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la methanisation , cette tueuse de sol
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la methanisation , cette tueuse de sol
Rappel du premier message :
La methanisation aurait pour effet de tuer nos sols .
A cause du carbone consommé .
Suite de la discussion entamée dans un autre post...
La methanisation aurait pour effet de tuer nos sols .
A cause du carbone consommé .
Suite de la discussion entamée dans un autre post...
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
https://reporterre.net/Dans-le-Lot-les-residus-de-la-methanisation-polluent-les-sols?fbclid=IwAR1PinmoN7GDPnsOpzEmh29i4tdcQSUM0LISz-hPJUopo5OTU4yG7uFuwaM
CAMZ61- + membre techno +
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centre orne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
gentiment etienne , tu ne penses pas exagerer un peuEtienneCH4 a écrit:
il lui a été répondu que le problème était plutot a voir du coté des germes pathogènes
<<
quand un digesteur travaille entre 25 et 38 °C, c'est un véritable bouillon de culture, surtout avec les lisiers et excréments des animaux,
il suffit d'un seul malade et tu peux tuer la moitié de la planete avec ce qui sort du digesteur, parles en avec un pharmacien pas trop con, ou ton veto si idem,
papy48- + membre techno +
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nord picardie
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
Ah oui, je n avais pas lu
La c est du très lourd
A suivre les explications d Etienne
La c est du très lourd
A suivre les explications d Etienne
snif- + membre techno +
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Rhin-CHAMPAGNE
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
tout dépend des germes injectés dans la métha,
pourquoi les déchets de viande, boyaux, graisses crues, sont soumises à contrôle sanitaire avec obligation de pasteurisation, y compris en station d'épuration des villes,
pourquoi l'incinération des boues doit subir un reburning à 800 °C,
en métha le danger est la bactérie qui fait la transformation butyrique, celle qui fait le beurre et le fromage,
dans un bouillon permanent à 38 °C elle se multiplie plus vite que la lumière,
c'est une véritable bombe infectieuse, d'ailleurs les fromagers la connaisse très bien,
maintenant, que devient-elle après épandage, pas encore vu d'étude sur le sujet,
idem pas encore d'étude sur la PPA, qu'en reste-t-il après 1 mois ou 2 à 28 ou 35 °C,
comme il n'y a pas encore eu de grande catastrophe, comme le prion de l' ESB, les organismes d'état ne font pas d'étude ni de projection, et les labos privés ne fonctionnent que sur commande avec de la monnaie,
mais le jour ou cela arrivera, ils vont tous se rejeter la faute, c'est pas moi, c'est lui, comme d'hab,
c'est pourquoi, je plaide pour un système en thermophilie à 70 °C, l'avantage étant que ces bactéries thermophiles boulottent les autres bactéries, première sécurité, ensuite à 70 °C il y a beaucoup de pathogène qui meurent, c'est pourquoi le compostage est obligé de respeter cette température, c'est pas un hasard,
et ces bactéries thermophiles ont un rendement CH4 presque 2 fois supérieur aux mésophiles, avec moins de soufre, donc un gaz plus facile à nettoyer,
mais ceci n'est pas possible avec les digesteurs en béton,
et ce que je dis ici, personne n'ose le dire, ou ne veut le dire,
pourquoi les déchets de viande, boyaux, graisses crues, sont soumises à contrôle sanitaire avec obligation de pasteurisation, y compris en station d'épuration des villes,
pourquoi l'incinération des boues doit subir un reburning à 800 °C,
en métha le danger est la bactérie qui fait la transformation butyrique, celle qui fait le beurre et le fromage,
dans un bouillon permanent à 38 °C elle se multiplie plus vite que la lumière,
c'est une véritable bombe infectieuse, d'ailleurs les fromagers la connaisse très bien,
maintenant, que devient-elle après épandage, pas encore vu d'étude sur le sujet,
idem pas encore d'étude sur la PPA, qu'en reste-t-il après 1 mois ou 2 à 28 ou 35 °C,
comme il n'y a pas encore eu de grande catastrophe, comme le prion de l' ESB, les organismes d'état ne font pas d'étude ni de projection, et les labos privés ne fonctionnent que sur commande avec de la monnaie,
mais le jour ou cela arrivera, ils vont tous se rejeter la faute, c'est pas moi, c'est lui, comme d'hab,
c'est pourquoi, je plaide pour un système en thermophilie à 70 °C, l'avantage étant que ces bactéries thermophiles boulottent les autres bactéries, première sécurité, ensuite à 70 °C il y a beaucoup de pathogène qui meurent, c'est pourquoi le compostage est obligé de respeter cette température, c'est pas un hasard,
et ces bactéries thermophiles ont un rendement CH4 presque 2 fois supérieur aux mésophiles, avec moins de soufre, donc un gaz plus facile à nettoyer,
mais ceci n'est pas possible avec les digesteurs en béton,
et ce que je dis ici, personne n'ose le dire, ou ne veut le dire,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
Merci Etienne
Mais les digesteurs ne sont pas tous en béton ?
Ou t’es propos sont ironiques ?
Mais les digesteurs ne sont pas tous en béton ?
Ou t’es propos sont ironiques ?
snif- + membre techno +
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Rhin-CHAMPAGNE
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
les butyrique présent naturellement dans la terre qui peuvent ensuite se retrouver dans le lait pour deux raisons majeures ne présente aucun danger
les autres provenance je ne sait pas
les spores présentes dans les fromages les font gonfler et rendent visuellement le fromage invendable
les meules concernées ne sont pas pour autant mises au rebut
elles sont rapées et au final ,c'est cette transformation la plus rentable
nous concernant ca ne concernera dans un premier temps que des fourrages
150 vl +la suite ,a 2 fermes, ca libère déja des ha +un bio qui ne sait pas quoi faire de son fourrage
il va bien falloir en faire quelques chose
ca nous donnera du gaz bio ,peut être mieux valorisé
les autres provenance je ne sait pas
les spores présentes dans les fromages les font gonfler et rendent visuellement le fromage invendable
les meules concernées ne sont pas pour autant mises au rebut
elles sont rapées et au final ,c'est cette transformation la plus rentable
nous concernant ca ne concernera dans un premier temps que des fourrages
150 vl +la suite ,a 2 fermes, ca libère déja des ha +un bio qui ne sait pas quoi faire de son fourrage
il va bien falloir en faire quelques chose
ca nous donnera du gaz bio ,peut être mieux valorisé
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
90% des voies liquides sont en béton.snif a écrit:Merci Etienne
Mais les digesteurs ne sont pas tous en béton ?
