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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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ogm
Rappel du premier message :
vive les ogm
En mai dernier, l'American Academy of Environmental Medicine (AAEM)a appelé les « médecins à aviser leurs patients, la communautémédicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toutenourriture génétiquement modifiée et fournir des arguments éducatifssur les OGM et leurs risques pour la santé. » Ils ont appelé à unmoratoire sur les OGM, à des études indépendantes de longue durée, et àl'étiquetage.
La monographie de l’AAEM indique : « Plusieursétudes sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denréesalimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité,d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, etd’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal.Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entreles aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes surla santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent descritères scientifiques reconnus. « La forte association et concordanceentre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée parplusieurs études sur animaux. »
De plus en plus de médecinsprescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, unspécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil del’AAEM signale : « Je conseille vivement à mes patients demanger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » JohnBoyles, un médecin allergologue de l’Ohio, déclare : « J’utilisais toutle temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que lesoja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gensde ne jamais en manger. »
La Doctoresse Jennifer Armstrong,présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute leseffets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont lesbonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste derenommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un desprincipaux responsables de la forte détérioration de la santé desÉtasuniens.
Dans la population, le biologiste David Schubert duSalk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptiblesd'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmesalimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, lesenfants sont transformés en « cobayes. »
La réalité del'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante.Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, laplupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines,comparativement au taux de mortalité de 10% dans le groupe témoinnourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussiplus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.
Enfait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur destesticules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourrisavec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons dessouris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré.Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec dumaïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits quela normale.
Les problèmes de reproduction accablent aussi lebétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révéléque la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ontdes complications du style accouchement prématuré, avortement,stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veauxsont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ontsignalé que des milliers de porcs sont devenus stériles aprèsavoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont faitune grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché depoches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenues stérilesaprès avoir été nourris avec le même maïs.
Aliment conçu pour produire des poisons
Lemaïs et le coton GM sont conçus pour produire leur proprepesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord laplante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies debiotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partirde la bactérie du sol Bacillus thuringiensis), a une traditiond'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autresutilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellementles insectes.
Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Btproduite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelledes aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'unallergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuventpas s’en débarrasser.
Et par-dessus tout ça, des étudesconfirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiquessont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer lalymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceuxde la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômessont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par lestravailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En2008, se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté,« Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année...dans l'agriculture liée au coton Bt. »
L’American Academy ofEnvironmental Medicine déclare, « De multiples études animales montrentun important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation descytokines, qui sont « associée à l'asthme, à l'allergie et auxinflammations, » tous en hausse aux États-Unis.
Selon le DrArpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans lacondition immunitaire des animaux sont « une particularitéconstante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherchesde Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le systèmeimmunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté uneréaction immunitaire des souris au maïs Bt.
Le soja et le maïsGM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétésallergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteurde trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de lapeau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pasau soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM auRoyaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50%. Peut-être quel'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est unaccident de la manipulation génétique.
En Inde, les animauxpaissent sur les plantations de coton après récolte. Mais quand lesbergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt,des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une graveirritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans lefoie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ontdéclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalitédes moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. »Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan DevelopmentSociety, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sontmorts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations decoton naturel sont restés en bonne santé.
Dans un petit villagede l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations decoton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les bufflesont pâturé sur les plantations de coton Bt pour la première fois.Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours.Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, etde chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.
Dansdes études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourrisavec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec unetomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grandtoxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signesd'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec dumaïs Bt.
La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous
Laseule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce quipourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dansle soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nosintestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps aprèsavoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellementdangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur denous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite àpartir de maïs Bt, peut, peut-être pour le reste de notrevie, transformer les bactéries vivant dans nos intestins en fabriquesde pesticides.
Quand la preuve du transfert des gènes estrapportée lors de conférences médicales aux Etats-Unis, les médecinsréagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation deproblèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernièredécennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser laflore intestinale des Nord-Américains.
Les scientifiques de laFood and Drug Administration (FDA) avait avisé de tous ces problèmesdès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lorsd'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que lesOGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies,des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactériesintestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnelsdifficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieursd'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison Blanche aordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagien recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto,à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique,qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudesdes scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécuritén’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autrescompagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sansdanger. M. Taylor est devenu plus tard vice président de Monsanto.
L’AmericanAcademy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pasété convenablement testés » et « présentent un grave risque pourla santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a étépublié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée surles « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé desplantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les donnéesexpérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen endemandant : « Où est la preuve scientifique démontrantl’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme celaest supposé par les compagnies de biotechnologie ? »
Le célèbregénéticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont toutsimplement pas été faites et nous devons devenir maintenantdes cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, noussavons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soitincroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Le DrSchubert fait remarquer, « S'il y a quelque problème, il nesera probablement jamais connu, car on ne pourra pas remonter à sacause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à sedévelopper. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et dessymptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nousune chance de remonter à la cause.
C'est précisément ce qui estarrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. Lamaladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changementmesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avantd’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-làenviron cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dixmille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière decomplément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.
Sid'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité,le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, lesallergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffreles Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque lesanimaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les genssensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par demultiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que, dans lesneuf premières années après l'introduction des cultures GM à grandeéchelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniquesou plus a presque doublé, passant de 7% à 13%.
Pour aider àdéterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande àses « membres, à la communauté médicale, et à lacommunauté scientifique indépendante de rassembler les études des caséventuellement liés à la consommation des OGM et à leurs effets sur lasanté, de commencer des recherches épidémiologiques pour étudier lerôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodesde sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »
Lescitoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter lesOGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient desproduits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza,et du sucre de betteraves GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou« sans OGM. »
Même si seulement un petit pourcentage de genschoisissent des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sansdoute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédientsGM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy ofEnvironmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentationaux États-Unis.
Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif del'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète surles dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit enfrançais], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur lesujet. Son second livre, Genetic Roulette : The Documented Health Risksof Genetically Engineered Foods, identifie 65 dangers potentiels desOGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sontsuperficielle et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invitéla biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant àl’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'ellerefuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrantl’innocuité de ses produits.
Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
vive les ogm
En mai dernier, l'American Academy of Environmental Medicine (AAEM)a appelé les « médecins à aviser leurs patients, la communautémédicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toutenourriture génétiquement modifiée et fournir des arguments éducatifssur les OGM et leurs risques pour la santé. » Ils ont appelé à unmoratoire sur les OGM, à des études indépendantes de longue durée, et àl'étiquetage.
La monographie de l’AAEM indique : « Plusieursétudes sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denréesalimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité,d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, etd’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal.Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entreles aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes surla santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent descritères scientifiques reconnus. « La forte association et concordanceentre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée parplusieurs études sur animaux. »
De plus en plus de médecinsprescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, unspécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil del’AAEM signale : « Je conseille vivement à mes patients demanger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » JohnBoyles, un médecin allergologue de l’Ohio, déclare : « J’utilisais toutle temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que lesoja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gensde ne jamais en manger. »
La Doctoresse Jennifer Armstrong,présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute leseffets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont lesbonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste derenommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un desprincipaux responsables de la forte détérioration de la santé desÉtasuniens.
Dans la population, le biologiste David Schubert duSalk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptiblesd'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmesalimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, lesenfants sont transformés en « cobayes. »
La réalité del'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante.Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, laplupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines,comparativement au taux de mortalité de 10% dans le groupe témoinnourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussiplus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.
Enfait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur destesticules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourrisavec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons dessouris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré.Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec dumaïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits quela normale.
Les problèmes de reproduction accablent aussi lebétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révéléque la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ontdes complications du style accouchement prématuré, avortement,stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veauxsont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ontsignalé que des milliers de porcs sont devenus stériles aprèsavoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont faitune grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché depoches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenues stérilesaprès avoir été nourris avec le même maïs.
Aliment conçu pour produire des poisons
Lemaïs et le coton GM sont conçus pour produire leur proprepesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord laplante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies debiotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partirde la bactérie du sol Bacillus thuringiensis), a une traditiond'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autresutilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellementles insectes.
Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Btproduite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelledes aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'unallergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuventpas s’en débarrasser.
Et par-dessus tout ça, des étudesconfirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiquessont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer lalymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceuxde la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômessont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par lestravailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En2008, se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté,« Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année...dans l'agriculture liée au coton Bt. »
L’American Academy ofEnvironmental Medicine déclare, « De multiples études animales montrentun important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation descytokines, qui sont « associée à l'asthme, à l'allergie et auxinflammations, » tous en hausse aux États-Unis.
Selon le DrArpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans lacondition immunitaire des animaux sont « une particularitéconstante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherchesde Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le systèmeimmunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté uneréaction immunitaire des souris au maïs Bt.
Le soja et le maïsGM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétésallergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteurde trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de lapeau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pasau soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM auRoyaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50%. Peut-être quel'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est unaccident de la manipulation génétique.
En Inde, les animauxpaissent sur les plantations de coton après récolte. Mais quand lesbergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt,des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une graveirritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans lefoie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ontdéclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalitédes moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. »Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan DevelopmentSociety, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sontmorts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations decoton naturel sont restés en bonne santé.
Dans un petit villagede l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations decoton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les bufflesont pâturé sur les plantations de coton Bt pour la première fois.Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours.Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, etde chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.
Dansdes études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourrisavec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec unetomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grandtoxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signesd'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec dumaïs Bt.
La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous
Laseule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce quipourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dansle soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nosintestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps aprèsavoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellementdangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur denous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite àpartir de maïs Bt, peut, peut-être pour le reste de notrevie, transformer les bactéries vivant dans nos intestins en fabriquesde pesticides.
Quand la preuve du transfert des gènes estrapportée lors de conférences médicales aux Etats-Unis, les médecinsréagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation deproblèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernièredécennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser laflore intestinale des Nord-Américains.
Les scientifiques de laFood and Drug Administration (FDA) avait avisé de tous ces problèmesdès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lorsd'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que lesOGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies,des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactériesintestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnelsdifficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieursd'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison Blanche aordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagien recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto,à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique,qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudesdes scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécuritén’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autrescompagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sansdanger. M. Taylor est devenu plus tard vice président de Monsanto.
L’AmericanAcademy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pasété convenablement testés » et « présentent un grave risque pourla santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a étépublié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée surles « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé desplantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les donnéesexpérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen endemandant : « Où est la preuve scientifique démontrantl’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme celaest supposé par les compagnies de biotechnologie ? »
Le célèbregénéticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont toutsimplement pas été faites et nous devons devenir maintenantdes cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, noussavons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soitincroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »
Le DrSchubert fait remarquer, « S'il y a quelque problème, il nesera probablement jamais connu, car on ne pourra pas remonter à sacause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à sedévelopper. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et dessymptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nousune chance de remonter à la cause.
C'est précisément ce qui estarrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. Lamaladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changementmesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avantd’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-làenviron cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dixmille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière decomplément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.
