Sujets similaires
Statistiques
Nous avons 4382 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est jerome74
Nos membres ont posté un total de 3169946 messages dans 88289 sujets
Petites annonces
Pas d'annonces disponibles.
Nucleaire pas mort
+38
Biketman du 47
rve
Bio37
farmer6060
MICHMUCH
PatogaZ
herve76
nonord
GL
EtienneCH4
fusa 32
Peccadille
Léparbal Gilles
morbihannais
iris
Vernier
dgé
Tractonic 007
PV 53
d.d.
evergreen
bis 18
charlot50
jojogo
eta un autre
f8bha
pig
Popeye 62
daniel89
porsche 133
mic mac
pipo
light83
grabouille
bingo
erwin
hermine 22
pascal
42 participants
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Nucleaire pas mort
Rappel du premier message :
regardez ce qui vient de sortir, vous pensez qu' Hulot pourra fermer les centrales ???
<<
AFP parue le 15 mars 2018 à 17h51
Le Canada, deuxième producteur mondial d'uranium, mise sur l'énergie nucléaire pour réduire son empreinte carbone et veut encourager la communauté internationale à intégrer cette technologie dans la lutte contre le réchauffement climatique, rapporte jeudi la télévision publique Radio-Canada.
Il s'agit d'un revirement de la part du gouvernement Trudeau, dont le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, déposé en décembre 2017, ne mentionne jamais le nucléaire.
Le Canada s'est allié aux États-Unis et au Japon pour inclure cette forme d'énergie au menu des discussions internationales sur la transition énergétique, en particulier lors du forum Clean Energy Ministerial (Cem) qui réunit gouvernements et secteur privé.
La neuvième édition de ce Forum se tient en mai au Danemark sous le patronage de la Commission européenne, et en 2019 au Canada.
Le gouvernement Trudeau veut saisir cette occasion pour "placer l'énergie nucléaire au centre des efforts mondiaux pour lutter contre les changements climatiques", a déclaré Kim Rudd, secrétaire parlementaire aux Ressources naturelles lors d'un discours prononcé fin février devant l'Association nucléaire canadienne, et dont Radio-Canada a obtenu une copie.
"Le Cem se rencontre à nouveau à Copenhague en mai et nous nous sommes assurés que l'énergie nucléaire ait sa place dans le cadre d'une discussion large et de haut niveau sur une transition mondiale vers une économie faible en carbone", a encore déclaré Mme Rudd au lobby de l'industrie nucléaire. Le ministère des Ressources naturelles n'a pas nié à l'AFP les informations de Radio-Canada et a indiqué être en train de préparer une réponse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
regardez ce qui vient de sortir, vous pensez qu' Hulot pourra fermer les centrales ???
<<
AFP parue le 15 mars 2018 à 17h51
Le Canada, deuxième producteur mondial d'uranium, mise sur l'énergie nucléaire pour réduire son empreinte carbone et veut encourager la communauté internationale à intégrer cette technologie dans la lutte contre le réchauffement climatique, rapporte jeudi la télévision publique Radio-Canada.
Il s'agit d'un revirement de la part du gouvernement Trudeau, dont le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, déposé en décembre 2017, ne mentionne jamais le nucléaire.
Le Canada s'est allié aux États-Unis et au Japon pour inclure cette forme d'énergie au menu des discussions internationales sur la transition énergétique, en particulier lors du forum Clean Energy Ministerial (Cem) qui réunit gouvernements et secteur privé.
La neuvième édition de ce Forum se tient en mai au Danemark sous le patronage de la Commission européenne, et en 2019 au Canada.
Le gouvernement Trudeau veut saisir cette occasion pour "placer l'énergie nucléaire au centre des efforts mondiaux pour lutter contre les changements climatiques", a déclaré Kim Rudd, secrétaire parlementaire aux Ressources naturelles lors d'un discours prononcé fin février devant l'Association nucléaire canadienne, et dont Radio-Canada a obtenu une copie.
"Le Cem se rencontre à nouveau à Copenhague en mai et nous nous sommes assurés que l'énergie nucléaire ait sa place dans le cadre d'une discussion large et de haut niveau sur une transition mondiale vers une économie faible en carbone", a encore déclaré Mme Rudd au lobby de l'industrie nucléaire. Le ministère des Ressources naturelles n'a pas nié à l'AFP les informations de Radio-Canada et a indiqué être en train de préparer une réponse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
la suite chinoise,
<<
Le réacteur nucléaire EPR de Taishan 2, en Chine, entrera en exploitation commerciale samedi, a annoncé le groupe chinois CGN, en charge du projet avec le français EDF, qui y voit une validation de cette technologie malgré des déboires sur d'autres chantiers.
L'unité numéro 2 de la centrale nucléaire de Taishan, dans le sud de la Chine, aura terminé samedi les tests de mise en service "et sera qualifiée pour les opérations commerciales, commençant la génération d'électricité sur le réseau", a indiqué vendredi CGN dans un communiqué publié sur le site de la Bourse de Hong Kong.
EDF est actionnaire à hauteur de 30% de la coentreprise chargée de construire et d'exploiter les deux réacteurs de 1 750 MW chacun sur ce site. Les groupes chinois CGN et Guangdong Energy Group ont des participations respectives de 51% et de 19%.
"C'est un moment important pour la filière française puisque, même si elle intervient sur le sol chinois (...), il s'agit de la mise en service du deuxième EPR dans le monde, une technologie développée par EDF et Framatome", a réagi Xavier Ursat, directeur de l'ingénierie et des nouveaux projets nucléaires chez EDF, interrogé par l'AFP.
note perso: sauf qu'il oublie de dire que le gouvernement français de l'époque, (mitterrand) et les polytechniciens de framatome ont volé la technologie de WESTINGHOUSE, en les chassant du capital de framatome
Le réacteur numéro 1 de Taishan était déjà entré en exploitation commerciale en décembre 2018 et avait produit 7,93 térawattheure (Twh) début septembre, selon EDF. "D'entrée de jeu cet EPR fonctionne comme une horloge à Taishan 1", souligne Xavier Ursat.
D'autres EPR sont pourtant en construction depuis plus longtemps à Flamanville (Manche) pour EDF et en Finlande pour Areva SA, ayant connu pour leur part d'importants retards et surcoûts.
La mise en service de Flamanville sera encore retardée d'au moins trois ans et ne pourra pas être envisagée avant la fin de 2022 à la suite de problèmes de soudures, a admis EDF fin juillet. Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire a commandé un audit sur la filière EPR, estimant que les problèmes rencontrés ne sont "pas acceptables".
"La technologie EPR fonctionne et clairement à Taishan elle le prouve", a défendu Xavier Ursat tout en admettant des difficultés de mise en oeuvre sur le chantier normand. "À Flamanville on a en effet cette vraie difficulté, que je ne nie pas et qui conduit à un délai, mais la technologie marche et Taishan 1 et 2 le prouvent", a-t-il souligné.
EDF voudrait construire d'autres EPR en Chine, qui est actuellement la locomotive du marché nucléaire dans le monde, même si les Chinois ont aussi développé leur propre réacteur de 3e génération, le Hualong. "La réussite de Taishan pourra les inciter aussi à envisager d'autres EPR", espère-t-il. "On est à un stade très préliminaire". "Dans un pays qui a de très gros besoins énergétiques dus à sa croissance et puis de très forts besoins de décarboner son électricité, la poursuite du programme nucléaire avec sans doute plusieurs modèles est envisagée", indique M. Ursat.
Les États-Unis avaient par ailleurs placé cet été CGN sur une "liste noire" d'entreprises,
estimant que le groupe chinois avait avec d'autres cherché à dérober des technologies américaines pour un usage militaire. Cette décision interdit les exportations américaines vers ces entreprises, sauf dérogation.
(trump va ressortir le dossier Westinghouse, ce serait amusant !!!)
La sanction est d'autant plus potentiellement gênante pour EDF que l'électricien est aussi partenaire avec CGN pour la construction de deux EPR en Angleterre. "C'est un sujet sur lequel nous sommes vigilants", a indiqué Xavier Ursat. "À ce stade l'évaluation que nous faisons est que cela n'a pas d'impact sur les projets qui sont en cours tant en Chine qu'au Royaume-Uni", a-t-il assuré.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
<<
- AFP
- parue le 06 sept. 2019 - 15h03
Le réacteur nucléaire EPR de Taishan 2, en Chine, entrera en exploitation commerciale samedi, a annoncé le groupe chinois CGN, en charge du projet avec le français EDF, qui y voit une validation de cette technologie malgré des déboires sur d'autres chantiers.
L'unité numéro 2 de la centrale nucléaire de Taishan, dans le sud de la Chine, aura terminé samedi les tests de mise en service "et sera qualifiée pour les opérations commerciales, commençant la génération d'électricité sur le réseau", a indiqué vendredi CGN dans un communiqué publié sur le site de la Bourse de Hong Kong.
EDF est actionnaire à hauteur de 30% de la coentreprise chargée de construire et d'exploiter les deux réacteurs de 1 750 MW chacun sur ce site. Les groupes chinois CGN et Guangdong Energy Group ont des participations respectives de 51% et de 19%.
"C'est un moment important pour la filière française puisque, même si elle intervient sur le sol chinois (...), il s'agit de la mise en service du deuxième EPR dans le monde, une technologie développée par EDF et Framatome", a réagi Xavier Ursat, directeur de l'ingénierie et des nouveaux projets nucléaires chez EDF, interrogé par l'AFP.
note perso: sauf qu'il oublie de dire que le gouvernement français de l'époque, (mitterrand) et les polytechniciens de framatome ont volé la technologie de WESTINGHOUSE, en les chassant du capital de framatome
Le réacteur numéro 1 de Taishan était déjà entré en exploitation commerciale en décembre 2018 et avait produit 7,93 térawattheure (Twh) début septembre, selon EDF. "D'entrée de jeu cet EPR fonctionne comme une horloge à Taishan 1", souligne Xavier Ursat.
D'autres EPR sont pourtant en construction depuis plus longtemps à Flamanville (Manche) pour EDF et en Finlande pour Areva SA, ayant connu pour leur part d'importants retards et surcoûts.
La mise en service de Flamanville sera encore retardée d'au moins trois ans et ne pourra pas être envisagée avant la fin de 2022 à la suite de problèmes de soudures, a admis EDF fin juillet. Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire a commandé un audit sur la filière EPR, estimant que les problèmes rencontrés ne sont "pas acceptables".
"La technologie EPR fonctionne et clairement à Taishan elle le prouve", a défendu Xavier Ursat tout en admettant des difficultés de mise en oeuvre sur le chantier normand. "À Flamanville on a en effet cette vraie difficulté, que je ne nie pas et qui conduit à un délai, mais la technologie marche et Taishan 1 et 2 le prouvent", a-t-il souligné.
EDF voudrait construire d'autres EPR en Chine, qui est actuellement la locomotive du marché nucléaire dans le monde, même si les Chinois ont aussi développé leur propre réacteur de 3e génération, le Hualong. "La réussite de Taishan pourra les inciter aussi à envisager d'autres EPR", espère-t-il. "On est à un stade très préliminaire". "Dans un pays qui a de très gros besoins énergétiques dus à sa croissance et puis de très forts besoins de décarboner son électricité, la poursuite du programme nucléaire avec sans doute plusieurs modèles est envisagée", indique M. Ursat.
Les États-Unis avaient par ailleurs placé cet été CGN sur une "liste noire" d'entreprises,
estimant que le groupe chinois avait avec d'autres cherché à dérober des technologies américaines pour un usage militaire. Cette décision interdit les exportations américaines vers ces entreprises, sauf dérogation.
(trump va ressortir le dossier Westinghouse, ce serait amusant !!!)
La sanction est d'autant plus potentiellement gênante pour EDF que l'électricien est aussi partenaire avec CGN pour la construction de deux EPR en Angleterre. "C'est un sujet sur lequel nous sommes vigilants", a indiqué Xavier Ursat. "À ce stade l'évaluation que nous faisons est que cela n'a pas d'impact sur les projets qui sont en cours tant en Chine qu'au Royaume-Uni", a-t-il assuré.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
on prend les mêmes et on recommence,
cette fois, peut-être qu'ils se laisseront pas baiser, !!!
