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SDSC attitude
Rappel du premier message :
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:oli a écrit:
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
Moi je pense que oui. Surtout qu'il a déjà une forte activité biologique dans ses sols ça irait tout seul. Chez lui l'avantage serait d'avoir un sol moins sensible à la battance après les semis, et d'avoir une meilleure infiltration des pluies abondantes. Meilleure portance pour les interventions en SBV également permettant de traiter plus vite. Et j'en oublie surement.
Seb, tu lui expliqueras à monsieur PatogaZ que sans sa charrue il peut semer du blé en ce moment
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
je trouve tes remarques -de plus en plus- censéespaysannature a écrit:tof a écrit:Ce qui me dérange est l'extremisme de certains (pas toi)Seb 77 a écrit:L'interdiction du labour ne serait pas une bonne solution, ce serait même une catastrophe à mon avis.
On le voit bien avec les couverts, ils sont imposés sans en faire connaitre les intérêts, du coup les gens les font à minimas sans que ça puisse avoir un réel intérêt agronomique. Il vaut mieux suggérer qu'imposer à mon avis.
Tof de quelles questions dérangeantes tu parles ?
Edit : avec jp097 on dit à peu près la même chose.
Aussi j'aimerais soulever un problême sur le potentiel d'un sol.
Pas mal en sdsc se disent "de toute façon j'ai X de potentiel donc pas la peine de "forcer" et se contentent donc de peu.
plusieurs choses :
le SDSC démarre plus facilement chez les agris avec des sols à potentiels limités (un peu par obligation): en bonne plaine fertile on appréhende plus difficilement l'intérêt du SDSC (dommage pour leurs sols et leurs porte-monnaie)
en SDSC au départ ,le sol n'est pas prêt , il faut relancer l'activité biologique et son équilibre , mais comme les charges opé et de méca sont réduites on a pas besoin de rendements records pour sortir des marges intéressantes .....puis a la longue ca marche de mieux en mieux a beaucoup moins cher....
une question. j'admets sincèrement avec certitude tous les bienfaits du sdsc, en tout cas par exemple au Brésil ou à Madagascar et je serais même tenté! Mais en terres séchantes (limons-silex) avec peu d'hygrométrie l'été, comment gérer économiquement, même en faisant une moyenne sur plusieurs années, la contrainte des rotations excluant a priori (à part le pois...), quasiment toutes les cultures de printemps classiques avec un marché constant (maïs, tournesol) sans devoir s'exposer trop à mal maîtriser une ou plusieurs périodes de "dé-rentabilité" risquant de compromettre la santé financière de l'exploitation?
je réfléchis de + en + au SDSC car le système actuel en TCS est pour moi une sorte d'hybridation qui à résolu les inconvénients du labour mais qui génère ses propres défauts. cependant je ne trouve pas vraiment la solution pour faire le grand pas car à ma connaissance il y a encore beaucoup trop d'arguments réfutés qui ne sont pas solutionnés.
c'est aussi, par exemple sans compter le phénomène de risque d'accroissement des ravageurs et de certaines adventices qui peut devenir une contrainte majeure face à la diminution de la mise à disposition des produits réglementaires efficaces à un coût raisonnable.
Sparthakus- + membre techno +
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le pays des fossoyeurs de l'agriculture
Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:papoup a écrit:
bien pour le débat il faut des personnes d'expériences sinon on ne va pas loin, alors ce serait bien que tu nous expliques comment tu pratiques le sdsc et le tout agrémenter de photos bien sur et pas uniquement celle d'hervé 73... on a soif d'apprendre
sache quand même que , il y a une quinzaine d'années quand certains fous comme moi ont démarrés en SDSC , il n'y avaient aucun technicien , aucun conseil , plutôt l'inverse que des critiques....
