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Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
J'ai vu que le sujet a été abordé dans un autre post. Voici les détails de la proposition.
L'échec total du Marché
Après 20 mois de crise du prix du lait, et la fin de l'année 2016 ne s'annonce guère meilleure, le constat est clair.
Le marché européen du lait, dont le rôle a été mis sur l'avant de la scène avec force suite à la fin des quotas en avril 2015, a définitivement révélé son incapacité à réguler la surproduction de lait, et donc à enrayer la baisse à présent massive du prix du lait.
Pire, pendant de longs mois, beaucoup de producteurs ont individuellement augmenté les volumes livrés aux transformateurs pour compenser la baisse du prix du litre et faire face à leurs échéances financières.
La stabilisation de la production n'arrive qu'avec un niveau de prix exceptionnellement bas, si déconnecté des coûts de production que les faillites, les arrêts définitifs, deviennent d'actualité. Et il faut savoir qu'un producteur de lait ne dépose le bilan qu'après de longs mois de sacrifices financiers, de non-prélèvement de revenu pour faire face à ses besoins personnels, pourtant essentiels. Telle est la gravité de la situation: la régulation par le naufrage économique des producteurs.
Les récentes mesures européennes sont très tardives et bien insuffisantes. Elles ne modifient en rien, dans le temps long, les caractéristiques de ce marché destructeur d'activité dans l'élevage.
On ne peut plus brandir les progrès à réaliser en terme de productivité comme solution, puisque tous les producteurs de lait, sur toute la planète, sont dans leur ensemble dans une situation financière extrêmement préoccupante.
Pourquoi les producteurs de lait ne décident-ils pas de réduire leur production, afin de faire augmenter le prix?
En l'état, il faudrait que chaque producteur, individuellement, décide de diminuer ses livraisons. De quel volume? Et surtout pourquoi risquer de ne pas payer ses factures en diminuant sa production dans l'immédiat? Dans le très hypothétique espoir que les centaines de milliers de producteurs européens fassent individuellement de même, au même moment?
Il est impératif de rappeler que l'Union Européenne, afin de lutter contre les ententes sur les prix et l'organisation de pénurie de lait, a décidé qu'une organisation de producteurs de lait ne pouvait rassembler plus de 3.5% de la production totale européenne de lait. S'ils veulent se regrouper, les producteurs doivent le faire au sein d'un minimum de 29 organisations (OP)!
Et ces 29 organisations doivent actuellement être bien distinctes et ne pas s'entendre sur les volumes mis sur le marché ou les prix demandés, sous peine d'être lourdement sanctionnées par l'autorité européenne de la libre concurrence!
Il est donc évident que la maîtrise de la production ne peut venir des producteurs eux-même, bien au contraire, dans l'état actuel des règlements européens.
Pourquoi les producteurs de lait n'exigent pas de leurs acheteurs, les transformateurs, un meilleur prix?
Tout d'abord, nous sommes bien loin des 29 OP en Europe, puisque rien qu'en France il en existe bien plus de 100, qui sont loin de coaliser tous les producteurs éligibles, c'est à dire les producteurs livrant à des laiteries privées, les coopérateurs étant exclus statutairement des OP à l'heure actuelle.
En face, il existe 4 ou 5 acheteurs dominants ayant proposé des contrats de 5 ans aux producteurs, contrats imposés par l'État et "négociés" alors que les OP étaient au tout début de leur développement. Ces contrats contiennent notamment une grille de calcul du prix du lait faisant une part extrêmement belle aux produits industriels (ceux qui sont le plus sensibles aux soubresauts du marché) et ne tenant que très peu compte des produits à forte valeur ajoutée, les Produits de Grande Consommation.
Non seulement les producteurs ne sont pas en position de négocier, mais il n'y a rien à négocier, une fois le contrat signé. Et il l'a été encore une fois en position de faiblesse, en "non-connaissance" de cause, dans la crainte de ne plus être collecté.
Comment rétablir un rapport de force équitable?
La loi Sapin 2 va renforcer la capacité des OP à se regrouper, imposera plus de transparence aux transformateurs (publication obligatoire de leurs comptes par exemple) et plus de transparence dans les contrats avec les GMS (indication d'un prix prévisionnel payé aux producteurs de lait).
Mais ces mesures, à elles seules, ne seront pas suffisantes pour donner aux producteurs le poids nécessaire dans les négociations avec les transformateurs.
C'est pourquoi je propose la création d'un Fonds Solidaire d'Épargne Laitier, décrit ci-dessous qui matérialiserait, qui ferait planer, le risque de pénurie sévère de lait livré, risque qui est seul à même de rendre les transformateurs les plus dominants un peu plus à l'écoute du besoin, évident, des producteurs d'avoir un prix rémunérateur.
