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Le mpb en danger
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bill45
charlot50
sevi
Olmer
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Le mpb en danger
La filière porcine est totalement pourrie, de moin en moins de porc au mpb,l aliment flambe ,le cour chute,finit les belles promesses de l export.........
Olmer- + Membre Accro +
- Messages : 260
Date d'inscription : 06/01/2019
Age : 44
Rennes
Re: Le mpb en danger
La filière porcine « s’enfonce dans la crise »
sevi- + membre techno +
- département : 61
Messages : 38273
Date d'inscription : 11/09/2009
basse normandie
Re: Le mpb en danger
Et le pire c'est que les cochons ne partent pas, 1 semaine de retard pour moi.
charlot50- + membre techno +
- département : 50
Messages : 5366
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 36
A 2 pas du Mt St Michel.
Re: Le mpb en danger
Composante importante du secteur agro-alimentaire en France, la filière porcine n’est pas un long fleuve tranquille. Limitons toutefois notre regard averti aux deux dernières décennies pour y relever que les crises les plus fortes naissent toujours d’une baisse des prix payés aux producteurs (1998-99 / 2003 / 2007 / 2009-10 / 2015 / 2021…).
Renchérissement des matières premières – donc des coûts de production, compétition entre pays, avec distorsions de concurrence plus ou moins dissimulées, embargos politiques, crises sanitaires viennent alors expliquer/justifier le pourquoi du comment sans que les leçons soient retenues.
En l’espèce, quelles suites au pertinent diagnostic sur la filière porc porté par le SNIV-SNCP au travers d’un
« numéro spécial crise / 16.01.2012 » face aux pertes des abatteurs-découpeurs ?
Une lente érosion
Certes, les entreprises industrielles (mais pas toutes) ont survécu, la concentration s’est poursuivie et, tout récemment, le fléau des travailleurs détachés a enfin été mis au ban, mais le recul de la France dans le concert européen est confirmé, la charcuterie salaison se délite et l’amont se refuse à regarder sérieusement les réalités du moment : risques sanitaires, bientraitance animale, qualité des viandes…
En 2 mots, le MONDE CHANGE
Chacun doit donc évoluer avec son temps au sein d’une filière déséquilibrée/désarticulée où tous les acteurs jouent plus ou moins en solo :
les charcutiers-salaisonniers ont tendance à privilégier le prix à l’origine,
les distributeurs voient les volumes de ventes de viande de porc baisser (pourquoi ?) mais les marges sur tous les produits transformés restent ultra confortables,
les gros industriels, avec force, investissent et étouffent plus ou moins les découpeurs régionaux,
les producteurs et le syndicalisme amont, sont surtout attentifs à la fluidité dans les élevages ; coincés entre un M.P.B. qui ne représente plus grand-chose et des dégagements d’animaux à vil prix… qui reviennent en France en jambon désossé à prix cassés.
C’est peut-être le prix à payer par un maillon élevage ayant réussi le défi de l’autosuffisance en jambon précisément ; mais le passage au statut de pays exportateur impose de réfléchir sur la pérennité du modèle dans un contexte économico-sociétal qui a changé.
Les 4 défis de la production
a) Environnement
Les nuisances en tous genres, les rejets et leur traitement, les nitrates, les ‘’normes’’… Même si beaucoup a déjà été fait et que le rose sied mieux au porc que le vert, le sujet pourrait se révéler inépuisable.
b) Bien-être animal
Là aussi, ça bouge trop lentement et aux problématiques directement liées aux volumes, à la densification des élevages, à la conduite des animaux viennent se greffer des polémiques non plus de fond (castration/caudectomie…) mais de forme. C’est intolérable et à qui revient la responsabilité d’un non- respect du ‘’simplement réglementaire’’ (accès à l’eau et lumière) dans plus de 50 % des porcheries ?
c) Sécurité sanitaire
Ça n’est pas nouveau mais, outre que toute grosse crise sanitaire débouche sur un chaos économique en l’absence de solution vétérinaire (le fameux vaccin), le principe ‘’prévenir plutôt que guérir’’ reste la meilleure parade.
Là encore, on joue avec le feu ! Outre les mouvements porcins sur le territoire français (porcelets / expédition de porcs gras français / transit de porcs gras d’Europe du Nord vers l’Espagne -100 camions par semaine ? – / sangliers…) la biosécurité reste une urgence non reconnue par trop d’éleveurs et insuffisamment imposée par les organisations de producteurs… qui restent en mode concurrence/surenchère.
