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SDSC attitude
Rappel du premier message :
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
jp097 a écrit:C'est de quand , ton semis Bart ? ça avait l'air sain !
Semis du 29 octobre : après avoir reçu 200 mm depuis le 1/10, la parcelle avait vu 4 jours de soleil, ce qui a permis de ressuyer le dessus correctement.
Par contre, elle a repris ensuite 70 mm et je suis un peu inquiet de ne pas voir sortir de blé à l'heure actuelle.
C'est une constatation commune à tous les modes de semis ici
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:jp097 a écrit:C'est de quand , ton semis Bart ? ça avait l'air sain !
Semis du 29 octobre : après avoir reçu 200 mm depuis le 1/10, la parcelle avait vu 4 jours de soleil, ce qui a permis de ressuyer le dessus correctement.
Par contre, elle a repris ensuite 70 mm et je suis un peu inquiet de ne pas voir sortir de blé à l'heure actuelle.
C'est une constatation commune à tous les modes de semis ici
Chez moi ça sort , pluvio + ou- comme chez toi , le semis du 27/10 après maïs ens. enterré au vibro ça pointe de 2/3cm , le semis du 30/10 dans les repousses de colza à l'unidrill pointe aussi , pour l'instant pas d'antilimaces , je trouve 1 grain mangé par ci par là rien de méchant
Bon , va falloir que j’apprenne à mettre des photos , décidement j'suis pô passionné par les ordis, moi
jp097- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
https://lh6.googleusercontent.com/-6-xOB-dVNTs/S0dWg_hLC6I/AAAAAAAACAo/Xun7cUWZkQc/s1024/15mai2009%2520002.jpg
Re: SDSC attitude
des foromeurs qui viennent a vendomepaysannature a écrit:Regis41 a écrit:Jolie vidéo du couvert 2011... mais en 2012, ça a donné quoi?paysannature a écrit:le SDSC en picardie sur des bonnes terres .....avec réduction d'engrais azotée et maintien des rendements ...
http://www.semisdirect.com/
pour la récolte 2012 , ça c'est trés bien passer (couverts superbes).....j'ai visité les parcelles de blé de M.Tétu en Juin 2012.....pour la récolte a venir 2013 , vous pouvez demander directement à M.Tétu son avis sur la question en participant pour ceux que ça intéresse à la journée TCS du 07 Décembre 2012 au lycée agricole d'Areines prés de Vendôme (loir et cher)
L a
r e v u e
s p é c i a l i s t e
d e s
t e c h n i q u e s
s e m i s
c u l t u r a l e s
s i m p l i f i é e s
e t
d u
d i r e c t
Journée technique TCS vendredi 7 décembre 2012
Lycée agricole d’Areines, près de Vendôme (Loir-et-Cher)
PROGRAMME :
8 h30 accueil café à l’entrée de l’amphithéâtre du lycée.
9h00-10h00 : Gérer et améliorer l’efficience de l’azote en Agriculture de Conservation.
Par Thierry TETU – agriculteur et enseignant à l’Université Jules Verne de Picardie.
10h00-11h00 : Apprendre à limiter les usages du glyphosate.
Par Wolfgang STURNY – Swiss No-Till et responsable du Service de Protection des Sols de l'Office
de l'Agriculture et de la Nature du canton de Berne (Suisse).
11h00-12h00 : Les associations de plantes, échanges au niveau de la rhizosphère.
Par Guénaëlle CORRE-HELLOU – Laboratoire d’Ecophysiologie Végétale et Agroécologie de
l’ESA (Angers).
12h00-13h00: Point et évolution des pratiques de strip-till.
Par Philippe PASTOUREAU, agriculteur dans la Sarthe et Victor LEFORESTIER, technicien chez
SLY France.
13h00-14h30 : Déjeuner au lycée.
14h30-15h15 : Orienter la microbiologie du sol (bactéries, mycorhizes...)
Par Jean-Marc SANCHEZ – société ITHEC.
15h15-16h00 : Fermentations et fabrication des thés de composts pour doper et orienter l’activité
biologique du sol.
Par Jacques MOREAU – Sarl Jacques Moreau (71) et société Symbiose.
16h00-17h00 : Point sur la localisation de la fertilisation en Agriculture de Conservation.
Par Jean-Pierre COHAN – Ingénieur R&D en fertilisation - Arvalis Institut du Végétal.
17h00-18h00 : Maïs en TCS et SD, fertilisation localisée.
Par Christophe BESSARD – technicien aux Etablissements Bernard (01).
18h00-18h30 : Impressions et réflexions après 6 mois au volant d’une moissonneuse-batteuse dans les
plaines américaines.
Par Gilles GAUVIN, fils de Séverin Gauvin, agriculteur en Loire-Atlantique.
RELATIONS ABONNES : 23, RUE DUPONT DES LOGES – BP 90146 - 57004 METZ CEDEX 1
TÉL. : 03 87 69 18 18 – FAX : 03 87 69 18 14 – E-MAIL : tcs@groupe-atc.com
SIÈGE SOCIAL : TBA ÉDITIONS – AMILLÉ – 35240 MARCILLE-ROBERT
SARL AU CAPITAL DE 7622 € – CODE APE/NAF : 221 E – SIRET : 421 737 180 00016
INSCRIPTION :
Le coût de cette journée est de 38 euros TTC par personne (31,77 euros HT).
Pour la bonne organisation de cette journée (et notamment du repas), merci de nous confirmer votre
participation avant le vendredi 23 novembre, en faisant parvenir votre règlement, par chèque, à
l’adresse suivante :
Cécile Waligora
Les Prés au Chêne
Route d’Auberive
52 160 ARBOT
Ce règlement tiendra lieu de confirmation de participation.
Chèque à l’ordre de TB & A Editions. (Une facture vous sera donnée sur place)
CONTACTS :
- Cécile Waligora : 03-25-87-71-65 ou 06-67-24-73-04
- Frédéric Thomas : 06-07-83-42-59.
