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SDSC attitude
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
Bonjour,
Mise en place de parcelles témoins en sd par la CA et les Geda de mon département
ça bouge un peu...
Mise en place de parcelles témoins en sd par la CA et les Geda de mon département
ça bouge un peu...
RT 08- + membre techno +
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dans la plaine ardennaise
Re: SDSC attitude
s'est une guerre syndicale entretenue , " le festival de non-labour" contre "concour de labour "
ça commence à changer avec de bonnes explication technique et la connaissance qui avance
http://www.vol.be.ch/vol/fr/index/landwirtschaft/landwirtschaft/bodenschutz/bodennutzung/bodenverdichtung.html
ça commence à changer avec de bonnes explication technique et la connaissance qui avance
http://www.vol.be.ch/vol/fr/index/landwirtschaft/landwirtschaft/bodenschutz/bodennutzung/bodenverdichtung.html
Dernière édition par ac/dc59 le Mer 23 Mai 2012 - 9:02, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
RT08, la comparaison se fera sur des parcelles qui ont du recul sans labour et couverts végétaux ?
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
les édito de Frederic Thomas sont en général très intéressant l'avant dernier "-=+" m'avais particulièrement plu
dugers- + membre techno +
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réfléchis bien
Re: SDSC attitude
ac/dc59 a écrit:s'est une guerre syndicale entretenue , " le festival de non-labour" contre "concour de labour "
ça commence à changer avec de bonnes explication technique et la connaissance qui avance
http://www.vol.be.ch/vol/fr/index/landwirtschaft/landwirtschaft/bodenschutz/bodennutzung/bodenverdichtung.html
en agriculture de conservation , on sent fou complètement de la guerre syndicale ou pas .....pourvu que le sol de nos parcelles évoluent favorablement ainsi que les cerveaux des paysans jeunes et ainées ....
et que le concours de labour des JA subsiste trés longtemps tant qu'ils auront des charrues restantes pour le faire ,mais reste une fête ponctuelle de rencontre sympa pour montrer "en souvenir"le dégat que le labour peut faire à nos sols
peut-etre aussi que les deux manisfestations pourraient se rapprocher et la ,on aurait quelque chose d'intelligent pour rapprocher tous les agris ....."le festival du sol"
paysannature tu rêves trop......
Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:RT08, la comparaison se fera sur des parcelles qui ont du recul sans labour et couverts végétaux ?
Je ne connais pas encore le protocole mais pour être motivé par ce genre de chose il faut déjà être au mini en tcs.
RT 08- + membre techno +
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dans la plaine ardennaise
Re: SDSC attitude
je suis un paysan de BASE....
Cultivateur ou Exploitant ? Autonomie et liberté en agriculture
André Colombel, cultivateur - discours de clôture de l’assemblée générale de l’association BASE ; février 2011
En discutant il y a quelques temps avec Frédéric de l’idée d’autonomie en agriculture nous avons tout de suite mesuré l’ambiguïté du terme. Dans la foulée Frédéric me confie alors le soin d"analyser dans le cadre de leur activité ce qui distingue un Exploitant Agricole d’un Cultivateur, l’un rechercherait l’autonomie, l’autre revendiquerait la liberté . Pas simple, mais plein de sens … Manier les concepts n’est pas le propre d’un cultivateur, mais il dispose de par sa relation au sol d’un point de vue fondamental. Je me suis d’abord souvenu qu’en hébreux le mot sol se dit adamah, et que ce nom ADAMAH a donné son identité au premier homme de la Genèse ADAM. C’est un point de départ qui a du sens, à savoir qu’à partir de la vie du sol a surgi la vie de l’homme. C’est aussi l’avis de Darwin dans sa théorie de l’évolution.
Je me suis aussi souvenu d’une pensée de ALAIN, un philosophe de la Sarthe qui écrivait au début du XXème siècle "" les agriculteurs d’hier n’ont pas trouvé de beauté à leur labeur chaque fois qu’ils se sont trouvés asservis, n’étaient ils pas libres de se trouver libres ? " (ref. propos sur le bonheur"- folio)".
La question posée est de savoir pourquoi dans le même travail du sol l’un serait asservi et l’autre serait libre
A- La recherche d’autonomie de l’exploitant agricole.
Dans la RUPTURE.
Première question qu’est ce que l’autonomie comme fin en soi ? C’est une doctrine( stoïcien) qui par un effort de volonté donne les moyens de vivre avec ses propres moyens, l’homme étant réduit à l’état de moyens. C’est une vision de l’homme "égocentré", replié sur soi.
Seconde question quel est le sens du mot Exploiter "exploitant agricole". Exploiter c’est "faire valoir " me dit Larousse, avec une connotation abusive (Edt 80).
L’exploitant agricole serait un paysan qui est soupçonné d’abuser son sol… abuser la nature, abuser la création, et par conséquent de couper ce lien qui donne sens à son travail et ce lien c’est la vie. L’exploitant a-t-il vraiment conscience de cela ?
NON, car il n’a pas conscience de travailler un sol vivant, aussi ne faisons pas de procès d’intention, constatons seulement les faits. Pour l’exploitant agricole le sol est un support neutre, autonome, au même titre que le tracteur ou le prêt bancaire, les hectares sont des moyens rien de plus. Une ligne sur la table EXEL de son compte d’exploitation. Comme pour une voiture dont la capacité du réservoir définit l’autonomie, notre exploitant n’a qu’un souci, augmenter la grandeur du réservoir, c’est-à-dire plus d’ha. Mon fils, qui est là, me fait remarquer avec humour, "Hum cela dépend aussi du conducteur" je réponds : Eh bien non ! mon exploitant n’a plus besoin de conducteur, avec son GPS il envoie son tracteur seul dans les champs et les résultats enregistrés illico sont directement transmis par Internet à son gestionnaire et son comptable, son seul vrai souci c’est l’équilibre de son "Compte d’exploitation".
Mon exploitant est habile mais a-t-il de la sagesse ? d’où mon troisième questionnement.
Troisième question,
Pourquoi, en quelques années a-t-on jeté, et avec une telle inconscience, 4000 ans de savoir, empirique certes, mais riches de 150 générations de traditions, d’expériences et de sagesse ?
Est-ce une confiance aveugle dans la science dont le génial Rabelais me rappelle que sans la conscience elle n’est que ruine de l’âme ?
Nos anciens n’avaient ils rien à nous transmettre ?
Nous constatons ici une seconde rupture, la première était une rupture du sol à la vie, la seconde est une rupture de la modernité d’avec la sagesse de nos ancêtres, une rupture subite et brutale d’une génération à 150 générations passées. Je constate avec vous : quel gâchis !
Est-ce cela que l’on appelle le progressisme ?
Là encore ne jugeons pas, constatons seulement le fait, il est accablant me semble t’il.