La Fièvre Porcine Africaine (FPA), après avoir contaminé l’Europe centrale et l’Asie, est à notre porte et comment croire que l’extrême Ouest européen y échappera sans confinement des élevages avec sécurisation des intrants ?
À ce jour, ça doit être « mobilisation générale », toutes affaires cessantes avec l’appui des Pouvoirs Publics qui, sur ces points a) b) et c) disposent d’un arsenal réglementaire et répressif à mettre en œuvre… mais que cela traîne.
d) Qualité de la viande
45 ans plus tard, la gamme des poids et ‘’l’équation maigre’’ (FOM-CGM-TVM-TMP) restent les seuls indicateurs d’une grille de plus-value indexée au prix unique du M.P.B.
C’est aussi ringard au vu des technologies actuelles pour mesurer la qualité des viandes que pénalisant pour les bons producteurs (choix génétiques, alimentation, conduite d’élevage…).
Viandes exsudatives, bicolores, dégénérées, odorantes, à mauvais pH, sont dévalorisées par les salaisonniers et les distributeurs sans que l’abatteur-découpeur en obtienne compensation… sauf à boycotter l’éleveur identifié. Et dire que certains partent en croisade pour faire bonifier le prix du mâle entier…
Mais à quand donc la bonne origine France qui verra les consommateurs s’en régaler et les charcutiers-salaisonniers rebondir face aux italiens et espagnols dont les spécialités s’installent chez nous et ailleurs ?
La filière s’enfonce dans la crise et avec elle INAPORC qui a vocation à la représenter et la défendre.
Notre responsabilité est collective.
Les groupements de producteurs et le syndicalisme amont, structurés tel une mille-feuille et présents à tous les stades de production n’ont pas changé de millénaire !
Si le terme n’était pas galvaudé, on pourrait évoquer la nécessité d’un ’’Grenelle du porc’’ mais qui va oser s’y engager avant que le prix du porc ne passe sous le seuil de 1 euro/kg ???
Et cela approche très dangereusement, à grande vitesse…
Renchérissement des matières premières – donc des coûts de production, compétition entre pays, avec distorsions de concurrence plus ou moins dissimulées, embargos politiques, crises sanitaires viennent alors expliquer/justifier le pourquoi du comment sans que les leçons soient retenues.
En l’espèce, quelles suites au pertinent diagnostic sur la filière porc porté par le SNIV-SNCP au travers d’un
« numéro spécial crise / 16.01.2012 » face aux pertes des abatteurs-découpeurs ?
Une lente érosion
Certes, les entreprises industrielles (mais pas toutes) ont survécu, la concentration s’est poursuivie et, tout récemment, le fléau des travailleurs détachés a enfin été mis au ban, mais le recul de la France dans le concert européen est confirmé, la charcuterie salaison se délite et l’amont se refuse à regarder sérieusement les réalités du moment : risques sanitaires, bientraitance animale, qualité des viandes…
En 2 mots, le MONDE CHANGE
Chacun doit donc évoluer avec son temps au sein d’une filière déséquilibrée/désarticulée où tous les acteurs jouent plus ou moins en solo :
les charcutiers-salaisonniers ont tendance à privilégier le prix à l’origine,
les distributeurs voient les volumes de ventes de viande de porc baisser (pourquoi ?) mais les marges sur tous les produits transformés restent ultra confortables,
les gros industriels, avec force, investissent et étouffent plus ou moins les découpeurs régionaux,
les producteurs et le syndicalisme amont, sont surtout attentifs à la fluidité dans les élevages ; coincés entre un M.P.B. qui ne représente plus grand-chose et des dégagements d’animaux à vil prix… qui reviennent en France en jambon désossé à prix cassés.
C’est peut-être le prix à payer par un maillon élevage ayant réussi le défi de l’autosuffisance en jambon précisément ; mais le passage au statut de pays exportateur impose de réfléchir sur la pérennité du modèle dans un contexte économico-sociétal qui a changé.
Les 4 défis de la production
a) Environnement
Les nuisances en tous genres, les rejets et leur traitement, les nitrates, les ‘’normes’’… Même si beaucoup a déjà été fait et que le rose sied mieux au porc que le vert, le sujet pourrait se révéler inépuisable.
b) Bien-être animal
Là aussi, ça bouge trop lentement et aux problématiques directement liées aux volumes, à la densification des élevages, à la conduite des animaux viennent se greffer des polémiques non plus de fond (castration/caudectomie…) mais de forme. C’est intolérable et à qui revient la responsabilité d’un non- respect du ‘’simplement réglementaire’’ (accès à l’eau et lumière) dans plus de 50 % des porcheries ?
c) Sécurité sanitaire
Ça n’est pas nouveau mais, outre que toute grosse crise sanitaire débouche sur un chaos économique en l’absence de solution vétérinaire (le fameux vaccin), le principe ‘’prévenir plutôt que guérir’’ reste la meilleure parade.