ADRESSE DU LYCEE :
Lycée agricole Areines – BP 106 - 41 106 VENDOME cedex
Tél : 02-54-67-44-00
RELATIONS ABONNES : 23, RUE DUPONT DES LOGES – BP 90146 - 57004 METZ CEDEX 1
TÉL. : 03 87 69 18 18 – FAX : 03 87 69 18 14 – E-MAIL : tcs@groupe-atc.com
SIÈGE SOCIAL : TBA ÉDITIONS – AMILLÉ – 35240 MARCILLE-ROBERT
SARL AU CAPITAL DE 7622 € – CODE APE/NAF : 221 E – SIRET : 421 737 180 00016
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
Blé enterré au vibro 2/3 cm le 27/10
Merci Agrimarne et Chantounette
Merci Agrimarne et Chantounette
jp097- + membre techno +
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Date d'inscription : 12/09/2009
Age : 62
49
Re: SDSC attitude
JOURNÉE BASE DANS LA NIÈVRE
Lieu : au lycée agricole LEGTA 243 route de Lyon 58000 CHALLUY GPS Parking : 46.94 629 3.15 573
le jeudi 13 décembre 2012
LA MATIÈRE ORGANIQUE EN TANT QUE STRUCTURANT DU SOL
Christophe BARBOT : conseiller spécialisé de la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin Il décrira pour nous le rôle des matières organiques et l’action des micro-organismes sur la structure du sol.
Comment remettre un sol fatigué en état en quelques années en remettant en route l’écosystème lié à la Matière Organique.
Après-midi présentation par :
14h30 : Michel ROESCH, agriculteur en Alsace, apportera son témoignage sur l’expérience de régénération des sols en agriculture conventionnelle et Biologique.
16h00 : une visite de parcelles pour la présentation du "test à la bêche".
sur inscription obligatoire avant le 1er décembre (dernier délai) auprès de Lydie Deneuville de préférence par E-mail -> foretdecougny@wanadoo.fr (tél 03 86 68 60 21 )
voir le programme complet
http://asso-base.fr/spip.php?article189&calendrier_mois=12&calendrier_annee=2012
Lieu : au lycée agricole LEGTA 243 route de Lyon 58000 CHALLUY GPS Parking : 46.94 629 3.15 573
le jeudi 13 décembre 2012
LA MATIÈRE ORGANIQUE EN TANT QUE STRUCTURANT DU SOL
Christophe BARBOT : conseiller spécialisé de la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin Il décrira pour nous le rôle des matières organiques et l’action des micro-organismes sur la structure du sol.
Comment remettre un sol fatigué en état en quelques années en remettant en route l’écosystème lié à la Matière Organique.
Après-midi présentation par :
14h30 : Michel ROESCH, agriculteur en Alsace, apportera son témoignage sur l’expérience de régénération des sols en agriculture conventionnelle et Biologique.
16h00 : une visite de parcelles pour la présentation du "test à la bêche".
sur inscription obligatoire avant le 1er décembre (dernier délai) auprès de Lydie Deneuville de préférence par E-mail -> foretdecougny@wanadoo.fr (tél 03 86 68 60 21 )
voir le programme complet
http://asso-base.fr/spip.php?article189&calendrier_mois=12&calendrier_annee=2012
Re: SDSC attitude
et les gars ,vous êtes passés de semis direct sur couvert à (semis de couvert sous céréale)et là les rendements en blé, dur a gérer à mon avis,ici les anciens le faisaient des orges d'automne pour faire des prairies de 2 à 3 ans après, bonjour après les trace de roue(moissonneuse,presse...)et pr un petit rendement de céréale et de prairie ,mais ci c'est pr détruir le trèfle à l'automne pourquoi pas,alors mettre la semence de trèfle à la volée et un coup de herse étrille au printemps sur céréale d'automne et si possible un cout de rouleaux
bibi43- + membre techno +
- Messages : 10892
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 52
haute loire
Re: SDSC attitude
comment gérez vous les limaces en sdsc et sd? a priori je lis que certains d'entre vous ne sont pas tellement envahi et que c'est supportable ... ça doit dépendre des types de terre...
en ce qui me concerne avec des parcelles limono argileuses, en non labour depuis 5 ans, avec des couverts avant maïs, en laissant les repousses de colza avant le blé, (rotation maïs/blé/colza/blé), il y a pas mal de résidus sur le sol et les limaces prolifèrent la dessous autant que les vdt
en ce qui me concerne avec des parcelles limono argileuses, en non labour depuis 5 ans, avec des couverts avant maïs, en laissant les repousses de colza avant le blé, (rotation maïs/blé/colza/blé), il y a pas mal de résidus sur le sol et les limaces prolifèrent la dessous autant que les vdt
elgo- + membre techno +
- Messages : 2963
Date d'inscription : 17/02/2010
Age : 45
45
Re: SDSC attitude
@ elgo
Tu dis que les limaces prolifèrent autant que les VDterre sous repousses de colza , mais mangent-elles le blé?
Je vois bien la différence entre les parcelles que je mène en tcs depuis 1995 et en SD depuis 7/8 ans, et celles que j'ai reprises depuis 2/3 ans qui étaient en labour , il faut du temps avant que l'équilibre entre auxiliaires utiles/prédateurs des ravageurs se mette en place ,
Pour gérer les limaces , je crois qu'il faut laisser faire le temps , ne pas brusquer les choses ,
les carabes , staphylins , certains nématodes ,fourmis ...... prédateurs des limaces , ne se développent en nombre suffisants que s'ils ont assez à manger ,et forcement avec un temps de retard/au limaces ,
Les premières années de SD peuvent être galère si on ne l'anticipe pas , c'est là que les couverts prennent toute leur importance , quand on pense couvert , en général on pense : amélioration du sol ,humus , couverture du sol ,piège à nitrates facilité de destruction.....
il ne faut pas oublier de penser aussi , quand c'est possible !!! ,
"diversion"/au prédateurs : mettre une plante appétente pour les limaces dans le couvert , les "occupe", pendant la levée de la culture suivante ,
le blé dans les repousses de colza est en général très peu attaqué (cette année j'en ai 15 ha sur lesquels je n'ai pas eu besoin d'antilimaces , malgré l'automne pourri)
Pour les cultures de printemps , l'antilimace sur le rang est souvent indispensable au début , surtout éviter d'en mettre en plein !!!
Quand on part en SD avec couverts =SDSC (pas tcs ), il faut savoir et être capable d'assumer qu'on prend le risque de devoir ressemer une culture plus souvent que sur un sol travaillé de manière conventionnelle au début , c'est un passage presque obligé si on démarre avec un sol très peu vivant ,
mais une fois passé le cap des 4/5 ans , le sol devient très facile à semer et les prédateurs du sol très peu gênants , il y a une uniformisation des sols , on ne rencontre plus les problèmes de profondeur de semis entre les parties sableuses et argileuses
Tu dis que les limaces prolifèrent autant que les VDterre sous repousses de colza , mais mangent-elles le blé?
