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SDSC attitude
Rappel du premier message :
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
herve73 a écrit:la decision de passer au SDCV c est faite sur un constat agronomique pur , qui influance directement l economie d un systeme : l evolution du taux de matiere organique de mes sol .
on adhere donc a cette religion quand on veut arreté de se suicidé (economiquement)lentement pour repondre a ta question tof avec autant d humour que toi j espère ...........
je vais donc repondre a jack 77 en continuant mon explication qui te conserne tof , puisque pour moi cela est lié.........
en fait pour lutter contre la baisse du taux d humus de mes sol sablo limoneux a moins de 10 % d argile , nous avions depuis longtemps monté un système ou il y avait a la fois 1/ apport de matiere organiques exterieures
2/ engrais vert donc jamais un sol nu
3 / rotation plus ou moins elaborée mais quand meme suite de cultures avérée
hors dans ce système , malgré une moindre errosion du tx d humus que d autre , nous ne montions pas celui-ci :et pour la cec ainsi que pour la rfu (ou ru selon certains) cela n ameliorait rien ,mais a permis de tombé moins bas !! et nous avions encore defois de l erosion de terre , perte de sol , defois des probleme de croutes etc etc
en fait avec ces 3 points respecté en labour , nous avons alors tenu une vie du sol plus developpée que d autre : ET C EST POUR NOUS CELA QUI A ETE LA TRANSITION LABOUR /SDCV...........je m explique :
le sdcv fonctionne d autant mieux qu il y a une bonne vie du sol ; hors une bonne vie du sol est activée par 3 facteurs du + au moins important : 1/jamais de sol nu
2 /rotations des cultures donc des racines et des besoins et restitutions de chaques especes en elements et autres...
3/ ....de dechets organiques restaznts en surfaces c est a dire non enfouis , donc de non labour : mais ceci n intervenant qu en troisieme point........
la transition fut donc agronomique (les 3 points cités)et non pas mecanique(passage par les tcs)........elle date de vieux!!!!et n avais meme pas eté reflechie dans l idée de passer en SDCV que nous ne connaissions meme pas alors .............................mais il restait un quick :::le labour!!!!!!!!et là on cassait tout ce que l on essayait de construire d un seul coup sans le savoir.........c est claude bourguignon qui m ouvra les yeux la dessus , et me decida en 2 heures de le supprimer pour aller plus loin vers le sol vivant : le SDCV .
la transition etait finie 2002 vente de la charrue et achat d un semoir .
il y a donc 10 ans de recul en sdcv pour la personne ici presente , mais pour certaines parcelle plus de vingt ans car depard derriere prairie !!!
depuis 2002 beaucoup de questions et remises en question ,des evolutions , mais jamais laché le cap du SDCV et jamais non jamais retravaillé le sol nul part
bonjour,
peux tu nous expliquer ton système :
- comment gères tu les rotations?
- les effluents (types/utilisations)?
- es ce que toute ta surface est destinée à l'élevage?
- climat?
- altitude?
- type de sol?
- type de semoir?
- rendement bien sur
enfin tout ce qui peut nous être utile pour avancer sur le sujet
merci d'avance
papoup- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Seb 77 a écrit:kerfanch a écrit:daffy a écrit:ah oui??? Et quand tu met de l'engrais minéral, tu aurrais l'idée de l'enfouir par un labour? Encore qu'il y ait quelques pertes par volatisation, je reste persuadé également que d'un point de vue agronomique l'apport organique est bcp mieux valorisé en étant au dessus des racines que en dessous.kerfanch a écrit:c'est étrange , j'ai l'impression de ne pas vivre dans le même pays !! les effluents organiques doivent être enfouis ( hors prairies et encore !! ) la charrue reste la solution la plus efficace !
vu ce que tu écris , je constate qu'on ne vit pas dans le même pays !! la législation m'impose d'enfouir les effluents organiques que je sois d'accord ou pas !!!
L'enfouissement peut être superficiel...
Et ça existe pourtant des Bretons en SD qui épandent des effluents organiques.
ça dépend de la densité de population dans la commune !! chez moi , c'est 286 hab / km2 et beaucoup de pénibles !!!
quand je faisais du cochon , avec un copain nous avions fabriqué un enfouisseur équipé d'un rouleau cage pour contrôler la profondeur de travail , l'appareil a été testé un week end férié et avec un voisinage hostile ( anti porc et procédurier ) en enfouissement profond , le bilan a été positif car personne n'est venu se plaindre !!
kerfanch- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Et tu n'as pas continué? J'ai cru comprendre que tu es revenu à la charrue comme moyen d'enfouissement.kerfanch a écrit:
ça dépend de la densité de population dans la commune !! chez moi , c'est 286 hab / km2 et beaucoup de pénibles !!!
quand je faisais du cochon , avec un copain nous avions fabriqué un enfouisseur équipé d'un rouleau cage pour contrôler la profondeur de travail , l'appareil a été testé un week end férié et avec un voisinage hostile ( anti porc et procédurier ) en enfouissement profond , le bilan a été positif car personne n'est venu se plaindre !!
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
alaindesalpes a écrit:Et tu n'as pas continué? J'ai cru comprendre que tu es revenu à la charrue comme moyen d'enfouissement.kerfanch a écrit:
ça dépend de la densité de population dans la commune !! chez moi , c'est 286 hab / km2 et beaucoup de pénibles !!!
quand je faisais du cochon , avec un copain nous avions fabriqué un enfouisseur équipé d'un rouleau cage pour contrôler la profondeur de travail , l'appareil a été testé un week end férié et avec un voisinage hostile ( anti porc et procédurier ) en enfouissement profond , le bilan a été positif car personne n'est venu se plaindre !!
j'ai arrêté le cochon , donc plus besoin de la tonne à lisier !! maintenant c'est uniquement l'épandeur à fumier mais le problème olfactif reste présent !!!!
kerfanch- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
herve73 a écrit:la decision de passer au SDCV c est faite sur un constat agronomique pur , qui influance directement l economie d un systeme : l evolution du taux de matiere organique de mes sol .
on adhere donc a cette religion quand on veut arreté de se suicidé (economiquement)lentement pour repondre a ta question tof avec autant d humour que toi j espère ...........les bonnes terres de Beauce ou de Picardie permettent de se suicider moins vite
je vais donc repondre a jack 77 en continuant mon explication qui te conserne tof , puisque pour moi cela est lié.........
en fait pour lutter contre la baisse du taux d humus de mes sol sablo limoneux a moins de 10 % d argile , nous avions depuis longtemps monté un système ou il y avait a la fois 1/ apport de matiere organiques exterieures
2/ engrais vert donc jamais un sol nu
3 / rotation plus ou moins elaborée mais quand meme suite de cultures avérée
hors dans ce système , malgré une moindre errosion du tx d humus que d autre , nous ne montions pas celui-ci :et pour la cec ainsi que pour la rfu (ou ru selon certains) cela n ameliorait rien ,mais a permis de tombé moins bas !! et nous avions encore defois de l erosion de terre , perte de sol , defois des probleme de croutes etc etc
en fait avec ces 3 points respecté en labour , nous avons alors tenu une vie du sol plus developpée que d autre : ET C EST POUR NOUS CELA QUI A ETE LA TRANSITION LABOUR /SDCV...........je m explique :
le sdcv fonctionne d autant mieux qu il y a une bonne vie du sol ; hors une bonne vie du sol est activée par 3 facteurs du + au moins important : 1/jamais de sol nu
2 /rotations des cultures donc des racines et des besoins et restitutions de chaques especes en elements et autres...