Là encore, on joue avec le feu ! Outre les mouvements porcins sur le territoire français (porcelets / expédition de porcs gras français / transit de porcs gras d’Europe du Nord vers l’Espagne -100 camions par semaine ? – / sangliers…) la biosécurité reste une urgence non reconnue par trop d’éleveurs et insuffisamment imposée par les organisations de producteurs… qui restent en mode concurrence/surenchère.
La Fièvre Porcine Africaine (FPA), après avoir contaminé l’Europe centrale et l’Asie, est à notre porte et comment croire que l’extrême Ouest européen y échappera sans confinement des élevages avec sécurisation des intrants ?
À ce jour, ça doit être « mobilisation générale », toutes affaires cessantes avec l’appui des Pouvoirs Publics qui, sur ces points a) b) et c) disposent d’un arsenal réglementaire et répressif à mettre en œuvre… mais que cela traîne.
d) Qualité de la viande
45 ans plus tard, la gamme des poids et ‘’l’équation maigre’’ (FOM-CGM-TVM-TMP) restent les seuls indicateurs d’une grille de plus-value indexée au prix unique du M.P.B.
C’est aussi ringard au vu des technologies actuelles pour mesurer la qualité des viandes que pénalisant pour les bons producteurs (choix génétiques, alimentation, conduite d’élevage…).
Viandes exsudatives, bicolores, dégénérées, odorantes, à mauvais pH, sont dévalorisées par les salaisonniers et les distributeurs sans que l’abatteur-découpeur en obtienne compensation… sauf à boycotter l’éleveur identifié. Et dire que certains partent en croisade pour faire bonifier le prix du mâle entier…
Mais à quand donc la bonne origine France qui verra les consommateurs s’en régaler et les charcutiers-salaisonniers rebondir face aux italiens et espagnols dont les spécialités s’installent chez nous et ailleurs ?
La filière s’enfonce dans la crise et avec elle INAPORC qui a vocation à la représenter et la défendre.
Notre responsabilité est collective.
Les groupements de producteurs et le syndicalisme amont, structurés tel une mille-feuille et présents à tous les stades de production n’ont pas changé de millénaire !
Si le terme n’était pas galvaudé, on pourrait évoquer la nécessité d’un ’’Grenelle du porc’’ mais qui va oser s’y engager avant que le prix du porc ne passe sous le seuil de 1 euro/kg ???
Et cela approche très dangereusement, à grande vitesse…
Olmer- + Membre Accro +
- Messages : 260
Date d'inscription : 06/01/2019
Age : 44
Rennes
Re: Le mpb en danger
Merci Mr Hollande pour l embargo contre les Russe aujourd hui les eleveurs payent l addition!!!!!
https://www.3trois3.com/derniere_heure/les-exportations-de-porc-vont-augmenter-en-russie_13734/
https://www.3trois3.com/derniere_heure/les-exportations-de-porc-vont-augmenter-en-russie_13734/
bill45- + membre techno +
- Messages : 2436
Date d'inscription : 06/01/2016
Age : 50
gatinais
Re: Le mpb en danger
Merci aux éleveurs et groupements qui mettent leurs porcs en direct aux abattoirs, ceux ci n ont plus besoin de se battre pour avoir du porc!! Merci pour les prix bas....
Olmer- + Membre Accro +
- Messages : 260
Date d'inscription : 06/01/2019
Age : 44
Rennes
Re: Le mpb en danger
la filiere s'entretue , comme dans d'autre, reflet de la societe actuelle
farmer62- + membre techno +
- Messages : 1548
Date d'inscription : 04/02/2014
Age : 45
62
Re: Le mpb en danger
Cite tes sourcesOlmer a écrit:Composante importante du secteur agro-alimentaire en France, la filière porcine n’est pas un long fleuve tranquille. Limitons toutefois notre regard averti aux deux dernières décennies pour y relever que les crises les plus fortes naissent toujours d’une baisse des prix payés aux producteurs (1998-99 / 2003 / 2007 / 2009-10 / 2015 / 2021…).