Sid'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité,le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, lesallergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffreles Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque lesanimaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les genssensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par demultiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que, dans lesneuf premières années après l'introduction des cultures GM à grandeéchelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniquesou plus a presque doublé, passant de 7% à 13%.
Pour aider àdéterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande àses « membres, à la communauté médicale, et à lacommunauté scientifique indépendante de rassembler les études des caséventuellement liés à la consommation des OGM et à leurs effets sur lasanté, de commencer des recherches épidémiologiques pour étudier lerôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodesde sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »
Lescitoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter lesOGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient desproduits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza,et du sucre de betteraves GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou« sans OGM. »
Même si seulement un petit pourcentage de genschoisissent des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sansdoute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédientsGM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy ofEnvironmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentationaux États-Unis.
Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif del'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète surles dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit enfrançais], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur lesujet. Son second livre, Genetic Roulette : The Documented Health Risksof Genetically Engineered Foods, identifie 65 dangers potentiels desOGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sontsuperficielle et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invitéla biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant àl’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'ellerefuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrantl’innocuité de ses produits.
Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
Re: ogm
#OGM Séralini recherche des volontaires bénévoles pro-OGM pour un test sur une alimentation 100% OGM le test dure deux ans
avis aux amateurs.....
avis aux amateurs.....
Re: ogm
paysannature a écrit:Franki 41 a écrit:Un insecte est devenu résistant à un ogm, c'est pas vraiment étonnant, et c'est pour ça que les ogm sont mauvais ?paysannature a écrit:
Chrysomèle résistante à YieldGard
(...)
On peut aussi utiliser un maïs non-Bt, avec des insecticides du sol. ou comment utiliser moins d'insecticide avec l'OGM......
Il y a des ray-grass résistants aux fop et aux dim, faut-ils supprimer ces produits ? pareil avec les sulfos ? les méligèthes ne sont plus sensibles aux pyreth, on élimine aussi ? certaines plantes résistent au glypho, tu vas réclamer son interdiction ?
alors franki explique moi pourquoi tu voudrai semer de l'OGM..?
Pour que les plantes OGM soient et restent efficaces, il y a des conditions d'utilisation à respecter, notamment pour éviter l'apparition de résistances.
erwin- + membre techno +
- département : 54
Messages : 14431
Date d'inscription : 23/09/2009
Age : 49
south Belgium
Re: ogm
erwin a écrit:
Pour que les plantes OGM soient et restent efficaces, il y a des conditions d'utilisation à respecter, notamment pour éviter l'apparition de résistances.
Quelle sont ces conditions ?
Re: ogm
paysannature a écrit:erwin a écrit:
Pour que les plantes OGM soient et restent efficaces, il y a des conditions d'utilisation à respecter, notamment pour éviter l'apparition de résistances.
Quelle sont ces conditions ?
Tu ne lis même pas les articles que tu mets en lien ! (faire des copiés-collés sans les lire, ça fait pas très sérieux)
Chrysomèle résistante à YieldGard
Publié le octobre 9, 2012 par Andre Dumont
...la résistance pourrait être apparue en raison de l’absence d’un refuge de 20 %, tel que prescrit par les autorités aux États-Unis comme au Canada....
erwin- + membre techno +
- département : 54
Messages : 14431
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south Belgium
Re: ogm
erwin a écrit:paysannature a écrit:erwin a écrit:
Pour que les plantes OGM soient et restent efficaces, il y a des conditions d'utilisation à respecter, notamment pour éviter l'apparition de résistances.
Quelle sont ces conditions ?
Tu ne lis même pas les articles que tu mets en lien ! (faire des copiés-collés sans les lire, ça fait pas très sérieux)Chrysomèle résistante à YieldGard
Publié le octobre 9, 2012 par Andre Dumont
...la résistance pourrait être apparue en raison de l’absence d’un refuge de 20 %, tel que prescrit par les autorités aux États-Unis comme au Canada....
je sais ,je ne suis pas sérieux d'apporter des arguments de concertation passive dans un forum conviviale ....
peux tu m'expliquer qu'est-ce qu'une zone "refuge" .....c'est une invention de Monsanto .....dans la Nature il n'y a pas de zone "refuge" telle que Monsanto l'entend.....
(les autorités aux états unis et au Canada....c'est Monsanto)
c'est sérieux de se retrancher dans une zone "refuge" qui n'en est pas une ?
Re: ogm
paysannature a écrit:erwin a écrit:paysannature a écrit:erwin a écrit:
Pour que les plantes OGM soient et restent efficaces, il y a des conditions d'utilisation à respecter, notamment pour éviter l'apparition de résistances.
Quelle sont ces conditions ?
Tu ne lis même pas les articles que tu mets en lien ! (faire des copiés-collés sans les lire, ça fait pas très sérieux)Chrysomèle résistante à YieldGard
Publié le octobre 9, 2012 par Andre Dumont
...la résistance pourrait être apparue en raison de l’absence d’un refuge de 20 %, tel que prescrit par les autorités aux États-Unis comme au Canada....
je sais ,je ne suis pas sérieuxd'apporterdes argumentsde nous abreuver de copiés-collés deconcertation passiveorientés dans un forum conviviale ....
peux tu m'expliquer qu'est-ce qu'une zone "refuge" tu dois certainement avoir dans ton stock de copiés-collés un article qui explique ça mieux que ce que je pourrais faire ici ! (si non tu tapes chrysomele yieldgard sur go*gle)
.....c'est une invention de Monsanto oui, une recommandation pour éviter l'apparition de résistances .....dans la Nature il n'y a pas de zone "refuge" telle que Monsanto l'entend.....
(les autorités aux états unis et au Canada....c'est Monsanto) oui bien sûr, partons tous en croisade contre ce grand méchant Monsanto !
c'est sérieux de se retrancher dans une zone "refuge" qui n'en est pas une ?
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Re: ogm
Dans vos débats entre pro et anti OGMn je ne lis pas beaucoup de réflexions perso.
Uniquement des liens vers X ou Y, des copiés-collés...etc
Uniquement des liens vers X ou Y, des copiés-collés...etc
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Re: ogm
paysannature a écrit:
une vidéo rassurante
le ton est donné dès les premières secondes ! "regardez bien ces images, elles vont faire le tour du monde .... "
traduction: soyez attentifs les enfants! Vous allez voir une video digne de la propagande soviétique des années 50
à 3min50 " le maïs "round-up ready" est une éponge à pesticides ... "
oui bien sûr car le maïs conventionnel, lui ne reçoit pas de pesticides
Dernière édition par erwin le Dim 14 Oct 2012, 13:14, édité 1 fois
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Re: ogm
paysannature a écrit:un petit copié collé pour erwin merci c'est trop gentil!
http://www.infogm.org/spip.php?article1771
un article de mai 2000, y a pas à dire, tu colles à l'actualité !
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Re: ogm
que ceux qui veulent semer des ogm en fassent, à partir du moment où ils peuvent assumer le jour, éventuel, où il y aura une merde. Si la personne prends ses responsabilités pas de problème.
Par contre étant donné que l'on a aucun recul on ne sait pas quelles précautions, hormis le confinement, prendre.
Perso je m'y risquerais pas, en élevage on a déjà eu droit à l'esb, je n'ai pas envie de prendre un risque avec autant d'incertitudes.
Par contre étant donné que l'on a aucun recul on ne sait pas quelles précautions, hormis le confinement, prendre.
Perso je m'y risquerais pas, en élevage on a déjà eu droit à l'esb, je n'ai pas envie de prendre un risque avec autant d'incertitudes.
Invité- Invité
Re: ogm
baba a écrit:que ceux qui veulent semer des ogm en fassent, à partir du moment où ils peuvent assumer le jour, éventuel, où il y aura une merde. Si la personne prends ses responsabilités pas de problème.
Par contre étant donné que l'on a aucun recul on ne sait pas quelles précautions, hormis le confinement, prendre.
Perso je m'y risquerais pas, en élevage on a déjà eu droit à l'esb, je n'ai pas envie de prendre un risque avec autant d'incertitudes.
seralini cherche des cobayes pro-OGM bénévoles volontaires pour une étude sur les humains avec une consommation 100% OGM , l'étude dure deux ans ......
Re: ogm
l’analyse, au format standard de ce que devrait être une « peer review », réalisée par le Professeur Alain de Weck, spécialiste du sujet. Le comité éditorial aurait dû se fonder sur des analyses de ce type.sur le “travail” de Séralini
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1938
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1938
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Re: ogm
Répondre à une question en posant une autre question, chez moi ça s'appelle "noyer le poisson", en général c'est une pirouette que l'on emploie quand on ne sait pas quoi dire pour se justifier.paysannature a écrit:Franki 41 a écrit:Un insecte est devenu résistant à un ogm, c'est pas vraiment étonnant, et c'est pour ça que les ogm sont mauvais ?paysannature a écrit:
Chrysomèle résistante à YieldGard
(...)
On peut aussi utiliser un maïs non-Bt, avec des insecticides du sol. ou comment utiliser moins d'insecticide avec l'OGM......
Il y a des ray-grass résistants aux fop et aux dim, faut-ils supprimer ces produits ? pareil avec les sulfos ? les méligèthes ne sont plus sensibles aux pyreth, on élimine aussi ? certaines plantes résistent au glypho, tu vas réclamer son interdiction ?
alors franki explique moi pourquoi tu voudrai semer de l'OGM..?
Sinon, ta question, tu me l'a déjà posé deux fois au cours de ce sujet, alors soit tu est vraiment bouché à l'émeri, soit tu ne lis pas les messages de tes interlocuteurs, ce qui est un comble pour quelqu'un qui accuse les autres de ne pas tenir compte de ce qu'il met comme liens.
Cela dit, comme je n'emploie pas les même techniques de propagande que toi, je vais quand même répéter mes réponses.
Non, je ne tiens pas à semer des ogm, je ne trouve pas que ces plantes apportent beaucoup de choses pour l'agriculture dans l'immédiat, les maïs résistants aux insectes ne me concernent pas, et pour les cultures "roundup ready" je pense comme Grumpy qu'il vaut mieux réserver le glypho à l'interculture pour éviter les dérives d'adventices résistants; mais je n'exclue pas de changer d'avis si d'autres ogm apparaissent apporter plus de choses comme les céréales fixatrices d'azote de l'air ou le blé vivace.
Mais je suis d'accord pour que des études plus indépendantes soient menées avant, et non pas tous les mensonges que l'on trouve en ce moment sur le net ou ailleurs, dont certains ici se font très bien le relais sans se poser la moindre question sur leur véracité.
Dernière édition par Franki 41 le Dim 14 Oct 2012, 19:36, édité 1 fois
Franki- interdit de cachot
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Re: ogm
On peut espérer qu'avec toutes les polémiques actuelles l'état prenne enfin conscience de l'intérêt de prendre ses décisions sur des bases scientifiques, et donc de faire des études indépendantes, cela dit, les politiques ont plutôt l'air de se méfier de ces résultats du professeur Séralini.Fly49 a écrit:Franki 41 a écrit:Et ça ne vous gêne pas que tous les avis soient basés sur des mensonges, d'un coté comme de l'autre ?
Le débat sur les ogm ressemble à une guerre de propagande.