3/ ....de dechets organiques restaznts en surfaces c est a dire non enfouis , donc de non labour : mais ceci n intervenant qu en troisieme point........
la transition fut donc agronomique (les 3 points cités)et non pas mecanique(passage par les tcs)........elle date de vieux!!!!et n avais meme pas eté reflechie dans l idée de passer en SDCV que nous ne connaissions meme pas alors .............................mais il restait un quick :::le labour!!!!!!!!et là on cassait tout ce que l on essayait de construire d un seul coup sans le savoir.........c est claude bourguignon encore un constestataire gênant mais franc qui m ouvra les yeux la dessus , et me decida en 2 heures de le supprimer pour aller plus loin vers le sol vivant : le SDCV .
la transition etait finie 2002 vente de la charrue et achat d un semoir .
il y a donc 10 ans de recul en sdcv pour la personne ici presente , mais pour certaines parcelle plus de vingt ans car depard derriere prairie !!!
depuis 2002 beaucoup de questions et remises en question ,des evolutions , mais jamais laché le cap du SDCV et jamais non jamais retravaillé le sol nul part
merci hervé de participer à ce sujet .....je vais pouvoir prendre ma retraite de "SDSCiste gênant certains forumeurs"
Re: SDSC attitude
le SDSC en picardie sur des bonnes terres .....avec réduction d'engrais azotée et maintien des rendements ...
http://www.semisdirect.com/
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Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:le SDSC en picardie sur des bonnes terres .....avec réduction d'engrais azotée et maintien des rendements ...
http://www.semisdirect.com/
J'ai l'impression que le SDCV est quand même plus facile à mettre en place dans de bonnes terres où les couverts pousses.......après le reste suit...
Dans certaines terres difficiles (très argiles, hydromorphes, froides) où là les couverts poussent moins biens, le reste également, j'ai encore des doutes sur la mise en place du SDCV.
Je pense que sans un travail du sol pour minéraliser un peu et ou aider le sol à drainer l'eau, c'est difficile de maintenir un rendement économiquement viable.
S'il y a des personnes pouvant nous aider pour la mise en place du SDCV dans ces types de terres, je pense que beaucoup de monde serait intéressé....
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Re: SDSC attitude
Oui
Les techniques ne doivent pas être les mêmes
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Re: SDSC attitude
Jolie vidéo du couvert 2011... mais en 2012, ça a donné quoi?paysannature a écrit:le SDSC en picardie sur des bonnes terres .....avec réduction d'engrais azotée et maintien des rendements ...
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Re: SDSC attitude
seb55 a écrit:paysannature a écrit:le SDSC en picardie sur des bonnes terres .....avec réduction d'engrais azotée et maintien des rendements ...
http://www.semisdirect.com/
J'ai l'impression que le SDCV est quand même plus facile à mettre en place dans de bonnes terres où les couverts pousses.......après le reste suit...
Dans certaines terres difficiles (très argiles, hydromorphes, froides) où là les couverts poussent moins biens, le reste également, j'ai encore des doutes sur la mise en place du SDCV.
Je pense que sans un travail du sol pour minéraliser un peu et ou aider le sol à drainer l'eau, c'est difficile de maintenir un rendement économiquement viable.
S'il y a des personnes pouvant nous aider pour la mise en place du SDCV dans ces types de terres, je pense que beaucoup de monde serait intéressé....
je ne sais pas si je peux aider , mais chez moi ,c'est le cas ....SDSC en terres argileuses pentues drainées (35à70%)froides et un autre site en limon sableux hydromorphe sans portance ,non drainées, petit potentiel .....
et c'est ce qui fait mal au ventre ,quand on essaye d'expliquer aux gens dans les bonnes régions ,la chance qu'ils peuvent avoir de se lancer en SDSC sur de bons sols sains et fertiles....
Re: SDSC attitude
Regis41 a écrit:Jolie vidéo du couvert 2011... mais en 2012, ça a donné quoi?paysannature a écrit:le SDSC en picardie sur des bonnes terres .....avec réduction d'engrais azotée et maintien des rendements ...
http://www.semisdirect.com/
pour la récolte 2012 , ça c'est trés bien passer (couverts superbes).....j'ai visité les parcelles de blé de M.Tétu en Juin 2012.....pour la récolte a venir 2013 , vous pouvez demander directement à M.Tétu son avis sur la question en participant pour ceux que ça intéresse à la journée TCS du 07 Décembre 2012 au lycée agricole d'Areines prés de Vendôme (loir et cher)
L a
r e v u e
s p é c i a l i s t e
d e s
t e c h n i q u e s
s e m i s
c u l t u r a l e s
s i m p l i f i é e s
e t
d u
d i r e c t
Journée technique TCS vendredi 7 décembre 2012
Lycée agricole d’Areines, près de Vendôme (Loir-et-Cher)
PROGRAMME :
8 h30 accueil café à l’entrée de l’amphithéâtre du lycée.
9h00-10h00 : Gérer et améliorer l’efficience de l’azote en Agriculture de Conservation.
Par Thierry TETU – agriculteur et enseignant à l’Université Jules Verne de Picardie.
10h00-11h00 : Apprendre à limiter les usages du glyphosate.
Par Wolfgang STURNY – Swiss No-Till et responsable du Service de Protection des Sols de l'Office
de l'Agriculture et de la Nature du canton de Berne (Suisse).
11h00-12h00 : Les associations de plantes, échanges au niveau de la rhizosphère.
Par Guénaëlle CORRE-HELLOU – Laboratoire d’Ecophysiologie Végétale et Agroécologie de
l’ESA (Angers).
12h00-13h00: Point et évolution des pratiques de strip-till.
Par Philippe PASTOUREAU, agriculteur dans la Sarthe et Victor LEFORESTIER, technicien chez
SLY France.
13h00-14h30 : Déjeuner au lycée.
14h30-15h15 : Orienter la microbiologie du sol (bactéries, mycorhizes...)
Par Jean-Marc SANCHEZ – société ITHEC.
15h15-16h00 : Fermentations et fabrication des thés de composts pour doper et orienter l’activité
biologique du sol.
Par Jacques MOREAU – Sarl Jacques Moreau (71) et société Symbiose.
16h00-17h00 : Point sur la localisation de la fertilisation en Agriculture de Conservation.
Par Jean-Pierre COHAN – Ingénieur R&D en fertilisation - Arvalis Institut du Végétal.
17h00-18h00 : Maïs en TCS et SD, fertilisation localisée.
Par Christophe BESSARD – technicien aux Etablissements Bernard (01).
18h00-18h30 : Impressions et réflexions après 6 mois au volant d’une moissonneuse-batteuse dans les
plaines américaines.
Par Gilles GAUVIN, fils de Séverin Gauvin, agriculteur en Loire-Atlantique.