Ou t’es propos sont ironiques ?
j'espère pouvoir expliquer mon choix d'ici peu (si ça ce fait,ce ne sera pas un digesteur béton)
mat61- + membre techno +
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basse normandie orne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
les butyriques ne sont qu'un volet du probleme,
LES BUTYRIQUES, QU’EST-CE QUE C’EST ?Les butyriques sont des bactéries (de type Clostridium) présentes naturellement dans le sol. Lorsque les conditions leur sont défavorables, elles sont sous forme de spores et peuvent survivre plusieurs années et résister aux traitements thermiques des laits !Dès que les conditions du milieu redeviennent favorables (absence d’oxygène, chaleur, pH > 4.5), les butyriques redeviennent actifs et se multiplient. Par exemple, un ensilage non stabilisé (pH supérieur à 4.4, teneur en matière sèche inférieure à 30%) va favoriser le développement des butyriques.
Il n’y a pas de multiplication des butyriques dans le lait ! Les spores butyriques présentes dans le lait proviennent uniquement d’une contamination via les bouses à la traite
[size=18] Le plus souvent*, la contamination des bouses est liée à une mauvaise confection et/ou conservation de l’ensilage (ou de l’enrubannage) 11’. Les vaches ingèrent les spores butyriques contenues dans les fourrages humides, contaminés par la terre 2. La digestion ne détruit pas les butyriques mais les concentre dans les bouses 5. Si l’hygiène du logement des vaches laitières 3 (propreté des animaux) et l’hygiène de traite 4 ne sont pas suffi santes (trayons souillés, bouses sur les manchons), les spores butyriques passent dans le lait.* La contamination des vaches laitières peut également avoir lieu au pâturage (par temps de pluie notamment) ou via l’eau d’abreuvement.[/size]
[size=14]extrait du GIE élevage Bretagne, on ne parle pas encore des digestats basse température, mais ça va venir,[/size]
LES BUTYRIQUES, QU’EST-CE QUE C’EST ?Les butyriques sont des bactéries (de type Clostridium) présentes naturellement dans le sol. Lorsque les conditions leur sont défavorables, elles sont sous forme de spores et peuvent survivre plusieurs années et résister aux traitements thermiques des laits !Dès que les conditions du milieu redeviennent favorables (absence d’oxygène, chaleur, pH > 4.5), les butyriques redeviennent actifs et se multiplient. Par exemple, un ensilage non stabilisé (pH supérieur à 4.4, teneur en matière sèche inférieure à 30%) va favoriser le développement des butyriques.
Il n’y a pas de multiplication des butyriques dans le lait ! Les spores butyriques présentes dans le lait proviennent uniquement d’une contamination via les bouses à la traite
[size=18] Le plus souvent*, la contamination des bouses est liée à une mauvaise confection et/ou conservation de l’ensilage (ou de l’enrubannage) 11’. Les vaches ingèrent les spores butyriques contenues dans les fourrages humides, contaminés par la terre 2. La digestion ne détruit pas les butyriques mais les concentre dans les bouses 5. Si l’hygiène du logement des vaches laitières 3 (propreté des animaux) et l’hygiène de traite 4 ne sont pas suffi santes (trayons souillés, bouses sur les manchons), les spores butyriques passent dans le lait.* La contamination des vaches laitières peut également avoir lieu au pâturage (par temps de pluie notamment) ou via l’eau d’abreuvement.[/size]
[size=14]extrait du GIE élevage Bretagne, on ne parle pas encore des digestats basse température, mais ça va venir,[/size]
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
dans la même famille on à celle-là:source: fiche ANSES
en langage commun, on dira c'est la bactérie du botulisme, mais pas que,
Clostridium perfringens produit et secrète de nombreuses toxines et enzymes hydrolytiques dont l’entérotoxine, responsable de l’intoxication alimentaire, qui contrairement aux autres toxines de C. perfringens n’est synthétisée qu’au cours de la sporulation. Selon les principales toxines produites, les souches de C. perfringens sont habituellement classées en cinq toxinotypes (A, B, C, D et E), mais le typage génétique montre une plus grande diversité des souches. Environ 6 à 8 % des souches de toutes origines possèdent le gène de l’entérotoxine. On distingue les souches de C. perfringens dont le gène de l’entérotoxine (cpe) est sur le chromosome de celles dont cpe est porté par un plasmide de grande taille. Les C. perfringens avec cpe chromosomique sont le plus souvent à l’origine d’intoxications alimentaires, et ceux avec cpe plasmidique plus communément rencontrés dans des infections gastro-intestinales d’origine non alimentaire.C. perfringens se développe facilement dans des milieux riches à base de peptones et beaucoup moins dans les milieux définis. Il faut noter que C. perfringens est une bactérie dont la croissance est parmi les plus rapides. Dans les conditions optimales, le temps de doublement est de 7 min. La particularité de C. perfringens est qu’il se développe dans une large gamme de température, entre 10 et 52°C, ce qui impacte fortement sur les conditions de sécurité
il y un labo en Bretagne qui travaille sur cette bactérie à cause de son incidence sur la mortalité des poulets et sa transmission par les oeufs,
vous voyez, les risques des digestats basse température, ne sont qu'a leur début,
en langage commun, on dira c'est la bactérie du botulisme, mais pas que,
