Ferme de 1000 VL près d' abbeville

Rappel du premier message :

snif a écrit:C'est une honte cette histoire.
C'est une médaille qu'il faut décerner à Mouky et ses associés. Il est beau l'état de droit qui laisse des vandales démonter et voler des installations, violer la propriété privée.

En fait, cette ferme défriche le terrain pour d'autres qui suivront inévitablement.

En attendant, ils prennent les coups

+1

Je confirme ce reportage. Vu la même chose près de Maranello.
La jeune propriétaire a investi dans une nouvelle étable pour 250 vl avec 40% de subventions sans plafonnement.
DOP = AOC. Lait transformé dans une coop ( 3 - 4 producteurs ) en Parmesan. Valorisation autour de 4€.
Salariés indiens ou Sri Lankais.

BE68 a écrit:Je confirme ce reportage. Vu la même chose près de Maranello.
La jeune propriétaire a investi dans une nouvelle étable pour 250 vl avec 40% de subventions sans plafonnement.
DOP = AOC. Lait transformé dans une coop ( 3 - 4 producteurs ) en Parmesan. Valorisation autour de 4€.
Salariés indiens ou Sri Lankais.

oui ,excellent copié collé de gl
j'ai trainé 3 ou 4 jours dans les fermes lombardes il y a déjà un peu de temps
autre pays autre mœurs
meme notre interprète (prof de Français en Italie)soutenait mordicus son agriculture
tout un symbole
c'est a ce moment la que j'ai aussi appris que l'italie n'avait encore jamais reversé un seul litre de pénalité pour dépassement de quota
je ne sait toujours pas si c'est réglé
des lombards avait meme vendu leurs quotas et était toujours producteurs
ce sont les léonards Français
et quand on dit qu'en France que les problèmes des laitiers viennent du sur équipements ,je me demande comment ca se nomme dans la plaine du po

On est donc dans une Europe ou tout le monde ne joue pas avec les mêmes cartes.

Compétitivité, compétitivité, compétitivité dit en boucle le fossoyeur de ce métier.

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/crise-agricole-nous-portons-une-responsabilite-collective-affirme-gerard-larcher-12583


Et voila .... ca me fait quand même plaisir, même si un soutien plus précoce fut préférable ....

effectivement en peu de temps ,la vapeur se renverse sur pas mal de sujets
mais que de temps et d'argent de perdu par idéologie et manque de courage face aux grandes g.....s verdatre

échangé quelques mots avec les NOVISSEN dans les couloirs de la réunion avec le ministère

La CR a réaffirmé son attachement à la liberté d' entreprendre , elle a aussi clairement dit que le modèle d' exploitation familiale ne serait jamais remis en question et resterait son axe principal , elle a aussi dit à NOVISSEN qu' il n' y avait pas d' arsenal législatif existant à ce jour pour s' opposer à la ferme des 1000 vaches et que par conséquent la justice serait toujours obligée de valider ce projet , n' ayant aucun texte de loi pour l' interdire

pour une fois, que ca commence à bouger dans le bon sens!!!

MOUKY a écrit:Voila une nouvelle qui me fait du bien : le tribunal administratif vient de reconnaitre en référe suspension que la ferme des 1000 vaches N ' EST PAS DANS L'IRREGULARITE EN AYANT PLUS DE 500 VACHES

Pour avoir déjà agit en référé pour une histoire de quota il a 10 ans,il me semble que le référé ne fait que suspendre la décision de la préfecture en attendant que le tribunal administratif juge sur le fond (moi c'est au bout de 2 ans qu'on a eu la décision)......

On va quand même pas se gêner.

Quand je pense au bor..el des SNA, on est bien dans un pays ou les règles sont à deux vitesses.

GL a écrit:On va quand même pas se gêner.

Quand je pense au bor..el des SNA, on est bien dans un pays ou les règles sont à deux vitesses.