Ce FSEL renforcerait l'épargne des producteurs de lait à moyen et long terme, renforcerait durablement leurs revenus, ne coûterait rien à l'État, obligerait simplement les transformateurs à partager équitablement la valeur ajoutée existante, rendrait à la profession laitière une cohésion qui lui manque cruellement, et même la fierté d'être acteur, et non plus victime, du paysage laitier "après-quota".
Ce FSEL pourrait même servir à réguler la production de lait de manière souple, conforme aux intérêts des producteurs, mais aussi de la filière dans son ensemble.
Osons.
Description du FSEL:
I. Pourquoi créer ce risque stabilisateur?
Au bout de plus de 20 mois de crise, il devient évident que les acheteurs de lait français, notamment les transformateurs privés, peuvent payer un prix du lait bien supérieur à celui qu'ils octroient à présent, mais ne le veulent pas. La valorisation des Produits Grandes Consommations, en France et à l'export, permet à nombre d'industriel de publier, pour ceux qui le font, des résultats en très forte hausse sur 2015, et 2016 ne s'annonce pas forcément moins prometteur.
C'est parfaitement révélateur de l'absence de rapport de force entre producteurs et acheteurs, ce qui explique aussi l'absence de résultats concrets obtenus par les OP.
La proposition suivante est sans doute susceptible d'établir ce rapport de force, de donner les arguments nécessaires aux OP dans leurs négociations.
II. Modalités
A. Création d'une nouvelle Cotisation Volontaire par la profession, prélevée sur la paie de lait: 5 à 10 EUR les mille litres (à déterminer). Soit 125 à 250 millions d' EUR par an.
Par exemple, au bout de 6 ans, le capital de 750 M à 1.5 Milliards d'EUR permettrait de financer une grève totale du lait de 45 à 90 jours (bien sûr, c'est le RISQUE de déclenchement de cette grève qui est l'objectif visé, pas sa réalisation).
B. Placée sur un Fonds Solidaire d'Épargne Laitier "Grève du Lait TOTALE", bien sûr rémunéré et avec toutes les garanties juridiques requises pour protéger les contributeurs, avec blocage des fonds pour 2 ou 3 ans (assurer sa stabilité, conditions de retrait anticipé possible, par exemple en cas de besoin urgent).
C. Remboursable (mais évidemment on peut laisser son capital aussi longtemps que l'on veut) sur demande ensuite.
D. Envoi du relevé de compte, certifié par huissier, à tous les acheteurs chaque mois: la publicité du montant de ce fonds étant sa force de dissuasion même.
E. Utilisé en dernier recours bien sûr pour financer une grève du lait totale et illimitée (auquel cas nous perdons nos fonds, totalement ou en partie bien sûr. Principe de "l'arme nucléaire, jamais utilisée, mais efficace par sa seule existence").
La constitution de ce fonds modifierait profondément le rapport de force, de manière progressive d'abord, puis définitivement une fois son volume "complété" et notre détermination établie.
Ce fond pourrait être assimilé à une Épargne Retraite, avec éventuelle possibilité d'obtenir une défiscalisation des versements.
Il viserait à prouver notre capacité à se mobiliser, et ce sans risque aucun (si ce n'est la possibilité non souhaitée d'effectivement devoir déclencher une grève totale du lait pendant une longue période).
Le pouvoir de négociation des OP/AOP s'en trouverait considérablement renforcé, et la solidarité de tous les producteurs de lait seraient établie.
Cette initiative ne relève que de nous, producteurs, et pas des pouvoirs publics français ou européen.
III. Bénéfices pour la filière dans son ensemble
Si l'on considère qu'un tel fonds laitier peut avoir un effet de persuasion, puis de dissuasion et enfin de perturbation grave en dernier recours, examinons les effets secondaires, par ricochet, qu'on peut en espérer.
Comme une onde, créée par un choc initial, son effet se propagera, avec évidemment une force diminuant au fil des maillons de la filière bien entendu.
Les GMS, étant conscientes du pouvoir nouveau des producteurs, seront donc moins empressées d'obtenir des baisses de prix toujours plus importantes, si elles savent que les producteurs ne sont plus une variable d'ajustement impuissante.
L'Etat, conscient de notre capacité à perturber, chercherait enfin peut être plus les solutions de long terme que des mesurettes, des saupoudrages a très court terme, qui en plus deviendraient moins nécessaires.
Les entreprises laitières, quand elles seront à la recherche de financement (bancaires ou boursiers), seront aussi face à des partenaires conscients de notre pouvoir de perturbation, et donc plus soucieux de nous garder "satisfaits et dociles". Aujourd'hui c'est par un prix subi et une incapacité à peser, demain ce serait par notre unité et notre capacité à perturber, donc par un prix assurant la "paix laitière".
