits phytosanitaire dans l'eau. Çà permet de faire travailler les marchands d'eau en bouteille.
Sur un autre dossier, comme les pétrolier ont trop peu de gazole dans leur production, on accuse les particules des voitures dont ont a fait la promotion de polluer. Mais je m'éloigne.
Les désherbants ont fait une part importante de cette spectaculaire évolution des rendement de la révolution agricole. Des moyens existent pour en mettre moins. On parle de binage, de herses étrilles, de herses roulantes, de rouleau faca, ect.
Ces techniques butent sur de nombreux écueils.
D'abord le coût.
Ce sont souvent des machines chères, avec des rendements horaires limités. Si l'arrivée du guidage optique ou satellitaire arrive la facture deviens très salée.
Les bineuses n'aiment pas les pointes, les recroisements. Mais surtout, chez nous, elles font remonter les pierres en surface. La batteuse n’apprécient pas ce genre de plaisanterie.
Pourtant des progrès arrivent. La possibilité de semer "en carré" permettra de biner dans deux sens et de biner l'interang.
Mais ou voit d'autre outils arriver aussi.
Là encore, il faudra les hommes pour mettre en place, utiliser au bon moment ces outils, même si on est dimanche. Il arrive chez moi, que le lundi il pleuve et biner sous la pluie, c'est pas terrible.
L'idée de détruire les feuilles était donc séduisante. Monsanto et Dow Chemical développèrent le gaz orange. C'est un mélange d'hormones de croissance. Pulvérisée sur les plantes, elles provoquent une croissance incontrôlée de celle ci puis leur destruction. Il est un mélange 2,4-D et de 2,4,5-T.
Les américains en firent un usage massif.
C'est les problèmes de santé leurs soldats de retour du Vietnam qui permis de prendre en compte la toxicité de la dioxine.
Sa stabilité lui confère un effet durable sur les populations avec des malformations à la naissance et des cancers.
En agriculture, a des doses très faible, cette famille de produit a permis d'éliminer les dicotylédones qui faisaient concurrence aux céréales et en limitait le rendement.
Si les coquelicots et les bleuets sont font la joie des écologistes, de jolie peinture mais ils ne font pas l’affaire ma trésorerie. Si ces images leurs rappelle une campagne champêtre de leur enfance, j'ai des contraintes qui ne cantonnent pas à de jolie parcelles rouges au mois de Juin.
Mon banquier et mes fournisseurs on un sens de la poésie très limité.
On voit réapparaître ces deux plantes dans les champs de colza à cause d'un trou dans notre spectre du désherbage. C'est net, là ou il y des coquelicots, il n'y a pas de colza.
On a vu réapparaître des champs d’œillette autour de chez avec des contrats pour produire des graines de pavot pour la boulangerie et la pharmacie. Cela donne des images magnifiques mais il faut des contrats tant le rendement est faible et la culture réglementée.
Cette famille de produit à permis de limiter à faible coût la concurrence avec les mauvaises herbes qui entravait les cultures de production.
On a mis en place des limitation d'usage pour rester dans des usages limités de ces produits.
Ici, il est un point sur lequel, je désire attirer votre attention.
Les moyens d'analyses ont fait des progrès considérables. Il est possible de trouver une goutte de glyphosate dans une marre. Hors on trouve ce que l'on l'on cherche.
Comme on a envie de démontrer que l'agriculture pollue, on cherche les produits phytosanitaire dans l'eau. Çà permet de faire travailler les marchands d'eau en bouteille.
Sur un autre dossier, comme les pétrolier ont trop peu de gazole dans leur production, on accuse les particules des voitures dont ont a fait la promotion de polluer. Mais je m'éloigne.
Les désherbants ont fait une part importante de cette spectaculaire évolution des rendement de la révolution agricole. Des moyens existent pour en mettre moins. On parle de binage, de herses étrilles, de herses roulantes, de rouleau faca, ect.
Ces techniques butent sur de nombreux écueils.
D'abord le coût.
Ce sont souvent des machines chères, avec des rendements horaires limités. Si l'arrivée du guidage optique ou satellitaire arrive la facture deviens très salée.
Les bineuses n'aiment pas les pointes, les recroisements. Mais surtout, chez nous, elles font remonter les pierres en surface. La batteuse n’apprécient pas ce genre de plaisanterie.
Pourtant des progrès arrivent. La possibilité de semer "en carré" permettra de biner dans deux sens et de biner l'interang.
Mais ou voit d'autre outils arriver aussi.
Là encore, il faudra les hommes pour mettre en place, utiliser au bon moment ces outils, même si on est dimanche. Il arrive chez moi, que le lundi il pleuve et biner sous la pluie, c'est pas terrible.
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Assis
Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Un certain nombre d'entre eux sont très peu sont peu solubles. C'est le cas de certains racinaires que l'on retrouvent dans les eaux de captages, dans les eaux de ruissellements à cause de la battance et dans la chaînes alimentaires.
Pour mémoire, on retrouve de l'atrazine dans moitié des prélèvements lors des opérations du cancer du seins. Bien que le lien ne soit pas fait entre la présence de cette molécule et cette maladie, il est facile pour nos détracteurs de se servir de cette constatation.