<<
La filière nucléaire française envisage une coopération avec l'américain Westinghouse pour développer son projet de petit réacteur modulaire (SMR), qui a été baptisé "Nuward", a-t-elle annoncé mardi.
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), l'électricien EDF, le groupe naval militaire Naval Group et le spécialiste des réacteurs compacts (notamment pour l'industrie navale) TechnicAtome planchent déjà depuis plusieurs années sur un projet de SMR (pour "small modular reactor") à l'horizon 2030.
"Cette solution basée sur la technologie des réacteurs à eau pressurisée (REP) est destinée à répondre aux besoins croissants du marché de l'électricité décarbonée, sûre et compétitive, dans le monde entier, sur le segment de puissance de 300-400 MW", soulignent les partenaires dans un communiqué commun.
"Le CEA et EDF ont entamé des discussions avec Westinghouse Electric Company pour étudier une coopération en matière de développement de petits réacteurs modulaires (SMR)", précisent-ils. La coopération internationale vise à "favoriser l'harmonisation des réglementations, la standardisation du design et son optimisation", soulignent les partenaires.
Les SMR sont de petits réacteurs dont la puissance est faible ou moyenne en comparaison de celle des réacteurs modernes classiques (plus de 1 000 MW voire 1 600 MW pour un EPR). Ils sont conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation.
Cette façon de procéder s'inspire de la construction navale, puisque le nucléaire est utilisé depuis bien longtemps pour propulser des sous-marins militaires.
Leurs avantages sont multiples : ils sont notamment plus abordables, même si l'électricité produite est plus chère que celle issue d'un gros réacteur, et peuvent trouver leur place dans des régions isolées et disposant de peu d'infrastructures. Certains défenseurs de l'environnement s'inquiètent toutefois d'une multiplication des risques d'accidents.
En septembre, la première centrale nucléaire flottante du monde, développée par la Russie, est arrivée à son port de stationnement permanent à Pevek, dans l'Extrême-Orient russe, après avoir fait un voyage de 5 000 kilomètres dans l'Arctique.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
cette fois, peut-être qu'ils se laisseront pas baiser, !!!
<<
La filière nucléaire française envisage une coopération avec l'américain Westinghouse pour développer son projet de petit réacteur modulaire (SMR), qui a été baptisé "Nuward", a-t-elle annoncé mardi.
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), l'électricien EDF, le groupe naval militaire Naval Group et le spécialiste des réacteurs compacts (notamment pour l'industrie navale) TechnicAtome planchent déjà depuis plusieurs années sur un projet de SMR (pour "small modular reactor") à l'horizon 2030.
"Cette solution basée sur la technologie des réacteurs à eau pressurisée (REP) est destinée à répondre aux besoins croissants du marché de l'électricité décarbonée, sûre et compétitive, dans le monde entier, sur le segment de puissance de 300-400 MW", soulignent les partenaires dans un communiqué commun.
"Le CEA et EDF ont entamé des discussions avec Westinghouse Electric Company pour étudier une coopération en matière de développement de petits réacteurs modulaires (SMR)", précisent-ils. La coopération internationale vise à "favoriser l'harmonisation des réglementations, la standardisation du design et son optimisation", soulignent les partenaires.
Les SMR sont de petits réacteurs dont la puissance est faible ou moyenne en comparaison de celle des réacteurs modernes classiques (plus de 1 000 MW voire 1 600 MW pour un EPR). Ils sont conçus pour être fabriqués en série en usine puis transportés sur le lieu de leur exploitation.
Cette façon de procéder s'inspire de la construction navale, puisque le nucléaire est utilisé depuis bien longtemps pour propulser des sous-marins militaires.
Leurs avantages sont multiples : ils sont notamment plus abordables, même si l'électricité produite est plus chère que celle issue d'un gros réacteur, et peuvent trouver leur place dans des régions isolées et disposant de peu d'infrastructures. Certains défenseurs de l'environnement s'inquiètent toutefois d'une multiplication des risques d'accidents.
En septembre, la première centrale nucléaire flottante du monde, développée par la Russie, est arrivée à son port de stationnement permanent à Pevek, dans l'Extrême-Orient russe, après avoir fait un voyage de 5 000 kilomètres dans l'Arctique.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
je vous l'avais dit !!!
Le président français Emmanuel Macron a assuré jeudi que le nucléaire "peut faire partie" du bouquet énergétique des pays européens sur la route de la neutralité carbone, alors que ce sujet de crispation s'est invité à la table du sommet européen.
"Chacun doit pouvoir bâtir sa transition à sa main (...) Ce sont des solutions qui sont nationales", a expliqué M. Macron à son arrivée à Bruxelles. "Et le nucléaire peut faire partie" du bouquet énergétique des pays, a-t-il poursuivi. "Le GIEC l'a reconnu: le nucléaire fait partie de la transition", a-t-il expliqué.
Les dirigeants européens se préparent à une discussion difficile sur la question de la neutralité carbone: une majorité d'Etats membres souhaitent inscrire la date de 2050 pour cet ambitieux objectif climatique, une échéance au coeur du "Pacte vert" dévoilé mercredi par la nouvelle cheffe de l'exécutif européen Ursula von der Leyen.
En juin, les discussions n'avaient pas abouti, et avaient été renvoyées à la fin de l'année, en espérant mettre le délai à profit pour convaincre les trois pays qui font encore barrage: la Pologne, la République tchèque et la Hongrie, encore très dépendants des énergies fossiles et en particulier du charbon.
Un projet de conclusions du sommet, vu par l'AFP, dans lequel l'UE inscrit cet objectif de 2050, reste ouvert sur les moyens pour y arriver en appelant au "respect du droit des Etats membres à décider de leur bouquet énergétique et à choisir les technologies les plus appropriées".
Or, la République tchèque voudrait que le nucléaire, qui n'émet pas de CO2, soit explicitement mentionné dans les conclusions. "Sans le nucléaire, ce n'est pas possible pour la République tchèque", a averti le Premier ministre Andrej Babis en arrivant au sommet. "Pour les pays qui doivent sortir du tout charbon, il est clair qu'ils ne pourront pas passer du jour au lendemain au tout renouvelable", a souligné de son côté Emmanuel Macron. "Donc ils devront passer dans leurs solutions, s'ils le souhaitent et s'il y a le consensus politique dans leur pays, à une part de nucléaire", a-t-il ajouté.
Mais des pays comme l'Autriche et le Luxembourg sont absolument contre toute mention de l'atome dans le texte de conclusions. L'Allemagne est aussi réticente. "Dire que c'est avec l'argent du contribuable qu'on va financer des centrales nucléaires, je ne suis pas pour", a grimacé le Luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée.
Selon le président français, le projet de conclusions permet d'avancer: "il rappelle la neutralité à l'égard de toutes les solutions, et d'autre part la souveraineté de ces choix", a-t-il noté. La Pologne de son côté s'inquiète également du financement de la transition, dont les coûts sociaux dans son pays seront très élevés.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
- AFP
- parue le 12 déc. 2019 - 16h11
Le président français Emmanuel Macron a assuré jeudi que le nucléaire "peut faire partie" du bouquet énergétique des pays européens sur la route de la neutralité carbone, alors que ce sujet de crispation s'est invité à la table du sommet européen.
"Chacun doit pouvoir bâtir sa transition à sa main (...) Ce sont des solutions qui sont nationales", a expliqué M. Macron à son arrivée à Bruxelles. "Et le nucléaire peut faire partie" du bouquet énergétique des pays, a-t-il poursuivi. "Le GIEC l'a reconnu: le nucléaire fait partie de la transition", a-t-il expliqué.
Les dirigeants européens se préparent à une discussion difficile sur la question de la neutralité carbone: une majorité d'Etats membres souhaitent inscrire la date de 2050 pour cet ambitieux objectif climatique, une échéance au coeur du "Pacte vert" dévoilé mercredi par la nouvelle cheffe de l'exécutif européen Ursula von der Leyen.
En juin, les discussions n'avaient pas abouti, et avaient été renvoyées à la fin de l'année, en espérant mettre le délai à profit pour convaincre les trois pays qui font encore barrage: la Pologne, la République tchèque et la Hongrie, encore très dépendants des énergies fossiles et en particulier du charbon.
Un projet de conclusions du sommet, vu par l'AFP, dans lequel l'UE inscrit cet objectif de 2050, reste ouvert sur les moyens pour y arriver en appelant au "respect du droit des Etats membres à décider de leur bouquet énergétique et à choisir les technologies les plus appropriées".
Or, la République tchèque voudrait que le nucléaire, qui n'émet pas de CO2, soit explicitement mentionné dans les conclusions. "Sans le nucléaire, ce n'est pas possible pour la République tchèque", a averti le Premier ministre Andrej Babis en arrivant au sommet. "Pour les pays qui doivent sortir du tout charbon, il est clair qu'ils ne pourront pas passer du jour au lendemain au tout renouvelable", a souligné de son côté Emmanuel Macron. "Donc ils devront passer dans leurs solutions, s'ils le souhaitent et s'il y a le consensus politique dans leur pays, à une part de nucléaire", a-t-il ajouté.
Mais des pays comme l'Autriche et le Luxembourg sont absolument contre toute mention de l'atome dans le texte de conclusions. L'Allemagne est aussi réticente. "Dire que c'est avec l'argent du contribuable qu'on va financer des centrales nucléaires, je ne suis pas pour", a grimacé le Luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée.
Selon le président français, le projet de conclusions permet d'avancer: "il rappelle la neutralité à l'égard de toutes les solutions, et d'autre part la souveraineté de ces choix", a-t-il noté. La Pologne de son côté s'inquiète également du financement de la transition, dont les coûts sociaux dans son pays seront très élevés.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
on y arrive, un petit groupe nucléaire pour la maison, j'y avais pensé mais je n'osais pas le dire, j'aurais dû être américain !!!!
<<
L'armée américaine a annoncé lundi son intention de déployer des petites centrales nucléaires portables sur les théâtres de guerre pour alimenter en énergie ses bases avancées quasiment indéfiniment, sans devoir compter sur l'acheminement de carburant.
Le ministère américain de la Défense a accordé trois contrats de deux ans à des sociétés autour de Washington pour entamer le développement d'un prototype de "micro réacteur nucléaire sûr, mobile et avancé pour soutenir diverses missions, notamment générer de l'énergie pour des bases isolées", a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
À l'issue des deux ans, "une des trois sociétés pourrait être sélectionnée pour construire et tester un prototype", précise le communiqué détaillant ce nouveau projet appelé "Pele". Les trois contrats s'élèvent à une douzaine de millions de dollars chacun.
L'idée est de fabriquer des mini centrales nucléaires d'une capacité de 1 à 5 mégawatts et pesant moins de 40 tonnes, transportables à bord d'un camion, d'un train, d'un bateau ou d'un avion, et qui soient aisément mises en service ou fermées. "Un réacteur sûr, petit et mobile accorderait aux unités d'emporter une source d'énergie quasiment illimitée et propre, qui leur permettrait d'étendre ou de consolider des opérations pendant des périodes prolongées partout sur la planète", note le communiqué.
L'annonce a aussitôt soulevé l'inquiétude. "Attention, ça risque de mal tourner", a tweeté Hans Kristensen, un expert des armes nucléaires à la Federation of American Scientists. Le risque est en effet que le camion contenant la centrale portable soit bombardé et que les militaires autour de lui soient contaminés par la radioactivité, selon Edwin Lyman, un expert du risque nucléaire pour le "Bulletin of the atomic scientists".
Ou alors, l'ennemi pourrait s'en emparer et même s'il n'utilisait pas l'énergie pour ses propres troupes, il pourrait fabriquer avec le combustible des "bombes sales", ces armes qui utilisent un explosif conventionnel pour disséminer des substances radioactives avec l'effet de souffle, ajoute-t-il.
