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SDSC attitude
Rappel du premier message :
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
POURQUOI L’AGRICULTURE DE CONSERVATION NE FAIT-ELLE PAS ENCORE L’UNANIMITÉ ? LES FREINS AU CHANGEMENT
Si certains ont parlé de mode, de pratiques inadaptées aux cultures et aux conditions pédoclimatiques françaises, cela fait tout de même plus de 20 ans que la simplification du travail du sol, et maintenant l’agriculture de conservation, creuse lentement, mais sûrement, son sillon dans les campagnes avec une réussite qui commence à faire écho. Cependant, face à l’engouement des lecteurs, des agriculteurs pratiquants, des groupes et réseaux TCS et SD accompagnés par quelques techniciens et chercheurs, l’adhésion qui reste lente et limitée pose question.
Les contraintes qui peuvent stimuler la réflexion et le changement, souvent mises en avant comme des leviers importants, n’ont pourtant jamais été aussi fortes qu’aujourd’hui. Les hausses du prix du carburant, de l’azote, des aliments du bétail et des fourrages sont conséquentes et semblent durables. À titre d’exemple, et malgré les cours actuellement porteurs des céréales, la seule dépense en gasoil/ha peut s’approcher d’une tonne de grain. C’est déjà 10 à 15 % de la recette partie en fumée dans l’énergie pour animer la mécanisation. Si le coût devient très significatif, l’approvisionnement risque de ne pas être aussi simple et sécurisé à l’avenir dans un monde de plus en plus perturbé où l’ouverture à tout va est battue en brèche. À ce niveau, toute réduction de la consommation rentre aussi dans une approche d’autonomie : une stratégie prudente à ne pas négliger.
Au-delà des aspects purement économiques, l’eau est également une ressource qui se fait rare et l’irrigation est sous pression. À ce niveau aussi, une gestion plus parcimonieuse s’impose. Enfin, l’ensemble se trouve habillé par une cohorte de règles administratives et de mesures environnementales, justes sur le fond, mais qui sont souvent inadaptées dans l’application, rognant des marges d’efficacité tout en engendrant des charges supplémentaires.
Pourtant les systèmes TCS et SD comme les approches AC sont beaucoup mieux calés aujourd’hui. Il y a 20 ans, il fallait être un peu « rebelle » pour s’aventurer seul sur cette voie sans savoir-faire ni expérience. Depuis, le chemin est beaucoup mieux balisé et pas mal élargi : presque une autoroute. Non seulement les outils ont énormément évolué mais également les pratiques et les connaissances. La période de transition et la gestion de l’azote sont mieux appréhendées, les couverts végétaux sont en grande partie maîtrisés et les rotations s’adaptent pour limiter le salissement. Mieux encore, les réseaux AC apportent et produisent des innovations (couverts végétaux de type Biomax, destruction par roulage, gestion de stocks semenciers d’adventices en surface et colzas associés pour les principales) qui sont en train de faire des émules en conventionnel comme en AB.
Trop habitués à externaliser les solutions agronomiques, les agriculteurs ne se sentent peut-être pas responsables des contraintes, des soucis voire même des échecs dans les parcelles. Si la culture ne lève pas à cause de la sécheresse, c’est la faute de la météo et il est nécessaire de réfléchir irrigation alors que la manière d’aborder le travail du sol peut avoir énormément d’impact sur la gestion de cette ressource précieuse. De même que si le carburant augmente, c’est la responsabilité des dirigeants, économistes et des firmes pétrolières. On compte sur leur bon vouloir pour réduire la facture tout en exigeant une petite ristourne éventuelle de TIPP alors que des marges de manoeuvre beaucoup plus importantes existent dans les choix techniques. Des économies immédiates qui exposeront moins l’entreprise, et ce durablement, à la volatilité des cours.
Beaucoup pensent encore qu’il faut voir pour croire. Même si les agriculteurs sont des visuels et des pragmatiques, cette dimension pourtant souvent mise en avant ne stimule pas non plus le changement. Voilà 15 ans, attendre pour voir pouvait à la limite se comprendre mais aujourd’hui, qui n’a pas entendu parler de TCS et SD, quel est l’agriculteur qui n’a pas un voisin qui réussit depuis plus de 10 ans et dont les parcelles d’année en année font envie ? Bien entendu, il y a encore quelques « ratés » sur lesquels il est possible de stigmatiser. Cela permet de se rassurer, de sous-estimer ses contraintes et de justifier une position « attentiste ». Cependant, choisir ses risques et prendre sa destinée en main, c’est beaucoup moins risqué que de subir des risques imposés ou que l’on n’attendait pas.