Renchérissement des matières premières – donc des coûts de production, compétition entre pays, avec distorsions de concurrence plus ou moins dissimulées, embargos politiques, crises sanitaires viennent alors expliquer/justifier le pourquoi du comment sans que les leçons soient retenues.
En l’espèce, quelles suites au pertinent diagnostic sur la filière porc porté par le SNIV-SNCP au travers d’un
« numéro spécial crise / 16.01.2012 » face aux pertes des abatteurs-découpeurs ?
Une lente érosion
Certes, les entreprises industrielles (mais pas toutes) ont survécu, la concentration s’est poursuivie et, tout récemment, le fléau des travailleurs détachés a enfin été mis au ban, mais le recul de la France dans le concert européen est confirmé, la charcuterie salaison se délite et l’amont se refuse à regarder sérieusement les réalités du moment : risques sanitaires, bientraitance animale, qualité des viandes…
En 2 mots, le MONDE CHANGE
Chacun doit donc évoluer avec son temps au sein d’une filière déséquilibrée/désarticulée où tous les acteurs jouent plus ou moins en solo :
les charcutiers-salaisonniers ont tendance à privilégier le prix à l’origine,
les distributeurs voient les volumes de ventes de viande de porc baisser (pourquoi ?) mais les marges sur tous les produits transformés restent ultra confortables,
les gros industriels, avec force, investissent et étouffent plus ou moins les découpeurs régionaux,
les producteurs et le syndicalisme amont, sont surtout attentifs à la fluidité dans les élevages ; coincés entre un M.P.B. qui ne représente plus grand-chose et des dégagements d’animaux à vil prix… qui reviennent en France en jambon désossé à prix cassés.
C’est peut-être le prix à payer par un maillon élevage ayant réussi le défi de l’autosuffisance en jambon précisément ; mais le passage au statut de pays exportateur impose de réfléchir sur la pérennité du modèle dans un contexte économico-sociétal qui a changé.
Les 4 défis de la production
a) Environnement
Les nuisances en tous genres, les rejets et leur traitement, les nitrates, les ‘’normes’’… Même si beaucoup a déjà été fait et que le rose sied mieux au porc que le vert, le sujet pourrait se révéler inépuisable.
b) Bien-être animal
Là aussi, ça bouge trop lentement et aux problématiques directement liées aux volumes, à la densification des élevages, à la conduite des animaux viennent se greffer des polémiques non plus de fond (castration/caudectomie…) mais de forme. C’est intolérable et à qui revient la responsabilité d’un non- respect du ‘’simplement réglementaire’’ (accès à l’eau et lumière) dans plus de 50 % des porcheries ?
c) Sécurité sanitaire
Ça n’est pas nouveau mais, outre que toute grosse crise sanitaire débouche sur un chaos économique en l’absence de solution vétérinaire (le fameux vaccin), le principe ‘’prévenir plutôt que guérir’’ reste la meilleure parade.
Là encore, on joue avec le feu ! Outre les mouvements porcins sur le territoire français (porcelets / expédition de porcs gras français / transit de porcs gras d’Europe du Nord vers l’Espagne -100 camions par semaine ? – / sangliers…) la biosécurité reste une urgence non reconnue par trop d’éleveurs et insuffisamment imposée par les organisations de producteurs… qui restent en mode concurrence/surenchère.
La Fièvre Porcine Africaine (FPA), après avoir contaminé l’Europe centrale et l’Asie, est à notre porte et comment croire que l’extrême Ouest européen y échappera sans confinement des élevages avec sécurisation des intrants ?
À ce jour, ça doit être « mobilisation générale », toutes affaires cessantes avec l’appui des Pouvoirs Publics qui, sur ces points a) b) et c) disposent d’un arsenal réglementaire et répressif à mettre en œuvre… mais que cela traîne.
d) Qualité de la viande
45 ans plus tard, la gamme des poids et ‘’l’équation maigre’’ (FOM-CGM-TVM-TMP) restent les seuls indicateurs d’une grille de plus-value indexée au prix unique du M.P.B.
C’est aussi ringard au vu des technologies actuelles pour mesurer la qualité des viandes que pénalisant pour les bons producteurs (choix génétiques, alimentation, conduite d’élevage…).
Viandes exsudatives, bicolores, dégénérées, odorantes, à mauvais pH, sont dévalorisées par les salaisonniers et les distributeurs sans que l’abatteur-découpeur en obtienne compensation… sauf à boycotter l’éleveur identifié. Et dire que certains partent en croisade pour faire bonifier le prix du mâle entier…
Mais à quand donc la bonne origine France qui verra les consommateurs s’en régaler et les charcutiers-salaisonniers rebondir face aux italiens et espagnols dont les spécialités s’installent chez nous et ailleurs ?