De rupture en rupture, c’est donc le lien de l’homme à l’homme qui se perd. En effet si l’autonomie pour un exploitant agricole consiste à disposer d’un maximum de savoir, d’avoir et de pouvoir alors la vanité, l’égoïsme et l’orgueil vont rapidement devenir ces addictions qui asservissent en conséquence de quoi son voisin, son ami, son partenaire devient bien vite un concurrent, un adversaire, voire un ennemi, tel le mode de sélection darwinienne : malheur aux petits ils se feront éliminer.
Il n’est pas anodin de constater alors à quel point ce qui se passe en agriculture se reproduit dans tous les tissus de la société. A ce propos Masanobu FUKUOKA* éminent cultivateur japonais écrit : "de la même façon qu’un pays traite ses sols, il traite ses citoyens" . *Prix "Ramon Magsaysay", sorte de prix Nobel asiatique pour ses travaux sur l’agriculture naturelle.
C’est ainsi que l’autonomie en ce début de XXI ème siècle , vulgarisée par des intellectuels comme BOURDIEU ou Edgar MORIN, isole l’individu fatalement égocentré, dans une sorte de bulle qui le prive de relation et c’est avec raison que d’autres intellectuels aussi différents que Husserl, Sartre, Levinas , Hannah ARENDT , C Chalier ou J Ratzinger affirment que l’autonomie comme fin en soi est un mensonge qui conduit à la désespérance, au suicide, voire au totalitarisme.
En Inde en 2009, 19 000 suicides de paysans…( O M C) pour ne pas parler de suicides de paysans français ou bretons.(voir stat Nord Pas de Calais). Redisons le, que cette analyse ne soit pas comprise comme une condamnation de nos amis et voisins, tous nous en sommes plus ou moins victimes, nous faisons le constat objectif d’une situation réelle plus subie que volontaire hélas et, ouverte au débat. En conclusion de ce premier chapitre nous constatons que" Exploiter rompt radicalement toute relation de l’homme à la vie de son sol et également entre les hommes."
Avant de passer au second chapitre qui doit analyser le "cultivateur" un exemple est sans doute éclairant sur la différence de regard que nous portons les uns ou les autres sur notre activité : En 2010 une loi de modernisation agricole a été votée, à cette occasion, par son président, la FNSEA a demandé l’abrogation de l’obligation de semer des couverts… l’absurdité environnementale et économique d’une telle demande saute aux yeux d’un cultivateur mais elle est invisible pour un exploitant,( ici à toute une organisation comme la FNSEA), qui ne voit que le bilan comptable immédiat…La peur de perdre ôte à l’ homme une part essentielle de sa nature qui est rien de moins que le bon sens , la sagesse… Un homme autonome en quête permanente de sécurité matérielle a perdu sa liberté d’"être" et se trouve aliéné à l’avoir, au pouvoir et soumis à la "peur de manquer", peur omni présente dans notre société de consommation. (!)
B- La liberté du cultivateur
dans la RELATION
Le contraire de l’autonomie qui isole, c’est l’hétéronomie qui reconnaît avoir besoin de l’autre, de la richesse de sa différence.
Première question que signifie : " cultiver" ?, Cultivateur ? Cultiver : c’est rendre un culte avec une idée de dette morale. Cultivateur c’ est : celui qui cultive la vie du sol.
Seconde question - quelle liberté ?
L’homme libre, par un effort de volonté et de raison, tient sa liberté d’une disposition morale et spirituelle qui surpasse toute contingence matérielle. ou, Il est un être sage que ne séduit ni le savoir, ni l’avoir, ni le pouvoir. C’est une vision de l’homme ouvert à l’Universel.
L’homme libre, ici et maintenant, aurait un peu le profil d’un cultivateur de l’association BASE, il réfléchit avant de s’engager, il refuse de se laisser embarquer dans l’assistanat, il met en oeuvre les moyens pour, à la fois se nourrir et nourrir l’humanité en protégeant son héritage. Son sol est à la fois son souci et sa joie, il en prend soin car il a compris que son avenir, à lui le cultivateur et celui de l’humanité est là, à portée de sa main, dans sa main. Pensée universelle émise par de nombreux cultivateurs mondialement connus tels que, citons 3 principaux :
- (Au Sud Ouest CHILI)Mr Carlos Crovetto LAMARCA qui écrit : "Le cultivateur a dans ses mains l’avenir du monde entier" ; ou
- (Au Nord Est JApon) Masanobu FUKUOKA scientifique et magnifique cultivateur du Japon reconnu mondialement d’ajouter : "ce que je sais c’est que je ne sais rien, mais j’essaie que l’agriculture retrouve son vrai sens, "nourrir l’homme tout entier, corps et âme…"et il ajoute …" dépêchez vous sinon le vert va disparaître, le bonheur va disparaître,… aidez la terre à reverdir"
Le cultivateur de BASE est avant tout respectueux de la vie de son sol et comme Masanobu FUKUOKA il constate et mesure le désastre d’une modernité non maîtrisée en son sol.
Le cultivateur de BASE sait par intuition que tout est relation, Que le sol irrigue la vie de l’homme. Il n’y a pas d’un côté la chimie, de l’autre la physique, de l’autre la biologie, ou encore des bios ou des non bios, les uns opposés aux autres. Non, tout est en relation, en interaction, ainsi du soleil, de l’eau et de l’air en son sol tout est relié "tel un horizon de sens qui se déplace au rythme de la science" dit joliment J M MALDAME dans son livre sur l’écologie. (Création et Providence) Dans sa conférence sur DVD, (que je vous invite à visionner attentivement) notre Président Frédéric THOMAS ne dit pas autre chose, son DVD pourrait s’appeler " dans le sol et par le sol tout est relation"
Le cultivateur de BASE est solidaire, il partage les informations, il se réunit pour cela et il fait de l’écoute et du silence un moyen aussi précieux que le bruit et la revendication ne semblent nécessaires aux exploitants agricoles. Le cultivateur de BASE convoque la science. En effet pour lui la science est nécessaire à la compréhension des phénomènes de son sol encore ignorés, mais pour la confronter aussitôt à la pratique objective du terrain. De même qu’il refuse les dictats de ceux qui prônent la chimie ou la physique sans discernement…il refuse tout passéisme et tout dogmatisme.
Les cultivateurs adhérents de BASE savent que la Sagesse vient dans l’action, pas dans les concepts, aussi dénoncent ils l’ambiguïté de la position scientifique qui veut tenir à la fois des valeurs, soit une position morale, sans en chercher l’origine autre que dans le hasard et la nécessité cette tarte à la crème darwinienne, encore lui. N’eût il pas mieux valu retenir de ce dernier les nombreux travaux sur les vers de terre, remarquables et toujours d’actualité ? (pensons aux sciences humaines en particulier la psychologie) (Merleau Ponty)la prose du monde …l’algorithme, subjectivité de la science) Le cultivateur de BASE invite son voisin à le suivre, toujours la relation, mais sans insister, il sait trop bien comme il est délicat de convaincre par la parole, c’est pourquoi il partage toujours son temps entre la parole et le terrain pour confronter la technique et la pratique en son sol. Il sait surtout que pour être entendu et compris il faut toujours se faire plus petit que le message que l’on reçoit ou que l’on donne.