D’autres accusent l’encadrement et la recherche d’être trop frileux sur le sujet. Certes, les économies envisagées par les agriculteurs sont inévitablement des manques à gagner pour des services marchands qui peuvent être tentés de véhiculer des messages contraires. Si cette réticence est louable pour certains, la majorité des secteurs périphériques n’ont rien à perdre, bien au contraire. Cependant, l’ensemble des acteurs est régi par les mêmes stimuli et les mêmes règles que les producteurs. Avec des contraintes et des enjeux voisins, il semble donc logique, à ce niveau, de changer et d’investir également dans la durabilité. C’est certainement moins de chiffre d’affaires mais c’est le retour d’un contact différent avec le « client » et le partage d’une meilleure valeur ajoutée construite ensemble. C’est la même approche pour l’encadrement, la recherche et la presse en quête aussi d’un nouveau positionnement. C’est seulement une relation différente et constructive avec les agriculteurs qui seule pourra leur permettre de rebondir.
Il faut d’abord croire pour voire. Pour changer, il ne suffit pas de considérer les mêmes enjeux et de regarder les mêmes champs, il faut avant tout être convaincu pour analyser différemment les clés de l’équation. En fonction de leur logique, deux agriculteurs ne verront pas les mêmes choses : un beau mulch d’un couvert sera pour vous un sol protégé, de l’eau mieux accueillie, de la nourriture pour les vers de terre, de l’autofertilité, des économies d’engrais et un havre de paix pour les auxiliaires alors que votre voisin y verra des risques de bourrage, une levée moins régulière, plus de limaces, plus de maladies et un potentiel de rendement réduit. C’est pourtant bien la même parcelle, mais c’est avant tout la conviction qui dirige l’observation et aiguille largement la perception.
Par conséquent, le changement, au-delà des aspects purement techniques et économiques est avant tout une attitude. Plus que démontrer l’intérêt de l’agriculture de conservation, ce qui reste largement nécessaire, il est donc important de considérer avec plus d’attention cette dimension comportementale afin d’élargir plus rapidement son adoption. Il faut apprendre à transformer les peurs en envies, les inquiétudes en enthousiasmes, les incompréhensions en dynamismes, les limites en objectifs et enfin les révoltes en projets. Il s’agit vraiment d’une « TCS attitude » ou plutôt d’une « positive attitude » qui s’applique et dépasse largement le seul cadre de l’agriculture dont il ne faut surtout pas se priver.
Frédéric Thomas - TCS n°67 ; mars/avril/mai 2012
http://www.agriculture-de-conservation.com/POURQUOI-L-AGRICULTURE-DE.html
Re: SDSC attitude
[quote="paysannature"][quote="bibi43"]pr la matière organique j'ai la solution,comme moi des vaches et des poules :3 ,plus sérieusement je crois avoir un sacré atout pr le semis sans labour[/quote]
c'est un peu plus compliqué que cela .......quelqu'un en labour aura la même quantité de fumier que toi [/quoto)oui,mais en labour il va au fond de la raie,je pense que le fumier un peu décomposé sera plus assimile par les céréales comme je le fais pour les prairies naturelles avec l'apport organique en hivers et en plus le sol portera mieux j'espere
c'est un peu plus compliqué que cela .......quelqu'un en labour aura la même quantité de fumier que toi [/quoto)oui,mais en labour il va au fond de la raie,je pense que le fumier un peu décomposé sera plus assimile par les céréales comme je le fais pour les prairies naturelles avec l'apport organique en hivers et en plus le sol portera mieux j'espere
Dernière édition par bibi43 le Mar 4 Sep 2012 - 21:49, édité 2 fois
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
c'est quoi la lixiviation de l'azote?
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Le lessivage de l'azote.
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Re: SDSC attitude
Petite question aux pros:
Melange rgi+trefle hybride semé l'année derniere pour un an avec objectif mise en blé cet automne. Le rgi a disparu avec la chaleure d'août mais le trefle est toujours bien là!
Sachant qu'il y a quelques ronds de chiendent et du RG fraichement germé, je pensais passer avec 3 litres de glypho 48 heures avant semis puis y aller direct avec le aitchison.
Ca va calmer le trefle mais il devrait repartir dans quelques semaines, non?