Et quand je pense qu'il y a peu je me battais au tribunal pour ne pas perdre du quota que j'avais repris;et que peu de temps aprés il y a eu des redistributions gratuites faramineuses de quota......

Il y a toujours des informations qui prennent un caractère important.

Au moment du rachat de Béghin Say, c'est le responsable de plaine qui, de la main, discrètement, m'a fait signe de ne pas prendre ce train.

Je ne comprenais pas sa position. Toute la profession me poussait à cet achat. La coopérative de vente de betteraves à finir par me foutre à la porte pour ne pas avoir suivi le troupeau.

Je peux à nouveau demander à ses gens là pour cultiver des betteraves. Je ne veux pas travailler avec des gens comme çà.

Si il faut dans d'autre activité, je préfère travailler avec un commerçant. Tu négocie, bien ou mal, chacun défend ses intérêts mais pas avoir des gens qui prétendent travailler pour votre intérêt en visant des intérêts bien différent.

est il vrai qu'ils ont demander une conversion de mille vaches pour 10000 veaux gras?(bruit de plainedans le secteur)

GL a écrit:Il y a toujours des informations qui prennent un caractère important.

Au moment du rachat de Béghin Say, c'est le responsable de plaine qui, de la main, discrètement, m'a fait signe de ne pas prendre ce train.

Je ne comprenais pas sa position. Toute la profession me poussait à cet achat. La coopérative de vente de betteraves à finir par me foutre à la porte pour ne pas avoir suivi le troupeau.

Je peux à nouveau demander à ses gens là pour cultiver des betteraves. Je ne veux pas travailler avec des gens comme çà.

Si il faut dans d'autre activité, je préfère travailler avec un commerçant. Tu négocie, bien ou mal, chacun défend ses intérêts mais pas avoir des gens qui prétendent travailler pour votre intérêt en visant des intérêts bien différent.  

Çà ne le mérite pas camito.

Je voulais simplement dire toute l'importance des informations à "bas bruit", celles qui pourtant seront un jour déterminante.

De tout temps se projeter dans l'avenir est difficile, ce n'a sans doute jamais été aussi vrai.

Exemple: Le plus gros négociant de France voulais faire une usine d'éthanol à Marnay. Les habitants de ce tout petits village voyaient d'un très mauvais œil qu'on plante une Sévézo  2 à 500 m de la premières maison. Les procédures, les recours ont fait trainer le dossier. La mode de cette folie éthanol est passée. Notre industriel s'est aperçu que du blé pour faire du carburant, c'était pas terrible.

Il faut dire qu'il sont à moins d'un Km de la centrale de Nogent.



Aujourd'hui, c'est une friche industrielles. Ce monsieur n'a pas remercier officiellement les habitants de ce village qu'on appelait les gaulois mais presque.

Aujourd'hui à Bazancourt les coopérateurs gagneraient plus d'argent à vendre l'inox de leurs cathédrale rutilante que d'y produire du carburant. Le blé est à 123 € rendu usine.

hé gl et si il n'y avait pas bazancourt il serait a combien  notre blé

c'est sans doute " quelque part ", une chance d'avoir des usines comme cela pour passer les lots qui ne passent pas dans l'alimentation animale entre autres!!!

J'ai pas toujours entendu dire que bazancourt prenait n'importe quoi .Ils ont des normes de réception.Déja eu des camions de refusé ou des décotes

ouais c'est bien possible, d'apres toi les lots hors normes passent ou?????

pascal a écrit:c'est sans doute " quelque part ", une chance d'avoir des usines comme cela pour passer les lots qui ne passent pas dans l'alimentation animale entre autres!!!

C'est vrai que çà permet de passer les blés à 9.5 de protéines.

Dehors a écrit:J'ai pas toujours entendu dire que bazancourt prenait n'importe quoi .Ils ont des normes de réception.Déja eu des camions de refusé ou des décotes

Ils étaient refuser pour quoi ?.