RELATIONS ABONNES : 23, RUE DUPONT DES LOGES – BP 90146 - 57004 METZ CEDEX 1
TÉL. : 03 87 69 18 18 – FAX : 03 87 69 18 14 – E-MAIL : tcs@groupe-atc.com
SIÈGE SOCIAL : TBA ÉDITIONS – AMILLÉ – 35240 MARCILLE-ROBERT
SARL AU CAPITAL DE 7622 € – CODE APE/NAF : 221 E – SIRET : 421 737 180 00016
INSCRIPTION :
Le coût de cette journée est de 38 euros TTC par personne (31,77 euros HT).
Pour la bonne organisation de cette journée (et notamment du repas), merci de nous confirmer votre
participation avant le vendredi 23 novembre, en faisant parvenir votre règlement, par chèque, à
l’adresse suivante :
Cécile Waligora
Les Prés au Chêne
Route d’Auberive
52 160 ARBOT
Ce règlement tiendra lieu de confirmation de participation.
Chèque à l’ordre de TB & A Editions. (Une facture vous sera donnée sur place)
CONTACTS :
- Cécile Waligora : 03-25-87-71-65 ou 06-67-24-73-04
- Frédéric Thomas : 06-07-83-42-59.
ADRESSE DU LYCEE :
Lycée agricole Areines – BP 106 - 41 106 VENDOME cedex
Tél : 02-54-67-44-00
RELATIONS ABONNES : 23, RUE DUPONT DES LOGES – BP 90146 - 57004 METZ CEDEX 1
TÉL. : 03 87 69 18 18 – FAX : 03 87 69 18 14 – E-MAIL : tcs@groupe-atc.com
SIÈGE SOCIAL : TBA ÉDITIONS – AMILLÉ – 35240 MARCILLE-ROBERT
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Re: SDSC attitude
Semis Direct sous Couvert Vivant
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provence
Re: SDSC attitude
pas beaucoup de difference alors
sauf que tu fais le glypho en post semis?
sauf que tu fais le glypho en post semis?
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Re: SDSC attitude
le SDCV signifie semi direct sous couvert vegetal .......mort ou vif !!!!!
le semi direct sur couverture vivante est une variante , voir un aboutissement du systeme pour certain..............
c est d autre part a mon avis LA reponse aux problemes soulevés par SEB55 : les terres hydromorphes .comment on fait ???
je me suis longtemps dit en effet que la terre hydromorphe pouvait - etre les limites du systeme SDCV ( et non pas les terres argileuses , svp , ne pas faire d amalgammes!) : mais meme si aujourdhui je continue de penser que c est là que l on aura le plus de difficultées avec le sdcv sur couvert mort , j ai au contraire la conviction et la preuve par certaines "experiences de terrain" , que dans ce contexte là , c est le SDCV sur couvert permanent et vivant qui amméne les resultats etonnants et durable.........c est donc là ou les gens ont le plus buter face aux difficultées que va naitre la technique d avenir du SDCV couvert vivant. situation ou en aucun cas la plante hote ne viendra trop concurencer la plante culture en eau et autre element
le semi direct sur couverture vivante est une variante , voir un aboutissement du systeme pour certain..............
c est d autre part a mon avis LA reponse aux problemes soulevés par SEB55 : les terres hydromorphes .comment on fait ???
je me suis longtemps dit en effet que la terre hydromorphe pouvait - etre les limites du systeme SDCV ( et non pas les terres argileuses , svp , ne pas faire d amalgammes!) : mais meme si aujourdhui je continue de penser que c est là que l on aura le plus de difficultées avec le sdcv sur couvert mort , j ai au contraire la conviction et la preuve par certaines "experiences de terrain" , que dans ce contexte là , c est le SDCV sur couvert permanent et vivant qui amméne les resultats etonnants et durable.........c est donc là ou les gens ont le plus buter face aux difficultées que va naitre la technique d avenir du SDCV couvert vivant. situation ou en aucun cas la plante hote ne viendra trop concurencer la plante culture en eau et autre element
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Re: SDSC attitude
Pourquoi elle ne va pas la concurrencer ?
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Re: SDSC attitude
je pensait surtout concurence hydryque , hors quand on sait que les vieux loups du cirad on mis des graminées comme plantes accompagatrices dans des mais dans des climats a moins de 450 mm d eau par an, lesquelles graminées arrivaient aussi hautes que les mais , et que celles-ci n ont pas alterées le rendement du mais , on ne se pose pas de questions en terres hydromorphes ............il ne peut y avoir que du bon car la plante hote ne concurence pas mais au contraire aide a supprimer les excès
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Re: SDSC attitude
il faut quand meme preciser que pour reussir un SDCV sur couvert permanent et donc vivant , il est necessaire que celui - ci n entre pas en concurence les 40 premiers jours de vie de la culture : il est donc important de savoir maitriser ce couvert pendant ce temps là .......cité vieux loup du cirad !!!!
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Re: SDSC attitude
je reviens en reflexion sur les doutes de seb55 :1/terre hydromorphes
2/ terres froides
3/terres argileuses
1 / j ai repondu et en definitive le couvert vivant comme draineur est une reponse "agronomique"
2/ ou est le probleme ???les terres sont froides , et bien deux choses : A/chercher a les rechauffer : coucher les couverts pour faire penetrer le soleil le plus pres du sol ;utiliser des couverts devenants sombres en deperissant vous attirerer la chaleur.......
B/compenser le froid : pour cela determiner ce que le froid entraine :determiner "le mal " et le compenser.......pas de mineralisation ou plutot retard de mineralisation , et bien apport n statert par exemple plutot que de grattouiller pour faire mineraliser...........
3 /terres argileuses : et bien justement aller vous ballader dans la foret d a coté voir comment la surface du sol est devenue sans retournement !!!!!!!
en bref : en SDCV il faut garder le cap : ne jamais gratter : arreter de mettre de la mecanique comme reponse a tout probleme mais trouver une reponse agronomique !!!!
le SDCV fonctionne là ou le sol fonctionne ; et le sol ne peut fonctionné qu en situation de maintient de residut en surface !!!!!
a tout probleme agronomique trouver une reponse agronomique ; n introduiser pas la mecanique "gratouille" qui casserait le systeme , jamais........
2/ terres froides
3/terres argileuses
1 / j ai repondu et en definitive le couvert vivant comme draineur est une reponse "agronomique"
2/ ou est le probleme ???les terres sont froides , et bien deux choses : A/chercher a les rechauffer : coucher les couverts pour faire penetrer le soleil le plus pres du sol ;utiliser des couverts devenants sombres en deperissant vous attirerer la chaleur.......
B/compenser le froid : pour cela determiner ce que le froid entraine :determiner "le mal " et le compenser.......pas de mineralisation ou plutot retard de mineralisation , et bien apport n statert par exemple plutot que de grattouiller pour faire mineraliser...........
3 /terres argileuses : et bien justement aller vous ballader dans la foret d a coté voir comment la surface du sol est devenue sans retournement !!!!!!!
en bref : en SDCV il faut garder le cap : ne jamais gratter : arreter de mettre de la mecanique comme reponse a tout probleme mais trouver une reponse agronomique !!!!
le SDCV fonctionne là ou le sol fonctionne ; et le sol ne peut fonctionné qu en situation de maintient de residut en surface !!!!!
a tout probleme agronomique trouver une reponse agronomique ; n introduiser pas la mecanique "gratouille" qui casserait le systeme , jamais........