Clostridium perfringens produit et secrète de nombreuses toxines et enzymes hydrolytiques dont l’entérotoxine, responsable de l’intoxication alimentaire, qui contrairement aux autres toxines de C. perfringens n’est synthétisée qu’au cours de la sporulation. Selon les principales toxines produites, les souches de C. perfringens sont habituellement classées en cinq toxinotypes (A, B, C, D et E), mais le typage génétique montre une plus grande diversité des souches. Environ 6 à 8 % des souches de toutes origines possèdent le gène de l’entérotoxine. On distingue les souches de C. perfringens dont le gène de l’entérotoxine (cpe) est sur le chromosome de celles dont cpe est porté par un plasmide de grande taille. Les C. perfringens avec cpe chromosomique sont le plus souvent à l’origine d’intoxications alimentaires, et ceux avec cpe plasmidique plus communément rencontrés dans des infections gastro-intestinales d’origine non alimentaire.C. perfringens se développe facilement dans des milieux riches à base de peptones et beaucoup moins dans les milieux définis. Il faut noter que C. perfringens est une bactérie dont la croissance est parmi les plus rapides. Dans les conditions optimales, le temps de doublement est de 7 min. La particularité de C. perfringens est qu’il se développe dans une large gamme de température, entre 10 et 52°C, ce qui impacte fortement sur les conditions de sécurité
il y un labo en Bretagne qui travaille sur cette bactérie à cause de son incidence sur la mortalité des poulets et sa transmission par les oeufs,
vous voyez, les risques des digestats basse température, ne sont qu'a leur début,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
donc tu dit que l'on prend les mm (risques) que pour les farines animale avec le prion
MICHMUCH- + membre techno +
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
fournissant du lait pendant longtemps pour une fabrication de type parmesan
la problématique des butyriques n'est pas une inconnue pour moi
on y arrivait avec un nettoyage des trayons irréprochable et bien sur des vaches plus propre que propre
une particule de terre suffisait a faire exploser les compteurs
la problématique des butyriques n'est pas une inconnue pour moi
on y arrivait avec un nettoyage des trayons irréprochable et bien sur des vaches plus propre que propre
une particule de terre suffisait a faire exploser les compteurs
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
ce labo ,c'est celui du zoopole de ploufraganEtienneCH4 a écrit:dans la même famille on à celle-là:source: fiche ANSES
en langage commun, on dira c'est la bactérie du botulisme, mais pas que,
Clostridium perfringens produit et secrète de nombreuses toxines et enzymes hydrolytiques dont l’entérotoxine, responsable de l’intoxication alimentaire, qui contrairement aux autres toxines de C. perfringens n’est synthétisée qu’au cours de la sporulation. Selon les principales toxines produites, les souches de C. perfringens sont habituellement classées en cinq toxinotypes (A, B, C, D et E), mais le typage génétique montre une plus grande diversité des souches. Environ 6 à 8 % des souches de toutes origines possèdent le gène de l’entérotoxine. On distingue les souches de C. perfringens dont le gène de l’entérotoxine (cpe) est sur le chromosome de celles dont cpe est porté par un plasmide de grande taille. Les C. perfringens avec cpe chromosomique sont le plus souvent à l’origine d’intoxications alimentaires, et ceux avec cpe plasmidique plus communément rencontrés dans des infections gastro-intestinales d’origine non alimentaire.C. perfringens se développe facilement dans des milieux riches à base de peptones et beaucoup moins dans les milieux définis. Il faut noter que C. perfringens est une bactérie dont la croissance est parmi les plus rapides. Dans les conditions optimales, le temps de doublement est de 7 min. La particularité de C. perfringens est qu’il se développe dans une large gamme de température, entre 10 et 52°C, ce qui impacte fortement sur les conditions de sécurité
il y un labo en Bretagne qui travaille sur cette bactérie à cause de son incidence sur la mortalité des poulets et sa transmission par les oeufs,
vous voyez, les risques des digestats basse température, ne sont qu'a leur début,
un voisin y travaille comme chercheur
tu as bien fait de disserter sur le sujet ,a la 1ère occasion ,je vais lui en faire part
ca peut juste prendre un peu de temps ,il est plus souvent en l'air que sur terre
au propre comme au figuré d'ailleurs
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
je ne dis rien, je fais seulement un état des lieux,MICHMUCH a écrit:donc tu dit que l'on prend les mm (risques) que pour les farines animale avec le prion
mais il semblerait que l'on soit dans le même schéma, on paie des labos d'état pour surveiller ces risques, (ANSES, labos départementaux, )
à eux de faire leur boulot, peut-etre à faire pousser par les syndicats,
car avec l'arrrivée de la mode bio, en cas d'infection, ces bactéries resteront sur et dans les fourrages, et ensuite c'est toute la chaine alimentaire qui sera contaminée,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
certains aiment se faire peur
éolienne : risques phénomènes des courants harmoniques
le tel portable ; onde électromagnétique
les centrales à charbon : poussières fines
centrales nucléaires : radiation et famine
etc......
l'eau : noyade (6000cas /an) brulure , ......
éolienne : risques phénomènes des courants harmoniques
le tel portable ; onde électromagnétique
les centrales à charbon : poussières fines
centrales nucléaires : radiation et famine
etc......
l'eau : noyade (6000cas /an) brulure , ......
Krokus- + membre techno +
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
du coupKrokus a écrit:certains aiment se faire peur
éolienne : risques phénomènes des courants harmoniques
le tel portable ; onde électromagnétique
les centrales à charbon : poussières fines
centrales nucléaires : radiation et famine
etc......
l'eau : noyade (6000cas /an) brulure , ......