GL a écrit:

Dehors a écrit:J'ai pas toujours entendu dire que bazancourt prenait n'importe quoi .Ils ont des normes de réception.Déja eu des camions de refusé ou des décotes

Ils étaient refuser pour quoi ?.

Insectes par exemple

On m'a parlé de PS insuffisant

SYLVAIN 55 a écrit:

GL a écrit:

Dehors a écrit:J'ai pas toujours entendu dire que bazancourt prenait n'importe quoi .Ils ont des normes de réception.Déja eu des camions de refusé ou des décotes

Ils étaient refuser pour quoi ?.

Insectes par exemple

Je pensais à des qualités plus techniques du grain.

y parait que mr Ramery est décédé

laitier35 a écrit:y parait que mr Ramery est décédé

oui
http://www.courrier-picard.fr/region/hauts-de-france-michel-ramery-fondateur-de-la-ferme-des-ia0b0n772418

il etait revenu a ses origines!!!

Ce projet était celui d'un homme.

Quand il disparait qu'est ce qu'en devient le sens ?.

nick 80 a écrit:

laitier35 a écrit:y parait que mr Ramery est décédé

oui
http://www.courrier-picard.fr/region/hauts-de-france-michel-ramery-fondateur-de-la-ferme-des-ia0b0n772418

paix en son âme

trop jeune pour partir si vite ,

GL a écrit:Ce projet était celui d'un homme.

Quand il disparait qu'est ce qu'en devient le sens ?.

gl ,y a bien longtemps que le stade projet est passè

et les 3000 salariés qu'il emploie que vont -il devenir

nick 80 a écrit:

laitier35 a écrit:y parait que mr Ramery est décédé

oui
http://www.courrier-picard.fr/region/hauts-de-france-michel-ramery-fondateur-de-la-ferme-des-ia0b0n772418

Même si je n'adhère pas a ce type de systhème de 1000 vl je préfère des ferme a taille humaine et réparti equitablement sur le térritoire.
L'homme en soi me plait je trouve intéressant d'avoir enfoncé des portes et cette personne metsles politique de tout bord face a leur contradiction.
Je vote des loi débile et après je ne les applique pas puisque la vox populaire est mécontente. après çà allez investir dans des affaires dans votre pays. On comprend bien pourquoi autant de capitaine d'industrie d'investisseur taille la route.

GL a écrit:Ce projet était celui d'un homme.

Quand il disparait qu'est ce qu'en devient le sens ?.

Si cet homme n'avait jamais eu de projets avec un sens, il n'aurait pas créé 3000 emplois !

+1000 pinocio ,surtout tenir dans le temps, contrairement a beaucoup dont on n'entend plus parler!!!

pinocio a écrit:

GL a écrit:Ce projet était celui d'un homme.

Quand il disparait qu'est ce qu'en devient le sens ?.

Si cet homme n'avait jamais eu de projets avec un sens, il n'aurait pas créé 3000 emplois !

je pensait la meme chose quand les syndicats ,lors du dernier conflit, ne cessait de traiter le directeur de la coperl de petit rigolo
alors qu'il y travailent 5000 personnes et que juste avant une zone de 20 ha venais s d'etre achetée
question d'un cgtiste
avez vous penser a l'humain lors de cet achat ?
reponse
si nous ne l'avions pas penser ,il serait encore a vendre
il aurait pu ajouter
donc dispo pour la cgt

J'ai été épandre des limacide à côté de la ferme des 1000 vaches , j'étais passé pour dire bonjour à Michel welter il n'était pas là , et puis ce matin la nouvelle : Michel ramery n'est plus
Que deviendra ce projet ???? Derrière , il y a les hommes qui travaillent et qui y vivent
Paix à son âme

pinocio a écrit:

GL a écrit:Ce projet était celui d'un homme.

Quand il disparait qu'est ce qu'en devient le sens ?.

Si cet homme n'avait jamais eu de projets avec un sens, il n'aurait pas créé 3000 emplois !