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Re: SDSC attitude
herve73 a écrit:je reviens en reflexion sur les doutes de seb55 :1/terre hydromorphes
2/ terres froides
3/terres argileuses
1 / j ai repondu et en definitive le couvert vivant comme draineur est une reponse "agronomique"
2/ ou est le probleme ???les terres sont froides , et bien deux choses : A/chercher a les rechauffer : coucher les couverts pour faire penetrer le soleil le plus pres du sol ;utiliser des couverts devenants sombres en deperissant vous attirerer la chaleur.......
B/compenser le froid : pour cela determiner ce que le froid entraine :determiner "le mal " et le compenser.......pas de mineralisation ou plutot retard de mineralisation , et bien apport n statert par exemple plutot que de grattouiller pour faire mineraliser...........
3 /terres argileuses : et bien justement aller vous ballader dans la foret d a coté voir comment la surface du sol est devenue sans retournement !!!!!!!
en bref : en SDCV il faut garder le cap : ne jamais gratter : arreter de mettre de la mecanique comme reponse a tout probleme mais trouver une reponse agronomique !!!!
le SDCV fonctionne là ou le sol fonctionne ; et le sol ne peut fonctionné qu en situation de maintient de residut en surface !!!!!
a tout probleme agronomique trouver une reponse agronomique ; n introduiser pas la mecanique "gratouille" qui casserait le systeme , jamais........
Merci Hervé73 pour tes réponses très claires, je suis d'accord avec toi. Il faut que je prenne le temps de prendre mon baton de plerin pour aller me rendre compte.
Une dernière réserve, j'ai plusieures parcelles, Argilo-limoneuses hydromorphes et froides, aujourd'hui, il n'y a que le blé d'hiver qui arrive à passer l'hiver s'il est corretement implanté avant les grandes pluies (c'est pas le cas cette année), l'OH et le Colza se noient par endroit, et au printemps s'il y a un excès de pluviométrie comme cette année, l'OP s'est 25 qx/ha.
Je ne peux les drainner, elles sont enclavées.
Alors avant que le sol ne fonctionne comme dans la forêt d'à coté, comment je fais pourqu'elle produise un revenu ? De plus, c'est sûrement plus long à ce que le sol arrive à fonctionner correctement.
Mettre des couverts performants en fertilisant, et y implanter un blé de printemps plusieures années de suite ?
Où je me pose la question de mettre du blé d'hiver au 25/09, dans un couvert vivant de trèfle nain et féveroles, deux plantes qui vont laissées de la lumière au blé pour ce développer, et autres choses que je ne connais pas encore........
mais comment je fais pour désherber.........
ou désherber le couvert juste avant l'implantation du blé........
j'ai essayé cette année, j'ai cognié le couvert, il était le double dans une pointe oubliée......
Un maïs grain, je prends le risque de dégrader le sol à la récolte, et si le blé n'est pas correctement implanté après.....
Pas facile la mise en route......
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Argonne
Re: SDSC attitude
«Le labour, c'est le passé!» Michel Griffon n'y va pas par quatre chevaux de trait. Agronome, économiste, actuellement conseiller scientifique de l’agence nationale de la recherche (ANR), ce chercheur propose tout simplement au monde agricole de renoncer à remuer ciel et surtout terre pour préparer les sols avant le semis. Et il n'est pas le seul.
Le labour, pourtant, est une activité ancestrale. Aussi vieille que la volonté des hommes de spécialiser des parcelles sur les cultures qu'ils ont choisies. Et d'en chasser la nature et toutes ses «mauvaises» herbes qui ont la fâcheuse habitude de faire concurrence au blé, maïs, ou haricots verts.
publicité
Bien avant la généralisation des tracteurs, on a donc manié du bâton, de l'araire, harnaché des bœufs ou des chevaux, pour remuer la terre et y enfouir ces méchantes pousses. Il s'agissait aussi de décompacter le sol, pour que les plantes y trouvent racine, avant de le lisser pour préparer un beau lit de culture pour les graines à semer.
Arrêtons de labourer profond
Mais voilà. Plus les agriculteurs ont utilisé des outils lourds –tracteurs, moissonneuses batteuses, etc– et plus il a fallu décompacter. Autrement dit, labourer profond. Et donc consommer de gazole.
Ce n'est pas tout. Car les effets nocifs du labour actuel ne le limitent pas aux émissions des tracteurs: «on détruit aussi la matière organique, qui structure les sols, ou encore, par exemple les champignons filamenteux épousant les racines des plantes et facilitant l'absorption des nutriments», explique Michel Griffon. Car le sol est un écosystème complexe peuplé de très nombreuses espèces utiles et en particulier de milliards de bactéries au centimètre cube et qu'il n'est pas toujours bon de retourner.
Labourer, enfin, libère le CO2 ou le méthane enfoui dans le sol. «C'est donc doublement émetteur de GES», souligne le chercheur. Certes, mais comment donc décompacter le sol et le débarrasser de ses mauvaises herbes sans labourer?
Sans le labour, la chimie?
Aujourd'hui, les deux tiers des surfaces cultivées françaises ne seraient plus labourées. Les chimistes ont évidemment bien compris l'enjeu...
Pour se débarrasser des mauvaises herbes, il lui suffit de pulvériser un herbicide (type Roundup®). Ce n'est pas très écolo, mais surtout, certaines plantes deviennent résistantes aux herbicides ce qui n'arrange in fine rien à l'histoire. Les techniques culturales simplifiées sont une autre alternative: on remue la terre, mais superficiellement. Cela consomme moins d'énergie, mais suppose d'éviter bien évidemment le passage trop fréquent de machines trop lourdes.
Malheureusement, cela ne règlera pas forcément entièrement le problème des mauvaises herbes.
Méthodes alternatives
Pour se passer du labour mais aussi de trop grandes quantités d'herbicides, des méthodes existent. Mais elles «demandent beaucoup de connaissances», reconnaît Michel Griffon.
«On peut tout d'abord "biner" mécaniquement de manière précise avec des caméras et de l'électronique pour enlever les mauvaises herbes sans détruire les cultures. Il y a aussi la méthode des “cultures associées”.»
Autrement dit, «on remplace les mauvaises herbes par des végétaux qu'on apprécie et qui vivent en cohabitation avec la culture principale», détaille Michel Griffon. Concrètement, cela peut être des légumineuses comme de la luzerne cohabitant avec des céréales. Tout cela prendra tant de place dans les champs que les mauvaises herbes auront bien moins leurs aises. En bonus, les légumineuses produiront de l'azote très utile aux cultures principales.
Certains prônent l’«allélopathie», la science des effets d'une plante sur une autre. Tout simplement, on cultivera des plantes toxiques pour les mauvaises herbes. Dans le genre, l'avoine par exemple, est paraît-il assez efficace. Simplement, il ne se vend pas autant que le blé. Dommage.
Autre petit truc: les «successions culturales». En faisant tourner les cultures sur une même parcelle, on arrive parfois à mieux contrôler les mauvaises herbes. Reste que tout ceci suppose de s'approprier des techniques pas si faciles à maîtriser. La tentation des herbicides, ou du labour, peut être grande.