Le cultivateur de Base sait que personne n’a jamais réussi sa vie s’il n’en a pas reçu l’assurance ou d’un père ou d’un maître dans une relation vraie et libre. En cela il est hétéronome.
Le cultivateur de BASE est co-créateur, il redécouvre un nouveau (paradigme) modèle de développement à savoir que" son sol se fertilise automatiquement nous rappelle Frédéric dans un édito de TCS de 2010)". Il sait qu’avant de produire le sol a besoin de soins et d’entretiens, là est la nouveauté dans cette nouvelle approche du sol, plus le cultivateur est généreux envers son sol et plus son sol est fécond et prolifique, là est la (r)évolution. Patrimoine inestimable que ce sol alors inépuisable pour qui sait se montrer soigneux envers lui nous dit C C LAMARCA qui s’extasie devant "son sol éternel".
Les cultivateurs de BASE trouvent intuitivement de la beauté à leur labeur car il mesure la cohérence de la Création avec leur travail qui la prolonge, et leur discernement rencontre l’intelligence de la nature qui donne son sens à leurs travaux. De plus quelle joie toute simple mais si profonde de voir voler un papillon qui revit dans nos champs grâce à la biodiversité, quel bonheur que ce vol de perdreaux revenus grâce à la faune abondante en nos sols, quelle émotion quand un "capucin" (lièvre) vous déboule dans les pieds en bordure des couverts…quelle satisfaction de voir les vers de terre revenir en lieu et place de la charrue.
Si les cultivateurs de BASE sont fiers de leur labeur ils sont peu démonstratifs car l’humilité, qui s’enracine dans le mot "humus", leur a fait découvrir ce que d’autres, éblouis par la technique, n’auront pas perçu.
Le cultivateur de BASE est donc humble comme leur président, Lui qui a fait de l’écoute et du partage ses outils de travail favoris, et avec quel talent, aussi aucun d’entre eux ne fait carrière dans le "réality show" et réciproquement.
Parce qu’il est libre et responsable le cultivateur de BASE est soucieux de rester frugal en tout, il y trouve son bonheur et rien ne le retient plus de le partager. EX : Pour son matériel le cultivateur de Base va acheter un plus petit tracteur, d’occasion peut –être mais le meilleur semoir, c’est fou ce que les agriculteurs de BASE aiment les semoirs, à croire qu’il n’y a que cela d’important pour eux.
Agriculteur, ayant eu l’intuition d’une dérive technique il y a 35 ans, devenu observateur attentif de l’évolution de vos travaux, il était sans doute naturel que ce soit par l’un de nous qu’un hommage vous soit rendu en ce dixième anniversaire, toutefois ce petit billet ne saurait être une flatterie, ce serait vous manquer de respect, par contre il se veut un message d’encouragement.
la Bretagne, la France, l’Europe, ce monde, qui confond la fin et les moyens, a besoin de votre zèle silencieux comme la vie a besoin de calme , de paix et de partage pour s’épanouir vraiment et se propager. Votre action et votre engagement permettent de redonner à l’être humain une plénitude et une unité qu’il a perdu en perdant de vue son origine et sa destinée.
En conclusion
Dans la Bible au 1er Livre des Rois Ch. 19, il est dit que la Vérité ne peut s’entendre ni dans l’ouragan, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans la "Brise légère" aussi ne soyons pas déçus du peu d’audience auprès des "puissants et des importants" car jamais un progrès n’est advenu par l’un d’eux mais plutôt par le travail silencieux d’hommes libres, ce que vous êtes.
Au nom de la Bretagne tant aimée et de l’humanité toute entière, Merci pour ce que vous faites et ce que vous êtes, quelle responsabilité… quelle belle vocation…
Si le mot "SOL" se dit ADAMAH en HEBREUX d’où fut tiré le nom du premier homme de la bible ADAM, En latin le mot ""SOL" prend son origine dans " SOLUM" qui signifie "(je vous le demande) "base"… donc.
VIVE … BASE
Cette belle coïncidence me permet, avec mon humour issu du sol, de vous proposer cette devise pleine de bon(ne) humus, de bonne humeur voulais je dire :
" LIBRE, et heureux comme un cultivateur de BASE " .
André Colombel adhérent du 35[b][i][u][i][u]
Cultivateur ou Exploitant ? Autonomie et liberté en agriculture
André Colombel, cultivateur - discours de clôture de l’assemblée générale de l’association BASE ; février 2011
En discutant il y a quelques temps avec Frédéric de l’idée d’autonomie en agriculture nous avons tout de suite mesuré l’ambiguïté du terme. Dans la foulée Frédéric me confie alors le soin d"analyser dans le cadre de leur activité ce qui distingue un Exploitant Agricole d’un Cultivateur, l’un rechercherait l’autonomie, l’autre revendiquerait la liberté . Pas simple, mais plein de sens … Manier les concepts n’est pas le propre d’un cultivateur, mais il dispose de par sa relation au sol d’un point de vue fondamental. Je me suis d’abord souvenu qu’en hébreux le mot sol se dit adamah, et que ce nom ADAMAH a donné son identité au premier homme de la Genèse ADAM. C’est un point de départ qui a du sens, à savoir qu’à partir de la vie du sol a surgi la vie de l’homme. C’est aussi l’avis de Darwin dans sa théorie de l’évolution.
Je me suis aussi souvenu d’une pensée de ALAIN, un philosophe de la Sarthe qui écrivait au début du XXème siècle "" les agriculteurs d’hier n’ont pas trouvé de beauté à leur labeur chaque fois qu’ils se sont trouvés asservis, n’étaient ils pas libres de se trouver libres ? " (ref. propos sur le bonheur"- folio)".
La question posée est de savoir pourquoi dans le même travail du sol l’un serait asservi et l’autre serait libre
A- La recherche d’autonomie de l’exploitant agricole.
Dans la RUPTURE.
Première question qu’est ce que l’autonomie comme fin en soi ? C’est une doctrine( stoïcien) qui par un effort de volonté donne les moyens de vivre avec ses propres moyens, l’homme étant réduit à l’état de moyens. C’est une vision de l’homme "égocentré", replié sur soi.
Seconde question quel est le sens du mot Exploiter "exploitant agricole". Exploiter c’est "faire valoir " me dit Larousse, avec une connotation abusive (Edt 80).
L’exploitant agricole serait un paysan qui est soupçonné d’abuser son sol… abuser la nature, abuser la création, et par conséquent de couper ce lien qui donne sens à son travail et ce lien c’est la vie. L’exploitant a-t-il vraiment conscience de cela ?