sache aussi que j'ai labouré autrefois dans ma jeunesse .... et qu'aujourd'hui avec ma petite expérience je suis malade pour le sol de voir un labour
ça fait aussi trés longtemps que je parle du SDSC sur divers forum avec mes photos
https://plus.google.com/photos/106867885066669312759/albums/5665268594164277201?authkey=CILLy9b1ieLsXA
https://plus.google.com/photos/106867885066669312759/albums/5648113086021834273?authkey=CPuOvoSH99r7AQ
https://plus.google.com/photos/106867885066669312759/albums/5407352084099897345
certes mais c'est pas une raison aujourd'hui pour conserver (sans jeu de mots) son savoir sans le partager, surtout quand on en parle sur un forum (je ne connais pas les autres forum où tu as pu en parler). Dans notre secteur il n'y a aucun technicien qui puisse en parler donc faut pêcher l'info ailleurs et les premiers sdsciste sont un peu loin de mon secteur donc... merci internet! Si tu es malade de voir des gens labourer parles nous de ton système, quelle rotation avec quel couvert, type de sol, rendement etc... je me répète on a soif d'apprendre, comprendre, comparer
papoup- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
par chez nous trés peu de personnes on résisté au SD il rachete tous des charrue donc moi sa ne motive pas a me posé la question c'est peut etre bette mais j'ai pas envie de prendre de risque
CAMZ61- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:oli a écrit:
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
Moi je pense que oui. Surtout qu'il a déjà une forte activité biologique dans ses sols ça irait tout seul. Chez lui l'avantage serait d'avoir un sol moins sensible à la battance après les semis, et d'avoir une meilleure infiltration des pluies abondantes. Meilleure portance pour les interventions en SBV également permettant de traiter plus vite. Et j'en oublie surement.
Oui mais je ne suis pas sûr que tous les clients apprécient de semer dans "la verdure" peut-être dans dix ou vingt ans?
Quant à utiliser deux méthodes entre chez soi et chez les autres, pour un prestataire, ça risquerait de pas faire crédible!
Enfin, vous ne pensez pas beaucoup aux marchands de matériel ni au manque de conversation sans les defi si on a seulement besoin d'un rafiot, d'un pulvé et d'un semoir!
Dernière édition par Sparthakus le Sam 03 Nov 2012, 12:08, édité 1 fois
Sparthakus- + membre techno +
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le pays des fossoyeurs de l'agriculture
Re: SDSC attitude
CAMZ61 a écrit:par chez nous trés peu de personnes on résisté au SD il rachete tous des charrue donc moi sa ne motive pas a me posé la question c'est peut etre bette mais j'ai pas envie de prendre de risque
c'est vrai qu'il suffit d'une mauvaise expérience près de chez toi pour te foutre une trouille pas possible vis à vis du système ...
on a tous un voisin chez qui çà a merdé et qui a rebroussé chemin mais on a tous aussi un voisin chez qui çà a l'air de fonctionner, qui prend le temps de faire les choses sans griller les étapes et qui encourage à se poser des questions ....
maintenant cette notion de risques à prendre en marchant vers l'inconnu ...
quand on a les reins solides çà peut passer, quand c'est pas le cas
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
CAMZ61- + membre techno +
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centre orne
Re: SDSC attitude
tout ça est intéressant à lire
mais c'est un débat qui ne fera pas changer les idées des uns et des autres
mais c'est un débat qui ne fera pas changer les idées des uns et des autres
elgo- + membre techno +
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45
Re: SDSC attitude
CAMZ61 a écrit:ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
et comme je te comprend !!!
ceci dit tu dois bien avoir une paire de parcelles chiantes à labourer et sur lesquelles tu pourrais te faire la main sans prendre le risque de mettre la cabane sur le chien
le tout c'est de faire avec le matos dont on dispose, et au fur et à mesure du renouvellement orienter ses achats sur du matériel plus approprié mais tout en restant polyvalent
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
j'aurais bien essayer pour mon triticale de blé mais avec un semoir a bottes sa passe bien les chaumes?