Y a une certaine logique, les chercheurs ne cherchent que si on leur donne des crédits, Si il ne trouvent rien la fois d'après pas de sous, donc il faut que les résultats sentent un peu le souffre pour alimenter la machine et inciter à de nouvelles études . La dose faisant le poison et le financement n'étant jamais neutre >> pro ou anti ça sera toujours tronqué.
Franki- interdit de cachot
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Re: ogm
Franki 41 a écrit:Répondre à une question en posant une autre question, chez moi ça s'appelle "noyer le poisson", en général c'est une pirouette que l'on emploie quand on ne sait pas quoi dire pour se justifier.paysannature a écrit:Franki 41 a écrit:Un insecte est devenu résistant à un ogm, c'est pas vraiment étonnant, et c'est pour ça que les ogm sont mauvais ?paysannature a écrit:
Chrysomèle résistante à YieldGard
(...)
On peut aussi utiliser un maïs non-Bt, avec des insecticides du sol. ou comment utiliser moins d'insecticide avec l'OGM......
Il y a des ray-grass résistants aux fop et aux dim, faut-ils supprimer ces produits ? pareil avec les sulfos ? les méligèthes ne sont plus sensibles aux pyreth, on élimine aussi ? certaines plantes résistent au glypho, tu vas réclamer son interdiction ?
alors franki explique moi pourquoi tu voudrai semer de l'OGM..?
Sinon, ta question, tu me l'a déjà posé deux fois au cours de ce sujet, alors soit tu est vraiment bouché à l'émeri, soit tu ne lis pas les messages de tes interlocuteurs, ce qui est un comble pour quelqu'un qui accuse les autres de ne pas tenir compte de ce qu'il met comme liens. il ne lit deja pas ses propres copiés-collés et ses liens alors faut pas espérer qu'il lise tes/nos/mes messages
Cela dit, comme je n'emploie pas les même techniques de propagande que toi, je vais quand même répéter mes réponses.
Non, je ne tiens pas à semer des ogm, je ne trouve pas que ces plantes apportent beaucoup de choses pour l'agriculture dans l'immédiat, les maïs résistants aux insectes ne me concernent pas, et pour les cultures "roundup ready" je pense comme Grumpy qu'il vaut mieux réserver le glypho à l'interculture pour éviter les dérives d'adventices résistants; mais je n'exclue pas de changer d'avis si d'autres ogm apparaissent apporter plus de choses comme les céréales fixatrices d'azote de l'air ou le blé vivace.
Mais je suis d'accord pour que des études plus indépendantes soient menées avant, et non pas tous les mensonges que l'on trouve en ce moment sur le net ou ailleurs, dont certains ici se font très bien le relais sans se poser la moindre question sur leur véracité.
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Re: ogm
A-t-on vraiment besoin des OGM pour nourrir le Monde ? (publication originale)
Par Marion Desquilbet, économiste, Chercheur à l’école d’économie de Toulouse et au Gremaq
JPEG - 5 ko
M. Desquilbet. Copyright P. Assalit pour la MAA
Il s’agit là de l’un des arguments avancés pour justifer le développement des biotechnologies agricoles : grâce aux OGM, qu’ils aient pour particularité d’être résistants aux nuisibles ou enrichis en substances nutritives, nous pourrons nourrir le Monde. Face à cette posture, certains dénoncent de la mainmise de la recherche privée dans ce domaine, tandis que d’autres pointent, par exemple, leur intérêt pour les Pays en Développement. Bref, la réponse n’est pas évidente...
Invitée en août 2009 par la Mission Agrobiosciences lors des Controverses de Marciac, L’Europe et le monde... De crises en déprises : l’alimentation à couteaux tirés, l’économiste Marion Desquilbet explore point par point les différents aspects de la question : quel est l’intérêt des OGM actuellement commercialisés en matière de sécurité alimentaire ? Que peut-on attendre de ceux actuellement mis au point ? Et qu’en disent les expertises internationales en la matière ?
Eléments d’analyse au fil de cette intervention.
A-t-on vraiment besoin des OGM pour nourrir le Monde ?
Marion Desquilbet. Rares sont les discussions concernant la sécurité alimentaire au fil desquelles ne sont pas évoqués, à un moment ou un autre, les OGM. On pourrait même dire que, bien souvent, ceux-ci accaparent une grande part des échanges relatifs au développement agricole ne serait-ce que dans le volet le plus médiatisé de ce domaine.
Dans ce cadre, la question qui revient le plus fréquemment est de savoir si, oui ou non, nos sociétés ont besoin des OGM pour nourrir le monde. Une question que je vais tenter d’éclairer au fil de cette intervention, en prenant comme angle les sciences économiques. Cela étant, je souhaiterais également vous démontrer que, de mon point de vue, cette question ne devrait pas être posée comme telle, en ce sens que les enjeux des biotechnologies agricoles sont différents de ceux de la sécurité alimentaire de la planète. Dès lors, on peut se demander pour quelles raisons ces deux champs sont ainsi interconnectés.
Mon propos s’articulera en quatre parties. Dans un premier temps, je reviendrai sur la manière dont s’est organisé le secteur des biotechnologies agricoles. Ensuite, je présenterai les OGM actuellement commercialisés, puis, dans un troisième point, ceux qui sont en développement. Enfin, fort de ces éléments, je vous parlerai des expertises internationales relatives à la sécurité alimentaire du globe et ce qu’elles préconisent concernant les biotechnologies agricoles.
Une innovation structurée autour de grandes firmes
En préambule, je souhaiterais apporter quelques éléments d’éclairage sur l’organisation du secteur des biotechnologies agricoles. Ce dernier s’est constitué par une conjonction de deux éléments : certaines découvertes scientifiques du XXe siècle, en biologie moléculaire notamment, qui ont ouvert de nouvelles voies pour l’innovation variétale ; et le renforcement de la protection juridique des innovations. Cette dernière s’est accompagnée, aux Etats-Unis, d’un accroissement de la protection par brevets, dont le domaine d’application s’est étendu, dans les années 1980, au champ du vivant. Ainsi, il est désormais possible de breveter des gènes, des séquences génétiques, des variétés végétales et même certains outils spécifiques à l’élaboration d’une plante transgénique. La protection par brevets s’est développée dans le monde entier, non sans quelques variantes en fonction des pays : certains se sont engagés dans des accords bi- ou multilatéraux ; d’autres se sont vus dans l’obligation de renforcer leur propre législation en matière de propriété intellectuelle afin de rester compétitif par rapport aux Etats-Unis.
Il en a résulté un changement d’échelle dans le mouvement de privatisation de l’innovation variétale conduisant à ce que l’essentiel des recherches sur les biotechnologies agricoles soit mené par le secteur privé. Par ailleurs, compte-tenu des coûts élevés de recherche et de développement de ces produits, on a assisté à la création de grands groupes, souvent constitués autour de l’industrie chimique des pesticides qui y voyait de possibles débouchés en matière de protection des plantes.
Fort de ce contexte, comment est structuré, aujourd’hui, le marché des biotechnologies agricoles ? 90% des OGM commercialisés sont produits par Monsanto. A ses côtés, cinq autres groupes dominent l’innovation dans ce domaine : Dupont-Pioneer et Dow, pour les Etats-Unis ; Syngenta, Bayer et BASF, pour l’Europe. Ensemble, ces six multinationales totalisent 75% des ventes de pesticides. Par ailleurs, ces groupes ont acquis des entreprises de semences, ceci, dans un souci de maîtrise et de retour sur innovation. Trois d’entre eux contrôlent près de la moitié du marché des semences commerciales (toutes semences confondues, OGM ou non).
Quelle est la finalité des OGM actuellement commercialisés ?
La nature des OGM commercialisés et cultivés est liée à la manière dont le secteur s’est structuré. Ainsi, les deux tiers des surfaces cultivées avec des OGM sont occupés par des variétés tolérantes au Roundup [1]. De part leur propriété, ces variétés ont pour intérêt majeur de simplifier le désherbage et d’en diminuer le coût. Elles ont pour autre atout de permettre à Monsanto de commercialiser son herbicide Roundup. Sur le tiers des surfaces restantes, on trouve des variétés résistantes à un insecte et, éventuellement, au Roundup, qui présentent des caractéristiques similaires : réduction des coûts par une utilisation restreinte d’insecticide, et, dans certains cas, augmentation du rendement par une protection accrue des plantes.
Dans les deux cas, le principal intérêt de ces OGM est de diminuer les coûts de production et non d’accroître la productivité à l’hectare. En outre, leurs cultures bénéficient essentiellement aux clientèles des pays riches. Un peu plus de la moitié des surfaces cultivées se situent aux Etats-Unis et au Canada. La seconde moitié est localisée dans les pays en développement (PED) mais destinée à l’exportation : culture de soja pour l’alimentation animale en Argentine, au Brésil et au Paraguay [2] ; culture de coton en Inde, en Chine et en Afrique du sud, dont l’usage est, par définition, non alimentaire.
En conclusion, il y a un consensus relativement large de la communauté scientifique sur le fait que les OGM actuels n’ont pas d’intérêt particulier pour la sécurité alimentaire.
L’avenir appartient-il aux OGM ?
Actuellement, deux grandes catégories d’OGM en développement se font jour en ce qui concerne la sécurité alimentaire : la biofortication des variétés, c’est-à-dire l’obtention de plantes enrichies en micronutritments – vitamines A et E, fer, zinc... ; et la mise au point de végétaux résistants à la sécheresse.
Ces innovations étant dominées par des firmes du privé, on peut supposer que, tout comme les précédentes, elles seront essentiellement destinées à des clients solvables. Ce n’est pas tout à fait vrai. Il existe différents projets de développement pour les PED, associant les secteurs privés et publics, financés par la fondation Bill Gates, au sein desquels les firmes privées donnent un accès gratuit à leurs brevets pour le développement de semences. Les recherches sont menées sous l’égide du CGIAR, le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, qui coordonne les programmes internationaux de recherche agricole dans les PED. Ces projets portent le plus souvent sur l’amélioration de plantes cultivées localement – riz, manioc, sorgho, banane.
Si la démarche est louable, on peut néanmoins pointer le fait que la recherche s’oriente dans une voie, celle de la biofortification, au détriment d’autres pistes comme la diversification alimentaire et, ce, dans un contexte d’amoindrissement des financements publics dédiés à la recherche agricole internationale. Contexte dans lequel le CGIAR n’a pas vraiment d’autre option, pour travailler, que celle d’accepter les financements de la fondation Bill Gates.
Dès lors, on peut se demander si ces catégories d’OGM offrent la meilleure réponse aux enjeux de la sécurité alimentaire. En matière de qualité nutritionnelle de l’alimentation et de lutte contre les carences, la solution ne réside-t-elle pas plutôt dans la diversification des apports que dans la biofortification des plantes ? Quant à la tolérance à la sécheresse, il faut savoir qu’il s’agit d’un mécanisme complexe faisant intervenir non pas un mais de nombreux gènes. Comment être sûrs que les OGM seront une voie plus appropriée que la sélection classique de variétés présentant une tolérance naturelle à la sécheresse ? En outre, plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG) [3] ont lancé une alerte sur le fait que BASF, Monsanto et Syngenta ont déposé de nombreuses demandes de brevets sur les gènes impliqués dans la résistance aux stress environnementaux, un des mécanismes qui intervient dans la tolérance des plantes à la sécheresse. Or ceci pose un problème : celui de l’appropriation, par quelques firmes, de ressources qui relèvent du patrimoine commun.
