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SDSC attitude
Rappel du premier message :
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:Seb 77 a écrit:Rien n'oblige à passer toute la ferme en SDSC, il est possible de se faire la main sur une partie si on peut trouver quelqu'un qui a semoir à proximité.
Le gars qui se lance maintenant part beaucoup moins dans l'inconnu que ceux qui l'ont fait il y a 15 ou 20 ans. Avec internet l'info circule beaucoup mieux.
+1
Quand j'ai commencé mes premiers essais en 1995 , et que ça loupait pour cause de mauvaise méthode ,ça à bien fait jaser autour , par contre quand c'était mieux que chez les voisins , là c'était silence radio ,
Pour partir seul dans ce genre d'aventure , il a plus de 15 ans , il fallait être blindé parce-que les voisins n'étaient pas prêts à accepter l'idée que ça puisse être possible de réussir à implanter un maïs par exemple sans travailler le sol .........
En 2012 on sent que ça évolue , dans mon coin je suis toujours le seul à avoir poussé aussi loin la technique , mais les JA se mettent de plus en plus aux tcs , quand je les vois faire j'ai l'impression de me revoir ya 15 ans ,ils font les même erreurs , ça m'ennuie pour eux , mais comment aller leur dire , on ne peut pas aller commander chez les gens , quand je peux je leur parle de l’association base et des forums ace et agricool , mais ce n'est pas encore rentré dans les mœurs partout d'aller voir ce qui se dit sur les forums
L'environnement technique , familial , professionnel , financier ... sont souvent des freins pour changer des pratiques traditionnelles
On sent bien qu'il y a un cap psychologique à passer , un travail sur soi , avec quelques années de recul je crois que si les gens ne sont pas prêts , inutile de s'entêter à vouloir les faire changer , je pense que c'est en montrant aux jeunes que ça évoluera , car avec les gars de mon age mis à part quelques un , pas la peine de parler d'agriculture de conservation des sols ça les emmerde
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:
Quand j'ai commencé mes premiers essais en 1995 , et que ça loupait pour cause de mauvaise méthode ,ça à bien fait jaser autour , par contre quand c'était mieux que chez les voisins , là c'était silence radio ,
Pour partir seul dans ce genre d'aventure , il a plus de 15 ans , il fallait être blindé parce-que les voisins n'étaient pas prêts à accepter l'idée que ça puisse être possible de réussir à implanter un maïs par exemple sans travailler le sol .........
En 2012 on sent que ça évolue , dans mon coin je suis toujours le seul à avoir poussé aussi loin la technique , mais les JA se mettent de plus en plus aux tcs , quand je les vois faire j'ai l'impression de me revoir ya 15 ans ,ils font les même erreurs , ça m'ennuie pour eux , mais comment aller leur dire , on ne peut pas aller commander chez les gens , quand je peux je leur parle de l’association base et des forums ace et agricool , mais ce n'est pas encore rentré dans les mœurs partout d'aller voir ce qui se dit sur les forums
L'environnement technique , familial , professionnel , financier ... sont souvent des freins pour changer des pratiques traditionnelles
On sent bien qu'il y a un cap psychologique à passer , un travail sur soi , avec quelques années de recul je crois que si les gens ne sont pas prêts , inutile de s'entêter à vouloir les faire changer , je pense que c'est en montrant aux jeunes que ça évoluera , car avec les gars de mon age mis à part quelques un , pas la peine de parler d'agriculture de conservation des sols ça les emmerde
j'en ai parlé au concess du coin, sa réponse : j'ai demandé chez amazone pour ton semoir, le commercial m'a dit que ça ne marchait pas (mieux chez vaderstadt) et d'ailleurs, comment vas-tu faire pour faire remonter la nouvelle terre?
hum on arrête la discussion
papoup- + membre techno +
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auvergne 43
Re: SDSC attitude
on ne peut pas résumer un comportement à "çà les emmerde"
je pense que plus on vieillit et moins on accepte l'échec, c'est ainsi ...
N-1 pas 1 ha de labouré
cette année j'en ai labouré un peu pour pouvoir commencer à faire du blé dans des conditions acceptables
10 jours plus tard et au vu de la météo très clémente dont nous avons bénéficié ici, j'aurais pu prendre patience et tout faire sans sortir la charrue ... mais bon ce qui est fait...est fait ...
ne pas remettre en cause la technique mais ne pas s'enfermer non plus dans un système qui te bloque à un moment précis
je pense que plus on vieillit et moins on accepte l'échec, c'est ainsi ...