NON, car il n’a pas conscience de travailler un sol vivant, aussi ne faisons pas de procès d’intention, constatons seulement les faits. Pour l’exploitant agricole le sol est un support neutre, autonome, au même titre que le tracteur ou le prêt bancaire, les hectares sont des moyens rien de plus. Une ligne sur la table EXEL de son compte d’exploitation. Comme pour une voiture dont la capacité du réservoir définit l’autonomie, notre exploitant n’a qu’un souci, augmenter la grandeur du réservoir, c’est-à-dire plus d’ha. Mon fils, qui est là, me fait remarquer avec humour, "Hum cela dépend aussi du conducteur" je réponds : Eh bien non ! mon exploitant n’a plus besoin de conducteur, avec son GPS il envoie son tracteur seul dans les champs et les résultats enregistrés illico sont directement transmis par Internet à son gestionnaire et son comptable, son seul vrai souci c’est l’équilibre de son "Compte d’exploitation".
Mon exploitant est habile mais a-t-il de la sagesse ? d’où mon troisième questionnement.
Troisième question,
Pourquoi, en quelques années a-t-on jeté, et avec une telle inconscience, 4000 ans de savoir, empirique certes, mais riches de 150 générations de traditions, d’expériences et de sagesse ?
Est-ce une confiance aveugle dans la science dont le génial Rabelais me rappelle que sans la conscience elle n’est que ruine de l’âme ?
Nos anciens n’avaient ils rien à nous transmettre ?
Nous constatons ici une seconde rupture, la première était une rupture du sol à la vie, la seconde est une rupture de la modernité d’avec la sagesse de nos ancêtres, une rupture subite et brutale d’une génération à 150 générations passées. Je constate avec vous : quel gâchis !
Est-ce cela que l’on appelle le progressisme ?
Là encore ne jugeons pas, constatons seulement le fait, il est accablant me semble t’il.
De rupture en rupture, c’est donc le lien de l’homme à l’homme qui se perd. En effet si l’autonomie pour un exploitant agricole consiste à disposer d’un maximum de savoir, d’avoir et de pouvoir alors la vanité, l’égoïsme et l’orgueil vont rapidement devenir ces addictions qui asservissent en conséquence de quoi son voisin, son ami, son partenaire devient bien vite un concurrent, un adversaire, voire un ennemi, tel le mode de sélection darwinienne : malheur aux petits ils se feront éliminer.
Il n’est pas anodin de constater alors à quel point ce qui se passe en agriculture se reproduit dans tous les tissus de la société. A ce propos Masanobu FUKUOKA* éminent cultivateur japonais écrit : "de la même façon qu’un pays traite ses sols, il traite ses citoyens" . *Prix "Ramon Magsaysay", sorte de prix Nobel asiatique pour ses travaux sur l’agriculture naturelle.
C’est ainsi que l’autonomie en ce début de XXI ème siècle , vulgarisée par des intellectuels comme BOURDIEU ou Edgar MORIN, isole l’individu fatalement égocentré, dans une sorte de bulle qui le prive de relation et c’est avec raison que d’autres intellectuels aussi différents que Husserl, Sartre, Levinas , Hannah ARENDT , C Chalier ou J Ratzinger affirment que l’autonomie comme fin en soi est un mensonge qui conduit à la désespérance, au suicide, voire au totalitarisme.
En Inde en 2009, 19 000 suicides de paysans…( O M C) pour ne pas parler de suicides de paysans français ou bretons.(voir stat Nord Pas de Calais). Redisons le, que cette analyse ne soit pas comprise comme une condamnation de nos amis et voisins, tous nous en sommes plus ou moins victimes, nous faisons le constat objectif d’une situation réelle plus subie que volontaire hélas et, ouverte au débat. En conclusion de ce premier chapitre nous constatons que" Exploiter rompt radicalement toute relation de l’homme à la vie de son sol et également entre les hommes."
Avant de passer au second chapitre qui doit analyser le "cultivateur" un exemple est sans doute éclairant sur la différence de regard que nous portons les uns ou les autres sur notre activité : En 2010 une loi de modernisation agricole a été votée, à cette occasion, par son président, la FNSEA a demandé l’abrogation de l’obligation de semer des couverts… l’absurdité environnementale et économique d’une telle demande saute aux yeux d’un cultivateur mais elle est invisible pour un exploitant,( ici à toute une organisation comme la FNSEA), qui ne voit que le bilan comptable immédiat…La peur de perdre ôte à l’ homme une part essentielle de sa nature qui est rien de moins que le bon sens , la sagesse… Un homme autonome en quête permanente de sécurité matérielle a perdu sa liberté d’"être" et se trouve aliéné à l’avoir, au pouvoir et soumis à la "peur de manquer", peur omni présente dans notre société de consommation. (!)
B- La liberté du cultivateur
dans la RELATION
Le contraire de l’autonomie qui isole, c’est l’hétéronomie qui reconnaît avoir besoin de l’autre, de la richesse de sa différence.
Première question que signifie : " cultiver" ?, Cultivateur ? Cultiver : c’est rendre un culte avec une idée de dette morale. Cultivateur c’ est : celui qui cultive la vie du sol.
Seconde question - quelle liberté ?
L’homme libre, par un effort de volonté et de raison, tient sa liberté d’une disposition morale et spirituelle qui surpasse toute contingence matérielle. ou, Il est un être sage que ne séduit ni le savoir, ni l’avoir, ni le pouvoir. C’est une vision de l’homme ouvert à l’Universel.
L’homme libre, ici et maintenant, aurait un peu le profil d’un cultivateur de l’association BASE, il réfléchit avant de s’engager, il refuse de se laisser embarquer dans l’assistanat, il met en oeuvre les moyens pour, à la fois se nourrir et nourrir l’humanité en protégeant son héritage. Son sol est à la fois son souci et sa joie, il en prend soin car il a compris que son avenir, à lui le cultivateur et celui de l’humanité est là, à portée de sa main, dans sa main. Pensée universelle émise par de nombreux cultivateurs mondialement connus tels que, citons 3 principaux :
- (Au Sud Ouest CHILI)Mr Carlos Crovetto LAMARCA qui écrit : "Le cultivateur a dans ses mains l’avenir du monde entier" ; ou
- (Au Nord Est JApon) Masanobu FUKUOKA scientifique et magnifique cultivateur du Japon reconnu mondialement d’ajouter : "ce que je sais c’est que je ne sais rien, mais j’essaie que l’agriculture retrouve son vrai sens, "nourrir l’homme tout entier, corps et âme…"et il ajoute …" dépêchez vous sinon le vert va disparaître, le bonheur va disparaître,… aidez la terre à reverdir"
Le cultivateur de BASE est avant tout respectueux de la vie de son sol et comme Masanobu FUKUOKA il constate et mesure le désastre d’une modernité non maîtrisée en son sol.