Le Pentagone travaille par ailleurs sur un autre projet de "micro réacteur nucléaire" destiné aux installations militaires sur le sol américain. Ce projet de "très petits réacteurs modulaires (vSMR)", d'une puissance de 2 à 10 mégawatts, est destiné à permettre aux bases militaires américaines de continuer à fonctionner si les réseaux électriques étaient désactivés, par une cyberattaque par exemple.
Ce projet, financé depuis 2019 par le Pentagone, pourrait être testé dès 2023 sur un site du ministère américain de l'Énergie, selon un porte-parole du Pentagone, Mike Andrews.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
<<
- AFP
- parue le 09 mars 2020 - 20h33
L'armée américaine a annoncé lundi son intention de déployer des petites centrales nucléaires portables sur les théâtres de guerre pour alimenter en énergie ses bases avancées quasiment indéfiniment, sans devoir compter sur l'acheminement de carburant.
Le ministère américain de la Défense a accordé trois contrats de deux ans à des sociétés autour de Washington pour entamer le développement d'un prototype de "micro réacteur nucléaire sûr, mobile et avancé pour soutenir diverses missions, notamment générer de l'énergie pour des bases isolées", a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
À l'issue des deux ans, "une des trois sociétés pourrait être sélectionnée pour construire et tester un prototype", précise le communiqué détaillant ce nouveau projet appelé "Pele". Les trois contrats s'élèvent à une douzaine de millions de dollars chacun.
L'idée est de fabriquer des mini centrales nucléaires d'une capacité de 1 à 5 mégawatts et pesant moins de 40 tonnes, transportables à bord d'un camion, d'un train, d'un bateau ou d'un avion, et qui soient aisément mises en service ou fermées. "Un réacteur sûr, petit et mobile accorderait aux unités d'emporter une source d'énergie quasiment illimitée et propre, qui leur permettrait d'étendre ou de consolider des opérations pendant des périodes prolongées partout sur la planète", note le communiqué.
L'annonce a aussitôt soulevé l'inquiétude. "Attention, ça risque de mal tourner", a tweeté Hans Kristensen, un expert des armes nucléaires à la Federation of American Scientists. Le risque est en effet que le camion contenant la centrale portable soit bombardé et que les militaires autour de lui soient contaminés par la radioactivité, selon Edwin Lyman, un expert du risque nucléaire pour le "Bulletin of the atomic scientists".
Ou alors, l'ennemi pourrait s'en emparer et même s'il n'utilisait pas l'énergie pour ses propres troupes, il pourrait fabriquer avec le combustible des "bombes sales", ces armes qui utilisent un explosif conventionnel pour disséminer des substances radioactives avec l'effet de souffle, ajoute-t-il.
Le Pentagone travaille par ailleurs sur un autre projet de "micro réacteur nucléaire" destiné aux installations militaires sur le sol américain. Ce projet de "très petits réacteurs modulaires (vSMR)", d'une puissance de 2 à 10 mégawatts, est destiné à permettre aux bases militaires américaines de continuer à fonctionner si les réseaux électriques étaient désactivés, par une cyberattaque par exemple.
Ce projet, financé depuis 2019 par le Pentagone, pourrait être testé dès 2023 sur un site du ministère américain de l'Énergie, selon un porte-parole du Pentagone, Mike Andrews.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
j'ai entendu ,il y a pas longtemp que,
il l'utilisereait pour des voitures electriques
il l'utilisereait pour des voitures electriques
f8bha- + membre techno +
- Messages : 476
Date d'inscription : 23/12/2010
Age : 49
le sud du nord
Re: Nucleaire pas mort
il faudrait rechercher des sous marins nucléaire d'occase sur lbc ou dans les épaves sur AA
ça serait cool comme groupe électrogène
ça serait cool comme groupe électrogène
eta un autre- + membre techno +
- Messages : 2421
Date d'inscription : 18/08/2013
Age : 49
Taintignies belgique
Re: Nucleaire pas mort
Des petites centrales nucléaires portables : je suis l'ennemi, c'est le premier truc que je vise.
jojogo- + membre techno +
- Messages : 3515
Date d'inscription : 22/04/2013
Age : 48
Centre
Re: Nucleaire pas mort
en ce cas , faudra attendre les résultat du prototype ITER, thermofusion,f8bha a écrit:j'ai entendu ,il y a pas longtemp que,
il l'utilisereait pour des voitures electriques
car le vieux système en eau chaude pressurisée (PWR, remis à neuf en EPR) c'est simplement la reprise de la bonne vieille turbine à vapeur des centrales thermiques (charbon ou fuel)
l'avantage du PWR ou EPR c'est qu'on peut passer au charbon ou au gaz sans problème en cas de pénurie d'uranium, suffit de changer la chaudière à vapeur,
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
ils ferment mon 1er bébé
c'est parti, la fermeture est programmée, tout ce travail va partir à la ferraille, par idéologie politique, prochaine étape = reconstruction des fabriques de bougies, ,
<<
La centrale nucléaire de Fessenheim dans l'Est de la France, va définitivement arrêter de fonctionner dans la nuit de lundi à mardi. Une décision loin de faire l'unanimité dans cette région frontalière de l'Allemagne qui redoute un trou d'air économique. Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim profite également aux pays voisins de la France : l'Allemagne qui en détient 17,5% et la Suisse (15%).
Longuement débattue, sa fermeture était réclamée par des associations des trois pays et des députés européens écologistes qui critiquaient la vétusté de la doyenne des centrales françaises, notamment après plusieurs incidents mineurs dans les années 1990 et 2000. Elle a été actée en avril 2017.
Mais après l'arrêt du premier réacteur en février dernier, les projets d'alternatives économiques à la centrale étaient encore au stade des discussions. Et cinq mois plus tard, "on est exactement dans la même situation", se désespère le maire de Fessenheim, commune de 2 500 habitants, Claude Brender, qui parle "d'incertitude totale" sur nombre de sujets.
Les élus locaux pestent à tout va contre "l'indifférence de l'État", malgré un "projet d'avenir" signé début 2019 avec l'ambition de faire de cette zone un modèle de reconversion industrielle et énergétique. Pour M. Brender, fervent défenseur de la centrale, cela ne fait aucun doute : le trou d'air tant redouté "aura lieu". "Il n'y a aucune perspective à court terme sur le bassin d'emploi de Fessenheim", regrette-t-il.
Une usine de biocombustible issu du bois est bien en projet, avec plusieurs centaines d'emplois à la clé, mais sa mise en service par le groupe Européenne de biomasse n'est pas prévue avant 2023-2024.
Présentée comme "l'outil opérationnel" de la reconversion du territoire de Fessenheim, la société d'économie mixte (SEM) franco-allemande, annoncée en janvier, n'est toujours pas concrétisée. "La mise en place de la SEM se poursuit, la date prévisionnelle de création est fixée à fin 2020", assure-t-on toutefois à la région Grand Est qui en sera le principal actionnaire, précisant qu'un d'un directeur général devrait prendre ses fonctions en septembre.
Seuls soixante salariés d'EDF - le producteur français d'électricité - resteront pour le démantèlement de la centrale vers 2024. Fin 2017, ils étaient encore 750 ainsi que 300 prestataires.
« Gâchis »
Autrefois zone agricole pauvre, le village de Fessenheim et ses alentours ont vu arriver avec la centrale nucléaire des dizaines de familles dotées de bons revenus, mais aussi des millions d'euros de retombées fiscales. La commune a pu ainsi développer services et infrastructures et voir s'installer un nombre de commerces particulièrement important pour sa taille.
Cet été, quelque 150 familles vont quitter la commune de 2 500 habitants, avant une vague équivalente à l'été 2021.
Dans leur maison, propriété du "parc EDF" comme de nombreuses autres de leur rue, Jean-Christophe et Cécile Rouaud font leurs cartons. En août, cet ingénieur, son épouse directrice de crèche et leurs deux enfants déménageront à Saumur (ouest), à quelques kilomètres d'une autre centrale nucléaire, celle de Chinon, où travaillera désormais Jean-Christophe. "On approche de la fin, on sent que l'atmosphère est un peu plus tendue, les gens ont peur de ne plus entendre les machines tourner", raconte-t-il, décrivant un "sentiment de gâchis partagé par tous les employés".
Si le départ de cette famille se déroule sans trop de heurts, la situation des agents qui souhaitent ne pas déraciner leurs familles est plus problématique. Certains doivent partir seuls travailler ailleurs en laissant leurs familles en Alsace.
Sur la vingtaine de maisons mises en vente, dix-sept ont néanmoins déjà trouvé preneurs, selon le maire. "C'est le côté un peu rassurant, ça veut dire que Fessenheim reste attractif, mais c'est le résultat de ces années d'investissements (...) et ça c'est grâce aux retombées de la centrale nucléaire", insiste Claude Brender.
Malgré la fermeture de la centrale, la France restera le deuxième plus grand parc nucléaire au monde, avec 56 réacteurs en service, derrière les États-Unis (98 réacteurs).
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
<<
La centrale nucléaire de Fessenheim dans l'Est de la France, va définitivement arrêter de fonctionner dans la nuit de lundi à mardi. Une décision loin de faire l'unanimité dans cette région frontalière de l'Allemagne qui redoute un trou d'air économique. Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim profite également aux pays voisins de la France : l'Allemagne qui en détient 17,5% et la Suisse (15%).
Longuement débattue, sa fermeture était réclamée par des associations des trois pays et des députés européens écologistes qui critiquaient la vétusté de la doyenne des centrales françaises, notamment après plusieurs incidents mineurs dans les années 1990 et 2000. Elle a été actée en avril 2017.
Mais après l'arrêt du premier réacteur en février dernier, les projets d'alternatives économiques à la centrale étaient encore au stade des discussions. Et cinq mois plus tard, "on est exactement dans la même situation", se désespère le maire de Fessenheim, commune de 2 500 habitants, Claude Brender, qui parle "d'incertitude totale" sur nombre de sujets.
Les élus locaux pestent à tout va contre "l'indifférence de l'État", malgré un "projet d'avenir" signé début 2019 avec l'ambition de faire de cette zone un modèle de reconversion industrielle et énergétique. Pour M. Brender, fervent défenseur de la centrale, cela ne fait aucun doute : le trou d'air tant redouté "aura lieu". "Il n'y a aucune perspective à court terme sur le bassin d'emploi de Fessenheim", regrette-t-il.
Une usine de biocombustible issu du bois est bien en projet, avec plusieurs centaines d'emplois à la clé, mais sa mise en service par le groupe Européenne de biomasse n'est pas prévue avant 2023-2024.
Présentée comme "l'outil opérationnel" de la reconversion du territoire de Fessenheim, la société d'économie mixte (SEM) franco-allemande, annoncée en janvier, n'est toujours pas concrétisée. "La mise en place de la SEM se poursuit, la date prévisionnelle de création est fixée à fin 2020", assure-t-on toutefois à la région Grand Est qui en sera le principal actionnaire, précisant qu'un d'un directeur général devrait prendre ses fonctions en septembre.
Seuls soixante salariés d'EDF - le producteur français d'électricité - resteront pour le démantèlement de la centrale vers 2024. Fin 2017, ils étaient encore 750 ainsi que 300 prestataires.
« Gâchis »
Autrefois zone agricole pauvre, le village de Fessenheim et ses alentours ont vu arriver avec la centrale nucléaire des dizaines de familles dotées de bons revenus, mais aussi des millions d'euros de retombées fiscales. La commune a pu ainsi développer services et infrastructures et voir s'installer un nombre de commerces particulièrement important pour sa taille.
Cet été, quelque 150 familles vont quitter la commune de 2 500 habitants, avant une vague équivalente à l'été 2021.
Dans leur maison, propriété du "parc EDF" comme de nombreuses autres de leur rue, Jean-Christophe et Cécile Rouaud font leurs cartons. En août, cet ingénieur, son épouse directrice de crèche et leurs deux enfants déménageront à Saumur (ouest), à quelques kilomètres d'une autre centrale nucléaire, celle de Chinon, où travaillera désormais Jean-Christophe. "On approche de la fin, on sent que l'atmosphère est un peu plus tendue, les gens ont peur de ne plus entendre les machines tourner", raconte-t-il, décrivant un "sentiment de gâchis partagé par tous les employés".