A l'échelle planétaire, l'enjeu n'a rien de négligeable. Michel Griffon par exemple n'a qu'une crainte: qu'à la faveur du réchauffement climatique, Russes et Canadiens se mettent, à l'avenir, à cultiver des céréales sur les sols actuellement gelés par le permafrost. Ceux-ci constituent en effet de gigantesques réservoirs de méthane que le réchauffement pourrait libérer.
Dans ces conditions, labourer n'arrangerait rien. La Sibérie n'est pas encore un grenier à blé, mais... qui sait?
Catherine Bernard
Le labour, pourtant, est une activité ancestrale. Aussi vieille que la volonté des hommes de spécialiser des parcelles sur les cultures qu'ils ont choisies. Et d'en chasser la nature et toutes ses «mauvaises» herbes qui ont la fâcheuse habitude de faire concurrence au blé, maïs, ou haricots verts.
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Bien avant la généralisation des tracteurs, on a donc manié du bâton, de l'araire, harnaché des bœufs ou des chevaux, pour remuer la terre et y enfouir ces méchantes pousses. Il s'agissait aussi de décompacter le sol, pour que les plantes y trouvent racine, avant de le lisser pour préparer un beau lit de culture pour les graines à semer.
Arrêtons de labourer profond
Mais voilà. Plus les agriculteurs ont utilisé des outils lourds –tracteurs, moissonneuses batteuses, etc– et plus il a fallu décompacter. Autrement dit, labourer profond. Et donc consommer de gazole.
Ce n'est pas tout. Car les effets nocifs du labour actuel ne le limitent pas aux émissions des tracteurs: «on détruit aussi la matière organique, qui structure les sols, ou encore, par exemple les champignons filamenteux épousant les racines des plantes et facilitant l'absorption des nutriments», explique Michel Griffon. Car le sol est un écosystème complexe peuplé de très nombreuses espèces utiles et en particulier de milliards de bactéries au centimètre cube et qu'il n'est pas toujours bon de retourner.
Labourer, enfin, libère le CO2 ou le méthane enfoui dans le sol. «C'est donc doublement émetteur de GES», souligne le chercheur. Certes, mais comment donc décompacter le sol et le débarrasser de ses mauvaises herbes sans labourer?
Sans le labour, la chimie?
Aujourd'hui, les deux tiers des surfaces cultivées françaises ne seraient plus labourées. Les chimistes ont évidemment bien compris l'enjeu...
Pour se débarrasser des mauvaises herbes, il lui suffit de pulvériser un herbicide (type Roundup®). Ce n'est pas très écolo, mais surtout, certaines plantes deviennent résistantes aux herbicides ce qui n'arrange in fine rien à l'histoire. Les techniques culturales simplifiées sont une autre alternative: on remue la terre, mais superficiellement. Cela consomme moins d'énergie, mais suppose d'éviter bien évidemment le passage trop fréquent de machines trop lourdes.
Malheureusement, cela ne règlera pas forcément entièrement le problème des mauvaises herbes.
Méthodes alternatives
Pour se passer du labour mais aussi de trop grandes quantités d'herbicides, des méthodes existent. Mais elles «demandent beaucoup de connaissances», reconnaît Michel Griffon.
«On peut tout d'abord "biner" mécaniquement de manière précise avec des caméras et de l'électronique pour enlever les mauvaises herbes sans détruire les cultures. Il y a aussi la méthode des “cultures associées”.»
Autrement dit, «on remplace les mauvaises herbes par des végétaux qu'on apprécie et qui vivent en cohabitation avec la culture principale», détaille Michel Griffon. Concrètement, cela peut être des légumineuses comme de la luzerne cohabitant avec des céréales. Tout cela prendra tant de place dans les champs que les mauvaises herbes auront bien moins leurs aises. En bonus, les légumineuses produiront de l'azote très utile aux cultures principales.
Certains prônent l’«allélopathie», la science des effets d'une plante sur une autre. Tout simplement, on cultivera des plantes toxiques pour les mauvaises herbes. Dans le genre, l'avoine par exemple, est paraît-il assez efficace. Simplement, il ne se vend pas autant que le blé. Dommage.
Autre petit truc: les «successions culturales». En faisant tourner les cultures sur une même parcelle, on arrive parfois à mieux contrôler les mauvaises herbes. Reste que tout ceci suppose de s'approprier des techniques pas si faciles à maîtriser. La tentation des herbicides, ou du labour, peut être grande.
A l'échelle planétaire, l'enjeu n'a rien de négligeable. Michel Griffon par exemple n'a qu'une crainte: qu'à la faveur du réchauffement climatique, Russes et Canadiens se mettent, à l'avenir, à cultiver des céréales sur les sols actuellement gelés par le permafrost. Ceux-ci constituent en effet de gigantesques réservoirs de méthane que le réchauffement pourrait libérer.
Dans ces conditions, labourer n'arrangerait rien. La Sibérie n'est pas encore un grenier à blé, mais... qui sait?
Catherine Bernard
Re: SDSC attitude
seb55 j insiste sur le point que c est dans ces terres hydromorphe que le couvert vivant sous la culture a le plus grand interet a mon avis : si tu es arrivé a y installer un blé cet automne , l occasion sera ideale pour y installer soit une luzerne , soit un melange de treffle , soit un melange luzerne treffle soit au printemp dans le blé ( ou a la volée , ou au semoir direct .) soit juste apres recolte ........pour moi l idée de la luzerne serait pas mal mais les condition pédo climatique lui conviennent-elle ? l idée de melange sinon , ou encore mieux deja faire des micro parcelles en essai different pour trouver le mieux adapté chez toi ........
si tu arrives a y implanter de la luzerne , le truc par la suite c est de la cogner a 360 gr. de glypho au semi de tes blés et de la gerer en culture avec des petites doses d allié par exemple (tu trouvera des gens aillant deja pratiquer avec differentes molecules......)
si tu arrives a y implanter de la luzerne , le truc par la suite c est de la cogner a 360 gr. de glypho au semi de tes blés et de la gerer en culture avec des petites doses d allié par exemple (tu trouvera des gens aillant deja pratiquer avec differentes molecules......)
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
paysannature , michel griffon a communiqué .........attendons pour voir et esperons , mais surtout c est a nous de continuer dans notre cap au moins celui -la on le connait!!!!!!!
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Re: SDSC attitude
herve73 a écrit:seb55 j insiste sur le point que c est dans ces terres hydromorphe que le couvert vivant sous la culture a le plus grand interet a mon avis : si tu es arrivé a y installer un blé cet automne , l occasion sera ideale pour y installer soit une luzerne , soit un melange de treffle , soit un melange luzerne treffle soit au printemp dans le blé ( ou a la volée , ou au semoir direct .) soit juste apres recolte ........pour moi l idée de la luzerne serait pas mal mais les condition pédo climatique lui conviennent-elle ? l idée de melange sinon , ou encore mieux deja faire des micro parcelles en essai different pour trouver le mieux adapté chez toi ........
si tu arrives a y implanter de la luzerne , le truc par la suite c est de la cogner a 360 gr. de glypho au semi de tes blés et de la gerer en culture avec des petites doses d allié par exemple (tu trouvera des gens aillant deja pratiquer avec differentes molecules......)
Merci hervé, j'y avais pas pensé à semer au printemps une légumineuse dans la céréale, je vais faire des essais.