Le cultivateur de BASE sait par intuition que tout est relation, Que le sol irrigue la vie de l’homme. Il n’y a pas d’un côté la chimie, de l’autre la physique, de l’autre la biologie, ou encore des bios ou des non bios, les uns opposés aux autres. Non, tout est en relation, en interaction, ainsi du soleil, de l’eau et de l’air en son sol tout est relié "tel un horizon de sens qui se déplace au rythme de la science" dit joliment J M MALDAME dans son livre sur l’écologie. (Création et Providence) Dans sa conférence sur DVD, (que je vous invite à visionner attentivement) notre Président Frédéric THOMAS ne dit pas autre chose, son DVD pourrait s’appeler " dans le sol et par le sol tout est relation"
Le cultivateur de BASE est solidaire, il partage les informations, il se réunit pour cela et il fait de l’écoute et du silence un moyen aussi précieux que le bruit et la revendication ne semblent nécessaires aux exploitants agricoles. Le cultivateur de BASE convoque la science. En effet pour lui la science est nécessaire à la compréhension des phénomènes de son sol encore ignorés, mais pour la confronter aussitôt à la pratique objective du terrain. De même qu’il refuse les dictats de ceux qui prônent la chimie ou la physique sans discernement…il refuse tout passéisme et tout dogmatisme.
Les cultivateurs adhérents de BASE savent que la Sagesse vient dans l’action, pas dans les concepts, aussi dénoncent ils l’ambiguïté de la position scientifique qui veut tenir à la fois des valeurs, soit une position morale, sans en chercher l’origine autre que dans le hasard et la nécessité cette tarte à la crème darwinienne, encore lui. N’eût il pas mieux valu retenir de ce dernier les nombreux travaux sur les vers de terre, remarquables et toujours d’actualité ? (pensons aux sciences humaines en particulier la psychologie) (Merleau Ponty)la prose du monde …l’algorithme, subjectivité de la science) Le cultivateur de BASE invite son voisin à le suivre, toujours la relation, mais sans insister, il sait trop bien comme il est délicat de convaincre par la parole, c’est pourquoi il partage toujours son temps entre la parole et le terrain pour confronter la technique et la pratique en son sol. Il sait surtout que pour être entendu et compris il faut toujours se faire plus petit que le message que l’on reçoit ou que l’on donne.
Le cultivateur de Base sait que personne n’a jamais réussi sa vie s’il n’en a pas reçu l’assurance ou d’un père ou d’un maître dans une relation vraie et libre. En cela il est hétéronome.
Le cultivateur de BASE est co-créateur, il redécouvre un nouveau (paradigme) modèle de développement à savoir que" son sol se fertilise automatiquement nous rappelle Frédéric dans un édito de TCS de 2010)". Il sait qu’avant de produire le sol a besoin de soins et d’entretiens, là est la nouveauté dans cette nouvelle approche du sol, plus le cultivateur est généreux envers son sol et plus son sol est fécond et prolifique, là est la (r)évolution. Patrimoine inestimable que ce sol alors inépuisable pour qui sait se montrer soigneux envers lui nous dit C C LAMARCA qui s’extasie devant "son sol éternel".
Les cultivateurs de BASE trouvent intuitivement de la beauté à leur labeur car il mesure la cohérence de la Création avec leur travail qui la prolonge, et leur discernement rencontre l’intelligence de la nature qui donne son sens à leurs travaux. De plus quelle joie toute simple mais si profonde de voir voler un papillon qui revit dans nos champs grâce à la biodiversité, quel bonheur que ce vol de perdreaux revenus grâce à la faune abondante en nos sols, quelle émotion quand un "capucin" (lièvre) vous déboule dans les pieds en bordure des couverts…quelle satisfaction de voir les vers de terre revenir en lieu et place de la charrue.
Si les cultivateurs de BASE sont fiers de leur labeur ils sont peu démonstratifs car l’humilité, qui s’enracine dans le mot "humus", leur a fait découvrir ce que d’autres, éblouis par la technique, n’auront pas perçu.
Le cultivateur de BASE est donc humble comme leur président, Lui qui a fait de l’écoute et du partage ses outils de travail favoris, et avec quel talent, aussi aucun d’entre eux ne fait carrière dans le "réality show" et réciproquement.
Parce qu’il est libre et responsable le cultivateur de BASE est soucieux de rester frugal en tout, il y trouve son bonheur et rien ne le retient plus de le partager. EX : Pour son matériel le cultivateur de Base va acheter un plus petit tracteur, d’occasion peut –être mais le meilleur semoir, c’est fou ce que les agriculteurs de BASE aiment les semoirs, à croire qu’il n’y a que cela d’important pour eux.
Agriculteur, ayant eu l’intuition d’une dérive technique il y a 35 ans, devenu observateur attentif de l’évolution de vos travaux, il était sans doute naturel que ce soit par l’un de nous qu’un hommage vous soit rendu en ce dixième anniversaire, toutefois ce petit billet ne saurait être une flatterie, ce serait vous manquer de respect, par contre il se veut un message d’encouragement.
la Bretagne, la France, l’Europe, ce monde, qui confond la fin et les moyens, a besoin de votre zèle silencieux comme la vie a besoin de calme , de paix et de partage pour s’épanouir vraiment et se propager. Votre action et votre engagement permettent de redonner à l’être humain une plénitude et une unité qu’il a perdu en perdant de vue son origine et sa destinée.
En conclusion
Dans la Bible au 1er Livre des Rois Ch. 19, il est dit que la Vérité ne peut s’entendre ni dans l’ouragan, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans la "Brise légère" aussi ne soyons pas déçus du peu d’audience auprès des "puissants et des importants" car jamais un progrès n’est advenu par l’un d’eux mais plutôt par le travail silencieux d’hommes libres, ce que vous êtes.
Au nom de la Bretagne tant aimée et de l’humanité toute entière, Merci pour ce que vous faites et ce que vous êtes, quelle responsabilité… quelle belle vocation…
Si le mot "SOL" se dit ADAMAH en HEBREUX d’où fut tiré le nom du premier homme de la bible ADAM, En latin le mot ""SOL" prend son origine dans " SOLUM" qui signifie "(je vous le demande) "base"… donc.
VIVE … BASE
Cette belle coïncidence me permet, avec mon humour issu du sol, de vous proposer cette devise pleine de bon(ne) humus, de bonne humeur voulais je dire :
" LIBRE, et heureux comme un cultivateur de BASE " .
André Colombel adhérent du 35[b][i][u][i][u]
Re: SDSC attitude
Sacré Dédé ! il doit etre parti au concert de Johny...
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Re: SDSC attitude
j'ai fais concours departement de labour en bisoc,et pourtant j'analyse le non labour (je ne suis que au essais)ac/dc59 a écrit:s'est une guerre syndicale entretenue , " le festival de non-labour" contre "concour de labour "
ça commence à changer avec de bonnes explication technique et la connaissance qui avance
http://www.vol.be.ch/vol/fr/index/landwirtschaft/landwirtschaft/bodenschutz/bodennutzung/bodenverdichtung.html
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haute loire
Re: SDSC attitude
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iinR5i4e5Oo#!
et même les vdt filment ......
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qfVnhZHmAH8
et même les vdt filment ......