Qu’en disent les expertises internationales ?
Cette analyse est cohérente avec ce qui est actuellement préconisé par l’expertise internationale sur les solutions possibles pour nourrir le monde. En 2009, est notamment paru le rapport de l’IAASTD [4], une évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement, initiée par la Banque mondiale et la FAO [5]. Ce rapport est le fruit d’une consultation de trois ans ayant mobilisé 400 experts et 110 pays. Pour être complet, il faut préciser que les représentants de l’industrie des OGM ont quitté le processus avant la fin et que les Etats-Unis, le Canada et l’Australie ont refusé de signer ce rapport.
Selon cette expertise internationale, les enjeux du développement agricole sont au nombre de quatre. Premier enjeu, la prise en compte de la complexité des systèmes agricoles, systèmes inscrits dans des contextes sociaux et écologiques variés. Dans cette perspective, le rapport invite à soutenir fortement les systèmes agro-écologiques basés sur une connaissance et un respect des écosystèmes. Le second enjeu concerne la reconnaissance des communautés agricoles, des producteurs comme des responsables des écosystèmes. Il s’agit de donner aux agriculteurs le pouvoir de gérer de manière innovante les sols, l’eau, les ressources biologiques, la diversité génétique ou encore les bioagresseurs. Ensuite, le développement agricole ne peut se faire sans une augmentation des investissements privés et publics dans les savoirs, les sciences et les technologies au sens large, et une valorisation des savoirs locaux et traditionnels. Enfin, le dernier enjeu porte sur le développement des politiques d’accès au microcrédit et celles sur les régimes fonciers ; il préconise également un renforcement des marchés locaux, des infrastructures et des filets de sécurité (assurances, etc.).
Parallèlement, cette expertise alerte fermement sur le fait que la question de la sécurité alimentaire, de par sa complexité, ne peut se résumer au simple développement et à la seule diffusion d’une technologie auprès des agriculteurs. Elle indique par ailleurs que pour appliquer, dans le contexte actuel, les préceptes du développement durable, il faut une réorientation des politiques scientifiques et technologiques, des politiques d’investissement, des politiques globales des institutions.
Enfin, pour ce qui concerne plus spécifiquement les OGM, cette évaluation pointe trois risques possibles liés à leur développement : le risque d’un effet contre-productif par une concentration des recherches dans ce domaine au regard d’autres pistes ; le risque de concurrence entre ces derniers et les innovations locales alors que celles-ci peuvent améliorer la sécurité alimentaire et la viabilité économique des PED ; le risque d’un regroupement de la propriété agricole dans quelques mains, avec la multiplication de la protection par brevets.
En définitive, les OGM en développement, qui sont toujours à l’état de recherches, soulèvent d’importants questionnements portant notamment sur la place accordée aux solutions alternatives et les risques liés à la multiplication des brevets.
En conclusion : rien n’est moins sûr...
L’ensemble de ces éléments et de ces remarques indiquent que les OGM ne constituent pas une clé essentielle pour garantir la sécurité alimentaire de demain. Dès lors, pourquoi pose‑t‑on si (trop) souvent la question de leur intérêt pour nourrir le monde ? A mon sens, deux raisons peuvent être avancées : la fascination créée par une technologie qui permettrait de résoudre les problèmes d’un coup de baguette magique ; la force de frappe des firmes engagées dans cette technologie. Sur ce deuxième point, l’industrie a un intérêt stratégique à faire en sorte que cette technologie soit perçue comme une solution indispensable pour nourrir la planète. Et effectivement, l’industrie des biotechnologies agricoles s’est engagée, dès le départ, dans une campagne concertée, caractérisée par une rhétorique posant les OGM comme une solution essentielle pour répondre aux problèmes de la faim, de la durabilité et du développement. A ce titre, Monsanto a déployé, et déploie encore aujourd’hui, d’importantes ressources telles que le discours de l’entreprise, la publicité, la création et la stabilisation de réseaux de soutien parmi les autorités de réglementation [6], les journalistes, les politiques et la communauté scientifique.
Ces stratégies de communication ont contribué à placer les OGM au cœur de la problématique de la sécurité alimentaire de la planète. Impossible dès lors d’évoquer cette dernière sans se demander, comme aujourd’hui avec ces Controverses, « si l’on a besoin des OGM pour nourrir le monde ».
Que peut-on retenir en conclusion ? Nous pouvons tout d’abord dire que le secteur des biotechnologies agricoles est porté par une industrie concentrée qui présente une double caractéristique : une grande capacité à créer du discours autour de ses produits ; une protection accrue de ses recherches (brevets) avec tous les risques que cela peut entraîner en terme de verrouillage technologique. Ensuite, nous avons vu que l’expertise internationale insiste sur la multiplicité des solutions qu’appelle la question de la sécurité alimentaire, y compris en termes de diversité des pratiques agricoles. En dernier lieu, j’aimerais rappeler, comme le souligne l’expertise internationale, que la diffusion des OGM peut conduire à l’exclusion d’autres formes d’agriculture qui, dans l’absolu, pourraient s’avérer tout aussi rentables et intéressantes pour nourrir la planète de manière équitable et durable.
Intervention de Marion Desquilbet, économiste, Chercheur à l’école d’économie de Toulouse et au Gremaq, lors des Controverses de Marciac "L’Europe et le Monde. De crises en déprises... l’alimentation à couteaux tirés", co-organisées par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers, août 2009.
Par Marion Desquilbet, économiste, Chercheur à l’école d’économie de Toulouse et au Gremaq
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M. Desquilbet. Copyright P. Assalit pour la MAA
Il s’agit là de l’un des arguments avancés pour justifer le développement des biotechnologies agricoles : grâce aux OGM, qu’ils aient pour particularité d’être résistants aux nuisibles ou enrichis en substances nutritives, nous pourrons nourrir le Monde. Face à cette posture, certains dénoncent de la mainmise de la recherche privée dans ce domaine, tandis que d’autres pointent, par exemple, leur intérêt pour les Pays en Développement. Bref, la réponse n’est pas évidente...
Invitée en août 2009 par la Mission Agrobiosciences lors des Controverses de Marciac, L’Europe et le monde... De crises en déprises : l’alimentation à couteaux tirés, l’économiste Marion Desquilbet explore point par point les différents aspects de la question : quel est l’intérêt des OGM actuellement commercialisés en matière de sécurité alimentaire ? Que peut-on attendre de ceux actuellement mis au point ? Et qu’en disent les expertises internationales en la matière ?
Eléments d’analyse au fil de cette intervention.
A-t-on vraiment besoin des OGM pour nourrir le Monde ?
Marion Desquilbet. Rares sont les discussions concernant la sécurité alimentaire au fil desquelles ne sont pas évoqués, à un moment ou un autre, les OGM. On pourrait même dire que, bien souvent, ceux-ci accaparent une grande part des échanges relatifs au développement agricole ne serait-ce que dans le volet le plus médiatisé de ce domaine.
Dans ce cadre, la question qui revient le plus fréquemment est de savoir si, oui ou non, nos sociétés ont besoin des OGM pour nourrir le monde. Une question que je vais tenter d’éclairer au fil de cette intervention, en prenant comme angle les sciences économiques. Cela étant, je souhaiterais également vous démontrer que, de mon point de vue, cette question ne devrait pas être posée comme telle, en ce sens que les enjeux des biotechnologies agricoles sont différents de ceux de la sécurité alimentaire de la planète. Dès lors, on peut se demander pour quelles raisons ces deux champs sont ainsi interconnectés.
Mon propos s’articulera en quatre parties. Dans un premier temps, je reviendrai sur la manière dont s’est organisé le secteur des biotechnologies agricoles. Ensuite, je présenterai les OGM actuellement commercialisés, puis, dans un troisième point, ceux qui sont en développement. Enfin, fort de ces éléments, je vous parlerai des expertises internationales relatives à la sécurité alimentaire du globe et ce qu’elles préconisent concernant les biotechnologies agricoles.
Une innovation structurée autour de grandes firmes
En préambule, je souhaiterais apporter quelques éléments d’éclairage sur l’organisation du secteur des biotechnologies agricoles. Ce dernier s’est constitué par une conjonction de deux éléments : certaines découvertes scientifiques du XXe siècle, en biologie moléculaire notamment, qui ont ouvert de nouvelles voies pour l’innovation variétale ; et le renforcement de la protection juridique des innovations. Cette dernière s’est accompagnée, aux Etats-Unis, d’un accroissement de la protection par brevets, dont le domaine d’application s’est étendu, dans les années 1980, au champ du vivant. Ainsi, il est désormais possible de breveter des gènes, des séquences génétiques, des variétés végétales et même certains outils spécifiques à l’élaboration d’une plante transgénique. La protection par brevets s’est développée dans le monde entier, non sans quelques variantes en fonction des pays : certains se sont engagés dans des accords bi- ou multilatéraux ; d’autres se sont vus dans l’obligation de renforcer leur propre législation en matière de propriété intellectuelle afin de rester compétitif par rapport aux Etats-Unis.
Il en a résulté un changement d’échelle dans le mouvement de privatisation de l’innovation variétale conduisant à ce que l’essentiel des recherches sur les biotechnologies agricoles soit mené par le secteur privé. Par ailleurs, compte-tenu des coûts élevés de recherche et de développement de ces produits, on a assisté à la création de grands groupes, souvent constitués autour de l’industrie chimique des pesticides qui y voyait de possibles débouchés en matière de protection des plantes.
Fort de ce contexte, comment est structuré, aujourd’hui, le marché des biotechnologies agricoles ? 90% des OGM commercialisés sont produits par Monsanto. A ses côtés, cinq autres groupes dominent l’innovation dans ce domaine : Dupont-Pioneer et Dow, pour les Etats-Unis ; Syngenta, Bayer et BASF, pour l’Europe. Ensemble, ces six multinationales totalisent 75% des ventes de pesticides. Par ailleurs, ces groupes ont acquis des entreprises de semences, ceci, dans un souci de maîtrise et de retour sur innovation. Trois d’entre eux contrôlent près de la moitié du marché des semences commerciales (toutes semences confondues, OGM ou non).
Quelle est la finalité des OGM actuellement commercialisés ?
La nature des OGM commercialisés et cultivés est liée à la manière dont le secteur s’est structuré. Ainsi, les deux tiers des surfaces cultivées avec des OGM sont occupés par des variétés tolérantes au Roundup [1]. De part leur propriété, ces variétés ont pour intérêt majeur de simplifier le désherbage et d’en diminuer le coût. Elles ont pour autre atout de permettre à Monsanto de commercialiser son herbicide Roundup. Sur le tiers des surfaces restantes, on trouve des variétés résistantes à un insecte et, éventuellement, au Roundup, qui présentent des caractéristiques similaires : réduction des coûts par une utilisation restreinte d’insecticide, et, dans certains cas, augmentation du rendement par une protection accrue des plantes.