Un certain nombre de molécules ont été retirer de la vente, limiter dans l'usage ou interdite dans les zones de captage. Il est à noter que ces zones vont s'étendre nous privant de produit efficaces.
La toxicité, c'est aussi pour les utilisateurs. Du fait pour certains de leur faible solubilité à l'eau, le support peut être un solvant pétrolier. On tombe alors dans les soucis liés à ce types de produit. Faute de vent, dans les cultures hautes, la dangerosité peut rester plusieurs jours. C'est l'objet du délai de rentrée sur les parcelles (DRE).
Pour ma part, le solvant naphta aromatique lourd (pétrole) du colzor trio et d'autre produit phytosanitaire me posent soucis.
Arrive dans nos fermes, des préparations en poudre qui ne pose pas se genre de problème.
Les marqueurs olfactifs qui stagnent amplifient cette notion d'agriculteur/pollueur. Certains soirs, l'absence de vent donne une drôle d'odeur à nos campagnes.
Les tenue de protection sont présentées comme des mesures de protection pour les utilisateurs. Elles visent aussi à ce que nous fassions pression sur nos fournisseurs et les fabricants qui sont difficilement touchable, pour qu'ils changent leurs stratégies et leurs permettent des solutions de protection des plantes plus coûteuses.
On nous propose des actions avec les IFT (indice de fréquence de traitement), c'est une vraie usine à gaz.
Les herbicides s'orientent souvent vers des produits foliaires. Souvent plus cher que les racinaires qui sont banalisés, ils présentent l'intérêt d'avoir moins de résidus.
Le tout ou rien.
C'est l'un des freins important de la diminution des intrants.
D'une part la label agriculture biologique ne permet pas de rattraper des situations ou seule la chimie peut solutionner la difficulté, je pense aux chardons par exemple.
D'autre part nous n'avons pas une connaissance suffisante de la localisation des ronds de mauvaises herbes pour ne traiter que ces endroits. Les drones relèveront peut être ce défit mais ils ont encore du chemin à faire. Rater un rond de ray-grass ou de vulpin, vous recharge le stocks de semences de façon notable.
Nous n'avons pas de moyen de valorisation d'une conduite qui se voudrait dans l'air du temps.
Il est à noter que nous avons changer de flore adventice. Les premiers désherbants visaient les dicotylédones, c'est les graminées qui nous font soucis aujourd'hui.
Demain, un petit tour dans les fongicides.
Pour mémoire, on retrouve de l'atrazine dans moitié des prélèvements lors des opérations du cancer du seins. Bien que le lien ne soit pas fait entre la présence de cette molécule et cette maladie, il est facile pour nos détracteurs de se servir de cette constatation.
Un certain nombre de molécules ont été retirer de la vente, limiter dans l'usage ou interdite dans les zones de captage. Il est à noter que ces zones vont s'étendre nous privant de produit efficaces.
La toxicité, c'est aussi pour les utilisateurs. Du fait pour certains de leur faible solubilité à l'eau, le support peut être un solvant pétrolier. On tombe alors dans les soucis liés à ce types de produit. Faute de vent, dans les cultures hautes, la dangerosité peut rester plusieurs jours. C'est l'objet du délai de rentrée sur les parcelles (DRE).
Pour ma part, le solvant naphta aromatique lourd (pétrole) du colzor trio et d'autre produit phytosanitaire me posent soucis.
Arrive dans nos fermes, des préparations en poudre qui ne pose pas se genre de problème.
Les marqueurs olfactifs qui stagnent amplifient cette notion d'agriculteur/pollueur. Certains soirs, l'absence de vent donne une drôle d'odeur à nos campagnes.
Les tenue de protection sont présentées comme des mesures de protection pour les utilisateurs. Elles visent aussi à ce que nous fassions pression sur nos fournisseurs et les fabricants qui sont difficilement touchable, pour qu'ils changent leurs stratégies et leurs permettent des solutions de protection des plantes plus coûteuses.
On nous propose des actions avec les IFT (indice de fréquence de traitement), c'est une vraie usine à gaz.
Les herbicides s'orientent souvent vers des produits foliaires. Souvent plus cher que les racinaires qui sont banalisés, ils présentent l'intérêt d'avoir moins de résidus.
Le tout ou rien.
C'est l'un des freins important de la diminution des intrants.
D'une part la label agriculture biologique ne permet pas de rattraper des situations ou seule la chimie peut solutionner la difficulté, je pense aux chardons par exemple.
D'autre part nous n'avons pas une connaissance suffisante de la localisation des ronds de mauvaises herbes pour ne traiter que ces endroits. Les drones relèveront peut être ce défit mais ils ont encore du chemin à faire. Rater un rond de ray-grass ou de vulpin, vous recharge le stocks de semences de façon notable.
Nous n'avons pas de moyen de valorisation d'une conduite qui se voudrait dans l'air du temps.
Il est à noter que nous avons changer de flore adventice. Les premiers désherbants visaient les dicotylédones, c'est les graminées qui nous font soucis aujourd'hui.
Demain, un petit tour dans les fongicides.
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Médicaments ou pesticides
Les fongicides
Je m’éloigne un peu du cœur de mon sujet mais cette famille de produit a accompagné notre développement agricole.
C'est en 1975 que j'ai, pour la première fois, utiliser des fongicides. Cette année a été particulièrement marquante.