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qfVnhZHmAH8
Re: SDSC attitude
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=1fRKT_Gidfocette vidéo est très motivante,j'espère que je reste ds le sujet
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
bibi43 a écrit:https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=1fRKT_Gidfocette vidéo est très motivante,j'espère que je reste ds le sujet
en plein dedans
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Re: SDSC attitude
une petite visite sur l'ile de Madagascar avec le maitre du SDSC... M. Lucien Seguy .....sur le thème SDSC ......les purs laboureurs conventionnels intéressés sont vivement conseillés de tout lire et bien étudiés avant toute critique et si au bout de leur lecture ,ils pensent que cette vision de l'agriculture n'est pas transposable en France ....je les invite à découvrir ma pauvre ferme en SDSC au centre de la France ils y seront bien recus....
j'aimerai que ce sujet reste conviviale et sympa .....merci
principes et fonctionnement du SDSC
j'aimerai que ce sujet reste conviviale et sympa .....merci
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Re: SDSC attitude
Très bonne trouvaille.
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Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:une petite visite sur l'ile de Madagascar avec le maitre du SDSC... M. Lucien Seguy .....sur le thème SDSC ......les purs laboureurs conventionnels intéressés sont vivement conseillés de tout lire et bien étudiés avant toute critique et si au bout de leur lecture ,ils pensent que cette vision de l'agriculture n'est pas transposable en France ....je les invite à découvrir ma pauvre ferme en SDSC au centre de la France ils y seront bien recus....
j'aimerai que ce sujet reste conviviale et sympa .....merci
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Tu es ou paysannature ?
A l'occasion, si je passe par là, je te rendrai bien visite.
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Re: SDSC attitude
un petit tour au canada maintenant :
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=13917a8c05b89d0a&mt=application/pdf&url=https://mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3D5abe29ebe2%26view%3Datt%26th%3D13917a8c05b89d0a%26attid%3D0.1%26disp%3Dsafe%26zw&sig=AHIEtbS8YhzM8lwYMsJTCcMAzI1H42CR0w&pli=1
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=13917a8c05b89d0a&mt=application/pdf&url=https://mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3D5abe29ebe2%26view%3Datt%26th%3D13917a8c05b89d0a%26attid%3D0.1%26disp%3Dsafe%26zw&sig=AHIEtbS8YhzM8lwYMsJTCcMAzI1H42CR0w&pli=1
Re: SDSC attitude
il marche pas ton lien
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réfléchis bien
Re: SDSC attitude
dugers a écrit:il marche pas ton lien
https://mail.google.com/mail/?ui=2&ik=5abe29ebe2&view=att&th=13917a8c05b89d0a&attid=0.1&disp=safe&zw
tu n'es pas google ......
Re: SDSC attitude
si j'ai gogolle mais il me dit erreur 404 temporaire
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réfléchis bien
Re: SDSC attitude
Bonjour, je souhaite prochainement me lancer dans le sdsc , je recherche un semoir de 2.50, 3.00 m pour réaliser du semis de céréale dans un couvert implanter dans de l'argile lourde.
Quel semoir serait le mieux approprié ?
Chez moi une personne réalise du sdsc avec un semoir Jd, mais il nécessite un tracteur de 200 ch...
Quel semoir serait le mieux approprié ?
Chez moi une personne réalise du sdsc avec un semoir Jd, mais il nécessite un tracteur de 200 ch...
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Re: SDSC attitude
+1 moi aussi !dugers a écrit:si j'ai gogolle mais il me dit erreur 404 temporaire
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Re: SDSC attitude
mrsame a écrit:Bonjour, je souhaite prochainement me lancer dans le sdsc , je recherche un semoir de 2.50, 3.00 m pour réaliser du semis de céréale dans un couvert implanter dans de l'argile lourde.
Quel semoir serait le mieux approprié ?
Chez moi une personne réalise du sdsc avec un semoir Jd, mais il nécessite un tracteur de 200 ch...
on viens de prendre des parts dans un semeato 3 m pneumatique dans une cuma du coin ;on l'a essayer il y a 3 semaines sur des chaumes pour semer un premiers couvert de tournesol derrière blé avec paille enlevées faut que j'aille prendre des photos du résultat ;lors du semis c'etais très sec , il a fallu mettre ls pression a fond et on a eu 10 a 15 mm un semaine après plus 25 mm le weekend dernier .... a suivre
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réfléchis bien
Re: SDSC attitude
mrsame a écrit:Bonjour, je souhaite prochainement me lancer dans le sdsc , je recherche un semoir de 2.50, 3.00 m pour réaliser du semis de céréale dans un couvert implanter dans de l'argile lourde.
Quel semoir serait le mieux approprié ?
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un semeato 3 m pneumatique va tourner pas loin de chez toi cette saison : regarde et analyse !
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la ou le madon passe du 88 au 54
Re: SDSC attitude
catar a écrit:mrsame a écrit:Bonjour, je souhaite prochainement me lancer dans le sdsc , je recherche un semoir de 2.50, 3.00 m pour réaliser du semis de céréale dans un couvert implanter dans de l'argile lourde.
Quel semoir serait le mieux approprié ?
Chez moi une personne réalise du sdsc avec un semoir Jd, mais il nécessite un tracteur de 200 ch...
un semeato 3 m pneumatique va tourner pas loin de chez toi cette saison : regarde et analyse !
dans la SDSC attitude ......le semoir , on s'en balance un peu ,beaucoup......si tu veux te lancer dans le SDSC , c'est ton sol qu'il faut regarder !
Re: SDSC attitude
meme pas 75cv de nécessaire avec unidrill 3m dans des sols prêt(chez moi,limon sableux,limon argileux)
j'ai remarqué, plus le sol est prêt moins il en faut
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Re: SDSC attitude
Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
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Re: SDSC attitude
mrsame a écrit:Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
argileux tu veux dire
paysannature à raison le semoir on s'en fout
même au centrifuge on peut faire
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Re: SDSC attitude
pourquoi pas... semer son blé au centrifuge dans son couvert glyphosaté puis broyage ou roulage dèrrière ???bap a écrit:mrsame a écrit:Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
argileux tu veux dire
paysannature à raison le semoir on s'en fout
même au centrifuge on peut faire
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Re: SDSC attitude
le principal probléme pour les agris qui veulent démarrer le SDSC , c'est la phase de mise en place d'un sol plus vivant (pour tout type de sol )
souvent au début de la conversion SDSC....même avec le semoir super sophistiqué machin plus , le sol n'est pas encore prêt à fonctionner relativement tout seul et les échecs sont fréquents ....les gens impatients qui n'ont pas forcément eut la chance de rencontrer les bonnes personnes ,les bonnes explications ,ont tôt fait de reprendre le travail du sol et même la charrue ....