Et au printemps si il se developpe trop, on lui collera un peu d'Allié pour le tanner en esperant le voir repartir après moisson!
C'est en quelque sorte un blé sous couvert de trèfle.
PS: Le trèfle a été fauché hier pour nettoyer tout ca.
Melange rgi+trefle hybride semé l'année derniere pour un an avec objectif mise en blé cet automne. Le rgi a disparu avec la chaleure d'août mais le trefle est toujours bien là!
Sachant qu'il y a quelques ronds de chiendent et du RG fraichement germé, je pensais passer avec 3 litres de glypho 48 heures avant semis puis y aller direct avec le aitchison.
Ca va calmer le trefle mais il devrait repartir dans quelques semaines, non?
Et au printemps si il se developpe trop, on lui collera un peu d'Allié pour le tanner en esperant le voir repartir après moisson!
C'est en quelque sorte un blé sous couvert de trèfle.
PS: Le trèfle a été fauché hier pour nettoyer tout ca.
Dernière édition par fred03 le Mar 4 Sep 2012 - 21:05, édité 1 fois
Re: SDSC attitude
on pratique cela chez un voisin , mais avec de la luzerne et du triticale donc récolte du triticale et ensuite coupe de luzerne en septembre 'deuxiéme année sur la même parcelle
pour le tréfle ,je ne sais pas comment il réagit au glyfo .....
sinon ,ca fait plaisir de voir cela ....continue n'oublie pas le NLSD à lempdes
pour le tréfle ,je ne sais pas comment il réagit au glyfo .....
sinon ,ca fait plaisir de voir cela ....continue n'oublie pas le NLSD à lempdes
Re: SDSC attitude
ne serait il pas possible de réaliser le semis de blé sans la béquille chimique du gliphos ?en calmant le tréfle par un déchaumage , ce qui ne l'empéchera pas de repartir au printemps ?
Invité- Invité
Re: SDSC attitude
je ne peu pas repondre alors (un trefle incarnat la prochaine fois)fred03 a écrit:Petite question aux pros:
Melange rgi+trefle hybride semé l'année derniere pour un an avec objectif mise en blé cet automne. Le rgi a disparu avec la chaleure d'août mais le trefle est toujours bien là!
Sachant qu'il y a quelques ronds de chiendent et du RG fraichement germé, je pensais passer avec 3 litres de glypho 48 heures avant semis puis y aller direct avec le aitchison.
Ca va calmer le trefle mais il devrait repartir dans quelques semaines, non?
Et au printemps si il se developpe trop, on lui collera un peu d'Allié pour le tanner en esperant le voir repartir après moisson!
C'est en quelque sorte un blé sous couvert de trèfle.
PS: Le trèfle a été fauché hier pour nettoyer tout ca.
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
all a écrit:ne serait il pas possible de réaliser le semis de blé sans la béquille chimique du gliphos ?en calmant le tréfle par un déchaumage , ce qui ne l'empéchera pas de repartir au printemps ?
Oui, ce serait possible mais l'objectif c'est de maintenir le "couvert" de trèfle le plus longtemps possible, paturé par les vaches et semis direct au dernier moment sans travail sol (sauf la ligne de semis).
Re: SDSC attitude
Ah j'oubliais: un apport de fumier composté ( 7 tonnes/ha) après le glypho et avant le semis!
Re: SDSC attitude
lors de vos premier essais ,vs ne vs êtes pas trop plantés?parce moi j'appréhende pr les céréales,les prairies et sorgho st fais en direct mais pas trop régulier en levé en germination ok,et pr mes couvert ca sort mais c'est pr des semis de printemps,les 3 parcelles que je vais faire en direct seront precedent feve,ble et sorgho,voila mes essais
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
il y a un livre pr évité les boulettes,ou c'est tout a l'intuition
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
bibi43 a écrit:lors de vos premier essais ,vs ne vs êtes pas trop plantés?parce moi j'appréhende pr les céréales,les prairies et sorgho st fais en direct mais pas trop régulier en levé en germination ok,et pr mes couvert ca sort mais c'est pr des semis de printemps,les 3 parcelles que je vais faire en direct seront precedent feve,ble et sorgho,voila mes essais
On a travaillé pendant plus de 15 ans en TCS sans aucun materiel specifique! Etait dispo: un cover crop, un cultivateur dents queue de cochon, un vibro et le bon vieux nodet AS à soc!!!
Le plus delicat pour nous c'etait de reussir une cereale derriere une prairie avec ce materiel là.