Nous avons eu d'abord, une attaque de pucerons sans précédant.
Dans le haut de chaque brin de blé, des centaines de bestioles en pompaient la sève en pleine épiaison. Les escourgeons qui étaient plus avancés furent moins touchés. Sur chaque endroit plat du tracteur ou du pulvérisateur 4 cm une espèce de mousse visqueuse tombait au sol en paquet.
On a donc acheter des roues étroites pour monter sur les tracteurs, rehausser les rampes. C'était la première fois que l'on passait dans des céréales à épiaison. On arrêtera plus depuis. Dans un film à la campagne, si vous voulez savoir si les images ont été tourner avant ou après cette année, regardez les passages dans les champs.
Il faudra 10 ans pour que cet insecte soit un peu moins virulent.
En 1975, après cette attaque, on a vu apparaître des pustules rouges sur les feuilles de blé de la variété Joss qui chez moi représentait plus de moitié de la sole.
Le tracteur ressortait tout rouge des parcelles.
C'était la première fois que j'épandais des fongicides, je n'ai plus arrêter depuis.
Mon programme 2015 est entre 2 et 4 passages et je ne vois pas comment faire économiquement pour faire autrement. Le seul point qui me dérange est que nous sommes avant tout en préventif, cela ne permet pas la main sur la modulation.
Cette famille de molécule est utiliser en médecine pour traiter les mycoses. On parle alors de médicament, chez nous de pesticides. Les uns soignent, les autres polluent. L'estime dans laquelle on nous tiens se tiens est là aussi.
Pourtant, nous sommes devant un écueil. Depuis 20 nos rendements n'évoluent plus. Malgré des techniques de plus en plus pointues, la progrès est en panne.
Des produits de stimulation de la défense des plantes sont en train de sortir. Ce sera les nouveautés des prochaines années. La prise en compte du taux de sucre à la surface des feuilles pourrait nous donner des indications sur l'état de vulnérabilité de nos cultures.
Il est en train de se faire une course entre les laboratoires qui cherchent à breveté leurs molécules et les préparations artisanales à faible coût et facile à préparer en local.
Faire pousser des orties sur les bandes enherbées et en faire du purin, préparer des tisanes de compost, cela a un défaut, çà ne coûte pas grand chose et çà ne rapporte rien à nos fournisseurs.
Cette fois, pour vérifier leur efficacité, il faut qu'on essaye, tout simplement, se servir de notre capacité d'observation, notre capacité d'échange technique.
Je m’éloigne un peu du cœur de mon sujet mais cette famille de produit a accompagné notre développement agricole.
C'est en 1975 que j'ai, pour la première fois, utiliser des fongicides. Cette année a été particulièrement marquante.
Nous avons eu d'abord, une attaque de pucerons sans précédant.
Dans le haut de chaque brin de blé, des centaines de bestioles en pompaient la sève en pleine épiaison. Les escourgeons qui étaient plus avancés furent moins touchés. Sur chaque endroit plat du tracteur ou du pulvérisateur 4 cm une espèce de mousse visqueuse tombait au sol en paquet.
On a donc acheter des roues étroites pour monter sur les tracteurs, rehausser les rampes. C'était la première fois que l'on passait dans des céréales à épiaison. On arrêtera plus depuis. Dans un film à la campagne, si vous voulez savoir si les images ont été tourner avant ou après cette année, regardez les passages dans les champs.
Il faudra 10 ans pour que cet insecte soit un peu moins virulent.
En 1975, après cette attaque, on a vu apparaître des pustules rouges sur les feuilles de blé de la variété Joss qui chez moi représentait plus de moitié de la sole.
Le tracteur ressortait tout rouge des parcelles.
C'était la première fois que j'épandais des fongicides, je n'ai plus arrêter depuis.
Mon programme 2015 est entre 2 et 4 passages et je ne vois pas comment faire économiquement pour faire autrement. Le seul point qui me dérange est que nous sommes avant tout en préventif, cela ne permet pas la main sur la modulation.
Cette famille de molécule est utiliser en médecine pour traiter les mycoses. On parle alors de médicament, chez nous de pesticides. Les uns soignent, les autres polluent. L'estime dans laquelle on nous tiens se tiens est là aussi.
Pourtant, nous sommes devant un écueil. Depuis 20 nos rendements n'évoluent plus. Malgré des techniques de plus en plus pointues, la progrès est en panne.
Des produits de stimulation de la défense des plantes sont en train de sortir. Ce sera les nouveautés des prochaines années. La prise en compte du taux de sucre à la surface des feuilles pourrait nous donner des indications sur l'état de vulnérabilité de nos cultures.
Il est en train de se faire une course entre les laboratoires qui cherchent à breveté leurs molécules et les préparations artisanales à faible coût et facile à préparer en local.
Faire pousser des orties sur les bandes enherbées et en faire du purin, préparer des tisanes de compost, cela a un défaut, çà ne coûte pas grand chose et çà ne rapporte rien à nos fournisseurs.
Cette fois, pour vérifier leur efficacité, il faut qu'on essaye, tout simplement, se servir de notre capacité d'observation, notre capacité d'échange technique.
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Assis
La folie nucléaire
Coût de gueule du dimanche
Les lignes qui suivent n'ont que peu à voir avec l'agriculture mais font parti de mon quotidien et de mes colères.