Dans les deux cas, le principal intérêt de ces OGM est de diminuer les coûts de production et non d’accroître la productivité à l’hectare. En outre, leurs cultures bénéficient essentiellement aux clientèles des pays riches. Un peu plus de la moitié des surfaces cultivées se situent aux Etats-Unis et au Canada. La seconde moitié est localisée dans les pays en développement (PED) mais destinée à l’exportation : culture de soja pour l’alimentation animale en Argentine, au Brésil et au Paraguay [2] ; culture de coton en Inde, en Chine et en Afrique du sud, dont l’usage est, par définition, non alimentaire.
En conclusion, il y a un consensus relativement large de la communauté scientifique sur le fait que les OGM actuels n’ont pas d’intérêt particulier pour la sécurité alimentaire.
L’avenir appartient-il aux OGM ?
Actuellement, deux grandes catégories d’OGM en développement se font jour en ce qui concerne la sécurité alimentaire : la biofortication des variétés, c’est-à-dire l’obtention de plantes enrichies en micronutritments – vitamines A et E, fer, zinc... ; et la mise au point de végétaux résistants à la sécheresse.
Ces innovations étant dominées par des firmes du privé, on peut supposer que, tout comme les précédentes, elles seront essentiellement destinées à des clients solvables. Ce n’est pas tout à fait vrai. Il existe différents projets de développement pour les PED, associant les secteurs privés et publics, financés par la fondation Bill Gates, au sein desquels les firmes privées donnent un accès gratuit à leurs brevets pour le développement de semences. Les recherches sont menées sous l’égide du CGIAR, le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, qui coordonne les programmes internationaux de recherche agricole dans les PED. Ces projets portent le plus souvent sur l’amélioration de plantes cultivées localement – riz, manioc, sorgho, banane.
Si la démarche est louable, on peut néanmoins pointer le fait que la recherche s’oriente dans une voie, celle de la biofortification, au détriment d’autres pistes comme la diversification alimentaire et, ce, dans un contexte d’amoindrissement des financements publics dédiés à la recherche agricole internationale. Contexte dans lequel le CGIAR n’a pas vraiment d’autre option, pour travailler, que celle d’accepter les financements de la fondation Bill Gates.
Dès lors, on peut se demander si ces catégories d’OGM offrent la meilleure réponse aux enjeux de la sécurité alimentaire. En matière de qualité nutritionnelle de l’alimentation et de lutte contre les carences, la solution ne réside-t-elle pas plutôt dans la diversification des apports que dans la biofortification des plantes ? Quant à la tolérance à la sécheresse, il faut savoir qu’il s’agit d’un mécanisme complexe faisant intervenir non pas un mais de nombreux gènes. Comment être sûrs que les OGM seront une voie plus appropriée que la sélection classique de variétés présentant une tolérance naturelle à la sécheresse ? En outre, plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG) [3] ont lancé une alerte sur le fait que BASF, Monsanto et Syngenta ont déposé de nombreuses demandes de brevets sur les gènes impliqués dans la résistance aux stress environnementaux, un des mécanismes qui intervient dans la tolérance des plantes à la sécheresse. Or ceci pose un problème : celui de l’appropriation, par quelques firmes, de ressources qui relèvent du patrimoine commun.
Qu’en disent les expertises internationales ?
Cette analyse est cohérente avec ce qui est actuellement préconisé par l’expertise internationale sur les solutions possibles pour nourrir le monde. En 2009, est notamment paru le rapport de l’IAASTD [4], une évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement, initiée par la Banque mondiale et la FAO [5]. Ce rapport est le fruit d’une consultation de trois ans ayant mobilisé 400 experts et 110 pays. Pour être complet, il faut préciser que les représentants de l’industrie des OGM ont quitté le processus avant la fin et que les Etats-Unis, le Canada et l’Australie ont refusé de signer ce rapport.
Selon cette expertise internationale, les enjeux du développement agricole sont au nombre de quatre. Premier enjeu, la prise en compte de la complexité des systèmes agricoles, systèmes inscrits dans des contextes sociaux et écologiques variés. Dans cette perspective, le rapport invite à soutenir fortement les systèmes agro-écologiques basés sur une connaissance et un respect des écosystèmes. Le second enjeu concerne la reconnaissance des communautés agricoles, des producteurs comme des responsables des écosystèmes. Il s’agit de donner aux agriculteurs le pouvoir de gérer de manière innovante les sols, l’eau, les ressources biologiques, la diversité génétique ou encore les bioagresseurs. Ensuite, le développement agricole ne peut se faire sans une augmentation des investissements privés et publics dans les savoirs, les sciences et les technologies au sens large, et une valorisation des savoirs locaux et traditionnels. Enfin, le dernier enjeu porte sur le développement des politiques d’accès au microcrédit et celles sur les régimes fonciers ; il préconise également un renforcement des marchés locaux, des infrastructures et des filets de sécurité (assurances, etc.).
Parallèlement, cette expertise alerte fermement sur le fait que la question de la sécurité alimentaire, de par sa complexité, ne peut se résumer au simple développement et à la seule diffusion d’une technologie auprès des agriculteurs. Elle indique par ailleurs que pour appliquer, dans le contexte actuel, les préceptes du développement durable, il faut une réorientation des politiques scientifiques et technologiques, des politiques d’investissement, des politiques globales des institutions.
Enfin, pour ce qui concerne plus spécifiquement les OGM, cette évaluation pointe trois risques possibles liés à leur développement : le risque d’un effet contre-productif par une concentration des recherches dans ce domaine au regard d’autres pistes ; le risque de concurrence entre ces derniers et les innovations locales alors que celles-ci peuvent améliorer la sécurité alimentaire et la viabilité économique des PED ; le risque d’un regroupement de la propriété agricole dans quelques mains, avec la multiplication de la protection par brevets.
En définitive, les OGM en développement, qui sont toujours à l’état de recherches, soulèvent d’importants questionnements portant notamment sur la place accordée aux solutions alternatives et les risques liés à la multiplication des brevets.
En conclusion : rien n’est moins sûr...
L’ensemble de ces éléments et de ces remarques indiquent que les OGM ne constituent pas une clé essentielle pour garantir la sécurité alimentaire de demain. Dès lors, pourquoi pose‑t‑on si (trop) souvent la question de leur intérêt pour nourrir le monde ? A mon sens, deux raisons peuvent être avancées : la fascination créée par une technologie qui permettrait de résoudre les problèmes d’un coup de baguette magique ; la force de frappe des firmes engagées dans cette technologie. Sur ce deuxième point, l’industrie a un intérêt stratégique à faire en sorte que cette technologie soit perçue comme une solution indispensable pour nourrir la planète. Et effectivement, l’industrie des biotechnologies agricoles s’est engagée, dès le départ, dans une campagne concertée, caractérisée par une rhétorique posant les OGM comme une solution essentielle pour répondre aux problèmes de la faim, de la durabilité et du développement. A ce titre, Monsanto a déployé, et déploie encore aujourd’hui, d’importantes ressources telles que le discours de l’entreprise, la publicité, la création et la stabilisation de réseaux de soutien parmi les autorités de réglementation [6], les journalistes, les politiques et la communauté scientifique.
Ces stratégies de communication ont contribué à placer les OGM au cœur de la problématique de la sécurité alimentaire de la planète. Impossible dès lors d’évoquer cette dernière sans se demander, comme aujourd’hui avec ces Controverses, « si l’on a besoin des OGM pour nourrir le monde ».
Que peut-on retenir en conclusion ? Nous pouvons tout d’abord dire que le secteur des biotechnologies agricoles est porté par une industrie concentrée qui présente une double caractéristique : une grande capacité à créer du discours autour de ses produits ; une protection accrue de ses recherches (brevets) avec tous les risques que cela peut entraîner en terme de verrouillage technologique. Ensuite, nous avons vu que l’expertise internationale insiste sur la multiplicité des solutions qu’appelle la question de la sécurité alimentaire, y compris en termes de diversité des pratiques agricoles. En dernier lieu, j’aimerais rappeler, comme le souligne l’expertise internationale, que la diffusion des OGM peut conduire à l’exclusion d’autres formes d’agriculture qui, dans l’absolu, pourraient s’avérer tout aussi rentables et intéressantes pour nourrir la planète de manière équitable et durable.
Intervention de Marion Desquilbet, économiste, Chercheur à l’école d’économie de Toulouse et au Gremaq, lors des Controverses de Marciac "L’Europe et le Monde. De crises en déprises... l’alimentation à couteaux tirés", co-organisées par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers, août 2009.
Re: ogm
Tu as raison de ne pas nous répondre Paysannature, continue de faire des copier-coller indigestes, c'est visiblement ce qui est le mieux dans tes capacités intellectuelles.
Franki- interdit de cachot
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Re: ogm
je vais apporter une petite touche a vos debats car bcp connaissent ma positionsur les ogm !!
juste pour dire que dans nos regions a forte pression pyrale et sesamie cela serais vivement conseillé !!
que c est un tres beau mais une fois recolté exempt de mycotoxines !!
que le rendement est nettement meilleur a un mais conventionnel !!
que la tenue de tige est excellente ; c est un mais qui peu rester tout l hiver sur pieds et etre recolté aux normes au mois de mars ou avril !!
que les biotechnologie ne sont pas seulement le mais ogm de monsanto !!!
bref c est un vaste sujet !
mais l avenir est a 90% avec les biotech et a 10 % avec le bio :!!! apres faites votre choix !!
juste pour dire que dans nos regions a forte pression pyrale et sesamie cela serais vivement conseillé !!
que c est un tres beau mais une fois recolté exempt de mycotoxines !!
que le rendement est nettement meilleur a un mais conventionnel !!
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bref c est un vaste sujet !
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williams 475- + membre techno +
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SEYCHES
Re: ogm
Les OGM ne sont certes pas LA réponse à l'amélioration du rendement des cultures mais c'est UNE partie de la réponse.
Pour le reste, dans la plupart des pays dits "en développement" l'amélioration des techniques de production, de récolte, de transport, de stockage nécessitera comme dans nos pays à partir de 1930 environ d'énormes investissement dans la formation, les infrastructures de transport de stockage, de conservation, de transformation.
Il est loni d'être certains que les pays concernés en aient les moyens et la volonté d'y parvenir.
daniel89- + membre techno +
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Re: ogm
Franki 41 a écrit:Tu as raison de ne pas nous répondre Paysannature, continue de faire des copier-coller indigestes, c'est visiblement ce qui est le mieux dans tes capacités intellectuelles.
je ne les lis même plus
williams 475 a écrit:je vais apporter une petite touche a vos debats car bcp connaissent ma positionsur les ogm !!
juste pour dire que dans nos regions a forte pression pyrale et sesamie cela serais vivement conseillé !!
que c est un tres beau mais une fois recolté exempt de mycotoxines !!
que le rendement est nettement meilleur a un mais conventionnel !!
que la tenue de tige est excellente ; c est un mais qui peu rester tout l hiver sur pieds et etre recolté aux normes au mois de mars ou avril !!
que les biotechnologie ne sont pas seulement le mais ogm de monsanto !!!
bref c est un vaste sujet !
mais l avenir est a 90% avec les biotech et a 10 % avec le bio :!!! apres faites votre choix !!
j'aime bien quand tu exposes les choses de cette façon Williams,posément sans t'enerver
pour ma part,je ne suis pas concerné,pour l'instant ,par la culture d'ogm;les productions conventionnelles me permettent de vivre de mon travail mais il ne faut pas oublier que certains secteurs géographiques sont moins bien lotis et que pour eux ,une partie de la réponse à leurs problèmes peut venir de la culture de variétés ogm.