CAMZ61- + membre techno +
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centre orne
Re: SDSC attitude
elgo a écrit:tout ça est intéressant à lire
mais c'est un débat qui ne fera pas changer les idées des uns et des autres
et pourquoi donc ???
les échanges sur les forums sont justement là pour découvrir d'autres techniques et voir si elles sont applicables chez soi ...
partir avec l'idée que de toute façon on ne changera rien c'est donc être sûr que l'on détient la science infuse
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
CAMZ61 a écrit:j'aurais bien essayer pour mon triticale de blé mais avec un semoir a bottes sa passe bien les chaumes?
semoir à bottes c'est des socs ???
il faut essayer ... se faire prêter un semoir par un voisin ...juste pour voir
y aller à tâtons
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
d'accord avec toi,je me vois mal achetée un super semoir pr 30ha,alors je fais avec ce que j'ai et sur uniquement 3 parcelles,c'est pas encors gagné pr moi la banque est là pr me le rappelerCAMZ61 a écrit:ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
bibi43- + membre techno +
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haute loire
Re: SDSC attitude
jack77 a écrit:Seb 77 a écrit:oli a écrit:
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
Moi je pense que oui. Surtout qu'il a déjà une forte activité biologique dans ses sols ça irait tout seul. Chez lui l'avantage serait d'avoir un sol moins sensible à la battance après les semis, et d'avoir une meilleure infiltration des pluies abondantes. Meilleure portance pour les interventions en SBV également permettant de traiter plus vite. Et j'en oublie surement.
Seb, tu lui expliqueras à monsieur PatogaZ que sans sa charrue il peut semer du blé en ce moment
Ca fait un mois qu'il a fini pour son compte, je ne parlais pas de ses clients.
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:jack77 a écrit:Seb 77 a écrit:oli a écrit:
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
Moi je pense que oui. Surtout qu'il a déjà une forte activité biologique dans ses sols ça irait tout seul. Chez lui l'avantage serait d'avoir un sol moins sensible à la battance après les semis, et d'avoir une meilleure infiltration des pluies abondantes. Meilleure portance pour les interventions en SBV également permettant de traiter plus vite. Et j'en oublie surement.
Seb, tu lui expliqueras à monsieur PatogaZ que sans sa charrue il peut semer du blé en ce moment
Ca fait un mois qu'il a fini pour son compte, je ne parlais pas de ses clients.
il y a un mois je crois que c'était déjà labour-semis chez lui mais il confirmera
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
Sparthakus a écrit:
Quant à utiliser deux méthodes entre chez soi et chez les autres, pour un prestataire, ça risquerait de pas faire crédible!
C'est ce que je fais et tant pis si je ne suis pas crédible.
Chacun est libre de mener ses terres comme il l'entend.
Seb 77- + membre techno +
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Centre Seine et Marne (Brie)
Re: SDSC attitude
chez moi en tcs sur la totalité depuis un 10 ans , le sol vivant est la plus remarquable des avancées , la seconde pour moi est la portance des sols , je ne voit plus de chenilles pour les moissons chez moi alors que les voisins les chenilles ont encore été indispensable cette année sur pas mal de parcelles ( je ne vous parle pas des ornières , des interventions herbicides , fumure retardées etc )
et finalement en insistant on arrive à faire des couverts trés corrects et de meiux en mieux avec les années passants
et finalement en insistant on arrive à faire des couverts trés corrects et de meiux en mieux avec les années passants
rb42- + membre techno +
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loire
Re: SDSC attitude
jack77 a écrit:
il y a un mois je crois que c'était déjà labour-semis chez lui mais il confirmera
Oui comme tous les ans, je n’espère pas le convaincre, mais si il le voulait ce serait possible souvent vu qu'il sème fin septembre.
Dernière édition par Seb 77 le Sam 03 Nov 2012, 13:42, édité 1 fois
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Fly49 a écrit:Seb 77 a écrit:8 années sur 10 sans pluie sur 3 mois, ça me parait un peu exagéré.
Même dans le Maine et Loire il y a des gens qui y arrivent, même si certaines années c'est moins réussi. Si on essaie pas on sur d'échouer à tous les coups...
cette année le seul qui a réussis c'est celui que j'ai semé en juillet après une petite pluie les moissons n'étaient encore pas fini .
Ceux fait en août sont pas terribles la pluie est revenu seulement fin septembre .
Ici , idem que chez Fly et les repousses de colza
jp097- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
CAMZ61 a écrit:ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
ouais mais après quand t'auras tout payé , tu auras juste envie de te refaire des réserves et puis ensuite tu auras des gosses a installer et puis ensuite tu penseras à tes vieux jours et à te faire un petit matelas pour voir venir ...
c'est pas pour chercher des excuses mais ils sont rares ceux qui ont les reins suffisament solides pour encaisser des expériences .