Pendant qu'on nous traite de pollueurs les ingénieurs de l'école des mines ont mis en place une industrie bien curieuse.
Un peu d'histoire.
Le nucléaire et le rêve américain cassé
Jamais on avait mis une telle puissance dans un si petit volume.
Les américains sont un pays de conquérants, c'est leur genèse de ces 2 derniers siècles. Ils ne supportent pas qu'on viennent entraver leurs rêves et leur suprématie.
Le 7 Décembre 1941 les japonais anéantissent une partie de la flotte américaine à Pearl Harbor, marque au fer rouge cette suprématie, cette arrogance des USA. Pensez donc, un si petit pays qui détruit le fleuron de cette armée en une journée.
Cela va marquer l'entrée en guerre des américaine.
La vengeance se met en œuvre. A partir de cet événement se mets en route le plus grand projet industriel jamais envisager, le projet Manhattan. Il aboutira au deux bombes nucléaires larguée sur le Japon.
C'était la première fois que l'homme mettait une telle puissance dans aussi peu de masse. 25 000 kg T de TNT dans 4400 kg. C'est Little boy, celle de Hiroshima.
C'est le début de la course à la bombe. La guerre froide. C'est à dire au fait que l'homme va construire des outils capables de détruire plusieurs fois sa planète, le milieu qui l’accueille. C'est le temps de la peur et on est pas passer loin avec la crise de la baie des cochons à Cuba en 1961.
C'est cette guerre froide qui va nous priver de nos ressources agricoles venus de l'Est et sera l'un des moteurs de notre révolution agricole.
En 1982, on estimait qu'il y avait environ 50 000 armes nucléaires dans le monde totalisant entre 12 000 et 14 000 mégatonnes soit l'équivalent de 3 tonnes de TNT par habitant (il y avait alors 4 milliards d'humains sur Terre).
Avec la guerre des 6 jours, nos ingénieux du boulevard Saint-Michel trouve la solution. Enfermer la fission nucléaire dans une cocotte minute, dompter la bête.
Les déchets, on verra plus tard. 40 ans après, on a toujours pas trouver de solutions mais n'allons pas trop vite.
La bonbonne est impressionnante. Plusieurs dizaine de cm d'acier spécial enfermée dans un bunker de béton de 1 m d'épais, un chaudron de sorcière de 1300 MW.
Alors vient l'explosion de la centrale russe, le 26 Avril 1986. Pierre Pellerin, pour protéger l'image du nucléaire français raconte que le nuage s'est arrêter à la frontière. Avec ce mensonge autour du nuage de Tchernobyl a eu des conséquences fortes. Elle a fait perdre le crédit qu'on accordait aux scientifiques, le bal des menteurs pouvait commencer.
Il est à noter que le faible coût de l'électricité vient du fait quelle ne paye pas toutes ses charges et ne tiens pas compte du prix du démantèlement de ses installations.
La radioactivité présente un risque sanitaire d'une forme particulière. Elle est capable, de façon invisible, de se diffuser à grande distance par l'air, par l'eau, par les véhicules.
Par exemple, quand La Hague, le centre de retraitement des déchets, procède au cisaillage des fûts, les centre de contrôles de Belgique voit augmenter la radioactivité.
Pour information, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne prend pas en compte la radioactivité alors qu'ils sont capable de nous casser les pieds sur le taux de nitrate de l'eau.
C'est installations sont particulièrement fragiles aux actes malveillants. Il est assez simple de provoquer un accident grave avec des moyens pas très lourds.
Si un acte de ce type se produit à Nogent, je n'habiterais plus jamais la maison ou je suis né. Il ne faut pas être surpris de ma colère.
Le plus surprenant est le traitement des déchets.
Les déchets, on verra plus tard disait on au début du programme électronucléaire.
40 ans après, on a toujours pas trouver de solutions. Alors faute de trouver comment faire on veut les enterrer pour ne plus les voir, les enterrer à proximité des vignes de champagne.
Quel sont donc ces imbéciles qui vont enfouir sous terre pour des millions d'années les folies de 40 ans de délires.
En allant chercher mon pain, je vais passer devant la prison à côté de chez moi. Eux ont des pilules d'iode, moi je n'y ai pas droit.
Les alternatives renouvelables ne conviennent pas par nature au gens des mines et à l'esprit jacobins de ce pays.
Elles sont par nature dispersées donc difficilement contrôlable par une autorités centrale. En ce moment, c'est la mode du méthane. A 1 ou 2 millions d'€ le morceau, çà calme bien les ardeurs.
Pourtant il est des exemples dont on parle peu. Je vous en dirait plus demain.
La colère ne me réussi pas, je retourne prendre mes gouttes, je vous promets.
Les lignes qui suivent n'ont que peu à voir avec l'agriculture mais font parti de mon quotidien et de mes colères.
Pendant qu'on nous traite de pollueurs les ingénieurs de l'école des mines ont mis en place une industrie bien curieuse.
Un peu d'histoire.
Le nucléaire et le rêve américain cassé
Jamais on avait mis une telle puissance dans un si petit volume.
Les américains sont un pays de conquérants, c'est leur genèse de ces 2 derniers siècles. Ils ne supportent pas qu'on viennent entraver leurs rêves et leur suprématie.