N-1 pas 1 ha de labouré
cette année j'en ai labouré un peu pour pouvoir commencer à faire du blé dans des conditions acceptables
10 jours plus tard et au vu de la météo très clémente dont nous avons bénéficié ici, j'aurais pu prendre patience et tout faire sans sortir la charrue ... mais bon ce qui est fait...est fait ...
ne pas remettre en cause la technique mais ne pas s'enfermer non plus dans un système qui te bloque à un moment précis
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
kerfanch a écrit:
la charrue passe partout chez moi et c'est plein de vers de terre !!!!!!
Alors pourquoi continuer si tes vers peuvent faire le boulot à ta place ?
Seb 77- + membre techno +
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Centre Seine et Marne (Brie)
Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:kerfanch a écrit:
la charrue passe partout chez moi et c'est plein de vers de terre !!!!!!
Alors pourquoi continuer si tes vers peuvent faire le boulot à ta place ?
parce que c'est la solution la plus efficace pour les odeurs des effluents d'élevage !!! ( je suis sur la côte 29 sud et les pénibles sont légions !! )
kerfanch- + membre techno +
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Date d'inscription : 11/09/2009
Re: SDSC attitude
JRR28 a écrit:tof a écrit:Moi depuis que je suis ici,ce que j'attends c'est autre chose que des photos et vidéos spectaculaires ou on nous dit "ça fonctionne" sans aucune autre précision
Aussi,jamais eu aucune réponse sur mes questions "dérangeantes".
Peut-être faut-il ne pas en poser ?
Bref,des chiffres,des comparaisons de marge brute/nette.
J'attends
Nous avions fait une enquête il y a qq années (2007-2008 je crois?) sur plusieurs agri du 28 en labour, TCS et SD (enquête CA 28 et lycée de la Saussaye)
Je n'ai plus les chiffres exact en tête (je dois pouvoir les retrouver), mais les conclusions était grosso modo les suivantes :
Rendement : Labour = TCS > Sd pour colza et blé (en pois, Labour> TCS > SD)
Charges de mécanisation : Labour >= TCS > Sd
Marges nettes ( Rdt - charges op - charges de méca) : Sd = TCS = Labour ! à qq euros près... En fonction du contexte du prix de vente, les écarts pouvait évoluer : en faveur du travail du sol intensif si les prix sont porteurs, en faveur du Sd si les prix de vente sont bas...
Voilà, voilà, faite votre choix...
Perso, je trouve intéressant de "mieux passer" en année difficile quitte à perdre qq euros lorsque les prix sont bons (qui de toute façon seront redonnés en grande partie à la MSA...)
Bon, ce n'est que sur une année mais ça donne une bonne tendance.
une question par rapport à cette enquête :
la main d'oeuvre etait elle comptabilisée et sous quelle forme ( du style papykifaitdéheuregratossurletacot ) ?
c'est bien souvent un critère qui est passé sous silence dans ce genre d'enquêtes .
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
jack77 a écrit:on ne peut pas résumer un comportement à "çà les emmerde"
je pense que plus on vieillit et moins on accepte l'échec, c'est ainsi ...
N-1 pas 1 ha de labouré
cette année j'en ai labouré un peu pour pouvoir commencer à faire du blé dans des conditions acceptables
10 jours plus tard et au vu de la météo très clémente dont nous avons bénéficié ici, j'aurais pu prendre patience et tout faire sans sortir la charrue ... mais bon ce qui est fait...est fait ...
ne pas remettre en cause la technique mais ne pas s'enfermer non plus dans un système qui te bloque à un moment précis
pareil pour moi mais comme bcp de chose dans notre metier, c'est facile a dire apres coup
si on avait pas eu cette fenetre, certains aurait rien semé mais nous on en aurait au mois fait un peu
leponge- + membre techno +
- Messages : 5482
Date d'inscription : 21/02/2010
Age : 46
marne
Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:paysannature a écrit:tof a écrit:Moi depuis que je suis ici,ce que j'attends c'est autre chose que des photos et vidéos spectaculaires ou on nous dit "ça fonctionne" sans aucune autre précision
Aussi,jamais eu aucune réponse sur mes questions "dérangeantes".
Peut-être faut-il ne pas en poser ?
Bref,des chiffres,des comparaisons de marge brute/nette.
J'attends
continue à attendre......ou bouge toi pour rencontrer des SDSCistes..........
que faut-il retenir du SDSC .....quand on passe à fond dans ce systéme ,on est conscient que l'on doit améliorer son sol et si on insiste aprés quelques éventuelles déboires le sol vivant vous le rend bien et on arrive à un systéme SDSC performant, durable comme chez Hervé73 (questions marges ,regardez du coté du matos)
Aujourd'hui avec ce que je sais du SDSC et ce que j'ai encore a apprendre de ce systéme (on a encore beaucoup de probléme à résoudre), c'est pour moi l'avenir à 200%
maintenant chacun fait se qu'il veut chez soi ......mais si j'étais ministre de l'agriculture et que je devait décider pour l'avenir des sols cultivés en France , j'interdirai le labour ....d'ailleurs suivez bien notre nouveau ministre de l'agriculture à ce sujet.....