La combinaison de tous ces effets permettraient d'obtenir une ambiance sur les prix moins tendue, chacun souhaitant un approvisionnement régulier plutôt qu'une guerre des prix résultant dans une grave pénurie.
IV. Extension dans le domaine de la Régulation de la production
On peut aussi imaginer que ce Fonds soit utilisé comme outil de régulation, d'abord au niveau français
- En cas de surproduction, une cotisation "à 100%" sur le volume à réduire (1, 2, 3% ou plus) pourrait être appliquée sur tous les producteurs, décourageant ainsi fermement de produire ces volumes non désirés.
- Quand une pénurie conjoncturelle (hausse de la demande, pénurie de fourrage dans certaines régions etc...) apparaît, les prix montent. Une surcotisation ponctuelle (par exemple de 20, 30, 40 EUR) au même moment permettrait d'encourager les producteurs à augmenter leur production, le ressenti du prix haut étant atténué, les besoins de trésorerie immédiats restant constants, la solution de l'augmentation des volumes seraient incitées. Cette surcotisation pourrait évidemment être ciblée sur certains producteurs, d'autres non à même d'augmenter leur production pourrait être exemptés.
Loin d'être une taxe à fonds perdu, ces surcotisations seraient versées sur un compte bis, propriété du producteur, mais bloqué pendant longtemps, pourquoi pas jusqu'à la retraite.
La régulation se ferait par les besoins de trésorerie immédiats, tout en confortant l'épargne à long terme des producteurs. Tout ceci sans coûter un centime à l’État.
Évidemment, si notre exemple était étendu à toute l'Europe, nous aurions une régulation parfaitement gratuite, gérée par les organisations de producteurs, et en plus préservant absolument les intérêts financiers des producteurs à long terme via une épargne accrue. Enfin, des producteurs puissants partout en Europe, ce serait des prix plus élevés partout, une production régulée donc, beaucoup moins de concurrence acharnée sur les prix.
Tout ceci sans quota, sans achat de droit à produire, sans surcote des exploitations pour les nouveaux accédants (sinon une valeur économique augmentée).
L'échec total du Marché
Après 20 mois de crise du prix du lait, et la fin de l'année 2016 ne s'annonce guère meilleure, le constat est clair.
Le marché européen du lait, dont le rôle a été mis sur l'avant de la scène avec force suite à la fin des quotas en avril 2015, a définitivement révélé son incapacité à réguler la surproduction de lait, et donc à enrayer la baisse à présent massive du prix du lait.
Pire, pendant de longs mois, beaucoup de producteurs ont individuellement augmenté les volumes livrés aux transformateurs pour compenser la baisse du prix du litre et faire face à leurs échéances financières.
La stabilisation de la production n'arrive qu'avec un niveau de prix exceptionnellement bas, si déconnecté des coûts de production que les faillites, les arrêts définitifs, deviennent d'actualité. Et il faut savoir qu'un producteur de lait ne dépose le bilan qu'après de longs mois de sacrifices financiers, de non-prélèvement de revenu pour faire face à ses besoins personnels, pourtant essentiels. Telle est la gravité de la situation: la régulation par le naufrage économique des producteurs.
Les récentes mesures européennes sont très tardives et bien insuffisantes. Elles ne modifient en rien, dans le temps long, les caractéristiques de ce marché destructeur d'activité dans l'élevage.
On ne peut plus brandir les progrès à réaliser en terme de productivité comme solution, puisque tous les producteurs de lait, sur toute la planète, sont dans leur ensemble dans une situation financière extrêmement préoccupante.
Pourquoi les producteurs de lait ne décident-ils pas de réduire leur production, afin de faire augmenter le prix?
En l'état, il faudrait que chaque producteur, individuellement, décide de diminuer ses livraisons. De quel volume? Et surtout pourquoi risquer de ne pas payer ses factures en diminuant sa production dans l'immédiat? Dans le très hypothétique espoir que les centaines de milliers de producteurs européens fassent individuellement de même, au même moment?
Il est impératif de rappeler que l'Union Européenne, afin de lutter contre les ententes sur les prix et l'organisation de pénurie de lait, a décidé qu'une organisation de producteurs de lait ne pouvait rassembler plus de 3.5% de la production totale européenne de lait. S'ils veulent se regrouper, les producteurs doivent le faire au sein d'un minimum de 29 organisations (OP)!
Et ces 29 organisations doivent actuellement être bien distinctes et ne pas s'entendre sur les volumes mis sur le marché ou les prix demandés, sous peine d'être lourdement sanctionnées par l'autorité européenne de la libre concurrence!
Il est donc évident que la maîtrise de la production ne peut venir des producteurs eux-même, bien au contraire, dans l'état actuel des règlements européens.
Pourquoi les producteurs de lait n'exigent pas de leurs acheteurs, les transformateurs, un meilleur prix?