Si le départ de cette famille se déroule sans trop de heurts, la situation des agents qui souhaitent ne pas déraciner leurs familles est plus problématique. Certains doivent partir seuls travailler ailleurs en laissant leurs familles en Alsace.
Sur la vingtaine de maisons mises en vente, dix-sept ont néanmoins déjà trouvé preneurs, selon le maire. "C'est le côté un peu rassurant, ça veut dire que Fessenheim reste attractif, mais c'est le résultat de ces années d'investissements (...) et ça c'est grâce aux retombées de la centrale nucléaire", insiste Claude Brender.
Malgré la fermeture de la centrale, la France restera le deuxième plus grand parc nucléaire au monde, avec 56 réacteurs en service, derrière les États-Unis (98 réacteurs).
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
ils viennent de s'apercevoir que toutes leurs conneries nécessiterons plus d'électricité que les systemes écolos n'en pourront fournir,
donc ils accélère les essais sur ITER, qui avait été mis un peu en veilleuse pour faire plaisir aux voteurs,
<<
L'assemblage du réacteur à fusion nucléaire Iter débute
Energie | 28 juillet 2020 | Florence Roussel | Actu-Environnement.com
Iter organization
Ce mardi 28 juillet, une cérémonie internationale, en partie en visioconférence, a officiellement lancé l'assemblage du réacteur à fusion nucléaire Iter. Cette installation nucléaire de base, en construction sur le site nucléaire de Cadarache à Saint-Paul-lez-Durance (13) depuis juillet 2010, aura pour objectif la maîtrise de la fusion nucléaire. Iter devrait en effet tenter la fusion avec des atomes de deutérium et de tritium, deux isotopes de l'hydrogène.
Théoriquement, leur fusion a pour finalité la libération d'énergie jusqu'à 10 fois plus que la quantité injectée pour provoquer la réaction. Mais cette fusion est difficile à réaliser car il faut rapprocher deux noyaux qui ont tendance naturellement à se repousser et ce phénomène ne peut avoir lieu que dans des conditions de température et de pression extrêmement élevées au sein d'un plasma. Avec cette machine de très grande taille, les scientifiques pourront étudier les plasmas dans les conditions qui seront celles d'une centrale de fusion électrogène et tester des technologies telles que le chauffage, le contrôle, le diagnostic, la cryogénie et la télémaintenance. Iter étant une machine expérimentale qui ne fonctionnera pas de manière continue, l'énergie produite ne sera pas convertie en électricité. Cette étape sera réalisée par la machine qui lui succédera.
Au cours de la dernière décennie, 35 pays se sont investis dans ce projet international de science et de recherche. Les composants ont été fabriqués, construits et expédiés du monde entier, et ils sont maintenant prêts à être installés en France par une équipe de 3 000 personnes : « Aujourd'hui, nous marquons une étape importante pour le projet Iter et pour le développement de l'énergie de fusion », a commenté la commissaire européenne à l'énergie, Kadri Simson. Si de nombreux acteurs y voient un moyen de produire une énergie décarbonée, ce projet ne pourra réellement aboutir qu'au mieux en 2050.
Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Chef Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [35924] / utilisation du flux d'actualité.
donc ils accélère les essais sur ITER, qui avait été mis un peu en veilleuse pour faire plaisir aux voteurs,
<<
L'assemblage du réacteur à fusion nucléaire Iter débute
Energie | 28 juillet 2020 | Florence Roussel | Actu-Environnement.com
Iter organization
Ce mardi 28 juillet, une cérémonie internationale, en partie en visioconférence, a officiellement lancé l'assemblage du réacteur à fusion nucléaire Iter. Cette installation nucléaire de base, en construction sur le site nucléaire de Cadarache à Saint-Paul-lez-Durance (13) depuis juillet 2010, aura pour objectif la maîtrise de la fusion nucléaire. Iter devrait en effet tenter la fusion avec des atomes de deutérium et de tritium, deux isotopes de l'hydrogène.
Théoriquement, leur fusion a pour finalité la libération d'énergie jusqu'à 10 fois plus que la quantité injectée pour provoquer la réaction. Mais cette fusion est difficile à réaliser car il faut rapprocher deux noyaux qui ont tendance naturellement à se repousser et ce phénomène ne peut avoir lieu que dans des conditions de température et de pression extrêmement élevées au sein d'un plasma. Avec cette machine de très grande taille, les scientifiques pourront étudier les plasmas dans les conditions qui seront celles d'une centrale de fusion électrogène et tester des technologies telles que le chauffage, le contrôle, le diagnostic, la cryogénie et la télémaintenance. Iter étant une machine expérimentale qui ne fonctionnera pas de manière continue, l'énergie produite ne sera pas convertie en électricité. Cette étape sera réalisée par la machine qui lui succédera.
Au cours de la dernière décennie, 35 pays se sont investis dans ce projet international de science et de recherche. Les composants ont été fabriqués, construits et expédiés du monde entier, et ils sont maintenant prêts à être installés en France par une équipe de 3 000 personnes : « Aujourd'hui, nous marquons une étape importante pour le projet Iter et pour le développement de l'énergie de fusion », a commenté la commissaire européenne à l'énergie, Kadri Simson. Si de nombreux acteurs y voient un moyen de produire une énergie décarbonée, ce projet ne pourra réellement aboutir qu'au mieux en 2050.
Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Chef Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [35924] / utilisation du flux d'actualité.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
La fusion nucléaire, c'est moitié de la dépense moitié de la dépense énergie de l'Europe.
La plate forme, 400 m d large par un Km de long montée sur des coussins anti sismiques
Si tu veux d'éléments techniques, en voici.
https://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/projet-iter-eau-dans-le-gaz-tous-les-etages
La plate forme, 400 m d large par un Km de long montée sur des coussins anti sismiques
Si tu veux d'éléments techniques, en voici.
https://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/projet-iter-eau-dans-le-gaz-tous-les-etages
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Nucleaire pas mort
arrete d'écouter les connards qui sont financés par les anti pour dire le contraire des vérités,
ITER c'est l'avenir du nucléaire sans décchet,
ITER c'est l'avenir du nucléaire sans décchet,
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Bah oui tout devient électrique, voiture velo chauffage, sa va coincer si on ferme des centrales nucléaires et que l'on ne développe pas d'autres solutions.
charlot50- + membre techno +
- département : 50
Messages : 5366
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 36
A 2 pas du Mt St Michel.
Re: Nucleaire pas mort
La consultation citoyenne veut la fin de la commercialisation des chaudières au fioul.
C'est vrai qu'un chauffage électrique, c'est beaucoup plus efficace. Rendement d'une centrale nucléaire, pertes d'électricité lors du transport et rendement du système de chauffage. Sans compter qu'EDF n'est pas capable de construire une centrale nucléaire, que dans 10 ans normalement beaucoup de réacteurs devraient être en fin de vie, que le réseau de distribution n'est pas prévu pour supporter une forte augmentation de la demande (par exemple le chargement des voitures).
Si déjà tous les habitats étaient correctement isolés et équipés de sondes de température extérieure pour piloter le système de chauffage, il y aurait un net progrès.
C'est vrai qu'un chauffage électrique, c'est beaucoup plus efficace. Rendement d'une centrale nucléaire, pertes d'électricité lors du transport et rendement du système de chauffage. Sans compter qu'EDF n'est pas capable de construire une centrale nucléaire, que dans 10 ans normalement beaucoup de réacteurs devraient être en fin de vie, que le réseau de distribution n'est pas prévu pour supporter une forte augmentation de la demande (par exemple le chargement des voitures).
Si déjà tous les habitats étaient correctement isolés et équipés de sondes de température extérieure pour piloter le système de chauffage, il y aurait un net progrès.
jojogo- + membre techno +
- Messages : 3515
Date d'inscription : 22/04/2013
Age : 48
Centre
bis 18 et EtienneCH4 aiment ce message
Re: Nucleaire pas mort
on est pas près de réduire le réchauffement climatique avec ces c--s
bis 18- + membre techno +
- département : cher
Messages : 5845
Date d'inscription : 06/04/2015
Age : 54
pil poil au centre de la france
Re: Nucleaire pas mort
Hé oui, l'électricité remplace de plus en plus le pétrole...
Devinez ce qui va voir ses taxes et son prix final exploser?
En France, on n'a pas beaucoup de pétrole et on n'a pas beaucoup d'idées non plus: taxer, taxer,taxer, interdire, interdire, interdire...
Devinez ce qui va voir ses taxes et son prix final exploser?
En France, on n'a pas beaucoup de pétrole et on n'a pas beaucoup d'idées non plus: taxer, taxer,taxer, interdire, interdire, interdire...
evergreen- + membre techno +
- Messages : 3200
Date d'inscription : 21/02/2013
Age : 56
sud rhones alpes
Re: Nucleaire pas mort
et faire des politicars voleurs tricheurs menteur avec n'importe quel couillonsevergreen a écrit:Hé oui, l'électricité remplace de plus en plus le pétrole...
Devinez ce qui va voir ses taxes et son prix final exploser?
En France, on n'a pas beaucoup de pétrole et on n'a pas beaucoup d'idées non plus: taxer, taxer,taxer, interdire, interdire, interdire...
d.d.- + membre techno +
- Messages : 5954
Date d'inscription : 10/12/2009
Age : 60
LIEGE BELGIQUE
EtienneCH4 aime ce message
Re: Nucleaire pas mort
evergreen a écrit:Hé oui, l'électricité remplace de plus en plus le pétrole...
Devinez ce qui va voir ses taxes et son prix final exploser?
En France, on n'a pas beaucoup de pétrole et on n'a pas beaucoup d'idées non plus: taxer, taxer,taxer, interdire, interdire, interdire...
1 - Sur un compteur Linky, il y a une phase 5, c'est celle qui va vous permettre de recharger votre voiture. La connaissance de cette consommation spécifique permettra d'appliquer une taxe de type TIPP sur les carburants.
2 - Le département voisin est celui des poubelles de cette industrie. Avez vous déjà vu une civilisation qui en 50 ans enterre des saloperies de cette nature pour 100 000 ans.
3 - Je travaillais chez des Syriens qui habite un village voisin, toute la famille est docteur. Ils ont fuit ce pays quand il en était encore temps. Ils habitaient le Sud de la Syrie à la frontière avec l'Irak. Les Américains ont entassé pendant des années les déchets de leurs centrales dans les grottes très nombreuses dans la région. Quand ils ont bombardé cette région, ils ont remis en mouvement les éléments radioactifs enterrés. Les conséquences sanitaires sont dramatiques.
4 - En matière d'énergie, c'est par la consommation qu'il faut commencer par regarder, pas par la production.
5 - L'Allemagne a mis en route son premier train à hydrogène.
https://www.leparisien.fr/economie/allemagne-le-premier-train-a-hydrogene-entre-en-exploitation-17-09-2018-7891488.php
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Nucleaire pas mort
je vois bien ton ordinateur branché sur une bougie !!!!
et l'hydrogene, ils le font avec quoi, ??? vas y, réponds, !!!!
et l'hydrogene, ils le font avec quoi, ??? vas y, réponds, !!!!
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Ce qui importe c'est l'efficacité énergétique.
Interdire les chaudières au fioul, du coup qu'allons-nous faire de ce combustible ?
Tout le monde n'est pas relié au gaz de ville, les chaudières au GPL, c'est un contrat d'exclusivité à l'égard d'un fournisseur.
Ma mère avait fait installer une chaudière GPL lors de la rénovation d'une maison du 17ième siècle, je lui avais dit que c'était une erreur alors que tout le monde, début 2000, lui disait que le fioul était mort et que le GPL était l'avenir. Les locataires, qui chauffent tous à 25°C, ils ne vont tout de même pas mettre un pull dans une maison, se sauvent tellement le chauffage coûte cher.
Interdire les chaudières au fioul, du coup qu'allons-nous faire de ce combustible ?
Tout le monde n'est pas relié au gaz de ville, les chaudières au GPL, c'est un contrat d'exclusivité à l'égard d'un fournisseur.