Je vois bien la différence entre les parcelles que je mène en tcs depuis 1995 et en SD depuis 7/8 ans, et celles que j'ai reprises depuis 2/3 ans qui étaient en labour , il faut du temps avant que l'équilibre entre auxiliaires utiles/prédateurs des ravageurs se mette en place ,
Pour gérer les limaces , je crois qu'il faut laisser faire le temps , ne pas brusquer les choses ,
les carabes , staphylins , certains nématodes ,fourmis ...... prédateurs des limaces , ne se développent en nombre suffisants que s'ils ont assez à manger ,et forcement avec un temps de retard/au limaces ,
Les premières années de SD peuvent être galère si on ne l'anticipe pas , c'est là que les couverts prennent toute leur importance , quand on pense couvert , en général on pense : amélioration du sol ,humus , couverture du sol ,piège à nitrates facilité de destruction.....
il ne faut pas oublier de penser aussi , quand c'est possible !!! ,
"diversion"/au prédateurs : mettre une plante appétente pour les limaces dans le couvert , les "occupe", pendant la levée de la culture suivante ,
le blé dans les repousses de colza est en général très peu attaqué (cette année j'en ai 15 ha sur lesquels je n'ai pas eu besoin d'antilimaces , malgré l'automne pourri)
Pour les cultures de printemps , l'antilimace sur le rang est souvent indispensable au début , surtout éviter d'en mettre en plein !!!
Quand on part en SD avec couverts =SDSC (pas tcs ), il faut savoir et être capable d'assumer qu'on prend le risque de devoir ressemer une culture plus souvent que sur un sol travaillé de manière conventionnelle au début , c'est un passage presque obligé si on démarre avec un sol très peu vivant ,
mais une fois passé le cap des 4/5 ans , le sol devient très facile à semer et les prédateurs du sol très peu gênants , il y a une uniformisation des sols , on ne rencontre plus les problèmes de profondeur de semis entre les parties sableuses et argileuses
jp097- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
merci pour ta réponse jp097
tout d'abord, effectivement dans les blés de colza, les limaces s'occupent du colza dans les parcelles semées direct dans les repousses, c'est dans les parcelles trop déchaumées que j'ai le plus de dégats.
pour ce qui est des prédateurs je suis d'accord avec toi, j'ai été arboriculteur (pommes poires) il y a quelques années et on comptait beaucoup sur eux en implantant des haies auxiliaires pour diminuer la pression des ravageurs et du coup les passages phytos; il leur faut à manger mais ils ont tout de même vite fait de se faire déborder
maintenant en 2012 même dans les autres systèmes de travail du sol on rencontre des problèmes de limaces
en attendant, ce printemps dans le maïs, cet été dans les colzas, maintenant dans les blés (surtout derrière maïs sous les fanes) c'est l'anti-limace.... patience
tout d'abord, effectivement dans les blés de colza, les limaces s'occupent du colza dans les parcelles semées direct dans les repousses, c'est dans les parcelles trop déchaumées que j'ai le plus de dégats.
pour ce qui est des prédateurs je suis d'accord avec toi, j'ai été arboriculteur (pommes poires) il y a quelques années et on comptait beaucoup sur eux en implantant des haies auxiliaires pour diminuer la pression des ravageurs et du coup les passages phytos; il leur faut à manger mais ils ont tout de même vite fait de se faire déborder
maintenant en 2012 même dans les autres systèmes de travail du sol on rencontre des problèmes de limaces
en attendant, ce printemps dans le maïs, cet été dans les colzas, maintenant dans les blés (surtout derrière maïs sous les fanes) c'est l'anti-limace.... patience
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Re: SDSC attitude
moi j ai pu constaté une diminution de degats de limaces seulement apres avoir decidé de substituer l antilimace classique systematique par du phosphate ferrique (sluxx) systematique et moins nocif , ainsi que de c etre mis a rouler derrirere tous mes semis ........
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Re: SDSC attitude
plusieurs expériences ici où le sluxx est complètement disparu après 10mm... donc c'est du métarex, mais quelle incidence à force?
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Re: SDSC attitude
herve73 a écrit:moi j ai pu constaté une diminution de degats de limaces seulement apres avoir decidé de substituer l antilimace classique systematique par du phosphate ferrique (sluxx) systematique et moins nocif , ainsi que de c etre mis a rouler derrirere tous mes semis ........
En 21 ans de métier à mon compte , j'ai du utiliser en tout , moins de 500kg d'antilimace dont 100 kg cette année sur colza semé au strip-till ,sur des parcelles reprises ya 2 ans = gamelle complète , trop de limaces cet automne trop pourri ,
ben tant pis , ça sera du tournesol en 2013
jp097- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
bein le probleme est qu avec des molecules toxique tu flingue des auxiliaires contre liaces en meme temps ; en bref on recherche a lancer la vie dans nos sol grace au sdcv , aussi faut - il en meme temp arreter de la flinguer !!!elgo a écrit:plusieurs expériences ici où le sluxx est complètement disparu après 10mm... donc c'est du métarex, mais quelle incidence à force?
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Re: SDSC attitude
herve73 a écrit:liaces ....limaces !
si ça pouvait être des liaces je me ferais moins de soucis
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Re: SDSC attitude
la gestion des écosystémes cultivés en semis direct sur couverture végétale permanente
Re: SDSC attitude
Bénéfices de la conduite des sols en non labour
La majorité des agriculteurs dans le monde qui pratiquent le semis direct pour exploiter leurs terres ont compris que l’utilisation du labour a détruit une grande partie des sols agricoles de notre planète. La déforestation, l’érosion hydrique, et éolienne, la sédimentation ont provoqué une dégradation du milieu naturel pour tous les êtres qui l’habitent
Nos ancêtres à la recherche de terres fertiles, ont utilisé la hache, le feu et les premiers outils de travail du sol ; la charrue. Au XX siècle sont apparus des outils plus agressifs, plus puissants ; chisel, déchaumeurs a disques, rotavateurs , sous soleurs.
A cette grande diversité d’outils de travail du sol, s’est ajoute un usage massif du feu, pour l’élimination des résidus de récolte. De cette manière a été détruit la majeure partie des sols agricoles du monde.
Détruire les sols de la planète signifie détruire la vie qui y habite. Les écosystèmes se dégradent progressivement pour atteindre un point de non retour de la vie dans ses conditions originales.