Tout d'abord, nous sommes bien loin des 29 OP en Europe, puisque rien qu'en France il en existe bien plus de 100, qui sont loin de coaliser tous les producteurs éligibles, c'est à dire les producteurs livrant à des laiteries privées, les coopérateurs étant exclus statutairement des OP à l'heure actuelle.
En face, il existe 4 ou 5 acheteurs dominants ayant proposé des contrats de 5 ans aux producteurs, contrats imposés par l'État et "négociés" alors que les OP étaient au tout début de leur développement. Ces contrats contiennent notamment une grille de calcul du prix du lait faisant une part extrêmement belle aux produits industriels (ceux qui sont le plus sensibles aux soubresauts du marché) et ne tenant que très peu compte des produits à forte valeur ajoutée, les Produits de Grande Consommation.
Non seulement les producteurs ne sont pas en position de négocier, mais il n'y a rien à négocier, une fois le contrat signé. Et il l'a été encore une fois en position de faiblesse, en "non-connaissance" de cause, dans la crainte de ne plus être collecté.
Comment rétablir un rapport de force équitable?
La loi Sapin 2 va renforcer la capacité des OP à se regrouper, imposera plus de transparence aux transformateurs (publication obligatoire de leurs comptes par exemple) et plus de transparence dans les contrats avec les GMS (indication d'un prix prévisionnel payé aux producteurs de lait).
Mais ces mesures, à elles seules, ne seront pas suffisantes pour donner aux producteurs le poids nécessaire dans les négociations avec les transformateurs.
C'est pourquoi je propose la création d'un Fonds Solidaire d'Épargne Laitier, décrit ci-dessous qui matérialiserait, qui ferait planer, le risque de pénurie sévère de lait livré, risque qui est seul à même de rendre les transformateurs les plus dominants un peu plus à l'écoute du besoin, évident, des producteurs d'avoir un prix rémunérateur.
Ce FSEL renforcerait l'épargne des producteurs de lait à moyen et long terme, renforcerait durablement leurs revenus, ne coûterait rien à l'État, obligerait simplement les transformateurs à partager équitablement la valeur ajoutée existante, rendrait à la profession laitière une cohésion qui lui manque cruellement, et même la fierté d'être acteur, et non plus victime, du paysage laitier "après-quota".
Ce FSEL pourrait même servir à réguler la production de lait de manière souple, conforme aux intérêts des producteurs, mais aussi de la filière dans son ensemble.
Osons.
Description du FSEL:
I. Pourquoi créer ce risque stabilisateur?
Au bout de plus de 20 mois de crise, il devient évident que les acheteurs de lait français, notamment les transformateurs privés, peuvent payer un prix du lait bien supérieur à celui qu'ils octroient à présent, mais ne le veulent pas. La valorisation des Produits Grandes Consommations, en France et à l'export, permet à nombre d'industriel de publier, pour ceux qui le font, des résultats en très forte hausse sur 2015, et 2016 ne s'annonce pas forcément moins prometteur.
C'est parfaitement révélateur de l'absence de rapport de force entre producteurs et acheteurs, ce qui explique aussi l'absence de résultats concrets obtenus par les OP.
La proposition suivante est sans doute susceptible d'établir ce rapport de force, de donner les arguments nécessaires aux OP dans leurs négociations.
II. Modalités
A. Création d'une nouvelle Cotisation Volontaire par la profession, prélevée sur la paie de lait: 5 à 10 EUR les mille litres (à déterminer). Soit 125 à 250 millions d' EUR par an.
Par exemple, au bout de 6 ans, le capital de 750 M à 1.5 Milliards d'EUR permettrait de financer une grève totale du lait de 45 à 90 jours (bien sûr, c'est le RISQUE de déclenchement de cette grève qui est l'objectif visé, pas sa réalisation).
B. Placée sur un Fonds Solidaire d'Épargne Laitier "Grève du Lait TOTALE", bien sûr rémunéré et avec toutes les garanties juridiques requises pour protéger les contributeurs, avec blocage des fonds pour 2 ou 3 ans (assurer sa stabilité, conditions de retrait anticipé possible, par exemple en cas de besoin urgent).
C. Remboursable (mais évidemment on peut laisser son capital aussi longtemps que l'on veut) sur demande ensuite.
D. Envoi du relevé de compte, certifié par huissier, à tous les acheteurs chaque mois: la publicité du montant de ce fonds étant sa force de dissuasion même.
E. Utilisé en dernier recours bien sûr pour financer une grève du lait totale et illimitée (auquel cas nous perdons nos fonds, totalement ou en partie bien sûr. Principe de "l'arme nucléaire, jamais utilisée, mais efficace par sa seule existence").
La constitution de ce fonds modifierait profondément le rapport de force, de manière progressive d'abord, puis définitivement une fois son volume "complété" et notre détermination établie.