NOUS VOUS ÉNERVEZ PAS .....je ne suis pas encore ministre....
je félicite tous les éleveurs qui sont en SDSC sur leurs prairies permanentes sans souvent le savoir .......
Je crois qu'on à les mêmes idées sur le fonds , mais pas sur la forme
Là , paysanature tu exagère , interdire le labour tu va ou là ??
si tu veux rester crédible , n'écris plus de conneries comme ça !
On n'obligera pas les gens à passer au semis direct avec succès , par la contrainte , (tu sais très bien que c'est une technique qui demande un tel investissement intelectuel , tellement de remises en cause de ses pratiques , du temps pour que les sols deviennent apte au SDSC ), qu'elle ne peut pas être subie , mais recherchée par les individus ,et ce n'est pas avec des réglementations (a mon avis ) que ça se fera
Je crois qu'il faut faire voir ce qui se fait en matière de SDSC comme tu essaie de le faire pas toujours très adroitement , mais surtout ne pas vouloir l'imposer , car dans ce cas on obtient l'effet inverse
faudrait aussi éviter d'écrire ça ...
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
jack77 a écrit:on ne peut pas résumer un comportement à "çà les emmerde"
je pense que plus on vieillit et moins on accepte l'échec, c'est ainsi ...
N-1 pas 1 ha de labouré
cette année j'en ai labouré un peu pour pouvoir commencer à faire du blé dans des conditions acceptables
10 jours plus tard et au vu de la météo très clémente dont nous avons bénéficié ici, j'aurais pu prendre patience et tout faire sans sortir la charrue ... mais bon ce qui est fait...est fait ...
ne pas remettre en cause la technique mais ne pas s'enfermer non plus dans un système qui te bloque à un moment précis
Si si , je persiste : ça les emmerde !!
ne le prends pas pour toi en particulier ,c'est juste un constat
Par contre ,entièrement d'accord avec toi : ne jamais se laisser enfermer dans une technique
Chez moi ,après 6 jours sans pluie , les semis cette semaine (blé39ha , avoine/feverole 33ha):
1° après maïs ensilage le 1/10 , parcelle saine non dégradée par les remorques :semis a la volée (terre nue ,l'unidrill aurait collé) puis plumage du dessus au vibro 2/3cm ,les vers de terre m'ont fait de la semoule , du jardinage !
2° après colza , sur repousses vivantes 10/30cm glypho la veille puis semis à l'unidrill , super boulot !
3°après tournesol battus cette semaine , semis à la volée puis grattouillage (terre nue comme dans le maïs les VDT m'ont tout bouffé) à la herse rota
4°après maïs grain battus hier : semis à la volée pour faire un petit couvert , d'avoine/féverole sans grattage , les grain tombés entre les résidus germeront sans difficulté vu ce qui est annoncé comme pluie
Plus les années passent plus les sols deviennent faciles , ressuyage rapide , travail déjà "prémaché" par les VDT, puissance et consommation réduites , temps de travail diminué ......malgré 250 mm depuis le 23/09,
bon je sais on n'est pas dans chnor
Dernière édition par jp097 le Ven 02 Nov 2012, 22:46, édité 1 fois
jp097- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
en tous cas ,mais premier essais en direct (semis prairie et céréales)st plus régulier que sur labour,mais par contre mais couvert presque zéro(pr semis de printemps),a corrigé et les voisin je les inm..desss
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
bibi43 a écrit:en tous cas ,mais premier essais en direct (semis prairie et céréales)st plus régulier que sur labour,mais par contre mais couvert presque zéro(pr semis de printemps),a corrigé et les voisin je les inm..desss
t'as quoi comme semoir bibi?
papoup- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
papoup a écrit:bibi43 a écrit:en tous cas ,mais premier essais en direct (semis prairie et céréales)st plus régulier que sur labour,mais par contre mais couvert presque zéro(pr semis de printemps),a corrigé et les voisin je les inm..desss
t'as quoi comme semoir bibi?
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
je ne crois pas que c'est le semoir qui conte,j'ai regarder un vader..et un aitchis..mais avec un cover crop et mon rota je fais du très beau boulot et a changer le semoir,ce sera un a socs avec fort pression,j'en suis que a première année a voir le lissage et le rendement
bibi43- + membre techno +
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haute loire
Re: SDSC attitude
Ben tu trouves vite ta limite dans la simplification avec des semoirs conventionnels. Pour faire du sdsc, y'a quand même pas 50 appareils qui conviennent, faut lacher un gros billet malheureusement...