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Re: SDSC attitude
jacquou le croquant a écrit:CAMZ61 a écrit:ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
ouais mais après quand t'auras tout payé , tu auras juste envie de te refaire des réserves et puis ensuite tu auras des gosses a installer et puis ensuite tu penseras à tes vieux jours et à te faire un petit matelas pour voir venir ...
c'est pas pour chercher des excuses mais ils sont rares ceux qui ont les reins suffisament solides pour encaisser des expériences .
C'est pas faux !!!!!
Essaye d'abord sur 1 ou 2 petites parcelles et n'en change pas
On trouve de bon semoirs SD d'occase à prix raisonnable
On peut faire du bon travail avec des outils courants pour commencer , genre herse rota , vibro , ameublisseur (si besoin les premières années ça peut se louer) , gardes ta charrue au cas ou ,
mais évite tout ce qui est cover crop , ddi , clc et compagnie , si tu commence à toucher à ça , ç'est comme la clope , t'auras du mal à t"en passer
Le sdsc est l'objectif à atteindre mais , selon les conditions de récolte et/ou d'humidité des sols (et 2012 est une bonne piqûre de rappel ) on est parfois obligé de faire avec d'autres outils qu'un semoir sd , donc on les garde
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Re: SDSC attitude
ce n'était pas à prendre au premier degré bien sûr!Seb 77 a écrit:Sparthakus a écrit:
Quant à utiliser deux méthodes entre chez soi et chez les autres, pour un prestataire, ça risquerait de pas faire crédible!
C'est ce que je fais et tant pis si je ne suis pas crédible.
Chacun est libre de mener ses terres comme il l'entend.
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Re: SDSC attitude
CAMZ61 a écrit:ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
installé au début 2012 , je m'occupe de la ferme depuis 2010 , 3eme année de sdsc en 2013(orge de pt , lupin et mais ) , terre limon hydromorphe pour une partie et sableux très sèchant pour l'autre )
semoir en cuma à 45 min de là car rien de plus près et je peut pas investir
à oui j'ai découvert le sd via frédéric thomas par hasard en allant au terrenales 2010 ,à la suite recherche sur le net ,découverte d'agricool et ACE puis adhésion à BASE et depuis dès que je peux je file à la moindre conférence ou démo pour discuter entre agris
tout ça pour dire si on est curieux et intéressé par une technique , on a pas besoin de demander à d'autre de nous convaincre qu'on ne va pas faire une connerie ,
on échange, on essaye et surtout on réfléchit différemment .
enfin je comprends pas , pour passer en sbv ,les agris sont moins frileux voir même "kamikaze" alors que changer de technique d'implantation là c'est tout un monde , paradoxale non !
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Re: SDSC attitude
bap a écrit:CAMZ61 a écrit:ba c'est surtout que je viens de m'installer donc j'ai pas vraiment "d'assise" pour tenter des expériences*...
installé au début 2012 , je m'occupe de la ferme depuis 2010 , 3eme année de sdsc en 2013(orge de pt , lupin et mais ) , terre limon hydromorphe pour une partie et sableux très sèchant pour l'autre )
semoir en cuma à 45 min de là car rien de plus près et je peut pas investir
à oui j'ai découvert le sd via frédéric thomas par hasard en allant au terrenales 2010 ,à la suite recherche sur le net ,découverte d'agricool et ACE puis adhésion à BASE et depuis dès que je peux je file à la moindre conférence ou démo pour discuter entre agris
tout ça pour dire si on est curieux et intéressé par une technique , on a pas besoin de demander à d'autre de nous convaincre qu'on ne va pas faire une connerie ,
on échange, on essaye et surtout on réfléchit différemment .
enfin je comprends pas , pour passer en sbv ,les agris sont moins frileux voir même "kamikaze" alors que changer de technique d'implantation là c'est tout un monde , paradoxale non !
tu loupes un traitement c'est éventuellement rattrapable, tu loupes ton semis
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Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:
On trouve de bon semoirs SD d'occase à prix raisonnable
un exemple ?