Invité- Invité
Re: ogm
[url=OGM : le rapport qui accuse les autorités sanitaires Écrit par rédaction Le 15 octobre 2012 Couverture du rapport sur l'évaluation des OGM par Frederic JacquemartLes promoteurs des OGM, qu'ils soient scientifiques, ingénieurs ou politiques, se prévalent de baser leurs soutiens à cette technologie sur la Science avec un grand S. Mais, les évaluations de ces OGM sont-elles vraiment conduites dans la plus grande rigueur scientifique, comme ils le prétendent ? Rappelons que l'étude du Professeur Gilles-Eric Séralini sur des des rats nourris avec du maïs OGM NK-603 pendant 12 mois - au lieu de trois mois seulement pour les études nécessaires à l'évaluation par les autorités sanitaires européennes - ont montré un lien entre l'OGM en question et l'apparition de tumeurs (5 fois plus chez les rats nourris aux OGM). On peut donc légitimement se demander si les évaluations sur lesquelles se fondent les autorisations de mise sur le marché sont réalisées avec la rigueur nécessaire. Frédéric Jacquemart est docteur en médecine, spécialiste de biologie médicale et docteur es sciences, président fondateur du GIET (Groupe International d'Etudes Transdisciplinaires), copilote de la mission biotechnologies de France Nature Environnement (FNE) et préside Inf'OGM, organe de veille citoyenne et d'information sur les OGM, depuis 2010. Il répond à cette question sur la rigueur et l'honnêteté des études d'évaluations publiques des OGM dans un rapport intitulé « Expertise des OGM, l’évaluation tourne le dos à la science ». Il vient d’être mis en ligne ici par Inf'OGM. Le rapport dénonce une série de biais scientifiques considérables dans les dossiers étudiés : tri des données, en ne retenant que celles qui sont favorables à l'industriel, puissance des tests statistiques si faible qu'on ne peut pratiquement rien voir (ce qui est pratique lorsqu'on ne veut rien voir), affirmations dépourvues de bases scientifiques, réponse malhonnête de l'AESA (Autorité européenne de sécurité alimentaire) aux élus et ministres qui s'inquiètent de ces anomalies, conclusion d'innocuité basée sur « le poids de l'évidence », qui signifie qu'aucune donnée ne vient réellement étayer la conclusion. Les conclusions du rapport sont de nature à montrer le dévoiement des institutions démocratiques européennes ouvertes à l'influence des lobbies. Dans leurs conclusions Inf'OGM et Frédéric Jacquemart accusent : « L'AESA n'est manifestement qu'une des instances qui fonctionnent comme des chambres d'enregistrement destinées à rassurer le public, au sujet des OGM, mais non à en assurer la sécurité ». Les associations de défense de l'environnement saluent bien évidemment la publication de ce rapport. Pour François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, "alors que l’AESA vient de réagir dans un délai ridiculement court à la dernière étude de G E Séralini, en prétendant qu’elle n’avait aucune portée, cette agence ferait mieux …de faire son travail sérieusement et de s’assurer que les dossiers de demande d’autorisation d’OGM sont réalisés avec la meilleure rigueur scientifique possible". ]OGM : le rapport qui accuse les autorités sanitaires Écrit par rédaction Le 15 octobre 2012 Couverture du rapport sur l'évaluation des OGM par Frederic JacquemartLes promoteurs des OGM, qu'ils soient scientifiques, ingénieurs ou politiques, se prévalent de baser leurs soutiens à cette technologie sur la Science avec un grand S. Mais, les évaluations de ces OGM sont-elles vraiment conduites dans la plus grande rigueur scientifique, comme ils le prétendent ? Rappelons que l'étude du Professeur Gilles-Eric Séralini sur des des rats nourris avec du maïs OGM NK-603 pendant 12 mois - au lieu de trois mois seulement pour les études nécessaires à l'évaluation par les autorités sanitaires européennes - ont montré un lien entre l'OGM en question et l'apparition de tumeurs (5 fois plus chez les rats nourris aux OGM). On peut donc légitimement se demander si les évaluations sur lesquelles se fondent les autorisations de mise sur le marché sont réalisées avec la rigueur nécessaire. Frédéric Jacquemart est docteur en médecine, spécialiste de biologie médicale et docteur es sciences, président fondateur du GIET (Groupe International d'Etudes Transdisciplinaires), copilote de la mission biotechnologies de France Nature Environnement (FNE) et préside Inf'OGM, organe de veille citoyenne et d'information sur les OGM, depuis 2010. Il répond à cette question sur la rigueur et l'honnêteté des études d'évaluations publiques des OGM dans un rapport intitulé « Expertise des OGM, l’évaluation tourne le dos à la science ». Il vient d’être mis en ligne ici par Inf'OGM. Le rapport dénonce une série de biais scientifiques considérables dans les dossiers étudiés : tri des données, en ne retenant que celles qui sont favorables à l'industriel, puissance des tests statistiques si faible qu'on ne peut pratiquement rien voir (ce qui est pratique lorsqu'on ne veut rien voir), affirmations dépourvues de bases scientifiques, réponse malhonnête de l'AESA (Autorité européenne de sécurité alimentaire) aux élus et ministres qui s'inquiètent de ces anomalies, conclusion d'innocuité basée sur « le poids de l'évidence », qui signifie qu'aucune donnée ne vient réellement étayer la conclusion. Les conclusions du rapport sont de nature à montrer le dévoiement des institutions démocratiques européennes ouvertes à l'influence des lobbies. Dans leurs conclusions Inf'OGM et Frédéric Jacquemart accusent : « L'AESA n'est manifestement qu'une des instances qui fonctionnent comme des chambres d'enregistrement destinées à rassurer le public, au sujet des OGM, mais non à en assurer la sécurité ». Les associations de défense de l'environnement saluent bien évidemment la publication de ce rapport. Pour François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, "alors que l’AESA vient de réagir dans un délai ridiculement court à la dernière étude de G E Séralini, en prétendant qu’elle n’avait aucune portée, cette agence ferait mieux …de faire son travail sérieusement et de s’assurer que les dossiers de demande d’autorisation d’OGM sont réalisés avec la meilleure rigueur scientifique possible". [/url]
Re: ogm
OGM : Séralini reçoit le soutien de chercheurs internationaux
Créé le 11-10-2012 à 11h44 - Mis à jour le 12-10-2012 à 17h43
Le Nouvel Observateur
Par Le Nouvel Observateur
Des scientifiques dénoncent, dans une lettre ouverte, les obstacles dressés par les industriels et les Etats contre la recherche indépendante.
Le site d’information "Independent Science News" a décidé de prendre part au débat sur les OGM. Le 2 octobre, il a publié une "lettre ouverte" de soutien au chercheur français Gilles-Eric Séralini, auteur d’une étude sur la toxicité du maïs OGM NK 603 sur les rats, qui a déclenché une vive polémique dans la communauté scientifique et les médias.
Le texte, intitulé "Séralini et la science", rédigé par sept chercheurs internationaux, signé par une vingtaine d’autres et traduit en français, profite de l’affaire Séralini pour pointer les nombreux obstacles auxquels se heurtent les scientifiques qui souhaitent mener des études indépendantes, dès lors que d'importants intérêts économiques entrent en jeu. "L'étude de Séralini et l'attention médiatique qui en résulte font ressortir des difficultés fondamentales qui se posent à la science dans un monde de plus en plus dominé par l'influence des grandes sociétés".
Parmi les "difficultés fondamentales" pointées :
- Les "attaques de longue date contre les études faisant état de risques". Selon les auteurs, "Séralini et ses collègues ne sont que les derniers d'une série de chercheurs dont les travaux déclenchèrent des campagnes de harcèlement bien orchestrées". Parmi les victimes : Ignacio Chapela, le biochimiste Arpad Pusztai ou encore le professeur d'embryologie moléculaire Andres Carrasco.
- Le "rôle des médias scientifiques". Le texte souligne que dans leur couverture de l'étude de Séralini, "les segments incontestablement les plus prestigieux des médias scientifiques – "Science", le "New York Times", "New Scientist" et le "Washington Post" – omirent tous de faire contrepoids aux critiques".
- La "responsabilité réglementaire". Selon les auteurs, la plupart des organismes de contrôle (Efsa, FDA…) "ont avalisé des protocoles prévoyant peu ou pas de moyens de détecter les effets négatifs des OGM". Ce qui n'a pas empêché l'Efsa de juger l'étude de Gilles-Eric Séralini comme "de qualité scientifique insuffisante pour être considérée comme valable pour l'évaluation des risques". Cherchez l'erreur.
- La complicité de l’Etat qui "utilise la science seulement quand cela l'arrange".
Ces critiques ont déjà été entendues dans le débat sur l'étude de Gilles-Eric Séralini. Mais elles proviennent cette fois de chercheurs qui se sont parfois heurtés aux mêmes obstacles, et qui en tirent l'implacable leçon suivante : "Si, au départ, l'évaluation scientifique d'un produit est un processus d'approbation biaisé en faveur du requérant, appuyé par l'élimination systématique du travail de scientifiques indépendants oeuvrant dans l'intérêt public, cela exclut toute possibilité de tenir un débat honnête, raisonné ou scientifique."
Créé le 11-10-2012 à 11h44 - Mis à jour le 12-10-2012 à 17h43
Le Nouvel Observateur
Par Le Nouvel Observateur
Des scientifiques dénoncent, dans une lettre ouverte, les obstacles dressés par les industriels et les Etats contre la recherche indépendante.
Le site d’information "Independent Science News" a décidé de prendre part au débat sur les OGM. Le 2 octobre, il a publié une "lettre ouverte" de soutien au chercheur français Gilles-Eric Séralini, auteur d’une étude sur la toxicité du maïs OGM NK 603 sur les rats, qui a déclenché une vive polémique dans la communauté scientifique et les médias.
Le texte, intitulé "Séralini et la science", rédigé par sept chercheurs internationaux, signé par une vingtaine d’autres et traduit en français, profite de l’affaire Séralini pour pointer les nombreux obstacles auxquels se heurtent les scientifiques qui souhaitent mener des études indépendantes, dès lors que d'importants intérêts économiques entrent en jeu. "L'étude de Séralini et l'attention médiatique qui en résulte font ressortir des difficultés fondamentales qui se posent à la science dans un monde de plus en plus dominé par l'influence des grandes sociétés".