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
oui pour passer dans des résidus tu es vite embétté avec les socs , les billets , chamb c'est vrai aide beaucoup ou alors faire bouger tes collègues de cuma ( pas facile )
rb42- + membre techno +
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Age : 51
loire
Re: SDSC attitude
Beaucoup de choses intéressantes aujourd'hui sur ce post
Je refais le point demain
Je refais le point demain
tof- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
ok mais c'est pas du vrai sd ça, je croyais que t'avais fais des essais avec un vrai sd... je pense qu'en sd pur et DUR le semoir a vraiment son importance, avec le minimum de travail du sol pour empêcher les levées de MH et positionner au mieux la graine! pour avoir de bon résultats en sdsc je pense qu'il ne faut rien négliger, l'idéal pour que ça ne coûte pas un bras serait de pouvoir se débarrasser de tout notre matériel du sol, la soulte serait moins importante mais est-ce réalisable????bibi43 a écrit:je ne crois pas que c'est le semoir qui conte,j'ai regarder un vader..et un aitchis..mais avec un cover crop et mon rota je fais du très beau boulot et a changer le semoir,ce sera un a socs avec fort pression,j'en suis que a première année a voir le lissage et le rendement
papoup- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Le semoir a de l'importance mais c'est le SOL qui commande avant tout.
Si le sol n'est pas prêt le meilleur semoir ne fera pas de miracle.
A l'inverse (voir le message de jp097), avec un sol vivant avec ou sans bon semoir ça fonctionne.
Si le sol n'est pas prêt le meilleur semoir ne fera pas de miracle.
A l'inverse (voir le message de jp097), avec un sol vivant avec ou sans bon semoir ça fonctionne.
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Et un sol peut il devenir aussi rapidement "vivant" sans apport de fumier? Voir même simplement le devenir sans fumier....
Kris91- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
c'est ce que j'ai fait avec mon collégue il y a 4ans tout vendu et maintenant 380 ha en SDSC pur et durpapoup a écrit:ok mais c'est pas du vrai sd ça, je croyais que t'avais fais des essais avec un vrai sd... je pense qu'en sd pur et DUR le semoir a vraiment son importance, avec le minimum de travail du sol pour empêcher les levées de MH et positionner au mieux la graine! pour avoir de bon résultats en sdsc je pense qu'il ne faut rien négliger, l'idéal pour que ça ne coûte pas un bras serait de pouvoir se débarrasser de tout notre matériel du sol, la soulte serait moins importante mais est-ce réalisable????bibi43 a écrit:je ne crois pas que c'est le semoir qui conte,j'ai regarder un vader..et un aitchis..mais avec un cover crop et mon rota je fais du très beau boulot et a changer le semoir,ce sera un a socs avec fort pression,j'en suis que a première année a voir le lissage et le rendement
ben21- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Kris91 a écrit:Et un sol peut il devenir aussi rapidement "vivant" sans apport de fumier? Voir même simplement le devenir sans fumier....
regarde une praierie naturelle ou une foret
ben21- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
ben21 a écrit:Kris91 a écrit:Et un sol peut il devenir aussi rapidement "vivant" sans apport de fumier? Voir même simplement le devenir sans fumier....
regarde une praierie naturelle ou une foret
Plus de 7 ans pour un premier changement et 27 ans à ce jour pour changer mes crayottes sans apport de MO ,pas une vache dans le secteur ,le premier effet chez moi c'est la couleur "salir de la craie blanche " et mettre un peu de vie dans ce sol assez hostile après la destruction des sapins
Cette photo ,avec un chemin mis en place lors du remembrement de 1987 en plein milieu de la plaine
A droite labour tous les ans ,semis de colza qui a subit un plâtrage 8 jours après la photo
A gauche pas un outil à plus de 10 cm depuis 1987 sans MO ,semis de colza ,un mois après pas de décoloration du à la clomazone ni plâtrage .
Ce petit écart de couleur dans ce genre de sol ,c'est 10 t de betteraves en +
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Re: SDSC attitude
La photo parle d'elle-même!
Les pailles sont restituées chaque année aussi je suppose.
Les pailles sont restituées chaque année aussi je suppose.
Medard86- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Medard86 a écrit:La photo parle d'elle-même!
Les pailles sont restituées chaque année aussi je suppose.
Oui tous les résidus restent sur le sol sauf une année par solidarité avec des éleveurs ,qui vont je pense comprendre que ce n'est pas une décision facile de laisser partir la paille dans ce genre de sol
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Re: SDSC attitude
OK
Y a t-il aussi des couverts et si oui,depuis combien de temps?
Y a t-il aussi des couverts et si oui,depuis combien de temps?
Medard86- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Medard86 a écrit:OK
Y a t-il aussi des couverts et si oui,depuis combien de temps?