Le 7 Décembre 1941 les japonais anéantissent une partie de la flotte américaine à Pearl Harbor, marque au fer rouge cette suprématie, cette arrogance des USA. Pensez donc, un si petit pays qui détruit le fleuron de cette armée en une journée.
Cela va marquer l'entrée en guerre des américaine.
La vengeance se met en œuvre. A partir de cet événement se mets en route le plus grand projet industriel jamais envisager, le projet Manhattan. Il aboutira au deux bombes nucléaires larguée sur le Japon.
C'était la première fois que l'homme mettait une telle puissance dans aussi peu de masse. 25 000 kg T de TNT dans 4400 kg. C'est Little boy, celle de Hiroshima.
C'est le début de la course à la bombe. La guerre froide. C'est à dire au fait que l'homme va construire des outils capables de détruire plusieurs fois sa planète, le milieu qui l’accueille. C'est le temps de la peur et on est pas passer loin avec la crise de la baie des cochons à Cuba en 1961.
C'est cette guerre froide qui va nous priver de nos ressources agricoles venus de l'Est et sera l'un des moteurs de notre révolution agricole.
En 1982, on estimait qu'il y avait environ 50 000 armes nucléaires dans le monde totalisant entre 12 000 et 14 000 mégatonnes soit l'équivalent de 3 tonnes de TNT par habitant (il y avait alors 4 milliards d'humains sur Terre).
Avec la guerre des 6 jours, nos ingénieux du boulevard Saint-Michel trouve la solution. Enfermer la fission nucléaire dans une cocotte minute, dompter la bête.
Les déchets, on verra plus tard. 40 ans après, on a toujours pas trouver de solutions mais n'allons pas trop vite.
La bonbonne est impressionnante. Plusieurs dizaine de cm d'acier spécial enfermée dans un bunker de béton de 1 m d'épais, un chaudron de sorcière de 1300 MW.
Alors vient l'explosion de la centrale russe, le 26 Avril 1986. Pierre Pellerin, pour protéger l'image du nucléaire français raconte que le nuage s'est arrêter à la frontière. Avec ce mensonge autour du nuage de Tchernobyl a eu des conséquences fortes. Elle a fait perdre le crédit qu'on accordait aux scientifiques, le bal des menteurs pouvait commencer.
Il est à noter que le faible coût de l'électricité vient du fait quelle ne paye pas toutes ses charges et ne tiens pas compte du prix du démantèlement de ses installations.
La radioactivité présente un risque sanitaire d'une forme particulière. Elle est capable, de façon invisible, de se diffuser à grande distance par l'air, par l'eau, par les véhicules.
Par exemple, quand La Hague, le centre de retraitement des déchets, procède au cisaillage des fûts, les centre de contrôles de Belgique voit augmenter la radioactivité.
Pour information, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne prend pas en compte la radioactivité alors qu'ils sont capable de nous casser les pieds sur le taux de nitrate de l'eau.
C'est installations sont particulièrement fragiles aux actes malveillants. Il est assez simple de provoquer un accident grave avec des moyens pas très lourds.
Si un acte de ce type se produit à Nogent, je n'habiterais plus jamais la maison ou je suis né. Il ne faut pas être surpris de ma colère.
Le plus surprenant est le traitement des déchets.
Les déchets, on verra plus tard disait on au début du programme électronucléaire.
40 ans après, on a toujours pas trouver de solutions. Alors faute de trouver comment faire on veut les enterrer pour ne plus les voir, les enterrer à proximité des vignes de champagne.
Quel sont donc ces imbéciles qui vont enfouir sous terre pour des millions d'années les folies de 40 ans de délires.
En allant chercher mon pain, je vais passer devant la prison à côté de chez moi. Eux ont des pilules d'iode, moi je n'y ai pas droit.
Les alternatives renouvelables ne conviennent pas par nature au gens des mines et à l'esprit jacobins de ce pays.
Elles sont par nature dispersées donc difficilement contrôlable par une autorités centrale. En ce moment, c'est la mode du méthane. A 1 ou 2 millions d'€ le morceau, çà calme bien les ardeurs.
Pourtant il est des exemples dont on parle peu. Je vous en dirait plus demain.
La colère ne me réussi pas, je retourne prendre mes gouttes, je vous promets.
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Re: Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
Et au bal des menteurs, c'est bien toi le chauffeur de salle!GL a écrit:
- Spoiler:
Coût de gueule du dimanche
Les lignes qui suivent n'ont que peu à voir avec l'agriculture mais font parti de mon quotidien et de mes colères.
Pendant qu'on nous traite de pollueurs les ingénieurs de l'école des mines ont mis en place une industrie bien curieuse.
Un peu d'histoire.
Le nucléaire et le rêve américain cassé
Jamais on avait mis une telle puissance dans un si petit volume.
Les américains sont un pays de conquérants, c'est leur genèse de ces 2 derniers siècles. Ils ne supportent pas qu'on viennent entraver leurs rêves et leur suprématie.
Le 7 Décembre 1941 les japonais anéantissent une partie de la flotte américaine à Pearl Harbor, marque au fer rouge cette suprématie, cette arrogance des USA. Pensez donc, un si petit pays qui détruit le fleuron de cette armée en une journée.