Parmi les "difficultés fondamentales" pointées :
- Les "attaques de longue date contre les études faisant état de risques". Selon les auteurs, "Séralini et ses collègues ne sont que les derniers d'une série de chercheurs dont les travaux déclenchèrent des campagnes de harcèlement bien orchestrées". Parmi les victimes : Ignacio Chapela, le biochimiste Arpad Pusztai ou encore le professeur d'embryologie moléculaire Andres Carrasco.
- Le "rôle des médias scientifiques". Le texte souligne que dans leur couverture de l'étude de Séralini, "les segments incontestablement les plus prestigieux des médias scientifiques – "Science", le "New York Times", "New Scientist" et le "Washington Post" – omirent tous de faire contrepoids aux critiques".
- La "responsabilité réglementaire". Selon les auteurs, la plupart des organismes de contrôle (Efsa, FDA…) "ont avalisé des protocoles prévoyant peu ou pas de moyens de détecter les effets négatifs des OGM". Ce qui n'a pas empêché l'Efsa de juger l'étude de Gilles-Eric Séralini comme "de qualité scientifique insuffisante pour être considérée comme valable pour l'évaluation des risques". Cherchez l'erreur.
- La complicité de l’Etat qui "utilise la science seulement quand cela l'arrange".
Ces critiques ont déjà été entendues dans le débat sur l'étude de Gilles-Eric Séralini. Mais elles proviennent cette fois de chercheurs qui se sont parfois heurtés aux mêmes obstacles, et qui en tirent l'implacable leçon suivante : "Si, au départ, l'évaluation scientifique d'un produit est un processus d'approbation biaisé en faveur du requérant, appuyé par l'élimination systématique du travail de scientifiques indépendants oeuvrant dans l'intérêt public, cela exclut toute possibilité de tenir un débat honnête, raisonné ou scientifique."
Re: ogm
ce soir à 20 h 35 sur la 5 , reportage sur les ogm et l'étude de séralini.
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Re: ogm
paysannature
enfin une remarque c est pas les OGM en tant que telle mais sur un OGM particulié le nk603 que la communauté scientifique apporte son soutien a Séralini
C'est comme dire si les champignons sont nocifs ou non que de dire que les OGM sont nocifs ou non .............comme disent certains ca dépend
enfin une remarque c est pas les OGM en tant que telle mais sur un OGM particulié le nk603 que la communauté scientifique apporte son soutien a Séralini
C'est comme dire si les champignons sont nocifs ou non que de dire que les OGM sont nocifs ou non .............comme disent certains ca dépend
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Re: ogm
electron a écrit:paysannature
enfin une remarque c est pas les OGM en tant que telle mais sur un OGM particulié le nk603 que la communauté scientifique apporte son soutien a Séralini
C'est comme dire si les champignons sont nocifs ou non que de dire que les OGM sont nocifs ou non .............comme disent certains ca dépend
et puis c est pas 12 mois mais 2 ans qu ils etes nourris avec se mais et on bu du glyphosate a volonte !!!!!!!!!!!!!!! revise ta copie paysannature !!
williams 475- + membre techno +
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Re: ogm
Moi non plus, je commence à en avoir la nausée de ces articles interminables, surtout que probablement une partie n'est que des hoax.pat51 a écrit:je ne les lis même plusFranki 41 a écrit:Tu as raison de ne pas nous répondre Paysannature, continue de faire des copier-coller indigestes, c'est visiblement ce qui est le mieux dans tes capacités intellectuelles.
Peut-être que Paysannature a raison sur le fond, ou peut-être pas, l'avenir le dira, mais en tout cas, il faut quand même une sacrée dose de suffisance, pour ne pas dire une prétention certaine, pour continuer son monologue en ne tenant aucun compte de ce que disent les autres interlocuteurs, comme quoi l'âge n'apporte pas forcément l'humilité.
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Re: ogm
Ouaip c'est la dernière galipette qu'a trouvé l'équipe séralinienne, confondant... Mais vraiment à leur image quand même!paysannature a écrit:http://www.bastamag.net/article2712.html
C'est vrai qu'il y a eu par le passé des erreurs scientifiques ou comme + récemment carrément des fraudes* mais dans ce cas d'étude merdique faire passer tout ce qui a été déjà fait comme absolument faux ou systématiquement biaisé, faut pas charrier!
* http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/10/la-fraude-scientifique-augmente-en-sciences-de-la-vie.html
De même que le site Bastamag est vraiment à proscrire pour ce qu'ils font de l'information!
Un exemple... (Une enquête qui va sûrement déplaire à leela)
http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html#more
Une critique ferme et sans complaisance, de quoi renvoyer Séralini à ces chères études!
« Les six Académies estiment qu’en raison de nombreuses insuffisances de méthodologie et d’interprétation » les travaux pilotés par Gilles-Eric Séralini « ne peuvent remettre en cause les études ayant précédemment conclu à l’innocuité sanitaire du maïs NK603″.
et coup de pied de l’âne
Les Académies s’en prennent en outre à la stratégie de communication adoptée par le Professeur Séralini. Elles s’interrogent sur « la concomitance de la sortie de deux livres, d’un film et d’un article scientifique, avec l’exclusivité de leur contenu accordé à un hebdomadaire, assortie d’une clause de confidentialité y compris vis-à-vis des scientifiques, jusqu’à la conférence de presse » dévoilant l’étude.
« Ces conditions de diffusion vers la presse, mise dans l’impossibilité de s’informer au préalable et donc sans possibilité de commenter en connaissance de cause, ne sont pas éthiquement correctes », insiste le communiqué. « L’orchestration de la notoriété d’un scientifique ou d’une équipe constitue une faute grave lorsqu’elle concourt à répandre auprès du grand public des peurs ne reposant sur aucune conclusion établie », jugent les Académies.
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/10/les-acad%C3%A9mies-scientifiques-taclent-s%C3%A9ralini.html
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: ogm
http://www.usinenouvelle.com/article/le-lobby-ogm-mis-a-la-porte-de-l-assemblee-nationale.N184325
Re: ogm
Si on fait du "délit de sale gueule" auprès de certains industriels sous prétexte que leur activité a mauvaise presse, c'est vraiment scandaleux !!!paysannature a écrit:http://www.usinenouvelle.com/article/le-lobby-ogm-mis-a-la-porte-de-l-assemblee-nationale.N184325
Merci Paysannature (même si à mon avis tu ne l'as pas fait exprès...)de dénoncer de tels agissements (s'ils sont avérés) de la part de la majorité en place !!!
Regis41- + membre techno +
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Re: ogm
les ecolos pur et dur on surement egalement les meme droits d'entrées !!
j'espère qu'ils connaitront les meme sanctions !!
j'espère qu'ils connaitront les meme sanctions !!
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: ogm
En général paysannature nous met en pâture des news qui le font "jubiler" issus de sites militants même s'il ne met pas de lien, c'est facile à retrouver. Pour ce dernier j'avoue qu'il a fait un effort, les articles d'Usine Nouvelle sont souvent intéressants.*Regis41 a écrit:Si on fait du "délit de sale gueule" auprès de certains industriels sous prétexte que leur activité a mauvaise presse, c'est vraiment scandaleux !!!paysannature a écrit:http://www.usinenouvelle.com/article/le-lobby-ogm-mis-a-la-porte-de-l-assemblee-nationale.N184325
Merci Paysannature (même si à mon avis tu ne l'as pas fait exprès...)de dénoncer de tels agissements (s'ils sont avérés) de la part de la majorité en place !!!
Je ne pense pas que la mise à la porte du lobby agrochimique avec Monsanto inclus lui tire des larmes!
FNE est en bonne placehermine 22 a écrit:les ecolos pur et dur on surement egalement les meme droits d'entrées !!
j'espère qu'ils connaitront les meme sanctions !!
http://www.assemblee-nationale.fr/representants-interets/liste.asp
Rien d'anormal qu'une Assemblée majoritairement soc' verte ayant applaudi avec enthousiasme la prestation des 2 guignols (Séralini et Spirou de Vendômois) s'empresse de virer après les groupes de pressions qui les gênent... Régime soviétique, le retour!
* Egalement les Controverses de Marciac que je n'avais plus consulté depuis longtemps, j'y ai pêché une contribution sur le sujet de cette année, "L'agriculture a-t-elle le droit d'être moderne?" intéressante, surtout dans ce milieu d'échanges d'idées tendance ecolo-intello de gauche.
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3400
Camille- + membre techno +
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: ogm
Ben ça devrait... ça va au delà du débat sur les OGM. Si on a un minimum de respect pour la démocratie on ne peut pas bâillonner les avis divergents. Je trouve normal que les associations écolos expriment leur point de vue et fasse leur lobbying même si je partage rarement leur point de vue et que leurs méthodes sont parfois douteuses (désinformation, saccages divers et variés, expérience bidonnée...). Il y a une citation attribuée à Voltaire qui dit "Je ne suis pas d'accord avec vous, mais je me battrais pour que vous puissiez exprimer votre point de vue"...Camille a écrit:En général paysannature nous met en pâture des news qui le font "jubiler" issus de sites militants même s'il ne met pas de lien, c'est facile à retrouver. Pour ce dernier j'avoue qu'il a fait un effort, les articles d'Usine Nouvelle sont souvent intéressants.*Regis41 a écrit:Si on fait du "délit de sale gueule" auprès de certains industriels sous prétexte que leur activité a mauvaise presse, c'est vraiment scandaleux !!!paysannature a écrit:http://www.usinenouvelle.com/article/le-lobby-ogm-mis-a-la-porte-de-l-assemblee-nationale.N184325
Merci Paysannature (même si à mon avis tu ne l'as pas fait exprès...)de dénoncer de tels agissements (s'ils sont avérés) de la part de la majorité en place !!!
Je ne pense pas que la mise à la porte du lobby agrochimique avec Monsanto inclus lui tire des larmes!
Regis41- + membre techno +
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Re: ogm
http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20121022.OBS6490/ogm-deux-concusions-sur-l-etude-seralini-ce-lundi.html
Re: ogm
quelle que soit la position que l'on a sur les OGM, on ne peut qu'être heureux que l'étude de Séralini conduise à se poser des questions sur les études précédentes et à en conduire de nouvelles.
ecolojon- + membre techno +
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Re: ogm
L' Europe autorise l'importation de maïs OGM MIR162 Syngenta en EUrope alors que l'on vient de découvrir qu'il avait soit disant un risque avec les OGM, On marche vraiment sur la tête, ...........
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Re: ogm
le plus gros risque avec les OGM est ""le choc psychologique "" depuis dix ans que l on entend les ayatolha du retour aux annees 50 dire que le progres est un non sens ???????????? pourtant certains vivent tres biens avec de bonnes payes ; un portable ; un ordi ; de belles bagnoles ; etc !! bref je n en dirais pas plus !!!tf76 a écrit:L' Europe autorise l'importation de maïs OGM MIR162 Syngenta en EUrope alors que l'on vient de découvrir qu'il avait soit disant un risque avec les OGM, On marche vraiment sur la tête, ...........
williams 475- + membre techno +
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Re: ogm
williams 475 a écrit:le plus gros risque avec les OGM est ""le choc psychologique "" depuis dix ans que l on entend les ayatolha du retour aux annees 50 dire que le progres est un non sens ???????????? pourtant certains vivent tres biens avec de bonnes payes ; un portable ; un ordi ; de belles bagnoles ; etc !! bref je n en dirais pas plus !!!tf76 a écrit:L' Europe autorise l'importation de maïs OGM MIR162 Syngenta en EUrope alors que l'on vient de découvrir qu'il avait soit disant un risque avec les OGM, On marche vraiment sur la tête, ...........