Les agro-écosystèmes ne peuvent se maintenir ou s’améliorer quand le Carbone détruit par oxydation (labour feu, obsolescence) est en équilibre ou augmente grâce au processus de photosynthèse, c'est-à-dire par la fixation du carbone atmosphérique (CO²) que la planète produit en permanence.
On peut donc en conclure que au niveau de la planète l’agriculture contribue à l’effet de serre et aux conséquences négatives sur le climat que nous observons tous aujourd’hui.
La grande préoccupation des agriculteurs aujourd’hui est de faire produire des sols épuisés en matière organique. Ce qu’ils réalisent grâce à l’utilisation des fertilisants chimiques et le travail du sol. Ce qui finalement contribue plus à l’oxydation de la matière organique, car ces pratiques ne se soucient pas des conséquences négatives sur le sol et les plantes.
La matière organique du sol est vitale pour maintenir ses propriétés naturelles. Les premières conséquences que l’on observe sur un sol érodé dont le taux de matière organique a baissé suite à une mauvaise conduite culturale, sont la perte de la capacité d’infiltration et de rétention d’eau. Ceci influe directement sur les rendements, car sans eau disponible, les rendements sont affectes.
De plus le manque de matière organique (moins de 5%) implique une dégradation de la structure et de la porosité du sol en augmentant sa densité apparente. Ces facteurs sont très négatifs pour un développement normal du système racinaire des plantes et leur alimentation en eau.
Ne plus travailler le sol, et gérer efficacement les résidus de récolte génère a court terme les conditions optimum pour le sol et les plantes cultivées. Cependant la majorité des agriculteurs qui pratiquent le semis direct peuvent ignorer les bénéfices induits qu’apporte ce système.
Plus de bénéfices ;
En général les sols agricoles les plus productifs contiennent des argiles de bonne qualité comme la montmorillonite, vermiculite, illite (2 :1) qui se caractérisent pour être des particules très fines en épaisseur, mais avec proportionnellement une grande surface spécifique. Si le producteur possède des sols sableux, ou avec des argiles de mauvaise qualité, comme la kaolinite (1 :1) , la taille des particules est plus grande, ce qui provoque des conditions plus difficiles pour les productions végétales. Ces sols normalement ne s’expansent pas et ne se contractent pas lorsqu’ils absorbent de l’humidité ou la perdent. Cette importante caractéristique physique des sols ne s’améliore qu’en augmentant le taux de matière organique.
Les caractéristiques physico chimiques des argiles ne peuvent pas être améliorées par l’homme, car il s’agit de caractéristiques génétiques naturelles. Par contre il est possible d’améliorer la capacité d’absorption des sols, améliorer la porosité, la capacité d’échange cationique (CIC) et principalement la densité apparente, ceci en améliorant le taux de matière organique du sol.
Les sols de la ferme de Chequen de la cordillère côtière du Chili, sont constitués d’un pourcentage élevé d’argile kaolinite, de faible qualité agronomique. Cette argile possède une faible capacité d’échange cationique
Qui n’excède pas 15 meq/100g.s.s. Si l’on compare a une montmorillonite, celle-ci est supérieure a 80 meq/100g.s.s
La CIC est un phénomène important qui améliore la rétention cationique par différence de charge électrique. Ce phénomène est stimule par la faible épaisseur des particules (inférieur a 2 millièmes de millimètre). Quand les particules minérales ou organiques ont une surface spécifique inférieure à celle mentionnée précédemment, elles se chargent d’anions (électricité négative). Cette condition naturelle permet de fixer des cations comme Ca++, Mg++,K++,Na++et NH4++, et permet ainsi d’éviter leur lixiviation.
Ce phénomène de grande importance pour la fertilité des sols, s’obtient également dans des sols de mauvaise qualité, mais le producteur doit permettre que le processus de photosynthèse soit un phénomène permanent, même en plein hiver. Et que les résidus de récolte ne soient pas incorporés et permettent que leur décomposition se fasse à la superficie du sol. C’est seulement ainsi qu’ils se transformeront en matières humiques stables et de haute CIC.
Il est probable que ce qui est exposé d ans ces pages, en particulier l’importance du non labour permanent, offre aux producteurs des avantages supplémentaires quand les résidus entrent en jeu dans le processus de production, en alimentant le sol, c'est-à-dire la vie qu’il contient. La physiologie active des microorganismes, et de la mesofaune du sol engendre une plus grande quantité de coprolithes, matières organiques indispensables a la formation d’humus, de grande valeur pour la nutrition du sol et des plantes ; Le grain pour l’homme , et la paille pour le sol.
Carlos Crovetto
Centre de développement du non labour
Novembre 2008-11-30
La majorité des agriculteurs dans le monde qui pratiquent le semis direct pour exploiter leurs terres ont compris que l’utilisation du labour a détruit une grande partie des sols agricoles de notre planète. La déforestation, l’érosion hydrique, et éolienne, la sédimentation ont provoqué une dégradation du milieu naturel pour tous les êtres qui l’habitent
Nos ancêtres à la recherche de terres fertiles, ont utilisé la hache, le feu et les premiers outils de travail du sol ; la charrue. Au XX siècle sont apparus des outils plus agressifs, plus puissants ; chisel, déchaumeurs a disques, rotavateurs , sous soleurs.
A cette grande diversité d’outils de travail du sol, s’est ajoute un usage massif du feu, pour l’élimination des résidus de récolte. De cette manière a été détruit la majeure partie des sols agricoles du monde.
Détruire les sols de la planète signifie détruire la vie qui y habite. Les écosystèmes se dégradent progressivement pour atteindre un point de non retour de la vie dans ses conditions originales.
Les agro-écosystèmes ne peuvent se maintenir ou s’améliorer quand le Carbone détruit par oxydation (labour feu, obsolescence) est en équilibre ou augmente grâce au processus de photosynthèse, c'est-à-dire par la fixation du carbone atmosphérique (CO²) que la planète produit en permanence.
On peut donc en conclure que au niveau de la planète l’agriculture contribue à l’effet de serre et aux conséquences négatives sur le climat que nous observons tous aujourd’hui.
La grande préoccupation des agriculteurs aujourd’hui est de faire produire des sols épuisés en matière organique. Ce qu’ils réalisent grâce à l’utilisation des fertilisants chimiques et le travail du sol. Ce qui finalement contribue plus à l’oxydation de la matière organique, car ces pratiques ne se soucient pas des conséquences négatives sur le sol et les plantes.