Pour betteraves des radis chinois depuis toujours ,et pour les orges de la moutarde depuis 5 ans ,le plus dur réussir une bonne implantation du couvert on à du mal à changer le type de couvert à cause des échecs et du cout ,mais il serait judicieux d'implanter des légumineuses .
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Re: SDSC attitude
toujours de l'herbe ou des couverts en intercultures dans mes sols...c'est devenu un réflexe...juste veiller à ne pas laisser monter à graines...du coup, les cultures en rotation longue ne salissent pas... mème si je fais un glypho avant chaque semis...
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Re: SDSC attitude
Tous les sols peuvent-ils être prêts ?Seb 77 a écrit:Le semoir a de l'importance mais c'est le SOL qui commande avant tout.
Si le sol n'est pas prêt le meilleur semoir ne fera pas de miracle.
A l'inverse (voir le message de jp097), avec un sol vivant avec ou sans bon semoir ça fonctionne.
J'ai des sols qui n'ont pas ressuyé malgré 10 j sans pluie jusqu'à jeudi
Je pense lié a une semelle de labour........................d'une quarantaine de m de profondeur qui s'appelle argile a silex
Donc le sol OK mais pour moi c'est le sous sol le plus important
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Re: SDSC attitude
Ce qui me dérange est l'extremisme de certains (pas toi)Seb 77 a écrit:L'interdiction du labour ne serait pas une bonne solution, ce serait même une catastrophe à mon avis.
On le voit bien avec les couverts, ils sont imposés sans en faire connaitre les intérêts, du coup les gens les font à minimas sans que ça puisse avoir un réel intérêt agronomique. Il vaut mieux suggérer qu'imposer à mon avis.
Tof de quelles questions dérangeantes tu parles ?
Edit : avec jp097 on dit à peu près la même chose.
Aussi j'aimerais soulever un problême sur le potentiel d'un sol.
Pas mal en sdsc se disent "de toute façon j'ai X de potentiel donc pas la peine de "forcer" et se contentent donc de peu.
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Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:paysannature a écrit:tof a écrit:Moi depuis que je suis ici,ce que j'attends c'est autre chose que des photos et vidéos spectaculaires ou on nous dit "ça fonctionne" sans aucune autre précision
Aussi,jamais eu aucune réponse sur mes questions "dérangeantes".
Peut-être faut-il ne pas en poser ?
Bref,des chiffres,des comparaisons de marge brute/nette.
J'attends
continue à attendre......ou bouge toi pour rencontrer des SDSCistes..........
que faut-il retenir du SDSC .....quand on passe à fond dans ce systéme ,on est conscient que l'on doit améliorer son sol et si on insiste aprés quelques éventuelles déboires le sol vivant vous le rend bien et on arrive à un systéme SDSC performant, durable comme chez Hervé73 (questions marges ,regardez du coté du matos)
Aujourd'hui avec ce que je sais du SDSC et ce que j'ai encore a apprendre de ce systéme (on a encore beaucoup de probléme à résoudre), c'est pour moi l'avenir à 200%
maintenant chacun fait se qu'il veut chez soi ......mais si j'étais ministre de l'agriculture et que je devait décider pour l'avenir des sols cultivés en France , j'interdirai le labour ....d'ailleurs suivez bien notre nouveau ministre de l'agriculture à ce sujet.....
NOUS VOUS ÉNERVEZ PAS .....je ne suis pas encore ministre....
je félicite tous les éleveurs qui sont en SDSC sur leurs prairies permanentes sans souvent le savoir .......
Je crois qu'on à les mêmes idées sur le fonds , mais pas sur la forme
Là , paysanature tu exagère , interdire le labour tu va ou là ??
si tu veux rester crédible , n'écris plus de conneries comme ça !
On n'obligera pas les gens à passer au semis direct avec succès , par la contrainte , (tu sais très bien que c'est une technique qui demande un tel investissement intellectuel , tellement de remises en cause de ses pratiques , du temps pour que les sols deviennent apte au SDSC ), qu'elle ne peut pas être subie , mais recherchée par les individus ,et ce n'est pas avec des réglementations (a mon avis ) que ça se fera
Je crois qu'il faut faire voir ce qui se fait en matière de SDSC comme tu essaie de le faire pas toujours très adroitement , mais surtout ne pas vouloir l'imposer , car dans ce cas on obtient l'effet inverse
NOUS VOUS ÉNERVEZ PAS .....je ne suis pas encore ministre....