De plus, je gagnerai du temps après la récolte, que ce soit pour le déveleppement du couvert, que pour le temps de travail.
seb55- + Membre +
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Argonne
Re: SDSC attitude
seb55 a écrit:herve73 a écrit:seb55 j insiste sur le point que c est dans ces terres hydromorphe que le couvert vivant sous la culture a le plus grand interet a mon avis : si tu es arrivé a y installer un blé cet automne , l occasion sera ideale pour y installer soit une luzerne , soit un melange de treffle , soit un melange luzerne treffle soit au printemp dans le blé ( ou a la volée , ou au semoir direct .) soit juste apres recolte ........pour moi l idée de la luzerne serait pas mal mais les condition pédo climatique lui conviennent-elle ? l idée de melange sinon , ou encore mieux deja faire des micro parcelles en essai different pour trouver le mieux adapté chez toi ........
si tu arrives a y implanter de la luzerne , le truc par la suite c est de la cogner a 360 gr. de glypho au semi de tes blés et de la gerer en culture avec des petites doses d allié par exemple (tu trouvera des gens aillant deja pratiquer avec differentes molecules......)
Merci hervé, j'y avais pas pensé à semer au printemps une légumineuse dans la céréale, je vais faire des essais.
De plus, je gagnerai du temps après la récolte, que ce soit pour le déveleppement du couvert, que pour le temps de travail.
une ou des légumineuses permanentes dans les céréales ou dans toute la rotation est une alternative a étudier sérieusement dans beaucoup de cas de figure ....pas uniquement réservé aux terres hydromorphes...
Re: SDSC attitude
je pensais que la luzerne n'appréciait pas les terres hydromorphes
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chouan d'origine
Re: SDSC attitude
cornol a écrit:je pensais que la luzerne n'appréciait pas les terres hydromorphes
Pas du tout même je dirais. Préférer du trèfle...
Légumineuse permanente dans les céréales ? Semis au printemps mais pour combien de temps en place ? Comment gérer le désherbage de la céréale alors (tout automne j'imagine, et pas de rattrapage possible)
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
tu mettrais quel type de trèfle ?
le trèfle resterait moins longtemps en place que la luzerne
Comment gérer le désherbage de la céréale alors (tout automne j'imagine, et pas de rattrapage possible)
je pense aussi et comment gérer les pailles par la suite
par chez nous la luzerne est en général implantée sous couvert d'OP et soit ensilée début juin ou battue mais problème de la paille car la luzerne est bien présente d'où des difficultés pour battre et pour presser si le temps ne le permet pas
le trèfle resterait moins longtemps en place que la luzerne
Comment gérer le désherbage de la céréale alors (tout automne j'imagine, et pas de rattrapage possible)
je pense aussi et comment gérer les pailles par la suite
par chez nous la luzerne est en général implantée sous couvert d'OP et soit ensilée début juin ou battue mais problème de la paille car la luzerne est bien présente d'où des difficultés pour battre et pour presser si le temps ne le permet pas
cornol- + membre techno +
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Age : 46
chouan d'origine
Re: SDSC attitude
une ou des légumineuses permanentes dans les céréales ou dans toute la rotation est une alternative a étudier sérieusement dans beaucoup de cas de figure ....pas uniquement réservé aux terres hydromorphes...
cette technique est en essai pour l'instant et c'est à essayer chacun sur un bout de parcelle pour la valider .....l'objectif n'est pas la production de fourrage pour l'élevage (semis beaucoup moins dense).....ça peut en être le bénéfice
en terrain humide ,ça peut permettre de gérer l'excés d'eau , les tréfles passeront mieux ....mais moins durables...
ailleurs ça peut fabriquer un peu d'azote pas cher, structurer en profondeur ,stocker du carbone ,frabriquer de la MO ,récupérer des éléments et même de l'eau en profondeur,éviter les sols non-couverts comme cette année.....etc ....
cette technique est en essai pour l'instant et c'est à essayer chacun sur un bout de parcelle pour la valider .....l'objectif n'est pas la production de fourrage pour l'élevage (semis beaucoup moins dense).....ça peut en être le bénéfice
en terrain humide ,ça peut permettre de gérer l'excés d'eau , les tréfles passeront mieux ....mais moins durables...
ailleurs ça peut fabriquer un peu d'azote pas cher, structurer en profondeur ,stocker du carbone ,frabriquer de la MO ,récupérer des éléments et même de l'eau en profondeur,éviter les sols non-couverts comme cette année.....etc ....
Dernière édition par paysannature le Mar 13 Nov 2012 - 10:30, édité 1 fois
Re: SDSC attitude
Je vais être à la limite du mais je trouve que ce sujet: SDSC attitude est un des plus intéressants et passionnants qu'il me soit donné de suivre sur ACE.
petit aparté: J'avais vu,lors d'une "virée"cyclotouriste, il y a quelques années (en 2008 ou 2009) certaines parcelles dans l'avant-pays Savoyard (me semble-t-il), où je n'avais pas du tout compris ce que l'on y faisait et le but de l'opération , j'avais même pensé que le mec était .
A posteriori, en voyant certaines photos mises par paysannature, je penses qu'il y a de fortes chances que c'étaient les parcelles d'Hervé 73 , ça surprend quand on les voit et que l'on n'a pas l'explication!!
En tous cas, bravo à lui, rien que pour le fait d'avoir osé, j'imagine le regard des voisins!!
petit aparté: J'avais vu,lors d'une "virée"cyclotouriste, il y a quelques années (en 2008 ou 2009) certaines parcelles dans l'avant-pays Savoyard (me semble-t-il), où je n'avais pas du tout compris ce que l'on y faisait et le but de l'opération , j'avais même pensé que le mec était .
A posteriori, en voyant certaines photos mises par paysannature, je penses qu'il y a de fortes chances que c'étaient les parcelles d'Hervé 73 , ça surprend quand on les voit et que l'on n'a pas l'explication!!
En tous cas, bravo à lui, rien que pour le fait d'avoir osé, j'imagine le regard des voisins!!
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
Même si la photo n'est pas terrible, on peut voir ici la levée du blé dans une parcelle de limon très hydromorphe.
Cette parcelle était en trèfle violet semence en 2010 puis en blé en 2011 puis en tournesol.
J'ai essayé de garder le trèfle en modulant mes doses d'anti-dicot dans toutes les cultures depuis 2010.
Il reste dans le blé 2013, environ 2 à 3 trèfles/m², ce qui apporte déjà un bien énorme en terme de portance du sol.
Il est à noter que cette photo a été prise au bord d'un bois où il ne pousse habituellement rien. Avec un travail du sol aussi minimal soit-il, ça ne se ressuie jamais assez pour permettre une levée correcte.
En SD, c'est assez incroyable de voir une levée régulière à cet endroit, surtout que le tournesol n'offre pas un couvert suffisant sur le sol.
Cette parcelle était en trèfle violet semence en 2010 puis en blé en 2011 puis en tournesol.
J'ai essayé de garder le trèfle en modulant mes doses d'anti-dicot dans toutes les cultures depuis 2010.
Il reste dans le blé 2013, environ 2 à 3 trèfles/m², ce qui apporte déjà un bien énorme en terme de portance du sol.