La matière organique du sol est vitale pour maintenir ses propriétés naturelles. Les premières conséquences que l’on observe sur un sol érodé dont le taux de matière organique a baissé suite à une mauvaise conduite culturale, sont la perte de la capacité d’infiltration et de rétention d’eau. Ceci influe directement sur les rendements, car sans eau disponible, les rendements sont affectes.
De plus le manque de matière organique (moins de 5%) implique une dégradation de la structure et de la porosité du sol en augmentant sa densité apparente. Ces facteurs sont très négatifs pour un développement normal du système racinaire des plantes et leur alimentation en eau.
Ne plus travailler le sol, et gérer efficacement les résidus de récolte génère a court terme les conditions optimum pour le sol et les plantes cultivées. Cependant la majorité des agriculteurs qui pratiquent le semis direct peuvent ignorer les bénéfices induits qu’apporte ce système.
Plus de bénéfices ;
En général les sols agricoles les plus productifs contiennent des argiles de bonne qualité comme la montmorillonite, vermiculite, illite (2 :1) qui se caractérisent pour être des particules très fines en épaisseur, mais avec proportionnellement une grande surface spécifique. Si le producteur possède des sols sableux, ou avec des argiles de mauvaise qualité, comme la kaolinite (1 :1) , la taille des particules est plus grande, ce qui provoque des conditions plus difficiles pour les productions végétales. Ces sols normalement ne s’expansent pas et ne se contractent pas lorsqu’ils absorbent de l’humidité ou la perdent. Cette importante caractéristique physique des sols ne s’améliore qu’en augmentant le taux de matière organique.
Les caractéristiques physico chimiques des argiles ne peuvent pas être améliorées par l’homme, car il s’agit de caractéristiques génétiques naturelles. Par contre il est possible d’améliorer la capacité d’absorption des sols, améliorer la porosité, la capacité d’échange cationique (CIC) et principalement la densité apparente, ceci en améliorant le taux de matière organique du sol.
Les sols de la ferme de Chequen de la cordillère côtière du Chili, sont constitués d’un pourcentage élevé d’argile kaolinite, de faible qualité agronomique. Cette argile possède une faible capacité d’échange cationique
Qui n’excède pas 15 meq/100g.s.s. Si l’on compare a une montmorillonite, celle-ci est supérieure a 80 meq/100g.s.s
La CIC est un phénomène important qui améliore la rétention cationique par différence de charge électrique. Ce phénomène est stimule par la faible épaisseur des particules (inférieur a 2 millièmes de millimètre). Quand les particules minérales ou organiques ont une surface spécifique inférieure à celle mentionnée précédemment, elles se chargent d’anions (électricité négative). Cette condition naturelle permet de fixer des cations comme Ca++, Mg++,K++,Na++et NH4++, et permet ainsi d’éviter leur lixiviation.
Ce phénomène de grande importance pour la fertilité des sols, s’obtient également dans des sols de mauvaise qualité, mais le producteur doit permettre que le processus de photosynthèse soit un phénomène permanent, même en plein hiver. Et que les résidus de récolte ne soient pas incorporés et permettent que leur décomposition se fasse à la superficie du sol. C’est seulement ainsi qu’ils se transformeront en matières humiques stables et de haute CIC.
Il est probable que ce qui est exposé d ans ces pages, en particulier l’importance du non labour permanent, offre aux producteurs des avantages supplémentaires quand les résidus entrent en jeu dans le processus de production, en alimentant le sol, c'est-à-dire la vie qu’il contient. La physiologie active des microorganismes, et de la mesofaune du sol engendre une plus grande quantité de coprolithes, matières organiques indispensables a la formation d’humus, de grande valeur pour la nutrition du sol et des plantes ; Le grain pour l’homme , et la paille pour le sol.
Carlos Crovetto
Centre de développement du non labour
Novembre 2008-11-30
Re: SDSC attitude
Témoignage de Frédéric Thomas, qui pratique l'agriculture de conservation,
[https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fLSV_rjwNco
[https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fLSV_rjwNco
Re: SDSC attitude
toujours FT
https://www.dailymotion.com/video/xn526o_frederique-thomas-agriculteur-france-2011_news#.UMjqdHiYM7w
Re: SDSC attitude
paysannature a écrit:la glomaline ,vous connaissez...
glomaline
non !!
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Re: SDSC attitude
elgo a écrit:plusieurs expériences ici où le sluxx est complètement disparu après 10mm... donc c'est du métarex, mais quelle incidence à force?
attention les vers de terre mangent le sluxx le digére et continue leurs chemin ,est te vous sur des conditions de sa disparition
ben21- + membre techno +
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cote d'or
Re: SDSC attitude
Non plusRobust a écrit:paysannature a écrit:la glomaline ,vous connaissez...
glomaline
non !!
tof- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
paysannature a écrit: yves Hérody , vous connaissez
Hérody
je préfére kinsey
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Re: SDSC attitude
ben21 a écrit:elgo a écrit:plusieurs expériences ici où le sluxx est complètement disparu après 10mm... donc c'est du métarex, mais quelle incidence à force?
attention les vers de terre mangent le sluxx le digére et continue leurs chemin ,est te vous sur des conditions de sa disparition
oui le sluxx ne tient pas longtemps, même après des petites pluies, constat de plusieurs agri ici. La pression est trop forte dans nos sols argilo limoneux sous les résidus. Même en conventionnel cette année ceux qui n'en mettaient pas depuis des années sont passés plusieurs fois cet automne.
Ce n'est pas seulement mon cas, c'est général ici.
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Re: SDSC attitude
peut être déjà vue
le passage au sd avec les voisins on se sentirait moins seul
le passage au sd avec les voisins on se sentirait moins seul
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
SAB 77 a écrit:peut être déjà vue
le passage au sd avec les voisins on se sentirait moins seul
Attention tu vas être tenté de divorcer de ta charrue!!
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Re: SDSC attitude
ouais, je lui promet que si on passe le 21/12 on n'y passera un jour
non plus sérieusement sa trotte dur
madame ma demandé ce que je voulais a noël =un outil stip-till ton père
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
La suite :
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Re: SDSC attitude
Ils parlent tous de baisse des charges de mécanisation , mais bon pour le prix d' un semeato + rouleau av tu te paye largement une charrue et un combiné.
Autre problemes qu'il ne parlent pas:
* reussir les couverts quand c'est archi sec
*Les baisses de rendements les premiéres années
*le consommation exéssive d'antilimace tant que les auxiliaires ne font pas leur boulots.