Cela va marquer l'entrée en guerre des américaine.
La vengeance se met en œuvre. A partir de cet événement se mets en route le plus grand projet industriel jamais envisager, le projet Manhattan. Il aboutira au deux bombes nucléaires larguée sur le Japon.
C'était la première fois que l'homme mettait une telle puissance dans aussi peu de masse. 25 000 kg T de TNT dans 4400 kg. C'est Little boy, celle de Hiroshima.
C'est le début de la course à la bombe. La guerre froide. C'est à dire au fait que l'homme va construire des outils capables de détruire plusieurs fois sa planète, le milieu qui l’accueille. C'est le temps de la peur et on est pas passer loin avec la crise de la baie des cochons à Cuba en 1961.
C'est cette guerre froide qui va nous priver de nos ressources agricoles venus de l'Est et sera l'un des moteurs de notre révolution agricole.
En 1982, on estimait qu'il y avait environ 50 000 armes nucléaires dans le monde totalisant entre 12 000 et 14 000 mégatonnes soit l'équivalent de 3 tonnes de TNT par habitant (il y avait alors 4 milliards d'humains sur Terre).
Avec la guerre des 6 jours, nos ingénieux du boulevard Saint-Michel trouve la solution. Enfermer la fission nucléaire dans une cocotte minute, dompter la bête.
Les déchets, on verra plus tard. 40 ans après, on a toujours pas trouver de solutions mais n'allons pas trop vite.
La bonbonne est impressionnante. Plusieurs dizaine de cm d'acier spécial enfermée dans un bunker de béton de 1 m d'épais, un chaudron de sorcière de 1300 MW.
Alors vient l'explosion de la centrale russe, le 26 Avril 1986. Pierre Pellerin, pour protéger l'image du nucléaire français raconte que le nuage s'est arrêter à la frontière. Avec ce mensonge autour du nuage de Tchernobyl a eu des conséquences fortes. Elle a fait perdre le crédit qu'on accordait aux scientifiques, le bal des menteurs pouvait commencer.
- Spoiler:
Il est à noter que le faible coût de l'électricité vient du fait quelle ne paye pas toutes ses charges et ne tiens pas compte du prix du démantèlement de ses installations.
La radioactivité présente un risque sanitaire d'une forme particulière. Elle est capable, de façon invisible, de se diffuser à grande distance par l'air, par l'eau, par les véhicules.
Par exemple, quand La Hague, le centre de retraitement des déchets, procède au cisaillage des fûts, les centre de contrôles de Belgique voit augmenter la radioactivité.
Pour information, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne prend pas en compte la radioactivité alors qu'ils sont capable de nous casser les pieds sur le taux de nitrate de l'eau.
C'est installations sont particulièrement fragiles aux actes malveillants. Il est assez simple de provoquer un accident grave avec des moyens pas très lourds.
Si un acte de ce type se produit à Nogent, je n'habiterais plus jamais la maison ou je suis né. Il ne faut pas être surpris de ma colère.
Le plus surprenant est le traitement des déchets.
Les déchets, on verra plus tard disait on au début du programme électronucléaire.
40 ans après, on a toujours pas trouver de solutions. Alors faute de trouver comment faire on veut les enterrer pour ne plus les voir, les enterrer à proximité des vignes de champagne.
Quel sont donc ces imbéciles qui vont enfouir sous terre pour des millions d'années les folies de 40 ans de délires.
En allant chercher mon pain, je vais passer devant la prison à côté de chez moi. Eux ont des pilules d'iode, moi je n'y ai pas droit.
Les alternatives renouvelables ne conviennent pas par nature au gens des mines et à l'esprit jacobins de ce pays.
Elles sont par nature dispersées donc difficilement contrôlable par une autorités centrale. En ce moment, c'est la mode du méthane. A 1 ou 2 millions d'€ le morceau, çà calme bien les ardeurs.
Pourtant il est des exemples dont on parle peu. Je vous en dirait plus demain.
La colère ne me réussi pas, je retourne prendre mes gouttes, je vous promets.
Si tu pouvais arrêter de régurgiter les mensonges de cette légende urbaine, qui plus est décrédibilise ton exposé!
Justice est enfin rendue au professeur Pellerin.
"La décision de non-lieu prononcée au bénéfice de Pierre Pellerin par la Cour d'Appel de Paris le 7 septembre 2011 l'exonère de toute accusation de « tromperie », « blessure involontaire » ou « autre qualification pénale » dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire du nuage de Tchernobyl, pour laquelle il était mis en examen.
Nous accueillons ce verdict avec une satisfaction mêlée d'émotion. Car la Cour d'Appel de Paris vient de balayer avec éclat, dans cette décision très précisément argumentée, toutes les accusations, insinuations, rumeurs et malveillances portées à l'encontre de Pierre Pellerin depuis ce mois de mai 1986, le délivrant ainsi de l'opprobre illégitime qu'il endure depuis 25 ans. Et ce jugement désavoue du même coup les calomniateurs patentés qui n'ont pas hésité, tout au long de ces années, à jeter aux orties, pour les besoins de leur cause militante, l'honneur d'un homme.