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Re: SDSC attitude
la boulette éventuelle en sbv tu la vois tout de suite tandis que le risque en sdsc, c'est de voir des conséquences seulement beaucoup plus tard et les remèdes ne seront pas immédiats non plus...
dans cette technique il y a à boire et à manger et à part les grandes règles tout le monde ne dit pas tout sur les détails qui font la différence: c'est un peu le suspens!
ps: j'avais pas vu le post de jack77...
dans cette technique il y a à boire et à manger et à part les grandes règles tout le monde ne dit pas tout sur les détails qui font la différence: c'est un peu le suspens!
ps: j'avais pas vu le post de jack77...
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Re: SDSC attitude
quid du sdsc avec de l'elevage
la paille a ramasser
les epandages de fumier
l'ensilage de mais
bref tout ce qui n'est pas bon pour la structure d'un sol
la paille a ramasser
les epandages de fumier
l'ensilage de mais
bref tout ce qui n'est pas bon pour la structure d'un sol
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Re: SDSC attitude
jack77 a écrit:
tu loupes un traitement c'est éventuellement rattrapable, tu loupes ton semis
bah on en loupe en tradi aussi .
avec toute la flotte qui tombe , comme dit jp097 2012 est une piqûre de rappel mais aussi pour les laboureurs (lissage , glaçage, saturation )
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Re: SDSC attitude
Fly49 a écrit:le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Je pense que pour réussir à faire lever des couverts,l'idéal serait de les semer avant moisson.
Bon,c'est peut-être pas évident techniquement.
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Re: SDSC attitude
Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Je pense que pour réussir à faire lever des couverts,l'idéal serait de les semer avant moisson.
Bon,c'est peut-être pas évident techniquement.
ça serait surement préférable avant en effet . Peut être accrocher plusieurs delimbes sur la rampe du pulvé
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Re: SDSC attitude
grabouille a écrit:quid du sdsc avec de l'elevage
la paille a ramasser
les epandages de fumier
l'ensilage de mais
bref tout ce qui n'est pas bon pour la structure d'un sol
+1
les solutions sont dans le changement des assolements ...=> pas de blé derrière un maïs ensilage par exemple mais plutôt un semis de couvert pour restructurer jusqu'au printemps suivant avec un semis de pois ou fève ...
bref changement complet des habitudes, pas facile
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Re: SDSC attitude
[quote="vtp"]
pour clarifier le sujet , la prolifération des algues vertes selon le rapport de l'ifremer est due aux rejets phosphatés ! ces rejets proviennent par ordre d'importance : de l'industrie , des ménages et à moindre échelle de l'agriculture car d'après les chercheurs le phosphate stocké en terre est faiblement lessivable ! le facteur déclencheur est l'azote lessivé , le seuil est environ de 5 à 7 mg ce qui veut dire que la minéralisation naturelle suffit à enclencher la prolifération sans avoir besoin de l'azote agricole ! ce rapport souligne également la non conformité des systèmes d'épuration collectifs et individuels sur la zone littorale bretonne
kerfanch a écrit:vtp a écrit:kerfanch a écrit:Seb 77 a écrit:kerfanch a écrit:
la charrue passe partout chez moi et c'est plein de vers de terre !!!!!!
Alors pourquoi continuer si tes vers peuvent faire le boulot à ta place ?
parce que c'est la solution la plus efficace pour les odeurs des effluents d'élevage !!! ( je suis sur la côte 29 sud et les pénibles sont légions !! )
c'est aussi la solution la plus efficace pour produire des algues vertes .
tu utilises les mêmes arguments que les écolobobos ! avec des lacunes flagrantes sur le sujet !!!!!!!!!
pour ta gouverne , la production d'ulves sur la côte est essentiellement due aux rejets : industriel , ménager , agricole ( par ordre d'importance ) source ifremer
Je n'ai pas dit que vous étes les premiers fournisseurs mais admet que mon raisonnement tient la route .
pour clarifier le sujet , la prolifération des algues vertes selon le rapport de l'ifremer est due aux rejets phosphatés ! ces rejets proviennent par ordre d'importance : de l'industrie , des ménages et à moindre échelle de l'agriculture car d'après les chercheurs le phosphate stocké en terre est faiblement lessivable ! le facteur déclencheur est l'azote lessivé , le seuil est environ de 5 à 7 mg ce qui veut dire que la minéralisation naturelle suffit à enclencher la prolifération sans avoir besoin de l'azote agricole ! ce rapport souligne également la non conformité des systèmes d'épuration collectifs et individuels sur la zone littorale bretonne
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Re: SDSC attitude
CAMZ61 a écrit:par chez nous trés peu de personnes on résisté au SD il rachete tous des charrue donc moi sa ne motive pas a me posé la question c'est peut etre bette mais j'ai pas envie de prendre de risque
Ce gars là est en sd et st pas loin de chez toi :
http://agriculture-de-conservation.com/Stephane-Le-Foll-veut-revoir-les.html
Une reference dans le genre , pour la petite histoire, Mr Le Foll y a ammené son cabinet afin de leur montrer qu'il n'y a pas que le bio pour limiter l'impact de l'agriculture sur son milieu et que l'on peut rester intensif sur des sols trés vivants et independants d'intrants de synthèse .
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Re: SDSC attitude
Une chose est certainne pour moi c'est que les bons en tradi restent bons sans la charrue , ce ne sont pas les outils qui font le resultats masi plus ce qu'on en fait .
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Re: SDSC attitude
+ 1jack77 a écrit:CAMZ61 a écrit:par chez nous trés peu de personnes on résisté au SD il rachete tous des charrue donc moi sa ne motive pas a me posé la question c'est peut etre bette mais j'ai pas envie de prendre de risque
c'est vrai qu'il suffit d'une mauvaise expérience près de chez toi pour te foutre une trouille pas possible vis à vis du système ...
on a tous un voisin chez qui çà a merdé et qui a rebroussé chemin mais on a tous aussi un voisin chez qui çà a l'air de fonctionner, qui prend le temps de faire les choses sans griller les étapes et qui encourage à se poser des questions ....
maintenant cette notion de risques à prendre en marchant vers l'inconnu ...
quand on a les reins solides çà peut passer, quand c'est pas le cas
Sur une bonne centaine d'ha avec des potentiels aléatoires (climat) je ne peux pas me permettre 4 ou 5 ans de gamelles
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Re: SDSC attitude
Admettez que pour passer en sdsc il faut une bonne dose de courage,voire aimer les risques et on est pas tous prêts pour cela.
Ceci dit tout ça me semble "attrayant" sur le papier mais des fois j'aime un peu qu'on me prenne par la main et qui saura me dire ce qu'il faudrait faire chez moi ?
Ceci dit tout ça me semble "attrayant" sur le papier mais des fois j'aime un peu qu'on me prenne par la main et qui saura me dire ce qu'il faudrait faire chez moi ?
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Re: SDSC attitude
bien sur tof tu as raison il faut du courage,beaucoup d'observation,d'échange, de formation
personnellement j'ai l'impression de redécouvrir notre métier,car ont part dans une tecnique que l'ont ne méprise pas a fond et c'est ca l'intéret toujours s'améliorer
personnellement j'ai l'impression de redécouvrir notre métier,car ont part dans une tecnique que l'ont ne méprise pas a fond et c'est ca l'intéret toujours s'améliorer
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Re: SDSC attitude
tof a écrit:Admettez que pour passer en sdsc il faut une bonne dose de courage,voire aimer les risques et on est pas tous prêts pour cela.
Ceci dit tout ça me semble "attrayant" sur le papier mais des fois j'aime un peu qu'on me prenne par la main et qui saura me dire ce qu'il faudrait faire chez moi ?
rapproche toi d'un groupe existant ...
évite les charlots donneurs de leçons, les "moi j'ai fait"
vas y mollo, et sur des terres qui ne répondent pas comme tu voudrais
mes premières en tcs : 10ha avec des tas de cailloux en dessous, mon prédécesseur labourait à 10-15 cm par endroits ... j'avais peur de ne pas savoir faire surtout avec une charrue non-stop et des socs à pointes donc non-labour d'office
depuis je rajoute une parcelle régulièrement
mais là on reste dans du TCS , le SDSC c'est l'étape ultime ...
mais il y a déjà tellement à faire avec des couverts et une petite gratouille pour semer dedans ...
bon .... je dis çà et cette année ... j'ai craqué j'en ai labouré 40 ha pour pouvoir commencer à semer
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Re: SDSC attitude
Fly49 a écrit:Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Je pense que pour réussir à faire lever des couverts,l'idéal serait de les semer avant moisson.
Bon,c'est peut-être pas évident techniquement.
ça serait surement préférable avant en effet . Peut être accrocher plusieurs delimbes sur la rampe du pulvé
Je pensais plutôt au semis à la volée avec l'épandeur à engrais mais le problème c'est la différence de densité de graines dans le cas de mélange.Faudrait que les plus gros grains poussent les plus p'tits.
@ ben21:entièrement d'accord et c'est ça qui rend notre métier passionnant (à part la météo )
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Re: SDSC attitude
Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Je pense que pour réussir à faire lever des couverts,l'idéal serait de les semer avant moisson.
Bon,c'est peut-être pas évident techniquement.
ça serait surement préférable avant en effet . Peut être accrocher plusieurs delimbes sur la rampe du pulvé
Je pensais plutôt au semis à la volée avec l'épandeur à engrais mais le problème c'est la différence de densité de graines dans le cas de mélange.Faudrait que les plus gros grains poussent les plus p'tits.
@ ben21:entièrement d'accord et c'est ça qui rend notre métier passionnant (à part la météo )
les petites graines en 24 M j'y crois pas trop d'ou l'idée .
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Re: SDSC attitude
ca mérite reflexion tout ca!
entre le labour et le semis direct ,il y a des étapes a franchir
et puis ne pas hésiter a aller chez des pratiquants a la maniere des groupes de dev ,n'est ce pas ben 21?
entre le labour et le semis direct ,il y a des étapes a franchir
et puis ne pas hésiter a aller chez des pratiquants a la maniere des groupes de dev ,n'est ce pas ben 21?
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Re: SDSC attitude
Disons que des exemples de réussite j'en ai pas beaucoup par chez moi voire pas du toutben21 a écrit:bien sur tof tu as raison il faut du courage,beaucoup d'observation,d'échange, de formation
personnellement j'ai l'impression de redécouvrir notre métier,car ont part dans une tecnique que l'ont ne méprise pas a fond et c'est ca l'intéret toujours s'améliorer
Faut aller ou ?
(pas au Brésil j'ai pas le temps )
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Re: SDSC attitude
jack77 a écrit:grabouille a écrit:quid du sdsc avec de l'elevage
la paille a ramasser
les epandages de fumier
l'ensilage de mais
bref tout ce qui n'est pas bon pour la structure d'un sol
+1
les solutions sont dans le changement des assolements ...=> pas de blé derrière un maïs ensilage par exemple mais plutôt un semis de couvert pour restructurer jusqu'au printemps suivant avec un semis de pois ou fève ...
bref changement complet des habitudes, pas facile
oui en élevage ça parait compliqué puisqu'on prélève tout (ou alors faut bouffer le voisin pour etre autonome!!) c'est pour ça qu'on a besoin d'exemple par ceux qui pratiquent. Par contre ça me semble plus facile d'attaquer sur des prairies temporaires (luzernes ou RG/TV) ou normalement la structure est déjà en marche non???
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Re: SDSC attitude
il y a un groupe non labour dans le 28.
prochain tour de plaine le 13 novembre.
c'est moins loin que le brésil
prochain tour de plaine le 13 novembre.
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Re: SDSC attitude
détrompes toi : la météo c'est l'ultime facteur qui nous permet de vivre de notre métier .Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Je pense que pour réussir à faire lever des couverts,l'idéal serait de les semer avant moisson.
Bon,c'est peut-être pas évident techniquement.
ça serait surement préférable avant en effet . Peut être accrocher plusieurs delimbes sur la rampe du pulvé
Je pensais plutôt au semis à la volée avec l'épandeur à engrais mais le problème c'est la différence de densité de graines dans le cas de mélange.Faudrait que les plus gros grains poussent les plus p'tits.
@ ben21:entièrement d'accord et c'est ça qui rend notre métier passionnant (à part la météo
si on la contrôlait nous serions réduits en esclavage .
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Re: SDSC attitude
bah y a qu'a taper un Delimbe au cul de la batteuse .Fly49 a écrit:Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:Medard86 a écrit:Fly49 a écrit:le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Je pense que pour réussir à faire lever des couverts,l'idéal serait de les semer avant moisson.
Bon,c'est peut-être pas évident techniquement.
ça serait surement préférable avant en effet . Peut être accrocher plusieurs delimbes sur la rampe du pulvé
Je pensais plutôt au semis à la volée avec l'épandeur à engrais mais le problème c'est la différence de densité de graines dans le cas de mélange.Faudrait que les plus gros grains poussent les plus p'tits.
@ ben21:entièrement d'accord et c'est ça qui rend notre métier passionnant (à part la météo )
les petites graines en 24 M j'y crois pas trop d'ou l'idée .
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Re: SDSC attitude
jacquou le croquant a écrit:
bah y a qu'a taper un Delimbe au cul de la batteuse .
ou mieux : juste après la coupe pour que la paille (enfin pour ceux qui la broient) retombe dessus
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Re: SDSC attitude
Ils voudraient bien de moi avec mes questions a la con ?ivanquoi a écrit:il y a un groupe non labour dans le 28.
prochain tour de plaine le 13 novembre.
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Re: SDSC attitude
tof a écrit:Ils voudraient bien de moi avec mes questions a la con ?ivanquoi a écrit:il y a un groupe non labour dans le 28.
prochain tour de plaine le 13 novembre.
c'est moins loin que le brésil
pas de probléme nous sommes nombreux a nous poser des questions a la con
jrr28 tu peux confirmer
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Re: SDSC attitude
Installé depuis 6 ans, hors cadre familial, derrière une exploitation menée en conventionnel. Je suis passé en semis direct sous couvert tout de suite, en vendant tout le matériel repris, achetant juste un semoir de SD. J'ai essuyé des échecs, et je pense que pas mal autour de moi étaient (et sont encore) certainement critiques vis à vis de mon travail, ou plutôt de mon non travail. Quand je ratais mes implantations, il m'aurai été assez facile de me dire que la technique ne marche pas et qu'il me faut repasser à quelque chose de plus traditionnel. Mais en prenant un peu de recul, j'ai accepté de me dire que c'est moi qui travaillait mal et qui faisait des erreurs. A force remise en questions et de persévérance, j'ai aujourd'hui un système beaucoup plus performant d'un point de vue technique, même s'il y a encore de nombreuses améliorations à apporter. Et du point de vue économique je suis tout à fait à l'aise, non pas par mon analyse de mes résultats, mais par les commentaires que m'en font mon comptable et mon banquier.
Maintenant je ne prétend détenir la solution miracle, et encore moins forcer les autres à suivre mon exemple, j'ai encore beaucoup à améliorer pour considérer être bon.
C'est un système dans lequel chacun doit redevenir maitre de ses choix, et en accepter les conséquences, bonnes ou mauvaises.
Comme je ne suis pas fan des grands discours, je vous met juste une photo de mon colza au 11 octobre. La parcelle n'a reçu ni antilimace, ni insecticide, juste 0.5 L/ de novall en desherbage. Et je n'ai pas eu plus d'eau que chez mes voisins au moment du semis.
http://www.zimagez.com/zimage/11-10-122.php#
Maintenant je ne prétend détenir la solution miracle, et encore moins forcer les autres à suivre mon exemple, j'ai encore beaucoup à améliorer pour considérer être bon.
C'est un système dans lequel chacun doit redevenir maitre de ses choix, et en accepter les conséquences, bonnes ou mauvaises.
Comme je ne suis pas fan des grands discours, je vous met juste une photo de mon colza au 11 octobre. La parcelle n'a reçu ni antilimace, ni insecticide, juste 0.5 L/ de novall en desherbage. Et je n'ai pas eu plus d'eau que chez mes voisins au moment du semis.
http://www.zimagez.com/zimage/11-10-122.php#
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