Re: SDSC attitude
tof a écrit:Beaucoup de choses intéressantes aujourd'hui sur ce post
Je refais le point demain
voila ce qui me plait.......quand on parle du SDSC gentiment ,ca n'intéresse pas grand monde .....dés qu'on parle d'interdiction ...la ça fait réagir !!!!!
qu'est -ce que paysannature (oui je suis paysan "céréalier"et nature "pas bio du tout")a comme intérêt ou bénéfice dans cette histoire ......rien ....
je n'est rien à vendre rien à négocier aucun bénéfice
j'agis dans ce forum comme un honnête paysan qui pense avoir des choses intéressantes à apporter à VOS SOLS ....DANS VOTRE INTERET
vous pouvez continuer le débat sans moi , pourvu qu'il soit lancer ......
Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:Le semoir a de l'importance mais c'est le SOL qui commande avant tout.
Si le sol n'est pas prêt le meilleur semoir ne fera pas de miracle.
A l'inverse (voir le message de jp097), avec un sol vivant avec ou sans bon semoir ça fonctionne.
Re: SDSC attitude
ben21 a écrit:c'est ce que j'ai fait avec mon collégue il y a 4ans tout vendu et maintenant 380 ha en SDSC pur et durpapoup a écrit:ok mais c'est pas du vrai sd ça, je croyais que t'avais fais des essais avec un vrai sd... je pense qu'en sd pur et DUR le semoir a vraiment son importance, avec le minimum de travail du sol pour empêcher les levées de MH et positionner au mieux la graine! pour avoir de bon résultats en sdsc je pense qu'il ne faut rien négliger, l'idéal pour que ça ne coûte pas un bras serait de pouvoir se débarrasser de tout notre matériel du sol, la soulte serait moins importante mais est-ce réalisable????bibi43 a écrit:je ne crois pas que c'est le semoir qui conte,j'ai regarder un vader..et un aitchis..mais avec un cover crop et mon rota je fais du très beau boulot et a changer le semoir,ce sera un a socs avec fort pression,j'en suis que a première année a voir le lissage et le rendement
Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:tof a écrit:Beaucoup de choses intéressantes aujourd'hui sur ce post
Je refais le point demain
voila ce qui me plait.......quand on parle du SDSC gentiment ,ca n'intéresse pas grand monde .....dés qu'on parle d'interdiction ...la ça fait réagir !!!!!
qu'est -ce que paysannature (oui je suis paysan "céréalier"et nature "pas bio du tout")a comme intérêt ou bénéfice dans cette histoire ......rien ....
je n'est rien à vendre rien à négocier aucun bénéfice
j'agis dans ce forum comme un honnête paysan qui pense avoir des choses intéressantes à apporter à VOS SOLS ....DANS VOTRE INTERET
vous pouvez continuer le débat sans moi , pourvu qu'il soit lancer ......
bien pour le débat il faut des personnes d'expériences sinon on ne va pas loin, alors ce serait bien que tu nous expliques comment tu pratiques le sdsc et le tout agrémenter de photos bien sur et pas uniquement celle d'hervé 73... on a soif d'apprendre
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Re: SDSC attitude
tof a écrit:Tous les sols peuvent-ils être prêts ?Seb 77 a écrit:Le semoir a de l'importance mais c'est le SOL qui commande avant tout.
Si le sol n'est pas prêt le meilleur semoir ne fera pas de miracle.
A l'inverse (voir le message de jp097), avec un sol vivant avec ou sans bon semoir ça fonctionne.
J'ai des sols qui n'ont pas ressuyé malgré 10 j sans pluie jusqu'à jeudi
Je pense lié a une semelle de labour........................d'une quarantaine de m de profondeur qui s'appelle argile a silex
Donc le sol OK mais pour moi c'est le sous sol le plus important
dans les cas difficile d'implantation , on joue avec la rotation , plus le choix de cultures est important plus on est sécurisé ....on oublie la rotation conventionnelle
Re: SDSC attitude
potentiel du sol mais aussi du climat et des cultures industrielles .tof a écrit:Ce qui me dérange est l'extremisme de certains (pas toi)Seb 77 a écrit:L'interdiction du labour ne serait pas une bonne solution, ce serait même une catastrophe à mon avis.
On le voit bien avec les couverts, ils sont imposés sans en faire connaitre les intérêts, du coup les gens les font à minimas sans que ça puisse avoir un réel intérêt agronomique. Il vaut mieux suggérer qu'imposer à mon avis.
Tof de quelles questions dérangeantes tu parles ?
Edit : avec jp097 on dit à peu près la même chose.
Aussi j'aimerais soulever un problême sur le potentiel d'un sol.
Pas mal en sdsc se disent "de toute façon j'ai X de potentiel donc pas la peine de "forcer" et se contentent donc de peu.
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Re: SDSC attitude
tof a écrit:Ce qui me dérange est l'extremisme de certains (pas toi)Seb 77 a écrit:L'interdiction du labour ne serait pas une bonne solution, ce serait même une catastrophe à mon avis.