ceux qui ont bien compris le SDSC et ont bien lus et relus ce lien dans tout les sens : se sont entêtés et ne nous parler plus de charrue et autre outil vert ou rouge (sauf peut-être dans les musées)
aprés chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a , c'est ca la SDSC attitude .....le reste c'est pas le bon sujet....http://agroecologie.cirad.fr/accueil et surtout : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CFEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fiarivo.cirad.fr%2Fdoc%2Fscv%2F2ManuelSCVMadaVolI-Chap1v-finale.pdf&ei=Ecz3T_CwKuHW0QWd0eifBw&usg=AFQjCNF-Lv7OrFzat4lKIgLm2NVt_cuRKg&sig2=XfPErT6r_zQflQYAcfIfAg
souvent au début de la conversion SDSC....même avec le semoir super sophistiqué machin plus , le sol n'est pas encore prêt à fonctionner relativement tout seul et les échecs sont fréquents ....les gens impatients qui n'ont pas forcément eut la chance de rencontrer les bonnes personnes ,les bonnes explications ,ont tôt fait de reprendre le travail du sol et même la charrue ....
ceux qui ont bien compris le SDSC et ont bien lus et relus ce lien dans tout les sens : se sont entêtés et ne nous parler plus de charrue et autre outil vert ou rouge (sauf peut-être dans les musées)
aprés chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a , c'est ca la SDSC attitude .....le reste c'est pas le bon sujet....http://agroecologie.cirad.fr/accueil et surtout : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CFEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fiarivo.cirad.fr%2Fdoc%2Fscv%2F2ManuelSCVMadaVolI-Chap1v-finale.pdf&ei=Ecz3T_CwKuHW0QWd0eifBw&usg=AFQjCNF-Lv7OrFzat4lKIgLm2NVt_cuRKg&sig2=XfPErT6r_zQflQYAcfIfAg
Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:le principal probléme pour les agris qui veulent démarrer le SDSC , c'est la phase de mise en place d'un sol plus vivant (pour tout type de sol )
souvent au début de la conversion SDSC....même avec le semoir super sophistiqué machin plus , le sol n'est pas encore prêt à fonctionner relativement tout seul et les échecs sont fréquents ....les gens impatients qui n'ont pas forcément eut la chance de rencontrer les bonnes personnes ,les bonnes explications ,ont tôt fait de reprendre le travail du sol et même la charrue ....
ceux qui ont bien compris le SDSC et ont bien lus et relus ce lien dans tout les sens : se sont entêtés et ne nous parler plus de charrue et autre outil vert ou rouge (sauf peut-être dans les musées)
aprés chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a , c'est ca la SDSC attitude .....le reste c'est pas le bon sujet....http://agroecologie.cirad.fr/accueil et surtout : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CFEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fiarivo.cirad.fr%2Fdoc%2Fscv%2F2ManuelSCVMadaVolI-Chap1v-finale.pdf&ei=Ecz3T_CwKuHW0QWd0eifBw&usg=AFQjCNF-Lv7OrFzat4lKIgLm2NVt_cuRKg&sig2=XfPErT6r_zQflQYAcfIfAg
Tu es de quelle région paysannature ?
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Re: SDSC attitude
Tu essaies et tu nous dis quoiescrito17 a écrit:pourquoi pas... semer son blé au centrifuge dans son couvert glyphosaté puis broyage ou roulage dèrrière ???bap a écrit:mrsame a écrit:Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
argileux tu veux dire
paysannature à raison le semoir on s'en fout
même au centrifuge on peut faire
Si c'etait si simple que ça le métier ça se saurait
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Re: SDSC attitude
tof a écrit:Tu essaies et tu nous dis quoiescrito17 a écrit:pourquoi pas... semer son blé au centrifuge dans son couvert glyphosaté puis broyage ou roulage dèrrière ???bap a écrit:mrsame a écrit:Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
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paysannature à raison le semoir on s'en fout
même au centrifuge on peut faire
Si c'etait si simple que ça le métier ça se saurait
quand je faisais un peu de céréale , j'ai testé le semis au centrifuge suivi d'un passage rapide et léger de rotative , car pas trop de temps à accorder a ces productions , ça fonctionne pas mal .
j'avais fait un essai dans un couvert de sorgho , un truc de fou , c'était le plus réussi , quasi pas de mauvaises herbes , mais c'est trop simple et en générale on aime bien quand c'est compliqué ça nous rassure de réussir à maitriser la complexcité .
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Re: SDSC attitude
all a écrit:tof a écrit:Tu essaies et tu nous dis quoiescrito17 a écrit:pourquoi pas... semer son blé au centrifuge dans son couvert glyphosaté puis broyage ou roulage dèrrière ???bap a écrit:mrsame a écrit:Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
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paysannature à raison le semoir on s'en fout
même au centrifuge on peut faire
Si c'etait si simple que ça le métier ça se saurait
quand je faisais un peu de céréale , j'ai testé le semis au centrifuge suivi d'un passage rapide et léger de rotative , car pas trop de temps à accorder a ces productions , ça fonctionne pas mal .
j'avais fait un essai dans un couvert de sorgho , un truc de fou , c'était le plus réussi , quasi pas de mauvaises herbes , mais c'est trop simple et en générale on aime bien quand c'est compliqué ça nous rassure de réussir à maitriser la complexcité .
bien sur ,que l'on peut réussir trés bien un semis au centrifuge .......la condition de la réussite ,c'est un sol vivant
Re: SDSC attitude
https://www.youtube.com/watch?v=9hPn8Ht7R7c&list=UUP54qHtvkQmm0w9t4kvMdRg&index=9&feature=plcp
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Re: SDSC attitude
Ben ici les sols doivent être morts,comme dit une certaine personne,car les essais que j'ai vu sont catastrophiquespaysannature a écrit:all a écrit:tof a écrit:Tu essaies et tu nous dis quoiescrito17 a écrit:pourquoi pas... semer son blé au centrifuge dans son couvert glyphosaté puis broyage ou roulage dèrrière ???bap a écrit:mrsame a écrit:Justement on ne s'en balance pas , il ne s'agit pas de travailler avec des outils qui ne sont pas adaptés et puis d'avoir un résultat de merde à la fin.
Regarder du coté du sol ?
C'est simple c'est de la terre glaize.
argileux tu veux dire
paysannature à raison le semoir on s'en fout
même au centrifuge on peut faire
Si c'etait si simple que ça le métier ça se saurait
quand je faisais un peu de céréale , j'ai testé le semis au centrifuge suivi d'un passage rapide et léger de rotative , car pas trop de temps à accorder a ces productions , ça fonctionne pas mal .
j'avais fait un essai dans un couvert de sorgho , un truc de fou , c'était le plus réussi , quasi pas de mauvaises herbes , mais c'est trop simple et en générale on aime bien quand c'est compliqué ça nous rassure de réussir à maitriser la complexcité .
bien sur ,que l'on peut réussir trés bien un semis au centrifuge .......la condition de la réussite ,c'est un sol vivant
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Re: SDSC attitude
vous pourrez écouter M.CARLOS CROVETTO le 19 septembre 2012 au lycée agricole de MARMILHAT 63 prés de CLERMONT-FERRAND
M. CROVETTO interviendra dans le cadre du NLSD 2012,c'est une des personnalité dans le monde qui connait le mieux les problémes de sol ;il cultive au Chili....