Ce fond pourrait être assimilé à une Épargne Retraite, avec éventuelle possibilité d'obtenir une défiscalisation des versements.
Il viserait à prouver notre capacité à se mobiliser, et ce sans risque aucun (si ce n'est la possibilité non souhaitée d'effectivement devoir déclencher une grève totale du lait pendant une longue période).
Le pouvoir de négociation des OP/AOP s'en trouverait considérablement renforcé, et la solidarité de tous les producteurs de lait seraient établie.
Cette initiative ne relève que de nous, producteurs, et pas des pouvoirs publics français ou européen.
III. Bénéfices pour la filière dans son ensemble
Si l'on considère qu'un tel fonds laitier peut avoir un effet de persuasion, puis de dissuasion et enfin de perturbation grave en dernier recours, examinons les effets secondaires, par ricochet, qu'on peut en espérer.
Comme une onde, créée par un choc initial, son effet se propagera, avec évidemment une force diminuant au fil des maillons de la filière bien entendu.
Les GMS, étant conscientes du pouvoir nouveau des producteurs, seront donc moins empressées d'obtenir des baisses de prix toujours plus importantes, si elles savent que les producteurs ne sont plus une variable d'ajustement impuissante.
L'Etat, conscient de notre capacité à perturber, chercherait enfin peut être plus les solutions de long terme que des mesurettes, des saupoudrages a très court terme, qui en plus deviendraient moins nécessaires.
Les entreprises laitières, quand elles seront à la recherche de financement (bancaires ou boursiers), seront aussi face à des partenaires conscients de notre pouvoir de perturbation, et donc plus soucieux de nous garder "satisfaits et dociles". Aujourd'hui c'est par un prix subi et une incapacité à peser, demain ce serait par notre unité et notre capacité à perturber, donc par un prix assurant la "paix laitière".
La combinaison de tous ces effets permettraient d'obtenir une ambiance sur les prix moins tendue, chacun souhaitant un approvisionnement régulier plutôt qu'une guerre des prix résultant dans une grave pénurie.
IV. Extension dans le domaine de la Régulation de la production
On peut aussi imaginer que ce Fonds soit utilisé comme outil de régulation, d'abord au niveau français
- En cas de surproduction, une cotisation "à 100%" sur le volume à réduire (1, 2, 3% ou plus) pourrait être appliquée sur tous les producteurs, décourageant ainsi fermement de produire ces volumes non désirés.
- Quand une pénurie conjoncturelle (hausse de la demande, pénurie de fourrage dans certaines régions etc...) apparaît, les prix montent. Une surcotisation ponctuelle (par exemple de 20, 30, 40 EUR) au même moment permettrait d'encourager les producteurs à augmenter leur production, le ressenti du prix haut étant atténué, les besoins de trésorerie immédiats restant constants, la solution de l'augmentation des volumes seraient incitées. Cette surcotisation pourrait évidemment être ciblée sur certains producteurs, d'autres non à même d'augmenter leur production pourrait être exemptés.
Loin d'être une taxe à fonds perdu, ces surcotisations seraient versées sur un compte bis, propriété du producteur, mais bloqué pendant longtemps, pourquoi pas jusqu'à la retraite.
La régulation se ferait par les besoins de trésorerie immédiats, tout en confortant l'épargne à long terme des producteurs. Tout ceci sans coûter un centime à l’État.
Évidemment, si notre exemple était étendu à toute l'Europe, nous aurions une régulation parfaitement gratuite, gérée par les organisations de producteurs, et en plus préservant absolument les intérêts financiers des producteurs à long terme via une épargne accrue. Enfin, des producteurs puissants partout en Europe, ce serait des prix plus élevés partout, une production régulée donc, beaucoup moins de concurrence acharnée sur les prix.
Tout ceci sans quota, sans achat de droit à produire, sans surcote des exploitations pour les nouveaux accédants (sinon une valeur économique augmentée).
gwendal raoul- + Restez sympa, je suis un nouveau membre +
- Messages : 8
Date d'inscription : 25/08/2016
Age : 49
trégor 22
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
ça va être bien compliqué à mettre en place tout ça !
spontus- + membre techno +
- Messages : 8683
Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 62
nord- est du finistère
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Compliqué non. Juste un Fonds d'Epargne commun via sans doute une CVO, pour renverser le rapport de force.
Trouver le courage d'être Solidaires, peut être!
Trouver le courage d'être Solidaires, peut être!
gwendal raoul- + Restez sympa, je suis un nouveau membre +
- Messages : 8
Date d'inscription : 25/08/2016
Age : 49
trégor 22
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
"L'Etat, conscient de notre capacité à perturber, chercherait enfin peut être plus les solutions de long terme que des mesurettes, des saupoudrages a très court terme, qui en plus deviendraient moins nécessaires."