Ma mère avait fait installer une chaudière GPL lors de la rénovation d'une maison du 17ième siècle, je lui avais dit que c'était une erreur alors que tout le monde, début 2000, lui disait que le fioul était mort et que le GPL était l'avenir. Les locataires, qui chauffent tous à 25°C, ils ne vont tout de même pas mettre un pull dans une maison, se sauvent tellement le chauffage coûte cher.
jojogo- + membre techno +
- Messages : 3515
Date d'inscription : 22/04/2013
Age : 48
Centre
Re: Nucleaire pas mort
c est de la fake news ton histoire de linky tippGL a écrit:evergreen a écrit:Hé oui, l'électricité remplace de plus en plus le pétrole...
Devinez ce qui va voir ses taxes et son prix final exploser?
En France, on n'a pas beaucoup de pétrole et on n'a pas beaucoup d'idées non plus: taxer, taxer,taxer, interdire, interdire, interdire...
1 - Sur un compteur Linky, il y a une phase 5, c'est celle qui va vous permettre de recharger votre voiture. La connaissance de cette consommation spécifique permettra d'appliquer une taxe de type TIPP sur les carburants.
2 - Le département voisin est celui des poubelles de cette industrie. Avez vous déjà vu une civilisation qui en 50 ans enterre des saloperies de cette nature pour 100 000 ans.
3 - Je travaillais chez des Syriens qui habite un village voisin, toute la famille est docteur. Ils ont fuit ce pays quand il en était encore temps. Ils habitaient le Sud de la Syrie à la frontière avec l'Irak. Les Américains ont entassé pendant des années les déchets de leurs centrales dans les grottes très nombreuses dans la région. Quand ils ont bombardé cette région, ils ont remis en mouvement les éléments radioactifs enterrés. Les conséquences sanitaires sont dramatiques.
4 - En matière d'énergie, c'est par la consommation qu'il faut commencer par regarder, pas par la production.
5 - L'Allemagne a mis en route son premier train à hydrogène.
https://www.leparisien.fr/economie/allemagne-le-premier-train-a-hydrogene-entre-en-exploitation-17-09-2018-7891488.php
y a Au moins 6 index de libres sur un linky
mais il est incapable sans ajout de distinguer un four en phase pyrolise d un chargeur voiture 3 kw
et il a l avatange de totaliser de l auconsommation solaire et revente de surplus sans aucun cout
PV 53- + membre techno +
- Messages : 2860
Date d'inscription : 17/09/2009
Age : 57
SO 53
Re: Nucleaire pas mort
on y arrive, les "verts" allemands font marche arriere, bientot idem en france, tout ça pour ça !!!
<<
pour la france, voir en fin de texte:
En juillet dernier, tous deux prenaient effectivement position médiatiquement d'une même voix pour demander un report de la fin programmée de l'énergie nucléaire en Allemagne à 2030. Et, par conséquent, un maintien en état de fonctionnement des six centrales restantes, dont la date de mise hors circuit avait été initialement prévue pour 2022. La raison ? Les énergies renouvelables ne sont pas, selon eux, encore assez développées, à l'heure actuelle - notamment pour répondre à la hausse de la demande durant la période hivernale. Or, sans l'atome, l'Allemagne sera obligée de recourir au gaz et au charbon… Une aberration écologique.
Un recours au gaz pour pallier l'abandon du nucléaire et l'intermittence des renouvelables qui est d'ailleurs problématique pour la souveraineté de l'Allemagne, car il profiterait aussitôt au principal fournisseur de gaz en Europe, à savoir la Russie de Vladimir Poutine.
La prise de position de Veronilka Wendland et Rainer Moormann sème la pagaille chez les écologistes allemands. Et pour cause : les deux spécialistes ont été, à des moments différents de leur carrière, des figures de la lutte antinucléaire. Si Veronilka Wendland, proche ces dernières années des mouvements écologistes dits « éco-modernistes », défendait le nucléaire et les nouvelles technologies pour juguler les effets du réchauffement climatique, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 90, après une visite de Tchernobyl dans le cadre de ses études, elle fut l'une des jeunes expertes en pointe dans la lutte contre le développement de l'énergie nucléaire.
Le parcours de Rainer Moormann est à front renversé : d'abord salarié dans l'industrie nucléaire allemande, il est finalement muté et placardé en 2008 après avoir dénoncé une faille dans le fonctionnement d'un réacteur. Une injustice qui le poussera dans les rangs des antinucléaires, où il sera un des plus médiatiques porte-parole de la cause.
Hans-Josef Fell, diplômé en physique et ancien député (Verts) au Bundestag, s'est par exemple empressé de minimiser le chiffre avancé, affirmant que le maintien de l'activité des centrales nucléaires ne réduirait les émissions de CO2 que de 2 à 4 %. Chiffre contesté par Veronika Wendland, pour qui il existerait au sein du parti écologiste, toute une frange d'élus en accord avec sa vision, mais qui souhaiteraient rester discrets. Une « chape de plomb » sur le sujet qui commencerait à se fissurer en coulisse. Car de nombreux cadres du parti admettraient en creux que l'uranium n'est certes pas exempt de tout reproche, mais qu'il est préférable à l'augmentation des émissions carbone. L'un d'eux, sous couvert d'anonymat, aurait déclaré au quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine » : « Nous nous attaquons au mauvais problème » en parlant du nucléaire.
« Il est donc temps de changer de cap en matière de politique énergétique , estiment Veronika Wendland et Rainer Moormann dans une tribune publiée en juillet dans "Die Ziet". Les six dernières centrales nucléaires allemandes devraient rester sur le réseau pendant une période limitée. [...] Elles constitueraient clairement la forme d'approvisionnement énergétique la plus respectueuse du climat par rapport au charbon. » Et un gage en termes de sécurité énergétique du pays, ajoutent-ils.
« À quand l'équivalent en France, à savoir des ex-antinucléaires prenant la plume pour dire que, au vu du contexte climatique, ils ont changé d'avis, et ils ne considèrent plus la baisse de l'atome à 50 % comme la première priorité de la politique énergétique, au sens des milliards utilisés ? » s'interroge sur Linkedin le spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici. Il est vrai que les Verts allemands ont toujours eu une longueur d'avance sur leurs homologues outre-Rhin, devenus une puissance politique dès les années 80 et anticipant un virage social-démocrate 10 ans avant les Verts français. Métronomes de l'écologie politique à l'échelle européenne, les Grünen ont une influence considérable sur le continent. Si la question de l'abandon du nucléaire, autrefois véritable totem des écologistes, est abandonné pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, cela pourrait produire une onde de choc idéologique chez tous les Verts européens, et notamment français. Et peut-être plus rapidement que prévu, alors que faute de production d'électricité nucléaire, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales... à charbon.
<<
Deux figures de l'écologie outre-Rhin sèment la zizanie dans leur propre camp : en cause, leur soutien affiché à l'énergie nucléaire pour réduire la production de gaz à effet de serre. Une prise de position qui déchire les Grünen et bouscule certaines certitudes . Une onde de choc qui pourrait toucher la France ?
C'est un mariage de raison qui électrise en ce moment le petit monde écologiste outre-Rhin. Celui, pas banal, de Veronika Wendland, historienne des technologies, et de Rainer Moormann, spécialiste de l'énergie atomique. Deux figures de l'écologie allemande, passées toutes les deux par le militantisme antinucléaire, avant de finalement changer d'avis devant l'urgence climatique. Une bombe politique.pour la france, voir en fin de texte:
En juillet dernier, tous deux prenaient effectivement position médiatiquement d'une même voix pour demander un report de la fin programmée de l'énergie nucléaire en Allemagne à 2030. Et, par conséquent, un maintien en état de fonctionnement des six centrales restantes, dont la date de mise hors circuit avait été initialement prévue pour 2022. La raison ? Les énergies renouvelables ne sont pas, selon eux, encore assez développées, à l'heure actuelle - notamment pour répondre à la hausse de la demande durant la période hivernale. Or, sans l'atome, l'Allemagne sera obligée de recourir au gaz et au charbon… Une aberration écologique.
Un recours au gaz pour pallier l'abandon du nucléaire et l'intermittence des renouvelables qui est d'ailleurs problématique pour la souveraineté de l'Allemagne, car il profiterait aussitôt au principal fournisseur de gaz en Europe, à savoir la Russie de Vladimir Poutine.
La prise de position de Veronilka Wendland et Rainer Moormann sème la pagaille chez les écologistes allemands. Et pour cause : les deux spécialistes ont été, à des moments différents de leur carrière, des figures de la lutte antinucléaire. Si Veronilka Wendland, proche ces dernières années des mouvements écologistes dits « éco-modernistes », défendait le nucléaire et les nouvelles technologies pour juguler les effets du réchauffement climatique, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 90, après une visite de Tchernobyl dans le cadre de ses études, elle fut l'une des jeunes expertes en pointe dans la lutte contre le développement de l'énergie nucléaire.
Le parcours de Rainer Moormann est à front renversé : d'abord salarié dans l'industrie nucléaire allemande, il est finalement muté et placardé en 2008 après avoir dénoncé une faille dans le fonctionnement d'un réacteur. Une injustice qui le poussera dans les rangs des antinucléaires, où il sera un des plus médiatiques porte-parole de la cause.
Les écologistes pronucléaires sortent du bois
Deux figures de l'écologie allemande, deux manières de concevoir la lutte contre le réchauffement climatique : l'une technophile, l'autre décroissante. Mais deux personnalités emblématiques qui désormais font front commun. Leur credo : si dans deux ans, au moment où l'Allemagne doit sortir du nucléaire, le pays décidait plutôt d'arrêter ses réacteurs au lignite (un charbon composé à 70 % environ de carbone), les gains en termes d'émissions carbonées seraient considérables, puisque celles-ci diminueraient de 10 %. Moins de charbon, plus de nucléaire : voilà ce qu'ils ont présenté mi-juillet dernier, et qui a provoqué une véritable secousse dans le monde écologiste outre-Rhin.Hans-Josef Fell, diplômé en physique et ancien député (Verts) au Bundestag, s'est par exemple empressé de minimiser le chiffre avancé, affirmant que le maintien de l'activité des centrales nucléaires ne réduirait les émissions de CO2 que de 2 à 4 %. Chiffre contesté par Veronika Wendland, pour qui il existerait au sein du parti écologiste, toute une frange d'élus en accord avec sa vision, mais qui souhaiteraient rester discrets. Une « chape de plomb » sur le sujet qui commencerait à se fissurer en coulisse. Car de nombreux cadres du parti admettraient en creux que l'uranium n'est certes pas exempt de tout reproche, mais qu'il est préférable à l'augmentation des émissions carbone. L'un d'eux, sous couvert d'anonymat, aurait déclaré au quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine » : « Nous nous attaquons au mauvais problème » en parlant du nucléaire.
« Il est donc temps de changer de cap en matière de politique énergétique , estiment Veronika Wendland et Rainer Moormann dans une tribune publiée en juillet dans "Die Ziet". Les six dernières centrales nucléaires allemandes devraient rester sur le réseau pendant une période limitée. [...] Elles constitueraient clairement la forme d'approvisionnement énergétique la plus respectueuse du climat par rapport au charbon. » Et un gage en termes de sécurité énergétique du pays, ajoutent-ils.
« À quand l'équivalent en France, à savoir des ex-antinucléaires prenant la plume pour dire que, au vu du contexte climatique, ils ont changé d'avis, et ils ne considèrent plus la baisse de l'atome à 50 % comme la première priorité de la politique énergétique, au sens des milliards utilisés ? » s'interroge sur Linkedin le spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici. Il est vrai que les Verts allemands ont toujours eu une longueur d'avance sur leurs homologues outre-Rhin, devenus une puissance politique dès les années 80 et anticipant un virage social-démocrate 10 ans avant les Verts français. Métronomes de l'écologie politique à l'échelle européenne, les Grünen ont une influence considérable sur le continent. Si la question de l'abandon du nucléaire, autrefois véritable totem des écologistes, est abandonné pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, cela pourrait produire une onde de choc idéologique chez tous les Verts européens, et notamment français. Et peut-être plus rapidement que prévu, alors que faute de production d'électricité nucléaire, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales... à charbon.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Impatient de voir la réaction de jidiot, voyou, pompei et autre mulot..