* le glypho indispensable
*etre capable de maitriser de a à z le semis direct , ça prend combien d'années ?
sinon chapeau pour ceux qui maitrise .
Autre problemes qu'il ne parlent pas:
* reussir les couverts quand c'est archi sec
*Les baisses de rendements les premiéres années
*le consommation exéssive d'antilimace tant que les auxiliaires ne font pas leur boulots.
* le glypho indispensable
*etre capable de maitriser de a à z le semis direct , ça prend combien d'années ?
sinon chapeau pour ceux qui maitrise .
Dernière édition par manu17 le Sam 15 Déc 2012, 22:23, édité 1 fois
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Re: SDSC attitude
En revoyant ces vidéos, je me demande encore plus si je ne vais pas faire une bêtise de labourer une parcelle envahit de ray grass...
Kris91- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
manu17 a écrit:Ils parlent tous de baisse des charges de mécanisation , mais bon pour le prix d' un semeato + rouleau av tu te paille largement une charrue et un combiné.
Autre problemes qu'il ne parlent pas:
* reussir les couverts quand c'est archi sec
*Les baisses de rendements les premiéres années
*le consommation exéssive d'antilimace tant que les auxiliaires ne font pas leur boulots.
* le glypho indispensable
*etre capable de maitriser de a à z le semis direct , ça prend combien d'années ?
sinon chapeau pour ceux qui maitrise .
cette année pour réussir ses couverts,il aurait fallu les semer en direct aprés moisson,tout ce qui a naît mème si ça n'a pas poussé que fin sept,ça a déjà faît le plus dur...certes le glypho est quasiment indispensable sauf si on privilégie les espèces gélives,aussi,mème ceux qui labourent utilisent le glypho...en 2013,c'est décidé,j'essaie un semis de maïs et tournesol sous couvert d'avoine strigosa+trèfle d'alexandrie sur une parcelle ou y'aura aussi du simplifié...je mettrais des tofs sur ce topic..
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Re: SDSC attitude
manu17 a écrit:Ils parlent tous de baisse des charges de mécanisation , mais bon pour le prix d' un semeato + rouleau av tu te paille largement une charrue et un combiné.
Autre problemes qu'il ne parlent pas:
* reussir les couverts quand c'est archi sec
*Les baisses de rendements les premiéres années
*le consommation exéssive d'antilimace tant que les auxiliaires ne font pas leur boulots.
* le glypho indispensable
*etre capable de maitriser de a à z le semis direct , ça prend combien d'années ?
sinon chapeau pour ceux qui maitrise .
Manu, je vais donner des pistes à tes interrogations mais je tiens à dire haut et fort que je ne prétends pas détenir la vérité.
Il s'agit juste d'observations que j'ai faites depuis une dizaine d'années chez une multitude d'agris en SD.
La première remarque, c'est qu'il faut absolument faire le distingo entre le SD (qui peut être par exemple, une manière opportuniste de semer un blé en bonne condition) et l'Agriculture de Conservation qui regroupe l'ensemble des techniques permettant d'avoir et de maintenir un sol vivant seul gage de réussite du SD à long terme.
- les charges de méca sont avant tout réduites par la diminution très importantes des heures de tracteurs.
- les couverts semés "au cul de la batteuse" avec un vrai semoir SD qui rappuie bien lèvent dans 95 % des cas.
En terre très séchante, on peut aussi semer à la volée dans le blé avant moisson et avant une pluie annoncée.
- les baisses de rdt ne sont absolument pas systèmatiques ( si on mets tous les atouts de son côté)
- la consommation d'anti-limaces dépend avant tout du climat. Il est vrai qu'en conditions humides, il est préférable de semer en SDSCVivant qu'en SDSC (mort) pour éviter que les baveuses se ruent sur la culture.
- le glypho facilite beaucoup le SD mais on peut s'en passer -> P. Oberli a fait ses 151 q/ha de maïs sec non irrigué sans glypho. On peut compter sur les plantes gélives dans les couverts ou comme compagnes. On peut très facilement gérer les dicots sans glypho.
Pour les graminées dans de futurs champs de céréales, c'est vrai que c'est plus simple avec le glypho mais dans tous les autres cas, on peut se débrouiller sans.
- On mets quelques années à appréhender toutes les techniques de l'Agriculture de Conservation mais on ne les maîtrise jamais vraiment
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
merci de faire partager tes observations je parlais bien de l'agriculture de conservation.
Je suis loin d'étre pret psychologiquement à me lancer la dedans, mais ç'est trés intéressant .
Je suis loin d'étre pret psychologiquement à me lancer la dedans, mais ç'est trés intéressant .
manu17- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:En terre très séchante, on peut aussi semer à la volée dans le blé avant moisson et avant une pluie annoncée.
Dans ton cas Bart, les pailles sont broyées il me semble. Est-ce que tu penses que le même principe fonctionnerait aussi bien en pailles exportée ?
Est-ce que tu sèmes de cette façon plusieurs espèces végétales ou seulement les sarazins ? C'est l'arrivée d'une pluie qui détermine la date de semis ?
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
Salut Chamb,
Effectivement quand les pailles sont exportées, c'est plus difficile de faire lever des couverts par temps sec.
Un vrai semoir SD est toujours bien plus performant que le reste pour faire lever en été mais la fraicheur reste nécessaire pour faire germer.
Pour ce qui est des plantes pouvant être "semées" à l'épandeur d'engrais, je dirai qu'à partir du moment où elles ont une masse suffisante pour être correctement réparties, on peut tout envisager ou presque.
Il faut reconnaître que les très grosses graines comme les féveroles ne lévent pas à la surface du sol mais la plupart des graines de taille moyenne le font sans souci (sarrasin, céréale, pois, vesce, gesse, etc.).
Néanmoins, il faut vraiment épandre avant une pluie conséquente pour que ça fonctionne au mieux.
Effectivement quand les pailles sont exportées, c'est plus difficile de faire lever des couverts par temps sec.
Un vrai semoir SD est toujours bien plus performant que le reste pour faire lever en été mais la fraicheur reste nécessaire pour faire germer.
Pour ce qui est des plantes pouvant être "semées" à l'épandeur d'engrais, je dirai qu'à partir du moment où elles ont une masse suffisante pour être correctement réparties, on peut tout envisager ou presque.
Il faut reconnaître que les très grosses graines comme les féveroles ne lévent pas à la surface du sol mais la plupart des graines de taille moyenne le font sans souci (sarrasin, céréale, pois, vesce, gesse, etc.).