M. CROVETTO interviendra dans le cadre du NLSD 2012,c'est une des personnalité dans le monde qui connait le mieux les problémes de sol ;il cultive au Chili....
Re: SDSC attitude
Ben oui mais moi ma ferme elle est pas au Chili !
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Re: SDSC attitude
tof a écrit:Ben oui mais moi ma ferme elle est pas au Chili !
tof ne perd pas ton temps avec le SDSC .......tu es trop intelligent pour arrêter de regarder une belle charrue rouge ou bleu......mais si tu veux voir autre chose que de l'agriculture "conventionnelle"ou alors découvrir un systéme qui pour toi ne marche pas et n'a aucun avenir ......passe un jour chez moi , je serai trés heureux de pouvoir échanger avec toi (et même ivanquoi) sur ce sujet ......
Re: SDSC attitude
Pourquoi ça n'avance pas...vite?
Je pense qu'il y a plusieurs raisons
1°) Les évolutions en agriculture prénètrent toujours lentement: combien a t'il fallu de temps pour diminuer les doses de P, K et améliorer les apports de S, Mg etc??? Combien de temps pour changer les modes d'apports d'azote au printemps sur céréales d'hiver. Pas sûr d'ailleurs que tous s'y soient mis
2°) Les pratiques culturales sont les plus difficiles à faire évoluer. Dame! Je connais mon sol; il y a des siècles qu'il est cultivé ainsi, je n'ai pas le matériel, la technique est vraiment nouvelle et parfois délicate à mettre en oeuvre donc, je ne bouge pas etc... etc....
De plus les essais de comparaisons sont lourds à mettre en place et à suivre et peu d'organismes de développement sont motivés pour y consacrer les moyens et le temps nécessaire.
Je pense qu'il y a plusieurs raisons
1°) Les évolutions en agriculture prénètrent toujours lentement: combien a t'il fallu de temps pour diminuer les doses de P, K et améliorer les apports de S, Mg etc??? Combien de temps pour changer les modes d'apports d'azote au printemps sur céréales d'hiver. Pas sûr d'ailleurs que tous s'y soient mis
2°) Les pratiques culturales sont les plus difficiles à faire évoluer. Dame! Je connais mon sol; il y a des siècles qu'il est cultivé ainsi, je n'ai pas le matériel, la technique est vraiment nouvelle et parfois délicate à mettre en oeuvre donc, je ne bouge pas etc... etc....
De plus les essais de comparaisons sont lourds à mettre en place et à suivre et peu d'organismes de développement sont motivés pour y consacrer les moyens et le temps nécessaire.
daniel89- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
ce n'est pas toujours simple !!!
j'ai vu que dans la plaine les vents promenait les odeurs d'organique !!
en bzh c'est enfouissement obligatoire dans la demi journée !!
demain epandage de fumier de volaille pour colza avec des riverains dans chaque coin de la parcelle!!
sans la charrue ,on fait comment ?
j'ai vu que dans la plaine les vents promenait les odeurs d'organique !!
en bzh c'est enfouissement obligatoire dans la demi journée !!
demain epandage de fumier de volaille pour colza avec des riverains dans chaque coin de la parcelle!!
sans la charrue ,on fait comment ?
hermine 22- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
daniel89 a écrit:Pourquoi ça n'avance pas...vite?
Je pense qu'il y a plusieurs raisons
1°) Les évolutions en agriculture prénètrent toujours lentement: combien a t'il fallu de temps pour diminuer les doses de P, K et améliorer les apports de S, Mg etc??? Combien de temps pour changer les modes d'apports d'azote au printemps sur céréales d'hiver. Pas sûr d'ailleurs que tous s'y soient mis
2°) Les pratiques culturales sont les plus difficiles à faire évoluer. Dame! Je connais mon sol; il y a des siècles qu'il est cultivé ainsi, je n'ai pas le matériel, la technique est vraiment nouvelle et parfois délicate à mettre en oeuvre donc, je ne bouge pas etc... etc....
De plus les essais de comparaisons sont lourds à mettre en place et à suivre et peu d'organismes de développement sont motivés pour y consacrer les moyens et le temps nécessaire.
parce que ce Monsieur vous fait peur ......alors qu'il est plein de bon sens
Re: SDSC attitude
tof a écrit:Ben oui mais moi ma ferme elle est pas au Chili !
http://www.agriculture-de-conservation.com/-Carlos-Crovetto-Nourrir-le-sol-un-.html
Re: SDSC attitude
hermine 22 a écrit:ce n'est pas toujours simple !!!
j'ai vu que dans la plaine les vents promenait les odeurs d'organique !!
en bzh c'est enfouissement obligatoire dans la demi journée !!
demain epandage de fumier de volaille pour colza avec des riverains dans chaque coin de la parcelle!!
sans la charrue ,on fait comment ?
Une incorporation superficielle doit suffire, je ne pense pas que le labour soit indispensable. Ici beaucoup de gens ne labourent pas après un épandage de fientes de volailles.
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:hermine 22 a écrit:ce n'est pas toujours simple !!!
j'ai vu que dans la plaine les vents promenait les odeurs d'organique !!
en bzh c'est enfouissement obligatoire dans la demi journée !!
demain epandage de fumier de volaille pour colza avec des riverains dans chaque coin de la parcelle!!
sans la charrue ,on fait comment ?
Une incorporation superficielle doit suffire, je ne pense pas que le labour soit indispensable. Ici beaucoup de gens ne labourent pas après un épandage de fientes de volailles.
ici ,tout les éleveurs épandent leur fumier sur leurs prairies sans aucun travail de sol .........heu ,la nature elle même dépose ses déchets comme les feuilles d'automne sur le sol ......sans vouloir vexé hermine ,c'est plutôt vers la concentration des fientes des volailles (qui provoquent les odeurs) qu'il faut trouver une meilleure solution ...peut-être ?
Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:moi j'aime ces gens la :
https://youtu.be/cuHYi6obPdE
https://youtu.be/nEioLamuJfg
Pour les avoir écoutés dans leurs conférences ,puis rencontrés plusieurs fois , moi j'aime mieux ce qu'ils font comme travail de recherche sur la vie du sol que la façon dont ils en parlent ,à certaines de leurs conférences ,j'ai vu des gens se lever et sortir de la salle
j'ai l'impression qu'ils qu'ils recherchent plus à être reconnus par le milieu écolo-bobo , qu'a faire une bonne diffusion (avec la pédagogie qui va avec) vers les agris , de leurs connaissances ,
comme je l'ai déjà dit plusieurs fois ici et ailleurs , je trouve dommage que ces gens passent leur temps à cirer les pompe aux écolos plutôt que de faire passer en toute simplicité leurs connaissances aux agris
jp097- + membre techno +
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