Dans cette affaire du nuage de Tchernobyl, où les rumeurs ont la vie dure, beaucoup de nos compatriotes cultivent de bonne foi certaines croyances ou représentations qui peuvent se révéler approximatives, biaisées ou carrément fausses. Le verdict concernant le professeur Pellerin est pour nous l'occasion de rappeler brièvement, sans esprit polémique ni parti-pris, un certain nombre de données et de réflexions qui méritent l'attention :
o Le professeur Pellerin n'a jamais dit que le nuage s'était arrêté à la frontière. Comme le souligne la Cour d'Appel, « il n'a jamais dissimulé l'existence du panache radioactif sur le territoire français ». Il faut donc en finir une fois pour toutes avec cette accusation absurde. Ce qu'a dit le professeur Pellerin, - à l'époque Chef du Service de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI) - c'est que le panache de Tchernobyl était arrivé sur le territoire français mais que la radioactivité induite n'était pas une menace pour la santé publique.
C'est à travers l'analyse d'échantillons alimentaires (6500 contrôles effectués en mai et juin 1986 !) que le professeur Pellerin et ses équipes ont surveillé les niveaux de contamination radioactive en France et les risques éventuels encourus par la population. C'est de loin la meilleure méthode, infiniment plus fiable que les cartes et relevés géographiques de la contamination qui peuvent donner des résultats très disparates selon zones mesurées. Ce contrôle à grande échelle des denrées alimentaires a montré que celles-ci pouvaient être consommées sans danger pour la santé. La Cour d'Appel de Paris note, dans son jugement, que d'autres Instituts et organismes, comme l'IPSN, les Directions Départementales de la Consommation et de la Répression des Fraudes ainsi que des laboratoires indépendants ont mené de leur côté, sans se concerter, leurs propres analyses, notamment sur le lait et la viande. « Aucun, à l'époque, écrit la Cour, n'a fait état d'un danger pour la population et n'a préconisé des mesures de précaution ».
Cette remarque est capitale. Elle montre que tous les spécialistes, sans se concerter, arrivaient aux mêmes conclusions et que le professeur Pellerin, loin d'être dans une démarche de dissimulation ou de tromperie, évaluait correctement la réalité du risque concluant à juste titre que des mesures de restriction n'étaient pas nécessaires (...à part l'interdiction de la vente d'épinards sur un marché alsacien en mai, et l'interdiction d'importation de denrées alimentaires en provenance des pays de l'Europe de l'Est).
Peut-être qu'aujourd'hui, compte tenu de la prégnance du principe de précaution, les autorités décideraient-elles, face à une situation identique, la mise en oeuvre de mesures de restriction plus contraignantes ? C'est possible. Mais cela ne remet pas en cause le fait que la contamination apportée par le nuage n'avait pas le caractère d'une menace pour la population.
Contrairement à une idée répandue, la France n'a pas fait figure d'exception, en Europe occidentale, en ce qui concerne l'attitude des autorités face à la contamination apportée par le nuage. A propos des cancers et autres pathologies pouvant être provoqués par l'iode contaminant les produits laitiers ou les légumes à feuilles, le rapport OMS du 6 mai 1986 répertorie les mesures édictées à cette date par 20 pays européens : on constate qu'à l'exception de la Suisse et à un degré moindre de la Pologne, de la Yougoslavie et de la Suède, aucun autre gouvernement national n'a pris des mesures de restriction de la consommation de lait.
Quant aux légumes à feuilles, seuls l'Autriche, la Suède et San Marin ont recommandé de ne pas les manger, les 17 autres pays recensés ayant laissé libre cette consommation, certains l'assortissant du conseil de laver les denrées au préalable. Et huit pays, dont la France, avançaient la recommandation explicite de ne prendre aucune mesure.
La France n'était donc pas le seul pays à s'abstenir de mesures de restriction ou d'interdiction. Elle était de ce point de vue en nombreuse compagnie !
L'idée d'un pays isolé, s'obstinant à ne rien faire et donc irresponsable, face à tous les autres pays européens sonnant le tocsin général pour protéger leur population d'un grave danger qui menace, est tout simplement fausse.
Aucune étude, aucune enquête épidémiologique n'a mis en évidence, en France, des cancers de la thyroïde ou autres pathologies thyroïdiennes qui pourraient être attribués au nuage de Tchernobyl. Les enquêtes de l'Inserm et de l'Invs (notamment celle portant sur les enfants habitant l'est de la France et âgés de 0 à 15 ans au moment de l'accident) ne concluent à aucun détriment certain et soulignent, après avoir mis en lumière les difficultés méthodologiques de telles études, et avec évidemment toute la prudence requise, « qu'il est possible que l'excès réel de risque de cancers thyroïdiens aux niveaux de dose considérés ici [faibles doses - NDLR] soit nul ».
Ces estimations sont corroborées par l'étude finlandaise de A. Kurittio et al. (2006) portant sur 1 300 000 jeunes Finlandais âgés de 0 à 20 ans au moment de l'accident. Cette enquête, très approfondie, ne montre aucune augmentation des cancers de la thyroïde chez les individus les plus exposés au nuage par rapport aux individus les moins exposés.
La conclusion, évidente, est que la contamination due à l'accident de Tchernobyl n'a pas eu de conséquence sur la santé des populations. Ce constat est particulièrement significatif lorsqu'on sait que la Finlande a eu son territoire nettement plus atteint que la France par les retombées de l'accident.