on abandonne tout
ou on continue
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
à l'époque de l'ESb, les éleveurs ont continué les farines malgré les mises en garde,
ça sera pareil, le fric d'abord,
ça sera pareil, le fric d'abord,
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
quelle mise en garde ?et par qui ,dès que le problème a été identifié ,toute incorporations a été stopéeEtienneCH4 a écrit:à l'époque de l'ESb, les éleveurs ont continué les farines malgré les mises en garde,
ça sera pareil, le fric d'abord,
la aussi ,on allait trainer ce problème pendant des siècles
il a fallut prendre le taureau par les cornes ,mais ca fait un bout de temps que le risque majeur est écarté
le problème
il part des centrales d'achats qui ne veulent pas payer la qualité le prix qu'elle mérite
donc transactions toujours a la baisse
toute la chaine devait rivalisé d'ingéniosité pour faire face
les éleveurs par toujours plus de productivité pour baisser les prix de reviens
les fabriquants d'aliments eux était a la recherche de mp chez les moins disants
bingo ,les breixit était mieux placé que les équarisseurs francais
ce que personne ne savait ,c'est que ces enfarineurs avait baissé les temperatures de chauffe pour passer en prix entrainant la non destructions des germes du prion
et en avant la galère pour toute le filère viande
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
EtienneCH4 a écrit:à l'époque de l'ESb, les éleveurs ont continué les farines malgré les mises en garde,
ça sera pareil, le fric d'abord,
souvenir en 2011 , l'épidémie d'Eceh , les méthaniseurs allemands accusés et pourtant ce sont les graines de soya germées bio les responsables
Krokus- + membre techno +
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
tu as raison, avant d'incriminer, il faut voir les analyses,
et comme personne en fait, on attend les événements,
et comme personne en fait, on attend les événements,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
bien au contraireEtienneCH4 a écrit:tu as raison, avant d'incriminer, il faut voir les analyses,
et comme personne en fait, on attend les événements,
j'ai eu connaissance du nombre d'analyse faite par jour a la cooperl
c'est hallucinant
ma voisine ingénieure qualité chez un concurrent ne passe pas que des nuits de rêves en attente de résultats
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
A l'époque ou les fours à chaux ont enrichis le père et ruinés le fils , on peut faire le parallèleyaya a écrit:La video de Phytosol qui explique la methanisation tueuse des sols
https://www.phytosol.fr/news/la-methanisation-une-aberration-ecologique-video.html
Vernier- + membre techno +
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
très bien, et les résultats, ils sont où ???hermine 22 a écrit:bien au contraireEtienneCH4 a écrit:tu as raison, avant d'incriminer, il faut voir les analyses,
et comme personne en fait, on attend les événements,
j'ai eu connaissance du nombre d'analyse faite par jour a la cooperl
c'est hallucinant
ma voisine ingénieure qualité chez un concurrent ne passe pas que des nuits de rêves en attente de résultats
tu en as eu connaissance ??
idem pour les épandages de boues d'épuration en montagne sur prairies à vaches,
il a fallu une commission européenne pour avoir les résultats et faire stopper immédiatement l'épandage des poisons retrouvés dans le lait,
et en plus il y avait contamination des prions de l'ESB, qui avaient hiverné depuis 1 an,
j'en avais donné une copie au journal de Chateaudun à l'époque, enquete publique pour l'épandage des boues de paris,
les majors m'ont insulté et le journal a été payé pour faire un rectificatif, les agris étient payés pour recevoir et enfouir les boues,
meme le maire UMP est venu me dire que j'étais un sale individu, alors que ce n'était que le rapport de la commission européenne,
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
on ne t'a jamais dit que des dizaines d'agents de la ddtm squattait ce genre d'établissements ?EtienneCH4 a écrit:très bien, et les résultats, ils sont où ???hermine 22 a écrit:bien au contraireEtienneCH4 a écrit:tu as raison, avant d'incriminer, il faut voir les analyses,
et comme personne en fait, on attend les événements,
j'ai eu connaissance du nombre d'analyse faite par jour a la cooperl
c'est hallucinant
ma voisine ingénieure qualité chez un concurrent ne passe pas que des nuits de rêves en attente de résultats
tu en as eu connaissance ??
idem pour les épandages de boues d'épuration en montagne sur prairies à vaches,
il a fallu une commission européenne pour avoir les résultats et faire stopper immédiatement l'épandage des poisons retrouvés dans le lait,
et en plus il y avait contamination des prions de l'ESB, qui avaient hiverné depuis 1 an,
j'en avais donné une copie au journal de Chateaudun à l'époque, enquete publique pour l'épandage des boues de paris,
les majors m'ont insulté et le journal a été payé pour faire un rectificatif, les agris étient payés pour recevoir et enfouir les boues,
meme le maire UMP est venu me dire que j'étais un sale individu, alors que ce n'était que le rapport de la commission européenne,
tout les résultats sont a leurs dispositions
et les analyses vont même au dela de ce que demande l'administration
et encore plus ,toutes les molécules d'injection ont été passée a la loupe maison concernant les délais d'attente
par rapport aux préconisations toutes ont été revue a la hausse et certaines carrément écartées
il faut a un moment arreter de jetter la suspiction permanente sur les entreprises ,plus personne ne peut jouer avec ce type de risque ,qui ne fera mourir personne ,mais se transforme vite en scandale alimentaire
il en restera suffisamment que personne n'aura vu venir
hermine 22- + membre techno +
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bretagne
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
pas vu étienne
dommage ca lui aurait plu ,peu de cuve en béton comme on le remarque sur la photo
les associés ont fait un tour d'europe pour finir par faire le choix ci dessous https://www.paysan-breton.fr/2019/01/une-methanisation-de-250-kw-avec-peu-demprise-au-sol/
dommage ca lui aurait plu ,peu de cuve en béton comme on le remarque sur la photo
les associés ont fait un tour d'europe pour finir par faire le choix ci dessous https://www.paysan-breton.fr/2019/01/une-methanisation-de-250-kw-avec-peu-demprise-au-sol/
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
pour combien kw102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
?
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
hermine 22 a écrit:pour combien kw102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
?
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
Dans notre secteur ?102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
ça fait déjà 12000 tonnes d'intrants,probablement en 'injection' donc pas de 'kw'102 eme d infanterie a écrit:hermine 22 a écrit:pour combien kw102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
j'ai fait le même choixhermine 22 a écrit:pas vu étienne
dommage ca lui aurait plu ,peu de cuve en béton comme on le remarque sur la photo
les associés ont fait un tour d'europe pour finir par faire le choix ci dessous https://www.paysan-breton.fr/2019/01/une-methanisation-de-250-kw-avec-peu-demprise-au-sol/
c'est pas l'absence de béton pour le digesteur mais le fait qu'il n'y ai pas de mixeur et agitateur dans le digesteur qui m'a convaincu
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
Deutzman a écrit:Dans notre secteur ?102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
en clair ,fourniture de gaz ?mat61 a écrit:ça fait déjà 12000 tonnes d'intrants,probablement en 'injection' donc pas de 'kw'102 eme d infanterie a écrit:hermine 22 a écrit:pour combien kw102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
?
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hier j'ai croisé une personne mieux introduite dans le milieu que moi ,je qui m'a dit que le poste maintenance pour sortir du kw était sous évalué
ceci dit ou j'étais hier ,il ya toujours un membre du gaec sur le site
c'était prévu ,mais pas de souci ,son temps était largement rénuméré
je lui ai demandé si c'était mieux que de rajouter 50 vl
ca l'a fait sourire
et la réponse a été celle que je voulais
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
les ''grosses'', il font tout pour que ce soit en injection et je suppose qu'il n'y aura pas que du seigle (si voie liquide et que le seigle,il faudra autant d'eau de toute facon).hermine 22 a écrit:en clair ,fourniture de gaz ?mat61 a écrit:ça fait déjà 12000 tonnes d'intrants,probablement en 'injection' donc pas de 'kw'102 eme d infanterie a écrit:hermine 22 a écrit:pour combien kw102 eme d infanterie a écrit:projet en cours dans le 41 : 400 ha de seigle .
?
pour l instant pas d infos .
hier j'ai croisé une personne mieux introduite dans le milieu que moi ,je qui m'a dit que le poste maintenance pour sortir du kw était sous évalué
ceci dit ou j'étais hier ,il ya toujours un membre du gaec sur le site
c'était prévu ,mais pas de souci ,son temps était largement rénuméré
je lui ai demandé si c'était mieux que de rajouter 50 vl
ca l'a fait sourire
et la réponse a été celle que je voulais
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
ta signé mat pour quelle puissance mat?mat61 a écrit:j'ai fait le même choixhermine 22 a écrit:pas vu étienne
dommage ca lui aurait plu ,peu de cuve en béton comme on le remarque sur la photo
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c'est pas l'absence de béton pour le digesteur mais le fait qu'il n'y ai pas de mixeur et agitateur dans le digesteur qui m'a convaincu
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
comment c'est malaxé ?mat61 a écrit:j'ai fait le même choix
c'est pas l'absence de béton pour le digesteur mais le fait qu'il n'y ai pas de mixeur et agitateur dans le digesteur qui m'a convaincu
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
J’ai été y faire un tour vendredi dernier , très belle installation, et l’absence d’agiteur mécanique me semblait également quelques chose d’interessant ! Et apparement ça fonctionne bien !
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
Par des pompes et tuyaux situé en extérieur qui pousse pour effectuer un genre de siphon, je ne sais pas si je suis clair ?
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
toujours en ''attente de financement'' mais j'ai espoir que çà passe cette fois (refus des banques y'a 1 an)charlot50 a écrit:ta signé mat pour quelle puissance mat?mat61 a écrit:j'ai fait le même choixhermine 22 a écrit:pas vu étienne
dommage ca lui aurait plu ,peu de cuve en béton comme on le remarque sur la photo
les associés ont fait un tour d'europe pour finir par faire le choix ci dessous https://www.paysan-breton.fr/2019/01/une-methanisation-de-250-kw-avec-peu-demprise-au-sol/
c'est pas l'absence de béton pour le digesteur mais le fait qu'il n'y ai pas de mixeur et agitateur dans le digesteur qui m'a convaincu
160kw,le contrat d'achat ERDF est revenu signé il y a un moment déja
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
https://www.arvalis-infos.fr/une-interculture-particuliere-pour-produire-de-l-energie-@/view-26937-arvarticle.html
Une interculture particulière pour produire de l’énergie
13 juin 2019
Les CIVE – Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique - présentent plusieurs avantages. Elles nécessitent toutefois une conduite spécifique en s’intercalant entre deux cultures alimentaires. Quels sont les critères de choix des espèces et quels sont leurs impacts sur l’ensemble de la séquence culturale concernée ?
Les couverts d’interculture remplissent de nombreuses fonctions agronomiques et environnementales : matière organique, fourniture d’azote, lutte contre le lessivage et l’érosion. Si la réglementation tend à les généraliser, l’ajout d’une fonction économique (revenu) et environnementale (réduction des émissions de GES) aux couverts d’interculture est certainement un facteur de développement.
Les CIVE - Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique – représentent cette opportunité. Leur intérêt : limiter la concurrence d’usage des sols pour les cultures énergétiques avec la production de 3 cultures en 2 ans (2 alimentaires et 1 non alimentaire). La CIVE est une culture à part entière dans une séquence où chacune des cultures voit son cycle raccourci !
[size=31]Sommaire
• Choisir entre CIVE d’hiver ou CIVE d’été
• Quelles espèces implanter ?
• Une conduite simple mais un positionnement délicat
• Des bénéfices sur les sols et la matière organique
• Quels débouchés pour les CIVE ?[/size]
Les CIVE d’hiver sont semées en fin d’été ou début d’automne et récoltées au début du printemps avant une culture alimentaire d’été. Ces CIVE ont l’avantage d’être peu sensibles à l’alimentation hydrique dans la plupart des situations. En revanche, elles peuvent impacter la culture d’été suivante avec une réserve hydrique en partie consommée au semis. Cet impact sera fonction des conditions climatiques de l’année et du niveau de réserve utile des sols.
Les CIVE d’été sont semées en été et récoltées en début d’automne. Elles sont positionnées après une culture alimentaire d’hiver (blé, orge, colza, pois). Ces CIVE ont un développement qui dépend très fortement de l’alimentation hydrique avec une productivité limitée en cas de manque d’eau. Leur cycle court limite leur impact sur la culture suivante et leur positionnement avant la recharge hivernale des sols provoque peu de concurrence sur les réserves en eau.
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Figure 1 : Biomasse produite par les CIVE selon leur date de prélèvement
Attention donc à ne pas prendre en référence les dates de semis pour des cultures alimentaires, elles sont généralement trop tardives pour des productions en CIVE d’hiver. La précocité de la culture alimentaire qui suit la CIVE d’hiver devra être adaptée.
Pour les CIVE d’hiver dans le Sud-Ouest,
o Semis 20/09 - 10/10 ; optimum au 1/10
o Récolte 15/04 - 30/04
L’écartement entre rangs sera réduit (40 cm si binage voire inférieur pour du sorgho ou du moha) afin de garantir la couverture de l’inter-rang dans une période de durée de jour décroissante.
o Semis 15/06 – 10/07
o Récolte 15/09 – 1/11
Figure 2 : Biomasse produite par les CIVE avec ou sans fertilisation
(Témoin : sans azote, Fertilisé : 80 unités d’azote le 26/01. Récolte au 12 avril)
En CIVE d’hiver, les besoins sont concentrés au printemps, cela permet d’assurer la fonction de piège à nitrates à l’automne. Les niveaux de fertilisation selon la séquence de culture et les fournitures du sol s’échelonnent de 60 à 100 unités. Dans les situations où les CIVE alimentent des méthaniseurs, les digestats sont de bons candidats pour la fertilisation. Dans ces cas-là, il faut veiller à positionner l’apport de digestat avant les précipitations pour les CIVE d’hiver à faible écartement sous peine de ne pas le valoriser correctement (volatilisations). L’enfouissement des digestats à l’application pour des CIVE d’été à plus large écartement limite bien les pertes d’azote.
Pour garantir cet intérêt économique, l’itinéraire technique des CIVE doit être limité au strict minimum : implantation, fertilisation, récolte, désherbage éventuel. Les opérations combinées ou simplifiées sont des atouts importants.
La couverture quasi permanente du sol avec ces séquences de cultures exige une adaptation du travail du sol pour limiter les coûts et garantir les implantations.
En CIVE d’hiver, un semis direct ou en technique simplifié peut être envisagé. Des semis sous couvert sont également envisageables 10 jours avant récolte entre deux maïs, sous réserve d’avoir le matériel adapté. Le semis de la culture alimentaire suivante doit être réalisé au plus vite. Là encore, des techniques simplifiées (strip-till ou semis direct) sont à privilégier selon les conditions de plasticité du sol.
En CIVE d’été, le semis doit être simplifié et adapté aux espèces (strip-till pour le sorgho, le tournesol, semis direct pour le maïs) et réalisé au plus près de la récolte du précédent pour profiter de l’humidité résiduelle et de jours longs.
Le désherbage sera à adapter à l’espèce choisie et à gérer dans la séquence de culture. Une pression adventice plus importante qu’en culture alimentaire peut être acceptée en raison d’une récolte immature des plantes et d’une moindre montée à graine des adventices. Les associations limitent les possibilités de désherbage mais garantissent fréquemment une couverture du sol qui pénalise ces adventices.
La récolte doit se caler dans l’idéal sur les taux de matière sèche recommandés pour l’ensilage des espèces en place (par exemple 30 à 35 % MS en maïs, > 28 % en sorgho). Une fois ces stades atteints, il est inutile d’attendre : le gain de production serait faible pour un risque de verse fort. Dans ces conditions, le stockage en silo permet une bonne conservation des CIVE et de leur pouvoir méthanogène. Pour les CIVE d’hiver, les taux de matière sèche à la récolte sont fréquemment bien inférieurs. Des dispositifs de récupération de jus de silo sont à prévoir.
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Ces premiers résultats ne prennent pas en compte le retour au sol d’éventuels digestats ou autres produits résiduaires organiques. Les premières études confirment l’intérêt de ce retour de carbone stable via les digestats, retour équivalent à l’apport d’effluents d’élevage.
Concernant les éléments minéraux, dans le cas de la méthanisation, tous les minéraux exportés par la CIVE sont récupérés dans le digestats. C’est un réel exemple d’économie circulaire qui doit guider les modes de production de ces CIVE.
Figure 3 : Production de biomasse aérienne et racinaire de CIVE d’hiver en 2017 - Répartition de la biomasse aérienne par tranches de hauteur
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Une interculture particulière pour produire de l’énergie
13 juin 2019
Les CIVE – Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique - présentent plusieurs avantages. Elles nécessitent toutefois une conduite spécifique en s’intercalant entre deux cultures alimentaires. Quels sont les critères de choix des espèces et quels sont leurs impacts sur l’ensemble de la séquence culturale concernée ?
Les couverts d’interculture remplissent de nombreuses fonctions agronomiques et environnementales : matière organique, fourniture d’azote, lutte contre le lessivage et l’érosion. Si la réglementation tend à les généraliser, l’ajout d’une fonction économique (revenu) et environnementale (réduction des émissions de GES) aux couverts d’interculture est certainement un facteur de développement.
Les CIVE - Cultures Intermédiaires à Valorisation Energétique – représentent cette opportunité. Leur intérêt : limiter la concurrence d’usage des sols pour les cultures énergétiques avec la production de 3 cultures en 2 ans (2 alimentaires et 1 non alimentaire). La CIVE est une culture à part entière dans une séquence où chacune des cultures voit son cycle raccourci !
[size=31]Sommaire
• Choisir entre CIVE d’hiver ou CIVE d’été
• Quelles espèces implanter ?
• Une conduite simple mais un positionnement délicat
• Des bénéfices sur les sols et la matière organique
• Quels débouchés pour les CIVE ?[/size]
Choisir entre CIVE d’hiver ou CIVE d’été
Les CIVE sont des cultures à part entière positionnées entre deux cultures principales (au titre de la PAC). Leur conduite est souvent proche de celle des cultures dérobées. La place de ces cultures intermédiaires dans la rotation constitue le premier facteur de choix et de réussite. Deux types de CIVE sont envisageables : les CIVE d’hiver et les CIVE d’été.Les CIVE d’hiver sont semées en fin d’été ou début d’automne et récoltées au début du printemps avant une culture alimentaire d’été. Ces CIVE ont l’avantage d’être peu sensibles à l’alimentation hydrique dans la plupart des situations. En revanche, elles peuvent impacter la culture d’été suivante avec une réserve hydrique en partie consommée au semis. Cet impact sera fonction des conditions climatiques de l’année et du niveau de réserve utile des sols.
Les CIVE d’été sont semées en été et récoltées en début d’automne. Elles sont positionnées après une culture alimentaire d’hiver (blé, orge, colza, pois). Ces CIVE ont un développement qui dépend très fortement de l’alimentation hydrique avec une productivité limitée en cas de manque d’eau. Leur cycle court limite leur impact sur la culture suivante et leur positionnement avant la recharge hivernale des sols provoque peu de concurrence sur les réserves en eau.
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Quelles espèces implanter ?
Les CIVE sont des espèces traditionnelles en grandes cultures mais l’introduction d’une troisième culture sur 2 ans impose certaines adaptations et priorisations des choix.CIVE d’hiver : privilégier les graminées seules ou associées à des légumineuses
Pour une CIVE d’hiver, il faut privilégier les graminées ou des associations graminées / légumineuses. Les graminées les plus adaptées sont l’avoine, le triticale, l’orge… Le choix variétal devra privilégier la précocité, la productivité de biomasse, la tolérance à quelques ravageurs, maladies ou viroses (JNO…) voire le caractère non gélif en fonction des conditions locales. L’introduction de légumineuses limite la production de biomasse mais participe à l’autonomie azotée des exploitations via le retour au sol des digestats de méthanisation. Un seuil de 20 % de légumineuses semble opportun (vesce commune, vesce velue, féverole…). Le choix d’espèce dépendra des conditions pédoclimatiques pour éviter la dominance d’une des deux espèces de l’association. Dans tous les cas, les mélanges simples (2 espèces) sont à privilégier.CIVE d’été : opter pour des espèces productives à cycle court
Pour une CIVE d’été, le choix doit se porter sur des espèces productives sur un cycle court (90 jours). En effet, les CIVE d’été disposent d’un calendrier serré très dépendant de la culture précédente. Ainsi, le maïs, le sorgho et le tournesol sont de bons choix lorsque le calendrier le permet, tandis que le moha peut s’avérer intéressant en cas de calendrier plus serré. Pour les CIVE d’été, il n’y a a priori pas d’intérêt à mélanger des espèces entre elles. Le choix de l’espèce doit aussi se raisonner en fonction des risques ravageurs et des problématiques de désherbage liées au précédent (repousses difficiles à gérer).Retour au sommaire
Une conduite simple mais un positionnement délicat
L’objectif est de trouver un compromis entre productivité de la CIVE à faible coût sans impacter les cultures précédente et suivante.En CIVE d’hiver, 20 à 40 % de la production se fait dans les 15 derniers jours !
Pour les CIVE d’hiver, l’enjeu principal est de récolter la CIVE le plus tard possible sans impacter la culture alimentaire suivante. Pour des récoltes échelonnées du 20 mars au 20 avril, la production est doublée ou triplée et 20 à 40 % de la production se fait dans les 15 derniers jours (figure 1). L’adaptation de la culture suivante est donc un facteur de réussite essentiel comme la précocification de la date de semis des CIVE.Figure 1 : Biomasse produite par les CIVE selon leur date de prélèvement
Attention donc à ne pas prendre en référence les dates de semis pour des cultures alimentaires, elles sont généralement trop tardives pour des productions en CIVE d’hiver. La précocité de la culture alimentaire qui suit la CIVE d’hiver devra être adaptée.
Pour les CIVE d’hiver dans le Sud-Ouest,
o Semis 20/09 - 10/10 ; optimum au 1/10
o Récolte 15/04 - 30/04
En CIVE d’été, la date de semis est le facteur clé
Pour les CIVE d’été, les enjeux sont presque inversés : plus la date de semis est précoce, plus la productivité sera améliorée. La date de récolte est moins sensible tant qu’elle permet une maturité suffisante de la culture. La précocité de la culture précédente devra être adaptée pour un objectif de récolte en deuxième quinzaine de juin.L’écartement entre rangs sera réduit (40 cm si binage voire inférieur pour du sorgho ou du moha) afin de garantir la couverture de l’inter-rang dans une période de durée de jour décroissante.
o Semis 15/06 – 10/07
o Récolte 15/09 – 1/11
Une fertilisation azotée réduite mais nécessaire
Plusieurs essais (en collaboration avec EURALIS) ont démontré que la fertilisation azotée était nécessaire en CIVE d’hiver comme d’été sous peine de ne pas atteindre un seuil de productivité minimum pour garantir une rentabilité de cette CIVE (figure 2). Ceci est valable pour les espèces pures comme pour les mélanges comprenant des légumineuses.Figure 2 : Biomasse produite par les CIVE avec ou sans fertilisation
(Témoin : sans azote, Fertilisé : 80 unités d’azote le 26/01. Récolte au 12 avril)
En CIVE d’hiver, les besoins sont concentrés au printemps, cela permet d’assurer la fonction de piège à nitrates à l’automne. Les niveaux de fertilisation selon la séquence de culture et les fournitures du sol s’échelonnent de 60 à 100 unités. Dans les situations où les CIVE alimentent des méthaniseurs, les digestats sont de bons candidats pour la fertilisation. Dans ces cas-là, il faut veiller à positionner l’apport de digestat avant les précipitations pour les CIVE d’hiver à faible écartement sous peine de ne pas le valoriser correctement (volatilisations). L’enfouissement des digestats à l’application pour des CIVE d’été à plus large écartement limite bien les pertes d’azote.
Un itinéraire technique adapté et simplifié
L’objectif des CIVE est double : fourniture de services écosystémiques et production de biomasse pour des usages non alimentaires. Leur coût doit être le plus faible possible pour rester compétitif face à d’autres ressources.Pour garantir cet intérêt économique, l’itinéraire technique des CIVE doit être limité au strict minimum : implantation, fertilisation, récolte, désherbage éventuel. Les opérations combinées ou simplifiées sont des atouts importants.
La couverture quasi permanente du sol avec ces séquences de cultures exige une adaptation du travail du sol pour limiter les coûts et garantir les implantations.
En CIVE d’hiver, un semis direct ou en technique simplifié peut être envisagé. Des semis sous couvert sont également envisageables 10 jours avant récolte entre deux maïs, sous réserve d’avoir le matériel adapté. Le semis de la culture alimentaire suivante doit être réalisé au plus vite. Là encore, des techniques simplifiées (strip-till ou semis direct) sont à privilégier selon les conditions de plasticité du sol.
En CIVE d’été, le semis doit être simplifié et adapté aux espèces (strip-till pour le sorgho, le tournesol, semis direct pour le maïs) et réalisé au plus près de la récolte du précédent pour profiter de l’humidité résiduelle et de jours longs.
Le désherbage sera à adapter à l’espèce choisie et à gérer dans la séquence de culture. Une pression adventice plus importante qu’en culture alimentaire peut être acceptée en raison d’une récolte immature des plantes et d’une moindre montée à graine des adventices. Les associations limitent les possibilités de désherbage mais garantissent fréquemment une couverture du sol qui pénalise ces adventices.