Non mais gl t en dit des conneries....
Il y a quelques années Michelin est décédé ben j ai eu peur de ne plus avoir de pneu

on soit d'accord ou pas avec son système , a mon avis c'est la seule solution pour donner une vie "normal" aux producteurs de lait ,ça devait être un sacré personnage innovant et visionnaire qui n'avais pas peur de relever des défis et d'entreprendre !!! la France beaucoup de personnage comme lui !!! paix a son âme ....

ici ramery c est le tp et les magouilles.....
quoiqu il n y a pas que lui.....toute les entreprises de btp ont trempé dans le système du bassin minier

il faudrait plutot avant tout se retourner envers ceux qui demandent "des magouilles" afin que les entreprises remportent le ou les marchés, il faudrait avant toutes choses remettre les choses dans le bon ordre!!!!

logo55 a écrit:on soit  d'accord ou pas avec son système , a mon avis c'est la seule solution pour donner une vie "normal" aux producteurs de lait ,ça devait être un sacré personnage innovant et visionnaire qui n'avais pas peur de relever des défis et d'entreprendre !!! la France beaucoup de personnage comme lui !!! paix a son âme ....

non je ne crois pas que c'est la seule solution. c'est plutôt celle que l'on veut nous faire croire.
C'est aussi celle que l'on nous vend dans les école d'agriculture.
Avoir le plus d'argent épargné dans une BANQUE

PatogaZ a écrit:J'ai été épandre des limacide à côté de la ferme des 1000 vaches , j'étais passé pour dire bonjour à Michel welter il n'était pas là , et puis ce matin la nouvelle : Michel ramery n'est plus
Que deviendra ce projet ???? Derrière , il y a les hommes qui travaillent et qui y vivent
Paix à son âme

ces gens-là normalement prévoient la sortie 
je pense que si on a à faire à quelqu'un d'intelligent on peut mourir subitement et pérenniser son entreprise

de toute maniere ,quelque soit le domaine, des qu'il y a une marge qui se degage, elle est systematiquement bouffée par la suite, par differents,services, normes ,etc,etc, tout en sachant que les dits conseillers oublient avant toute choses qu'un outil de travail doit faire objet d'entretien regulier pour garder une valeur venale dans le temps, c'est la raison pour laquelle certaines charges en agricoles devraient se nommer investissements et non pas charges!!!

La petite histoire d’une grande affaire
De la terre qu’on cultive à celle où l’on construit… Après tout, un tracteur ou une pelle hydraulique, cela se conduit de la même manière. Ou presque. Il y a quarante ans, Michel Ramery passe de la terre d’Erquinghem-Lys aux travaux publics. Il a vingt ans en 1969 lorsqu’il reprend la ferme familiale. Et crée en 1972 avec son père Michel et son frère Bernard une société de location de matériel de travaux publics et de travaux agricoles. Il fallait bien se diversifier…
La petite affaire va vite prospérer. Ramery Frères achète deux pelles Poclain et le soir, les frères Ramery rentrent les vaches à l’étable… Jusqu’à s’apercevoir qu’on gagne bien mieux sa vie à vendre du matériel agricole qu’à l’utiliser dans une ferme. En 1975 la jeune société s’associe avec les Maisons Jumat. C’est le véritable démarrage de la grande affaire. Ramery fait du terrassement et de l’assainissement. Il a besoin de maçons pour son gros œuvre. En 1982 c’est le coup de chance : le chantier de deux stations de métro à Lille lui donne l’occasion de se faire connaître et de percer.
Suivra une décennie de franc succès. L’entreprise décroche des terrassements pour le chantier du tunnel sous la Manche et pour des usines de la région. Des lots sur le tracé du TGV et pour Euralille suivent et il s’agit de profiter à plein régime des grands chantiers lancés par Pierre Mauroy. En 2002, l’entreprise devient le premier groupe régional indépendant de bâtiment et de travaux publics. Un groupe qui saura se diversifier, comme à son origine. Michel Ramery s’engage dans l’aménagement et la promotion immobilière (Pream) ou dans le second œuvre du bâtiment (Coexia). Alors qu’en 2006 Philippe Beauchamps arrive à la tête de l’entreprise afin de préparer la transmission des rênes, Ramery se dote d’un nouveau siège flambant neuf trois ans plus tard, toujours à Erquinghem-Lys. Là où tout avait commencé, dans l’esprit d’un jeune homme qui deviendra l’un des autodidactes les plus puissants du monde économique régional.
il avait passé à 60 ans un BEP agricole pour passer du bulldozer aux vaches…
chapeau pour ce parcours.