T'inquiete pas trop! Avec les precedents que tu as, il y a peu de risques de se planter
Re: SDSC attitude
bibi43 a écrit:lors de vos premier essais ,vs ne vs êtes pas trop plantés?parce moi j'appréhende pr les céréales,les prairies et sorgho st fais en direct mais pas trop régulier en levé en germination ok,et pr mes couvert ca sort mais c'est pr des semis de printemps,les 3 parcelles que je vais faire en direct seront precedent feve,ble et sorgho,voila mes essais
pourquoi on peut se planter en SD au départ de la technique !
parce que son sol n'est pas prêt , parce que son sol n'a repris complètement vie ,
parce que l'on respecte pas la couverture du sol ......c'est le SDSC qu'il faut retenir et une année séche comme celle-ci ,pas facile d'avoir un bon couvert
parce qu'on a pas respecter une très longue rotation qui facilite beaucoup de chose ....
parce que l'on ne respecte pas le non travail du sol et que l'on pense qu'un petit coup de dent ou de disque est sécurisant alors que...!
Re: SDSC attitude
fred03 a écrit:Petite question aux pros:
Melange rgi+trefle hybride semé l'année derniere pour un an avec objectif mise en blé cet automne. Le rgi a disparu avec la chaleure d'août mais le trefle est toujours bien là!
Sachant qu'il y a quelques ronds de chiendent et du RG fraichement germé, je pensais passer avec 3 litres de glypho 48 heures avant semis puis y aller direct avec le aitchison.
Ca va calmer le trefle mais il devrait repartir dans quelques semaines, non?
Et au printemps si il se developpe trop, on lui collera un peu d'Allié pour le tanner en esperant le voir repartir après moisson!
C'est en quelque sorte un blé sous couvert de trèfle.
ça me plait bien ton idée ! Tiens nous au courant de la suite stp
erwin- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
içi cette année ce sera S.D.Sans.Couvert.
Toujours rien de levé, même les semis du 12/08 au cul de la machine.
Toujours rien de levé, même les semis du 12/08 au cul de la machine.
Robust- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Robust a écrit:içi cette année ce sera S.D.Sans.Couvert.
Toujours rien de levé, même les semis du 12/08 au cul de la machine.
Ca reste du SDSC
Re: SDSC attitude
fred03 a écrit:Robust a écrit:içi cette année ce sera S.D.Sans.Couvert.
Toujours rien de levé, même les semis du 12/08 au cul de la machine.
Ca reste du SDSC
En effet fred, et les voisins doivent commencer a bien rigoler avec ma technique de fous.
Robust- + membre techno +
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Sud Ouest de l'Oise (Vexin)
Re: SDSC attitude
Les chambres d’agriculture des Pays de la Loire viennent de publier un guide très intéressant de suivis de systèmes de culture en techniques culturales sans labour.
L’essai de B...t S...t, en Mayenne, y est notamment décrit.
http://www.agrilianet.com/uploads/media/guide_12_TSL_complet_BD_web.pdf
L’essai de B...t S...t, en Mayenne, y est notamment décrit.
http://www.agrilianet.com/uploads/media/guide_12_TSL_complet_BD_web.pdf
Re: SDSC attitude
produisons autrement.....
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Cuma-vallee-2-fonds_cle8f876d.pdf
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Cuma-vallee-2-fonds_cle8f876d.pdf
Re: SDSC attitude
très interressant
les groupes de développement travaillent sur l'AEI
les groupes de développement travaillent sur l'AEI
centkght- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Dans ce topic ( https://www.agri-convivial.com/t32125-chaux-faut-il-l-enfouir ), certains disaient qu'il est préférable d'incorporer la chaux une fois épandue : comment faites-vous en semis direct ?
nicov- + membre techno +
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Pretinois
Re: SDSC attitude
nicov a écrit:Dans ce topic ( https://www.agri-convivial.com/t32125-chaux-faut-il-l-enfouir ), certains disaient qu'il est préférable d'incorporer la chaux une fois épandue : comment faites-vous en semis direct ?
on met pas de chaux ,ça crame la vie du sol
par contre de la dolomie ok
et pas besoin d'incorpo, d'ailleurs, les laboureurs vous n'enfouissez pas les amendements calciques(ou autres) sur les prairies et pourtant ça marche aussi
bap- + membre techno +
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loire atlantique
Re: SDSC attitude
centkght a écrit:très interressant
les groupes de développement travaillent sur l'AEI
Eh oui, les groupes de développement travaillent sur l'AEI. D'ailleurs, ils prévoit une réunion. Vous pouvez aller voir là : site de la FRGEDA pays de la Loire
Poule- + Membre +
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Re: SDSC attitude
Pour Erwin: triticale dans trèfle.