Pour une CVO j'ai appris qu'il fallait l'accord gouvernemental, ça complique un peu les choses.
En cas de force majeur la grève ne doit être appliquée qu'aux indus abusifs et non pas totale, ceux qui font un effort de prix (en ce moment il y en a trois ou quatre et pas les plus puissants) ne doivent pas être pénalisé par une rupture d'appro.
Pour une CVO j'ai appris qu'il fallait l'accord gouvernemental, ça complique un peu les choses.
En cas de force majeur la grève ne doit être appliquée qu'aux indus abusifs et non pas totale, ceux qui font un effort de prix (en ce moment il y en a trois ou quatre et pas les plus puissants) ne doivent pas être pénalisé par une rupture d'appro.
rivarol- + membre techno +
- Messages : 4673
Date d'inscription : 05/02/2015
Age : 58
Outre-tombe
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
je rajouterait que pour démarrer la caisse pourrait faire un prêt de façon a avoir un fond de caisse et de pouvoir mettre rapidement la pression
pascal a- + membre techno +
- Messages : 1516
Date d'inscription : 12/10/2010
Age : 55
simplé 53
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Une cvo pour un fonds d'epargne retraire, coup dur, aléas climatique est très défendable ds le contexte actuel.
Le recours à la grève totale ou ciblée n'est qu'un ultime recours, un fantasme qui doit être alimenté savamment, sans être "officiel".
En revanche, tout dépend de la taille de ce fonds, des avantages fiscaux seraient incitatifs... et plus il est grod plus il fait peur... aux indus, plus il donne confiance aux producteurs. Pour faire court! ;)
Le recours à la grève totale ou ciblée n'est qu'un ultime recours, un fantasme qui doit être alimenté savamment, sans être "officiel".
En revanche, tout dépend de la taille de ce fonds, des avantages fiscaux seraient incitatifs... et plus il est grod plus il fait peur... aux indus, plus il donne confiance aux producteurs. Pour faire court! ;)
gwendal raoul- + Restez sympa, je suis un nouveau membre +
- Messages : 8
Date d'inscription : 25/08/2016
Age : 49
trégor 22
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
solidarité , ça s ecrit avec un S et pas un C comme couillonade .
je suis dans une coop ou pour sortir une puis d autres en difficulté on pris leur dettes ect .
le remerciement a ete de te priver de ton outil de valorisation pour motif fantaisiste et de le faire a un jeune installé .
ton truc fera le bonheur des syndicalistes et de leur magouilles
je suis dans une coop ou pour sortir une puis d autres en difficulté on pris leur dettes ect .
le remerciement a ete de te priver de ton outil de valorisation pour motif fantaisiste et de le faire a un jeune installé .
ton truc fera le bonheur des syndicalistes et de leur magouilles
Invité- Invité
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Moulin à vent, les versements que tu ferais au fonds resteraient entièrement à toi, simplement bloqués 2 ou 3 ans, ainsi que les intérêts.
Regrouper une épargne laitière et matérialiser un risque! Le reste, c'est de la com', de la négo!
Regrouper une épargne laitière et matérialiser un risque! Le reste, c'est de la com', de la négo!
gwendal raoul- + Restez sympa, je suis un nouveau membre +
- Messages : 8
Date d'inscription : 25/08/2016
Age : 49
trégor 22
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
gwendal raoul a écrit:Moulin à vent, les versements que tu ferais au fonds resteraient entièrement à toi, simplement bloqués 2 ou 3 ans, ainsi que les intérêts.
Regrouper une épargne laitière et matérialiser un risque! Le reste, c'est de la com', de la négo!
com ,nego , fait par qui ?? ceux qui t entubent .
il y a des representants de la fncl qui disent ne pas etre au courrant de la reglementation et ne l appliquent pas , mais etablissent des chartes aussi bien pour les cooperateurs , qu avec les acheteurs .
on marche sur sa tete avec des menteurs pareils
Invité- Invité
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
gwendal raoul a écrit:Moulin à vent, les versements que tu ferais au fonds resteraient entièrement à toi, simplement bloqués 2 ou 3 ans, ainsi que les intérêts.
Regrouper une épargne laitière et matérialiser un risque! Le reste, c'est de la com', de la négo!
ton idée est peut etre bonne , mais elle ne marchera qu avec des gens honnetes et là ça fera pas long feu
Invité- Invité
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Son idée est bonne mais pour la mettre en place il faut du costaud et du rigoureux.
Et une CVO obligatoire sinon tu n'as pas 1% qui va cotiser, les éleveurs sont groggy et beaucoup ne sont plus en état de réagir.