vulpin a écrit:La petite histoire d’une grande affaire
De la terre qu’on cultive à celle où l’on construit… Après tout, un tracteur ou une pelle hydraulique, cela se conduit de la même manière. Ou presque. Il y a quarante ans, Michel Ramery passe de la terre d’Erquinghem-Lys aux travaux publics. Il a vingt ans en 1969 lorsqu’il reprend la ferme familiale. Et crée en 1972 avec son père Michel et son frère Bernard une société de location de matériel de travaux publics et de travaux agricoles. Il fallait bien se diversifier…
La petite affaire va vite prospérer. Ramery Frères achète deux pelles Poclain et le soir, les frères Ramery rentrent les vaches à l’étable… Jusqu’à s’apercevoir qu’on gagne bien mieux sa vie à vendre du matériel agricole qu’à l’utiliser dans une ferme. En 1975 la jeune société s’associe avec les Maisons Jumat. C’est le véritable démarrage de la grande affaire. Ramery fait du terrassement et de l’assainissement. Il a besoin de maçons pour son gros œuvre. En 1982 c’est le coup de chance : le chantier de deux stations de métro à Lille lui donne l’occasion de se faire connaître et de percer.
Suivra une décennie de franc succès. L’entreprise décroche des terrassements pour le chantier du tunnel sous la Manche et pour des usines de la région. Des lots sur le tracé du TGV et pour Euralille suivent et il s’agit de profiter à plein régime des grands chantiers lancés par Pierre Mauroy. En 2002, l’entreprise devient le premier groupe régional indépendant de bâtiment et de travaux publics. Un groupe qui saura se diversifier, comme à son origine. Michel Ramery s’engage dans l’aménagement et la promotion immobilière (Pream) ou dans le second œuvre du bâtiment (Coexia). Alors qu’en 2006 Philippe Beauchamps arrive à la tête de l’entreprise afin de préparer la transmission des rênes, Ramery se dote d’un nouveau siège flambant neuf trois ans plus tard, toujours à Erquinghem-Lys. Là où tout avait commencé, dans l’esprit d’un jeune homme qui deviendra l’un des autodidactes les plus puissants du monde économique régional.
il avait passé à 60 ans un BEP agricole pour passer du bulldozer aux vaches…
chapeau pour ce parcours.

Une petite minorité de personnes, souvent sevrées de biens matériels dans l'enfance, développent une force créative et une détermination hors du commun.
L'agriculture est en ce sens un terreau très fertile. Ces personnes encaissent une à une les difficultés pour atteindre leur idéal et se relèvent.

On peut partager leurs choix, mais le "fonctionnement" de ces personnages est particulièrement intéressant. J'aime bien.

Chapeau donc!

pinocio a écrit:

GL a écrit:Ce projet était celui d'un homme.

Quand il disparait qu'est ce qu'en devient le sens ?.

Si cet homme n'avait jamais eu de projets avec un sens, il n'aurait pas créé 3000 emplois !

Quand un homme, une femme décède et surtout quand il (elle ) a fait aussi grand bruit, on peut se demander le sens de son action.

Je n'aime pas qu'entre le décès et le cimetière, on ouvre la boite à polémique, cela ne me parait être l'heure.