Tractonic 007- + membre techno +
- Messages : 3089
Date d'inscription : 11/08/2020
Age : 52
Ardèche
Re: Nucleaire pas mort
en attendant : écocide écocide écocide !!!! >>>>>http://alerte-environnement.fr/2020/12/09/la-france-carbure-au-charbon-grace-a-emmanuel-macron-et-angela-merkel/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+alerte-environnement+%28Alerte+Environnement%29
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96289
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Re: Nucleaire pas mort
faut pas le dire
dgé- schtroumpf grognon du forum
- Messages : 43696
Date d'inscription : 10/09/2009
000
Re: Nucleaire pas mort
Ben non,quand il y a pollution de l'air c'est bien connu que l'agriculture est principalement responsable..... même dans certains cas l'incendie de véhicule est un bienfait pour la planète....en Comparaison.PatogaZ a écrit:en attendant : écocide écocide écocide !!!! >>>>>http://alerte-environnement.fr/2020/12/09/la-france-carbure-au-charbon-grace-a-emmanuel-macron-et-angela-merkel/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+alerte-environnement+%28Alerte+Environnement%29
Tractonic 007- + membre techno +
- Messages : 3089
Date d'inscription : 11/08/2020
Age : 52
Ardèche
Re: Nucleaire pas mort
j'avais vu juste !!!!
<<
"Nous croyons au nucléaire", une énergie qui "a de l'avenir en France", et dont l'avantage climatique doit aussi être reconnu au niveau européen, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
"Certains en France estiment que le nucléaire est fini, dépassé, et qu'il faut passer à autre chose qui serait - pour faire simple - les énergies renouvelables", a-t-il dit lors d'un déplacement à Gonesse (Val-d'Oise), aux côtés de la ministre déléguée à l'industrie, Agnès Pannier-Runacher.
"Nous, avec Agnès, sous l'autorité du président de la République, nous croyons à une voie totalement différente. Nous croyons au nucléaire", a-t-il poursuivi.
"Nous estimons que le nucléaire a de l'avenir en France", a souligné Bruno Le Maire. "Nous pensons que c'est un atout considérable de compétitivité économique pour la France, que nous ne pourrons pas réussir la transition écologique sans le nucléaire".
Un rapport récent estimait que la France pourrait tirer l'essentiel de son électricité des énergies renouvelables à l'horizon 2050, à condition de remplir une série de conditions techniques strictes et cumulatives.
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, opposante au nucléaire de longue date, avait salué un "moment copernicien".
"Ce n'est pas parce qu'on est pour le nucléaire qu'on est contre les énergies renouvelables, au contraire", a estimé M. Le Maire, jugeant que les deux "se complètent" et qu'il faut "avancer sur ses deux jambes".
Ce débat sur l'avenir du nucléaire existe aussi au niveau européen, alors que la Commission européenne travaille actuellement sur une classification des investissements verts, nommée "taxonomie".
Certain pays (France, Pologne, République Tchèque...) sont favorables à l'inclusion du nucléaire dans cette classification, tandis que d'autres (Allemagne, Autriche) y sont opposés.
"Nous souhaitons que le nucléaire soit présent dans la taxonomie européenne" et "nous livrerons ce combat avec la plus grande détermination", a assuré Bruno Le Maire.
Les ministres ont visité jeudi une entreprise du secteur et signé un avenant au contrat stratégique de filière nucléaire, dont une première mouture datait du début 2019.
Il entérine notamment la création d'une "Université des métiers du nucléaire" pour dynamiser les formations dans ce secteur.
<<
- AFP
- parue le 15 avr. 2021 - 14h54
"Nous croyons au nucléaire", une énergie qui "a de l'avenir en France", et dont l'avantage climatique doit aussi être reconnu au niveau européen, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
"Certains en France estiment que le nucléaire est fini, dépassé, et qu'il faut passer à autre chose qui serait - pour faire simple - les énergies renouvelables", a-t-il dit lors d'un déplacement à Gonesse (Val-d'Oise), aux côtés de la ministre déléguée à l'industrie, Agnès Pannier-Runacher.
"Nous, avec Agnès, sous l'autorité du président de la République, nous croyons à une voie totalement différente. Nous croyons au nucléaire", a-t-il poursuivi.
"Nous estimons que le nucléaire a de l'avenir en France", a souligné Bruno Le Maire. "Nous pensons que c'est un atout considérable de compétitivité économique pour la France, que nous ne pourrons pas réussir la transition écologique sans le nucléaire".
Un rapport récent estimait que la France pourrait tirer l'essentiel de son électricité des énergies renouvelables à l'horizon 2050, à condition de remplir une série de conditions techniques strictes et cumulatives.
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, opposante au nucléaire de longue date, avait salué un "moment copernicien".
"Ce n'est pas parce qu'on est pour le nucléaire qu'on est contre les énergies renouvelables, au contraire", a estimé M. Le Maire, jugeant que les deux "se complètent" et qu'il faut "avancer sur ses deux jambes".
Ce débat sur l'avenir du nucléaire existe aussi au niveau européen, alors que la Commission européenne travaille actuellement sur une classification des investissements verts, nommée "taxonomie".
Certain pays (France, Pologne, République Tchèque...) sont favorables à l'inclusion du nucléaire dans cette classification, tandis que d'autres (Allemagne, Autriche) y sont opposés.
"Nous souhaitons que le nucléaire soit présent dans la taxonomie européenne" et "nous livrerons ce combat avec la plus grande détermination", a assuré Bruno Le Maire.
Les ministres ont visité jeudi une entreprise du secteur et signé un avenant au contrat stratégique de filière nucléaire, dont une première mouture datait du début 2019.
Il entérine notamment la création d'une "Université des métiers du nucléaire" pour dynamiser les formations dans ce secteur.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
oui mais quand on demande à Mr Lemaire si on ne devrait pas remplacer les vieilles centrales nucléaires par des plus modernes, il est contre;
alors bonjour l'héritage que on va laisser à nos enfants
un parc de centrales obsolètes et à eux de les démanteler et de rénover le parc nucléaires;
Lemaire est opportuniste, d'ailleurs il se sent très bien en Macronie et mise tout sur Macron 2022
alors bonjour l'héritage que on va laisser à nos enfants
un parc de centrales obsolètes et à eux de les démanteler et de rénover le parc nucléaires;
Lemaire est opportuniste, d'ailleurs il se sent très bien en Macronie et mise tout sur Macron 2022
Léparbal Gilles- + membre techno +
- Messages : 1518
Date d'inscription : 08/01/2011
Age : 65
allier
B1 bis aime ce message
Re: Nucleaire pas mort
c'est quoi une vieille centrale, et comment on sait qu'elle est vieille ??
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Dans les années 1950 , le partie communiste a viré des gars comme Charles TILLON (sur Ouest France aujourd'hui ) , on est dans le même cas , un gars qui voulait ouvrir les yeux de gens endoctrinés .
Vernier- + membre techno +
- Messages : 1584
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 63
ouest france
Re: Nucleaire pas mort
tout vient à temps,
<<
En juillet dernier, tous deux prenaient effectivement position médiatiquement d'une même voix pour demander un report de la fin programmée de l'énergie nucléaire en Allemagne à 2030. Et, par conséquent, un maintien en état de fonctionnement des six centrales restantes, dont la date de mise hors circuit avait été initialement prévue pour 2022. La raison ? Les énergies renouvelables ne sont pas, selon eux, encore assez développées, à l'heure actuelle - notamment pour répondre à la hausse de la demande durant la période hivernale. Or, sans l'atome, l'Allemagne sera obligée de recourir au gaz et au charbon… Une aberration écologique.
Un recours au gaz pour pallier l'abandon du nucléaire et l'intermittence des renouvelables qui est d'ailleurs problématique pour la souveraineté de l'Allemagne, car il profiterait aussitôt au principal fournisseur de gaz en Europe, à savoir la Russie de Vladimir Poutine.
La prise de position de Veronilka Wendland et Rainer Moormann sème la pagaille chez les écologistes allemands. Et pour cause : les deux spécialistes ont été, à des moments différents de leur carrière, des figures de la lutte antinucléaire. Si Veronilka Wendland, proche ces dernières années des mouvements écologistes dits « éco-modernistes », défendait le nucléaire et les nouvelles technologies pour juguler les effets du réchauffement climatique, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 90, après une visite de Tchernobyl dans le cadre de ses études, elle fut l'une des jeunes expertes en pointe dans la lutte contre le développement de l'énergie nucléaire.
Le parcours de Rainer Moormann est à front renversé : d'abord salarié dans l'industrie nucléaire allemande, il est finalement muté et placardé en 2008 après avoir dénoncé une faille dans le fonctionnement d'un réacteur. Une injustice qui le poussera dans les rangs des antinucléaires, où il sera un des plus médiatiques porte-parole de la cause.
Hans-Josef Fell, diplômé en physique et ancien député (Verts) au Bundestag, s'est par exemple empressé de minimiser le chiffre avancé, affirmant que le maintien de l'activité des centrales nucléaires ne réduirait les émissions de CO2 que de 2 à 4 %. Chiffre contesté par Veronika Wendland, pour qui il existerait au sein du parti écologiste, toute une frange d'élus en accord avec sa vision, mais qui souhaiteraient rester discrets. Une « chape de plomb » sur le sujet qui commencerait à se fissurer en coulisse. Car de nombreux cadres du parti admettraient en creux que l'uranium n'est certes pas exempt de tout reproche, mais qu'il est préférable à l'augmentation des émissions carbone. L'un d'eux, sous couvert d'anonymat, aurait déclaré au quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine » : « Nous nous attaquons au mauvais problème » en parlant du nucléaire.
« Il est donc temps de changer de cap en matière de politique énergétique , estiment Veronika Wendland et Rainer Moormann dans une tribune publiée en juillet dans "Die Ziet". Les six dernières centrales nucléaires allemandes devraient rester sur le réseau pendant une période limitée. [...] Elles constitueraient clairement la forme d'approvisionnement énergétique la plus respectueuse du climat par rapport au charbon. » Et un gage en termes de sécurité énergétique du pays, ajoutent-ils.
« À quand l'équivalent en France, à savoir des ex-antinucléaires prenant la plume pour dire que, au vu du contexte climatique, ils ont changé d'avis, et ils ne considèrent plus la baisse de l'atome à 50 % comme la première priorité de la politique énergétique, au sens des milliards utilisés ? » s'interroge sur Linkedin le spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici. Il est vrai que les Verts allemands ont toujours eu une longueur d'avance sur leurs homologues outre-Rhin, devenus une puissance politique dès les années 80 et anticipant un virage social-démocrate 10 ans avant les Verts français. Métronomes de l'écologie politique à l'échelle européenne, les Grünen ont une influence considérable sur le continent. Si la question de l'abandon du nucléaire, autrefois véritable totem des écologistes, est abandonné pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, cela pourrait produire une onde de choc idéologique chez tous les Verts européens, et notamment français. Et peut-être plus rapidement que prévu, alors que faute de production d'électricité nucléaire, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales... à charbon.
<<
Deux figures de l'écologie outre-Rhin sèment la zizanie dans leur propre camp : en cause, leur soutien affiché à l'énergie nucléaire pour réduire la production de gaz à effet de serre. Une prise de position qui déchire les Grünen et bouscule certaines certitudes . Une onde de choc qui pourrait toucher la France ?
C'est un mariage de raison qui électrise en ce moment le petit monde écologiste outre-Rhin. Celui, pas banal, de Veronika Wendland, historienne des technologies, et de Rainer Moormann, spécialiste de l'énergie atomique. Deux figures de l'écologie allemande, passées toutes les deux par le militantisme antinucléaire, avant de finalement changer d'avis devant l'urgence climatique. Une bombe politique.En juillet dernier, tous deux prenaient effectivement position médiatiquement d'une même voix pour demander un report de la fin programmée de l'énergie nucléaire en Allemagne à 2030. Et, par conséquent, un maintien en état de fonctionnement des six centrales restantes, dont la date de mise hors circuit avait été initialement prévue pour 2022. La raison ? Les énergies renouvelables ne sont pas, selon eux, encore assez développées, à l'heure actuelle - notamment pour répondre à la hausse de la demande durant la période hivernale. Or, sans l'atome, l'Allemagne sera obligée de recourir au gaz et au charbon… Une aberration écologique.