Il est à noter que cette photo a été prise au bord d'un bois où il ne pousse habituellement rien. Avec un travail du sol aussi minimal soit-il, ça ne se ressuie jamais assez pour permettre une levée correcte.
En SD, c'est assez incroyable de voir une levée régulière à cet endroit, surtout que le tournesol n'offre pas un couvert suffisant sur le sol.
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
2 ou 3 trèfles / m² sont suffisant pour la portance ? combien y en avaient-ils avant ton tournesol ? quand comptes-tu resemer du trèfle (ta rotation) pour renouveler ?
chez moi le gros problème c'est l'ensilage de maïs les années humides, on tasse les fourrières quand on abîme pas le reste de la parcelle comme cette année
désolé j'ai beaucoup de questions mais le sujet est très intéressant mais les technicos du secteur n'apportent aucunes réponses et se contentent d'observer ce qui se fait, qui réussi et qui se plante
chez moi le gros problème c'est l'ensilage de maïs les années humides, on tasse les fourrières quand on abîme pas le reste de la parcelle comme cette année
désolé j'ai beaucoup de questions mais le sujet est très intéressant mais les technicos du secteur n'apportent aucunes réponses et se contentent d'observer ce qui se fait, qui réussi et qui se plante
cornol- + membre techno +
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chouan d'origine
Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:Même si la photo n'est pas terrible, on peut voir ici la levée du blé dans une parcelle de limon très hydromorphe.
Cette parcelle était en trèfle violet semence en 2010 puis en blé en 2011 puis en tournesol.
J'ai essayé de garder le trèfle en modulant mes doses d'anti-dicot dans toutes les cultures depuis 2010.
Il reste dans le blé 2013, environ 2 à 3 trèfles/m², ce qui apporte déjà un bien énorme en terme de portance du sol.
Il est à noter que cette photo a été prise au bord d'un bois où il ne pousse habituellement rien. Avec un travail du sol aussi minimal soit-il, ça ne se ressuie jamais assez pour permettre une levée correcte.
En SD, c'est assez incroyable de voir une levée régulière à cet endroit, surtout que le tournesol n'offre pas un couvert suffisant sur le sol.
J'ai des situations comme celle que tu énonces, j'ai remarqué que lorsqu'il n'y a presque que rien qui pousse, c'est souvent du trèfle blanc seul qui pousse.
Mais avec quel type de semoir tu sème dans ces enfroits qui ne réssuie que très peu ? Parce que chez moi, ça colle tous le temps..
seb55- + Membre +
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Re: SDSC attitude
cornol a écrit:je pensais que la luzerne n'appréciait pas les terres hydromorphes
Oui, je pense aussi, je pense plutôt à une association de trèfles (à valider) type alexandrie, incarnat pour l'année, et trèfle nain et blanc pour la durée
seb55- + Membre +
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Re: SDSC attitude
Tu penses que 3 trèfles/m2 améliorent un sol pourri d'humidité ?Bart37 a écrit:Même si la photo n'est pas terrible, on peut voir ici la levée du blé dans une parcelle de limon très hydromorphe.
Cette parcelle était en trèfle violet semence en 2010 puis en blé en 2011 puis en tournesol.
J'ai essayé de garder le trèfle en modulant mes doses d'anti-dicot dans toutes les cultures depuis 2010.
Il reste dans le blé 2013, environ 2 à 3 trèfles/m², ce qui apporte déjà un bien énorme en terme de portance du sol.
Il est à noter que cette photo a été prise au bord d'un bois où il ne pousse habituellement rien. Avec un travail du sol aussi minimal soit-il, ça ne se ressuie jamais assez pour permettre une levée correcte.
En SD, c'est assez incroyable de voir une levée régulière à cet endroit, surtout que le tournesol n'offre pas un couvert suffisant sur le sol.
J'ai 3 ha que ne peux pas semer car trop humide
Que faire (au printemps) comme couvert ?
tof- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Pour répondre à Cornol et à Tof, je ne pense pas que 3 trèfles/m² soient "suffisant" mais c'est beaucoup mieux quand ils sont là que quand ils n'y sont pas.
Je fais le constat cette année que ma parcelle la plus hydromorphe (potentiel blé en TCS ou Labour de 80 q/ha en année sèche, 35 en année humide) est très portante alors qu'elle a pris 230 mm depuis le semis du blé.
Le blé accuse un peu l'excès d'eau mais ça n'a rien à voir avec la parcelle de mon voisin où il est pourri.
Je ne pense pas que ce sont uniquement mes 3 trèfles qui apportent ce gain énorme de portance et de ressuyage de la surface.
Il s'agit plutôt d'un ensemble de chose :
- Présence d'un trèfle violet pendant 13 mois en 2010-> on a alors l'impression d'avoir drainé la parcelle.
- Bon blé de 72 q avec qqls trèfles en dessous en 2011-> paille restituée
- Interculture réussie sans aucun travail du sol grâce à l'épandage de sarrasin à la volée et aux repousses de TV.
- Semis des tournesols au ST mais ressemis à cause des 250 mm d'avril/mai -> tournesol assez sale, ce qui crée un couvert involontaire.
- Semis du blé en direct à l'Easydrill début octobre quand c'était encore bien sain.
La parcelle est tellement "transformée" par tous ces facteurs favorables que j'ai pu y faire un Quartz le 25 octobre avec mon pulvé trainé et mon tracteur restés en roues étroites (340) tandis que le même jour les voisins labouraient à deux tracteurs l'un devant l'autre
On a discuté au bout du champ en se demandant comment tout ça était possible...
@ Cornol : le trèfle ne doit pas revenir trop souvent pour assurer la pureté variétale de la récolte de semence.
La rotation est donc TV-Blé-Tournesol-Blé-Maïs-Avoine ou Tournesol
Je fais le constat cette année que ma parcelle la plus hydromorphe (potentiel blé en TCS ou Labour de 80 q/ha en année sèche, 35 en année humide) est très portante alors qu'elle a pris 230 mm depuis le semis du blé.
Le blé accuse un peu l'excès d'eau mais ça n'a rien à voir avec la parcelle de mon voisin où il est pourri.
Je ne pense pas que ce sont uniquement mes 3 trèfles qui apportent ce gain énorme de portance et de ressuyage de la surface.
Il s'agit plutôt d'un ensemble de chose :
- Présence d'un trèfle violet pendant 13 mois en 2010-> on a alors l'impression d'avoir drainé la parcelle.
- Bon blé de 72 q avec qqls trèfles en dessous en 2011-> paille restituée
- Interculture réussie sans aucun travail du sol grâce à l'épandage de sarrasin à la volée et aux repousses de TV.
- Semis des tournesols au ST mais ressemis à cause des 250 mm d'avril/mai -> tournesol assez sale, ce qui crée un couvert involontaire.
- Semis du blé en direct à l'Easydrill début octobre quand c'était encore bien sain.
La parcelle est tellement "transformée" par tous ces facteurs favorables que j'ai pu y faire un Quartz le 25 octobre avec mon pulvé trainé et mon tracteur restés en roues étroites (340) tandis que le même jour les voisins labouraient à deux tracteurs l'un devant l'autre
On a discuté au bout du champ en se demandant comment tout ça était possible...
@ Cornol : le trèfle ne doit pas revenir trop souvent pour assurer la pureté variétale de la récolte de semence.