+1 avec toi, je disais cela car les ayatolho comme tu les appelle, pour venir faucher du maïs et ce montrer à la Télé il sont fort, pour aller interdire le déchargement d'un bateau de maïs OGM sur leurs terres personne ne bougent , une honte quand même, ........mais il y a tellement de cas comme celui ci que personne ne fait plus attention, sauf si ça peut faire vraiment de l'audimat, ......
tf76- + membre techno +
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Re: ogm
ça prouve seulement qu'ils ne sont pas pour un retour aux années 50 ni contre progrès ;)williams 475 a écrit: le plus gros risque avec les OGM est ""le choc psychologique "" depuis dix ans que l on entend les ayatolha du retour aux annees 50 dire que le progres est un non sens ???????????? pourtant certains vivent tres biens avec de bonnes payes ; un portable ; un ordi ; de belles bagnoles ; etc !! bref je n en dirais pas plus !!!
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Re: ogm
Par Gérard Pascal
Expert en sécurité des aliments à l'OMS
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/646189-etudes-sur-les-ogm-une-lacune-a-combler-sans-tarder.html
Ces remarques m’amènent à me demander dans quel lieu et avec quel personnel, l’étude signée de G.E. Séralini et al. a été réalisée, car j’ai du mal à imaginer que l’université de Caen dispose des moyens matériels et en personnel nécessaires et que les signataires aient les compétences et l’expérience pour la conduire. L’ANSES et le conseil scientifique du HCB répondront sans aucun doute à cette question.
Si le travail a été confié à une structure spécialisée privée, financé par des crédits non publics, il me semble que nous serions revenus à un cas de figure similaire à celui critiqué en ce qui concerne les études sponsorisées par des professionnels
Quand au lien de paysannature c'est un bel exemple d'essai des jounaleux de nous réendormir avec des arguments fallacieux.
Expert en sécurité des aliments à l'OMS
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/646189-etudes-sur-les-ogm-une-lacune-a-combler-sans-tarder.html
Ces remarques m’amènent à me demander dans quel lieu et avec quel personnel, l’étude signée de G.E. Séralini et al. a été réalisée, car j’ai du mal à imaginer que l’université de Caen dispose des moyens matériels et en personnel nécessaires et que les signataires aient les compétences et l’expérience pour la conduire. L’ANSES et le conseil scientifique du HCB répondront sans aucun doute à cette question.
Si le travail a été confié à une structure spécialisée privée, financé par des crédits non publics, il me semble que nous serions revenus à un cas de figure similaire à celui critiqué en ce qui concerne les études sponsorisées par des professionnels
Quand au lien de paysannature c'est un bel exemple d'essai des jounaleux de nous réendormir avec des arguments fallacieux.
daniel89- + membre techno +
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Re: ogm
Après l’avènement des pesticides et des OGM, une 3e alternative s’annonce pour le contrôle des insectes indésirables : la modification gé...
3e méthode de lutte contre les insectes
Publié le octobre 23, 2012 par Administrateur
Oxitec, une entreprise établie en Grande-Bretagne a appliqué cette technique controversée sur la teigne des crucifères. Par une modification génétique, les mâles deviennent stériles. Cette approche permet non seulement d’éviter la contamination de la culture par les pesticides, mais aussi d’éliminer la transformation génétique de la culture destinée à la consommation animale ou humaine. Ainsi, les ravageurs deviennent la seule cible avec cette méthode.
Le gène est inséré en laboratoire dans la teigne. Il est, par la suite, transmis aux générations subséquentes. Les insectes modifiés sont relâchés dans la nature. « On exploite l’instinct naturel des mâles à retrouver des femelles pour se reproduire », explique Neil Morrison, responsable du dossier agricole chez Oxitec. Ainsi, les mâles génétiquement modifiés engendrent une progéniture qui n’atteindra jamais l’âge adulte ou composée uniquement de mâles. La population d’insectes diminue rapidement.
Les insecticides de synthèse sont très efficaces sur les insectes nuisibles, mais peuvent aussi affecter les insectes bénéfiques, dont les abeilles. Le développement de la résistance des insectes aux produits utilisés est également une problématique réelle. Oxitec espère convaincre les utilisateurs canadiens de la pertinence de cette technique et rallier l’opinion publique à cette nouvelle approche génétique.
Source : Ontario Farmer
la génétique va devenir une arme de guerre ......
3e méthode de lutte contre les insectes
Publié le octobre 23, 2012 par Administrateur
Oxitec, une entreprise établie en Grande-Bretagne a appliqué cette technique controversée sur la teigne des crucifères. Par une modification génétique, les mâles deviennent stériles. Cette approche permet non seulement d’éviter la contamination de la culture par les pesticides, mais aussi d’éliminer la transformation génétique de la culture destinée à la consommation animale ou humaine. Ainsi, les ravageurs deviennent la seule cible avec cette méthode.
Le gène est inséré en laboratoire dans la teigne. Il est, par la suite, transmis aux générations subséquentes. Les insectes modifiés sont relâchés dans la nature. « On exploite l’instinct naturel des mâles à retrouver des femelles pour se reproduire », explique Neil Morrison, responsable du dossier agricole chez Oxitec. Ainsi, les mâles génétiquement modifiés engendrent une progéniture qui n’atteindra jamais l’âge adulte ou composée uniquement de mâles. La population d’insectes diminue rapidement.
Les insecticides de synthèse sont très efficaces sur les insectes nuisibles, mais peuvent aussi affecter les insectes bénéfiques, dont les abeilles. Le développement de la résistance des insectes aux produits utilisés est également une problématique réelle. Oxitec espère convaincre les utilisateurs canadiens de la pertinence de cette technique et rallier l’opinion publique à cette nouvelle approche génétique.
Source : Ontario Farmer
la génétique va devenir une arme de guerre ......
Re: ogm
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/22/pour-mamere-le-hcb-n-est-pas-suffisamment-independant-pour-etre-convaincant_1779163_3244.html
Re: ogm
Ben.. oui, c'est vrai ça!
Si toutes ses instances ne comprenaient que des écolos style mamère, Séralini et consorts on serait vraiment absolument certains d'avoir des instances indépendantes... Et, autre avantage il ne serait même plus nécéssaire de réaliser des recherches de toxicité diverses et variées puisqu'il n'y a pas le moindre doute quant au "diabolisme" des techniques récentes quelles qu'elles soient.
Que de temps et de palabres on gagnerait.
daniel89- + membre techno +
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Re: ogm
15 ans qu'on débat sur les ogm avec toujours les mêmes attitudes de peurs et de défiance, trouver utile une étude mal ficelée qui apporte juste un peu plus de suspicion dans la tête du public est nul à chier.ecolojon a écrit:quelle que soit la position que l'on a sur les OGM, on ne peut qu'être heureux que l'étude de Séralini conduise à se poser des questions sur les études précédentes et à en conduire de nouvelles.
Daniel tu devrais te régaler avec cette enquête sur le lieu tenu secret!daniel89 a écrit:Par Gérard Pascal
Expert en sécurité des aliments à l'OMS
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/646189-etudes-sur-les-ogm-une-lacune-a-combler-sans-tarder.html
Ces remarques m’amènent à me demander dans quel lieu et avec quel personnel, l’étude signée de G.E. Séralini et al. a été réalisée, car j’ai du mal à imaginer que l’université de Caen dispose des moyens matériels et en personnel nécessaires et que les signataires aient les compétences et l’expérience pour la conduire. L’ANSES et le conseil scientifique du HCB répondront sans aucun doute à cette question.
Si le travail a été confié à une structure spécialisée privée, financé par des crédits non publics, il me semble que nous serions revenus à un cas de figure similaire à celui critiqué en ce qui concerne les études sponsorisées par des professionnels
Quand au lien de paysannature c'est un bel exemple d'essai des jounaleux de nous réendormir avec des arguments fallacieux.
http://ldhcibp.wordpress.com/2012/10/14/ogm-le-labo-secret-de-seralini/
Pour faire plaisir aux fans des conflits d'intérêts, la page wiki du New Scientist of the year est à jour!
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gilles-%C3%89ric_S%C3%A9ralini&oldid=84320297#Conflits_d.27int.C3.A9r.C3.AAts
Camille- + membre techno +
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Re: ogm
Camille,
J'avoue ne pas très bien comprendre la stratégie de Séralini qui multiplie les embrouilles au risque de se déconsidérer complètement, si ce n'est déja fait.
Quand aux conflits d'intérêts, ils ne maquent pas de culot car ils semblent les pratiquer sans vergogne.
J'avoue ne pas très bien comprendre la stratégie de Séralini qui multiplie les embrouilles au risque de se déconsidérer complètement, si ce n'est déja fait.
Quand aux conflits d'intérêts, ils ne maquent pas de culot car ils semblent les pratiquer sans vergogne.
daniel89- + membre techno +
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Re: ogm
Et alors ?paysannature a écrit:Après l’avènement des pesticides et des OGM, une 3e alternative s’annonce pour le contrôle des insectes indésirables : la modification gé...
3e méthode de lutte contre les insectes
Publié le octobre 23, 2012 par Administrateur
Oxitec, une entreprise établie en Grande-Bretagne a appliqué cette technique controversée sur la teigne des crucifères. Par une modification génétique, les mâles deviennent stériles. Cette approche permet non seulement d’éviter la contamination de la culture par les pesticides, mais aussi d’éliminer la transformation génétique de la culture destinée à la consommation animale ou humaine. Ainsi, les ravageurs deviennent la seule cible avec cette méthode.
Le gène est inséré en laboratoire dans la teigne. Il est, par la suite, transmis aux générations subséquentes. Les insectes modifiés sont relâchés dans la nature. « On exploite l’instinct naturel des mâles à retrouver des femelles pour se reproduire », explique Neil Morrison, responsable du dossier agricole chez Oxitec. Ainsi, les mâles génétiquement modifiés engendrent une progéniture qui n’atteindra jamais l’âge adulte ou composée uniquement de mâles. La population d’insectes diminue rapidement.
Les insecticides de synthèse sont très efficaces sur les insectes nuisibles, mais peuvent aussi affecter les insectes bénéfiques, dont les abeilles. Le développement de la résistance des insectes aux produits utilisés est également une problématique réelle. Oxitec espère convaincre les utilisateurs canadiens de la pertinence de cette technique et rallier l’opinion publique à cette nouvelle approche génétique.
Source : Ontario Farmer
la génétique va devenir une arme de guerre ......
Une petite opinion ?
C'est bien ou c'est mal ?
A force de ne faire aucun commentaire on ne comprend même plus ce que tu veux dire.
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