Et une CVO obligatoire sinon tu n'as pas 1% qui va cotiser, les éleveurs sont groggy et beaucoup ne sont plus en état de réagir.
rivarol- + membre techno +
- Messages : 4673
Date d'inscription : 05/02/2015
Age : 58
Outre-tombe
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
voilà comment les Etats-Unis tentent de résoudre l'équation...
http://www.lefigaro.fr/conso/2016/08/25/20010-20160825ARTFIG00271-la-solution-surprenante-des-etats-unis-pour-enrayer-la-crise-du-lait.php
http://www.lefigaro.fr/conso/2016/08/25/20010-20160825ARTFIG00271-la-solution-surprenante-des-etats-unis-pour-enrayer-la-crise-du-lait.php
Invité- Invité
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Isangie a écrit:voilà comment les Etats-Unis tentent de résoudre l'équation...
http://www.lefigaro.fr/conso/2016/08/25/20010-20160825ARTFIG00271-la-solution-surprenante-des-etats-unis-pour-enrayer-la-crise-du-lait.php
ils peuvent faire du tissus fait avec le la fibre de lait , dormir dedant c est que du bonheur
Invité- Invité
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Ou du plastique biodégradable 100% caséine! Faire remonter les cours du lait "tout venant" tout en faisant chuter les cours du pétrole (il faut faire un paquet de plastique-caséine pour cela, c'est sûr)...
Créer la pénurie, ou simplement créer le risque permanent de pénurie...
Créer la pénurie, ou simplement créer le risque permanent de pénurie...
gwendal raoul- + Restez sympa, je suis un nouveau membre +
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trégor 22
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
et ton fond , il est géré par qui ?
papy48- + membre techno +
- Messages : 5827
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Age : 76
nord picardie
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
L'idée elle est bonne, si elle accroche elle sera gérée par ceux qui la soutienne, ça ne peut être qu'un collectif éleveur à mon idée.
rivarol- + membre techno +
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Outre-tombe
Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
papy48 a écrit:et ton fond , il est géré par qui ?
La gestion financière du Fonds d'Épargne peut être confiée à un gestionnaire de fonds établi, peu importe, et les placements choisis par les éleveurs seront "classiques". Rien de novateur à ce sujet.
Comme le dit Lapin Désenchanté, un collectif doit être constitué en parallèle pour 1. Valider la gestion du fonds (mais absolument rien d'extraordinaire) 2. Se coordonner avec les OP pour assurer la communication courrante sur le Fonds, et surtout la communication en cas de crise. 3. En ultime recours (et ce n'est vraiment pas souhaitable), décider du déclenchement de la pénurie.
L'épargne reste propriétaire de sa part du fonds, le risque financier est le même que pour un placement classique.
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Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
cela fait un moment que je suis ton idée sur un autre bistrot, je la trouve intéressante . Je pense que tu va vite te heurter à des gens bien pensant qui n ont de cesse depuis des années de cadenasser le système . Je pense aussi que c est une idée qui ne trouvera son succès que si tu arrive a réveiller la base des éleveurs qui est complètement scléroser par la rivalité de nos syndicats. Essai tout de même de te mettre en relation avec des collectifs qui se créer en ce moment en dehors des réseaux habituelles ou on peut y retrouver tout les éleveurs de toutes tendances confondues .
si tu veux des no met moi un mp
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Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
dom61 a écrit:cela fait un moment que je suis ton idée sur un autre bistrot, je la trouve intéressante . Je pense que tu va vite te heurter à des gens bien pensant qui n ont de cesse depuis des années de cadenasser le système . Je pense aussi que c est une idée qui ne trouvera son succès que si tu arrive a réveiller la base des éleveurs qui est complètement scléroser par la rivalité de nos syndicats. Essai tout de même de te mettre en relation avec des collectifs qui se créer en ce moment en dehors des réseaux habituelles ou on peut y retrouver tout les éleveurs de toutes tendances confondues .
si tu veux des no met moi un mp
+1
Idée tres interressante mais certains risquent de ne pas aimer voir leur parcelle de pouvoir leur echapper!!!! Et il est evident qu'ils feront tout pour torpiller une telle initiative!!!!!
Néanmois, il faut tenter le coup. Ca risque de bousculer nos indus, certe, mais pas que nos indus!!!!
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Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
gwendal raoul a écrit:papy48 a écrit:et ton fond , il est géré par qui ?
La gestion financière du Fonds d'Épargne peut être confiée à un gestionnaire de fonds établi, peu importe, et les placements choisis par les éleveurs seront "classiques". Rien de novateur à ce sujet.
Comme le dit Lapin Désenchanté, un collectif doit être constitué en parallèle pour 1. Valider la gestion du fonds (mais absolument rien d'extraordinaire) 2. Se coordonner avec les OP pour assurer la communication courrante sur le Fonds, et surtout la communication en cas de crise. 3. En ultime recours (et ce n'est vraiment pas souhaitable), décider du déclenchement de la pénurie.