On le voit bien avec les couverts, ils sont imposés sans en faire connaitre les intérêts, du coup les gens les font à minimas sans que ça puisse avoir un réel intérêt agronomique. Il vaut mieux suggérer qu'imposer à mon avis.
Tof de quelles questions dérangeantes tu parles ?
Edit : avec jp097 on dit à peu près la même chose.
Aussi j'aimerais soulever un problême sur le potentiel d'un sol.
Pas mal en sdsc se disent "de toute façon j'ai X de potentiel donc pas la peine de "forcer" et se contentent donc de peu.
plusieurs choses :
le SDSC démarre plus facilement chez les agris avec des sols à potentiels limités (un peu par obligation): en bonne plaine fertile on appréhende plus difficilement l'intérêt du SDSC (dommage pour leurs sols et leurs porte-monnaie)
en SDSC au départ ,le sol n'est pas prêt , il faut relancer l'activité biologique et son équilibre , mais comme les charges opé et de méca sont réduites on a pas besoin de rendements records pour sortir des marges intéressantes .....puis a la longue ca marche de mieux en mieux a beaucoup moins cher....
Re: SDSC attitude
Voici un semis de maïs direct sur précédent paille de blé. Terre non retournée depuis 13 ans
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Re: SDSC attitude
papoup a écrit:
bien pour le débat il faut des personnes d'expériences sinon on ne va pas loin, alors ce serait bien que tu nous expliques comment tu pratiques le sdsc et le tout agrémenter de photos bien sur et pas uniquement celle d'hervé 73... on a soif d'apprendre
sache quand même que , il y a une quinzaine d'années quand certains fous comme moi ont démarrés en SDSC , il n'y avaient aucun technicien , aucun conseil , plutôt l'inverse que des critiques....
sache aussi que j'ai labouré autrefois dans ma jeunesse .... et qu'aujourd'hui avec ma petite expérience je suis malade pour le sol de voir un labour
ça fait aussi trés longtemps que je parle du SDSC sur divers forum avec mes photos
https://plus.google.com/photos/106867885066669312759/albums/5665268594164277201?authkey=CILLy9b1ieLsXA
https://plus.google.com/photos/106867885066669312759/albums/5648113086021834273?authkey=CPuOvoSH99r7AQ
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Dernière édition par paysannature le Sam 03 Nov 2012, 10:08, édité 1 fois
Re: SDSC attitude
Des couverts c'est bien mais as tu des tofs de cultures 1 mois avant récolte ?
Moi pour l'instant je vis grâce a mes récoltes et pas avec les couverts
Moi pour l'instant je vis grâce a mes récoltes et pas avec les couverts
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Re: SDSC attitude
quel potentiel de rendement as-tu paysannature ??? donnes nous tes rendements ????
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
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Re: SDSC attitude
kerfanch a écrit:Seb 77 a écrit:kerfanch a écrit:
la charrue passe partout chez moi et c'est plein de vers de terre !!!!!!
Alors pourquoi continuer si tes vers peuvent faire le boulot à ta place ?
parce que c'est la solution la plus efficace pour les odeurs des effluents d'élevage !!! ( je suis sur la côte 29 sud et les pénibles sont légions !! )
c'est aussi la solution la plus efficace pour produire des algues vertes .
Désolé de revenir en arrière mais ça merite explication :
je m'explique : la rotation la plus courante dans votre region est blé maïs .
labour aprés avoir fait un apport de MO au printemps pour faire le maïs ,
une partie sert au maïs et à l'automne ensilage,
sol nu et tassé
donc labour pour faire le blé,
mineralisation de la Mo,
re- sol nu et sans cohesions,
pluies
lessivage de l'azote
lessivage du phosphore qui part avec la terre ...
Comment faire autrement ?
Le sytème agroalimentaire tourne autour de ce concept , pas facile de le modifier .
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Lonrai (61)
Re: SDSC attitude
tof a écrit:
Tous les sols peuvent-ils être prêts ?
J'ai des sols qui n'ont pas ressuyé malgré 10 j sans pluie jusqu'à jeudi
Je pense lié a une semelle de labour........................d'une quarantaine de m de profondeur qui s'appelle argile a silex
Donc le sol OK mais pour moi c'est le sous sol le plus important
Je pense en effet que ça peut marcher dans tous les types de sol.
Pour ce type de sol avec un sous sol imperméable il faut arriver à faire communiquer les deux. Le meilleur exemple c'est Frédéric Thomas qui a redressé ses sols très pauvres qui baignaient aussi dans l'eau. En faisant des gros couverts et en réintégrant des cultures d'été qui assèchent le sol en profondeur.