La rotation est donc TV-Blé-Tournesol-Blé-Maïs-Avoine ou Tournesol
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Re: SDSC attitude
cornol a écrit:tu mettrais quel type de trèfle ?
Le trèfle souterrain est une petite plante passe partout , qui , quand elle est assez dense couvre bien sans pour autant gêner la culture en place , l'avantage ça se resème seul , l'inconvénient c'est très sensible aux désherbants , j'ai une parcelle ou la densité de trèfle souterrain après 3 ans , ressemble à ce qu'on voit sur la photo de Bart , je n'ai pas réussi à le garder , c'est pas évident de moduler les dose de désherbant tout en ayant une efficacité suffisante sur dicot sans flinguer le trèfle
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Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:cornol a écrit:tu mettrais quel type de trèfle ?
Le trèfle souterrain est une petite plante passe partout , qui , quand elle est assez dense couvre bien sans pour autant gêner la culture en place , l'avantage ça se resème seul , l'inconvénient c'est très sensible aux désherbants , j'ai une parcelle ou la densité de trèfle souterrain après 3 ans , ressemble à ce qu'on voit sur la photo de Bart , je n'ai pas réussi à le garder , c'est pas évident de moduler les dose de désherbant tout en ayant une efficacité suffisante sur dicot sans flinguer le trèfle
et il réagit comment par rapport à l'azote ça y'aime pas trop quand même? Chez nous sur PT le TV résiste bien à l'azote mais alors le TB plus rien! j'arrête d'en mettre dans les PT...
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Re: SDSC attitude
Donc du trefle pour "drainer" une parcelle ?
Date de semis ?
Date de semis ?
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Re: SDSC attitude
Je n'ai pas assez de recul , mais je n'ai pas eu l'impression que l'N le perturbe sur le blé j'ai mis jusqu’à 180u et il était bien vivant
Pas de trèfle souterrain chez moi enPT, donc je ne sais pas comment ça fait dans cette situation
Après un blé il sort un peu maigrichon , forcement c'est une légumineuse donc l'ombre il n'aime pas trop ,mais il se refait assez vite une fois la paille enlevée
Sous un maïs il a l'air de bien se porter , même après avoir été un peu cogné par le désherbage
Ce qu'il n'a pas aimé du tout c'est les couvert de l'année dernière , de la féverole plus haute que ma tête , et le 2.4d à 0.4l +2l de glypho sbv du mois de mars , la féverole d'hiver c'est solide , depuis il ne reste pas grand chose
Pas de trèfle souterrain chez moi enPT, donc je ne sais pas comment ça fait dans cette situation
Après un blé il sort un peu maigrichon , forcement c'est une légumineuse donc l'ombre il n'aime pas trop ,mais il se refait assez vite une fois la paille enlevée
Sous un maïs il a l'air de bien se porter , même après avoir été un peu cogné par le désherbage
Ce qu'il n'a pas aimé du tout c'est les couvert de l'année dernière , de la féverole plus haute que ma tête , et le 2.4d à 0.4l +2l de glypho sbv du mois de mars , la féverole d'hiver c'est solide , depuis il ne reste pas grand chose
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Re: SDSC attitude
Vous ne pensez pas plutôt que le trèfle assèche le sol,
ce qui fait qu'il faut beaucoup plus d'eau pour le réhumecter!
ce qui fait qu'il faut beaucoup plus d'eau pour le réhumecter!
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Re: SDSC attitude
vinc@nt a écrit:Vous ne pensez pas plutôt que le trèfle assèche le sol,
ce qui fait qu'il faut beaucoup plus d'eau pour le réhumecter!
Peut-être , du fait de la demande d'eau en période sèche , le trèfle assèche et fissure sans doute l'argile juste sous l'ancien horizon de labour qui participe à la meilleure infiltration de l'eau/l'époque ou c'était labouré
J'avais remarqué ce phénomène de fissuration sous une haie que j'ai arraché en hiver il ya 2 ans , le terrain autour était saturé d'eau et sous la haie l'argile était fortement fissurée et sèche alors que dans la parcelle hors de la haie , l'argile à la même profondeur était humide
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Re: SDSC attitude
Sinon, en parlant de trèfle, j'ai fait ça cette année ->
Semis de blé sur un précédent colza ayant eu pour associé 2 kg/ha de TV.
J'ai détruit les repousses de colza début octobre mais je n'ai pas pu semer dans les repousses à cause du temps pourri qui a suivi.
Heureusement, le trèfle a résisté à 2.5 l/ha de glypho + 0.4 de 2.4D alors que toutes les autres dicots (notamment de grosses fausses vipérines) ont été dégommées à 100 %.
Semis de blé sur un précédent colza ayant eu pour associé 2 kg/ha de TV.
J'ai détruit les repousses de colza début octobre mais je n'ai pas pu semer dans les repousses à cause du temps pourri qui a suivi.
Heureusement, le trèfle a résisté à 2.5 l/ha de glypho + 0.4 de 2.4D alors que toutes les autres dicots (notamment de grosses fausses vipérines) ont été dégommées à 100 %.
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Re: SDSC attitude
C'est de quand , ton semis Bart ? ça avait l'air sain !
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Re: SDSC attitude
Sous les gros chênes aussi en rive de boisjp097 a écrit:vinc@nt a écrit:Vous ne pensez pas plutôt que le trèfle assèche le sol,
ce qui fait qu'il faut beaucoup plus d'eau pour le réhumecter!
Peut-être , du fait de la demande d'eau en période sèche , le trèfle assèche et fissure sans doute l'argile juste sous l'ancien horizon de labour qui participe à la meilleure infiltration de l'eau/l'époque ou c'était labouré
J'avais remarqué ce phénomène de fissuration sous une haie que j'ai arraché en hiver il ya 2 ans , le terrain autour était saturé d'eau et sous la haie l'argile était fortement fissurée et sèche alors que dans la parcelle hors de la haie , l'argile à la même profondeur était humide
Je pourrais planter des chênes
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Re: SDSC attitude
Ca y est tof va se lancer dans l'agroforesterie !
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Re: SDSC attitude
Et pourquoi pas planter ça dans les haies http://www.truffefrance.com/chenes-truffiers.htm ,je ne sais pas si ça produirait chez toi, mais dans le Sud-Est et même en moyenne altitude, certains anciens agris arrondissent confortablement leur retraite avec ça.tof a écrit:
Sous les gros chênes aussi en rive de bois
Je pourrais planter des chênes
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Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:Sinon, en parlant de trèfle, j'ai fait ça cette année ->
Semis de blé sur un précédent colza ayant eu pour associé 2 kg/ha de TV.
J'ai détruit les repousses de colza début octobre mais je n'ai pas pu semer dans les repousses à cause du temps pourri qui a suivi.
Heureusement, le trèfle a résisté à 2.5 l/ha de glypho + 0.4 de 2.4D alors que toutes les autres dicots (notamment de grosses fausses vipérines) ont été dégommées à 100 %.
toujours des photos concrètes de ton travail Bart, ça motive et ça rassure ceux qui se lancent
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Re: SDSC attitude
Etrangement mes rives de bois sont mieux alors que d'habitude la terre est comme " morte"Seb 77 a écrit:Ca y est tof va se lancer dans l'agroforesterie !
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