Néanmoins, il faut vraiment épandre avant une pluie conséquente pour que ça fonctionne au mieux.
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
Justement,j'ai un stock de vesce-avoine et je pense faire l'essai de la "semer" avant moisson (je pense début ou mi-juin) c'est à dire une bonne quinzaine de jours avant récolte pour l'orge d'hiver ou alors fin juin si j'essaie dans du blé.
Souvent au moment de la récolte,on a un passage pluvieux.
Le problème,ça va être la largeur d'épandage pour l'avoine (24m),pas sûr que ça se rejoigne.
Souvent au moment de la récolte,on a un passage pluvieux.
Le problème,ça va être la largeur d'épandage pour l'avoine (24m),pas sûr que ça se rejoigne.
Medard86- + membre techno +
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le pays de Rabelais
Re: SDSC attitude
Medard86 a écrit:Justement,j'ai un stock de vesce-avoine et je pense faire l'essai de la "semer" avant moisson (je pense début ou mi-juin) c'est à dire une bonne quinzaine de jours avant récolte pour l'orge d'hiver ou alors fin juin si j'essaie dans du blé.
Souvent au moment de la récolte,on a un passage pluvieux.
Le problème,ça va être la largeur d'épandage pour l'avoine (24m),pas sûr que ça se rejoigne.
ça risque d'ètre juste en effet,je sème l'avoine à 18m avec les plateaux réglés à 28m...pour la vesce,là pas de soucis,ça en jette...malgré la différence de densité,mème mélangés ça va quand mème pour de la semence fermière...
escrito17- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:Salut Chamb,
Effectivement quand les pailles sont exportées, c'est plus difficile de faire lever des couverts par temps sec.
Un vrai semoir SD est toujours bien plus performant que le reste pour faire lever en été mais la fraicheur reste nécessaire pour faire germer.
Pour ce qui est des plantes pouvant être "semées" à l'épandeur d'engrais, je dirai qu'à partir du moment où elles ont une masse suffisante pour être correctement réparties, on peut tout envisager ou presque.
Il faut reconnaître que les très grosses graines comme les féveroles ne lévent pas à la surface du sol mais la plupart des graines de taille moyenne le font sans souci (sarrasin, céréale, pois, vesce, gesse, etc.).
Néanmoins, il faut vraiment épandre avant une pluie conséquente pour que ça fonctionne au mieux.
question à toi bart qui semble en connaître un max sur le sujet: pour des couverts plus élaborés et pour un semis plus précis qu'à la volée,genre divers chlorofiltres jd ou mélange de plusieurs familles de graines,quel est le semoir direct qui ferait le meilleur semis sous pailles broyées...SDSPB...
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charente maritime 17
Re: SDSC attitude
Un primera ou équivalent ?
Seb 77- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
un t-drill de chez guilbart?
escrito17- + membre techno +
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charente maritime 17
Re: SDSC attitude
soit tu as un semoir sd spécifique à disque pour tout (couverts comme les cultures) ou alors un semoir pour les couverts mais également "polyvalent" et surtout moins onéreux, et dans ce cas, à mon avis il vaut mieux un semoir à dents
elgo- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Oui comme Elgo, je pense que l'idéal pour semer dans la paille c'est un semoir SD à dents.
Les semoirs SD à disques sont souvent génés par l'excès de paille sauf s'ils sont équipés de chasses-débris avec de grands écartements.
Un semoir SD doit être le plus "chirurgical" possible : c'est à dire que moins on voit où il passe, plus on a de chance de conserver la fraîcheur.
Il faut aussi un vrai bon rappui pour assurer un contact terre-graine optimal.
Pour le reste, selon les sols, chacun trouvera que telle ou telle marque convient mieux, bien que le choix soit restreint.
Perso, j'aime bien l'Ultima mais je n'ai pas encore les moyens de l'ajouter à la liste de mes matériels.
Je me contente donc de l'Easydrill qui est très polyvalent mais qui bouge un peu trop de terre pour être un vrai très bon SD.
Les semoirs SD à disques sont souvent génés par l'excès de paille sauf s'ils sont équipés de chasses-débris avec de grands écartements.
Un semoir SD doit être le plus "chirurgical" possible : c'est à dire que moins on voit où il passe, plus on a de chance de conserver la fraîcheur.
Il faut aussi un vrai bon rappui pour assurer un contact terre-graine optimal.
Pour le reste, selon les sols, chacun trouvera que telle ou telle marque convient mieux, bien que le choix soit restreint.
Perso, j'aime bien l'Ultima mais je n'ai pas encore les moyens de l'ajouter à la liste de mes matériels.
Je me contente donc de l'Easydrill qui est très polyvalent mais qui bouge un peu trop de terre pour être un vrai très bon SD.
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
Laisser la terre reposer pour qu'elle travaille davantage et s'en remettre à la nature et aux vers de terre, les meilleurs des ouvriers agricoles. L'agriculture «sur sol vivant» convainc les producteurs qui ont sauté le pas.
Une terre vivante
Cette façon de cultiver la terre, sans labour mais avec des cultures qui la nourrissent sans la salir, est l'une de ces pratiques que le gouvernement veut promouvoir avec sa journée "Produire autrement", le 18 décembre, pour cesser d'opposer agriculture et écologie.
Vue du fossé, la parcelle de Vincent Baron près de Thouars (Deux-Sèvres) a l'air d'un champ abandonné: pailles grises de luzerne et débris végétaux couvrent la terre entre les semis de blé déjà levés. De près pourtant, le parterre bourgeonne, comme fleuri par une multitude de tortillons de terres. Ces turricules sont précisément la marque d'un sol en bonne santé.
«Le labour, c'est Verdun»
«Ce sont les vers de terre qui les fabriquent», indique l'agriculteur en ouvrant le sol d'un bon coup de pioche qui libère plusieurs de ces hôtes roses et luisants, véritables soldats laboureurs.
«Ici c'est la nature qui fait le boulot», résume Stéphane Aissaoui, ingénieur agronome et prosélyte du «sol vivant» qui a convaincu Vincent Baron de changer de pratiques.
Pour eux, ou pour le réseau Base (Biodiversité, Agriculture, Sol et Environnement) qui fédère nombre de ces agriculteurs passionnés, «le labour, c'est Verdun»: «C'est comme mettre une maison à l'envers, plus personne ne s'y retrouve» explique Vincent, converti depuis cinq saisons sur ses 250 hectares.