Merci @vulpin pour cette présentation.

vulpin a écrit:La petite histoire d’une grande affaire
De la terre qu’on cultive à celle où l’on construit… Après tout, un tracteur ou une pelle hydraulique, cela se conduit de la même manière. Ou presque. Il y a quarante ans, Michel Ramery passe de la terre d’Erquinghem-Lys aux travaux publics. Il a vingt ans en 1969 lorsqu’il reprend la ferme familiale. Et crée en 1972 avec son père Michel et son frère Bernard une société de location de matériel de travaux publics et de travaux agricoles. Il fallait bien se diversifier…
La petite affaire va vite prospérer. Ramery Frères achète deux pelles Poclain et le soir, les frères Ramery rentrent les vaches à l’étable… Jusqu’à s’apercevoir qu’on gagne bien mieux sa vie à vendre du matériel agricole qu’à l’utiliser dans une ferme. En 1975 la jeune société s’associe avec les Maisons Jumat. C’est le véritable démarrage de la grande affaire. Ramery fait du terrassement et de l’assainissement. Il a besoin de maçons pour son gros œuvre. En 1982 c’est le coup de chance : le chantier de deux stations de métro à Lille lui donne l’occasion de se faire connaître et de percer.
Suivra une décennie de franc succès. L’entreprise décroche des terrassements pour le chantier du tunnel sous la Manche et pour des usines de la région. Des lots sur le tracé du TGV et pour Euralille suivent et il s’agit de profiter à plein régime des grands chantiers lancés par Pierre Mauroy. En 2002, l’entreprise devient le premier groupe régional indépendant de bâtiment et de travaux publics. Un groupe qui saura se diversifier, comme à son origine. Michel Ramery s’engage dans l’aménagement et la promotion immobilière (Pream) ou dans le second œuvre du bâtiment (Coexia). Alors qu’en 2006 Philippe Beauchamps arrive à la tête de l’entreprise afin de préparer la transmission des rênes, Ramery se dote d’un nouveau siège flambant neuf trois ans plus tard, toujours à Erquinghem-Lys. Là où tout avait commencé, dans l’esprit d’un jeune homme qui deviendra l’un des autodidactes les plus puissants du monde économique régional.
il avait passé à 60 ans un BEP agricole pour passer du bulldozer aux vaches…
chapeau pour ce parcours.

On oublie madame ramery dans cette histoire parceque derrière tout homme qui réussit il y a toujours une femme. c'est ma conviction et c'est une certitude.
A homme exeptionnelle il y a une femme exeptionnelle même si elle s'efface. c'est celà qui fait quelle est exeptionnelle.

el loco a écrit:

vulpin a écrit:La petite histoire d’une grande affaire
De la terre qu’on cultive à celle où l’on construit… Après tout, un tracteur ou une pelle hydraulique, cela se conduit de la même manière. Ou presque. Il y a quarante ans, Michel Ramery passe de la terre d’Erquinghem-Lys aux travaux publics. Il a vingt ans en 1969 lorsqu’il reprend la ferme familiale. Et crée en 1972 avec son père Michel et son frère Bernard une société de location de matériel de travaux publics et de travaux agricoles. Il fallait bien se diversifier…
La petite affaire va vite prospérer. Ramery Frères achète deux pelles Poclain et le soir, les frères Ramery rentrent les vaches à l’étable… Jusqu’à s’apercevoir qu’on gagne bien mieux sa vie à vendre du matériel agricole qu’à l’utiliser dans une ferme. En 1975 la jeune société s’associe avec les Maisons Jumat. C’est le véritable démarrage de la grande affaire. Ramery fait du terrassement et de l’assainissement. Il a besoin de maçons pour son gros œuvre. En 1982 c’est le coup de chance : le chantier de deux stations de métro à Lille lui donne l’occasion de se faire connaître et de percer.
Suivra une décennie de franc succès. L’entreprise décroche des terrassements pour le chantier du tunnel sous la Manche et pour des usines de la région. Des lots sur le tracé du TGV et pour Euralille suivent et il s’agit de profiter à plein régime des grands chantiers lancés par Pierre Mauroy. En 2002, l’entreprise devient le premier groupe régional indépendant de bâtiment et de travaux publics. Un groupe qui saura se diversifier, comme à son origine. Michel Ramery s’engage dans l’aménagement et la promotion immobilière (Pream) ou dans le second œuvre du bâtiment (Coexia). Alors qu’en 2006 Philippe Beauchamps arrive à la tête de l’entreprise afin de préparer la transmission des rênes, Ramery se dote d’un nouveau siège flambant neuf trois ans plus tard, toujours à Erquinghem-Lys. Là où tout avait commencé, dans l’esprit d’un jeune homme qui deviendra l’un des autodidactes les plus puissants du monde économique régional.
il avait passé à 60 ans un BEP agricole pour passer du bulldozer aux vaches…
chapeau pour ce parcours.