L'épargne reste propriétaire de sa part du fonds, le risque financier est le même que pour un placement classique.
Ton idée est très bien mais pour moi impossible car :
Si l'etat arrive à imposer cette CVO aux collecteurs ,il faudra les remunerer ainsi que le fonds gestionnaire=>tes 125 à 250 millions deviendront peut etre 62 à125 millions=>une année de collecte representera un potentiel de 2j de grève seulement car il faudra encore la moitié du budget pour redistribuer les sous aux agris
Pour gere ce fonds il faudra des hommes et je crains que les copains de ceux qui gèrent déjà ce type de CVO prennent la gérance
gilles- + membre techno +
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Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Gilles, déjà merci de m'avoir bien lu!
1. Les frais de collecte de la cvo, pas forcément par les indus d'ailleurs, à discuter, même si ils existent sont très loin des 50% de la cvo. Il faudrait savoir combien coûte la cvo cniel à collecter.
2. Le gestionnaire du fonds se rémunère sur les intérêts des versements, pas sur le capital! Regarde un produit comme le compte épargne agri de la grande banque. Capital garanti, taux connu à l'avance. Comme les fonds doivent rester bloqués 2 ou 3 ans, de telles conditions sont possibles, et pourquoi pas obtenir la défiscalisation des versements?
3. Par exemple pour 30 jours de grève totale (et ce n'est pas le but, juste matérialiser sa possibilité) en France il en coûterait 500 M Eur pour racheter tout le lait français et le détruire.
10 eur les mille sur toute la production française rapporte 250 m eur par an. En 2 ans, cette pénurie totale devient finançable, le but est atteint. Au bout de 20 jours maximum les indus sont en extrême difficulté.
Tout dépend de la manière, de l'engouement pour ce fonds. Hors de question de laisser sa gestion stratégique à telle ou telle structure existante. Et je pense que bcp de présidents d'OP lucides peuvent voir l'intérêt d'un tel fonds pour appuyer leurs négos, en position d'extrême faiblesse actuellement: tout est dans le contrat, léonin.
1. Les frais de collecte de la cvo, pas forcément par les indus d'ailleurs, à discuter, même si ils existent sont très loin des 50% de la cvo. Il faudrait savoir combien coûte la cvo cniel à collecter.
2. Le gestionnaire du fonds se rémunère sur les intérêts des versements, pas sur le capital! Regarde un produit comme le compte épargne agri de la grande banque. Capital garanti, taux connu à l'avance. Comme les fonds doivent rester bloqués 2 ou 3 ans, de telles conditions sont possibles, et pourquoi pas obtenir la défiscalisation des versements?
3. Par exemple pour 30 jours de grève totale (et ce n'est pas le but, juste matérialiser sa possibilité) en France il en coûterait 500 M Eur pour racheter tout le lait français et le détruire.
10 eur les mille sur toute la production française rapporte 250 m eur par an. En 2 ans, cette pénurie totale devient finançable, le but est atteint. Au bout de 20 jours maximum les indus sont en extrême difficulté.
Tout dépend de la manière, de l'engouement pour ce fonds. Hors de question de laisser sa gestion stratégique à telle ou telle structure existante. Et je pense que bcp de présidents d'OP lucides peuvent voir l'intérêt d'un tel fonds pour appuyer leurs négos, en position d'extrême faiblesse actuellement: tout est dans le contrat, léonin.
gwendal raoul- + Restez sympa, je suis un nouveau membre +
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Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
Ton idée est pas mal mais il va falloir remotiver les troupes et etre convaicant.
Quand tu dits 30 jours pour mettre a mal les indus t'es gentil, déja 1 semaine sans appro et sa bougerait chez les cravatés a chaussure a pointe.
Bien sur que la gréve du lait était une bonne solution, comment peut on encore dire aujourd'hui que la fédé a soutenu ces producteurs????
Quand tu dits 30 jours pour mettre a mal les indus t'es gentil, déja 1 semaine sans appro et sa bougerait chez les cravatés a chaussure a pointe.
Bien sur que la gréve du lait était une bonne solution, comment peut on encore dire aujourd'hui que la fédé a soutenu ces producteurs????
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Re: Fonds Solidaire d'Epargne Laitier
rien que le mot CVO ne me dit rien qui vaille....... on est trop habitué a leur gestion opaque........... aucun compte annuel des CVO actuel ne sont publiés.
tous individuellement on a applaudi fin et meme decrier le systeme des quotas pendant 30ans .................. on a un peu ce qu'on merite NAN??????????
tous individuellement on a applaudi fin et meme decrier le systeme des quotas pendant 30ans .................. on a un peu ce qu'on merite NAN??????????
massey8210- + membre techno +
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