La filière s’enfonce dans la crise et avec elle INAPORC qui a vocation à la représenter et la défendre.
Notre responsabilité est collective.
Les groupements de producteurs et le syndicalisme amont, structurés tel une mille-feuille et présents à tous les stades de production n’ont pas changé de millénaire !
Si le terme n’était pas galvaudé, on pourrait évoquer la nécessité d’un ’’Grenelle du porc’’ mais qui va oser s’y engager avant que le prix du porc ne passe sous le seuil de 1 euro/kg ???
Et cela approche très dangereusement, à grande vitesse…
Barju- + membre techno +
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Date d'inscription : 09/09/2015
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Au centre de la Bretagne le pays des vieilles charrues et des neuves
Re: Le mpb en danger
Comme un con je refait toute ma gestante en ce moment, faut vraiment être motivé vu toute la main d'oeuvre que je paye.
charlot50- + membre techno +
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Messages : 5366
Date d'inscription : 02/01/2012
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A 2 pas du Mt St Michel.
Re: Le mpb en danger
Bon courage, mais en porc je vais juste dire dans les salons de volailles, on boit de l'eau. Dans les même salon plus loin en porc, on boit du champagne. Qui boit le champagne l'éleveur? Ou le tricheur?charlot50 a écrit:Comme un con je refait toute ma gestante en ce moment, faut vraiment être motivé vu toute la main d'oeuvre que je paye.
Bio37- + membre techno +
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Indre et Loire
Re: Le mpb en danger
En porc une production libérale, tu sais si tu vas survivre et gagner de l'argent. Faudra tenir la prochaine crise et produire un max à la sortie. Bon courage.
Bio37- + membre techno +
- Messages : 2918
Date d'inscription : 14/12/2018
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Indre et Loire
Re: Le mpb en danger
charlot50 a écrit:Comme un con je refait toute ma gestante en ce moment, faut vraiment être motivé vu toute la main d'oeuvre que je paye.
Il y aura toujours de la place pour les gens qui travaillent correctement .
L'amateurisme n'a plus sa place dans le monde actuel ,ça vaut pour l'agriculture mais pas seulement , tous les secteurs de production sont concernés, artisanat, industrie qui doit tendre vers le zéro défaut en bout de chaîne de production .
Alors bon courage à toi
Une chose est sûre et continuera de rester vraie même à l'avenir : Qui n'avance pas recule !
Gtama- + membre techno +
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Re: Le mpb en danger
Merci oui j’y crois et mise sur l’automatisation pour sortir un max par uth.
charlot50- + membre techno +
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A 2 pas du Mt St Michel.
Re: Le mpb en danger
Créer de la valeur : « Seule solution, dire à nos concitoyens de manger de l’agriculture française, et de payer au juste prix. »
Comment, alors, créer de la valeur ? Le ministre a assuré que les pistes étaient extrêmement limitées du côté de la compétitivité coût. De nombreuses exploitations n’ayant pas de salariés, les charges salariales ne sont pas un axe majeur. « Le deuxième sujet, c’est la question du temps de travail. Vous allez dire à des gens qui travaillent 70 heures par semaine que la solution c’est de travailler 75 heures ? », a lancé Julien Denormandie.
Reste la compétitivité hors coût, et notamment « la création de valeur par le consommateur ». « Le seul message que l’on devrait dire à tous nos concitoyens en sortant des caricatures, c’est : mangez des produits frais et français, mangez de l’agriculture française, et acceptez de payer au juste prix. La seule façon de créer de la valeur, elle est là. »
Comment, alors, créer de la valeur ? Le ministre a assuré que les pistes étaient extrêmement limitées du côté de la compétitivité coût. De nombreuses exploitations n’ayant pas de salariés, les charges salariales ne sont pas un axe majeur. « Le deuxième sujet, c’est la question du temps de travail. Vous allez dire à des gens qui travaillent 70 heures par semaine que la solution c’est de travailler 75 heures ? », a lancé Julien Denormandie.
Reste la compétitivité hors coût, et notamment « la création de valeur par le consommateur ». « Le seul message que l’on devrait dire à tous nos concitoyens en sortant des caricatures, c’est : mangez des produits frais et français, mangez de l’agriculture française, et acceptez de payer au juste prix. La seule façon de créer de la valeur, elle est là. »
Olmer- + Membre Accro +
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