Un recours au gaz pour pallier l'abandon du nucléaire et l'intermittence des renouvelables qui est d'ailleurs problématique pour la souveraineté de l'Allemagne, car il profiterait aussitôt au principal fournisseur de gaz en Europe, à savoir la Russie de Vladimir Poutine.
La prise de position de Veronilka Wendland et Rainer Moormann sème la pagaille chez les écologistes allemands. Et pour cause : les deux spécialistes ont été, à des moments différents de leur carrière, des figures de la lutte antinucléaire. Si Veronilka Wendland, proche ces dernières années des mouvements écologistes dits « éco-modernistes », défendait le nucléaire et les nouvelles technologies pour juguler les effets du réchauffement climatique, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 90, après une visite de Tchernobyl dans le cadre de ses études, elle fut l'une des jeunes expertes en pointe dans la lutte contre le développement de l'énergie nucléaire.
Le parcours de Rainer Moormann est à front renversé : d'abord salarié dans l'industrie nucléaire allemande, il est finalement muté et placardé en 2008 après avoir dénoncé une faille dans le fonctionnement d'un réacteur. Une injustice qui le poussera dans les rangs des antinucléaires, où il sera un des plus médiatiques porte-parole de la cause.
Les écologistes pronucléaires sortent du bois
Deux figures de l'écologie allemande, deux manières de concevoir la lutte contre le réchauffement climatique : l'une technophile, l'autre décroissante. Mais deux personnalités emblématiques qui désormais font front commun. Leur credo : si dans deux ans, au moment où l'Allemagne doit sortir du nucléaire, le pays décidait plutôt d'arrêter ses réacteurs au lignite (un charbon composé à 70 % environ de carbone), les gains en termes d'émissions carbonées seraient considérables, puisque celles-ci diminueraient de 10 %. Moins de charbon, plus de nucléaire : voilà ce qu'ils ont présenté mi-juillet dernier, et qui a provoqué une véritable secousse dans le monde écologiste outre-Rhin.Hans-Josef Fell, diplômé en physique et ancien député (Verts) au Bundestag, s'est par exemple empressé de minimiser le chiffre avancé, affirmant que le maintien de l'activité des centrales nucléaires ne réduirait les émissions de CO2 que de 2 à 4 %. Chiffre contesté par Veronika Wendland, pour qui il existerait au sein du parti écologiste, toute une frange d'élus en accord avec sa vision, mais qui souhaiteraient rester discrets. Une « chape de plomb » sur le sujet qui commencerait à se fissurer en coulisse. Car de nombreux cadres du parti admettraient en creux que l'uranium n'est certes pas exempt de tout reproche, mais qu'il est préférable à l'augmentation des émissions carbone. L'un d'eux, sous couvert d'anonymat, aurait déclaré au quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine » : « Nous nous attaquons au mauvais problème » en parlant du nucléaire.
« Il est donc temps de changer de cap en matière de politique énergétique , estiment Veronika Wendland et Rainer Moormann dans une tribune publiée en juillet dans "Die Ziet". Les six dernières centrales nucléaires allemandes devraient rester sur le réseau pendant une période limitée. [...] Elles constitueraient clairement la forme d'approvisionnement énergétique la plus respectueuse du climat par rapport au charbon. » Et un gage en termes de sécurité énergétique du pays, ajoutent-ils.
« À quand l'équivalent en France, à savoir des ex-antinucléaires prenant la plume pour dire que, au vu du contexte climatique, ils ont changé d'avis, et ils ne considèrent plus la baisse de l'atome à 50 % comme la première priorité de la politique énergétique, au sens des milliards utilisés ? » s'interroge sur Linkedin le spécialiste du climat Jean-Marc Jancovici. Il est vrai que les Verts allemands ont toujours eu une longueur d'avance sur leurs homologues outre-Rhin, devenus une puissance politique dès les années 80 et anticipant un virage social-démocrate 10 ans avant les Verts français. Métronomes de l'écologie politique à l'échelle européenne, les Grünen ont une influence considérable sur le continent. Si la question de l'abandon du nucléaire, autrefois véritable totem des écologistes, est abandonné pour lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, cela pourrait produire une onde de choc idéologique chez tous les Verts européens, et notamment français. Et peut-être plus rapidement que prévu, alors que faute de production d'électricité nucléaire, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales... à charbon.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Tractonic 007 n'aime pas ce message
Re: Nucleaire pas mort
Dis ,Etienne ,la centrale de Fessenheim elle est arrêtée ? Est ce que éventuellement elle peut redémarrer ?
iris- + Admin +
- Messages : 12086
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 70
France de l'extérieur 57
Re: Nucleaire pas mort
Il faut que je vous prépare un article sur le projet Hercule. Le démantèlement de cet électricien créer après la 2° pour que jusque au fond de nos campagne, il y ai de l'électricité.
Bref séparer ce qui va être un goufre financier sans précédent pour le laisser dans le public. Par contre amener dans le privé, les parties très, très rentables, les EnR et la distribution.
Il a été repousser après les élections 2020. Pour noyer l'histoire cela s'appelle " Grand EDF ".
Bref séparer ce qui va être un goufre financier sans précédent pour le laisser dans le public. Par contre amener dans le privé, les parties très, très rentables, les EnR et la distribution.
Il a été repousser après les élections 2020. Pour noyer l'histoire cela s'appelle " Grand EDF ".
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Nucleaire pas mort
je cite sputnik
" d'ici un mois la chine inaugurera son prototype de réacteur nucléaire au thorium et sels fondus. un saut technologique qui ambitionne de régler le problème des déchets radioactifs, alors que la France à renvoyé aux calendes grecques son programme Astrid .......... "
l'article dit que ce réacteur pourra utiliser des déchets radioactifs déjà stockés (350000 tonnes d'uranium appauvri) ;
la France recherchait depuis 60 ans ce procédé ( projet Astrid), et était sur le point de trouver, mais les recherches ont été abandonnés par décision de Madame Barbara Pompili
article du 1er aout 2021 à 8h37 à lire sur sputnik
tapez "réacteur nucléaire chinois sputnik"
" d'ici un mois la chine inaugurera son prototype de réacteur nucléaire au thorium et sels fondus. un saut technologique qui ambitionne de régler le problème des déchets radioactifs, alors que la France à renvoyé aux calendes grecques son programme Astrid .......... "
l'article dit que ce réacteur pourra utiliser des déchets radioactifs déjà stockés (350000 tonnes d'uranium appauvri) ;
la France recherchait depuis 60 ans ce procédé ( projet Astrid), et était sur le point de trouver, mais les recherches ont été abandonnés par décision de Madame Barbara Pompili
article du 1er aout 2021 à 8h37 à lire sur sputnik
tapez "réacteur nucléaire chinois sputnik"
Léparbal Gilles- + membre techno +
- Messages : 1518
Date d'inscription : 08/01/2011
Age : 65
allier
B1 bis et evergreen aiment ce message
Re: Nucleaire pas mort
"son prototype de réacteur nucléaire au thorium"
ça fait fait 40 ans que ITER cherche, quelque 40 pays qui mettent des sous dans la recherche pour cette pour machine :
https://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/projet-iter-eau-dans-le-gaz-tous-les-etages
Écoute ça et on en reparle.
ça fait fait 40 ans que ITER cherche, quelque 40 pays qui mettent des sous dans la recherche pour cette pour machine :
https://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/projet-iter-eau-dans-le-gaz-tous-les-etages
Écoute ça et on en reparle.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Nucleaire pas mort
bonsoir Iris,iris a écrit:Dis ,Etienne ,la centrale de Fessenheim elle est arrêtée ? Est ce que éventuellement elle peut redémarrer ?
je ne sais pas où ils en sont du démantèlement, s'ils ont besoin ils pourront la redémarrer, on est dans un pays de fous,
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
celui qui parle est un Pd, j'espere qu'il a été viré depuis, les chinois associés au projet on déja démarré une 1ere phase labo, mais ils n'ont pas toute une équipe d'enculés homo écolo bobo qui vient leur casser leur boulot tous lzes jours comme ce connard qui a dit des conneries sur France cul, et Georges qui gobe ça comme du bon pain,GL a écrit:"son prototype de réacteur nucléaire au thorium"
ça fait fait 40 ans que ITER cherche, quelque 40 pays qui mettent des sous dans la recherche pour cette pour machine :
https://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/projet-iter-eau-dans-le-gaz-tous-les-etages
Écoute ça et on en reparle.
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Merci Étienne pour ton expertise, j allais te demander ton avis, tu m as devancé.
Par honnêteté intellectuelle, j ai essayé d ouvrir le lien de France culture, mais mon téléphone qui est facho, hétéro, conservateur et vieux jeu à refusé de me faire passer l information objective de France machin
Par honnêteté intellectuelle, j ai essayé d ouvrir le lien de France culture, mais mon téléphone qui est facho, hétéro, conservateur et vieux jeu à refusé de me faire passer l information objective de France machin
Léparbal Gilles- + membre techno +
- Messages : 1518
Date d'inscription : 08/01/2011
Age : 65
allier
Tractonic 007 aime ce message
Re: Nucleaire pas mort
Le projet ITER ne verra jamais le jour.
Le tokamac de cette technique est délirante, simplement délirante, comme cette époque.
https://www.iter.org/fr/mach
Maintenir du plasma à 150 millions de degré dans une enceinte fermé est intenable.
https://www.iter.org/fr/proj/Countries
A Cadarache, sur le territoire de la commune de Saint-Paul-lez-Durance, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), on a perdu la tête.
Michel et Véronique Barroin ont été assassiné pour ça.
Relisez donc @Etienne le livre : " Une guerre " de Dominique Lorentz.
Vous y apprendrez des choses surprenantes.
Le tokamac de cette technique est délirante, simplement délirante, comme cette époque.
https://www.iter.org/fr/mach
Maintenir du plasma à 150 millions de degré dans une enceinte fermé est intenable.
https://www.iter.org/fr/proj/Countries
A Cadarache, sur le territoire de la commune de Saint-Paul-lez-Durance, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), on a perdu la tête.
Michel et Véronique Barroin ont été assassiné pour ça.
Relisez donc @Etienne le livre : " Une guerre " de Dominique Lorentz.
Vous y apprendrez des choses surprenantes.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
EtienneCH4 n'aime pas ce message
Re: Nucleaire pas mort
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-une-avancee-majeure-aux-etats-unis-la-course-mondiale-s-intensifie-890781.html?utm_medium=cpc&utm_source=facebook&utm_content=%7C%7C3818357&xtor=CS5-35-[Facebook]-[Kampn]-[%25MONTH%25]-[K_Boost_Mensuel]-[CI_Entreprise_Finance]-[3818357%7C%7C6258255703266]&fbclid=IwAR3V7xsvOT-SDN3uRqYBDmxZYwb_FGgD79gRFUX0decQkxsYsdO6IW4y51g#Echobox=1629288369
morbihannais- + membre techno +
- Messages : 1628
Date d'inscription : 30/07/2020
Age : 65
bretagne
EtienneCH4 aime ce message
Re: Nucleaire pas mort
on finira par y arriver, les écolos vont passer à la trappe,
c'est pas 6 mais 14 EPR qui seront construits, !!!
::
Une décision prise "rapidement" et probablement d'ici la fin de l'année : l'exécutif accélère sur le choix de construire ou non de nouveaux réacteurs EPR, au lendemain de la publication du rapport du gestionnaire du réseau électrique RTE soulignant l'avantage économique du nucléaire.
"RTE nous dit qu'il faut agir vite, donc la décision va être prise et rapidement", a confirmé mardi la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, lors d'une conférence de presse. "Le président s'exprimera très probablement avant la fin de l'année pour donner sa préférence et son orientation sur les scénarios", a-t-elle précisé.