On oublie madame ramery dans cette histoire parceque derrière tout homme qui réussit il y a toujours une femme. c'est ma conviction et c'est une certitude.
A homme exeptionnelle il y a une femme exeptionnelle même si elle s'efface. c'est celà qui fait quelle est exeptionnelle.

el loco a écrit:

vulpin a écrit:La petite histoire d’une grande affaire
De la terre qu’on cultive à celle où l’on construit… Après tout, un tracteur ou une pelle hydraulique, cela se conduit de la même manière. Ou presque. Il y a quarante ans, Michel Ramery passe de la terre d’Erquinghem-Lys aux travaux publics. Il a vingt ans en 1969 lorsqu’il reprend la ferme familiale. Et crée en 1972 avec son père Michel et son frère Bernard une société de location de matériel de travaux publics et de travaux agricoles. Il fallait bien se diversifier…
La petite affaire va vite prospérer. Ramery Frères achète deux pelles Poclain et le soir, les frères Ramery rentrent les vaches à l’étable… Jusqu’à s’apercevoir qu’on gagne bien mieux sa vie à vendre du matériel agricole qu’à l’utiliser dans une ferme. En 1975 la jeune société s’associe avec les Maisons Jumat. C’est le véritable démarrage de la grande affaire. Ramery fait du terrassement et de l’assainissement. Il a besoin de maçons pour son gros œuvre. En 1982 c’est le coup de chance : le chantier de deux stations de métro à Lille lui donne l’occasion de se faire connaître et de percer.
Suivra une décennie de franc succès. L’entreprise décroche des terrassements pour le chantier du tunnel sous la Manche et pour des usines de la région. Des lots sur le tracé du TGV et pour Euralille suivent et il s’agit de profiter à plein régime des grands chantiers lancés par Pierre Mauroy. En 2002, l’entreprise devient le premier groupe régional indépendant de bâtiment et de travaux publics. Un groupe qui saura se diversifier, comme à son origine. Michel Ramery s’engage dans l’aménagement et la promotion immobilière (Pream) ou dans le second œuvre du bâtiment (Coexia). Alors qu’en 2006 Philippe Beauchamps arrive à la tête de l’entreprise afin de préparer la transmission des rênes, Ramery se dote d’un nouveau siège flambant neuf trois ans plus tard, toujours à Erquinghem-Lys. Là où tout avait commencé, dans l’esprit d’un jeune homme qui deviendra l’un des autodidactes les plus puissants du monde économique régional.
il avait passé à 60 ans un BEP agricole pour passer du bulldozer aux vaches…
chapeau pour ce parcours.

On oublie madame ramery dans cette histoire parceque derrière tout homme qui réussit il y a toujours une femme. c'est ma conviction et c'est une certitude.
A homme exeptionnelle il y a une femme exceptionnelle même si elle s'efface. c'est celà qui fait quelle est exeptionnelle.

respect a ce monsieur pour son parcours
si je comprends bien a l'annonce de son décès, la dinde du Poitou recherche encore des poux a cet entreprise ?

au revoir cousin


les funérailles auront lieu vendredi 13 mai à l'église d'Erquuinghem Lys à 10h30