"Le grain à l'homme, la paille à la nature"
L'outil dévaste le réseau de racines et détruit l'activité biologique des champignons, des mollusques, bactéries, insectes et larves qui constituent les meilleurs auxiliaires du cultivateur.
Le «sans labour» séduit d'ailleurs de plus en plus d'agriculteurs: plus d'un tiers des grandes parcelles céréalières en France en 2006 et 120 millions d'hectares dans le monde, selon Vincent Tardieu (auteur de «Vive l'agro-révolution française», éd Belin). Mais ça ne suffit pas.
Des rotations de culture
«Au non-travail du sol, il faut associer des rotations longues, avec un choix de cultures compagnes, des légumineuses qui assurent un apport important d'azote et surtout laisser les déchets au sol pour assurer un couvert permanent», détaille Stéphane Aissaoui qui insiste: «La seule chose qu'on impose à la nature, c'est les espèces végétales qu'on choisit. Mais pour que ça marche, il faut tout faire en même temps».
Ici, la luzerne pousse, croît et meurt entre les blés, à peine foulée au moment des semis. Là c'est une association de gesse-fenugrec-lentille au milieu des colzas.
Lutte contre l'érosion
Règle numéro un: «Le grain à l'homme, la paille à la nature», mantra de l'agronome chilien Carlos Croveto devenu le maître à penser de Vincent Baron. «Au Chili, en Argentine, ils ont de l'avance sur le sujet parce qu'ils ont des sols lessivés, ravinés par les pluies intenses. Ici, c'est insidieux, mais les sols sont appauvris par la perte de matières organiques».
Malgré les violentes pluies, sa parcelle a tout absorbé. Alors que la voisine, travaillée à l'ancienne, est encore inondée.
Observer la nature
En plus, lui fait des "économies d'engrais, de pesticides et d'heures de tracteurs". En revanche, il passe des heures à arpenter et observer ses champs --et s'autorise encore un peu d'herbicide.
«Je doute encore parfois, mais je ne ferai jamais demi-tour». Ses rendements sont d'ailleurs largement aussi bons qu'avant. «Et de plus en plus d'agriculteurs viennent frapper à la porte pour s'informer».
«On pense souvent que le progrès vient des chercheurs, mais les agriculteurs ont un sens de l'observation étonnant», constate Dominique Soltner, agronome de l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers (ESA). Lui, qui se dit «persuadé que ça va se développer», adapte ses connaissances au contact de ces hommes de terrain.
Une terre vivante
Cette façon de cultiver la terre, sans labour mais avec des cultures qui la nourrissent sans la salir, est l'une de ces pratiques que le gouvernement veut promouvoir avec sa journée "Produire autrement", le 18 décembre, pour cesser d'opposer agriculture et écologie.
Vue du fossé, la parcelle de Vincent Baron près de Thouars (Deux-Sèvres) a l'air d'un champ abandonné: pailles grises de luzerne et débris végétaux couvrent la terre entre les semis de blé déjà levés. De près pourtant, le parterre bourgeonne, comme fleuri par une multitude de tortillons de terres. Ces turricules sont précisément la marque d'un sol en bonne santé.
«Le labour, c'est Verdun»
«Ce sont les vers de terre qui les fabriquent», indique l'agriculteur en ouvrant le sol d'un bon coup de pioche qui libère plusieurs de ces hôtes roses et luisants, véritables soldats laboureurs.
«Ici c'est la nature qui fait le boulot», résume Stéphane Aissaoui, ingénieur agronome et prosélyte du «sol vivant» qui a convaincu Vincent Baron de changer de pratiques.
Pour eux, ou pour le réseau Base (Biodiversité, Agriculture, Sol et Environnement) qui fédère nombre de ces agriculteurs passionnés, «le labour, c'est Verdun»: «C'est comme mettre une maison à l'envers, plus personne ne s'y retrouve» explique Vincent, converti depuis cinq saisons sur ses 250 hectares.
"Le grain à l'homme, la paille à la nature"
L'outil dévaste le réseau de racines et détruit l'activité biologique des champignons, des mollusques, bactéries, insectes et larves qui constituent les meilleurs auxiliaires du cultivateur.
Le «sans labour» séduit d'ailleurs de plus en plus d'agriculteurs: plus d'un tiers des grandes parcelles céréalières en France en 2006 et 120 millions d'hectares dans le monde, selon Vincent Tardieu (auteur de «Vive l'agro-révolution française», éd Belin). Mais ça ne suffit pas.
Des rotations de culture
«Au non-travail du sol, il faut associer des rotations longues, avec un choix de cultures compagnes, des légumineuses qui assurent un apport important d'azote et surtout laisser les déchets au sol pour assurer un couvert permanent», détaille Stéphane Aissaoui qui insiste: «La seule chose qu'on impose à la nature, c'est les espèces végétales qu'on choisit. Mais pour que ça marche, il faut tout faire en même temps».
Ici, la luzerne pousse, croît et meurt entre les blés, à peine foulée au moment des semis. Là c'est une association de gesse-fenugrec-lentille au milieu des colzas.
Lutte contre l'érosion
Règle numéro un: «Le grain à l'homme, la paille à la nature», mantra de l'agronome chilien Carlos Croveto devenu le maître à penser de Vincent Baron. «Au Chili, en Argentine, ils ont de l'avance sur le sujet parce qu'ils ont des sols lessivés, ravinés par les pluies intenses. Ici, c'est insidieux, mais les sols sont appauvris par la perte de matières organiques».
Malgré les violentes pluies, sa parcelle a tout absorbé. Alors que la voisine, travaillée à l'ancienne, est encore inondée.
Observer la nature
En plus, lui fait des "économies d'engrais, de pesticides et d'heures de tracteurs". En revanche, il passe des heures à arpenter et observer ses champs --et s'autorise encore un peu d'herbicide.
«Je doute encore parfois, mais je ne ferai jamais demi-tour». Ses rendements sont d'ailleurs largement aussi bons qu'avant. «Et de plus en plus d'agriculteurs viennent frapper à la porte pour s'informer».
«On pense souvent que le progrès vient des chercheurs, mais les agriculteurs ont un sens de l'observation étonnant», constate Dominique Soltner, agronome de l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers (ESA). Lui, qui se dit «persuadé que ça va se développer», adapte ses connaissances au contact de ces hommes de terrain.
Re: SDSC attitude
à suivre en direct demain
http://www.acteurspublics.com/minagri-produisonsautrement
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