La multiplication, en Corse, des cancers thyroïdiens attribuables à Tchernobyl n'est nullement démontrée. Les multiples investigations et enquêtes conduites depuis des années, notamment celles commanditées par la juge d'instruction à ses experts n'ont rien révélé de probant à ce jour.
Sur ce point la Cour d'Appel se montre particulièrement sévère avec les experts, dont la mission était de « recenser les cas de pathologies de la thyroïde constatés dans certains villages corses ».
Au lieu de cela, les experts ont inventorié les dossiers d'un médecin endocrinologue et en ont tiré des estimations et des pourcentages dont la Cour souligne le caractère contestable et non pertinent.
Cela dit, l'augmentation du nombre des cancers de la thyroïde constatés en France depuis de longues années est bien réelle. C'est cela qui conforte beaucoup de nos compatriotes dans l'idée que cette augmentation doit bien avoir une cause... qui ne peut être que le nuage de Tchernobyl. Une idée fausse pour les raisons suivantes :
L'augmentation des cancers thyroïdiens est constatée depuis le début des années 1970, soit plus de 10 ans avant l'accident et sans accélération depuis.Elle est à l'oeuvre partout dans le monde, dans les pays industrialisés, y compris ceux qui n'ont pas été touchés par le nuage de Tchernobyl, comme le Canada, les Etats-Unis, l'Australie.
Elle affecte les adultes et non pas les enfants (ceux qui avaient entre 0 et 15 ans au moment de l'accident). C'est exactement le contraire que l'on constaterait si Tchernobyl était en cause, car la thyroïde des enfants est beaucoup plus sensible à la radioactivité que celle des adultes.
Elle n'est pas plus marquée dans l'est de la France, région la plus touchée par les retombées de Tchernobyl que dans le reste du pays.
En fait l'augmentation statistique des cancers de la thyroïde constatée en France participe d'un phénomène mondial qui tient de toute évidence aux progrès du dépistage et notamment à l'essor de l'échographie Doppler. D'une manière plus générale, les spécialistes estiment que l'évolution des pratiques de diagnostic et de traitement des maladies de la thyroïde conduisent à mettre à jour des cancers que l'on ne décelait pas auparavant, d'où une assez spectaculaire augmentation statistique. De tous les pays d'Europe occidentale, il n'y a qu'en France que se rencontre cette tendance quasi obsessionnelle d'attribuer à Tchernobyl tout cancer de la thyroïde apparu après le 30 avril 1986. Et notre pays persévère dans l'exception car il est le seul, à notre connaissance, où une action en justice est intentée par des groupes de malades attribuant leur pathologie aux retombées du nuage.
Cette action collective qui entend dénoncer les « erreurs » ou « tromperies » des autorités sanitaires de l'époque vient de connaitre un premier dénouement sans équivoque.
En prononçant un non-lieu en faveur du Professeur Pellerin, la Cour d'Appel de Paris ne fait pas que réparer une injustice : elle invite chacun à mesurer la complexité de la tâche à laquelle certains décideurs peuvent être amenés à faire face et à se garder des emportements passionnels ou militants qui ne favorisent guère la pertinence des actions.
Contact : Francis Sorin
Pôle Information de la SFEN
01 53 58 32 64 ; 06 76 09 91 50
J'ajouterai, pour ma part, que la manière particulièrement abjecte dont certains militants se sont servi pour salir l'honneur d'un homme, doit être soulignée : elle est la preuve que malheureusement, pour certaines personnes, il est tout à fait normal de sacrifier un homme innocent à la cause qu'ils défendent. Ces méthodes reflètent un comportement que de nombreuses dictatures et régimes ont malheureusement pratiqué de par le monde au cours du XXème siècle. J'invite toutes les personnes honnêtes, pro ou anti-nucléaires, à constater ce fait et à le dénoncer au nom du respect de la personne humaine.
La réhabilitation du Professeur Pellerin doit commencer par la désignation précise des personnes qui ont répandu la calomnie, même si elles sont maintenant maire de leur commune ou député."
GL va donc voir la bio de ce gars là avant d'insinuer de tels mensonges!
"pour protéger l'image du nucléaire français raconte que le nuage s'est arrêter à la frontière".
Fondateur et directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), il a en outre été fondateur et directeur (de 1956 à 1992) du Centre international de référence pour la radioactivité de l'OMS (1967-1995).
Et ses grades universitaires longs comme le bras :
Docteur en médecine (Paris, 1948), diplômé en électro-radiologie et en médecine du travail ;
Licencié en sciences (Paris, 1948) ;
Assistant de biophysique à la Faculté de médecine de Paris (1946-1952), puis chargé de cours (1952-1954) ;
Maître de recherche (INSERM-CEA, 1950-1956) ;
Chargé de cours à la Faculté de médecine de Nancy, en biophysique et médecine nucléaire (1954) ;
Agrégé de biophysique (1955) ;
Professeur agrégé à la Faculté de médecine de Nancy ;
Titulaire de la chaire de biophysique et médecine nucléaire à l'Université Paris Descartes (1971-1992) ;
Médecin-biologiste des Hôpitaux de Paris (médecine nucléaire) (1962).
Toi "petit" GL tu peux retourner à tes études de comptoirs!
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
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