Semis du 5 octobre avec un glypho 6 jours avant et un desherbage de prelevée.
Semis du 5 octobre avec un glypho 6 jours avant et un desherbage de prelevée.
Re: SDSC attitude
fred tu ne veux pas désherbé t'on triticale et gardés le trèfle pr l'automne?
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
beau boulot ! Peux-tu refaire une photo dans quelques jours-semaines ?
Ce serait sympa de nous faire partager l'évolution de cette parcelle jusqu'après récolte.
(serais curieux de voir comment le trèfle va se comporter)
Ce serait sympa de nous faire partager l'évolution de cette parcelle jusqu'après récolte.
(serais curieux de voir comment le trèfle va se comporter)
erwin- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
bibi43 a écrit:fred tu ne veux pas désherbé t'on triticale et gardés le trèfle pr l'automne?
Je debute en sd pur!
Le trefle a recu du glypho mais il devrait rester en vie encore quelques temps.
Erwin, oui je compte bien faire des photos regulierement et les mettre ici.
Re: SDSC attitude
SDSCV de blé tendre (mélange de 6 variétés) sur précédent TV semences.
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
et dans tous sa quand y'a bcp de mulot vous faite quoi ???
mccain- + membre techno +
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Date d'inscription : 10/01/2011
Age : 45
marne
Re: SDSC attitude
mccain a écrit:et dans tous sa quand y'a bcp de mulot vous faite quoi ???
on regarde des yeux sans les gêner , les renards, les buses , les chats,les hérons, les couleuvres.....etc .....consommer leur repas chaque jour et comme on a du temps libre et que l'on aime pas bien les trous qu'ils nous font pour chercher les mulots ,on chasse les sangliers dans les couverts hauts qu'ils apprécient particuliérement ....
Re: SDSC attitude
Tu rigoles Fred maid la meilleure arme de destruction massive contre les mulots c'est l'hydromorphie.
Dans mes sols de limons battants hydromrophes, les mulots ne survivent pas à un hiver pluvieux.
Dans mes sols de limons battants hydromrophes, les mulots ne survivent pas à un hiver pluvieux.
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:Tu rigoles Fred maid la meilleure arme de destruction massive contre les mulots c'est l'hydromorphie.
Dans mes sols de limons battants hydromrophes, les mulots ne survivent pas à un hiver pluvieux.
Je le disais sur le ton de la plaisanterie mais j'etais serieux!
Re: SDSC attitude
Premières levées de BTH en SD derrière tournesol.
Bart37- + membre techno +
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Touraine 37
Re: SDSC attitude
super couvert derrière orge,sorgho tournesol trèfle et pour temps chez moi pas la joie,et en plus je suis allez voir des essais de cuma ,encore pire(moutard,vesce,trèfle Alexandrie)mais vaches ce regaleraientpaysannature a écrit:couverts 2012 chez hervé73
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
bibi43 a écrit:super couvert derrière orge,sorgho tournesol trèfle et pour temps chez moi pas la joie,et en plus je suis allez voir des essais de cuma ,encore pire(moutard,vesce,trèfle Alexandrie)mais vaches ce regaleraientpaysannature a écrit:couverts 2012 chez hervé73
rassures toi ,chez moi cette année j'ai rien comme couverts .....
Re: SDSC attitude
Bart37 a écrit:Premières levées de BTH en SD derrière tournesol.
Beau travail ! Superbe photo !
EG6195- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
ben moi j' en ai pas fait beaucoup , mais ils sont très beaux (surtout depuis la pluie )
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Re: SDSC attitude
PatogaZ a écrit:ben moi j' en ai pas fait beaucoup , mais ils sont très beaux (surtout depuis la pluie )
Comme presque toujours!
Re: SDSC attitude
fred,le trèfle a disparu?ou tu crois qu'il va repartir au printemps
bibi43- + membre techno +
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Re: SDSC attitude
Disparu, non, pas encore...mais il a morflé. A vrai dire, je ne pense pas qu'il sera encore là au printemps.
Re: SDSC attitude
pas mal fred
bap- + membre techno +
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loire atlantique
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