La récolte doit se caler dans l’idéal sur les taux de matière sèche recommandés pour l’ensilage des espèces en place (par exemple 30 à 35 % MS en maïs, > 28 % en sorgho). Une fois ces stades atteints, il est inutile d’attendre : le gain de production serait faible pour un risque de verse fort. Dans ces conditions, le stockage en silo permet une bonne conservation des CIVE et de leur pouvoir méthanogène. Pour les CIVE d’hiver, les taux de matière sèche à la récolte sont fréquemment bien inférieurs. Des dispositifs de récupération de jus de silo sont à prévoir.
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Des bénéfices sur les sols et la matière organique
L’introduction et l’exportation d’une troisième culture non alimentaire dans une rotation de 2 ans pose la question de l’impact sur la matière organique. Le bilan de mesures réalisées sur 2 essais en 2016 et 2017 (projet Opticive et plateformes Syppre Béarn et Syppre Coteaux Argilo-calcaire du Sud-Ouest) permet d’apporter des réponses. Concernant le carbone organique, la biomasse restituée au sol à la récolte d’une CIVE d’hiver (chaumes, 1 à 2 t MS/ha) équivaut à la biomasse produite par des CIPAN détruites en sortie d’hiver. Par ailleurs, les CIVE ont un système racinaire plus développé qu’une CIPAN en raison d’un cycle plus long. Cette biomasse racinaire joue elle aussi un rôle positif sur l’état organique des sols. Les CIVE remplissent leur rôle de couvert au même titre qu’une CIPAN tout en retournant au sol plus de carbone !Ces premiers résultats ne prennent pas en compte le retour au sol d’éventuels digestats ou autres produits résiduaires organiques. Les premières études confirment l’intérêt de ce retour de carbone stable via les digestats, retour équivalent à l’apport d’effluents d’élevage.
Concernant les éléments minéraux, dans le cas de la méthanisation, tous les minéraux exportés par la CIVE sont récupérés dans le digestats. C’est un réel exemple d’économie circulaire qui doit guider les modes de production de ces CIVE.
Figure 3 : Production de biomasse aérienne et racinaire de CIVE d’hiver en 2017 - Répartition de la biomasse aérienne par tranches de hauteur
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Quels débouchés pour les CIVE ?
Le débouché actuel des CIVE est la méthanisation, mais les valorisations n’en sont qu’à leur début. Dans l’avenir, les CIVE pourront alimenter les unités industrielles au centre de la bioéconomie : unités d’éthanol cellulosique ou bien bioraffineries tournées vers l’extraction de molécules à haute valeur ajoutée.
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
ça fait plaisir de voir que je ne suis plus seul sur ce créneau,
mais ils ont mis du temps pour en convenir,
<<
Le débouché actuel des CIVE est la méthanisation, mais les valorisations n’en sont qu’à leur début. Dans l’avenir, les CIVE pourront alimenter les unités industrielles au centre de la bioéconomie : unités d’éthanol cellulosique ou bien bioraffineries tournées vers l’extraction de molécules à haute valeur ajoutée.
<<
et bientot des cultures spécialement dédiées, le sol réservé pour l'alimentaire c'est dépassé,
les prochains besoins sont l'énergie, il faut remplacer le pétrole, (le nucléaire est déja oublié dans les projets)
mais ils ont mis du temps pour en convenir,
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Le débouché actuel des CIVE est la méthanisation, mais les valorisations n’en sont qu’à leur début. Dans l’avenir, les CIVE pourront alimenter les unités industrielles au centre de la bioéconomie : unités d’éthanol cellulosique ou bien bioraffineries tournées vers l’extraction de molécules à haute valeur ajoutée.
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et bientot des cultures spécialement dédiées, le sol réservé pour l'alimentaire c'est dépassé,
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
rendement cive d'été cette année (récolte fin octobre): proche de 0
rendement cive d'hiver: 9tms
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
la je souscrit totalementEtienneCH4 a écrit:ça fait plaisir de voir que je ne suis plus seul sur ce créneau,
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Le débouché actuel des CIVE est la méthanisation, mais les valorisations n’en sont qu’à leur début. Dans l’avenir, les CIVE pourront alimenter les unités industrielles au centre de la bioéconomie : unités d’éthanol cellulosique ou bien bioraffineries tournées vers l’extraction de molécules à haute valeur ajoutée.
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hermine 22- + membre techno +
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
comme les bios qui arrosent de la luzerne ....
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
qui cultive du sorgho pour les methaniseurs? difficile à faire germer il parait ? on nous propose ça pour un projet methaniseur.
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Re: la methanisation , cette tueuse de sol
de mémoire, je pense que le sorgho SUCRIER (pour le méthane) a besoin des conditions de chaleur et d'humidité quelquefois difficiles à obtenir,eta un autre a écrit:qui cultive du sorgho pour les methaniseurs? difficile à faire germer il parait ? on nous propose ça pour un projet methaniseur.
Arvalis a fait une étude sur ce créneau, voir avec eux,
penser aussi au colza fourrager,
EtienneCH4- + membre techno +
- département : sud Manche et centre Chine
Messages : 8196
Date d'inscription : 09/09/2015
Age : 83
Lapenty et Wuhan
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
si c est comme le sorgho grain c est pas plus difficile que du maïs
fusa 32- + membre techno +
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Date d'inscription : 11/09/2009
Age : 62
gers 15 km d AUCH
Re: la methanisation , cette tueuse de sol
en faitEtienneCH4 a écrit:de mémoire, je pense que le sorgho SUCRIER (pour le méthane) a besoin des conditions de chaleur et d'humidité quelquefois difficiles à obtenir,eta un autre a écrit:qui cultive du sorgho pour les methaniseurs? difficile à faire germer il parait ? on nous propose ça pour un projet methaniseur.
Arvalis a fait une étude sur ce créneau, voir avec eux,
penser aussi au colza fourrager,
tout ce qui est capables de faire exploser les ruminants a un intéret
hermine 22- + membre techno +
- département : 22
Messages : 37831
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bretagne
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