RTE a présenté lundi un rapport très attendu avec six scénarios de production possibles, allant de 100% renouvelables en 2050 à un développement "volontariste" du nucléaire avec la construction de 14 EPR ainsi que des petits réacteurs. Le gestionnaire du réseau à haute tension, qui a aussi souligné le développement indispensable des renouvelables, a insisté sur la nécessité de prendre des décisions rapides.
Une urgence qui conduit donc à accélérer le calendrier de l'exécutif, qui voulait attendre jusqu'à présent le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche) fin 2022 - donc lors du prochain quinquennat - pour une décision sur l'option de construire six réacteurs de nouvelle génération supplémentaires.
Emmanuel Macron n'a cessé dernièrement de souligner les avantages de l'énergie nucléaire, notamment dans la lutte contre le changement climatique. Le 12 octobre, lors de la présentation du plan "France 2030", il avait annoncé un investissement d'un milliard d'euros dans le nucléaire pour développer des "technologies de rupture", notamment des petits réacteurs. "J'aurai l'occasion de revenir dans les semaines qui viennent sur l'opportunité de construire de nouveaux réacteurs", avait-il indiqué.
« Impératif incontournable »
Si aucune décision n'a donc été prise dans l'immédiat, le rapport de RTE ne peut que conforter les pro-nucléaires en pleine pré-campagne électorale très clivée sur le sujet. Certains candidats prônent une sortie plus ou moins rapide du nucléaire (écologistes ou gauche radicale par exemple) tandis que d'autres (notamment à droite mais aussi au parti communiste) défendent cette énergie. "Construire de nouveaux réacteurs nucléaires est pertinent" du point de vue économique, a en effet conclu RTE.
Un scénario avec 14 nouveaux EPR d'ici 2050 est chiffré à quelque 61 milliards d'euros par an pour l'ensemble du système électrique, soit 10 à près de 20 milliards de moins que des options sans nouveaux réacteurs. "Le but du président de la République et de son gouvernement est clair : justifier à n'importe quel prix la relance du nucléaire", a critiqué le candidat écologiste Yannick Jadot. Il a dénoncé une "manipulation" consistant à occulter une possible maîtrise plus importante de la consommation.
Sur de possibles nouveaux EPR, "le débat présidentiel pourra se tenir sur ces questions-là puisqu'un processus comme celui-là est très long", a fait valoir Mme Pompili. Le président doit annoncer "un choix, une orientation, qui après nécessiterait du temps de mise en oeuvre, qui n'aboutirait pas à des décisions dans le dur avant la quinquennat suivant", a-t-elle précisé.
En attendant, le gouvernement reprend à son compte des conclusions sans ambiguïté du rapport, notamment la nécessaire efficacité énergétique, le besoin d'électrification pour sortir des énergies fossiles et le développement indispensable des renouvelables.
"Les énergies renouvelables vont inéluctablement devenir majoritaires dans le mix électrique dans les décennies à venir", a souligné Mme Pompili, alors que le bouquet français est encore dominé à 70% par le nucléaire. "L'impératif incontournable est donc de développer de manière très volontariste toutes les énergies renouvelables".
Selon les scénarios, la capacité des éoliennes terrestres installées devra être multipliée au moins par 2,5 et jusqu'à 4 fois. Un objectif qui devrait heurter certains candidats de droite ou d'extrême-droite hostiles aux éoliennes, que Marine Le Pen envisage par exemple de "démonter" si elle arrive à l'Élysée.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
c'est pas 6 mais 14 EPR qui seront construits, !!!
::
- AFP
- parue le 26 oct. 2021 - 12h58
Une décision prise "rapidement" et probablement d'ici la fin de l'année : l'exécutif accélère sur le choix de construire ou non de nouveaux réacteurs EPR, au lendemain de la publication du rapport du gestionnaire du réseau électrique RTE soulignant l'avantage économique du nucléaire.
"RTE nous dit qu'il faut agir vite, donc la décision va être prise et rapidement", a confirmé mardi la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, lors d'une conférence de presse. "Le président s'exprimera très probablement avant la fin de l'année pour donner sa préférence et son orientation sur les scénarios", a-t-elle précisé.
RTE a présenté lundi un rapport très attendu avec six scénarios de production possibles, allant de 100% renouvelables en 2050 à un développement "volontariste" du nucléaire avec la construction de 14 EPR ainsi que des petits réacteurs. Le gestionnaire du réseau à haute tension, qui a aussi souligné le développement indispensable des renouvelables, a insisté sur la nécessité de prendre des décisions rapides.
Une urgence qui conduit donc à accélérer le calendrier de l'exécutif, qui voulait attendre jusqu'à présent le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche) fin 2022 - donc lors du prochain quinquennat - pour une décision sur l'option de construire six réacteurs de nouvelle génération supplémentaires.
Emmanuel Macron n'a cessé dernièrement de souligner les avantages de l'énergie nucléaire, notamment dans la lutte contre le changement climatique. Le 12 octobre, lors de la présentation du plan "France 2030", il avait annoncé un investissement d'un milliard d'euros dans le nucléaire pour développer des "technologies de rupture", notamment des petits réacteurs. "J'aurai l'occasion de revenir dans les semaines qui viennent sur l'opportunité de construire de nouveaux réacteurs", avait-il indiqué.
« Impératif incontournable »
Si aucune décision n'a donc été prise dans l'immédiat, le rapport de RTE ne peut que conforter les pro-nucléaires en pleine pré-campagne électorale très clivée sur le sujet. Certains candidats prônent une sortie plus ou moins rapide du nucléaire (écologistes ou gauche radicale par exemple) tandis que d'autres (notamment à droite mais aussi au parti communiste) défendent cette énergie. "Construire de nouveaux réacteurs nucléaires est pertinent" du point de vue économique, a en effet conclu RTE.
Un scénario avec 14 nouveaux EPR d'ici 2050 est chiffré à quelque 61 milliards d'euros par an pour l'ensemble du système électrique, soit 10 à près de 20 milliards de moins que des options sans nouveaux réacteurs. "Le but du président de la République et de son gouvernement est clair : justifier à n'importe quel prix la relance du nucléaire", a critiqué le candidat écologiste Yannick Jadot. Il a dénoncé une "manipulation" consistant à occulter une possible maîtrise plus importante de la consommation.
Sur de possibles nouveaux EPR, "le débat présidentiel pourra se tenir sur ces questions-là puisqu'un processus comme celui-là est très long", a fait valoir Mme Pompili. Le président doit annoncer "un choix, une orientation, qui après nécessiterait du temps de mise en oeuvre, qui n'aboutirait pas à des décisions dans le dur avant la quinquennat suivant", a-t-elle précisé.
En attendant, le gouvernement reprend à son compte des conclusions sans ambiguïté du rapport, notamment la nécessaire efficacité énergétique, le besoin d'électrification pour sortir des énergies fossiles et le développement indispensable des renouvelables.
"Les énergies renouvelables vont inéluctablement devenir majoritaires dans le mix électrique dans les décennies à venir", a souligné Mme Pompili, alors que le bouquet français est encore dominé à 70% par le nucléaire. "L'impératif incontournable est donc de développer de manière très volontariste toutes les énergies renouvelables".
Selon les scénarios, la capacité des éoliennes terrestres installées devra être multipliée au moins par 2,5 et jusqu'à 4 fois. Un objectif qui devrait heurter certains candidats de droite ou d'extrême-droite hostiles aux éoliennes, que Marine Le Pen envisage par exemple de "démonter" si elle arrive à l'Élysée.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés – Agence France-Presse
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Tu n as qu à y croire, chirac dans le même genre de contexte avait promis un 2ème porte avion du type Charles de gaulle
Pour bien comprendre sur une échelle de 100,
Le premier porte avion coûte 80%
Et le 2ème coûterait 20%
En pleine campagne électorale on promet 14 nouveaux EPR sachant que on à pas de quoi finir le premier
Pour bien comprendre sur une échelle de 100,
Le premier porte avion coûte 80%
Et le 2ème coûterait 20%
En pleine campagne électorale on promet 14 nouveaux EPR sachant que on à pas de quoi finir le premier
Léparbal Gilles- + membre techno +
- Messages : 1518
Date d'inscription : 08/01/2011
Age : 65
allier
Re: Nucleaire pas mort
les chinois vont mettre des sous dans ENEDIS, leur pays est devenu trop petit pour assouvir leurs ambitions face aux ricains,de NANTES Gilles a écrit:Tu n as qu à y croire, chirac dans le même genre de contexte avait promis un 2ème porte avion du type Charles de gaulle
Pour bien comprendre sur une échelle de 100,
Le premier porte avion coûte 80%
Et le 2ème coûterait 20%
En pleine campagne électorale on promet 14 nouveaux EPR sachant que on à pas de quoi finir le premier
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: Nucleaire pas mort
Le soucis principal est la difficulté de stockage de l''électricité. Plus encore avec les productions renouvelables.
Le TOP est le barrage hydro électrique avec pompage-turbinage: propre et disponibilité optimale en fonction des besoins.
La perte d'env. 15-25 % est très très largement compensée par la mise à disposition parfaite avec les pics de demande.
Pompage quand le courant est quasi gratuit et production quand il est au max.
--->> améliorer les ouvrages existants + création
Le TOP est le barrage hydro électrique avec pompage-turbinage: propre et disponibilité optimale en fonction des besoins.
La perte d'env. 15-25 % est très très largement compensée par la mise à disposition parfaite avec les pics de demande.
Pompage quand le courant est quasi gratuit et production quand il est au max.
--->> améliorer les ouvrages existants + création
Dernière édition par Peccadille le Mer 27 Oct 2021, 17:12, édité 1 fois
Peccadille- + membre techno +
- Messages : 4222
Date d'inscription : 24/02/2010
Suisse (francophone)
Re: Nucleaire pas mort
je ne sais pas si c est vrai mais j ai entendu dire que la France n ai plus aucun site possible en barrage
fusa 32- + membre techno +
- Messages : 17707
Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 62
gers 15 km d AUCH
Re: Nucleaire pas mort
c'est pas que la france n'a plus de site possible, c'est que les grenouilles et les criquets ont colonisé le pays, biodiversité prioritaire,
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
erwin aime ce message
Re: Nucleaire pas mort
EtienneCH4 a écrit:c'est pas que la France n'a plus de site possible, c'est que les grenouilles et les criquets ont colonisé le pays, biodiversité prioritaire,
Il y a dans ce pays des dizaines de milliers de sites ou le turbinage de l'eau est possible. Certes, il faut aménager des échelles pour les poisons mais ces animaux savent de nature remonter des cascades.
A côté de chez moi, sur la petite rivière qui se jette dans la Seine, on comptait 14 moulins sur 18 Km. Certes c'était de petites puissance, et alors. Le fond de consommation, ça vous dit quelque chose.
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Re: Nucleaire pas mort
si les zécolos doivent ravaler leur salive,devinez qui sera une fois de + la monnaie d'échange....(idem pour la vente de tgv,d'airbus)
nonord- + membre techno +
- Messages : 27009
Date d'inscription : 11/09/2009
dunkerque est
Re: Nucleaire pas mort
fusa 32 a écrit:je ne sais pas si c est vrai mais j ai entendu dire que la France n ai plus aucun site possible en barrage
oui il y en a quasiment plus
herve76- + membre techno +
- Messages : 1169
Date d'inscription : 14/10/2014
Age : 58
normandie
Pour le Conseil Supérieur de la Santé Belge, le nucléaire n’est pas «durable»
Notre petit président va commencer à être bien seul avec la relance des EPR ( 3 ne veulent toujours pas marcher en France, en Angleterre et en Finlande ) et ses SMR ( petits réacteurs modulaires ) dont les plans ne sont toujours pas sortis.
https://www.revolution-energetique.com/pour-le-conseil-superieur-de-la-sante-le-nucleaire-nest-pas-durable/
https://www.revolution-energetique.com/pour-le-conseil-superieur-de-la-sante-le-nucleaire-nest-pas-durable/
GL- + membre techno +
- Messages : 24947
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 110
Assis
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Le nucléaire
» Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
» Marine tondellier et le nucléaire
» Petite histoire de l'énergie, son rôle en agriculture dans l'histoire
» Marine tondellier et le nucléaire
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum