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SDSC attitude
Rappel du premier message :
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
L'agriculture verte plein champ
Le ministre Stéphane Le Foll défend l’agro-écologie avec une ambition : concilier productivité et environnement.
C’est à croire que les placards du ministère de l’Agriculture cachent des caisses de jasnières, un vin blanc fruité de la Sarthe, sa région. Sans façons, le ministre Stéphane Le Foll en sert un verre à ses visiteurs avant de livrer sa vision des paysans du futur. Mardi, il dévoilera son plan lors de la conférence "Produisons autrement"* organisée au Conseil économique, social et environnemental, à Paris. L’occasion aussi de défendre sa réforme dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture prévue pour mi-2013.
Ardent et convaincu, ce fidèle de François Hollande s’en ouvre au JDD : "En agriculture comme ailleurs, il faut mettre en œuvre le redressement productif. Je veux faire émerger une agriculture économiquement et écologiquement performante. Faire de la France un leader de l’agro-écologie." Un changement de paradigme, diraient les experts. Ses bras immenses font un geste comme s’il embrassait tout le territoire, de la Beauce, aux Pyrénées. "Cela suppose une vue globale de la production avec tous ses paramètres : l’agronomie, l’aménagement du territoire… Il ne faut plus isoler les problématiques, et empiler les normes liées aux nitrates, pesticides… On a additionné les contraintes administratives sans succès. Il faut considérer tout le système de production."
Petit-fils de paysan, diplômé d’un BTS et d’un DEA d’économie agricole, Stéphane Le Foll sait qu’il bouleverse les habitudes : "Je vous donne un exemple. On laboure depuis Sully. C’est culturel. Aujourd’hui, un agriculteur peut pratiquer la couverture permanente de ses champs en végétaux. Il alimente l’élevage et favorise la multiplication des organismes dans le sol. Les lombrics retournent la terre à la place du tracteur. Cela économise du gasoil, et préserve la biodiversité pour un rendement identique, voire supérieur."
Une troisième voie entre le bio et la chimie
Cette troisième voie, entre le 100% bio et la culture intensive pratiquée avec force machine, engrais et pesticides, est un pari à l’heure où la France a perdu son leadership à l’export face à l’Allemagne. Mais le ministre n’improvise pas. Sa réflexion remonte à 2005 pendant son mandat de député européen. Il est aussi parti à la rencontre de pionniers réunis en coopératives ou en réseaux informels. Ils ont développé de nouvelles pratiques avec le soutien d’agronomes. Selon le journaliste Vincent Tardieu**, "environ 10% des agriculteurs ont adopté soit le bio, soit l’agro-écologie. C’est une remise en cause profonde et risquée financièrement."
Stéphane Le Foll s’appuie sur ces expériences. Il souhaite que "les exploitants travaillent en groupements d’intérêts économiques et environnementaux pour mener en commun ces évolutions". Marion Guillou, présidente d’Agreenium, un établissement qui fédère la recherche agronomique et vétérinaire, formalise les premiers résultats de l’agro-écologie.
Seule contrainte, ces mutations doivent s’effectuer sans se ruiner. Stéphane Le Foll négocie âprement le budget de la PAC face aux pays qui veulent réduire les subsides. (Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède…) L’Europe débattra le 7 février de l’allocation et du verdissement de près de 360 milliards d’euros, dont la France perçoit environ 20%. Que le ministre gagne ou non, l’agro-écologie devra rimer avec économie.
* Voir aussi www.agriculture.gouv.fr/ produisons-autrement
** Auteur de Vive l’agro-révolution française!, Belin, 2012.
Le ministre Stéphane Le Foll défend l’agro-écologie avec une ambition : concilier productivité et environnement.
C’est à croire que les placards du ministère de l’Agriculture cachent des caisses de jasnières, un vin blanc fruité de la Sarthe, sa région. Sans façons, le ministre Stéphane Le Foll en sert un verre à ses visiteurs avant de livrer sa vision des paysans du futur. Mardi, il dévoilera son plan lors de la conférence "Produisons autrement"* organisée au Conseil économique, social et environnemental, à Paris. L’occasion aussi de défendre sa réforme dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture prévue pour mi-2013.
Ardent et convaincu, ce fidèle de François Hollande s’en ouvre au JDD : "En agriculture comme ailleurs, il faut mettre en œuvre le redressement productif. Je veux faire émerger une agriculture économiquement et écologiquement performante. Faire de la France un leader de l’agro-écologie." Un changement de paradigme, diraient les experts. Ses bras immenses font un geste comme s’il embrassait tout le territoire, de la Beauce, aux Pyrénées. "Cela suppose une vue globale de la production avec tous ses paramètres : l’agronomie, l’aménagement du territoire… Il ne faut plus isoler les problématiques, et empiler les normes liées aux nitrates, pesticides… On a additionné les contraintes administratives sans succès. Il faut considérer tout le système de production."
Petit-fils de paysan, diplômé d’un BTS et d’un DEA d’économie agricole, Stéphane Le Foll sait qu’il bouleverse les habitudes : "Je vous donne un exemple. On laboure depuis Sully. C’est culturel. Aujourd’hui, un agriculteur peut pratiquer la couverture permanente de ses champs en végétaux. Il alimente l’élevage et favorise la multiplication des organismes dans le sol. Les lombrics retournent la terre à la place du tracteur. Cela économise du gasoil, et préserve la biodiversité pour un rendement identique, voire supérieur."
Une troisième voie entre le bio et la chimie
Cette troisième voie, entre le 100% bio et la culture intensive pratiquée avec force machine, engrais et pesticides, est un pari à l’heure où la France a perdu son leadership à l’export face à l’Allemagne. Mais le ministre n’improvise pas. Sa réflexion remonte à 2005 pendant son mandat de député européen. Il est aussi parti à la rencontre de pionniers réunis en coopératives ou en réseaux informels. Ils ont développé de nouvelles pratiques avec le soutien d’agronomes. Selon le journaliste Vincent Tardieu**, "environ 10% des agriculteurs ont adopté soit le bio, soit l’agro-écologie. C’est une remise en cause profonde et risquée financièrement."
Stéphane Le Foll s’appuie sur ces expériences. Il souhaite que "les exploitants travaillent en groupements d’intérêts économiques et environnementaux pour mener en commun ces évolutions". Marion Guillou, présidente d’Agreenium, un établissement qui fédère la recherche agronomique et vétérinaire, formalise les premiers résultats de l’agro-écologie.
Seule contrainte, ces mutations doivent s’effectuer sans se ruiner. Stéphane Le Foll négocie âprement le budget de la PAC face aux pays qui veulent réduire les subsides. (Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède…) L’Europe débattra le 7 février de l’allocation et du verdissement de près de 360 milliards d’euros, dont la France perçoit environ 20%. Que le ministre gagne ou non, l’agro-écologie devra rimer avec économie.
* Voir aussi www.agriculture.gouv.fr/ produisons-autrement
** Auteur de Vive l’agro-révolution française!, Belin, 2012.
Re: SDSC attitude
produire autrement ,j'y étais pour représenter avec une délégation l'APAD; journée intéressante ;ca envoye et pas que pour le bio loin de la
ben21- + membre techno +
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cote d'or
Re: SDSC attitude
on a regardé ca sur le net
c etait interressant , a part quelques costard cravate qui n ont jamais mis les mains dans la terre et qui ont un discours utopique !
a suivre en 2013
c etait interressant , a part quelques costard cravate qui n ont jamais mis les mains dans la terre et qui ont un discours utopique !
a suivre en 2013
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
http://www.pleinchamp.com/actualites-generales/actualites/agroecologie-convaincre-par-l-exemple
Re: SDSC attitude
spécial fin du monde
Une Auto-destruction?
Des preuves confirment que les Mayas ont causé leur propre perte suite à de fortes sécheresses. Au cours des dernières années de leur civilisation entre 800 et 950 apr. JC, les précipitations chutaient en effet de20%. Avant l’arrivé de Christophe Colomb, des forêts étaient détruites partout dans l’empire d’AmériqueCentrale pour nourrir une population croissante. Mais la population Maya ne se rendait pas compte qu’elleprécipitait son propre déclin en détruisant la forêt. La transformation des forêts humides en terres agricoles a conduit à une augmentation de la réflectivité de la surface terrestre.
http://envolvert.blog.youphil.com/
Une Auto-destruction?
Des preuves confirment que les Mayas ont causé leur propre perte suite à de fortes sécheresses. Au cours des dernières années de leur civilisation entre 800 et 950 apr. JC, les précipitations chutaient en effet de20%. Avant l’arrivé de Christophe Colomb, des forêts étaient détruites partout dans l’empire d’AmériqueCentrale pour nourrir une population croissante. Mais la population Maya ne se rendait pas compte qu’elleprécipitait son propre déclin en détruisant la forêt. La transformation des forêts humides en terres agricoles a conduit à une augmentation de la réflectivité de la surface terrestre.
http://envolvert.blog.youphil.com/
Re: SDSC attitude
quelques tofs prises ce matin,par un beau soleil et une douceur à faire pousser les couverts et capter de l' azote...couverts semés en aout,dont la naissance n'eu lieu que début octobre,mélange d'avoine strigosa+trèfle d'alexandrie qui n' a pas donné grand chose vu l'époque de la levée...on remarque les p'tits laboureurs en plein boulot...
escrito17- + membre techno +
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charente maritime 17
Re: SDSC attitude
là le mème couvert glyphosaté,pour y mettre des pois dès que les conditions de ressuiement seront bonnes...si j'avais un semoir sd à portée de main j'en aurai fait une partie...ça va étre un passage d'agromulch puis semis...
escrito17- + membre techno +
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charente maritime 17
Re: SDSC attitude
17 millions d"ha en sd en Argentine + le Chili , le Brésil.....jusqu'au Cananda , selon C. Cr...o
En france il y aurai 200 sdistes pur c'est un début mais parler de sol vivant fait réagir nombre
d"entre nous . Au travail!!
RT 08- + membre techno +
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dans la plaine ardennaise
Re: SDSC attitude
Même la grande coop s'y met avec une conférence le 24 janvier sur l'agriculture de conservation
RT 08- + membre techno +
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dans la plaine ardennaise
Re: SDSC attitude
escrito17 a écrit:
quelques tofs prises ce matin,par un beau soleil et une douceur à faire pousser les couverts et capter de l' azote...couverts semés en aout,dont la naissance n'eu lieu que début octobre,mélange d'avoine strigosa+trèfle d'alexandrie qui n' a pas donné grand chose vu l'époque de la levée...on remarque les p'tits laboureurs en plein boulot...
bravo escrito ....bon sol vivant ,vdt et racines , chez moi ce n'est pas aussi bien , les couverts n'ont rien fait mauvais choix d'espéces....
Re: SDSC attitude
ah bon ,cela m'intéresse qui sont les intervenants?RT 08 a écrit:
Même la grande coop s'y met avec une conférence le 24 janvier sur l'agriculture de conservation
ben21- + membre techno +
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cote d'or
Re: SDSC attitude
merci paysannature... l'avoine strigosa est la base de mes couverts.. je fais ma semence fermière,elle est facile à cultiver résiste aux rouilles,pousse vite....semis au centrifuge(env 60kgs/ha)aprés un déchaumage limite ressalissement, semis des légumineuses ou autres en combiné juste aprés....ça redéchaume et ça mélange l'avoine en mème temps, c'est toujours elle qui rattrape si les autres espèces défaillent...l'année dernière,je l'ai semée aussitôt la moisson en juillet, elle a epié et a égrainé...heureusement assez facile à détruire mais maintenant,pas de semis de couverts avant la fin aout...
escrito17- + membre techno +
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charente maritime 17
Re: SDSC attitude
pour Ben 21
J.Michon, G.Sauzet, B.Patenotre, F.Driat; le tout en une petite après midi, ça va survoler...
J.Michon, G.Sauzet, B.Patenotre, F.Driat; le tout en une petite après midi, ça va survoler...
RT 08- + membre techno +
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dans la plaine ardennaise
Re: SDSC attitude
ben21 a écrit:ah bon ,cela m'intéresse qui sont les intervenants?RT 08 a écrit:
Même la grande coop s'y met avec une conférence le 24 janvier sur l'agriculture de conservation
on en parle ci : http://www.agricool.net/forum/index.php?showtopic=22145
Voir dans le programme
seb55- + Membre +
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Argonne
Re: SDSC attitude
va finir par chopper la grosse tête philippe
fait du bon boulot au niveau média mine de rien
fait du bon boulot au niveau média mine de rien
bap- + membre techno +
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Age : 34
loire atlantique
Re: SDSC attitude
je suis d'accord avec lui sur de nombreux points...là où j'ai un doute c'est quand il explique qu'il y a moins maladies grâce à ses méthodes,ok pour les champignons du sol en allongeant la rotation mais en ce qui concerne les rouilles,les septo ou les mildious que le vent amène et les pucerons et autres insectes volants... ça manque un peu de précisions...
escrito17- + membre techno +
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Date d'inscription : 13/11/2011
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charente maritime 17
Re: SDSC attitude
escrito17 a écrit:je suis d'accord avec lui sur de nombreux points...là où j'ai un doute c'est quand il explique qu'il y a moins maladies grâce à ses méthodes,ok pour les champignons du sol en allongeant la rotation mais en ce qui concerne les rouilles,les septo ou les mildious que le vent amène et les pucerons et autres insectes volants... ça manque un peu de précisions...
Un sol vivant ....c'est vivant ,donc il faut qu'il mange , il mange donc les résidus susceptibles de transmettre les maladies , la pression maladie diminue sachant que l'on a une rotation importante (on ne se prive pas non plus d'une intervention chimique si nécessaire, la SBV colle aussi trés bien avec le SDSC), mais il reste le risque de contagion par le voisinage surtout pour les insectes , on cherche depuis quelques temps la mise en place de plantes leurres dans les cultures, on a pas fini de trouver des débuts de solutions pour les différents problèmes qui se présentent , on est carrément au début de la réflexion SDSC mais c'est super motivant pour l'avenir....
Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:escrito17 a écrit:je suis d'accord avec lui sur de nombreux points...là où j'ai un doute c'est quand il explique qu'il y a moins maladies grâce à ses méthodes,ok pour les champignons du sol en allongeant la rotation mais en ce qui concerne les rouilles,les septo ou les mildious que le vent amène et les pucerons et autres insectes volants... ça manque un peu de précisions...
Un sol vivant ....c'est vivant ,donc il faut qu'il mange , il mange donc les résidus susceptibles de transmettre les maladies , la pression maladie diminue sachant que l'on a une rotation importante (on ne se prive pas non plus d'une intervention chimique si nécessaire, la SBV colle aussi trés bien avec le SDSC), mais il reste le risque de contagion par le voisinage surtout pour les insectes , on cherche depuis quelques temps la mise en place de plantes leurres dans les cultures, on a pas fini de trouver des débuts de solutions pour les différents problèmes qui se présentent , on est carrément au début de la réflexion SDSC mais c'est super motivant pour l'avenir....
+1
Il y a des pistes a explorer.
Dans mon cas, j'ai observé a mes dépend de la jaunisse sur des blés (N-1) sans couvert avant semis et pas de jaunisse dans la parcelle a coté qui à été semé en SDV. Vincent Franquet a vu les parcelles et comme moi a constaté le phénomène sans trouver d'explication.
Robust- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
il ne faut pas oublier que certaine graminée sont des hôtes pour les pucerons
fusa 32- + membre techno +
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gers 15 km d AUCH
Re: SDSC attitude
J'ai regarder la vidéo jusqu'au bout, ce monsieur est pointu, ce qui me gave un peu dans ce genre de discours c'est de prendre les agris qui ont des techniques plus classiques pour des ignorants, ces agris là prennent leurs sols juste pour un support d'après ce qu'il dit.
Tallou- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Robust a écrit:
+1
Il y a des pistes a explorer.
Dans mon cas, j'ai observé a mes dépend de la jaunisse sur des blés (N-1) sans couvert avant semis et pas de jaunisse dans la parcelle a coté qui à été semé en SDV. Vincent Franquet a vu les parcelles et comme moi a constaté le phénomène sans trouver d'explication.
Le blé était masqué par les résidus dans la partie semée sous couvert ?
Je crois que c'est BASE qui avait une comparaison une année entre labour et SD. Le blé plus vert en labour (de par la minéralisation importante) avait attiré davantage les pucerons et avait de la jaunisse alors que la partie SD n'en avait pas.
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Tallou a écrit:J'ai regarder la vidéo jusqu'au bout, ce monsieur est pointu, ce qui me gave un peu dans ce genre de discours c'est de prendre les agris qui ont des techniques plus classiques pour des ignorants, ces agris là prennent leurs sols juste pour un support d'après ce qu'il dit.
Ce n'est pas l'esprit de cet agriculteur que j'ai déjà rencontré. Il le dit lui même, il était ignorant aussi avant qu'on lui montre les choses. Et je pense que beaucoup d'entre-nous sont passés par ce stade là également. On ne nous a tout simplement pas appris que le sol était vivant et qu'il fallait s'en préoccuper.
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:Tallou a écrit:J'ai regarder la vidéo jusqu'au bout, ce monsieur est pointu, ce qui me gave un peu dans ce genre de discours c'est de prendre les agris qui ont des techniques plus classiques pour des ignorants, ces agris là prennent leurs sols juste pour un support d'après ce qu'il dit.
Ce n'est pas l'esprit de cet agriculteur que j'ai déjà rencontré. Il le dit lui même, il était ignorant aussi avant qu'on lui montre les choses. Et je pense que beaucoup d'entre-nous sont passés par ce stade là également. On ne nous a tout simplement pas appris que le sol était vivant et qu'il fallait s'en préoccuper.
Oui d'accord avec toi, ce que je voulais dire : c'est que les agris qui travaillent de façon classique ne prennent pas forcément leurs sols pour un support.
De mon côté, dans notre système d'exploitation actuel, je ne suis pas prêt a passer au SDSC pour différentes raisons : présence de culture spécialisées, fumier de volailles, la difficulté de réussir des couverts chaque année. Mais ça ne m'empeche pas de vous (les pros du SDSC) lire avec attention et d'être attentif a mon sol. Là où je rejoints l'intervenant de la vidéo c'est sur le tcs, ne vaut-il pas mieux un labour a faible profondeur et bien fait, que de multiples passages d'outils a disques ou a dents pour mélanger les résidus et tenter de faire passer un semoir là.
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Re: SDSC attitude
Tu n'est pas obligé d'être en SDSC tout de suite. P. Pastoureau que tu vois dans la vidéo utilise encore un ST et un compil.
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
laquelle des 2 solutions est la meilleure?
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Re: SDSC attitude
Escrito, paysannature va criser là avec tes vidéos
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Re: SDSC attitude
Tallou a écrit:Escrito, paysannature va criser là avec tes vidéos
pour me faire pardonner...en plus avec la musique de l'amour est dans le pré,elle est pas belle la vie?
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Re: SDSC attitude
Le plus gros soucis du SDSV voire même du SD c'est qu'il est en avance sur les organismes soit disant techniques et qu'il fait moins vendre.... Après c'est un ensemble de techniques assez pointues : le temps en moins passé dans le tracteur l'est dans l'observation et la formation.
Tant que la charrue nourrit son homme pourquoi pas : mais descendre le moins possible fera du bien à tous.
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Re: SDSC attitude
Dans la vidéo il parle de tonnage de vers de terre a l'ha, j'ai une question : comment fait-on pour quantifier le tonnage de vers de terre?
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Re: SDSC attitude
Tallou a écrit:Dans la vidéo il parle de tonnage de vers de terre a l'ha, j'ai une question : comment fait-on pour quantifier le tonnage de vers de terre?
Par exemple:
http://www.haute-marne.chambagri.fr/kit/environnement-energie/biodiversite/observatoire-de-la-biodiversite.html
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Re: SDSC attitude
vince21 a écrit:Tallou a écrit:Dans la vidéo il parle de tonnage de vers de terre a l'ha, j'ai une question : comment fait-on pour quantifier le tonnage de vers de terre?
Par exemple:
http://www.haute-marne.chambagri.fr/kit/environnement-energie/biodiversite/observatoire-de-la-biodiversite.html
Intéressant
Certains l'on déjà fait ici (sur ace)? Pour savoir ce que ça donne.
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Re: SDSC attitude
J'ai testé avec des résultats parfois surprenants. Une fois, à la fin du protocole j'ai bêché l'endroit de l'arrosage et trouvé encore de nombreux lombrics à 15-20 cm... La moutarde utilisée n'était pas de la marque prévue. Au départ l'identification n'est pas évidente.
Je continue les essais car j'ai de gros stocks de moutarde forte! Mon fournisseur est assez proche
Je continue les essais car j'ai de gros stocks de moutarde forte! Mon fournisseur est assez proche
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Re: SDSC attitude
vince21 a écrit:J'ai testé avec des résultats parfois surprenants. Une fois, à la fin du protocole j'ai bêché l'endroit de l'arrosage et trouvé encore de nombreux lombrics à 15-20 cm... La moutarde utilisée n'était pas de la marque prévue. Au départ l'identification n'est pas évidente.
Je continue les essais car j'ai de gros stocks de moutarde forte! Mon fournisseur est assez proche
Est-il vraiment nécessaire de les reconnaitre? Moi dans mon idée, ça serait juste pour faire une pesée pour me rendre compte.
Tallou- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Je l'ai fait au printemps sur de l'orge de printemps.
J'avais du poster le résultat ici mais pas moyen de retrouver...
Je trouvais 866 kg de vers de terre à l'ha, en sachant qu'il en restait encore pas mal car j'ai mis un coup de bêche dans la placette ensuite et tout le monde n'était pas sorti. C'est sympa à faire il ne faut pas hésiter, ça coûte juste quelques pots de moutarde et un peu de temps.
Un autre lien : http://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php
J'avais du poster le résultat ici mais pas moyen de retrouver...
Je trouvais 866 kg de vers de terre à l'ha, en sachant qu'il en restait encore pas mal car j'ai mis un coup de bêche dans la placette ensuite et tout le monde n'était pas sorti. C'est sympa à faire il ne faut pas hésiter, ça coûte juste quelques pots de moutarde et un peu de temps.
Un autre lien : http://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:Je l'ai fait au printemps sur de l'orge de printemps.
J'avais du poster le résultat ici mais pas moyen de retrouver...
Je trouvais 866 kg de vers de terre à l'ha, en sachant qu'il en restait encore pas mal car j'ai mis un coup de bêche dans la placette ensuite et tout le monde n'était pas sorti. C'est sympa à faire il ne faut pas hésiter, ça coûte juste quelques pots de moutarde et un peu de temps.
Un autre lien : http://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php
Ca me tente bien de le faire
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Re: SDSC attitude
Le sujet des vers de terre est très intéressant, certes le SDSC leur est bénéfique c'est sûr mais il doit y avoir bien d'autres critères de l'augmentation (ou baisse) des populations : nature du sol, climat, irrigation...
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Re: SDSC attitude
Tallou a écrit:vince21 a écrit:J'ai testé avec des résultats parfois surprenants. Une fois, à la fin du protocole j'ai bêché l'endroit de l'arrosage et trouvé encore de nombreux lombrics à 15-20 cm... La moutarde utilisée n'était pas de la marque prévue. Au départ l'identification n'est pas évidente.
Je continue les essais car j'ai de gros stocks de moutarde forte! Mon fournisseur est assez proche
Est-il vraiment nécessaire de les reconnaitre? Moi dans mon idée, ça serait juste pour faire une pesée pour me rendre compte.
L'évolution des populations est intéressante surtout lorsque tu modifies ta façon de "préparer" tes semis.
Les anéciques en grand nombre c'est
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Re: SDSC attitude
Tallou : oui les facteurs dont tu parles ont une influence également.
En ce moment vu qu'il fait doux et humide je pense qu'on pourrait faire un prélèvement, ils sont en pleine activité. Sinon il faut remettre ça au printemps tant que le sol est encore assez humide, avant que ça sèche et qu'il se mettent au repos en profondeur.
En ce moment vu qu'il fait doux et humide je pense qu'on pourrait faire un prélèvement, ils sont en pleine activité. Sinon il faut remettre ça au printemps tant que le sol est encore assez humide, avant que ça sèche et qu'il se mettent au repos en profondeur.
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Re: SDSC attitude
Tallou a écrit:Le sujet des vers de terre est très intéressant, certes le SDSC leur est bénéfique c'est sûr mais il doit y avoir bien d'autres critères de l'augmentation (ou baisse) des populations : nature du sol, climat, irrigation...
pour booster les VDT ils leur faut de la nourriture (résidus de cultures ,couverts ou apport MO) à la surface du sol et pas de travail de sol .....
Re: SDSC attitude
COMMENT PASSER DE L’ÉBRIÉTÉ À LA SOBRIÉTÉ : L’AGRICULTURE DE CONSERVATION MONTRE LE CAP
Re: SDSC attitude
une journée avec konrad ,que du bonheur!!
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Re: SDSC attitude
ben21 a écrit:une journée avec konrad ,que du bonheur!!
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Re: SDSC attitude
RT 08 a écrit:ben21 a écrit:une journée avec konrad ,que du bonheur!!
+1
Un orateur captivant et intarissable.
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Re: SDSC attitude
oui vraiment et en plus un agri ;qui se prend pas la teteRobust a écrit:RT 08 a écrit:ben21 a écrit:une journée avec konrad ,que du bonheur!!
+1
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Age : 60
cote d'or
Re: SDSC attitude
20
MARS
2013
JOURNÉE BASE À BOURGES
L’association BASE vous invite le mercredi 20 mars 2013 à partir de 9h00. Nous recevrons Monsieur Hubert CHARPENTIER, agriculteur dans l’Indre, agronome et ancien chercheur en agroécologie au CIRAD, qui développera pour nous le Semis direct sur couverture végétale permanente (SCV), ses principes, ses atouts, sa gestion technique.
9h00 - 9h15 : Prise de contact
9h15 - 12h30 : Historique du semis direct dans le monde Le SCV en milieu tropical. Les enseignements de 25 années d’expérience
12h30 – 14h00 : repas sur place : chacun apportera son pique-nique
14h00 - 17h00 : Le SCV sur sol argilo-calcaire en Champagne berrichonne Expérience innovante sur la luzerne associée au système céréalier
17h00 - 17h30 : Questions / réponses avec les participants.
C’est votre participation financière qui permet le fonctionnement de l’association, la prise en charge des coûts pour des intervenants de qualité et l’indépendance de l’association.
TARIFS : 10 €uros adhérent BASE ; 20 €uros non adhérent - 40 €uros si vous prenez la cotisation BASE 2013, dans ce cas le prix de la conférence est incluse. Repas sur place : chacun apportera son pique-nique ( également présence de restaurants à proximité)
Inscription obligatoire avant le 18 mars (dernier délai) auprès de Lydie Deneuville foretdecougny@wanadoo.fr
MARS
2013
JOURNÉE BASE À BOURGES
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9h00 - 9h15 : Prise de contact
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12h30 – 14h00 : repas sur place : chacun apportera son pique-nique
14h00 - 17h00 : Le SCV sur sol argilo-calcaire en Champagne berrichonne Expérience innovante sur la luzerne associée au système céréalier
17h00 - 17h30 : Questions / réponses avec les participants.
C’est votre participation financière qui permet le fonctionnement de l’association, la prise en charge des coûts pour des intervenants de qualité et l’indépendance de l’association.
TARIFS : 10 €uros adhérent BASE ; 20 €uros non adhérent - 40 €uros si vous prenez la cotisation BASE 2013, dans ce cas le prix de la conférence est incluse. Repas sur place : chacun apportera son pique-nique ( également présence de restaurants à proximité)
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Re: SDSC attitude
Au programme y a pas" semis direct en terres battantes/hydromorphes/séchantes/caillouteuses" ?
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