Demande à Bart aussi dans ses sols hydromorphes, ses blés les plus réussis sont en SD cette année.
Pour le potentiel personnellement je cherche à faire au moins autant de rendement que les voisins en travaillant moins le sol. Je ne pars surtout pas avec l'idée que le potentiel est abaissé. Et si je passe au SD un jour ce sera avec la même optique.
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Re: SDSC attitude
[quote="vtp"]
c'est aussi la solution la plus efficace pour produire des algues vertes .
tu utilises les mêmes arguments que les écolobobos ! avec des lacunes flagrantes sur le sujet !!!!!!!!!
pour ta gouverne , la production d'ulves sur la côte est essentiellement due aux rejets : industriel , ménager , agricole ( par ordre d'importance ) source ifremer
kerfanch a écrit:Seb 77 a écrit:kerfanch a écrit:
la charrue passe partout chez moi et c'est plein de vers de terre !!!!!!
Alors pourquoi continuer si tes vers peuvent faire le boulot à ta place ?
parce que c'est la solution la plus efficace pour les odeurs des effluents d'élevage !!! ( je suis sur la côte 29 sud et les pénibles sont légions !! )
c'est aussi la solution la plus efficace pour produire des algues vertes .
tu utilises les mêmes arguments que les écolobobos ! avec des lacunes flagrantes sur le sujet !!!!!!!!!
pour ta gouverne , la production d'ulves sur la côte est essentiellement due aux rejets : industriel , ménager , agricole ( par ordre d'importance ) source ifremer
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Re: SDSC attitude
Kris91 a écrit:Et un sol peut il devenir aussi rapidement "vivant" sans apport de fumier? Voir même simplement le devenir sans fumier....
Le fumier va surement jouer un rôle d'accélérateur mais il n'est pas indispensable, je n'en apporte pas et j'ai vu mes sols évoluer depuis 10 ans malgré tout.
Il faut déjà restituer tous les résidus au sol, les laisser le plus possible en surface pour forcer les vdt anéciques à faire leurs galeries verticales qui servent de réseau de drainage. Et aussi faire des mélanges de couverts performants en les semant si possible pour le 15/08. En travaillant comme ça on doit voir des amélioration assez rapides mais ça peut aller plus ou moins vite selon les parcelles et la rotation.
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Re: SDSC attitude
le problème ici 8 années sur 10 en juillet/ août/septembre sera d'arriver à faire lever des couverts
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
8 années sur 10 sans pluie sur 3 mois, ça me parait un peu exagéré.
Même dans le Maine et Loire il y a des gens qui y arrivent, même si certaines années c'est moins réussi. Si on essaie pas on sur d'échouer à tous les coups...
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Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
[quote="kerfanch"]
Je n'ai pas dit que vous étes les premiers fournisseurs mais admet que mon raisonnement tient la route .
vtp a écrit:kerfanch a écrit:Seb 77 a écrit:kerfanch a écrit:
la charrue passe partout chez moi et c'est plein de vers de terre !!!!!!
Alors pourquoi continuer si tes vers peuvent faire le boulot à ta place ?
parce que c'est la solution la plus efficace pour les odeurs des effluents d'élevage !!! ( je suis sur la côte 29 sud et les pénibles sont légions !! )
c'est aussi la solution la plus efficace pour produire des algues vertes .
tu utilises les mêmes arguments que les écolobobos ! avec des lacunes flagrantes sur le sujet !!!!!!!!!
pour ta gouverne , la production d'ulves sur la côte est essentiellement due aux rejets : industriel , ménager , agricole ( par ordre d'importance ) source ifremer
Je n'ai pas dit que vous étes les premiers fournisseurs mais admet que mon raisonnement tient la route .
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Lonrai (61)
Re: SDSC attitude
oli a écrit:
en clair, est-ce Patogaz qui cartonne en rendement (avec son type de sol et son climat) aurait un intérêt à vendre sa charrue et passer au SDSC ?????
Moi je pense que oui. Surtout qu'il a déjà une forte activité biologique dans ses sols ça irait tout seul. Chez lui l'avantage serait d'avoir un sol moins sensible à la battance après les semis, et d'avoir une meilleure infiltration des pluies abondantes. Meilleure portance pour les interventions en SBV également permettant de traiter plus vite. Et j'en oublie surement.
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:8 années sur 10 sans pluie sur 3 mois, ça me parait un peu exagéré.
Même dans le Maine et Loire il y a des gens qui y arrivent, même si certaines années c'est moins réussi. Si on essaie pas on sur d'échouer à tous les coups...
cette année le seul qui a réussis c'est celui que j'ai semé en juillet après une petite pluie les moissons n'étaient encore pas fini .
Ceux fait en août sont pas terribles la pluie est revenu seulement fin septembre .
Invité- Invité
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